Ainsi qu’on a pu le voir et l’entendre sur Corsica Sera hier soir, F.Mosconi, élu "divers droite" a été élu au poste de président du conseil de surveillance de la SNCM poste qui aurait du revenir en toute logique et morale, à notre camarade Michel Stefani. Faisant fi de l’accord conclu entre le PCF et elle, la gauche dite « non communiste » soutenue par la droite, hystérique à l’idée qu’un autre communiste puisse présider quoi que ce soit, à voté pour un rallié du dernier jour, un homme de droite _pardon !on dit « issu de la famille libérale en français moderne ! »_François Mosconi, en l’occurrence.
La réaction de Michel, qui a aussitôt démissionné du Conseil de Surveillance de la CCM, a été forte. Il a dénoncé la trahison des
des engagements pris (mais, au risque de paraître sectaire, rappelons que cette façon de faire, les communistes la connaissent depuis longtemps) :
« Les engagements pris ont été trahis » a déclaré Michel à l‘issue de la mascarade, et « il faut prendre acte de ce qui s’est passé. Ce n’est pas quelque chose qui honore cette partie de la majorité ».
Les quatre voix de « gauche »(sic) se sont donc portées sur F.Mosconi dès le 1° tour, ainsi que celle des deux élus de droite, Michel n’obtenant ainsi que sa propre voix.
Les deux nationalistes candidats ont également dénoncé la méthode. J.-G.Talamoni de « Corsica Libera » a pu ainsi évoquer une « alliance contre nature » ainsi que « les logiques politiques [qui] n’ont pas été respectées. »
La mascarade d’hier risque désormais de peser lourd sur le vote des électeurs communistes aux prochaines élections.
u cursinu rossu