Le programme des candidat(e)s du Parti Communiste Français et du Front de Gauche en Haute-Corse , Michel Stefani et Josetta Risterucci dans la première circoncription, Marie-Jeanne Fedi et Charles Casabianca, dans la deuxième, se fonde sur celui qui a été développé pendant la campagne des élections présidentielles :le SMIC à 1700 E., la retaite à 60 ans, la construction de logements sociaux ou encore la planification écologique. Egalement une autre politique de financement de la santé, de l'économie, une remise à plat du système bancaire et du crédit, une nouvelle politique européenne et naturellement, l'abandon du traité Merkel/sarkozy.
Ce sont des idées générales.
Pour défendre plus particulièrement les intérêts des salariés, des chômeurs et des retraités des 45 communes de la circonscription, des propositions ont été présentées par Michel Stefani:
"Contre la cherté de la vie, nous proposons conjointement le blocage des prix des loyers et des produits de consommation courante, et une proposition de loi spécifique et prioritaire pour la Corse." "Nous demanderons au gouvernement, ajoute le candidat de réindexer l'enveloppe de continuité territoriale."
Il faut savoir que la dotation de continuité territoriale est inscrite au budget de la nation, mais gelée depuis 2009 par le gouvernement Sarkozy-Fillon, occasionnant une perte de 29 M.d'E pour la CTC.(C'était le même Satkozy qui avait, disait-il, ses liens très forts avec notre île!)
Il est également nécessaire, a-t-il souligné" "d'abroger la réforme des collectivités locales avant d'ouvrir la nouvelle étape de la décentralisation", ceci pour garantir la clause de compétence générale, la pérennité des dotations et la justice fiscale.
On le voit, il s'agit de construire une véritable alternative à la droite et le premier acte serait la défaite du député sortant de la première circoncription et celle de la candidate de la régression sociale, Sophie Grimaldi, dans la deuxième.
D'autre part, une réponse "nationaliste" ne nous paraît guère souhaitable. Ramener la "question corse" dans le débat national, et la Corse dans une Europe fédérale où les spécificités nationales et régionales seraient dissoutes dans le sacro-saint "marché"(capitaliste) peut suffire ne nous paraît pas répondre à ceux qui vivent dans la pauvreté et la précarité.
Il faut aussi souligner que les communistes ont été à l'origine du vote majoritaire de l'Assemblée de Corse sur la co-officialité promues de façon non discriminatoire. Michel Srefani a cru bon de préciser que "nous mainenons notre appréciation sur la nécessité de consulter la population pour toute évolution institutionnelle touchant à la citoyenneté et aux droits qui en découlent. En ce qui concerne les compétences fiscales et les arrêtés Miot, l groupe communiste à l'Assemblée de Corse a fait adopter le principe de la contributions des gros patrimoines.
Pour les candidats communistes, il faut donc promouvoir un développement fondé sur la transparence et la démocratie, la maîtise antispéculative du foncier nbla construction de logements sociaux, le soutien aux secteurs industriels et agricoles, et de ce fait, de réduire nos importations, l'emprunte carbone de nos activités par des circuits courts, un maillage de transports multimodal...
L'enjeu des 10 et 17 juin, c'est de porter à l'Assemblée Nationale des parlementaires qui sautont résister à la droite et au Medef, qui soutiendront des mesures favorables aux intérêts du peuple et qui s'opposeront à toutes celler qui iraient à leur encontre.
Ce serait aussi un moyen de combattre la dangereuse progression des néo-fascistes dont le programme n'est rien d'autre que le masque démagogique des politiques libérales.
Ce serait aussi un moyen d'écrire une nouvelle page politique conforme aux ttentes populaires,au progrès social et culturel de la corse, avec ses spécificités, dans une France solidaire.
Michel Stefani sur le problème des transports en Corse:
"Je suis pour le monopole public et je n'ai pas honte de le dire"
"On ne peut pas imaginer la desserte de la Corse sans service public"