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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 17:04

Déclaration de la federation de Haute-CorsSoviet---Hammer-02-copie-1.gife du PCF   

Ni la division, ni la fusion mais l'union à gauche


 Les échéances électorales de mars 2008 approchent à grand pas dans un contexte où la droite ne cache pas ses intentions de conquêtes au regard de ses résultats aux législatives et à la présidentielle.


 L'enjeu primordial des élections de mars 2008 est donc de lui faire échec pour s'opposer avec plus de force à sa politique chaque jour plus antisociale. C'est dans cet esprit que le Parti communiste français a proposé au Parti radical de gauche et au Parti socialiste une rencontre afin d'élaborer un accord départemental des trois partis de gauche pour les élections municipales.

De cette façon il s'agit de conserver toutes les municipalités de gauche et d'en gagner sur la droite sachant que Bastia et la Communauté d'agglomération ont ici, depuis 1968, une symbolique forte dans toute la région pour des raisons politiques évidentes. Pour autant, le PRG subordonne tout accord aux municipales à un accord aux cantonales et demande au Parti communiste de ne pas présenter de candidats dans les neuf cantons où les sortants se réclament de la majorité départementale.


 Au prétexte que la diversité de candidatures aux cantonales serait incompatible avec l'union sur les listes aux municipales, le PRG laisse entendre que les électrices et les électeurs seraient incapables de se prononcer. Or, chacun sait que les scrutins sont distincts même si ils se déroulent le même jour et surtout que les communistes n'ont jamais pactisé avec la droite ni au premier ni au second tour d'une élection cantonale.

Voila pourquoi, le veto des dirigeants radicaux peut, s'il n'est pas levé, conduire à la division des forces de gauche. Sans admettre ce scénario de défaite, nous nous adressons aux femmes et les hommes de gauche afin de les alerter mais également de démontrer qu'il est possible, parce que nous sommes différents, d'avoir des candidat(e)s aux cantonales sans que cela ne fasse obstacle au rassemblement sur des listes municipales.


 Il s'agit partout, de défendre un bilan commun, de présenter un programme et de conquérir des positions sur la droite, l'objectif essentiel étant, en effet, de battre ses candidat(e)s aussi bien aux municipales qu'aux cantonales. C'est l'efficacité politique d'une démarche unitaire claire et responsable.

 
 C'est cette position raisonnable et respectueuse des différentes sensibilités politiques que le Parti communiste défendra à nouveau lors de la prochaine rencontre des trois partis de gauche, fixée au 14 novembre, afin que le spectre de la division soit écarté, non pas pour une fusion, mais pour l'union à gauche.

 

 

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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 17:01
     Le voyage en province de Nicolas Sarkozy

La 28ème visite de Nicolas Sarkozy en Corse s'est déroulée comme prévu. Le Conseil des ministres également. Des mesures exceptionnelles avaient été prises pour éviter "les troubles". Ajaccio a connu l'état de siège durant 48 heures.

Devant les élus de l'Assemblée de Corse le Président de la République s'est livré à une démonstration assez curieuse, dans la région métropolitaine la plus décentralisée, en remettant au goût du jour les "provinces" fondatrices de la France opposant celle-ci mais sans le dire à la France révolutionnaire de 1789 celle des départements et de la République.

De cette façon c'est la construction de la Nation, dont il valorise l'unité par ailleurs, qui est bousculée au moment même où la Commission Balladur/Lang remet sa copie sur la réforme de la Constitution et l'extension des pouvoirs du président de la République.

Pour faire bonne mesure il s'est montré très ouvert sur l'enseignement du Corse en rappelant à juste titre que "la diversité linguistique n'était pas une menace" mais une richesse. "Prêt à aller très loin" il a cependant fixé une limite le "français demeure la langue de la République".

La condamnation de la violence clandestine suivra avec une exagération d'autant plus provocante que ses amis, Camille de Rocca Serra en tête, n'utilisent pas le même langage à ce sujet. Il y a donc deux niveaux, deux langages et un partage des rôles au nom du "pragmatisme politique". L'autorité du Président de la République garant de l'ordre pour le message national et la réalité du terrain écornant la fermeté présidentielle.

Pendant ce temps le droit de manifester est sensiblement réduit par un lourd dispositif de gardes mobiles et les oukases préfectoraux. Nicolas Sarkozy n'aime pas "plier à la rue" et pourtant il ne sera pas le dernier à devoir écouter le message démocratique et populaire des jeunes, des salariés, des retraités de celles et de ceux qui souffrent de la précarité et de la pauvreté en Corse comme dans tout le pays.

"La Corse sera une vitrine des énergies renouvelables" a défaut de laisser entrevoir quelque chose de nouveau Nicolas Sarkozy s'est dit favorable à la mise en œuvre du Plan énergétique qui devrait amener la Corse à couvrir 34 % de ses besoins énergétiques à partir de ses propres ressources. Sans être opposés à cette approche et encore moins à un projet de développement durable, il est évident qu'une politique de développement du secteur secondaire, une dynamique industrielle, permettraient d'engager la Corse sur une autre voie que celle des golfs 18 trous, des hôtels de luxe, des anneaux de plaisances et de la désanctuarisation.

Le Président de la République préconise "une croissance endogène" pour ce qui est du relèvement du pouvoir d'achat et rappelle que des dispositifs de réfactions de TVA existent dans l'intérêt des consommateurs. Autrement dit l'Etat garant de l'égalité de traitement des citoyens sur l'ensemble du territoire n'agira pas en ce domaine où une situation discriminatoire lèse les ménages insulaires. Le scandale continuera.

Concernant le chômage la polémique sur la réalité des chiffres du ministère de l'emploi est inutile. Au regard du nombre d'emplois précaires et du nombre de demandeurs d'emploi réel, promettre un avenir meilleur grâce au Pôle de compétitivité énergies renouvelables est une supercherie de plus.

On ne saurait trop recommandé aux conseillers du Président de lire la dernière publication de l'INSEE sur la pauvreté en France, ils s'apercevraient effectivement que la Corse, pour reprendre la définition de l'INSEE "se caractérise par une pauvreté élevée qui n'épargne aucune classe d'âge".

Au demeurant la suppression de quelques 250 000 postes dans la fonction publique pèsera lourdement en Corse où les services publics et l'emploi public sont une nécessité. Tôt où tard cette politique se ressentira sur les chiffres du chômage comme sur ceux de la consommation et par effets sur la fameuse "croissance endogène".

