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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 12:43

La France n'est pas aux travailleurs, elle est aux  98 familles qui la pillent

Le directeur (membre du Parti "socialiste") du FMI a réfuté tout «dogme» sur l'âge de départ à la retraite, estimant que si on «vit 100 ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans», le patronat doit être heureux.
Dominique Strauss-Kahn veut en finir avec la retraite à 60 ans
Sur les retraites, «il y a plusieurs façons de faire les choses : une manière qui est assez évidente dans beaucoup de pays c'est de dire si on vieillit plus longtemps, il faut qu'on travaille plus longtemps», a poursuivi le directeur général du FMI, dont l'interview enregistrée mercredi à Washington a été diffusée jeudi lors de l'émission «A vous de juger» sur France 2.

Le Parti communiste a souhaité rappeler vendredi à Dominique Strauss-Kahn, qui a envisagé jeudi repousser l'âge de la retraite, que "le droit au départ à la retraite à 60 ans est d'abord et avant tout le résultat de luttes sociales intenses". "Les propos de Dominique Strauss Kahn sont-ils ceux d'un homme de gauche où sont-il les propos isolés d'un homme que la fonction de dirigeant du FMI fait inexorablement dériver?", s'interroge aussi dans un communiqué Pierre Laurent, le coordinateur national du PCF.

Le numéro deux du PCF, Pierre Laurent, accuse vendredi le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui a réfuté le "dogme" du départ à la retraite à 60 ans, de mettre "ses pas dans ceux des libéraux" qui veulent en finir avec "les droits sociaux".

"Dominique Strauss-Kahn veut en finir avec la retraite à 60 ans" et "avec de telles déclarations, il met ses pas dans ceux des libéraux de tous poils qui n'ont qu'une obsession : en finir de près ou de loin avec les droits sociaux du plus grand nombre pour donner des gages aux marchés financiers", affirme M. Laurent dans un communiqué.

Ses propos "sont-ils ceux d'un homme de gauche" ou "d'un homme que la fonction de dirigeant du FMI fait inexorablement dériver?", demande le coordinateur national du PCF.

Selon lui, "le droit au départ à la retraite à 60 ans est d'abord et avant tout le résultat de luttes sociales intenses. Identifier cette conquête sociale, à un +dogme+ peut prêter à sourire de la part du principal représentant d'une institution qui n'a qu'une religion : l'austérité pour les peuples et le carnet de chèque pour les banques".
Nicolas Maury
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