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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 14:22

           NOTES DE LECTURES

                Le Grand aveuglement par Charles Enderlin 

 




Quand Israël pensait que les islamistes étaient ses alliés Par Pierre Haski | Rue89
C'est l'histoire d'un « grand aveuglement » historique lourd de conséquences. Le journaliste Charles Enderlin raconte dans un nouveau livre l'histoire des liaisons dangereuses entre Israël et « l'irrésistible ascension de l'islam radical » palestinien : un fait connu, mais auquel il apporte des témoignages et des documents montrant comment l'Etat hébreu a laissé grandir son pire ennemi d'aujourd'hui. Edifiant.

Le principe est vieux comme le monde : les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Depuis sa conquête des territoires palestiniens de Cisjordanie et de Gaza en juin 1967, Israël a initialement considéré que son ennemi principal était la mouvance nationaliste palestinienne sous toutes ses formes, nationaliste arabe classique à la manière de Yasser Arafat et du Fatah, ou néo-marxiste façon Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) de George Habache.

Pour mieux s'opposer à ces mouvements regroupés au sein de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), les gouvernements successifs d'Israël et ses responsables militaires pourtant en première ligne sur le terrain de la confrontation, n'ont pas vu émerger le danger islamiste, et ont au contraire encouragé ce courant pour mieux diviser les Palestiniens et contrer les nationalistes.

Cette erreur a un prix lourd : Israël a conclu en 1993 un accord de reconnaissance réciproque avec Yasser Arafat et, malgré les échecs et les déboires du processus de paix, n'a jamais remis en cause cette relation ; Alors que le Hamas, aujourd'hui en contrôle de la bande de Gaza, n'a jamais accepté de reconnaître l'Etat hébreu dont il est devenu le principal ennemi, comme l'a montré la guerre de janvier dernier.

L'occupation fait le lit du Hamas

Conclusion de Charles Enderlin :

« Les décennies d'occupation ont fait le lit du Hamas. »

Pourquoi raconter cette histoire maintenant ? Charles Enderlin, correspondant de France2 à Jérusalem et auteur de plusieurs ouvrages aux occasions manquées de la paix au Proche Orient et aux impasses des processus de paix israélo-palestiniens, répond. (Ecouter le son)

  
  Pour être tout à fait honnête, l'erreur d'Israël est largement partagée dans le monde. Dans les années 70, nombreux ont été les régimes qui ont encouragé les forces religieuses pour s'opposer aux « marxistes », avant de réaliser qu'ils avaient permis la naissance d'ennemis implacables. Des campus marocains aux faubourgs du Caire et d'Islamabad, le scénario a été le même.

C'est en Afghanistan et au Pakistan que cette politique a été poussée à son paroxysme, avec l'appui de la CIA américaine aux courants islamistes les plus radicaux pour s'opposer à l'armée soviétique engagée au côté du régime de Kaboul. Pour voir apparaître, dans les années suivantes, des ennemis déterminés de l'Amérique, et en particulier Al Qaeda et Oussama Ben Laden 

Dans le cas d'Israël, Charles Enderlin montre bien que l'aveuglement ne fut pas total. Les quelques voix qui ont tenté d'alerter les responsables politiques ont été marginalisées et n'ont pas été prises au sérieux. A l'image de Avner Cohen, responsable des Affaires religieuses à Gaza pendant vingt ans, qui a mis en garde contre le radicalisme religieux du Cheikh Ahmed Yassine, le fondateur du Hamas. Ou du général israélien Yitzhak Segev, gouverneur militaire de Gaza en 1979, qui tente d'alerter ses supérieurs sur le danger, sans être entendu.

Cette erreur historique est d'autant plus grave, du point de vue d'Israël, que, pour Charles Enderlin, l'hypothèse d'un accord de paix, un jour, entre l'Etat hébreu et le Hamas est irréaliste.

Le plus troublant, dans ce récit, est le parallélisme qu'établit Charles Enderlin entre « le grand aveuglement » d'Israël qui donne son titre au livre, et la montée du sentiment religieux en Israël, et l'émergence d'un courant de pensée « néosioniste » qui veut remettre la religion au coeur de l'identité de l'Etat hébreu. Religieux vs religieux ? Un scénario qui rend une solution pacifique plus insaisissable encore. Le livre ne répond pas à cette question, mais en fournit la trame inquiétante.

► Le grand aveuglement - par Charles Enderlin - Albin Michel - 378 p. 20,90€.

Par valenton rouge

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 14:20

Grippe H1N1 : les fabricants refusent de dire les prix des vaccins

(AFP) –

PARIS — Les contrats passés entre l'Etat et les fabricants de vaccins contre la grippe H1N1, auxquels l'AFP a eu accès, fournissent quelques détails et confirmations, mais avec des passages caviardés à la demande des fabricants notamment sur le prix payé.

