Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CHANTS REVOLUTIONNAIRES

Archives

23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 08:59

U Levante dénonce de nouveaux dépôts illégaux de déchets d’amiante à Canari !

Rédigé par Nicole Mari le Mardi 22 Mars 2016 à 22:07 | Modifié le Mercredi 23 Mars 2016 - 02:52

inPartager

Des sacs d’amiante, en provenance de chantiers de l’agglomération bastiaise, ont été déversés, ces jours derniers, dans un des cratères de l’ancienne mine de Canari. Alertés par des habitants de la commune, l’association de défense de l’environnement s’est, aussitôt, rendue sur place pour constater les faits et prendre des photos. Estimant qu’il y a mise en danger de personnes et non respect des règlements sanitaires, elle a alerté les autorités et adressé notamment un courrier avec photos à l’appui au préfet de Haute-Corse et l’a publié sur son site Internet, www.ulevante.fr. La mairie de Canari vient de porter plainte contre X.

image: http://www.corsenetinfos.corsica/photo/art/grande/9166331-14602588.jpg?v=1458680862

image: http://www.corsenetinfos.corsica/photo/art/default/9166331-14602588.jpg?v=1458680863

L'ancienne usine d'amiante de Canari.

image: http://www.corsenetinfos.corsica/photo/avd_2.jpg?v=1455755291

Voici le courrier d’U Levante :

« Monsieur le Préfet,
Nous vous adressons un dossier photographique qui nous alarme en raison du danger sanitaire couru par les personnes qui déposent, actuellement encore, des déchets dont des sacs d’amiante dans un des cratères de l’ancienne mine de Canari, et par les habitants de la commune qui nous ont alertés.
En effet, depuis quelques jours, de très gros camions arrivent très tôt sur le site, empruntent une très longue piste et vont y déverser des tonnes de déchets de chantier. Il semble que ces camions appartiennent à l’entreprise XXXXX, sans certitude, et qu’ils sont chargés sur des chantiers de l’agglomération bastiaise. Les personnels chargés de ces déversements ne semblent porter aucun vêtement ou dispositif de protection (masques, etc.).
Les déchets photographiés, dont des sacs de dépôts amiantifères, sont déversés à l’endroit signalé sur la photo aérienne de localisation et le puits est comblé sur un côté en mélangeant terre et sacs de déchets (le dépôt fait plusieurs tonnes).
Le dépôt de tels déchets dangereux doit s’effectuer sur des sites habilités prévus à cet effet, sous des conditions de transport et de traçabilité très réglementées. Ces conditions n’étant pas remplies, ce transport de déchets vers le site est totalement illégal. Comme l’est, dans ce même cratère, le dépôt mensuel à l’air libre (voir photos) des encombrants collectés des communes avoisinantes, apportés là par camions suivant une piste située plus en hauteur.
Il est inconcevable de voir circuler de lourds véhicules sur des pistes interdites d’accès parce que polluées, de constater que des engins lourds remuent une terre que l’on s’efforce par ailleurs de figer pour éviter l’envol de poussières d’amiante mortifères et d’y voir déposer et enfouir de nouveaux déchets amiantifères sans qu’aucune précaution réglementaire ne soit prise. Le risque sanitaire est réel, le risque de propagation de la pollution est tangible.
Nous espérons, Monsieur le Préfet, que vous ferez faire un constat extrêmement rapidement. Un tassement pourrait intervenir très vite, rendant difficile la mise en évidence de ces dangereux risques sanitaires. »

Partager cet article
Repost0
21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 17:39
Partager cet article
Repost0
20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 17:00
SOURCE/ROUGE CERISE
Le 18 mars 1871 , commença la Commune de Paris. Par Lénine.

Article écrit en 1911 par Lénine pour le 40ème anniversaire de la Commune de Paris.

Quarante ans se sont écoulés depuis la proclamation de la Commune de Paris. Selon la coutume, le prolétariat français a honoré par des meetings et des manifestations la mémoire des militants de la révolution du 18 mars 1871 ; à la fin de mai, il ira de nouveau déposer des couronnes sur la tombe des communards fusillés, victimes de l’horrible « semaine sanglante » de mai et jurer une fois de plus de combattre sans relâche jusqu’au triomphe complet de leurs idées, jusqu’à la victoire totale de la cause qu’ils lui ont léguée.

