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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 08:00


 L'ordre règne à Sidi Ifni, Maroc, pays où l'on va en vacances.
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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 07:32

  Hier soir, dans le cadre de l'émission "C dans l'air", un intervenant aurait déclaré, à propos du NON irlandais, que " les élites[sous-entendu: les partisans du oui, les autres étant de sombres abrutis] sont toujours en avance sur les peuples"(sic).
 Déclaration scandaleuse s'il en est, et qui n'a pas entrainé de réactions particulièrement indignées.
 Il est vrai que les intervenants, dans cette émission de propagande,sont généralement du même côté du manche.Celui du Capital.

  A la télévision, Barroso l'a laissé entendre: l'Europe refuse le vote du peuple irlandais et envisage, tout simplement,  de le contourner. Vive la démocratie.
 La démocratie, c'est bien quand ça permet aux nantis de conserver le(s) pouvoir(s), que ce soit  directement avec la droite, ou indirectement avec la social démocratie.
Sinon, c'est la pire des choses, veut-on nous faire comprendre.
Les "élites"(sic) pensent pour nous, abrutis que nous sommes,  et nous disent ce qu'il faut voter: bonnet blanc ou blanc bonnet.Vous avez le choix. 
C'est pour cette raison que les parlementaires français  non-communistes ont ratifié le traîté "remanié"(sic)par N.Sarkozy, et contre la volonté du peuple supposé souverain, exprimée auparavant.
 Pour paraphraser notre camarade B.Brecht: "Puisque le peuple se trompe, changeons le peuple"!
                                        
                                                               
u cursinu rossu

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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 07:30



Cette vidéo et la première,
sur le site de PCF PARIS XIV
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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 07:25
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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 16:10
           Victoire du Non en Irlande :
va-t-on entendre enfin la voix des peuples ?
 
La victoire du Non en Irlande est une bonne nouvelle pour tous les peuples européens et pour l’Union européenne. Le choix du peuple irlandais est un choix de courage et de lucidité. Malgré les pressions immenses qui rappellent celles qui avaient pesé en 2005 sur les Français et les Néerlandais, il a su par son vote rejeter la mise en concurrence effrénée des salariés, la pression sur les dépenses publiques et les salaires, le sacrifice des services publics, la militarisation de l'Union européenne.
 
En Irlande, le slogan des opposants au traité était clair : « Dites non à ce traité pour un traité meilleur ». C’est désormais la question à l’ordre du jour. Le traité de Lisbonne ne doit pas être ratifié. Il faut ouvrir le chantier d’un nouveau traité.
 
Toutes ces dernières années, dès que la possibilité a été offerte aux peuples européens de se prononcer sur le destin de l’Europe, ils ont dit non, à partir de leur expérience, à ce que leur proposaient ses dirigeants actuels. Va-t-on enfin en tirer les conséquences ?
 
Il n’y aura pas d’avenir pour l’Union européenne si on continue d’être sourd aux exigences des peuples européens, si on persiste dans la même voie qu’ils ne veulent plus suivre. La présidence française qui s’ouvre dans quelques jours doit proposer d’arrêter le processus de ratification et d’engager l’élaboration d’un nouveau traité fondateur de l’Union européenne sur de tout autres bases et dans de tout autres formes, rompant avec celles qui la conduisent de crise en crise. Il faut que ce travail permette d’entendre enfin la voix des peuples, qu’il s’ouvre à la vie réelle, à la participation active des citoyens européens. Le non irlandais est porteur de la promesse d’un nouvel avenir pour l’Europe. Engageons-nous dans cette voie.
 
Parti communiste français                                         
Paris, le 13 juin 2008.
 
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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 16:00

Les Irlandais ont dit "non" au traité européen de Lisbonne, selon les premières projections de la radio-télévision publique RTE, tandis que certains ministres concédaient déjà à mots couverts la défaite du "oui", qui devrait plonger l'Europe dans une nouvelle crise.