Jeudi le ministère de la santé avait décidé de les rendre publics après que la CADA, ou Commission d'accès aux documents administratifs, saisie par l'hebdomadaire Le Point, eut indiqué qu'ils devaient être transmis à toute personne en faisant la demande.

Ces contrats confirment le nombre de 94 millions de doses de vaccins achetées et annoncées en juillet par le ministère: 50 millions auprès de GlaxoSmithKline, 28 millions auprès de Sanofi-Pasteur, 16 millions auprès de Novartis. 50.000 doses ont été commandées un peu plus tard chez Baxter.

A noter qu'aucun élément n'est fourni sur le contrat signé avec Baxter, qui avait demandé lors de sa signature une clause totale de confidentialité.

Les contrats évoquent aussi les 36 millions de doses supplémentaires pré-réservées, qui pourraient être achetées en cas de besoin.

Les contrats présentent un calendrier "indicatif" de fourniture des vaccins, variable en fonction du rendement de la souche vaccinale.

Depuis, ce calendrier a été précisé devant le Sénat par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Le 29 septembre, elle a indiqué que 5,1 millions de doses seraient livrées au mois d'octobre, 5,4 au mois de novembre, 45,5 au mois de décembre, "soit 56 millions de doses d'ici la fin de l'année".

Le prix par dose, rendu public ce jour-là par la ministre, fait partie des informations confidentielles chez tous les fabricants (et masquées sur les contrats avant remise aux personnes extérieures).

Mais les montants de la vente (hors taxe) sont rappelés dans des "éléments de contexte" fournis par l'Eprus (Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires): 350 millions d'euros pour GSK (soit 7 euros HT la dose), 175 millions pour Sanofi-Pasteur (6,25 euros), 149,4 millions pour Novartis (9,34 euros), 500.000 euros pour Baxter (10 euros).

A noter encore: GSK refuse de divulguer des éléments tels que les informations concernant la pharmacovigilance, c'est-à-dire les effets indésirables.

Par ailleurs, l'Etat s'engage à garantir le fabricant "contre les conséquences de toute réclamation ou action judiciaire qui pourraient être élevées à l'encontre de ce dernier dans le cadre des opérations de vaccination", selon les contrats signés avec Novartis et Sanofi-Pasteur.

Les vaccins sont livrés avec matériel d'injection (Novartis) ou sans (Sanofi-Pasteur), ce qui justifie peut-être la différence de prix. Le contrat signé par Sanofi-Pasteur, qui ne dispose pas encore de l'autorisation de mise sur le marché, prévoit une livraison des vaccins seulement à partir du 30 novembre.

On apprend aussi (dans le contrat avec GSK) que le vaccin doit être stocké entre 2 et 8 degrés et qu'il ne doit pas être exposé à la lumière ni congelé. Sa péremption intervient 18 mois après sa fabrication.

Les contrats sont présentés sous forme d'avenants à des marchés signés en 2005 pour la fourniture de vaccins contre un virus de la grippe aviaire et un éventuel "virus pandémique mutant, réassortant ou recombinant".

Par valenton rouge

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 13:32
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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 13:20

                   Boycott, Désinvestissement, "Sanctions" d’Israël


mercredi 28 octobre 2009, 

   Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF à M. Richard Prasquier président du CRIF

Monsieur le Président,
J’ai bien reçu votre lettre du 8 octobre. Je vous en remercie. Je dois vous répondre avec la plus grande franchise. Cette lettre m’a déçue. Je pensais le CRIF et son Président plus enclins à accepter la réalité dramatique des évolutions au Proche-Orient. Je constate au contraire un regard unilatéral qui suscite beaucoup d’incompréhension. Vous fondez une argumentation contre l’appel à des sanctions visant Israël sur une illégalité de celles-ci. Vous savez cependant que ce qui a provoqué en France, en Europe et dans le monde un courant favorable à des sanctions est précisément la poursuite sans relâche, depuis des dizaines d’années, d’un processus d’occupation et de colonisation totalement illégal et illégitime, en contradiction avec les résolutions des Nations Unies et le droit international. Cette politique de force a atteint le seuil de l’intolérable avec les bombardements sur Gaza. Je me permets de vous rappeler aussi que le Parlement européen a adopté lui-même, en avril 2002, une résolution intégrant déjà la nécessité de sanctions comme réponse à une politique israélienne contraire au respect des droits humains (cette résolution fut votée après l’intervention brutale de l’armée israélienne à Jénine). Je saisis cette occasion pour souligner que cette campagne dite « BDS », pour boycott, désinvestissement, sanctions, est uniquement tournée contre l’occupation et la colonisation. Je vous indique aussi que l’Union européenne, à plusieurs reprises, a fermement rappelé aux autorités israéliennes -mais en vain- la nécessité d’assurer la traçabilité des produits exportés afin que la distinction puisse être faite entre exportation illégale par Israël de produits des colonies, et un commerce international régulier. J’ai le regret de constater que les autorités israéliennes, aujourd’hui comme hier, ne respectent en rien la légalité internationale. Ce faisant, l’Etat d’Israël s’est exposé à une mise à l’index inévitable et des condamnations auxquelles il n’apporte aucune réponse crédible. C’est, en effet, la persistance dans le refus d’accepter les conditions d’une paix juste et durable -selon l’expression des Nations Unies- qui a conduit à la campagne de sanctions qui commence. Je crois sincèrement que le CRIF devrait considérer cette situation gravissime avec plus de circonspection. C’est aussi de l’avenir de la sécurité au Proche-Orient et au-delà dont il est question. Je crois aussi qu’il y a une responsabilité française, à partager par tous, dans l’action pour le droit, le dialogue et la paix. C’est ce qui motive notre action permanente : faire que la France, dans sa diversité, avec son autorité, agisse comme un acteur positif en faveur d’un règlement politique qui puisse garantir l’édification d’un Etat palestinien indépendant à côté de l’Etat d’Israël. C’est évidemment la condition sine qua non d’une paix véritable.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 16:44