Pourquoi le prolétariat, non seulement français, mais du monde entier, honore-t-il dans les hommes de la Commune de Paris ses précurseurs ? Et quel est l’héritage de la Commune ?

La Commune naquit spontanément ; personne ne l’avait consciemment et méthodiquement préparée. Une guerre malheureuse avec l’Allemagne ; les souffrances du siège ; le chômage du prolétariat et la ruine de la petite bourgeoisie ; l’indignation des masses contre les classes supérieures et les autorités qui avaient fait preuve d’une incapacité totale ; une fermentation confuse au sein de la classe ouvrière qui était mécontente de sa situation et aspirait à une autre organisation sociale ; la composition réactionnaire de l’Assemblée nationale qui faisait craindre pour la République, tous ces facteurs, et beaucoup d’autres, poussèrent la population de Paris à la révolution du 18 mars qui remit inopinément le pouvoir entre les mains de la Garde nationale, entre les mains de la classe ouvrière et de la petite bourgeoisie qui s’était rangée de son côté.

Ce fut un évènement sans précédent dans l’histoire. Jusqu’alors, le pouvoir se trouvait ordinairement entre les mains des grands propriétaires fonciers et des capitalistes, c’est-à-dire d’hommes de confiance à eux, constituant ce qu’on appelle le gouvernement. Mais après la révolution du 18 mars, lorsque le gouvernement de M. Thiers s’enfuit de Paris avec ses troupes, sa police et ses fonctionnaires, le peuple devint le maître de la situation et le pouvoir passa au prolétariat. Mais dans la société actuelle, le prolétariat, économiquement asservi par le capital, ne peut dominer politiquement s’il ne brise les chaînes qui le rivent au capital. Et voilà pourquoi le mouvement de la Commune devait inévitablement revêtir une couleur socialiste, c’est-à-dire chercher à renverser la domination de la bourgeoisie, la domination du capital, et à détruire les assises mêmes du régime social actuel.

Au début, ce mouvement fut extrêmement mêlé et confus. Y adhéraient des patriotes qui espéraient que la Commune reprendrait la guerre contre les Allemands et la mènerait à bonne fin. Il était soutenu par les petits commerçants menacés de ruine si le paiement des traites et des loyers n’était pas suspendu (ce que le gouvernement leur avait refusé, mais que la Commune leur accorda). Enfin, au début, il bénéficia même en partie de la sympathie des républicains bourgeois qui craignaient que l’Assemblée nationale réactionnaire (les « ruraux », les hobereaux sauvages) ne restaurât la monarchie. Mais dans ce mouvement, le rôle principal fut naturellement joué par les ouvriers (surtout par les artisans parisiens) parmi lesquels une active propagande socialiste avait été menée durant les dernières années du second Empire et dont beaucoup appartenaient même à l’Internationale.

Les ouvriers seuls restèrent fidèles jusqu’au bout à la Commune. Les républicains bourgeois et les petits bourgeois s’en détachèrent bientôt : les uns effrayés par le caractère prolétarien, socialiste et révolutionnaire du mouvement ; les autres lorsqu’ils le virent condamné à une défaite certaine. Seuls les prolétaires français soutinrent sans crainte et sans lassitude leur gouvernement ; seuls ils combattirent et moururent pour lui, c’est-à-dire pour l’émancipation de la classe ouvrière, pour un meilleur avenir de tous les travailleurs.

Abandonnée par ses alliés de la veille et dépourvue de tout appui, la Commune devait inéluctablement essuyer une défaite. Toute la bourgeoisie de la France, tous les grands propriétaires fonciers, toute la Bourse, tous les fabricants, tous les voleurs grands et petits, tous les exploiteurs se liguèrent contre elle. Cette coalition bourgeoise soutenue par Bismarck (qui libéra 100 000 prisonniers français pour réduire Paris) réussit à dresser les paysans ignorants et la petite bourgeoisie provinciale contre le prolétariat parisien et à enfermer la moitié de Paris dans un cercle de fer (l’autre moitié étant investie par l’armée allemande).