On nous explique qu'à travers le PEI le contrat de projet et le DOCUP la Corse va crouler sous les millions d'euros mais la phrase choc de François Fillon prononcée ici même il y a un mois expliquant qu'il était à "la tête d'un Etat en faillite" prend tout son sens après le discours présidentiel.

Une chose expliquant l'autre Nicolas Sarkozy a esquivé la question fondamentale dans l'exécution du PEI et qui porte sur la participation de l'Etat qu'il faudrait augmenter pour diminuer celle des collectivité locales aujourd'hui étranglées par un taux à 30 %.

En revanche, il n'a pas hésité à s'attaquer au service public aérien mais plus précisément à l'enveloppe de continuité territoriale malhonnêtement comparée au PEI pour l'engagement financier et scandaleusement opposé à l'intérêt des usagers pour ce qui est des tarifs. En effet il ne peut y avoir de confusion entre obligations de service public et low cost. La prétendue libre concurrence pour faire baisser les tarifs est un leurre. Aucune compagnie low cost ne fera Paris Bastia et Paris Ajaccio trois fois par jour sept jours sur sept à 30 euros par passager. Il en est de même pour Marseille et Nice.

Nicolas Sarkozy le sait parfaitement comme il n'ignore pas que la seule façon de faire baisser les tarifs entre la Corse et le continent ce n'est pas d'attirer ces compagnies écrémeuses de trafic pour tuer le service public mais bien de renforcer la solidarité nationale et donc la participation de l'Etat à l'enveloppe de continuité territoriale.

En même temps l'Etat doit exiger une révision de la réglementation européenne afin de revenir aux conventions de longue durée et de stabiliser la vie des compagnies délégataires du service public Air France et CCM comme des 1200 familles concernées.

Le président de la République s'est dit attentif au bon usage des deniers publics qu'à cela ne tienne pourquoi n'engage-t-il pas une Commission d'enquête sur l'utilisation de l'enveloppe de continuité territoriale et les mécanismes de formation des prix ?

Enfin le président de la République n'a pas jugé nécessaire de s'exprimer sur le logement social alors que plus de 2000 demandes sont en souffrance et que la flambée spéculative aggrave les tensions, favorise l'affairisme et son corollaire la dérive mafieuse. Là aussi les excès verbaux a destination des médias et des téléspectateurs ne tarderont pas à s'effacer surtout quand il est question de dépénaliser le droit des affaires.

"L'ambition" pour la Corse, dont on nous a rebattu les oreilles, se heurte à la réalité des actes qui ont précédé cette visite. Nous restons persuadés qu'une autre politique est nécessaire, il ne s'agit pas d'assistanat mais de solidarité nationale, il ne s'agit pas de libre concurrence mais de valeurs républicaines, il ne s'agit pas de rentes économiques pour quelques uns mais d'intérêt général, pour permettre à la Corse de s'épanouir dans le respect de son identité, de sa culture et de son environnement.

                                       Michel STEFANI, secrétaire fédéral 

 

 

 

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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 16:48

  On parle beaucoup d'économie d'énergie et de sauvegarde de la planète. La ministre de l'Economie(sic) préfère inciter à l'usage du vélo_les cap corsins obligés d'avalerr des kilomètres  pour aller  faire les courses dans l'agglomération bastiaise apprécieront_et surtout "inciter" les compagnie pétrolières, dont les profits explosent,à la modération. Morsiglia et Meria n'ont  pas attendu  la ministre pour prendre des décisions positives...

" Le projet de ferme éolienne de Meria – Morsiglia s’inscrit dans le schéma régional éolien défini par la Collectivité Territoriale qui vise l’implantation en Corse un potentiel de production d’électricité de 100 mégawatts.                                                                                                                          

                          morsigua-copie-1.jpgMorsiglia

Ce projet, initié en 2001, prévoit l’installation de 21 mats supportant des aérogénérateurs de 850 kva, et permettant une production optimale de 18 mégawatts.

 

La ferme éolienne sera implantée sur la crête de E Terrazze, entre Monte Castellu, ou se trouve déjà le pylone TDF, et le sommet de Gulfidoni à l’ouest. Cette crête de près de 4 km, d’une altitude moyenne de 450 mètres est transversale à la dorsale du Cap Corse, ce qui est une première originalité de ce projet.

 

L’impact visuel reste limité du fait des écrans successifs formés pat le relief du Cap Corse et quant aux effets sonores, le lieu habité de plus proche, le hameau inhabité de Pastina, est à plus de 1200 mètres de distance.

 

La voie d’accès au site, objet de vives discussions, a été longuement étudiée : elle évite le village de Meria et s’enfonce dans la vallée de Murteda avant de rejoindre une crête latérale. Cette voie, outre le désenclavement de nombreux terrains en altitude, répond également aux besoin de la lutte contre les incendies.                                                                                   

 meria-copie-1.jpg                                                                                                                                       Meria

Mais ce projet se différencie également par le cadre administratif et financier qui a été souhaité par les deux communes de Meria et Morsiglia qui se partagent la propriété des terrains, lesquels appartiennent intégralement au domaine privé des deux collectivités.

 

Le porteur de projet est une SCIC, société coopérative d’intérêt collectif, dont l’actionnaire public est le SIEGNNE, le Syndicat d’Electrification du Nord Nord Est de la Corse : c’est donc un organisme public, à caractère industriel et commercial. Le partenairefinancier et technique est la société Eco Delta Développement, qui a déjà réalisé plusieurs projets de fermes éoliennes. L’investissement global sera de l’ordre de 25 millions d’euros.

 

Au delà de la vente d’électricité à EDF, vente dont 20% reviendra au SIEGNNE les retombées financières sont importantes pour les communes du Cap Corse. Loyer annuel garanti pendant 15 ans pour les communes propriétaires du foncier, taxe professionnelle pour la commune de Meria, taxe professionnelle dédiée à l’avantage la Communauté de Communes du Cap Corse. Le cumul de ces nouvelles ressources atteindra 500 000 euros par an.

 

La délivrance du permis de construire, qui a été soumis a enquête publique, pourrait intervenir avant la fin de l’année.  
                                         Yves Stella, maire de Morsiglia

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7 novembre 2007 3 07 /11 /novembre /2007 13:53

Discours de Léon Landini,  ancien FTP-MOI, au cours du rassemblement organisé par le CISC au métro Charonne à Paris

pour le 90ème anniversaire de la Révolution d'Octobre 1917

 

 

Au nom du Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe, au nom de ses dirigeants D. Marle, V. Flament, G. Gastaud et S. Dubois, au nom de ses présidents d’honneur Margot Honecker, Henri Alleg et Mumia-Abu-Jamal, je vous remercie de témoigner par votre présence de votre attachement à la Révolution socialiste d’Octobre 1917 dont nous fêterons le 90ème anniversaire le 7 novembre. Et je vous remercie de commémorer Octobre en ce lieu emblématique des manifestations populaires et de la répression anticommuniste qu’est le métro Charonne, où les policiers de Papon, exécuteur des basses œuvres de la droite, fit assassiner en 62 à coups de grilles d’égout, 9 communistes qui manifestaient pour la paix en Algérie.                  

