U cursinu Rossu: L'auteur serait-il antisémite?
Les innombrables victimes des antisémitismes de tous les temps, de l’Affaire Dreyfus aux chambres à gaz en passant par les pogroms tsaristes et polonais, les combattants du ghetto de Varsovie et de l’Union des Jeunes Juifs de la MOI en France n’ont pas mérité ça. Ils ne sont pas morts, ils ne se sont pas battus pour que certains de leurs descendants affichent la morgue, l’arrogance, la brutalité qui caractérisent maintenant l’Etat d’Israël.
"Où un soldat israélien met le pied, c’est terre israélienne." Ce principe non écrit guide en tout temps et en tous lieux l’action de Tsahal, le bras séculier de Benyamin Netanyahou et Ehud Barak. Et de la fraction la plus chauvine, raciste et belliciste de leur peuple. Au nom de la "légitime défense", ils enferment la population de Gaza après l’avoir écrasée sous le feu et le fer. Ils implantent leurs colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-est en expulsant les habitants palestiniens. Ils érigent un mur de la honte pour interdire la libre circulation des mêmes Palestiniens. Ils attaquent en haute mer des bateaux en mission pacifique et humanitaire et tuent neuf de leurs occupants. Ils arrêtent et dépouillent des centaines d’autres et ne les libèrent que sous la pression internationale.
Ces gens-là sont des voyous. Je suis juif. Mon père a été tué par les nazis. J’ai pris les armes dans un maquis contre ces nazis. Ma fureur est grande quand je vois les exactions d’un état qui prétend agir au nom des juifs et les représenter. Pas vous et pas ça.