Dans certaines grandes villes de France (Marseille, Lyon, Saint-Etienne, Dijon et ailleurs), les ouvriers tentèrent également de s’emparer du pouvoir, de proclamer la Commune et d’aller secourir Paris, mais ces tentatives échouèrent rapidement. Et Paris, qui leva le premier le drapeau de l’insurrection prolétarienne, se trouva réduit à ses seules forces et voué à une perte certaine.

Pour qu’une révolution sociale puisse triompher, deux conditions au moins sont nécessaires : des forces productives hautement développées et un prolétariat bien préparé. Mais en 1871 ces deux conditions faisaient défaut. Le capitalisme français était encore peu développé et la France était surtout un pays de petite bourgeoisie (artisans, paysans, boutiquiers, etc.). Par ailleurs, il n’existait pas de parti ouvrier ; la classe ouvrière n’avait ni préparation ni long entraînement et dans sa masse, elle n’avait même pas une idée très claire de ses tâches et des moyens de les réaliser. Il n’y avait ni sérieuse organisation politique du prolétariat, ni syndicats ou associations coopératives de masse…

Mais ce qui manqua surtout à la Commune, c’est le temps, la possibilité de s’orienter et d’aborder la réalisation de son programme. Elle n’avait pas encore eu le temps de se mettre à l’oeuvre que le gouvernement de Versailles, soutenu par toute la bourgeoisie, engageait les hostilités contre Paris. La Commune dut, avant tout, songer à se défendre. Et jusqu’à la fin, survenue entre les 21 et 28 mai, elle n’eut pas le temps de penser sérieusement à autre chose.

Au demeurant, malgré des conditions aussi défavorables, malgré la brièveté de son existence, la Commune réussit à prendre quelques mesures qui caractérisent suffisamment son véritable sens et ses buts. La Commune remplaça l’armée permanente, instrument aveugle des classes dominantes, par l’armement général du peuple ; elle proclama la séparation de l’Église et de l’État, supprima le budget des Cultes (c’est-à-dire l’entretien des curés par l’État), donna à l’instruction publique un caractère tout à fait laïque et par là même porta un coup sérieux aux gendarmes en soutane. Dans le domaine purement social, elle n’eut pas le temps de faire beaucoup de choses, mais le peu qu’elle fit montre avec suffisamment de clarté son caractère de gouvernement ouvrier, populaire : le travail de nuit dans les boulangeries fut interdit ; le système des amendes, ce vol légalisé des ouvriers, fut aboli ; enfin, la Commune rendit le fameux décret en vertu duquel toutes les fabriques, usines et ateliers abandonnés ou immobilisés par leurs propriétaires étaient remis aux associations ouvrières qui reprendraient la production. Et comme pour souligner son caractère de gouvernement authentiquement démocratique et prolétarien, la Commune décida que le traitement de tous les fonctionnaires de l’administration et du gouvernement ne devait pas dépasser le salaire normal d’un ouvrier et en aucun cas s’élever au-dessus de 6 000 francs par an.

Toutes ces mesures montraient assez clairement que la Commune s’avérait un danger mortel pour le vieux monde fondé sur l’asservissement et l’exploitation. Aussi la société bourgeoise ne put-elle dormir tranquille tant que le drapeau rouge du prolétariat flotta sur l’Hôtel de Ville de Paris. Et lorsque, enfin, les forces gouvernementales organisées réussirent à l’emporter sur les forces mal organisées de la révolution, les généraux bonapartistes, battus par les Allemands et courageux contre leurs compatriotes vaincus firent un carnage comme jamais Paris n’en avait vu. Près de 30 000 Parisiens furent massacrés par la soldatesque déchaînée, près de 45 000 furent arrêtés dont beaucoup devaient être exécutés par la suite ; des milliers furent envoyés au bagne ou déportés. Au total, Paris perdit environ 100 000 de ses fils et parmi eux les meilleurs ouvriers de toutes les professions.

