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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 14:00

                                                           
Philosophie d’un massacre :

 André Glucksmann et Bernard-Henri Lévy, apologistes des crimes de guerre israéliens

Par Bruno Paoli, chercheur à l’Institut français du Proche-orient (Ifpo) à Damas (Syrie)

                                                            

                                                          (Deuxième partie) 

 

Vue de Sderot, la situation de Gaza est, pour reprendre les termes employés par Livni à la sortie d’un entretien avec Sarkozy, « telle qu’elle devrait être[7] ». A Sderot, où il était, donc, Lévy a pu constater que les hôpitaux israéliens n’ont cessé de « recevoir et de soigner, tous les jours, des blessés palestiniens ». Mais pourquoi donc ne nous dit-il rien de l’immense gratitude que n’ont certainement pas manqué d’exprimer ces quelques heureux élus à leurs bienfaiteurs ? Tous les moyens ne sont-ils pas bons pour essayer de se donner bonne conscience ?

Par chance, Israël a aussi son Levy de service, et d’une autre trempe que Bernard-Henri, assurément. Gideon Levy, journaliste au quotidien israélien Haaretz, n’a de cesse de dénoncer les crimes commis par le gouvernement et l’armée de son pays. « Nous larguons des bombes sur des immeubles résidentiels, dit-il, et nous allons ensuite soigner les blessés à Ichilov ; nous lançons des obus sur une population réfugiée dans des écoles des Nations Unies, et nous allons ensuite rééduquer à Beit Lewinstein les personnes que nous avons rendues handicapées. Nous tirons sur des gens et ensuite nous pleurons sur leur sort, nous tuons et ensuite nous nous lamentons, nous déchiquetons comme des « machines automatiques à tuer » des femmes et des enfants, et nous devons préserver notre dignité ensuite[8] ».

Quant à l’idée que le Hamas serait, pour avoir rompu la trêve, le premier responsable du malheur des Palestiniens de Gaza, idée que Glucksmann se réjouit de voir Abbas accepter, elle doit aussi être corrigée. Comme en témoignent les archives du site web du Ministère des Affaires Étrangères israélien, Israël avait, le premier, rompu la trêve, dès le 4 Novembre, en menant dans la Bande de Gaza un raid qui fit un mort palestinien. Le Hamas ayant lancé des roquettes en représailles, Israël tua alors cinq Palestiniens de plus.

Les jours suivants, le Hamas continua de lancer des roquettes qui ne firent aucune victime. Comme le dit Finkelstein, « Israël ne peut pas affirmer être dans une situation d’autodéfense contre cette escalade, car elle a été provoquée par sa propre violation de la trêve[9] ». Ajoutons qu’Israël, durant les six mois qu’a duré cette trêve, n’a pas respecté l’engagement pris de lever le blocus et d’ouvrir les points de passage vers l’extérieur. Que le Hamas, exaspéré par cette situation et inquiet de la dégradation des conditions de vie des habitants de la Bande de Gaza, n’ait pas souhaité reconduire la trêve paraît alors on ne peut mieux compréhensible.

Les autres « faits » évoqués par Lévy concernent spécifiquement les événements de ces dernières semaines : « Le fait, dit-il en premier lieu, que les obus israéliens fassent tant de victimes ne signifie pas, comme le braillaient les manifestants de ce week-end, qu’Israël se livre à un « massacre » délibéré, mais que les dirigeants de Gaza ont choisi l’attitude inverse [de celle des Israéliens qui protègent leur population] et exposent leurs populations : vieille tactique du «  bouclier humain » qui fait que le Hamas, comme le Hezbollah il y a deux ans, installe ses centres de commandement, ses stocks d’armes, ses bunkers, dans les sous-sols d’immeubles, d’hôpitaux, d’écoles, de mosquées - efficace mais répugnant ».