                                                                          

 

"Il semble certain que les électeurs irlandais ont rejeté le traité de Lisbonne", estime la RTE. Le "oui" n'a de chances de l'emporter que dans six des 43 circonscriptions, ajoute l'organisme public.

"Il semble que ce soit un non", a confirmé le ministre irlandais de la Justice Dermot Ahern, lors d'une interview à RTE. "Il est très clair qu'il y a un vote non très important", a-t-il poursuivi.

Le "non" s'est imposé dans les six premières circonscriptions dont les résultats officiels ont été publiés en milieu de journée.

Selon le site officiel consacré au référendum, le "non" obtenait 53,5% des voix contre 46,5% pour le "oui" après le dépouillement de 15,11% des suffrages. Les chiffres définitifs n'étaient connus en milieu de journée que pour 12 des 43 circonscriptions: dix d'entre elles ont rejeté le traité, parfois à plus de 54%.

"D'après ce que j'entends, ça se ne présente pas bien" pour le camp du "oui", a déclaré à l'AFP le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Dick Roche, alors que les résultats définitifs sont prévus en fin d'après-midi.

"Il me semble que le traité a été rejeté", a déclaré Mary Lou McDonald, responsable de la campagne pour le parti nationaliste Sinn Féin, seule formation parlementaire à voter "non". "Je serais très satisfaite" (en cas de victoire du "non"), a-t-elle ajouté sur RTE.

L'homme d'affaires Declan Ganley, figure des "nonistes", a cependant refusé de crier victoire, qualifiant simplement les premiers chiffres d'"encourageants". "C'est une grande et belle journée pour tout Irlandais et tout Européen. C'est un grand jour pour la démocratie", a-t-il ajouté.

"Ce serait la troisième fois que le même message est envoyé par plusieurs millions de citoyens européens à une élite à Bruxelles non élue et qui n'a pas de comptes à rendre", a-t-il poursuivi.

Un peu plus de trois millions d'électeurs ont voté jeudi pour cet unique référendum tenu sur le traité de Lisbonne dans un pays européen. Les 26 autres Etats-membres de l'Union européenne (UE) ont opté pour une ratification parlementaire, ce que 18 capitales ont déjà fait.

S'il est confirmé, le probable rejet du traité par une île comptant 4,2 millions d'habitants, soit moins de 1% des 495 millions d'Européens, ne serait pas sans rappeler le "non" opposé à la Constitution européenne en 2005 par la France et les Pays-Bas, ainsi par les Irlandais en 2001 contre le traité de Nice.

Il avait alors fallu organiser un deuxième vote sur l'île pour faire adopter le texte. Mais il n'y aura pas de second référendum cette fois-ci, a assuré le gouvernement.

Le traité doit être adopté dans l'ensemble des 27 pays de l'UE pour entrer en vigueur.

La France et l'Allemagne réagiront ensemble au résultat du référendum, a déclaré vendredi le président Nicolas Sarkozy. "Nous avons convenu avec la chancelière allemande Angela Merkel que nous ferions une réaction commune", a-t-il dit. Paris doit assurer la présidence tournante de l'UE au 1er juillet et un non de l'Irlande risquerait de remiser au second plan les ambitieux projets européens de M. Sarkozy.

Le Premier ministre français, François Fillon, a estimé jeudi soir qu'il n'y aurait "plus de traité de Lisbonne" en cas de rejet du texte par les Irlandais.

Mais le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, a jugé qu'il faudrait néanmoins "que le processus de ratification continue dans les autres pays", et qu'un "arrangement juridique" puisse être trouvé entre l'Irlande et les 26 autres pays membres de l'UE.

Le portail de l'Union Européenne

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 15:26
L'Union Pour la Méditerranée vue par le site : La République des Lettres
                                                
Brève histoire de la création de l'Union pour la Méditerranée.

