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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 12:47

 

  EUROFRANKENSTEINpg.jpgMES, le nouveau dictateur européen

 

 

Euro éclatéUn nouveau traité européen, dont quasiment personne n’a entendu parler ? Effectivement. C’est un traité qui concerne tous les pays de la zone euro. Et ce n’est pas par hasard si aucune information ne circule sur ce traité ne circule dans les pays concernés. C’est qu’il est très dangereux pour les citoyens ! Vous n’étiez pas censés l’apprendre avant que les choses ne soient définitives !


Ce traité établit une nouvelle administration européenne, appelée Mécanisme Européen de Stabilité (MES). Ne le confondez pas avec ses prédécesseurs, les fonds de secours européens MESF et FSFE, dont on entend beaucoup parler dans les journaux télévisés ces jours-ci !!! La FSFE a le compteur à 440 milliards d’euros pour le moment. Ce sont 1.320 euros par euro-citoyen.

 

 

Le MES remplacera ces deux-là et aura autorité de vider les caisses d’État quand elle veut et aussi souvent qu’elle veut. Le MES sera sans limite ! Le conseil du MES sera composé des 17 ministres des finances, qui en deviendront les gouverneurs. Ce sont eux qui prendront les décisions. Les parlements nationaux n’auront rien à dire sur ce MES, ni sur ses gouverneurs qui bénéficieront d’une immunité à l’extrême (comme d’ailleurs tous les gens qui y travailleront.)


Jusqu’à ce jour, Bruxelles n’a rendu public qu’un seul exemplaire du traité. En anglais ! (96,5% de la population de la zone euro parlent d’autres langues !)


Il a été signé le 11 juillet 2011. Curieusement, aucun journal français ou international n’y a consacré un titre. Le traité deviendra définitif après ratification par les parlements nationaux. Habituellement, de telles ratifications sont une simple formalité. Il est peu probable que les parlementaires aient déjà compris que le texte signifie la fin du pouvoir suprême du parlement, celui de décider du budget. Et lorsque les caisses seront vides, nous devrons encore nous serrer la ceinture pour sauver l’euro et les banques.


Bruxelles veut que les Parlements de la zone euro donnent leur accord avant le 31 décembre 2011.


Si l’on agit vite, on peut encore alerter l’opinion publique et tenter d’empêcher cette ratification.

 

 

   

                                                                             

C’est ça, l’avenir de l’Europe ? C’est ça, la nouvelle UE ? 

Une Europe sans démocratie souveraine ? 

Voulez-vous ça ?


Si vous n’en voulez pas, envoyez des pétitions par courriel à votre Parlement.


Ce traité deviendra définitif lorsque les Parlements des 17 pays de la zone euro l’auront ratifié. Ces ratifications devront avoir lieu entre aujourd’hui et le 31 décembre 2011.


C’est quoi comme aberration ?


Ce fut ma première réaction quand j’ai vu cette vidéo. Une telle chose n’est pas possible. Une organisation qui peut vider les caisses des États comme ça ? Nous vivons dans un pays démocratique, non ? J’ai toutefois recherché les textes officiels, qui se trouvent dans le traité établissant le Mécanisme Européen de Stabilité (MES).

 

On peut y retrouver aisément les articles qui sont mentionnés dans la vidéo (à partir de la page 19). Quant au reste du traité, je n’ai rien pu y découvrir qui limiterait ce pouvoir dictatorial en aucune façon. J’en ai encore froid dans le dos !


Mais comment est-ce possible dans le cadre des traités de l’Union Européenne ? C’est que cela constitue une extension illégale des compétences de l’Union ! Cherchant encore davantage, il paraît qu’il y a eu plein de décisions discrètes, prises rapidement pour rendre "possible" ce MES.


Je suis certain que si des politiciens en France voulaient créer un club qui aurait la liberté de vider la caisse de l’État quand il veut et aussi souvent qu’il veut, ils ne réussiraient pas à obtenir le changement de loi nécessaire, même en vingt ans ! Mais la bureaucratie bruxelloise arrive à adapter les traités à toute vitesse pour effectuer ce coup d’état dans 17 pays simultanément !!!