                                                                                                                                            REVOL-OCTOBRE-2pg.jpg

Amis et camarades, Lénine nous a appris à marcher à contre-courant de l’idéologie dominante et Politzer, le philosophe français exécuté par les nazis à la même époque que Guy Moquet, a mis en application ce principe en déclarant « l’esprit critique, l’indépendance intellectuelle, ne consistent pas à céder à la réaction, mais à NE PAS lui céder ». Or d’esprit critique, nous avons plus que jamais besoin face à l’intense campagne anticommuniste qui scande désormais les anniversaires du Mouvement communiste mondial. Il fut par exemple un temps où Che Guevara était relativement épargné par la calomnie parce que la réaction trouvait plus efficace de l’opposer à Fidel Castro. Le temps de ces distinguo subtils est passé ; désormais le Che, bien qu’assassiné par la CIA, est traité d’assassin par les  médias de Sarkozy, Dassault, Rothschild et Lagardère qui ferment les yeux jour après jour sur les violations des droits de l’homme dans notre pays et dans les autres grands pays capitalistes.

 

Cette campagne de criminalisation du communisme n’a plus seulement un caractère idéologique. Elle est la couverture idéologique d’une chasse aux sorcières géante, d’un véritable euro-maccarthysme qui, parti des ex-pays socialistes livrés à la contre-révolution par Gorbatchev, déferle désormais sur toute l’Union européenne de Maastricht.

 

En guise de « liberté retrouvée », ce furent d’abord dès 1990 des milliers d’enseignants suspects de communisme qui furent révoqués de la fonction publique allemande après l’annexion de la RDA, pardon, la « réunification ». Ce furent alors le procès revanchard contre Honecker en violation des accords de réunification garantis par Moscou, Paris et Washington.

 

En 93, ce fut le canonnage du parlement russe par Eltsine, dont la réaction mondiale a fait un héros de la liberté alors qu’il avait les mains rouges du sang des députés du Soviet de Russie.

 

Ce fut aussi l’embastillement des communistes des pays baltes, où des dirigeants du PC sont maintenus aujourd’hui en prison après expiration de leur peine, pendant que des statues sont élevées aux Waffen SS lettons. Belle « démocratie anti-totalitaire » qui interdit les communistes et réhabilite les tortionnaires nazis sous le regard compréhensifs des autorités de Bruxelles !

 

C’est, actuellement, la prétention du gouvernement tchèque d’interdire la J.C. tchèque au motif qu’elle se fixe pour but de socialiser les grands moyens de production et d’abolir l’exploitation capitaliste.

 

C’est l’odieuse loi de « lustration » en Pologne, qui criminalise des millions de citoyens loyaux à la Pologne populaire, et qui veut envoyer Jaruzelski mourir en prison, sans doute pour le remercier d’avoir remis pacifiquement les clés du pouvoir aux dirigeants cléricaux et anticommunistes de Solidarnosc.

 

C’est aussi, - ironie de l’histoire !, le procès intenté actuellement au PC hongrois par un juge magyar qui porte le doux nom d’Ilona Sarkozy !

 

A l’Ouest la criminalisation du communisme bat son plein également.

 

En France, c’est la sinistre équipe de « chercheurs » réunis aux frais du contribuable autour du maoï repenti Stéphane Courtois, ex-grand admirateur des purges en Chine. Cette équipe de permanents d’Etat de l’anticommunisme vient, avec le soutien de la revue bien-pensante « l’Histoire », de sortir un « Dictionnaire de l’anticommunisme » où l’on attend avec curiosité de lire les articles consacrés à Guy Moquet et aux martyrs de Charonne. Au-delà des hommages hypocrites de Sarkozy à G. Moquet, il y a lieu de s’attendre à des mesures anticommunistes répressives en France puisque l’actuel locataire de l’Elysée a fait préfacer la version italienne de son livre par Gianfranco Fini, le patron du Parti néo-fasciste italien qui exige l’interdiction de tous les PC d’Europe ! Et cela ne présage rien de bon pour les libertés en France que le gouvernement UMP ait refusé de condamné l’interdiction de la JC tchèque et qu’il n’ait jamais accordé à l’universitaire Annie Lacroix-Riz, persécutée par l’extrême droite, la protection que l’Etat doit légalement à ses fonctionnaires.

 

Quant à l’Union européenne, elle a adopté le scandaleux rapport Lindblad, qui renvoie dos à dos le nazisme exterminateur et le pays de Stalingrad, en « oubliant » les millions de Soviétiques et les milliers de communistes de tous les pays qui payèrent de leur vie notre liberté, des Brigades internationales d’Espagne aux maquis de Corrèze en passant par les FTP-MOI. Le commissaire européen Frattini a même eu l’audace il y a peu de réclamer l’interdiction en Europe de l’emblème ouvrier et paysan de la faucille et du marteau. Mais qu’attendre d’autre de cette Europe incurablement réactionnaire qui broie les souverainetés populaires et les libertés démocratiques nés de la victoire des peuples sur Hitler.

 

Ce tour du monde de l’anticommunisme serait incomplet si l’on oubliait l’Afrique où la revanche anticommuniste prend de l’ampleur. En Ethiopie, des « juges » viennent de condamner à mort le colonel Menguistu, dont le « tort » fut d’engager la réforme agraire dans ce pays misérable, redevenu une base d’agression contre ses voisins arabes et somaliens depuis que les USA y ont repris le pouvoir réel.

 

Amis et camarades, que signifie ce déluge d’anticommunisme, qui grandit d’autant plus qu’on s’éloigne de 1917 ? Si le communisme appartient au passé, comme on veut l’inculquer aux enfants dans les manuels scolaires, à quoi bon une telle hargne ? Des intellectuels en mal d’originalité nous expliquent doctement qu’Attila, Néron et Gengis Khan avaient des vertus ignorées, ou que le cannibalisme est un fait culturel comme un autre, etc. Mais quand il s’agit du communisme, même du communisme provisoi-rement vaincu, même de communistes morts, de héros admirés par la jeunesse, ou de géants de l’intellect comme Aragon, alors, point de pardon ! Pas de « droit à la différence » ou de « respect de l’altérité » ! Il est vrai qu’avant même la naissance du communisme en tant que parti, l’anticommunisme exorcisait le communisme ce « spectre » qui hantait l’Europe de Metternich et de la Restauration : !

