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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 08:24
                                                         
                                        GAZA: un camp d'extermination  (3)

                                           LETTRE DE l'UJFP au CRIF


                                                         
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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 09:19

                                                               "Je ne veux pas être juive et rejeter Israël. Je ne veux pas non plus être juive et approuver cette guerre immorale que mène Israël"       
                                               Esther Benbassa                                       

Gaza : Un camp de lente extermination ?

Entretiens avec le Docteur Thabet El Masri
par Silvia Cattori

Thabet El Masri, Directeur de l’Unité de soins intensifs de l’Hôpital Shifa, un hôpital public de la bande de Gaza, répond ici aux questions de Silvia Cattori concernant la récente augmentation du nombre de bébés, nés avec des malformations.

 Silvia Cattori : En juin, vous avez commencé à être préoccupé par une augmentation du nombre de bébés nés avec des malformations. Nous serions très intéressés d’avoir votre évaluation médicale et de connaître le résultat de l’étude que vous avez menée au sujet de ce phénomène inquiétant. Pouvez-vous nous dire quel est le rapport des anomalies congénitales prénatales et postnatales constatées dix mois après les attaques sur Gaza, par comparaison avec la même période en 2008, en termes de nombre de cas concernés ?

 

Thabet El Masri : Oui, j’ai suivi le phénomène continu de bébés nés avec une malformation congénitale. J’ai calculé le nombre de bébés nés avec des malformations congénitales en juillet, août et septembre 2009. J’ai comparé ces trois mois avec les mêmes mois en 2008.

Voici les chiffres : En juillet 2009, il y a eu à l’Hôpital Shifa 15 cas de ce genre, contre 10 en 2008 ; en août 2009, il y a eu 2010 en 2008 ; et en septembre 2009, 15 bébés sont nés malformés, contre 11 en 2008. Le nombre moyen de naissances à l’Hôpital Shifa est d’environ 1’100 par mois. cas, contre

 

Silvia Cattori : Lorsque ce rapport est sorti, il a causé beaucoup d’émotion et d’inquiétude. Beaucoup de gens ont immédiatement attribué l’augmentation des malformations congénitales chez les fœtus avortés et nouveau-nés, à l’utilisation par l’armée israélienne d’obus au phosphore blanc. Est-ce justifié ?

Thabet El Masri : Nous pouvons soupçonner, mais nous ne pouvons pas confirmer, que c’est l’utilisation d’armes chimiques par Israël qui a causé cette augmentation des malformations congénitales.

Silvia Cattori : Les bébés atteints de malformations congénitales viennent-ils tous des populations habitants dans les camps de réfugiés particulièrement soumises aux bombardements israéliens ? De quelles zones viennent les mères ?

 

Thabet El Masri : Les bébés souffrant de malformations congénitales viennent de partout dans la bande de Gaza. Mais la moitié des femmes qui ont donné naissance à des bébés frappés de malformations proviennent du camp de réfugiés de Jabaliya.

 

Silvia Cattori : Que pouvez-vous faire dans la présente situation à Gaza pour rassurer les femmes enceintes qui sont maintenant très inquiètes ?

 

Thabet El Masri : En fait, rien. Il n’y a rien que nous puissions faire pour garantir que leurs bébés seront normaux. Comment pourrions-nous empêcher la présence de produits chimiques qui peuvent causer des défauts de naissance ?

 

Silvia Cattori : Y a-t-il des embryologistes à Gaza qui sont capables de faire des tests génétiques ?

 

Thabet El Masri : Nous ne sommes malheureusement pas équipés pour effectuer des tests génétiques pour voir si les anomalies congénitales sont dues seulement à des facteurs génétiques et non pas aux produits chimiques. Au bout du compte, c’est un problème de génétique, mais les produits chimiques pourraient bien être responsables de ces mutations.

 

Silvia Cattori : Qu’en est-il des chercheurs internationaux qui ont pris des échantillons en 2006 pour être testés dans des laboratoires européens ? Y a-t-il déjà eu des résultats ?

