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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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23 novembre 2017 4 23 /11 /novembre /2017 08:51
« L’esclavagisme en Libye n’est que le prolongement de la négrophobie au Maghreb »

Pour notre chroniqueur, les images d’êtres humains vendus interpellent notre humanité et font écho aux récits glaçants qui proviennent des routes d’exil.

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image: http://img.lemde.fr/2017/11/20/18/0/512/256/768/0/60/0/b0cd724_22278-148ydpq.piytoi529.jpg

Manifestation contre le racisme envers les migrants, à Rabat, au Maroc, le 11 septembre 2014.

Une vidéo de la chaîne américaine CNN montrant des Subsahariens vendus aux enchères en Libye a provoqué une vague d’indignation sur le continent africain. L’émotion des intellectuels, militants de la société civile et simples citoyens a poussé les leaders politiques à réagir. Les communiqués « émus » et « indignés » sont sortis des palais présidentiels pour dénoncer cette barbarie. Le Guinéen Alpha Condé dénonce « une ignominie », le Sénégalais Macky Sall et le Nigérien Mahamadou Issoufou parlent d’une « pratique d’un autre âge », tandis que leur homologue togolais, Faure Gnassingbé, évoque, lui, « une infamie ». La vidéo provoque davantage de réactions que les témoignages, recueillis depuis des années, de ceux qui ont réussi à échapper à ce qu’il convient d’appeler « l’enfer libyen ».

 

En Mauritanie, les populations négro-mauritaniennes subissent encore couramment l’esclavage. Selon Philip Alston, auteur d’un rapport de l’ONU en 2016 dans ce pays, « des milliers de personnes restent réduites en esclavage » au mépris de l’Etat. La lettre de Moussa Biram, militant anti-esclavage en prison, le combat de l’opposant Biram Dah Abeid ou encore l’action des militants des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM) renseignent sur la politique raciste qui sévit dans le pays.

Au Maghreb, la xénophobie vis-à-vis des Noirs est chose classique. On se souvient de la campagne « Non aux Africains en Algérie », qui avait poussé l’écrivain Kamel Daoud à réagir sur ce que signifie être noir dans ce pays, autrefois source d’inspiration pour les mouvements de libération du sud du Sahara mais qui désormais refoule les migrants dans le désert.

Lire aussi :   A Tanger, des migrants subsahariens racontent : « Ici, même les mendiants nous insultent »

Au Maroc, pays qui ambitionne de redevenir une puissance continentale, le racisme est omniprésent, avec parfois une instrumentalisation par des médias malveillants. On se souvient de la « une » du journal Maroc Hebdo, « Le péril noir », qui ciblait les étudiants, immigrés économiques ou personnes en transit pour les côtes européennes. Dans un article pour Le Monde Afrique, la militante culturelle sénégalaise Aisha Dème produit un récit édifiant de l’ampleur du mal. Heureusement qu’il existe une société civile dynamique pour lutter contre le fléau. Par exemple, les travaux du sociologue Mehdi Alioua et de son association, le Gadem, montrent avec acuité ce « mal » du Maroc et luttent pour la destruction des préjugés qui fondent souvent le racisme.

Les assassinats de Subsahariens, étudiants ou candidats à l’exil, sont récurrents sans qu’aucune réaction vigoureuse de nos chefs d’Etat ne soit notée. Cette faiblesse encourage l’impunité et déshumanise davantage des victimes abandonnées à leur sort.

« L’invasion africaine »

Il convient aussi d’indexer l’Union européenne (UE) qui par sa scandaleuse politique migratoire se rend coresponsable de la criminalité qui sévit dans cette partie du monde. Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al-Hussein, vient d’ailleurs de qualifier d’« inhumaine » la « coopération » entre Bruxelles et la Libye en matière de gestion des flux migratoires.

Lire aussi :   Entre la Libye et l’Italie, petits arrangements contre les migrants

Cette entente n’est pas nouvelle. Durant les dernières années du régime Kadhafi, l’Italie avait signé avec Tripoli un accord pour bloquer les candidats à l’immigration sur son sol. Il avait abouti à des pogroms contre les Subsahariens et des milliers de personnes arrêtées puis internées dans des camps. Cette année, dans sa crainte déraisonnée de « l’invasion africaine », l’UE a laissé l’Italie passer de nouveaux accords avec la Libye post-Kadhafi, collaborant ainsi indirectement à ces violations des droits de l’homme.

