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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 13:12

 

        Comment qualifier le F.N.?:  Didier Porte et Mediapart

 

 

                                                        

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 12:57

                                                                   cerveau animé

       

 

source: respublica

           Gélatine de porc et déclin de la France !

Il y a quelques jours, je me rendais à Nancy à l’occasion de la manifestation « Le Livre sur la Place ». Intéressé surtout par les conversations avec les différents auteurs qui se déroulent en général au « Forum littéraire » avant l’entrée du chapiteau, je suis arrivé 1/2h avant l’entretien du journaliste que j’étais venu écouter. J’ai eu alors le droit à la ”cerise sous le gâteau” : écouter un personnage qui m’était jusqu’alors inconnu et qui s’avérait d’être une ”star” médiatique : le dénommé François de Closets (FdC) !
Je fus ainsi exposé, pendant une demi-heure, à des joyaux verbaux en hauts décibels de ce Monsieur.
Mais que disait-il ? Que 1. la France est en déclin, 2. Hollande est incompétent mais il est quand même en train de réduire la dette ! 3. Nous avons besoin d’un gouvernement ”arc en cieeeel ” composé des individus qui veulent faire quelque chose mais évidement pas ”Le Penenchon”. 4. C’est dommage que Berlusconi ait été remplacé par Monti qui ne connaissait rien et les Italiens s’en foutent après tout, que Berlusconi soit corrompu ! 5. Les retraités en France sont trop privilégiés (est-il au courant de l’existence des millions de retraités dans ce pays dont la pension ne s’élève qu’à quelques centaines d’euros ?), 6. La France est en déclin, 7. La France est en déclin… !

On voit bien que notre ”intellectuel anti-establishment ” ne se préoccupe que de la façade : pas un mot sur l’ultralibéralisme et l’oligarchie financière, que dis-je ? même pas un mot sur l’Europe et l’UE en général, ni sur l’écrasement de la démocratie en Europe, ni sur la pauvreté et la précarité…
Apparemment pour lui, la seule chose dont le gouvernement ”arc en cieeel” devrait s’occuper est payer la dette, sinon nous nous ferions taper sur les doigts par nos créanciers qui nous diront (et FdC approuve) « Hé, les Français, ça suffit, assez profité !! » Mais FdC sait-il au moins qui sont ces créanciers ? Je suppose qu’il ne se pose même pas la question : cela demande trop d’effort !

Peu après sa brillantissime intervention j’ai retrouvé l’excellent FdC sous le chapiteau en train ”d’autographer” ses bouquins probablement pas moins brillantissime ! Moi qui n’étais toujours pas au courant de l’envergure du personnage, me suis risqué de l’approcher.

- Monsieur, suite à votre intervention de tout à l’heure, j’ai une question.

- Allez-y !

- Vous dites que la France, depuis X années, est en déclin. Or, je vois que ce pays produit, tant bien que mal, toujours autant d’artiste, d’intellectuel, de scientifique, d’ouvrier et detechnicien compétent, etc. Où voyez-vous un déclin ailleurs que dans le système politico-médiatico-financier ? Je n’appelle pas cela le déclin de la France mais la pourriture duditsystème. Bref, ce déclin n’est pas un phénomène social et sociétal mais devrait être attribué aux politicards, médiacrates et prédateurs financiers…

- Par le déclin, je veux dire la disparition d’une certaine façon de vivre. Je vous pose une question : pourquoi des gamins ont-ils été empêchés de manger des bonbons à l’école ?

- ???. Je ne sais pas moi, peut-être à cause de l’obésité …

- Non, parce que les bonbons contiennent de la gélatine et que la gélatine est faite à partir de lagraisse de porc !

Oouaah, quelle illumination ! Voici la racine du déclin de la France selon le grand penseur Monsieur FdC ! Tout est clair maintenant. Je peux aller me coucher ! Mais quand même, il ne fallait pas passer à côté de l’occasion rêvée qui s’était présentée et de profiter de la présence de cette astre de pensée socialo-politique ! Alors, je continue.

- Dites, qu’est ce que vous pensez de la politique de la Banque centrale européenne qui prête de l’argent aux banques privées, à des taux de presque zéro, qui prêtent ensuite aux États à des taux faramineux ?

- C’est scandaleux !

- Bien, alors quel est votre problème avec le Front de gauche qui depuis des années s’est levécontre cette aberration ?

Là, il ne peut pas s’empêcher : il brait maintenant :

- Mélenchon c’est la même chose que le Front national !