Car celui-ci est aussi vieux que l’exploitation capitaliste dont il est l’ombre portée ; et il ne finira qu’avec elle, soit en l’abolissant par la révolution socialiste, soit en périssant avec elle et avec toute l’humanité dans l’avenir glauque que nous propose un système capitaliste de plus en plus fascisant et exterministe.

 

En réalité, 16 ans après la mise à mort de l’URSS par Eltsine en violation du référendum qui venait de plébisciter l’URSS, les capitalistes sont inquiets : car les tares de leur système apparaissent de plus en plus crûment. Partout, y compris dans notre France déchirée par le MEDEF, Sarkozy et l’U.E., c’est la régression tous azimuts, l’attaque contre le droit de grève, la mise à mort des nations souveraines par une constitution européenne bis qui viole cyniquement le vote émis par les Français le 29 mai 2005.

 

Partout, le capitalisme est synonyme de guerres, de blocus, d’occupation, de torture, de gestion irresponsable du patrimoine écologique, de course aux armements, de baisse du pouvoir d’achat populaire, de chasse aux emplois, de précarisation des jeunes et des salariés, de chasse aux syndicalistes, de destruction des retraites, de la sécu, de la Recherche et de l’Education nationale !

 

Alors, faute de pouvoir « vendre » le capitalisme, qu’une majorité de Russes jugent, -expérience faite-, inférieur au socialisme, il faut noircir le communisme. Le but de ce négationnisme historique est de casser toute alternative et de forcer les jeunes à accepter le capitalisme comme un pis-aller. L’anticommunisme sert à castrer le mouvement populaire, à l’enfermer dans l’accompagnement à la marge des réformes réactionnaires. Il sert à cacher que Sarkozy détruit les acquis des ministres communistes de 45, Maurice Thorez, créateur du statut des fonctionnaires, Marcel Paul, créateur d’EDF, Croizat, créateur de la Sécu et des retraites par répartition ! Partout, il faut cacher que les prétendus « changements anti-totalitaires » des années 90 furent en réalité un terrible pas en arrière pour l’humanité, une contre-révolution qui, en abattant les acquis d’Octobre et de Stalingrad, menace aujourd’hui jusqu’aux acquis de 1789. Dans notre pays, terre natale des droits de l’homme, le président en exercice ne prétend-il pas faire juger les aliénés, mettre les enfants en prison, fixer des quotas d’expulsion, envoyer l’armée aux cheminots grévistes et imposer le « génétiquement correct » en matière d’immigration ?

 

Certes, on peut avoir un jugement critique sur ces régimes et sur leur devenir sans cesse contrarié par les tentative de subversion impérialiste. Lénine lui-même conseillait aux communistes l’« assimilation critique de leur histoire ». Mais aujourd’hui qu’il nous suffise de comparer la Révolution d’Octobre et ses acquis grandioses aux fruits vénéneux de la contre-révolution de 89/91 :

 

-les premiers actes de Lénine et de son gouvernement furent le décret sur la paix, qui porta un coup fatal à la tuerie impérialiste de 14/18 ; suivit le décret sur la terre, nationalisée et remise aux soviets paysans ; le contrôle ouvrier permit aux ouvriers de prendre en main la production en fonction des besoins du pays ; vint rapidement l’adoption du principe d’égalité parfaite des hommes et des femmes ; le droit pour les peuples de l’empire tsariste de disposer d’eux-mêmes, jusqu’à se retirer de l’URSS s’ils le souhai-taient. Et pendant 70 ans, de manière différente selon les directions politiques successives, tout fut fait pour que la Russie arriérée des tsars devienne un pays industriel et scientifique où tout le monde avait un emploi et un toit, un accès gratuit aux soins et à l’éducation, un droit de regard permanent sur son entreprise, et où les syndicats pouvaient interdire tout licenciement non dûment justifié par la direction.

Aujourd’hui, qu’a apporté aux Russes et autres peuples de l’est la restauration capitaliste ? En Russie, la longévité a reculé de 7 ans par rapport à la période communiste ; des milliers de chômeurs meurent de froid dans les rues chaque hiver ; des millions de gens ont deux emplois pour subsister. La recherche russe s’est écroulée. En Pologne, les Chantiers navals de Gdansk ont licencié la majorité des ouvriers. C’est sans doute pourquoi Walesa a recueilli 3% aux présidentielles. Un record que seul Gorbatchev a réussi à battre en obtenant moins de 2% en Russie !

Alors, oui, cette 1ère expérience socialiste avait sûrement beaucoup de défauts, inhérents à toute tentative pionnière. Rappelons d’ailleurs que la Révolution française n’a pas triomphé du 1er coup, qu’elle a eu elle aussi son Europe de Metternich et sa Restauration royaliste. Pendant un siècle il était aussi risqué en France de citer Rousseau qu’il l’est aujourd’hui à un étudiant en philo de citer Engels, ou à un jeune historien de faire référence à Soboul ou à Annie Lacroix-Riz. Du moins cette 1ère expérience socialiste de l’histoire fixait à l’humanité un cap : celui du pouvoir des prolétaires, de la mise en commun des moyens de production, de leur gestion planifiée dans l’intérêt de tous, de la solidarité des travailleurs occidentaux avec les peuples de l’Orient et du Sud. Prenant le relais de la Commune de Paris, la Russie soviétique a prouvé en pratique qu’il est possible de vivre sans patrons, sans actionnaires, sans Bourse des valeurs.

 

Quant à Lénine, ceux qui le renient aujourd’hui ne lui arrivent pas à la cheville. Est-ce par excès de marxisme-léninisme, de pouvoir prolétarien, d’internationalisme, de planification socialiste, que l’URSS a fini par perdre la guerre froide, ou au contraire parce que l’opportunisme, l’abandon des principes, le révisionnisme avaient fini par infecter la direction soviétique elle-même ? Et où en sont aujourd’hui ceux qui promettaient de relancer le mouvement ouvrier national et mondial pour prix du reniement du léninisme ? Partout ces pourfendeurs du bolchevisme ont conduit leurs peuples à la défaite, aux reculs sociaux, au désarmement idéologique ! Et pendant que le communisme occidental se dé-bolchevisait pour « montrer patte blanche » à la social-démocratie, la droite dure montait à l’assaut en assumant l’héritage de ces Russes et Hongrois « blancs » dont Sarkozy et autres Devedjian sont les héritiers idéologiques.