Une fois de plus, c’est le Hamas qui porterait la responsabilité du massacre, lui qui, comme le dit aussi Glucksmann, « utilise la population de Gaza en bouclier humain ». Et le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, de surenchérir : « Hamas, affirme-t-il sans vergogne, fait monter sur le toit d’une mosquée des familles, donc des civils, comme bouclier humain, ou se réfugie dans des écoles pour tirer sur l’armée israélienne[10] ». De telles infâmantes allégations permettent finalement de légitimer le bombardement d’écoles, de mosquées, d’hôpitaux, d’ambulances et de convois humanitaires. Aucun philosophe digne de ce nom ne saurait pourtant contester que de tels actes constituent, au regard de la législation internationale, des crimes de guerre. Honte à ceux qui, comme Lévy, Glucksmann et Bernheim, en font l’apologie en tentant vainement de les justifier. Car rien ne peut justifier des massacres comme celui perpétré dans une école de l’ONU (43 morts au moins, dont de nombreux enfants) ou dans cette maison bombardée après que les habitants du quartier y aient été regroupés par Tsahal (30 morts, dont la moitié d’enfants).

Quand bien même y aurait-il des combattants du Hamas dans une école, une mosquée ou un hôpital, la volonté de les éliminer justifierait-elle de massacrer des dizaines de civils, hommes, femmes et enfants, en espérant qu’il y aurait peut-être un guerrier dans le tas ? Pour le grand rabbin de France, qui affirmait sans rire, peu de temps avant le début de l’opération « plomb durci », que « la seule préoccupation de Tsahal est de préserver avec amour et courage l’idée d’humanité et de liberté pour tous les hommes[11] », c’est triste à dire, la réponse est vraisemblablement oui. Eric Hazan n’exagérait pas en parlant, l’autre jour, de « la deuxième mort du judaïsme[12] ».

Dans l’entretien qu’il accordait au Figaro le 22 janvier, Bernheim disait bien éprouver « de la compassion pour les populations civiles palestiniennes », mais c’était pour mieux stigmatiser, dans la même phrase, dans le même souffle, sans point ni virgule, sans même une larme de crocodile, les « guerriers du Hamas », regrettant qu’ils « soient entrés dans une folie meurtrière qui les dépasse et les broie ». La compassion d’un Bernheim a ses limites. Celle d’un Lévy aussi. Quant à Glucksmann, son silence en dit plus long que les formules de circonstance de ses congénères.

Selon le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), Tsahal a aussi empêché les secours d’arriver auprès des victimes palestiniennes. Des enfants sont restés enfermés cinq jours durant dans leur maison, située dans le quartier de Zeitoun, avec le corps de leur mère tuée. L’armée israélienne empêchait les secours d’accéder au quartier où avaient eu lieu des combats et où gisaient de nombreux morts et agonisants. L’armée israélienne n’a pas porté secours aux blessés palestiniens et, en violation des principes de la Convention de Genève, n’a pas permis à la Croix-Rouge de porter secours aux victimes.

Mieux, l’UNRWA a dû suspendre ses opérations humanitaires pendant plusieurs jours après qu’un de ses convois ait été bombardé par l’aviation israélienne, tuant le conducteur d’une ambulance. Enfin, l’armée israélienne a utilisé des armes dont l’usage est strictement interdit dans des zones urbaines, comme des obus au phosphore blanc ou à l’uranium appauvri, sans parler de la dernière petite merveille américaine, la bombe « intelligente » DIME (pour Dense Inert Metal Explosive), constituée de petites boules de carbone contenant un alliage de tungstène, cobalt, nickel ou fer, et dont le pouvoir d’explosion est énorme : « A deux mètres, explique l’un des deux médecins norvégiens qui était à l’hôpital al-Chifa de Gaza pendant les événements, et dont les propos sont rapportés par Le Monde[13], le corps est coupé en deux ; à huit mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d’aiguilles.

