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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 07:27

Sindicalistas asesinados Colombia 

Selon un article initialement publié dans un numéro de novembre de "People's World", journal du PC des Etats-unis et  traduit pour   http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/, 5000 militants communistes et syndicaux furent assassinés depuis 1986   par l'État fascisant et les para-militaires de Colombie.

 

 Ceci ,s’était bien avant que les défenseurs autoproclamés des droits de l’homme blanc ne versent des torrents de  larmes sur le sort d’Ingrid Bettancourt.

 

Alors, un plan de paix négocié par le Président Belisario Betancur et les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), avait  donné naissance à l'Union patriotique, formée en 1985 comme coalition électorale. La plupart des candidats aux postes publics à tous les échelons de l'État appartenaient aux FARC ou au Parti communiste colombien (PCC). La possibilité que les guérillas abandonnent les armes pour la lutte démocratique pacifique se dessinait alors.

 

Mais le massacre orchestré par les forces de sécurité et les para-militaires de droite  commença immédiatement. Depuis 1986, près de 5 000 militants – y compris des élus, candidats, dirigeants syndicaux, militants des droits de l'Homme et deux candidats présidentiels de l'UP – ont été tués dont  Jaime Pardo Leal. Assassiné le 11 octobre 1987,  Jaime Pardo Leal était, selon Carlos Lozano, éditeur du journal du Parti communiste colombien Voz et membre du Comité exécutif du PCC, un « remarquable juriste, un combattant révolutionnaire et un militant du Parti communiste ». Il s'était « dévoué à la mise sur pied d'une alternative de gauche porteuse de transformation sociale et politique ». L'impunité a constitué la règle.

 

Lozano a mis sur un même plan le gouvernement du président actuel Juan Manuel Santos et celui de son prédécesseur Alvaro Uribe. Les deux régimes représentent le « même capitalisme exploiteur s'accompagnant de violences de la part des sommets du pouvoir – visant à faire taire opposants et critiques ».

 

Il a reconnu en la coalition de gauche, le Pôle démocratique alternatif, comme le continuateur de la mission de l'UP, c'est-à-dire celle de forger pacifiquement un avenir fait d'espoir, de changement radical et de justice. S'étant lui-même présenté aux législatives pour le Pôle, Lozano voit ce parti comme « un bastion de la lutte anti-impérialiste, coupant les ponts avec l'impérialisme et maintenant le cap de la lutte anti-oligarchique pour réaliser de profonds changements politiques, économiques et sociaux ».

 

Mais il a mis en garde: « Mais ils ne se réaliseront pas par la voie de la conciliation, par la faiblesse politique ou en acceptant les aumônes de l'État pour recevoir des miettes ». Lozano a insisté sur la nécessité de l'indépendance politique pour une mobilisation politique des travailleurs.

 

Les survivants des massacres de l'UP sont encore confrontés à la persécution, l'emprisonnement et la torture. Et, selon un organisateur des commémorations, « le génocide contre l'Union patriotique continue, en particulier contre les membres du Parti communiste qui font partie de l'UP », a-t-il déclaré.

 

Une lettre de prison du survivant de l'UP David Ravelo Crespo, membre du C.C. du PCC, et  publiée le mois dernier, témoignait sur la manière dont les survivants continuent dans leur travail politique postérieur de subir la persécution.

 

                                                            U Cursinu Rossuu-cursinu-rossu.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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