La bourgeoisie était contente. « Maintenant, c’en est fait du socialisme, et pour longtemps ! », disait son chef, le nabot sanguinaire Thiers, après le bain de sang qu’avec ses généraux il venait d’offrir au prolétariat parisien. Mais ces corbeaux bourgeois croassaient à tort. À peine six ans après l’écrasement de la Commune, alors que nombre de ses combattants croupissaient encore au bagne ou languissaient en exil, le mouvement ouvrier renaissait déjà en France. La nouvelle génération socialiste, enrichie par l’expérience de ses aînés et nullement découragée par leur défaite, releva le drapeau tombé des mains des combattants de la Commune et le porta en avant avec assurance et intrépidité aux cris de « Vive la révolution sociale ! Vive la Commune ! » Et quelques années plus tard, le nouveau parti ouvrier et l’agitation qu’il avait déclenchée dans le pays obligeaient les classes dominantes à remettre en liberté les communards restés aux mains du gouvernement.

Le souvenir des combattants de la Commune n’est pas seulement vénéré par les ouvriers français, il l’est par le prolétariat du monde entier. Car la Commune lutta non point pour quelque objectif local ou étroitement national, mais pour l’affranchissement de toute l’humanité laborieuse, de tous les humiliés, de tous les offensés. Combattante d’avant-garde de la révolution sociale, la Commune s’acquit des sympathies partout où le prolétariat souffre et lutte. Le tableau de sa vie et de sa mort, l’image du gouvernement ouvrier qui prit et garda pendant plus de deux mois la capitale du monde, le spectacle de la lutte héroïque du prolétariat et de ses souffrances après la défaite, tout cela a enflammé l’esprit de millions d’ouvriers, fait renaître leurs espoirs et gagné leur sympathie au socialisme. Le grondement des canons de Paris a tiré de leur profond sommeil les couches les plus arriérées du prolétariat et donné partout une impulsion nouvelle à la propagande révolutionnaire socialiste. C’est pourquoi l’oeuvre de la Commune n’est pas morte ; elle vit jusqu’à présent en chacun de nous.

La cause de la Commune est celle de la révolution sociale, celle de l’émancipation politique et économique totale des travailleurs, celle du prolétariat mondial. Et en ce sens, elle est immortelle.

Lénine, avril 1911

Partager cet article
Repost0
20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 15:08

KKE: L'interminable hypocrisie de la nouvelle social-démocratie

Publié le 19 mars 2016 par anonyme

Le Comité central de SYRIZA s'est réuni dimanche 6 mars. Il a publié le 9 mars sa décision relative à la question des réfugiés. Que dit SYRIZA dans cette décision? Qu'un « vaste mouvement de masse anti-guerre en Europe a besoin d'être établi », tout comme « est nécessaire la lutte afin de créer une feuille de route pour la paix au Moyen Orient » en vue de traiter cette question.

Ainsi, au même moment où le gouvernement de SYRIZA soutient les plans des fauteurs de guerres de l'UE, où il a fourni aux États-Unis des bases militaires en Crête et dans d'autres territoires de Grèce, où il participe activement dans les plans de l'OTAN, c'est à dire, en toute chose qui allume le « fusible » de la guerre impérialiste dans le baril de poudre du Moyen Orient, la direction du parti de « gauche » flâne ici ou là en fumant le « calumet » de la paix.

Aussi, selon la décision du CC de SYRIZA, il est nécessaire « une juste et viable solution du problème palestinien » et « la Grèce est appelée à y contribuer dans cette direction, avec la reconnaissance de l'État de Palestine ». Elle dit toutes ces choses au moment où le gouvernement de SYRIZA a fait de l'État d'Israël son interlocuteur privilégié et son partenaire stratégique dans la région, en approfondissant avec lui sa coopération militaire, économique et politique. Elle dit ces choses quand le gouvernement de SYRIZA planifie de renforcer davantage la coopération militaire avec Israël. Le parti gouvernemental dit ces choses au sujet de la « reconnaissance de l'État de Palestine » quand le dirigeant de SYRIZA et Premier Ministre, A. Tsipras, déclare que ce n'est pas le « moment » maintenant de reconnaître l'État palestinien, malgré la décision pertinente et unanime du parlement grec.

Et alors que le gouvernement célèbre cela le Premier Ministre se rend à Bruxelles au récent Sommet des dirigeants de l'UE avec une « orientation nationale » après le consentement qui lui a été remis par les dirigeants des partis de droite de ND et ANEL, et également des partis sociaux-démocrates du PASOK et POTAMI, le CC de SYRIZA découvre que la question des réfugiés montre la ligne de démarcation entre « le conservatisme et le progrès, la gauche et la droite » et qu'elle ne permet pas un consensus national ».....