 

Mais tout mensonge n’a qu’un temps : on ne peut éternellement dire aux gens que leur pouvoir d’achat augmente quand ils ne peuvent plus finir leur mois. On ne peut prétendre que l’anticommunisme est bon quand il permet au MEDEF de reprendre tous les acquis. Chacun voit bien qu’Octobre 17 fit lever un vent de révolte sur toute la planète, alors que la contre-révolution actuelle n’a apporté partout que le désespoir. On ne peut pas éternellement cracher sur 1917 alors que l’anticommunisme sert à Sarkozy, Berlusconi et Cie, à détruire les principes de 89. Après Spartacus et Robespierre, Lénine est un géant de l’histoire millénaire de l’émancipation humaine. Dès aujourd’hui, le combat pour le socialisme repart en Amérique latine grâce à Cuba et au Venezuela bolivarien. Soyons-en sûrs : face à la barbarie du capital re-mondialisé, l’humanité n’aura d’autre choix au 21ème siècle que de périr ou bien de construire un socialisme de nouvelle génération qui intégrera et dépassera les premières expériences socialistes de l’histoire comme le pouvoir des Soviets dépassa et intégra les enseignements de la Commune.

 

Comme le disait Dimitrov, les contre-révolutions sont des parenthèses de l’histoire ; à condition de s’unir et de résister, l’avenir est toujours aux révolutions ! Honneur aux martyrs de Charonne ! Honneur au grand Lénine ! Honneur à G. Moquet, aux ministres communistes de 45 et à leurs conquêtes mena-cées !

 

Et vive la Révolution d’Octobre

qui vivra éternellement dans le cœur des combattants de la liberté ! 

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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 16:10

AJACCIO, 5 nov 2007 (AFP)Le personnel de la compagnie aérienne Corse Méditerranée (CCM) a demandé lundi, lors d'un comité d'entreprise extraordinaire à Ajaccio, la tenue, 'dans les meilleurs délais', d'une session spéciale de l'Assemblée de Corse sur la desserte aérienne de l'île et le devenir de la compagnie, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Le comité d'entreprise extraordinaire, qui s'est tenu à l'aéroport Campo Dell'Oro, a en outre rappelé, dans un communiqué, que 'la CCM ne s'est jamais opposée à la venue de compagnies low cost et qu'elle assure, dans le cadre du service public, jusqu'à quatre départs par jour à partir des quatre aéroports de l'île et des allers et retours dans la journée sur les trois aéroports concernés par la continuité territoriale' (Paris-Orly, Nice et Marseille).

 

'La mission essentielle de la CCM (...) a toujours été d'assurer le service public aérien de l'île, et parallèlement, elle s'attache à développer un réseau complémentaire sur des lignes ouverte à toutes les concurrences (...) sans jamais avoir vu aucune compagnie low cost venir se positionner', souligne le texte du CE.

 

La tenue de ce CE faisait suite aux propos tenus mardi dernier par le président de la République sur les compagnies à bas prix.

 

Nicolas Sarkozy s'était étonné, devant l'Assemblée de Corse, que l'île de Beauté soit la seule région de France non desservie par des compagnies low cost et avait fait part de son intention, à l'occasion de la révision des obligations de service public de la compagnie, de les structurer différemment pour laisser une place aux low cost.

 

La CCM, société anonyme d'économie mixte, est détenue à 60,37% par la collectivité territoriale de Corse (CTC) qui émet aussi les appels d'offres définissant notamment la fréquence des vols, le nombre de sièges offerts et leurs tarifs. La CTC fixe également le montant de l'aide versée en compensation des contraintes imposées.

 

La continuité territoriale consiste à assurer un service public entre la Corse et le continent toute l'année.

 

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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 15:50
     logo-posterpalestina.jpg                                                                                                        drapeau-libanais-copie-1.JPG

                                                         



                                                            PÉTITION

 Non au terrorisme de l’État d’Israël contre les peuples Palestinien et Libanais

Signez et faites signer la pétition à l’adresse :

http://www.aloufok.net/article.php3 ?id_article=32
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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 13:59

      LE COLONIALISME ESPAGNOL AU MAROC                                                                   

                                                                                  MAROCjpg-copie-2.jpg

Abbas El Fassi : "L’Espagne doit comprendre que le temps du colonialisme est révolu, et irrévocablement"

 

"L’Espagne doit comprendre que le temps du colonialisme est révolu, et irrévocablement", a réagi avec force en début de soirée le Premier ministre marocain Abbas El Fassi, lors d’une session parlementaire à Rabat.

"Ceuta et Melilla font partie intégrante du territoire national et leur récupération se fera par des négociations directes comme ce fut la cas pour Tarfaya, Sidi Ifni et pour le Sahara marocain", a-t-il lancé.

Le Premier ministre marocain, chef du parti nationaliste Istiqlal, a estimé que la visite de Juan Carlos, triomphalement accueilli à Ceuta, était "de nature à influer sur les relations entre les deux pays et sur la sécurité et la stabilité dans la région méditerranéenne".

La chambre des représentants a appelé de son côté l’Espagne à un "dialogue sérieux et responsable pour tourner définitivement la page de l’occupation coloniale de terres marocaines", dans un communiqué, ajoutant qu’"elle appelle également à emprunter les chemins de la diplomatie, du dialogue et de la concertation".

"Ce dialogue doit se dérouler sur la base de la coopération, du respect mutuel entre les deux pays voisins et amis", ajoute le texte.

"Cette visite entrave l’aspiration du Maroc à (....) à construire un partenariat d’avenir" avec l’Espagne, ajoute le communiqué.

Se gardant d’évoquer publiquement cette polémique, le roi d’Espagne avait expliqué en fin de matinée être venu honorer un engagement à Ceuta, où des dizaines de milliers d’habitants l’ont accueilli aux cris de "Viva España !, "Ceuta est espagnole !".

"Je ne voulais pas laisser plus de temps sans venir à Ceuta pour vous témoigner toute notre affection et notre soutien, comme je l’ai fait dans tant d’autres villes et de lieux d’Espagne", avait-il déclaré lors d’un discours devant l’assemblée municipale de cette ville autonome.

Le Maroc avait par avance qualifié de "regrettable" cette visite, premier accroc sérieux dans les relations Rabat/Madrid, depuis leur notable réchauffement après l’arrivée au pouvoir en 2004 du socialiste José Luis Rodriguez Zapatero en Espagne.

