A un an d’intervalle voila une volteface qui a du piquant. La secrétaire départementale de l’UMP de retour de Paris, où elle s’est ouverte de ses déconvenues locales avec le président Nicolas Sarkozy, affirme à juste titre que sa formation mérite mieux à Bastia.
Elle n’est pas tendre avec ses amis Jean Louis Milani et Michel Rossi auxquels elle reproche d’avoir préféré un accord sans étiquette avec des candidates proches de Gilles Siméoni plutôt que de porter leur propre bannière en lui faisant une place à l’occasion de ces élections.
Le parachutage sur Bastia ne l’effrayant pas ces départementales devaient être selon son analyse le tour de chauffe des territoriales pour une reconquête du pouvoir. A fortiori du pouvoir unique construit sur les cendres des départements dont elle a voté la disparition à l’Assemblée de Corse.
Sa déception doit être à la hauteur de son engagement sans retenu au moment des municipales quand entre les deux tours tout ce beau monde UMP se précipitait dans une alliance contre nature pour faire tomber la citadelle radicalo-communiste et la dynastie Zuccarelli.
Elle a du enrager de voir Jean louis Milani aux côtés de Laurent Marcangeli, dans un meeting mémorable, fustiger la gauche et saluer les performances du parlementaire UMP ajaccien pour la conquête d’Ajaccio.
A dire vrai la cellule UMP de Bastia fait pale figure et les militants se plaignent de cette absence de candidats dans les 4 cantons de la ville. Pour la clarté, certains disent que Stéphanie aurait du y aller quand même.
Michel Stefani