Une Hypocrisie sans aucune limite...

10/3/2016

source: http://inter.kke.gr/fr/articles/Linterminable-hypocrisie-de-la-nouvelle-social-democratie/

Partager cet article
Repost0
20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 14:35

Source:Algérie 360°..

.Ce n’est pas à cause du prix qui a atteint la barre fatidique des 500.000 dinars, mais de la politique de l’Arabie saoudite dans le Monde arabe et surtout ses attaques en règle contre l’Algérie.

Du jamais-vu dans l’histoire du pays: des Algériens veulent boycotter le Hadj 2016! Un vrai coup de tonnerre qui est en train de faire son bout de chemin même dans les milieux les plus conservateurs. En effet, dans la rue et surtout sur les réseaux sociaux, un mouvement citoyen qui appelle les Algériens à faire l’impasse sur le pèlerinage 2016 est en train de naître. Ce n’est pas à cause du prix qui a atteint la barre fatidique des 500.000 dinars, mais de la politique de l’Arabie saoudite… «Le Hadj, c’est une fois dans la vie, donc le prix importe peu. Nos objections sont fondées sur des motifs moraux et éthiques», rapporte Mustapha, l’un des initiateurs de cette idée.

Partager cet article
Repost0
19 mars 2016 6 19 /03 /mars /2016 15:01

A lire sur Faire Vivre le PCF !

37eme congrès du PCF : Unir les communistes, Préambule

Publié le : 18 mars 2016

Nous engageons la diffusion en feuilleton de la base commune alternative "Unir les Communistes, le défi renouvelé du PCF".
Elle est consultable sur le site lepcf.fr.
Elle peut être signée en ligne.
Il est nécessaire de remplir une attestation individuelle de signature,
et de demander à son ADF une attestation de cotisation.
Ces documents doivent être scannés et transmis par mail à contact@lepcf.fr

Préambule

Au 37ème congrès, les communistes sont confrontés à un défi historique. Alors que notre pays, sa classe ouvrière, ses travailleurs, ses intellectuels, la jeunesse, tous ceux qui souffrent de cette société capitaliste inhumaine, n’ont jamais eu autant besoin d’un parti communiste, celui-ci paraît de moins en moins en état de démontrer son utilité et de favoriser l’intervention populaire vers le progrès, la justice et la paix, son existence est menacée.

Ce besoin est objectif, il est le besoin d’un parti révolutionnaire capable d’être au plus près de ceux qui subissent l’exploitation, la solitude, la dureté de cette société, en développant luttes au quotidien, solidarité, en traçant une perspective de changement de société sans laquelle tous les acquis sont sans cesse remis en question. Cette perspective, c’est le socialisme que nous construirons ensemble à partir d’un rassemblement majoritaire, un nouveau Front populaire.

Faute d’une telle perspective, ce sont les forces de la réaction, droite et extrême droite fascisante qui l’emporteront. Ils marquent déjà une société française dont les acquis sociaux et les services publics sont massivement mis en cause alors que la gauche est dans une impasse. Le parti socialiste mène une politique profondément réactionnaire, militariste, à la pointe de la remise en cause de ce qui reste du programme du conseil national de la résistance, défaisant même le cadre démocratique républicain, entraînant la France dans les guerres de l’OTAN. Le Front de Gauche est dispersé et incompréhensible, les frondeurs et autres primaires dites citoyennes se réduisant à des tentatives médiatiques de sauver un système électoral dépassé. Cette impasse de la gauche était inscrite dans le recul du parti communiste en 1981 au profit du parti socialiste. Chacun peut le constater, il n’y a pas de gauche possible sans un parti communiste influent, ancré dans le monde du travail, porteur de l’exigence d’un véritable changement de société.

Le bilan des choix des derniers congrès est clair. Plus le parti communiste se met au second plan, au profit des alliances, des fronts, des collectifs, plus il remet en cause son histoire et ses repères politiques en changeant de vocabulaire, de références théoriques, plus il tente d’apparaître ’moderne’ dans le système médiatique et institutionnel, plus en fait il s’affaiblit, se coupe du monde du travail, du peuple, et plus la gauche se délite et dérive vers la concurrence avec la droite dans la gestion de la crise capitaliste.

