En perte de vitesse dans les sondages pré-électoraux, le fasciste israélien Avigdor Lieberman, a exhorté ses troupes à redoubler de violence contre les Palestiniens. « Ceux qui sont de notre côté méritent beaucoup, mais ceux qui sont contre nous méritent de se faire décapiter à la hache » a ainsi déclaré le voyou, ministre des Affaires étrangères sortant du gouvernement Netanyahou, lors d’un meeting public.
Ce sinistre individu, leader de la formation « d’extrême-droite » (si le mot a un sens dans le panorama politique israélien) Yisrael Beitenou (« Israël Notre Maison ») est un professionnel de l’incitation à la haine raciale et du terrorisme.
Mécontent des massacres de Gaza de l’été dernier, parce que son armée n’avait pas fait assez de victimes, Lieberman est aussi l’homme qui propose de « noyer les prisonniers palestiniens dans la mer Morte, si possible, puisque c’est le point le plus bas du monde ».
Mais cela n’empêche pas les dirigeants français d’être au mieux avec lui. Laurent Fabius, qui l’a reçu officiellement au Quai d’Orsay l’an dernier, saluait « l’excellence » de ses relations avec cet homme, videur de boîte de nuit de formation.
Manuel Valls aussi, aime bien Lieberman, mais il a un peu honte. Aussi sa rencontre à Paris avec lui le 12 février 2014 –confirmée officiellement côté israélien- ne figurait-elle pas à l’agenda de celui qui était à l’époque ministre de l’Intérieur.
Et Hollande, défilant bras dessus, bras dessous avec le boucher Netanyahou à la procession « Charlie » du 11 janvier 2015, n’a évidemment rien trouvé à redire à la présence de Lieberman quelques rangs derrière.
CAPJPO-EuroPalestine