Le roi du Maroc, Mohamed VI, avait rappelé, vendredi, son ambassadeur en Espagne pour consultations.

Un millier de Marocains ont manifesté lundi devant le poste frontalier Bab Sebta près de Ceuta, dénonçant "l’occupation" des deux enclaves par l’Espagne à l’appel d’une ONG pour la libération de Ceuta et Melilla.

A Rabat, onze députés et sénateurs marocains affiliés à différents partis ont remis à l’ambassadeur d’Espagne une lettre de protestation. Latifa Bennani Smires, chef du groupe parlementaire de l’Istiqlal (nationaliste) a indiqué que ces parlementaires étaient "venus exprimer leur rejet total de la visite de Juan Carlos à des terres marocaines".

Par ailleurs, quelque 500 Marocains ont manifesté lundi soir devant l’institut espagnol Cervantès à Rabat en protestation contre la visite. Deux manifestations similaires s’étaient déroulées à Casablanca devant le consulat d’Espagne.

A Paris, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Pascale Andréani, a appelé l’Espagne et le Maroc, "deux Etats souverains amis de la France", à "poursuivre leur dialogue" sur Ceuta et Melilla.

L’Espagne exerce sa souveraineté sur Ceuta depuis 1580 et sur Melilla depuis 1496, conçues à l’origine comme des postes avancés après la "reconquête" de l’Andalousie par les rois catholiques contre la présence arabe.

Juan Carlos a quitté Ceuta peu après 17H00 (16H00 GMT) pour aller passer la nuit à Malaga (sud de l’Espagne), avant de se rendre, mardi vers 11H00 GMT, à Melilla.

 

 Le roi d’Espagne Juan Carlos a entamé lundi une visite controversée de deux jours à Ceuta et Melilla (nord du Maroc), la première depuis son accession au trône, suscitant la vive réprobation du Maroc qui revendique ces territoires.
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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 13:48
Liban                                  L'AGRESSION ISRAELIENNE EN CHIFFRES :
                                             866 VIOLATIONS DEPUIS LE 1ER JANVIER 2007

Violation du territoire : 180
Violation de l'espace aérien : 639
Violation des eaux maritimes territoriales : 47

866 violations sous le silence de grandes puissances qui pourtant imposèrent le respect de la résolution 1701
866 violations avec l'acharnement de Bush à accuser notre Résistance de terroriste
866 violations accompagnées de sympathies occidentales envers l'agresseur, exprimées par des chefs d'état, d'élus territoriaux ou de responsables politiques
866 violations et des médias s'attelant à faire de la désinformation et de la propagande la plus sournoise et la plus injuste contre notre cause
866 violations et l'indifférence des régimes arabes connus sous le nom de modérés, mais aussi leurs tentatives échouées de réduire à néant l'audience de notre Résistance auprès des peuples
866 violations sans la moindre réaction, même pas un discours, de la part de Sanioura
866 violations tandis que des responsables politiques libanais n'hésitent pas à nouer des liens avec l'ennemi

....

Ce nombre est loin de refléter la réalité puisque les quelques millions de bombes à sous munitions dont l'efficacité s'étalera sur plusieurs années encore, les effets du « gaz blanc » dont l'ampleur sur nos populations est encore inconnue, ainsi que les dégâts causés à notre environnement et à notre économie, n'y sont pas comptabilisés.



LA TECHNOLOGIE AMERICAINE D'ESPIONNAGE OFFERTE A L'ARMEE ISRAELIENNE:

                          LE SUD LIBAN SURVOLE DEPUIS VENDREDI 2 NOVEMBRE 2007

Une douzaine d'avions israéliens d'espionnage de types « Dragone » et « Scot » survolent notre Sud jusqu'à englober également Beyrouth ceci depuis vendredi dernier.
Plus particulièrement, une trentaine de villes et villages des deux Qadaa's de Nabatiyeh et de Marjaayoun sont survolés en permanence.
Ces deux types d'avions sont munis des derniers cris de la technologie d'espionnage occidentale.
Il faut surtout noter la permanence de ce survol qui, pour la première fois, opère dans notre espace aérien.
Je pose deux questions à Messieurs Walid Joumblatt et Fouad Sanioura :

Qu'aurait fait Bush si, du temps de l'Union Soviétique, cette dernière s'amusait à étaler sur le ciel des Etats-Unis ses technologies d'espionnage ?
Que ferait Nicolas Sarkosy, garant de la souveraineté de la France, si la Russie de Poutine s'amuserait à faire pareil ?

Je n'attendrai pas trop longtemps à recevoir une réponse de leur part.
Le premier a prouvé très récemment sa parfaite collaboration non seulement avec l'administration Bush, mais pire encore, avec l'ennemi.
Quant au second, de notre Sérail, avec sa baguette magique et anticonstitutionnelle, orchestre la plus macabre de toutes les symphonies de l'abandon national et de l'indifférence au regard des aspirations de notre Peuple pour le vrai changement.
Dire que parmi nos députés, il y a ceux qui adhèrent à la Collaboration et d'autres qui dansent sous cette macabre Symphonie !!!
L'ennemi, depuis notre ciel, balaie notre territoire et enregistre le moindre mouvement d'hommes et de femmes libres..Et pendant ce temps là, tout ce beau monde de la Collaboration, tout en dansant la plus macabre des symphonies, se masturbe intellectuellement au point d'émettre une idée géniale : nous imposer son président, en dehors de notre parlement et par son vote « démocratique ».

L'Histoire ne pardonnera pas.