URGENCE D’UNE AUTRE POLITIQUE POUR LA SANTE

Le Parti Communiste propose un « immense débat d’idées à gauche » sur le projet qui doit constituer l’alternative à la politique de N. SARKOZY. La protection sociale est une question centrale permettant de promouvoir une vraie politique solidaire en rupture avec la société de mise en concurrence et d’individualisme du libéralisme.

                                                       

Depuis septembre, les annonces sur le financement de la santé se sont régulièrement suivies : augmentation du forfait hospitalier, nouvelle diminution du remboursement de médicaments, plan de retour à l’équilibre budgétaire, non remplacement de départs à la retraite, appel à cotisation pour l’ordre, accélération des déstructurations, etc. L’ultra libéralisme fait ses ravages. Ce sont les réalités que rencontrent les acteurs de la santé quel que soit leur lieu d’exercice, à Paris, à Ajaccio comme à Bonifacio.

Il est urgent de changer de politique et de proposer un autre choix que la marchandisation de la santé.

Cette question, les communistes la mettrons en débat aux ETATS GENERAUX DE L’ALTERNATIVE, le 14 novembre prochain à Corte.

Ils continueront également à apporter leur soutien aux agents hospitaliers en lutte à Bonifacio, à Ajaccio et à Bastia.

         Maxime NORDEE Secrétaire départemental de la Federation de Corse du Sud

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 16:24
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 14:16

  Vendredi dernier, comme annoncé précédemment, une réunion publique s’est tenue à Saint-Florent, avec Dominique Bucchini,président du groupe communiste à l’Assemblée de Corse et MICHEL Stefani, secrétaire du comité régional du PCF et également secrétaire de la fédération de Haute-Corse.

Quelques extraits des diverses interventions :
… « Diversita face richezza »
…Nous sommes pour des listes autonomes au 1° tour et pour un rassemblement des forces de gauche sur un contenu cohérent au second et la meilleure façon de faire vivre les différences, c’est le rapport de forces.
.....On ne combat pas la politique menée à la CTC à Ajaccio en ne se souciant pas de celle conduite à Paris.
…L’enjeu au 1° tour des régionales, c’est le débat avec les citoyens et l’essentiel, c’est le contenu.
. …Transparence et clarté, voici ce qui nous anime. Le reste relève de l’ego de quelques dirigeants …Si tout ne dépend pas de la politique mise en œuvre par la CTC, les choix de la droite, avec en particulier la pratique du tout tourisme (de luxe) aggrave la situation locale.
…Les multiplication des golfs à 18 trous, les anneaux de plaisance à 10000 E. pièce, les hôtels de grand luxe, la suppression des emplois publics, la vraie fausse entrée de Giacobbi au gouvernement et la stratégie déployée par le maire d’Ajaccio, tout ceci ne nous convient pas, alors que 6000 personnes vivraient avec moins de 800 E/mois en Corse.
… Cette politique menée par la droite insulaire conduit à l‘endettement de la CTC. Il manquerait 50 M. d’E. au budget chaque année et 22 millions d’E. manquent chaque année sur l’enveloppe de continuité territoriale. Ces 22 millions, il faudra bien les trouver l’an prochain. Qui les paiera ?
…Bien comprendre la nature de l’Union Européenne, c’est comprendre que la politique de l’UE déteint sur la politique nationale et insulaire. On ne peut ainsi condamner la politique ultralibérale conduite à Paris et chercher de petits arrangements avec celle qui et menée en Corse.
… La politique touristique ? Tous les groupes de l’Assemblée Régionale votent pour, sauf le groupe communiste. Seul le groupe CRC, finalement seule opposition de gauche, n’a voté aucun des projets libéraux de l’Exécutif régional
...Une motion contre la vie chère déposée par le groupe communiste, tous les autres groupes votent contre.
…Tous les groupes votent l’augmentation du prix de l’essence (la TIPP), sauf le groupe communiste.
 …Nous sommes la seule formation politique de a CTC qui n’a jamais voté un budget de droite.
…Giacobbi ou Zuccarelli, ce n’est pas notre problème. Notre problème : Que faire pour celles et ceux qui sont en difficultés ? …
 …Camarades, il nous reste 5 mois pour « séparer le bon grain de l’ivraie » (D.Bucchini) et combattre pour « les spoliés de la terre » (J.Nicoli).
                                