À un mois de son lancement officiel prévu le 13 juillet prochain à Paris, que reste-t-il du nébuleux projet d'Union pour la Méditerranée (UPM, ex-Union méditerranéenne) voulu par Nicolas Sarkozy ?
Pour mémoire, rappelons l'histoire du projet. Le 6 mai 2007, à l'issue du second tour de l'élection présidentielle française,
Nicolas Sarkozy lance à la surprise générale un de ces missiles fumeux dont son conseiller spécial Henri Guaino a le secret. Le nouveau locataire de l'Elysée promet ni plus ni moins de bâtir de ses petites mains une "Union méditerranéenne". L'idée de cette nouvelle union entre les pays des deux rives de la Méditerranée était apparue deux ans auparavant, lancée par Jean-Louis Guigou, ex-directeur de la DATAR, et Panagiotis Roumenotis, ex-ministre des Finances grec et président du CALAME (Centre d'Analyse et de Liaison des Acteurs de la Méditerranée). Constatant l'échec lamentable d'Euromed, plus connu sous le nom de Processus de Barcelone, initié lui en 1995 pour aider au développement des pays méditerranéens, les deux hommes pensent qu'il faut créer une "Communauté du Monde méditerranéen" plus ou moins calquée sur celle de l'Europe. Des intellectuels néo-conservateurs pro-israéliens reprennent l'idée lorsque Israël déclenche en août 2006 sa désastreuse guerre contre le Liban chiite. Pour ces idéologues, faire coopérer l'Etat juif et les pays arabo-musulmans méditerranéens dans une même communauté économique permet avant tout de diviser le monde arabe et de faire taire ses critiques contre Israël. Ils s'inspirent en cela du plan du Grand Moyen-Orient lancé par l'administration Bush, dont l'idée principale était d'apporter "la paix et la démocratie" en recomposant tous les pays du Moyen-Orient au sein d'une même unité politique. On sait aujourd'hui ce que cela a donné mais l'idée ne manque pas d'inspirer le très atlantiste et très pro-israélien Nicolas Sarkozy qui s'empare du projet, d'autant plus que celui-ci peut en plus constituer un lot de consolation pour la Turquie dont il refuse catégoriquement l'adhésion à l'Union Européenne. Il nomme un diplomate, Alain Le Roy, chargé d'étudier le dossier puis, en visite d'Etat au Maroc en octobre 2007, il prononce un discours qui appelle tous les hommes de bonne volonté des pays riverains de la Méditerranée à mettre en place avec lui une "coopération d'égal à égal entre le Nord et le Sud", notamment en matière économique et politique, mais aussi militaire, culturelle et sociale. Reproduire l'expérience de la construction europénne à l'échelle des pays de la Méditerranée est selon lui le meilleur moyen de sortir du "cycle infernal de la vengeance et de la haine" entre Israël et les Arabes.
Mollement appuyé par la Grèce, l'Espagne et l'Italie, le projet sarkozyste d'Union méditerranéenne s'élance dès lors laborieusement sur les rails... avant de stopper bientôt devant la chancelière allemande
Angela Merkel. Cette dernière, qui ne cache pas sa préférence pour les pays d'Europe de l'Est, exprime clairement son mécontentement, estimant que ce projet monté sans aucune concertation fait concurrence à l'Europe en marginalisant ses institutions et risque même d'en entraver la construction. Plusieurs capitales ainsi que la Commission et le Parlement européen sont tout aussi réticents, jugeant peu claire cette initiative du président français qu'ils soupçonnent de vouloir faire cavalier seul pour étendre sa zone d'influence vers le sud. À Paris, même Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'État à l'UE chargé entre autres travaux de préparer la présidence française de l'UE du second semestre 2008, juge que le projet d'Union méditerranéenne tel que "pensé" par Henri Guaino et Nicolas Sarkozy brouille la politique européenne de la France. Du coup, Nicolas Sarkozy doit en rabattre sérieusement sur ses prétentions.
Lors du sommet européen de mars 2008, conformément aux voeux d'Angela Merkel, c'est finalement toute l'Union Européenne qui entre dans le projet d'Union méditerranéenne, vidé auparavant de sa substance et amputé de ses objectifs au profit d'une revitalisation du Processus de Barcelone agonisant. Les ambitions, les champs d'intervention et le budget du projet sont foncièrement réduits et recadrés car pour l'Europe il s'agit désormais d'établir de simples échanges dans des domaines consensuels comme l'environnement, l'énergie, l'eau, les transports ou encore la formation et la culture. À l'occasion, le partenariat euro-méditerranéen pourra éventuellement lui être utile pour parler aussi commerce, sécurité, lutte antiterroriste ou flux migratoires. Pas moins de 44 pays, dont une moitié non-méditerranéens, peuvent du coup participer: les 27 états membres de l'Union Européenne, les 13 membres du Processus de Barcelone (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte, Mauritanie, Jordanie, Israel, Turquie, Liban, Syrie, Albanie et Palestine), et quelques autres pays comme la Croatie, la Bosnie, le Monténégro et la principauté de Monaco. Pour que les choses soient bien claires, le projet