 

Thabet El Masri : Comment pouvons-nous résoudre ce problème ? Si les facteurs chimiques sont responsables, cela est très difficile à prouver. Comment pouvez-vous prouver que les produits chimiques sont à l’origine de ces mutations ? Comment pouvons-nous être sûrs que les Israéliens ont utilisé des substances interdites ?

 

Silvia Cattori : Nous comprenons que, en tant que médecin, vous êtes profondément inquiet et que, dans la situation désespérée actuelle, vous avez besoin d’urgence d’une aide internationale ?

 

Thabet El Masri : Oui. Je voudrais suggérer quelque chose qui pourrait nous aider, sans épuiser nos ressources financières limitées dans le domaine de la recherche génétique, laquelle nécessite une énorme quantité d’argent. Pour le dire simplement : il serait extrêmement utile de convaincre les Israéliens de ne pas répéter à nouveau la guerre chimique de l’hiver dernier.

 

Silvia Cattori : Quels types de pathologies observez-vous chez les nouveau-nés de cet été ? Pouvez-vous nous donner quelques exemples des défauts de naissance constatés ?

 

Thabet El Masri : Vous trouvez des problèmes du système nerveux central, hydrocéphalie, anencéphalie et d’autres malformations comme les cardiopathies congénitales et les obstructions du tube digestif. Les problèmes rénaux sont très fréquents. Les malformations visibles sont rares : les problèmes sont généralement internes.

Maintenant, vous voyez quels sont les problèmes auxquels nous devons faire face. Les mères sont sans défense, nous n’avons pas de réponses pour elles. Elles savent que nous sommes tous seuls dans cette situation. Elles ne peuvent que prier. C’est la seule chose qu’il leur reste.

 

Silvia Cattori : Vous n’avez pas de contacts à l’extérieur ?

 

Thabet El Masri : Nous n’avons absolument aucun contact à l’extérieur. Je vous ai donné un aperçu du problème principal. Comme je l’ai dit, il y a une probabilité que les produits chimiques pourraient être une des causes de la tendance à la hausse des défauts de naissance, parce que ceux-ci ont augmenté depuis l’assaut de décembre et janvier. Toutefois, cette conclusion est impossible à prouver.

Silvia Cattori : Nous vous remercions.


Cet entretien a eu lieu le 12 octobre 2009.

Texte original en anglais :
http://www.silviacattori.net/article987.html


Traduit de l’anglais par JPH

Silvia Cattori est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.  

 

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 09:08

Le changement climatique et l'Union Européenne, par Joao Ferreira, député européen du PCP

                                            


Le changement climatique et l'Union Européenne

 

par Joao Ferreira, député européen du Parti Communiste Portugais (PCP)

Numéro 1872, du 15 octobre 2009 d'Avante, hebdomadaire du PCP

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le changement climatique a incontestablement acquis un rôle central dans le discours politique dominant.

Au sein de l'Union Européenne, la Commission, le Conseil et le Parlement européen s'accordent sur l'importance de cette question. Au Parlement, le changement climatique a désormais gagné une place de question prioritaire, qui a justifié, par exemple, la création d'une commission temporaire sur ce sujet. En ce moment, on discute d'une résolution sur la position que défendra l'UE à la Conférence de Copenhague, qui se déroulera en Décembre, et dont l'objectif affiché est de parvenir à un nouvel accord international qui remplacerait le protocole de Kyoto à partir de 2012, quand il arrivera à son terme.

L'UE déclare son intention de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, en s'engageant dès maintenant à une réduction unilatérale de 20% de ses émissions d'ici 2020, et étant prêtes à monter les enchères jusqu'à 30% si les autres pays industrialisés en faisaient autant. En même temps, la Commission et le Conseil ont sur-enchéri en affichant leur intention d'assurer la transition vers une économie « éco-efficace », une « économie verte », promesse d'un avenir de prospérité et de développement écologiquement « soutenable ».

Des restes de « rationalité » ?

Pendant des décennies, le capitalisme s'est efforcé de cacher les conséquences pour l'environnement d'un mode d'organisation économique et social qui se base sur l'exploitation quasi-illimitée de la Nature et de ses ressources. Il cherche à brouiller, au sein des masses, la perception des problèmes environnementaux, la prise de conscience de l'incompatibilité entre ce système et la conservation des équilibres naturels de notre planète; du lien étroit entre le caractère prédateur du capitalisme et la dégradation de l'environnement.