Pourtant, l’exaspération populaire commence à se ressentir dans la multiplication des conflits sociaux. Le puissant mouvement de refus de la réforme du code du travail montre la possibilité d’un réveil social. La question de l’issue politique est plus que jamais posée, et la question communiste plus que jamais inscrite dans les conditions historiques. Comme ils l’avaient fait en 2007 dans une assemblée nationale extraordinaire qui avait rejeté la proposition de la direction d’une "métamorphose" et qui avait choisi de maintenir le PCF, les communistes peuvent décider à leur prochain congrès de reconstruire la légitimité et l’influence de leur parti dans la société française en portant un projet de rupture avec le capitalisme. Ils peuvent décider d’un examen sans tabou de l’activité, de l’organisation et des choix stratégiques du PCF, de ses échecs électoraux de 2012, 2014 et 2015. Ils peuvent décider d’unir les communistes dans leur diversité pour faire vivre et renforcer le PCF. Plus encore qu’en 2007, l’urgence est de répondre à l’exigence de l’existence du PCF car celle-ci est menacée.

Les textes validés par le Conseil National ne répondent pas à cette exigence car ils évitent tout examen critique des stratégies suivies, confirment l’engagement dans une primaire dont de nombreux communistes ne veulent pas, s’inscrivant dans la continuité des stratégies suivies depuis Martigues et le texte du dernier congrès « Rallumer les étoiles ».

C’est pour contribuer à un dialogue indispensable entre communistes pour de nouvelles orientations stratégiques, que nous décidons de présenter une base commune alternative dans la suite de nos textes déposés aux congrès depuis Martigues, où le PCF a accéléré une « mutation » qui s’est traduite par la rupture avec son histoire, la fracture avec le monde du travail, la confusion théorique et des abandons organisationnels qui pèsent lourd dans la situation présente.

La France est marquée par l’approfondissement de la crise sociale et politique, l’accaparement des richesses produites et de la plus-value du travail par les détenteurs du capital, la violence croissante de la bourgeoisie contre la classe ouvrière et l’immense majorité des salariés.

Au plan international, l’impérialisme a recours à la guerre pour détruire des nations, repartager territoires et marchés, imposer un nouveau colonialisme qui pille la planète, mettant en cause les équilibres écologiques et les conditions de vie humaine, et les gouvernements français successifs se sont engagés dans tous les conflits initiés par les USA.

A l’occasion de la crise grecque, l’Union européenne a confirmé son véritable visage, celui d’une dictature qui prive les peuples de leur souveraineté, efface les nations pour mieux imposer la domination du capital sur tous les aspects de la vie humaine.

Une première partie propose les éléments d’analyse qui devrait conduire à des ruptures avec les choix des 20 dernières années, peut-être même au-delà, pour réaffirmer enfin l’autonomie politique du parti communiste, son refus définitif de toute soumission au parti socialiste, l’affirmation de son existence propre dans les fronts et les rassemblements nécessaires aux luttes.

Une deuxième partie traitera un certain nombre de points qui font l’objet de discussions entre communistes parfois depuis plusieurs années :

  • Notre position sur l’Union européenne et l’euro en prenant en compte les événements de ces derniers mois, notamment en Grèce
  • Le contenu d’une bataille efficace contre le Front National et le fascisme
  • L’élection présidentielle de 2017
  • Le contenu des luttes : emploi, salaires, retraites, protection sociale...
  • La situation internationale, notre bataille pour la paix, notre combat contre le terrorisme qu’il faut caractériser
  • L’état de notre organisation, l’unité des communistes, la reconstruction des liens du PCF avec la classe ouvrière, la reconquête des catégories populaires.

Dans une troisième partie, nous voulons caractériser notre projet et le chemin pour y parvenir. Il n’y a pas de marge de manœuvre aujourd’hui dans le capitalisme et il faut construire la rupture pour aller vers un nouveau mode de production et d’organisation de la société qui en finisse avec l’exploitation, la marchandisation des activités humaines, le pillage des ressources de la planète pour le profit de quelques uns.