La démission des dirigeants des principaux pays africains de départ, les conditions de vie difficiles de leurs ressortissants qui les poussent sur le chemin de l’exil, l’impunité des auteurs de traite d’êtres humains et le bourbier libyen sont autant de facteurs qui rendent aujourd’hui ce drame possible. Les images d’êtres humains vendus sont choquantes et interpellent notre humanité. Mais elles font écho aux récits glaçants qui proviennent des lieux de désespoir que sont les routes d’exil.

Pour une politique migratoire africaine

A présent que faire ? Manifester devant les représentations libyennes est un acte important, mais je doute que cela puisse changer quoi que ce soit d’interpeller un Etat qui, dans les faits, n’existe plus.

De surcroît, l’indignation est du ressort des citoyens, les politiques ont, eux, l’obligation d’agir. Ils doivent réagir face à la désacralisation de la vie des pauvres et des exilés par une action courageuse contre le traitement de nos compatriotes au Maghreb.

Lire aussi :   « Nul ne doit accepter le déferlement de haine raciste dont est victime Danièle Obono »

Les chefs d’Etat de la sous-région ouest-africaine qui viennent de se prononcer pourraient enfin tenter de sortir du rapport asymétrique en arrêtant de subir la politique migratoire de l’UE et de ses voisins de la Méditerranée.

Nous devons nous doter, à l’échelle de chaque pays, d’une politique en la matière, à défaut d’une coordination au niveau de l’Union africaine (UA) ou des organisations régionales. Jusque-là, il n’y en a aucune, et c’est là où le mal commence.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/11/20/l-esclavagisme-en-libye-n-est-que-le-prolongement-de-la-negrophobie-au-maghreb_5217603_3212.html#LaW660IET5B5gDX1.99

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21 novembre 2017 2 21 /11 /novembre /2017 17:49
CE MERCREDI 22 NOVEMBRE 2017
 
A 18H30
 
C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »
 
Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6
 
En direct et en archives sur www.campuslille.com
 
 
 
                Son livre n’est pas encore traduit en français, mais les idées qu’il y développe ont été radiophoniquement recueillies, il y a quelques semaines, auprès de l’auteur, et dans une langue française parfaitement maîtrisée.
 
                Domenico Losurdo est un philosophe marxiste italien. Et dans son dernier ouvrage, qu’on devrait traduire de la manière suivante : Le marxisme occidental, comment il naquit, comme il mourut, comment il peut renaître, il revient sur ces trois chapitres, distinguant les formes variées empruntées par la pensée marxiste, selon que l’on se trouve au cœur géographique de l’impérialisme, ou dans ses périphéries.
 
                C’est un document passionnant, que l’on doit à nos amis de Radio Galère (Marseille, 88,4, http://www.radiogalere.org/)
 
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20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 09:41
Invasion de la charité privée
 

Une annonce récente parmi tant d’autres : la restauration de la première partie de la galerie des Glaces à Versailles est achevée. On la doit à la générosité de l’entreprise de travaux publics Vinci. Son directeur de la communication explique à France 2 que sa société est fière d’avoir « offert » à la nation l’entretien de son patrimoine (1). Rien de plus n’est dit, mais tout le monde comprend : l’Etat est au choix démissionnaire ou financièrement incapable, les entreprises sont citoyennes, au surplus elles ont les moyens ; les capitalistes ne sont pas émus que par les dividendes – par la culture aussi.

Il y a plusieurs manières de considérer cette tendance munificente du capital, certes pas tout à fait neuve, mais d’ampleur croissante. On peut y voir les compétitions de philanthropie ostentatoire ou les manœuvres de légitimation de fortunes faites dans des conditions plus ou moins avouables (2). Mais ces opérations, quoique encore ponctuelles en France, dessinent un horizon beaucoup plus général, une nouvelle frontière libérale dont la cohérence s’annonce autrement radicale que tout ce que le libéralisme a pu montrer jusqu’à présent. Comme toujours, il suffit de tourner le regard vers l’autre côté de l’Atlantique pour en avoir une préfiguration déjà parlante, à ceci près que, même là-bas, le modèle en est encore au seul stade de la pratique, et qu’il faudra probablement le passage à l’étape « doctrinale » pour lui donner l’impulsion décisive vers sa réalisation complète. Or il est possible qu’il y ait avantage à devancer les doctrinaires libéraux dans leur effort. Exprimer avant eux ce qu’ils ne tarderont pas de toute façon à dire eux-mêmes est moins leur prêter assistance que désamorcer par anticipation l’effet de surprise intellectuelle.