A quoi est dû cet intérêt soudain pour la problématique environnementale et, en particulier, pour le changement climatique? Serions-nous face à certains restes de “rationalité” du système, confronté à l'ampleur des dégâts qu'il a provoqué? A la perception des limites physiques imposés à la croissance capitalisme par une Terre certes abondante en ressources, mais en ressources limitées? A l'analyse des faits, il est censé de penser que non. La question que nous nous posons sera, en fait, bien différente...

Capital et environnement

Au-delà de la machine bien huilée de propagande qui cherche à tirer profit des préoccupations justes et fondées des citoyens (et qui souvent les manipule), les solutions avancées sont, en soi, révélatrices des intentions réelles et des conséquences de l'approche capitaliste de la problématique environnementale. Son approche du changement climatique est paradigmatique. Car tronquée de ses aspects essentiels, lacunaire et biaisée par les « instruments de marché ».

Aux prises avec l'éclatement d'une crise économique et sociale monumentale en germe depuis un certain temps, dont les causes se trouvent dans les contradictions intrinsèques du système, le capitalisme propose comme réponse une fuite vers l'avant, cherchant à forcer un nouveau cycle d'accumulation au prix d'une intensification de sa nature prédatrice, oppressive et exploitatrice – de l'Homme comme de la Nature.

La création d'un marché des émissions de carbone et les efforts de l'UE, qui s'ajoutent à ceux d'institutions comme la Banque Mondiale, traduisent une réponse qui s'inscrit dans la droite ligne des solutions trouvées dans les dernières années pour contrarier, par tous les moyens possibles, la baisse tendancielle du taux de profit – c'est-à-dire, dans la droite ligne de la financiarisation de l'économie. Un pas de plus vers la création de capital fictif. Soit par le biais de « produits » financiers construits sur des dettes, soit à partir de l'atmosphère même. De l'air! Littéralement...

En même temps, la création de ce marché représente un approfondissement de l'appropriation privée de la Nature et de ses ressources, des services que la nature nous rend. Après l'eau, les sols fertiles ou non, aujourd'hui c'est la capacité de la Terre à recycler le carbone et, ainsi, à réguler le climat.

Les questions environnementales constituent aujourd'hui un espace très important de la confrontation et de la lutte idéologiques. Dans ce domaine se concentre une part considérable des efforts de réhabilitation d'un capitalisme discrédité aux yeux de couches toujours plus importantes de la population. Les problèmes environnementaux auxquels l'humanité est aujourd'hui confrontée sont nombreux et variés. Ils sont graves au point de menacer l'existence même de la vie sur Terre telle que nous la connaissons. Mais il sera très difficile de trouver une solution dans le cadre du système qui est la cause de ces problèmes. Il faut auparavant un dépassement révolutionnaire de ce système, qui garantisse un développement juste, équitable et compatible avec la préservation des équilibres naturels qui régulent notre planète.

Site d'Avante: http://www.avante.pt/

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 09:06
 site : Journal La Corse
Cap Corse
Une pollution repérée au large

Paru le vendredi 16 octobre 2009

Deux navires dont un ferry transportant des passagers ont été pris en flagrant délit de déballastage d'hydrocarbures cette semaine, lors d'une opération internationale de lutte contre les rejets illicites. Le parquet de Marseille a ouvert deux enquête préliminaires. Selon l'adjoint au préfet maritime de la Méditerranée " les déballastages ont eu lieu pour l'un à 180 km au sud de Toulon et l'autre la nuit, entre Toulon et le Cap Corse." Les noms et pavillons de navires n'ont pas été révélés.

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 08:55

                                        

          Réforme des lycées : déclaration du réseau école du PCF

     Pour la réussite scolaire de tous les jeunes, une réforme ambitieuse du lycée reste à construire.

