La très catholique Espagne vient de faire marche arrière en matière d’avortement en ne l’autorisant plus que dans des circonstances extrêmement limitées. L’association Pro-vie voudrait encore aller plus loin en faisant considérer la masturbation comme une forme d’avortement légale. Et donc un acte à criminaliser.
AFP
Manifestation anti-avortement à Madrid
Il y a quelques jours, le gouvernement espagnol votait une loi marquant un retour en arrière du droit à l’avortement, qui n’est plus autorisé que dans quelques cas limités. Mais l’association Provida et sa présidente Alicia Latorre voudraient aller beaucoup plus loin. Pour Provida, un homme qui se masturbe se fait l’auteur d’un crime : autant de spermatozoïdes perdus, autant d’avortements commis.
Le site Terrafinina fait remarquer qu’il s’agit de ce qu’autrefois, l’Eglise catholique considérait comme un crime d’onanisme.
« Si l’on considère qu’un embryon est un être humain, parce qu’ils ont une âme, alors d’une certaine façon un spermatozoïde représente la possibilité de cette âme, et donc, les personnes qui se masturbent doivent être reconnus comme étant coupables d’un génocide », proclame Provida.
L’association ne prévoit rien pour les femmes.
source: sudinfo.be