CHRONIQUES DU FASCISME
DU MASSACRE D’ORADOUR SUR GLANE A CELUI D’ODESSA
Qu’elle a un beau visage cette Ukraine nouvelle! Aujourd’hui, l’Euromaïdan orange-brun s’est invité à Odessa. Les ultranationalistes ont frappé et tué. 38 morts, crânes fracturés ou brûlés vifs. Certains parlent de 50 morts. Des Russes, des Ukrainiens russophones, qui ont le malheur de porter le ruban de Saint-Georges en mémoire des 27 millions de Soviétiques morts pour éradiquer le nazisme de la surface de la Terre. Et qui ont rejoint leurs aïeux!
Le nazisme, ce n’est pas l’ordre. Le nazisme, c’est le chaos. Le nazisme, c’est Maïdan, ce sont les hooligans, ce sont les bombes incendiaires faites pour tuer et non pour protester, ce sont les snipers pro-US, payés par George Soros, et qui tiraient aussi bien sur les manifestants que sur le Berkut (vieille technique du chaos). Le nazisme, c’est le désordre permanent. Le nazisme, c’est la guerre. Le nazisme, c’est la mort. La violence nazie n’est pas un accident dans l’histoire européenne, la violence nazie est la forme paroxystique de l’idéologie occidentale. Le nazisme, c’est le grand suicide de l’Europe!
Certains luttent. Certains résistent. Dans l’indifférence générale de cet Occident «démocratique», «progressiste» et «pacifique». Mensonges ridicules des médias mainstream, rejoints parfois par des médias de gauche. Silence assourdissant des «antifas».
Ces résistants, ce sont les ouvriers russes du Donbass, c’est l’Ukraine communiste et antifasciste qui a manifesté pacifiquement le Premier mai, c’est l’UNOA -ces Ukrainiens occidentaux se battant contre la junte de Kiev-, ce sont les Ruthènes menacés par les néonazis de Galicie. La moindre des choses, quand on est de gauche, c’est de les soutenir, instinctivement. Je discute avec des habitants de Donetsk et de Slavjansk (20 morts aujourd’hui): ils sont encore plus remontés contre les oligarques que les prétendus manifestants pacifiques (au sens munichois sans doute) de l’Euromaïdan.