  En annonçant, mardi 13 octobre, les six grandes orientations qu’il retient pour la réforme des lycées, le président Sarkozy a pris acte de l’échec du projet de réforme concocté par son ex-ministre de l’Education Nationale, Xavier Darcos : Exit la remise en cause du Baccalauréat premier grade de l’Université ; exit la réorganisation de l’année scolaire en modules semestriels et la casse du statut  des personnels qui devait en découler ; exit la refonte de la série ES, vilipendée depuis des années par le grand patronat indisposé par la liberté des programmes d ‘économie; exit la suppression du service de l’information et l’orientation dans l’éducation nationale avec la disparition programmée des Co-psy…

La preuve est faite, par là même, que la lutte des enseignants et des élèves menée l’an dernier n’aura pas été inutile. A l’heure où il est de bon ton, dans certains milieux, de proclamer l’échec, voire l’inutilité des luttes face à l’avalanche de réformes rétrogrades que la droite prétend imposer au pays, c’est un encouragement pour l’avenir.

Reste que le lycée, comme l’ensemble du système éducatif, a effectivement besoin d’être transformé pour permettre d’aller vers la réussite scolaire de tous les jeunes. De ce point de vue, l’inquiétude persiste face aux effets prévisibles des réformes déjà mises en œuvre ( collège ; bac pro …) et des milliers de nouvelles suppressions d’emplois prévues à la prochaine rentrée ; face aussi aux orientations annoncées, à partir desquelles le ministre de l’éducation actuel, Luc Chatel devrait faire des propositions concrètes dans quelques semaines pour mise en œuvre à partir de la rentrée 2010 :  Réviser les programmes des séries L et STI pour en faire des « filières d’excellence », pourquoi pas ?  Instaurer des passerelles permettant des réorientations en cours d’année grâce à des sessions permettant des « remises à niveau » dans certaines disciplines ; mettre en en place un soutien personnalisé pour chaque élève, développer l’apprentissage des langues étrangères, celui des enseignements artistiques… on attend de voir les modalités concrètes mais l’annonce, d’ores et déjà, que ces réformes se feront sans moyens supplémentaires et que les lycéens seraient déjà victimes d’une surcharge d’heures de cours ne peut qu’inquiéter sur les nouvelles dégradations des conditions d’enseignement qui se profilent derrière ces belles paroles.

Il faut en finir avec un système qui continue d’ignorer la question de fond : pourquoi tant d’élèves échouent-ils à l’école ? Un système qui reste fondé sur l’élitisme, la sélection, le culte du mérite individuel, l’esprit de compétition et l’orientation  par l’échec, en finir avec le mépris pour les personnels enseignants et éducatifs dont les propositions ne sont jamais entendues. Il faut en finir avec la volonté d’instrumentalisation de l’école par une droite entièrement dévouée aux intérêts des puissances économiques et politiques qui entendent, par ce biais, contribuer activement au remodelage du salariat et de la société dans l’esprit du capitalisme financier mondialisé.

Un service public d’éducation nationale fondé sur une visée culturelle de haut niveau pour tous les élèves de la maternelle à la terminale des lycées reste une nécessité : Ce sera aux personnels d’éducation, aux parents, aux élèves, aux forces représentatives du mode du travail  d’en imposer ensemble les formes et modalités. Le Réseau Ecole du PCF entend bien apporter sa contribution à cette ambition.


                         Bernard Calabuig, membre de l’exécutif national du PCF, responsable du réseau école.

 

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 08:06

                                                    
                                                                