Les chaires d’université portent le nom des industriels qui les financent, les banques d’affaires sponsorisent les expositions, des fortunes privées soutiennent la recherche médicale... Il faut saisir la cohérence d’ensemble que dessine de manière pointilliste cette multiplicité d’initiatives séparées : tous les domaines de l’action publique sont potentiellement candidats à l’envahissement par la charité privée. Mais alors, s’il en est ainsi, quelle raison d’être reste-t-il à l’Etat ? Poser la question sur fond de paysage charitable généralisé, c’est y répondre. C’est bien ce que diront – et ce que disent déjà – les libéraux : l’Etat n’est plus seulement importun et inefficace, il est inutile.

C’est ici que commencera l’effort doctrinal, avec pour projet d’appeler à penser l’ordre politique de l’action collective sur le même modèle que l’ordre économique du marché, à savoir comme ordre décentralisé. La défaite historique du socialisme a favorisé l’idée qu’une économie ne saurait être organisée depuis un centre unique. La force du marché, répète de longue date le dogme néoclassique, consiste à ne requérir aucune instance de coordination centrale et à laisser les agents à leurs seules décisions privées, sans pour autant qu’il en résulte du chaos : le mécanisme impersonnel des prix se charge d’ajuster ces myriades d’offres et de demandes individuelles. La multiplicité des constructions sociales qui coordonnent de fait les agents économiques – le droit, la monnaie, les règlements..., l’Etat ! –, et sans lesquelles le capitalisme ne saurait fonctionner, n’empêche pas un instant les libéraux de croire au marché comme horloge autorégulée, pure collection d’individus promis à l’harmonie marchande spontanée pourvu que personne ne se mêle « d’en haut » de leurs petites affaires.

Or, puisque l’ordre décentralisé a fait ses preuves dans le domaine économique sous la figure du « marché », disent déjà certains, pourquoi ne pas en finir avec l’Etat, « centre » nécessairement malvenu dans une philosophie sociale qui ne veut connaître que les individus séparés et leurs libres interactions ? Pourquoi la vie collective devrait-elle être organisée par un pouvoir central, les transferts financiers passer par un impôt autoritaire et spoliateur ? Le Gosplan a échoué comme opérateur économique ; l’Etat n’est-il pas en train d’échouer comme opérateur politique, et sa « faillite » financière ne l’atteste-t-il pas déjà ?

Mais, au fait, une fois l’Etat disparu, et l’ordre politique pareil au marché, quel motif convaincra les agents privés de s’engager dans le financement des besoins collectifs ? La réponse américaine est déjà prête : c’est la morale. A l’unicité totalitaire du circuit financier de l’Etat fiscal se substituera la prolifération des transferts caritatifs privés, chacun étant bien mieux placé que la puissance publique pour savoir à qui et à quelle cause il entend donner, comme il était mieux placé pour savoir ce qu’il voulait offrir et demander sur le marché. Ce que faisait faire de mauvais gré la coercition de l’impôt, le libre élan charitable le prendra désormais en charge.

Qui peut assurer, dans cette nouvelle configuration, que sera satisfaite la variété des besoins collectifs ? La doctrine libérale répondra que les choix de donation sont souvent le reflet d’une sensibilité particulière du donateur, développée à l’occasion d’une expérience personnelle : ceux qui ont eu à souffrir des accidents de la route donnent à la prévention routière, de telle maladie à la recherche médicale spécialisée, etc. C’est donc, poursuivra la doctrine, la diversité des expériences qui garantira l’harmonieuse répartition de l’effort charitable global. L’impulsion générale de la morale, supposée uniformément partagée, et la « variété naturelle des sensibilités » joueront ensemble dans l’ordre politique décentralisé le même rôle d’harmonisation spontanée que le système des prix dans l’ordre du marché. Mais la « variété des sensibilités » de qui, au juste ? Des donateurs potentiels significatifs – les plus fortunés. Diversité assez restreinte à vrai dire, celle d’un isolat social qui saura sans doute s’émouvoir pour la haute culture ou déplorer les ravages des mines antipersonnel, mais qui, passé « naturellement » et sans problème, c’est-à-dire sans problématisation, par les grandes universités, pensera peut-être plus difficilement au financement des écoles de quartier, pour ne rien dire de l’aide aux chômeurs – responsables de leur sort.