de Nicolas Sarkozy est même rebaptisé: il ne s'appelle plus "Union méditerranéenne" mais "Union pour la Méditerranée". Enfin, dernier petit camouflet, la Commission européenne fait savoir qu'elle ne souhaite pas que Nicolas Sarkozy assure la présidence de l'Union pour la Méditerranée en 2008 et précise que l'éventuel engagement de la Turquie dans le projet n'excluera pas ce pays du processus d'adhésion à l'UE.
Du côté arabe -- 9 pays arabes plus les Palestiniens sont concernés --, le projet d'Union pour la Méditerranée est mollement approuvé par le Maroc de Mohammed VI,
la Tunisie de Ben Ali et l'Egypte de Moubarak, tous soumis à l'activisme brouillon qui tient lieu de diplomatie française. Mais de sérieuses réserves, voire de franches oppositions, se font entendre ailleurs. Le concept de "Politique Européenne de Voisinage" (PEV), qui a supplanté le Processus de Barcelone et qui consiste à "offrir aux pays du Sud l'occasion de participer à diverses activités de l'UE par le biais d'une coopération étroite sur les plans politique, économique, culturel et sécuritaires", selon les documents préparatoires du projet d'UPM, laisse très sceptiques des pays comme l'Algérie d'Abdelaziz Bouteflika, la Syrie de Bachar Al-Assad ou encore la Lybie de Mouammar Kadhafi. Le Liban et la Turquie restent eux aussi très méfiants sur ce projet ausi vague que flou de partenariat euro-mediterranéen. Plusieurs autres pays demandent des éclaircissements, notamment sur les volets "financement" et "sécurité", craignant un marché de dupes en raison du fort désiquilibre entre les deux rives et du manque de précision sur l'engagement financier de l'Europe. En treize années d'existence, les dépenses en faveur des programmes méditerranéens (MEDA) n'ont en effet même pas atteint le seuil de 9 milliards d'euros. Sans réponses à leurs questions, tous s'interrogent donc sur la stratégie et les moyens mis en oeuvre par Nicolas Sarkozy et tous se demandent également pourquoi limiter l'Union pour la Méditerranée à seulement dix pays arabes alors que des pays d'Europe de l'Est et de la Baltique en font eux partie.
Mais pour beaucoup, c'est avant tout le conflit israélo-palestinien qui constitue un obstacle majeur au partenariat, l'UE et
Nicolas Sarkozy ayant jusqu'à présent fait preuve d'un engagement nettement pro-israélien. Quoiqu'en dise le président français qui affirme que la présence d'Israël ne pose "pas de problème" à plusieurs pays arabes, de nombreuses questions demeurent dans ces pays sur le rôle de l'Etat hébreu au sein d'un tel ensemble. S'afficher en outre le 13 juillet prochain à Paris en compagnie du Premier ministre israélien Ehud Olmert sur la photo de baptême de l'Union pour la Méditerranée, c'est aussi quelque part cautionner les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre commis par Israël au Liban, en Syrie et dans les Territoires palestiniens. Et même si le président palestinien Mahmoud Abbas annonce sa venue au raout sarkozyste, ainsi que le nouveau président du Liban Michel Sleimane, et même peut-être le président syrien Bachar Al-Assad, la Ligue arabe n'apprécie guère la tentative française de normaliser comme si de rien n'était les relations israélo-arabes en dehors des résolutions de l'ONU et du Plan de paix qu'elle a adopté en 2002 à Beyrouth. Celui-ci comporte notamment une résolution essentielle -- confirmée encore lors du dernier sommet arabe de Ryad (Arabe Saoudite) -- qui réclame l'évacuation des territoires palestiniens occupés illégalement par Israël depuis 1967 contre la normalisation des relations israélo-arabes.