Sommes-nous toujours le parti du communisme, idéal d’une société nouvelle ? Ne faut-il pas nommer clairement « socialisme » la société qui pourrait ouvrir une rupture politique avec la situation actuelle ? Toute rupture avec le capitalisme suppose un parti porteur du changement de société, un parti communiste.

Il faut redéfinir les moyens et les perspectives de rassemblement des exploités, prenant en compte les déconvenues des dernières décennies. Le combat pour la rupture avec le capitalisme ne peut se déléguer ni se réduire à un bulletin de vote : luttes, unité de la classe ouvrière, rassemblement populaire, programme. Nous avons besoin d’un véritable parti communiste. Oui, le défi du parti communiste !

Pour toute discussion, aide dans tes démarches, pour nous remettre ta signature, tu peux contacter :
Caroline Andréani, région parisienne:06 95 23 52 16, caro.andreani@gmail.com
Paul Barbazange, Hérault et départements limitrophes : 06 74 27 75 91 barbazange.paul@wanadoo.fr
Floriane Benoît, Isère et départements voisins : 06 31 32 39 79 floriane.benoit2@wanadoo.fr
Danielle Bleitrach, 13 et PACA:06 72 74 15 28 bleitrach.danielle@wanadoo.fr
Robert Brun, Drôme et départements voisins : 04 75 72 37 65 r.brunsenand@orange.fr
Marie-Christine Burricand, 69 et autres, 06 35 29 37 75, mc.burricand@free. fr
Jean Pierre Meyer, Var et Paca , 06 08 23 15 47, jean-pierre.meyer3@wanadoo.fr
Hervé Poly, Pas de Calais et départements voisins, 06 79 82 46 31, hervepoly@yahoo.fr
Laurent Santoire, Région Parisienne, 06 87 93 16 66, lsantoir@aliceadsl.fr
Danielle Trannoy, Gironde et départements voisins : 06 08 84 11 85 danielle.trannoy@orange.fr

Dans tous les cas, tu peux renvoyer les documents nécessaires à la validation de ta signature à : Marie-Christine Burricand, 91 rue des Martyrs de la Résistance, 69200 Vénissieux

Partager cet article
Repost0
19 mars 2016 6 19 /03 /mars /2016 14:33

Déclaration des fédérations de la Haute Corse et de la Corse du Sud du Parti communiste français

Marie Stefanini est décédée entourée des siens.

C’est un moment d’une grande tristesse pour ces proches mais également pour celles et ceux qui ont eu le bonheur de la rencontrer ici ou là pour diverses raisons car effectivement Marie a eu une vie dense et intense marquée par l’engagement militant au service de l’idéal communiste auquel elle a adhéré très top dans sa jeunesse sans jamais s’en détourner. Pour les communistes, ses camarades, ce sera désormais la lourde absence définitive.

Marie Stefanini est née en 1918 à Sollacaro. Elle y passera son enfance avant d'entrer à l’école normale d'Ajaccio et de devenir institutrice en 1936. Mais la période est aussi celle de la montée du fascisme en Europe et elle répondra à l’appel lancé par Danielle Casanova pour collecter des fonds, des denrées alimentaires et des vêtements pour les enfants des républicains espagnols.

Ce sont ses premiers pas de militante. Ils la conduiront à la Résistance et au Parti communiste où elle rejoindra Antoinette Carlotti, Louise Cimino, Renée Pagés, Géromine Benielli entre autres parmi celles qui ont tenu toute leur place dans le combat pour redonner confiance au peuple et libérer la Corse en 1943.

Devenue membre du Conseil national de l'Union des femmes françaises (UFF) en 1948, Marie Stefanini animera le mouvement en Corse jusqu’au milieu des années 80 pour faire prévaloir les droits de la femme et obtenir de meilleurs conditions de vie pour les ménages populaires.

Dirigeante du Parti communiste elle fut de tous les combats politiques menés aux cotés de Pierre Giudicelli, de Joseph et Leo Micheli, d’Albert Ferracci, Arthur Giovoni et Paul Bungelmi. Elle était l’épouse d'Albert Stefanini lui-même dirigeant du Parti communiste et personnalité de premier plan de la vie politique corse.