5 novembre 2007
Raymond RICHA

 

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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 10:23

                                      
   La télévision nationale a  cité hier le chiffre de 1,30 E le litre d'essence.     Elle est mal informée: 1,30 E sur le continent, peut-être, et c'est déjà pas mal. 
 Hier en (haute-) Corse, on a pu relever  1, 35 et même 1,39 E le litre.   
Sachant que le niveau de vie moyen et plus bas que sur le continent, on mesure le poids sur les familles modestes. Sarkozy est venu chez nous, entouré d'un déploiement policier digne d'une période de guerre, et pour nous dire que nous étions formidables   
 pipeau-4.gif

Personne parmi ses amis ne lui a dit que les familles modestes tiraient la langue? il aurait dû écouter les élus communistes et les syndicats
.      
                                   



Depuis le début de l’année, le prix du baril s’est envolé de près de 60% . Chacun mesure l’impact de cette augmentation que ce soit à la pompe ou pour s’approvisionner en fuel domestique. Aujourd’hui, certaines professions comme les pêcheurs dénoncent cette augmentation qui grève de façon maintenant cruciale leur activité, et la conjugaison d’un euro fort (contre un dollar faible) avec cette hausse fulgurante est de bien mauvaise augure pour la croissance européenne.                                                                                                                                             ESSENCEjpg-copie-1.jpg

Si on commence à voir les limites des ressources en brut, celles-ci restent conséquentes – mais demandent de gros investissement pour l’exploitation de nouveaux gisements. Face à cela la demande croit dans les pays en voie de développement, et notamment de la part de la Chine dont la consommation énergétique explose. Les grands groupes pétroliers n’ont pas « anticipé » cette demande et loin de créer des unités de raffinages nouvelles, ils ont délocalisé celles existantes dans les pays producteurs. Cette sous-capacité de raffinage entraîne une raréfaction supplémentaire qui induit cette hausse de prix, renforcée par la spéculation financière qui voit dans ce nouveau produit rare une nouvelle valeur refuge face à la crise immobilière américaine.

On se retrouve donc face à une crise de l’offre induisant une spéculation qui modifie de façon radicale notre rapport à la consommation des énergies fossiles et la politique énergétique des pays développés.

Ces grands groupes qui n’ont pas « anticipé » cette hausse, qui tirent des bénéficies astronomiques de ces augmentations sont en effet les premiers à investir depuis quelques années dans la diversifications des ressources (énergies naturelles et renouvelables, nucléaire) et dans « l’équipement de performance énergétique » (équipement de basse consommation, isolation accrue des constructions, rationalisation des comportements de consommation énergétique pour l’entreprise, etc..) . Des solutions bénéfiques pour la planète et le réchauffement climatique, mais qui coûtent cher et demandent un effort d’investissement important dans la recherche.

Dans cette logique, nul doute que c’est encore les citoyens qui doivent supporter tout le poids économique de cette transition énergétique : hausse prévisible du prix du pétrole, nous payons. Investissement dans la recherche pour de nouvelles solutions, nous payons. Pourquoi ? Parce que les grands groupes de l’énergie doivent faire des profits pour leurs actionnaires et pour cela l’énergie doit être rare. Et des profits ils doivent en faire toujours plus.

Dans ce cadre, nous ne pouvons que nous inquiétez de la privatisation d’EDF et de GDF. Dans ce cadre les directives européennes de libéralisations du marché de l’énergie doivent être combattu ainsi que ces privatisations.

Car - comme le suggèrent certains journalistes des Échos - si les intérêts de la finance peuvent rencontrer ceux de la planète « tant mieux ! », mais nous refusons de toujours payer la facture au bénéfice des grands groupes de l’énergie et des intérêts des grandes fortunes y prenant part.

 

                                                              PARTI COMMUNISTE FRANCAIS


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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 09:46
 

              Il y a 90 ans, le soleil se levait à l'est ! 
                                                                      
                                                                                                                                                     PALAISHIVER-copie-1.jpg

Il y a 90 ans, le 25 octobre 1917, la Russie bouleversait l'Histoire, le XXème siècle venait de naître. Une nouvelle génération partait à la conquête du ciel - troisième partie la Révolution d'Octobre 1917

 

I - L'insurrection

En octobre, Lénine considère que le moment est venu d'en finir avec la situation de double pouvoir. Les débats au sein du Comité central du Parti bolchévik afin que celui-ci organise une insurrection armée et prenne le pouvoir sont vifs, certains considérant qu'il faut encore attendre et agir en accord avec d'autres formations révolutionnaires. Mais Lénine l'emporte et après avoir résisté, le Comité approuve et organise l’insurrection, qui doit se tenir juste avant l'ouverture du IIe congrès des soviets, lequel doit se réunir le 25 octobre.

 

L'insurrection éclate dans la nuit du 24 au 25 octobre, ce qui correspond à la nuit du 6 au 7 novembre du calendrier moderne. Un Comité militaire révolutionnaire composé d’ouvriers armés, de soldats et de marins est créé et prépare l'insurrection : prise d’assaut des points stratégiques de la ville : le Palais d'hiver, siège du Gouvernement provisoire. Le 7 novembre 1917, les dirigeants bolcheviks lancent leurs partisans dans un soulèvement à Petrograd (alors capitale de la Russie) contre le gouvernement provisoire dirigé par Kerensky.

 

Les évènements à Petrograd se déroulent presque sans effusion de sang : les bolcheviks parviennent à prendre les symboles gouvernementaux sans résistance avant de lancer un assaut final sur le Palais d'hiver. Ce dernier, défendu par un millier de soldats (dont un bataillon féminin), cède après un assaut confus où soldats et gardes rouges tirent en l'air, au prix limité de six morts. Les films officiels tournés plus tard montrèrent ces évènements sous un angle héroïque, bien que dans la réalité les insurgés n'eurent à faire face qu'à une faible résistance. En effet, parmi les troupes cantonnées dans la capitale, seuls quelques bataillons d'élèves officiers (« junkers ») soutiennent le gouvernement provisoire, l'immense majorité des régiments se prononçant pour le soulèvement ou se déclarant neutres dans le conflit entre les soviets et le gouvernement provisoire. Pendant que se déroulaient les évènements, les tramways continuaient à circuler et les théâtres à jouer. Un des évènements les plus décisifs du XXe siècle avait lieu sans que grand monde ne s'en rende compte.

 

La tentative de prendre Moscou rencontre de violentes résistances Les combats durent 6 jours, du 28 octobre au 2 novembre. Selon Victor Serge, la spontanéité des masses l’emporte sur l’organisation ; les ouvriers sont mal armés, mal préparés et mal organisés. Mouralov estime à 50 000 le nombre de ses propres combattants (dont 3 000 ouvriers armés et 40 000 soldats), contre une dizaine de milliers d'adversaires (élèves des écoles d'officiers, sections militaires des SR et des mencheviks...). La prise du Kremlin par les blancs se solde par le massacre à la mitrailleuse d'environ 300 ouvriers et gardes rouges de l’arsenal. L'assaut du Kremlin est conduit par le jeune Nikolaï Boukharine. Une cour martiale blanche fusille les gardes rouges à l’école militaire Alexandrovské. Les blancs capitulent le 2 novembre. L’accord prévoit que les insurgés rendent les armes, sauf les officiers, et garantit de la « liberté et l’inviolabilité de tous ». Une partie importante d'entre eux rejoindront les armées blanches dans les semaines suivantes. Les conséquences de cette clémence initiale sera beaucoup critiquée ensuite par une partie des bolcheviks.