Nous n’avons pas vu les corps disséqués, mais nous avons vu beaucoup d’amputés. Il y a eu des cas semblables au Liban sud en 2006 et nous en avons vu à Gaza la même année, durant l’opération israélienne « Pluie d’été ». Des expériences sur des rats ont montré que ces particules qui restent dans le corps sont cancérigènes ».

 Depuis l’instauration du cessez-le-feu et le retrait de l’armée israélienne, les témoignages et les preuves s’accumulent, tous plus accablants les uns que les autres, et il faut porter au crédit du journal Le Monde de s’en être largement fait l’écho. Dans le monde arabe, des centaines de millions de téléspectateurs ont vu, sur des chaînes d’information comme Aljazeera ou Alarabiya, ces corps d’enfants mutilés, déchiquetés, carbonisés. L’image d’Israël, une fois de plus, en a pris un sérieux coup, peut-être fatal et sans retour. Que Lévy, Glucksmann et Bernheim le veuillent ou non, c’est bien Israël qui a sur les mains le sang des enfants palestiniens, et non le Hamas. Quant aux survivants, aveugles, brûlés, estropiés à vie, paraplégiques ou simplement orphelins, derniers rescapés de familles décimées, ils n’oublieront jamais et il est difficile d’imaginer qu’ils pourront un jour cohabiter en paix avec leurs bourreaux…

Les Israéliens eux-mêmes semblent maintenant prendre conscience que ce qu’ils ont fait n’est pas bien…vu. Pas de remords, non. Ni regrets, ni excuses. Tous se congratulent et se félicitent de cette « belle petite guerre » dont le seul résultat « positif » est d’avoir « rétabli la capacité de dissuasion » de Tsahal, entendez la capacité à massacrer quelques centaines ou milliers de Palestiniens à tout moment, pour les dissuader de résister à l’occupation. D’après Tzipi Livni, qui a qualifié les pertes civiles palestiniennes de « produit des circonstances », « Israël est en paix avec lui-même[14] »…

La conscience tranquille, donc. Seul bémol : la crainte que, poursuivis pour crimes de guerre, les officiers de Tsahal ne puissent plus se déplacer librement à l’extérieur d’Israël. A en croire le journal Yedioth-Ahronoth, l’armée israélienne aurait ainsi mis en garde ses hauts gradés désireux de se rendre en Europe contre le risque d’être visés par des mandats d’arrêt internationaux.

 Elle a aussi interdit à quiconque de divulguer l’identité des officiers qui ont participé au carnage. Les criminels ont sans doute raison de se faire du mouron. S’il n’en sont pas à leur premier méfait, l’ampleur de l’indignation suscitée par leurs derniers crimes est telle qu’on peut raisonnablement penser que les enquêtes en cours et les procédures engagées ont quelque chance d’aboutir à des résultats concrets. Souhaitons que ne soient pas seulement poursuivis quelques officiers d’état-major, mais aussi, et surtout, les vrais responsables, Olmert, Barak et Livni.

Il en faut bien plus, semble-t-il, pour émouvoir un Glucksmann ou un Lévy. Malgré l’accumulation des crimes de guerre israéliens, eux et leurs potes bien-pensants de la pipolerie parisienne, pseudo-intellectuels circonspects et philosophes de surface dont la conscience et le discernement foutent le camp dès lors qu’il s’agit de la « survie » d’Israël, restent, en France, les plus fidèles et efficaces relais de la propagande guerrière israélienne et de sa politique criminelle, qui a fait, en l’espace de trois semaines plus de mille trois cents morts palestiniens, dont au moins un tiers d’enfants, et des milliers de blessés…

Il en faut infiniment plus pour démonter un Bernard-Henri Lévy, qui va jusqu’à oser dire que « les Israéliens ciblent des objectifs militaires et font, sans les viser, de terribles dégâts civils (ce qui, dans la langue de la guerre, porte un nom - « dommage collatéral » - qui, même s’il est hideux, renvoie à une vraie dissymétrie stratégique et morale) ». Car les Palestiniens du Hamas, eux, « tirent sur des villes, autrement dit sur des civils », dit-il encore, et commettent donc des « crimes de guerre ». On aura apprécié la simplicité et la limpidité du raisonnement.