Il ne faut pas s’y tromper : remettre ainsi aux agents privés le soin de se faire les opérateurs de l’action collective est autrement plus radical que ne l’est une simple stratégie de privatisations et de concessions de services publics. C’est une extinction pure et simple de l’idée d’action publique, et peut-être même de la catégorie du politique, entièrement dissoute dans la morale du transfert charitable. De ce point de vue, il y a là une fracture dans l’unité du projet moderne, entendu comme visée simultanée de l’autonomie individuelle et de l’autonomie collective. Si la dynamique historique de la modernité a porté un idéal d’émancipation des individus des liens de la tradition et des assignations coutumières, elle a également formulé l’objectif d’une maîtrise par les hommes de leur destinée commune, laquelle suppose alors un lieu central de la délibération politique. Or l’idée d’un ordre politique décentralisé en est la négation même ; la collectivité n’y existe plus que sous la forme inférieure de l’agrégation. Le destin « collectif » n’est plus ni désiré ni discuté par personne. C’est bien de cette non-intentionnalité que se félicitent les apôtres du marché pur et parfait, sans voir que son extension à l’ordre politique détruirait ipso facto l’idée moderne du gouvernement, du corps politique par lui-même. Après une alliance de plusieurs siècles, la pensée économique individualiste du marché évincerait la philosophie politique des Lumières, avec laquelle elle aura eu un long compagnonnage, mais qui a fini par lui faire obstacle à force de s’accrocher ainsi à l’idée de l’autodétermination collective – le marché, lui, a horreur du collectif et ne veut voir que des individus.

Tout se tient : l’évanouissement du politique comme pratique collective, supposant par construction un degré minimal de centralisation, abandonne le terrain à la morale individuelle, seule forme de régulation sociale tolérée par le libéralisme. Des lois pour personne, de l’éthique pour tout le monde ! On peut sans doute mesurer les progrès du libéralisme à ceux du moralisme généralisé, substitué de plus en plus à l’action de l’Etat social réputé totalitaire, même si, par un paradoxe typique du libéralisme, seul l’Etat policier-carcéral échappe à ce glissement de terrain et n’a aucune inquiétude à se faire ; le noyau dur résistant de l’Etat, une fois tout le reste enlevé, ce sera lui : s’il est une chose que les plus riches continueront d’accepter de financer de leurs impôts, ce sera le maintien de leur ordre. Pour le reste, la morale fera l’affaire. Transformer la politique publique en moralisme ploutocratique, et prononcer ainsi la dissolution définitive de l’Etat social, voilà peut-être la nouvelle – l’ultime – frontière libérale.

Frédéric Lordon

Economiste, auteur de La Crise de trop. Reconstruction d’un monde failli, Fayard, 2009.
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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 16:47

Hôpital de Bastia: Déclaration de Josette RISTERUCCI.

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Dernières nouvelles de 6 h 15 la ministre ne fera aucune déclaration concernant l’Hôpital pour causes d élections en corse !!! informée depuis le mois d’août elle avait tout le temps de donner des réponses pour Bastia ou elle a reçu suffisamment de monde. Chantage lamentable indigne excuse minable mais déjà entendu … Donc oui on peut crever et continuer la grève de la faim !!! Pour avoir ce a quoi on a droit pour l accès aux soins. dont acte.

Josette RISTERUCCI, le 17 novembre 2017

 

Michel STEFANI s’adresse à la Ministre de la Santé Agnés BUZIN

Madame la Ministre,

Depuis des mois les personnels de santé dénoncent une situation désastreuse dans les hôpitaux, maisons de retraites, cliniques… Votre réponse désinvolte aux agents hospitaliers de Bastia, dont plusieurs sont en grève de la faim depuis le 30 octobre, est irrecevable. Quand bien même vous vous astreindriez au devoir de réserve en période électorale vos services eux peuvent se manifester ce qu’ils ne font pas. Nous n’avions pas besoin de cela pour reconnaître le vrai visage de votre gouvernement “En Marche” exclusivement au service des riches et du MEDEF. En ce sens, le terme “solidarité” dans l’appellation de votre ministère est une supercherie de plus à mettre au compte de votre majorité présidentielle. 