"Plomb durci" : L’Onu approuve le rapport Goldstone vendredi 16 octobre 2009

 Le Conseil des droits de l’homme de l’Onu a repris à son compte vendredi le rapport du magistrat indépendant Richard Goldstone faisant état de crimes de guerre du Hamas, mais surtout d’Israël, lors de leur conflit de l’hiver dernier à Gaza.
Réuni en session extraordinaire depuis la veille à son siège genevois, 25 des membres du Conseil ont adopté une résolution condamnant l’absence de collaboration d’Israël à l’enquête de la commission conduite par le juge juif sud-africain. Six des membres du Conseil, dont les Etats-Unis font partie, ont voté contre et 11 se sont abstenus. Le texte demande au Conseil de sécurité de saisir la Cour pénale internationale (CPI) de ce dossier si Israéliens et Palestiniens ne menaient pas eux-mêmes les investigations nécessaires. Au début du mois, le président palestinien Mahmoud Abbas avait accepté, sous la pression des Etats-Unis, le report au mois de mars d’un texte analogue condamnant Israël, pour son absence de coopération avec la commission d’enquête. Vilipendé par le Hamas pour "trahison" et critiqué dans son propre camp pour son "erreur politique", Abbas a fait machine arrière et demandé cette réunion extraordinaire du Conseil sur les territoires occupés. Israël a rejeté le rapport Goldstone, mais le Conseil de sécurité de l’Onu, réuni mercredi à New York, à la demande de la Libye, a fermement invité l’Etat juif a procéder à ses propres investigations sur les accusations figurant dans le rapport.

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 09:16
         ETATS-GENERAUX de L’ALTERNATIVE

                             à  LURI

 

            SAMEDI 17 OCTOBRE  14H.30

                       Confrérie

 

                     avec

      Dominique BUCCHINI, Josette RISTERUCCI,

          Michel   STEFANI,  Ange FRANCIONI 


  
                       et    à SAINT-FLORENT

    SAMEDI 24 OCTOBRE  17 H.30

                Salle des Fêtes de la  Mairie 

 

                             avec

          Dominique BUCCHINI, Josette RISTERUCCI,

                  Michel   STEFANI,  Eric  LUCIANI

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 09:08





Les ateliers de la gauche

Marie-George Buffet a lancé une invitation à toute la gauche pour débattre d'une véritable alternative de gauche au sein d'ateliers thématiques qui se dérouleront pendant le mois d'octobre dans toute la France. L'objectif de ces ateliers est de sortir des débats stérilisants, qui ont marqué la rentrée à gauche autour des primaires ou de l'alliance avec le Modem, pour en venir aux vraies questions intéressant nos concitoyens : Quel contenu d'une politique alternative ? Quel rassemblement pour le porter ?

Ces ateliers devraient être non seulement des moments de débats entre forces politiques, acteurs du mouvement social, mais faciliter l'intervention citoyenne la plus large. Il y a nécessité de discuter sur le fond, d'avoir un débat sur les dées, le projet, de confronter les propositions des uns et des autres, non seulement pour dégager des convergences possibles mais aussi pour pointer les ruptures nécessaires qu'il faudrait engager avec une véritable politique alternative.

Les régionales de 2010 de ce point de vue peuvent amorcer la mise en œuvre de certaines ruptures face aux logiques libérales.Par exemple : alors qu 'on annonce la privatisation de dessertes ferroviaires à la SNCF, les régions vont-elles être un pôle de résistance pour préserver et développer un service public ou vont-elles simplement accompagner cette privatisation rampante ? Autre exemple, à propos de la formation : on accompagne la casse ou on valorise le service public ?

Quid du contrôle de l'utilisation de ces fonds publics ? Quelle intervention des citoyens sur les choix opérés ? Que penser de la réforme des institutions que nous programme Sarkozy ? Faut-il accompagner cette révolution conservatrice ou réactiver la démocratie et s'acheminer vers une VIe République ? Peut-on respecter l'environnement sans mettre en cause les logiques capitalistes ?

Parce qu'il faut bien constater qu'à gauche il y a sur ces dossiers des approches différentes et qu'il n'est pas possible d'en rester à des généralités, il faut pousser le débat jusqu'au bout. C'est l'objet des 10 ateliers et des dizaines de tables rondes qui se tiendront durant le mois d'octobre.


                                              
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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 08:48

  BOUCLIER FISCAL: Même à l'UMP, cela coince, eût égard aux difficultés du pays...
Mais le ministre du budget et son maître n'en ont cure...

 Voyez-cidessous un article paru dans  Siné Hebdo:

L’origine vichyste du “bouclier fiscal”



Le bouclier fiscal : quand il n’y a rien de plus urgent que d’alléger les impôts des milliardaires, alors que nous sommes surendettés.

