13 octobre 2014
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Plus d’un demi-siècle de lutte n’aura toujours pas permis, pour le moment, aux Palestiniens, d’obtenir justice et réparation, même pas un Etat-croupion.
En l’espace de quelques semaines, une bande de mercenaires a réussi à se doter d’un « Etat » et à mettre la main sur des puits de pétrole.
Moralité : le jour où Washington soutiendra la Palestine, on ouvrira les parapluies à Jérusalem et on fêtera le droit au retour à Tel Aviv !
Ne nous y trompons pas : par nécessité, l’impérialisme sera toujours derrière la barbarie, le coup d’Etat, la terreur, bref, la réaction. Jamais du côté de la justice. Toujours contre les peuples.
Paradoxalement, malgré toutes les manipulations, le monde qu’il saccage – l’impérialisme -, est parfaitement lisible. Quand une « révolte » a lieu, un « soulèvement populaire », voire une « révolution », il suffit, pour en avoir le cœur net, d’en voir le traitement médiatique.
Les insurgés sont-ils mis en valeur par la télé ? Celle-ci les multiplie-t-elle comme des petits pains ? Nos éditorialistes se prennent-ils soudainement de passion pour la « révolution » ? Nos « philosophes » accourent-ils là-bas pour accoucher de la « liberté » ? Un petit nom sympathique et coloré est donné au mouvement ? Vous pouvez être sûrs que la catastrophe est proche : la Syrie dépecée, la Libye en morceaux, l’Ukraine en pièces.
Si en revanche, le mouvement social ne suscite auprès de vos marchands de canons habituels que mépris, ironie ou indifférence, qualifiant des travailleurs de « privilégiés » ou des peuples entiers de « terroristes », c’est que vous avez affaire à un mouvement juste, de votre point de vue de classe, du point de vue des opprimés.
Et ça tombe bien, c’est le nôtre !