Michel STEFANI

Conseiller à l’Assemblée de Corse


SOLIDARITÉ TOTALE AVEC LES AGENTS HOSPITALIERS DE BASTIA

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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 16:40
REMUE_MENINGES:anisémitisme et anti sionisme
 
 

 

Dominique Vidal: “L’antisionisme est une opinion et l’antisémitisme un délit”
 

 

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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 17:45
Construisons la France du progrès social !

Construisons la France du progrès social !

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Le Président de la République et son gouvernement ont choisi de faire plus de 20 milliards d’euros de cadeaux aux plus riches et donné de nombreux gages au patronat en s’attaquant aux droits des salariés. Emmanuel Macron théorise le fait qu’en donnant aux plus aisés il y aura mécaniquement un effet positif sur les classes moyennes et populaires. C’est la fameuse théorie du ruissellement. Jamais démontrée, totalement injuste. Ces choix politiques n’aboutiront qu’à une aggravation des inégalités. Il y urgence à proposer une autre utilisation de l’argent. La France retrouvera la croissance et la prospérité si elle renoue avec le progrès social pour tous. L’argent existe. Il faut le réorienter.

 

Le PCF propose :

 

Reprendre l’argent:

 

- Suppression de la réforme de l’ISF : +3,2 Mds d’euros

- Suppression de la taxe unique à 30 % et de la baisse de la taxe sur les transactions financières : 4 Mds d’euros

- Suppression de la baisse de l’impôt sur les sociétés : + 1,2 Mds d’euros

-  Suppression du CICE : + 28 Mds d’euros

- Plan de lutte contre l’évasion fiscale : 7 Mds d’euros

 

Répondre aux besoins humains:

 

-28 Mds d’euros pour le pouvoir d’achat : annulation augmentation de la CSG, baisse de la TVA sur les produits de 1ere nécessité, rétablissement de la demi-part des veuves et veufs

- 6,5 Mds pour l’hôpital public et la Sécurité sociale

- 5 Mds en faveur de l’école publique et de l’éducation

- 3 Mds pour les collectivités locales et les services publics 

- 2,5 milliards d’euros pour le logement

 

Le Parti communiste lance les Etats généraux du progrès social

 

Les militants communistes vont venir à votre rencontre dans tout le pays pour élaborer avec vous les perspectives d’une autre politique pour la France. Et le 3 février prochain aura lieu à Paris la première rencontre nationale du progrès social. Si vous souhaitez nous faire partager vos idées et contribuer à la réflexion commune, participer sur :

progrès-social.pcf.fr

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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 17:14
REMUE-MENINGES:L’antisionisme et l’antisémitisme
Dominique Vidal: “L’antisionisme est une opinion et l’antisémitisme un délit”
 

L’historien et journaliste Dominique Vidal est l’invité de l’Esprit d’actu. De retour d’un voyage en Israël/Palestine, il affirme que la situation « n’a jamais été aussi grave et dénonce une radicalisation de la droite et de l’extrême droite israélienne qui envisagent clairement l’annexion des Territoires palestiniens, en d’autres termes la fin des deux Etats. Il ne subsistera qu’ “un État d’apartheid, où une partie de la population (les Israéliens) jouira de tous les droits et l’autre (les Palestiniens) d’aucun ». Dans cet entretien,  l’historien revient sur la proposition du CRIF qui exige une loi interdisant l’antisionisme. Il dénonce une « nouvelle escalade contre la liberté d’expression”, soulignant que « L’antisionisme est une opinion et l’antisémitisme un délit. »

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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 17:08

Construisons la France du progrès social !

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Le Président de la République et son gouvernement ont choisi de faire plus de 20 milliards d’euros de cadeaux aux plus riches et donné de nombreux gages au patronat en s’attaquant aux droits des salariés. Emmanuel Macron théorise le fait qu’en donnant aux plus aisés il y aura mécaniquement un effet positif sur les classes moyennes et populaires. C’est la fameuse théorie du ruissellement. Jamais démontrée, totalement injuste. Ces choix politiques n’aboutiront qu’à une aggravation des inégalités. Il y urgence à proposer une autre utilisation de l’argent. La France retrouvera la croissance et la prospérité si elle renoue avec le progrès social pour tous. L’argent existe. Il faut le réorienter.