Lors du mini-Sommet des Chefs d'Etat arabes -- Algérie, Tunisie, Lybie, Maroc, Syrie et Mauritanie étaient présents -- tenu les 10 et 11 juin à Tripoli pour examiner différents sujets portant sur l'Union du Maghreb Arabe (UMA) et l'Union pour la Méditerranée (UPM), le colonel Kadhafi, revêtant son habit de leader panafricain, n'a pour sa part pas hésité à qualifier l'initiative sarkozyste de manoeuvre pour casser l'unité arabe. Exprimant franchement ce que d'autres expriment plus diplomatiquement, il a souligné que "Si l'Europe veut coopérer avec nous, qu'elle le fasse avec la Ligue arabe ou l'Union africaine". Selon le Guide de la Jamahiriya libyenne, "L'Union Européenne veille sur son unité et a rejeté fermement l'initiative de notre cher ami Sarkozy. La Ligue arabe n'acceptera de même pas plus de disperser ses rangs et de détruire son unité", ajoutant que "Les pays arabes ne sont ni des affamés ni des chiens pour qu'ils nous jettent des os. Ce sont eux qui ont besoin de nos richesses et de notre pétrole".
Quelques jours auparavant, lors de la 15ème conférence ministérielle du Forum méditerranéen (Formed) qui a réuni 11 pays le 6 juin à Alger, l'Algérie a également exprimé de sérieuses réticences sur cette Union pour la Méditerranée, souhaitant d'abord recevoir davantage de précisions sur le financement et la finalité du projet. Les diplomates algériens ont en particulier tenu à souligner que les pays membres de la future UPM n'ayant pas de relations avec Israël ne doivent pas être contraints de coopérer avec l'Etat hébreu tant que la question palestinienne ne sera pas réglée. Le président Bouteflika a en outre encore de sérieux griefs contre
Nicolas Sarkozy et il tient à régler quelques comptes avant de se prononcer sur sa participation au sommet fondateur de l'UPM. Bernard Kouchner, débarqué à Alger en espérant y cueillir des voix de nouveaux membres, n'a pu que rentrer bredouille à Paris.
Le Maroc a de son côté décidé de participer à l'UPM, mais sans beaucoup d'enthousiasme, craignant également que l'UE monopolise selon son bon vouloir les futures décisions. Rabat a d'ailleurs déjà fait savoir que le roi Mohamed VI sera sans doute diplomatiquement occupé ailleurs le 13 juillet.
Très critique sur le projet, la Syrie profite pour sa part du soudain intérêt que lui prodigue la France depuis quelques semaines, alors que Nicolas Sarkozy, à l'instar de son mentor
George W. Bush, l'avait il y a peu carrément mis au ban des états fréquentables et avait rompu toute relation avec Bachar Al-Assad. Ce dernier est aujourd'hui en train de monnayer, sans doute chèrement, sa présence au sommet de Paris. Ne reculant devant aucun argument, l'Elysée l'a même invité à assister le lendemain, avec les autres chefs d'Etat présents, au défilé du 14 juillet. Tant pis pour le symbole des Droits de l'homme, qui de toutes façons en a déjà vu bien d'autres sous Sarkozy (cf. la visite du colonel Kadhafi à Paris en décembre 2007).
Quant à la Turquie, elle n'oublie pas que
Nicolas Sarkozy est l'un des plus farouches opposants à son adhésion à l'Europe et elle entend bien lui faire payer ses prises de position. Ankara est en mesure d'entraver sérieusement les projets de la France et de l'Europe, notamment en matière énergétique et militaire, et la présence du président turc Abdullah Gül à Paris le 13 juillet est loin d'être acquise.
Seules la Tunisie de Zine el-Abidine Ben Ali et l'Egypte de Hosni Moubarak -- à qui
Nicolas Sarkozy a très imprudemment fait miroiter la co-présidence et le siège du secrétariat de l'UPM -- semblent favorables, sous certaines réserves, au projet d'Union pour la Méditerranée.
Au final, malgré l'activisme d'un Quai d'Orsay prêt à toutes les compromissions pour que le baptême de l'UPM ne se transforme pas le même jour en funérailles de la diplomatie française, la suspicion et les interrogations demeurent pour la plupart des pays de la rive sud de la Méditerranée. Le projet reste trop nébuleux et l'objectif du président français -- qui multiplie par ailleurs les déclarations contradictoires -- de les conduire à réhabiliter Israël via cette union avec l'Europe n'est sans doute pas le meilleur moyen de les mobiliser. Ce d'autant plus qu'il a pesé de tout le poids de la France pour que l'UE signe à part le 16 juin, à peine trois jours après le sommet de Paris, un partenariat renforcé avec Israël, introduisant ainsi de sérieux doutes sur ses promesses de traitement équilibré et égalitaire.
Après son recadrage de fond en comble par l'Europe, le projet d'Union pour la Méditerranée cher à Nicolas Sarkozy devra donc sans doute encore une fois être réécrit s'il ne veut pas suivre le destin de feu le Processus de Barcelone. Cette fois sans arrière-pensée, en expliquant clairement les objectifs, et sans oublier les desiderata des pays arabes impliqués dans le projet sans avoir rien demandé.