Le sprint Bruxellois 

Le 17 décembre 2010, le Conseil Européen a décidé qu’il y avait besoin d’un mécanisme de stabilité permanent, pour reprendre les tâches du Mécanisme Européen de Stabilité Financière (MESF) et de la Facilité de Stabilité Financière Européenne (FSFE). Ils sont plus connus sous leurs noms anglais European Financial Stabilisation Mechanism (EFSM) et l’European Financial Stability Facility (EFSF).

 

Ce sont deux organisations rapidement érigées, respectivement en mai et juin 2010, pour fournir des prêts à des pays avec trop de dettes. Cependant, il manque une base légale pour ces organisations.

Remarquez déjà que ces deux organisations étaient explicitement conçues pour des interventions financières, mais que l’amendement dans le traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne, pour ériger le MES, permet également l’établissement d’autres organisations sur des terrains tout autres.


Cet amendement arrive le 25 mars 2011. Pour éviter de devoir organiser des référendums en Europe une fois de plus, ils utilisent l’article 48.6 du traité de l’Union Européenne, qui permet au Conseil Européen de décider des modifications dans les articles du traité, à condition qu’elles n’entraînent pas une extension des compétences de l’Union (ces décisions doivent néanmoins être ratifiées par les Parlements nationaux, mais cela n’est généralement qu’une formalité.) L’amendement consistait en une addition d’apparence innocente à un paragraphe de l’article 136. En bref, cette addition stipule que "les pays de l’UE utilisant l’euro sont autorisés à établir un mécanisme de stabilité pour sauvegarder la stabilité de la zone-euro dans son ensemble." Ici, il ne s’agit donc plus explicitement de stabilité financière. La répression de bagarres, la surveillance de citoyens réveillés ou le combat contre tout autre élément déstabilisateur dans la zone-euro pourront, via cet amendement, être déférés à de nouvelles organisations sous drapeau européen.


Autrement dit, cet amendement constitue à coup sûr une extension des compétences de l’UE. Il est donc contraire à l’article 48.6 du Traité de l’Union Européenne. Néanmoins, pas un ministre, pas un Parlement national n’a tiqué sur cela. Au contraire, à Bruxelles, le traité du MES continuait tranquillement à prendre forme..


Le 20 juin 2011 les Parlements nationaux autorisaient que les tâches du traité du MES seraient effectuées par l’UE et la Banque Centrale Européenne.


Le 11 juillet 2011, le traité était signé. Bien que la signature ait été annoncée plus tard ce jour-là, à l’ouverture d’une Conférence de presse où assistaient des dizaines de journalistes, on n’a pu trouver aucun titre le lendemain sur la signature de ce nouveau traité européen, ni dans les journaux français, ni dans les journaux étrangers. Peut-être que ça venait du fait que Juncker l’avait annoncé en français... avant de poursuivre la conférence de presse en anglais ?


En ce moment, le traité est en attente de ratification par les Parlements nationaux. Cette ratification est attendue entre aujourd’hui et le 31 décembre 2011.


Le traité n’est pas encore finalisé qu’il est déjà question de rendre nécessaire d’augmenter le capital de 700 milliards (soit 2.100 euros par citoyen de l’euro-zone) à 1.500 ou 2.000 milliards, donc deux à trois fois autant.


D’après le texte du traité, celui-ci devrait entrer en force en juin 2013. Maintenant, « ils » veulent le faire en 2012.


« Ils » demanderont logiquement aux Parlements qu’ils se pressent de ratifier le traité. En Allemagne, le sujet est débattu ces jours-ci. Apparemment, il fallait se presser : de plus en plus d’Allemands se réveillent !


MES - le moment des signaturesSi nous voulons utiliser le dernier cheveu démocratique pour empêcher cette dictature, nous devons, à toute vitesse, réveiller le plus de citoyens possible et envoyer le plus de courriels et lettres de protestation possible aux parlementaires, aux politiciens et aux partis politiques. Attendre de voir si d’autres gens y parviennent est catastrophique dans l’état actuel des choses.


Si vous disposez de contacts à l’étranger, envoyez-leur des informations. Dans la plupart des pays de la zone euro, rien ou presque rien n’est encore connu à ce sujet.


Dès qu’un dictateur s’assoit sur son trône, on ne l’évince pas avant 30 ans. On ne veut pas faire ça à nos enfants, n’est-ce pas ?

 

 

et comité Valmy.

                                            
                                       SITE: RESISTANCE.FR
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