Il est pourtant difficile de croire que le Parlement palestinien, les ministères, l’université, les hôpitaux, les mosquées, les écoles et les entrepôts de l’UNRWA, qui constituent à l’évidence des cibles civiles, aient été systématiquement détruits par accident, ni que derrière les centaines d’enfants tués et les milliers d’autres mutilés se planquaient des combattants du Hamas. Gideon Levy disait, au quinzième jour du massacre : « Cette guerre est également un jeu d’enfant de par ses victimes.

 Un tiers environ de ceux qui ont été tués dans la bande de Gaza sont des enfants, trois cent onze selon le ministère palestinien de la santé, deux cent soixante-dix selon l’organisation des Droits de l’Homme-B’Tselem- sur un total de mille morts au mercredi 15 janvier 2009. Environ un tiers des quatre mille cinq cents blessés sont aussi des enfants, selon les chiffres de l’ONU, qui dit que le nombre d’enfants tués a triplé depuis le début de l’opération terrestre. Ceci quelque soit le standard, moral ou humanitaire, est une trop grande disproportion dans les pertes de guerre ». « L’histoire a connu d’innombrables guerres qui ont enlevé des vies innombrables, continue-t-il, mais le nombre d’enfants tués dans la guerre de Gaza - un tiers des morts - n’a été vu nulle part de mémoire d’homme[15] ».

La question des proportions nous amène naturellement à la brillante dissertation de maître Glucksmann, « lumineuse » réflexion sur l’usage de l’adjectif « disproportionné », jugé abusif dès lors qu’il s’applique à Israël, avec, à l’appui, l’argument suivant, pour le moins désarmant : le conflit en cours est, « comme tout conflit sérieux, disproportionné dès l’origine » et, donc, par nature. Si je comprends bien, l’ajout de l’adjectif « disproportionné » ne serait donc ni plus ni moins qu’un pléonasme dont on devrait se passer… En passant, Glucksmann ignore, ou feint d’ignorer, l’un des principes de base des Conventions de Genève, dit principe de « proportionnalité ».

 Mais comme Israël est visiblement au-dessus des dites Conventions…Glucksmann atteint le comble du cynisme lorsqu’il pose la question suivante : « Quelle serait la juste proportion qu’il lui faudrait respecter pour qu’Israël mérite la faveur des opinions ? » On y sent toute la frustration de ceux que l’opinion internationale empêche d’appliquer des solutions plus radicales ; et on ose à peine imaginer ce que seraient celles-ci sans ces maudits « inconditionnels » !

D’après l’auteur, Israël ne peut donc qu’assumer la disproportion naturelle des forces et des moyens en présence. Mais c’est pour le bien des Palestiniens, puisque Tsahal « profite de sa supériorité technique pour cibler ses objectifs » et, donc, pour épargner les populations civiles : le bombardement des écoles, des mosquées et des hôpitaux illustre on ne peut mieux le discernement, l’humanité, les « scrupules moraux » (pour reprendre les termes choisis par l’auteur) de l’armée israélienne ! D’après le philosophe, il faudrait finalement « échapper aux tentations de l’inconditionnalité » et, donc, probablement, reconnaître qu’Israël ne peut pas faire autrement que de massacrer aveuglément tout ce qui bouge, sans aucun scrupule et en toute immoralité.