La République des Lettres, jeudi 12 juin 2008

 

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 13:18
Monsieur tout blanc...
Pendant que l'Italie sombre le pape se réjouit du nouveau" climat" politique qui règne en Italie.

Il ne veut pas parler des miasmes napolitains ni  de ces  buchers contre les derniers d'entre les derniers. Non plus  de ces  millions de familles qui n'arrivent pas à finir le mois. Le nouveau climat auquel Benoit XVI se réfère en parlant aux évêques italiens concerne le dialogue entre Pd et Pdl de Berlusconi . "Nous observons avec une joie spéciale - dit le pape Ratzinger - les signaux d'un nouveau climat, plus confiant et constructif qui est lié aux rapports plus sereins qui s'esquisse entre les forces politiques et les institutions, en vertu d'une perception plus vive des responsabilités communes pour l'avenir de la Nation."
                                                                                           
                                               

                         "j'ai l'impression d'être revenu au temps de ma jeunesse"
                                          

                                                 in    caiusgracchus.blospot.com/
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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 12:42

                                             PREPARATION DU XXXIV° CONGRES

Dans un article publié sur l’Huma du 13 juin, cinq dirigeantes nationales du PCF  reprochent  [à la direction du Parti, c’est presque un comble !] «  le choix d’une seule option » celle du maintien du PCF qui tend à exclure de fait  du débat «  les communistes porteurs d’autres approches » disent-elles.

 Curieux. On avait cru comprendre qu’à l‘Assemblée Générale, les communistes dans leur majorité s’étaient justement prononcés pour le maintien du PCF.
Aurais-je mal compris ou bien la démocratie dans le Parti, aujourd’hui, c’est de ne pas tenir compte de la majorité des camarades ?