         u cursinu rossu    

 NB. La nouvelle Assemblée sera désormais élue pour 4 ans au lieu de 6.

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 14:36

Dimanche 25 octobre 2009

Robert Hue s'émancipe pour de bon du Parti communiste
LE MONDE

 Bobard Hue et l'attelage socialiste
Cette fois, entre Robert Hue et le PCF, la rupture est consommée. Après avoir créé un club, le Nouvel espace progressiste, puis lancé un "Appel pour un pacte unitaire", l'ancien secrétaire général du Parti communiste (1994-2001) saute le pas. Il lancera début novembre un "mouvement unitaire" - une chose est sûre : le terme de "parti" sera banni - qui se propose de présenter des candidats sur des listes conduites par le PS aux élections régionales de mars 2010. Robert Hue, qui se pose depuis plusieurs mois comme un "fédérateur", n'en est pas moins conscient qu'il ne pèse plus grand-chose à l'intérieur du PCF. Aussi compte-t-il surtout s'adresser à ceux qui se sont éloignés du giron communiste et gardent la nostalgie d'une "gauche de gouvernement". Le mouvement "huiste" - qui, soucieux de soigner son attractivité, autorisera le principe de la double adhésion - entend allumer un contre-feu "unitaire" face à la stratégie de cavalier seul vers laquelle s'oriente le parti de Marie-George Buffet. D'ores et déjà, Robert Hue est en discussion pour apparaître dans le Val-d'Oise, département dont il est sénateur, sur la liste qui soutiendra le président socialiste d'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon. Cette démarche tombe à point nommé alors que les appels du PS en faveur de la constitution dès le premier tour d'un "rassemblement de la gauche et des écologistes" restent sans beaucoup d'écho. Toutefois, l'ambition de Robert Hue est d'apporter "une touche de rouge à l'alliance arc-en-ciel" que préfigurait, fin août, la réunion organisée à Marseille par le socialiste Vincent Peilllon en compagnie de l'ancien patron du PCF, de Daniel Cohn-Bendit mais aussi de Marielle de Sarnez, la vice-présidente du MoDem. Un très large cousinage que Martine Aubry n'envisage - et encore - qu'au second tour.

                                     Jean-Michel Normand
                                       Par valenton rouge

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 09:33

                                                          
                                                       
                                       

                                   dimanche 25 octobre 2009
                                           85ème anniversaire du PCL
                                                                                                                                     




                                                          
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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 09:23


                                                                           

        NOTES DE LECTURES





La promesse- Ecrits de prison 2002/2009 Marwan Barghouti

La promesse- Ecrits de prison 2002/2009 Marwan Barghouti

 

 

« La promesse- Ecrits de prison 2002/2009 » a été édité en 2008 à Ramallah par le comité de soutien de Marwan Barghouti et de tous les prisonniers palestiniens. Il est pour la première fois disponible pour un public non arabophone. Pour l’édition française, les éditions Arcane 17 ont fait le choix d’y rajouter l’adresse datée du 4 août 2009 que Marwan Barghouti a adressé au VIème congrès du Fatah qui a eu lieu cet été en Cisjordanie. Lors de ce dernier congrès, le leader palestinien a été élu pour la première fois à l’instance suprême du mouvement.

Dans une situation bloquée, entre la politique colonialiste israélienne et une Autorité palestinienne marquée par la corruption et la montée des intégrismes, il est aujourd’hui l’un des hommes clés de la scène régionale pour imposer la paix au Proche Orient.

Son épouse Fadwa Barghouti  a rédigé la préface française du livre.

 
La promesse – écrits de prison 2002/2009
Arcane 17, collection « écrits politique »
288 pages, 17€
ISBN : 978-2-918721-00-0

Le livre du dirigeant palestinien, incarcéré dans une prison israélienne depuis 2002 et condamné à 5 fois la perpétuité, est composé de ses principales déclarations, interviews, interventions politiques ; ainsi que de sa plaidoirie lors de son procès, un procès qui, si l’on se réfère aux nombreux observateur étrangers qui y étaient présents, a bafoué les règles élémentaires du droit international.
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