 

Le PCF propose :

 

Reprendre l’argent:

 

- Suppression de la réforme de l’ISF : +3,2 Mds d’euros

- Suppression de la taxe unique à 30 % et de la baisse de la taxe sur les transactions financières : 4 Mds d’euros

- Suppression de la baisse de l’impôt sur les sociétés : + 1,2 Mds d’euros

-  Suppression du CICE : + 28 Mds d’euros

- Plan de lutte contre l’évasion fiscale : 7 Mds d’euros

 

Répondre aux besoins humains:

 

-28 Mds d’euros pour le pouvoir d’achat : annulation augmentation de la CSG, baisse de la TVA sur les produits de 1ere nécessité, rétablissement de la demi-part des veuves et veufs

- 6,5 Mds pour l’hôpital public et la Sécurité sociale

- 5 Mds en faveur de l’école publique et de l’éducation

- 3 Mds pour les collectivités locales et les services publics 

- 2,5 milliards d’euros pour le logement

 

Le Parti communiste lance les Etats généraux du progrès social

 

Les militants communistes vont venir à votre rencontre dans tout le pays pour élaborer avec vous les perspectives d’une autre politique pour la France. Et le 3 février prochain aura lieu à Paris la première rencontre nationale du progrès social. Si vous souhaitez nous faire partager vos idées et contribuer à la réflexion commune, participer sur :

progrès-social.pcf.fr

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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 10:26
REMUE-MENINGES:l ne manquait que votre plume dans ce débat" : la réponse ironique d'Eric Dupond-Moretti à Bernard-Henri Lévy
"Il ne manquait que votre plume dans ce débat" : la réponse ironique d'Eric Dupond-Moretti à Bernard-Henri Lévy

Dans une lettre, l'avocat d'Abdelkader Merah répond aux critiques de l'essayiste.

L\'avocat d\'Abdelkader Merah, Eric Dupond-Moretti, le 2 novembre 2017 à Paris.
L'avocat d'Abdelkader Merah, Eric Dupond-Moretti, le 2 novembre 2017 à Paris. (CHRISTOPHE ENA / AP / SIPA / AP)
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"Arbitre des élégances", "'effets chemises Charvet'", "vieille pompe à merde"... Dans une lettre incisive écrite lundi 13 novembre, l'avocat Eric Dupond-Moretti répond aux critiques de Bernard-Henri Lévy. Sur le site de son magazine, La Règle du jeu, l'essayiste avait attaqué l'avocat d'Abdelkader Merah pour ses "excès locutoires", "ses facilités d'épitoge", son "obscénité" et son "accès de vanité" pendant le procès.

La réponse n'a pas tardé. "Il ne manquait que votre plume dans ce débat... et c'est paradoxal, vous avez, avec votre modestie naturelle, comblé ce vide abyssal, ironise d'abord le pénaliste, dans une lettre très reprise sur les réseaux sociaux et dont il a confirmé l'authenticité à franceinfo. Il est presque doux de recevoir des leçons de morale de celui qui, dans tous les domaines, se veut, depuis de trop longues années l'arbitre des élégances."

Et l'avocat de renvoyer Bernard-Henri Lévy à ses "effets chemise Charvet toujours ouvertes et toujours parfaitement blanches" et à son fils, Antonin Lévy, avocat de François Fillon. "Vous démontrez que vous ne connaissez rien aux droits de la défense, posez donc quelques questions à votre fils (que j'ai encensé quand il défendait Fillon)", écrit Eric Dupond-Moretti.

Au passage, l'avocat se moque du philosophe, en lui proposant de relire "les œuvres de Botul qui a beaucoup écrit sur le rôle de l'avocat". Dans l'un de ses livres, BHL avait en effet cité Jean-Baptiste Botul, un philosophe qui n'a jamais existé que dans un canular d'un journaliste du Canard Enchaîné. Mais la formule la plus cinglante vient en conclusion de cette courte lettre : "Le 3 mai 1936, Magritte a écrit au critique Dupierroux qu'il n'était qu''une vieille pompe à merde', je n'ai, hélas ni le talent, ni l'audace de Magritte."