                                                      u cursinu rossu 

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 12:08

Pour la retraite solidaire et contre

la déréglementation du temps de travail

le 17 JUIN, mobilisation générale

 


Garantir l’avenir des retraites fondées sur la solidarité entre les générations

 

L’allongement à 41 ans du nombre d’années de travail pour obtenir une retraite à taux plein est inacceptable : avec une entrée plus tardive sur le marché du travail, des carrières précaires et des licenciements avant 60 ans, les réformes visent à empêcher les salariés de bénéficier des retraites à taux plein et à diminuer le pouvoir d’achat des retraités.

C’est également encourager les salariés, et plus particulièrement les jeunes, à souscrire des assurances privées dont les fonds sont placés en Bourse à des fins spéculatives.

LES QUATRE PRIORITÉS DE LA CGT POUR L’AVENIR DES RETRAITES

 

¨       ASSURER UNE RÉELLE POSSIBILITÉ DE DÉPART à LA RETRAITE à 60 ANS, CE QUI IMPLIQUE DE S’OPPOSER à L’ALLONGEMENT DE LA DURÉE DE COTISATION ;

¨       PRISE EN COMPTE DE LA VALIDATION DES ANNÉES D’ÉTUDE POUR LA RETRAITE (HORS RACHAT) ;

¨       GARANTIR UN NIVEAU DE RETRAITES AU MOINS ÉGAL A 75% DU SALAIRE ET ÉGAL AU SMIC POUR LES PETITES PENSIONS ;

¨       INDEXER LES RETRAITES SUR L’ÉVOLUTION MOYENNE DES SALAIRES AFIN D’ÉVITER UNE PAUPÉRISATION DES RETRAITES.


 

S’opposer à la déréglementation du temps de travail

 


Le gouvernement a annoncé l’intention d’ajouter une deuxième partie au projet de loi reprenant la position commune, négociée entre les syndicats et le patronat, reconnaissant que la représentativité des syndicats doit reposer sur le vote des salariés dans les entreprises. Cette deuxième partie n’a rien à voir avec ce besoin de démocratie sociale. Le projet vise à supprimer ou modifier près de 70 articles du code du travail concernant l’organisation du temps de travail dans les entreprises !

Il aurait pour conséquence d’al-longer la durée effective de travail de millions de salariés, de réduire le paiement des heures supplémentaires et d’accroître encore la flexibilité des horaires !

 

Travailler toujours plus, plus longtemps pour ne rien gagner sinon une santé et une qualité de vie de plus en plus précarisées, ça suffit !

 

LES GRANDES LIGNES DU PROJET DE DEREGLEMENTATION DUTEMPS DE TRAVAIL

¨       Tous les salariés pourraient se voir appliquer le régime des forfaits en heures, permettant à leur employeur d’intégrer des heures supplémentaires à leur temps de travail sans avoir à respecter les taux de majoration ni les repos compensateurs. L’accord d’entreprise encadrant ce dispositif n’aurait plus l’obligation de fixer des limites aux durées journalières et hebdomadaires ;

¨       Les forfaits en jours des cadres et des salariés itinérants ne seraient plus soumis au maximum de 218 jours par an ; en l’absence d’accord d’entreprise ou de branche, ils pourraient être imposés par convention individuelle modifiant le contrat de travail ;

¨       Toutes les dispositions protectrices concernant le temps de travail annualisé ou réparti sur des cycles de plusieurs semaines seraient supprimées (définition des périodes hautes et basses ; programme annuel…). Il suffirait à l’employeur de respecter un délai de prévenance - déterminé par simple négociation d’entreprise - pour changer les horaires des salariés ;

¨       Les repos compensateurs pour les heures supplémentaires effectuées dans le cadre du contingent conventionnel sont supprimés.


 

Rassemblement 10H30 – Préfecture BASTIA

 

 

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