Au milieu des années 90 Marie Stefanini sera une des organisatrices du collectif des “femmes contre la violence". Elle sera aux premiers rangs des 40 000 personnes qui, après l’assassinat du préfet Claude Erignac, le 5 février 1998 ont manifesté pour condamner ce crime abject. Avec “le Manifeste pour la vie” contre “la loi des armes”, elle agira pour sortir la Corse de l’impasse mortifère de la violence indépendantiste et de la dérive mafieuse.

Marie Stefanini recevra en 2006 la distinction de Chevalier de la légion d’honneur pour son engagement et sa vie professionnelle. Sa disparition suscite une vive émotion. Le Parti communiste français et ses fédérations en Corse saluent la mémoire de Marie Stefanini et adressent leurs condoléances émues à sa fille Joëlle à son époux André à leurs enfants, Enzo et Igor, les petits enfants auxquels elle racontait les enseignements de ses combats et la force qu’il faut pour s’opposer aux injustices.

La vie exemplaire de Marie Stefanini continuera d’éclairer le chemin de tous ceux qui luttent en Corse pour le progrès social, la démocratie et la liberté.

Bastia Ajaccio le 18 03 2016

Partager cet article
Repost0
19 mars 2016 6 19 /03 /mars /2016 10:33

ivre ce blog

va faire le buzzzz !

Le livre de Pierre Laurent, intitulé 99% sort en librairie le 7 avril.

En photo la couverture et la table des matières pour vous donner une idée du contenu.

Le livre part de l'étude d'Oxfam international publiée début janvier sur les inégalités mondiales et notamment le chiffre "bombe": les 1% les plus riches de la planète détiennent plus de richesses que les 99% restants.

Il a deux ambitions essentielles: faire la pédagogie du système capitaliste qui permet aux 1% d'imposer leur loi et démontrer que les 99% (et notamment les Français) peuvent reprendre la main sur le cours de l'histoire.

Contrairement à tous les livres politiques du moment, il dit "nous" (et non "je") et porte sur le besoin d'unité et de réinvestissement populaire dans la politique. On y retrouve des éléments d'analyse, de projet, la question de l'engagement, de la France et du PCF.

Contrairement à ce qu'on a pu lire dans certains médias, les questions soulevées vont au-delà de 2017 !

Destiné au grand public, 99% est un atout pour la bataille idéologique. Il met en cause les idées reçues et on peut dire qu'il tombe bien dans cette période de mouvement social contre la loi El Khomri!

C'est l'outil idéal pour aller au contact des citoyens. Cela peut aussi être un outil de formation pour les nouveaux adhérents. C'est un livre à lire, mais aussi à offrir aux personnes qui, proches de nous, se questionnent peut-être sur la possibilité de s'engager au parti.

Son prix de vente en librairie est de 9,80 euros mais nous disposerons, dès le 22 mars, de 8000 exemplaires au prix éditeur de 6 euros au CN.

Un bon de commande sera également mis en ligne sur le site du parti pour les commandes individuelles qui seront, elles, gérées par la Librairie Renaissance.

Une présentation aux militants aura lieu sous la coupole, à Colonel Fabien, le lundi 11 avril à 18h30.

Un petit film "teaser" annonçant la sortie sera diffusé sur les réseaux sociaux dès lundi. Bien

Publié dans PCF

Partager cet article
Partager cet article
Repost0
19 mars 2016 6 19 /03 /mars /2016 09:48

Nicole Bertrand

31 min ·

Bastia Ajaccio le 18 03 2016

Avis de décès

De Bastia et Ajaccio

Les fédérations de Haute Corse et de Corse du Sud du Parti communiste français ont la douleur de faire part du décès de :

Marie STEFANINI
Chevalier de la Légion d’Honneur
Résistante
Dirigeante de l’Union des Femmes Françaises
Dirigeante du Parti communiste Français
Professeur de mathématiques
Directrice principale adjointe du collège Giraud

La famille recevra les condoléances au siège du Parti communiste français, Espace d’éducation populaire Albert Stefanini à Bastia 11 rue César Campinchi le dimanche 20 mars à partir de 14 heures et le lundi 21 mars de 10 heures à 15 heures, heure à laquelle la levée de corps aura lieu.

Partager cet article
Repost0
18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 17:51

Partager cet article
Repost0