Dans une chronique parue dans Libération (datée d’hier 29.09.2009 sur le site internet du journal) le maire PS de Quimper, Bernard Poignant, rappelle que le bouclier fiscal (pas plus de 50% des revenus indécents prélevés) fut la créature chérie (en même temps que l’Ordre des experts-comptables et la fonction de... PDG !) du ministre des finances de Pétain entre juin 1940 et avril 1942, Yves Bouthillier (lequel il est vrai fut finalement arrêté par les Allemands en 1944, mais revint vivant).

En fait, le bouclier fiscal était né d’un décret-loi du 12 novembre 1938 (resté inappliqué) tandis que l’obsession de Bouthillier était d’inscrire ce bouclier dans le marbre de la constitution maréchaliste alors en gestation. Une constitution qui heureusement ne vit jamais le jour, pour cause de défaite cataclysmisque de l’Europe hitlérienne.

Mais ce que ne souligne pas Bernard Poignant... c’est que c’est bien le Medef qui voulait dernièrement constitutionnaliser le bouclier fiscal, exactement comme ce ministre vichyste, au moment où la Commission Balladur, nommée par Sarko Ier, s’apprêtait à défigurer le Préambule constitutionnel issu de la Résistance et de la Libération antifasciste, avant de renoncer à l’oser.

Ce qu’indiquait ce blog en 2007 : lucky.blog.lemonde.fr, sous le titre : « Alerte ! Le MEDEF veut réécrire le préambule de la Constitution antifasciste de 1946, reprise en 1958 »

Medef, décidément, tu viens de loin, et tu n’oublies rien !

lucky.blog.lemonde.fr

                                                       

       
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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 08:39

48ème Anniversaire du massacre du 17 octobre 1961  – Vérité et Justice

                                                                                            
  Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, Préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes, perdirent la vie aux mains des forces de police, suivant les ordres de leurs supérieurs.

48 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menée -, en particulier la Guerre d’Algérie - non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elle a entraînés ou dans ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. Certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des "bienfaits de la colonisation" et des honneurs "officiels" sont rendus aux criminels de l’OAS. Malgré un discours, parfois ambigu et contradictoire, sur le passé colonial de la France, la politique menée par le Président de la République témoigne d’une réelle volonté de sa réhabilitation.

Le Ministre des Anciens combattants vient de rappeler la volonté du gouvernement de créer une "Fondation pour la mémoire de la Guerre d’Algérie", en application de l’article 3 de cette loi du 23 février 2005 dont un alinéa de l’article 4, aujourd’hui disparu, voulait initialement inciter les enseignants à présenter les "aspects positifs de la colonisation". Une telle Fondation risque de se retrouver sous la coupe d’associations nostalgiques qui voudraient pouvoir exiger des historiens qu’ils se plient à la mémoire de "certains" témoins. Or, pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs homologues, entre les deux rives de la Méditerranée. Or la nouvelle loi sur les archives votée en 2008 fixe des délais de consultation aux dossiers judiciaires qui retardera en particulier les recherches sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, au sein même du parti du Président de la République, cherchent à réhabiliter. La recherche de la vérité s’impose pour cette période sombre de notre histoire comme elle s’est imposée pour la collaboration vichyste avec l’Allemagne nazie. Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la guerre d’Algérie, à savoir le racisme dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyens ou de ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies.

Un certain nombre de collectivités locales ont baptisé des places à la mémoire des victimes du 17 octobre 1961 et nous appelons au développement de ces lieux de mémoire ainsi que la mobilisation de la population devant ces lieux déjà existant.

Pour exiger :

la reconnaissance officielle du crime commis par l’Etat français les 17 et 18 octobre 1961

la liberté d’accès effective aux archives pour tous, historiens et citoyens

le développement de la recherche historique sur ces questions dans un cadre franco-algérien et international

Un  rassemblement  auquel le PCF, parmi d’autres organisations appelle  à participer, aura lieu le samedi 17 octobre à 17 H.,    à Paris, sur les lieux du massacre. place Saint Michel …
Là où tant de victimes furent jetées à la Seine il y a 48 ans.

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