II - Le congrès des Soviets                                                                                                                     russie-st-peters-060-copie-1.jpg

Alors que les bolcheviks étaient encore pourchassés la veille, leurs journaux interdits et certains de leurs dirigeants en prison, ils sont désormais maîtres de la capitale. Si une poignée de partisans a pu se rendre maître de la capitale face à un gouvernement provisoire que plus personne ne soutient, le soulèvement doit maintenant être ratifié. Le lendemain, 25 octobre, le gouvernement provisoire est dissout lors de l'ouverture du Congrès pan-russe des soviets des députés ouvriers et paysans (649 délégués y furent élus, dont 390 bolcheviks).

 

Certains délégués socialistes se déclarent outrés de cette « conjuration ourdie dans le dos des soviets. » Environ 110 délégués mencheviks et SR quittent la salle, 150 délégués SR choisissant d'approuver l'insurrection (ils formeront les SR de gauche). Les 540 délégués restant approuvent la création d'un nouveau gouvernement de 15 commissaires du peuples, tous bolcheviks et dirigé par Lénine, et d'un comité exécutif composé de 71 bolchéviks et 29 SR. Ce « conseil des commissaires » détient alors le pouvoir, en théorie de façon provisoire en attendant la convocation d'une assemblée constituante, réclamée par tous les partis socialistes mais que le gouvernement provisoire n'avait jamais convoquée.

 

Selon Victor Serge : « [Les bolcheviks] se montrèrent les plus aptes à exprimer de façon cohérente, clairvoyante et volontaire, les aspirations des masses actives. Ils gardèrent le pouvoir, ils vainquirent dans la guerre civile parce que les masses populaires les soutinrent finalement. (...) On affirme encore que l'insurrection du 7 novembre 1917 fut l'œuvre d'une minorité de conspirateurs, le Parti bolchevik. Rien n'est plus contraire aux faits véritables. 1917 fut une année d'action de masses étonnante par la multiplicité, la variété, la puissance, la persévérance des initiatives populaires dont la poussée soulevait le bolchevisme. »

 

Le congrès adopte les décrets transférant « tout le pouvoir aux soviets », ainsi que les décrets sur la terre, la paix, et le contrôle ouvrier sur la production. Lorsque Lénine fit sa première apparition publique, il fut véritablement ovationné et sa première déclaration fut : « Nous allons maintenant procéder à la construction de l’ordre socialiste. »

 

Dans tous le pays, des assemblées d’ouvriers, de soldats, de paysans, se réunissent, discutent pour savoir s’ils doivent combattre ou soutenir le nouveau pouvoir. John Reed décrit le meeting qui se tient au moment même de l’insurrection dans un régiment d’automitrailleuses basé à Petrograd. Les orateurs bolcheviks, SR et mencheviks se suivent à la tribune. Une cinquantaine de soldats condamnent l’insurrection, plusieurs centaines l’approuvent. J. Reed écrit : « Qu'on s'imagine cette lutte renouvelée dans chaque caserne de la ville, de la région, sur tout le front, dans la Russie tout entière (…). Qu'on s'imagine la même scène se répétant dans toutes les permanences des syndicats, dans les usines, dans les villages, à bord des navires ; qu'on songe aux centaines de milliers de Russes, ouvriers, paysans, soldats, marins, contemplant les orateurs, s'appliquant avec une telle intensité à comprendre et à choisir, réfléchissant avec une telle acuité, et, à la fin, se décidant avec une telle unanimité ! Ainsi était la Révolution russe. »


III - Les premiers décrets

Dans les quelques heures qui suivirent, une poignée de décrets allait jeter les bases de la révolution.

 

-Décret sur la Paix. Tout d'abord, Lénine annonce l'abolition de la diplomatie secrète et la proposition à tous les pays belligérants d'entamer des pourparlers "en vue d'une paix équitable et démocratique, immédiate, sans annexions et sans indemnités." Seule l'Allemagne accepte. Trotski, nommé commissaire du peuple aux Affaires étrangères, fait alors publier les traités secrets entre grandes puissances, tel le pacte d'alliance franco-russe de 1894 ou les accords Sykes-Picot de 1916 partageant d'avance le Proche-Orient entre les Alliés. Le 15 décembre, un armistice russo-allemand est signé à Brest-Litovsk et des négociations de paix s'engagent.

 

-Ensuite, un décret sur la terre: "la grande propriété foncière est abolie immédiatement sans aucune indemnité", et laisse aux soviets de paysans la liberté d'en faire ce qu'ils désirent, socialisation de la terre ou partage entre les paysans pauvres. Dans les faits, ce décret entérine la réalité existante, puisque les paysans ont spontanément procédé depuis l'été à des occupations massives de grands domaines.

 

-D'autres mesures suivront, comme la nationalisation des banques (14 décembre), le contrôle ouvrier sur la production, la création d'une milice ouvrière, la souveraineté et l'égalité de tous les peuples de Russie, leur droit à disposer d’eux-mêmes "y compris par la séparation totale et la constitution d'un État indépendant", la suppression de tout privilège à caractère national ou religieux, la séparation de l'Église orthodoxe et de l'État, le passage du calendrier julien au calendrier grégorien, etc.

 

Conscients qu'ils ne pourraient gouverner sans l'appui du monde rural, constituant l'immense majorité du pays, les bolcheviks convoquèrent du 10 au 16 novembre un congrès paysan, qui malgré une majorité SR hostile aux bolcheviks, adopta le décret sur la terre et apporta son soutien au nouveau gouvernement révolutionnaire, consacrant l'union entre le prolétariat et la paysannerie.                                              
                                                                                                                                                           Bolshevik4.jpg

 

Dans les mois qui suivent, une vague de révolutions éclate en Allemagne (révolution allemande de 1918-1919), en Hongrie (où une République des conseils voit le jour, dirigée par Bela Kun), en Finlande. D'autres pays, comme l'Italie, connaissent des grèves insurrectionnelles. Mais ces révolutions sont partout écrasées dans le sang (en Finlande, la terreur blanche fait 35 000 morts, en janvier 1919 la social-démocratie allemande fait appel aux corps francs pour réprimer la révolution ouvrière, et fait assassiner les dirigeants spartakistes Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg). La vague révolutionnaire finit par reculer et les puissances "démocratiques" commencent a armer les contre révolutionnaires en Russie.



Nicolas Maury

Rédigé par Nicolas Maury le Dimanche 04 Novembre 2007

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