Bernard-Henri Lévy s’évertue lui aussi à démontrer la prétendue moralité de l’armée israélienne, comme l’illustre on ne peut mieux le cinquième des six « faits » qu’il évoque dans son article du Point : « Puisqu’il faut mettre les points sur les i, dit-il, on rappellera encore un fait dont la presse française s’est étrangement peu fait l’écho et dont je ne connais pourtant aucun précédent, dans aucune autre guerre, de la part d’aucune autre armée : les unités de Tsahal ont, pendant l’offensive aérienne, systématiquement téléphoné (la presse anglo-saxonne parle de 100 000 appels) aux Gazaouis vivant aux abords d’une cible militaire pour les inviter à évacuer les lieux ».

A la ministre des affaires coloniales Tzipi Livni qui, elle aussi, rappelait l’extrême prévenance de Tsahal, un journaliste d’Aljazeera demanda où étaient censés se réfugier les habitants prévenus par téléphone que leur maison ou leur quartier allait être bombardé, alors que tous les points de passage vers l’extérieur de la Bande de Gaza étaient fermés par Israël comme par l’Egypte et que les seuls lieux supposés sûrs où les civils auraient pu se réfugier, écoles, mosquées ou hôpitaux, étaient eux aussi visés par les bombes.

Nous savons le sort qui fut réservé à ceux qui avaient opté pour une telle solution. Livni, bien entendu, préféra éluder cette embarrassante question. Nous aurions aussi tant voulu lui demander ce qui était prévu au cas où la ligne téléphonique des civils à évacuer était occupée, ou tout simplement coupée. Le bombardement était-il retardé jusqu’à ce qu’ils aient pu être contactés ? Un courrier recommandé avec accusé de réception leur était-il expédié ? Le brave petit soldat Lévy pourra sûrement éclairer notre lanterne, lui qui paraît si bien informé.

 Dans ses « Carnets de guerre », il trouve aussi dans l’évocation d’Asaf, pilote d’hélicoptère Cobra bourré de scrupules pour qui « rien ne justifie la mort d’un gosse », une autre occasion de souligner l’humanité de l’armée israélienne. Voici l’émouvant récit qu’il nous en fait : « Vidéos de bord d’Asaf. Enregistrement de sa conversation, le 3 janvier, avec un interlocuteur au sol qu’il informe de sa décision de tout arrêter car le "terroriste" qu’il a en ligne de mire est rejoint par un enfant. Et incroyables films - j’en visionne quatre - de ces missiles déjà lancés que le pilote, voyant qu’un civil apparaît dans son écran ou que la jeep ciblée entre dans le garage d’un immeuble dont on n’a pas, comme c’est l’usage, alerté les occupants, détourne en pleine course et fait exploser dans un champ. Que tous n’aient pas les mêmes scrupules, je m’en doute bien (car comment expliquer, sinon, les trop nombreux et inacceptables bains de sang ?).

Mais qu’il y ait des Asaf dans Tsahal, que les procédures commandent d’agir plutôt à la façon d’Asaf, bref, qu’Asaf ne soit pas l’exception mais la règle, il est important de le dire (et tant pis pour le cliché qui veut réduire Tsahal à un ramassis de brutes s’acharnant sur les femmes et les vieillards...) ». Au vu du carnage provoqué par les bombardements aériens, il est difficile de croire qu’Asaf soit la règle. Dès le premier jour, rappelle Gideon Levy[16], « ils ont bombardé une cérémonie de remise des diplômes pour de jeunes officiers de police qui avaient trouvé ce rare privilège d’avoir un emploi à Gaza, les massacrant par dizaines. Ils ont bombardé une mosquée, tuant cinq soeurs de la famille Balousha, dont la plus jeune avait quatre ans.

 Ils ont bombardé un poste de police touchant un médecin se trouvant à proximité et qui est actuellement dans un état végétatif à l’hôpital Shifa, qui est plein de blessés et de morts. Ils ont bombardé une université que nous appelons en Israël, le Rafael palestinien... et détruit les dortoirs universitaires. Ils ont largué des centaines de bombes du ciel bleu sans connaître la moindre riposte ou résistance.

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