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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 10:20
 REMUE-MENINGES:Salaud(s)
Salaud(s)
Vendredi, 10 Novembre, 2017
L'Humanité
Une militante d’Attac ndevant un Apple store à Paris pour dénoncer l’évasion fiscale, en mars 2017. Photo : Thomas Samson/AFP

Le bloc-notes de Jean-Emmanuel Ducoin.

Nausée Ainsi donc, depuis le début des années 1980, à l’abri des regards indiscrets, une puissante industrie mondiale des malins et des coquins de la finance globalisée organise ses petites tambouilles aux îles Caïmans, au Luxembourg, à Hong Kong et ailleurs, où des « institutions » financières et des groupements d’avocats – des véritables cabinets noirs sans foi ni loi – offrent leurs services à des particuliers fortunés et aux multinationales capables de tout pour « optimiser » leurs profits… Dix-huit mois après les Panama Papers, une nouvelle enquête d’ampleur portant sur plusieurs millions de documents issus d’une fuite massive de données porte un nouveau coup de projecteur sur les trous obscurs de la finance mondiale et révèle comment, grâce à des schémas sophistiqués, des milliers de milliards de dollars échappent toujours aux fiscalités des États et aux autorités dites « de régulation ». Chiffres à l’appui. Ceux-ci donnent le vertige. Selon des calculs fiables et recoupés par le Monde, l’évasion fiscale des entreprises et des grandes fortunes coûterait 350 milliards d’euros de pertes par an aux États de la planète, dont 120 milliards pour la seule Union européenne… Selon ces données, qui ont le mérite d’exister pour la première fois « officiellement », le manque à gagner pour la France atteindrait 20 milliards d’euros par an. Et pourtant nous savons que ces révélations ne constituent qu’un bout de l’iceberg, d’autant que, contrairement aux Panama Papers, cette nouvelle enquête concerne moins le blanchiment d’argent sale (trafics d’armes, de drogue, etc.) que des schémas légaux montés par des bataillons d’experts en optimisation fiscale. L’argent, ici, a le plus souvent été soustrait à l’impôt de façon légale ou aux frontières de la légalité, grâce aux failles des systèmes fiscaux dont les rouages donnent la nausée. Ils osent tout. Non seulement ils se goinfrent cyniquement sur le mode des pires sociétés secrètes, mais ils trichent et mentent. Leur quotidien s’appelle manipulation. Et leur crime se définit aisément : en réduisant les recettes fiscales des nations, ils accroissent les inégalités et alimentent l’instabilité financière mondiale. Le capital règne en maître. Lisez plutôt : à l’échelle internationale, plus de 40 % des profits réalisés par les multinationales sont délocalisés artificiellement dans les paradis fiscaux, tandis que près de 10 % de la richesse financière des particuliers s’y dissimulent. Ils devraient être passibles d’un tribunal pénal international !

Évasion Les sommes sont colossales, bien sûr, mais bien en deçà de la réalité. Sans forfanterie aucune, nous n’avons pas attendu le mois de novembre 2017 pour prendre conscience de la face cachée de cet innommable trafic de pognon qui se joue sur le dos du monde du travail. Les lecteurs de l’Humanité connaissent les travaux du sénateur communiste Éric Bocquet et de son frère Alain, qui ont enquêté depuis plusieurs années sur l’évasion fiscale – souvent dans un désert médiatique. Ces derniers parlent de 60 à 80 milliards d’euros pour la France, de 1 000 milliards pour les 28 pays de la zone euro, de 5 800 milliards dans le monde. Dans ce paysage sombre, il y a au moins une bonne nouvelle. Aucun spécialiste sérieux ne conteste plus ces évaluations. Ils n’ont pas tous les mêmes objectifs ou la même analyse sur le capitalisme, certes, mais ils disent la même chose : les chiffres sont éloquents. En effet, 80 milliards d’euros en moins pour le budget de la France chaque année, c’est plus que le budget de l’éducation nationale, plus que le déficit de notre pays en 2016 et cent fois le montant des « fraudes » aux aides sociales. Au passage, souvenons-nous de la métaphore d’Emmanuel Macron : « Les premiers de cordée », qui, soi-disant, tirent nos sociétés vers le haut ! Depuis leurs cimes, ces puissants-là ne tractent rien ni personne mais détournent le bien commun. « Le langage de la vérité est simple », disait Sénèque. Ce sont des salauds. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises…

Rédacteur en chef
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