Bien sûr, pour cet homme et ses semblables, le Front de Gauche n’est pas d’autre chose que Mélenchon. Voyez-vous, malgré leur prétention ”démocratique ”, ces ”élites” croient consciemment ou inconsciemment, en un culte du chef, une démarche pernicieuse de banalisation du Front national.

- Mais vous dites n’importe quoi, là !

Il ne fait pas attention et continue à beugler de plus belle :

- La seule différence entre les deux c’est la politique de l’immigration ! Marine Le Pen est même plus courageuse car elle dit qu’elle veut sortir de l’Europe ! Mélenchon dit qu’il veut négocier. Mais qu’est-ce que cette misérable France, méprisée de tout le monde, pour pouvoir convaincre les autres (pays) !

(Voila que sa ”France en déclin” resurgit encore !) Ce bruyant et prétentieux médiacrate ne comprend même pas que la question de l’immigration n’est pas une simple politique mais la façon d’aborder l’humanité, de regarder le monde. Nous, Front de gauche, nous prônons la solidarité, la fraternité et le partage. Le Pen et sa clique prêche la haine contre les Arabes, contre les juifs, contre les noirs et contre tout ce qui est différent. Pas de différence pour le FdC évidemment, entre un Front de gauche dont la consigne est ”pas de consigne” et un F-haine enraciné, comme toutes les organisations fascistes, dans l’autoritarisme et le culte du chef.

Quand je vois la vacuité des personnages comme FdC, qui se présentent comme penseurs dans notre société, je me dis que peut-être la France est après tout, vraiment en déclin ! [....] 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 12:50

 

 

 

 

  "La France se créolise.Elle possède plusieurs langues, littératures et musiques sur son sol qui prennent racine, s'influencent et s'interpénètrent."

 

                                     Kamel Dafri,

              Directeur de villes des musiques du monde,

                                   cité par l'Huma

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 12:44

 

                                                                 cerveau animé

 

 

Brignoles 2013 : la méthode Coué mène à l’horreur !
Lundi 7 octobre 2013

Dans un canton où la gauche faisait 50 % en 2011 (élection gagnée d’un cheveu par le FN, mais invalidée) et en 2012 (élection gagnée d’un cheveu par le PC, mais invalidée), voici le réel qui fait irruption lors du premier tour de la cantonale partielle de Brignoles, ce dimanche 6 octobre 2013 : aucun candidat de gauche au deuxième tour et l’extrême droite recueille plus de 49 % sur deux candidats (40,40 % pour le premier et 9,1 pour le second, dissident). La gauche passe de 50 % des suffrages exprimés à moins de 24 % en un an. 
Déjà la machine médiatique néolibérale bien rodée crache sa propagande honteuse :

1) surtout il ne faut rien changer quant aux politiques nationales néolibérales de l’UMP et du PS, qui sont les seules possibles ;

2) si la gauche était unie, elle aurait été présente au deuxième tour (le candidat PC soutenu par le PS fait 14,58 % et le candidat Vert 8,9 %, face à une candidate de l’UMP qui dépasse difficilement 20 %) ;

3) il faut faire battre le candidat du Front national et promouvoir la candidate néolibérale de l’UMP pour que rien ne change.

Disons-le tout net ! Si nous étions électeur de Brignoles, nous voterions au deuxième tour contre le candidat FN. Mais nous aurions conscience que ce n’est qu’un vote désespéré qui ne résout rien. Car les causes de ce désastre, ce sont les politiques néolibérales suivies par l’UMP, le pseudo centre, le PS et EELV. Donc faire élire un candidat du parti qui est la cause du désastre ne résout rien. Au mieux, ce serait « moins pire ». Mais comme dans les années 30, le cancer continuerait à progresser jusqu’à l’ultime scène. Car si l’histoire ne se répète pas à l’identique, les mêmes causes produisent les mêmes effets, certes sous des formes différentes.

Déroulons notre analyse. Si les électeurs de gauche ont voté avec les pieds (35 % de participation), ce n’est pas parce qu’ils préfèrent le pastis à la votation. C’est la troisième fois qu’il votent en trois ans sur ce canton, ils connaissent l’implantation et la nocivité de l’extrême droite. C’est parce qu’ils sont des déçus de la politique de François Hollande pour lequel ils ont largement voté au deuxième tour de la présidentielle. Le slogan « le poing et la rose » devient un emblème peu sympathique pour les couches populaires.
Si la gauche avait été unie dès le premier tour, le FN n’en aurait fait qu’une bouchée au deuxième tour. Reprenons l’analyse d’Antonio Gramsci, car la nouvelle droite est en marche comme dans les années 30. Les manifestations contre le mariage pour tous ont montré son nouveau resourcement. C’est la droite qui est en avance dans la bataille pour l’hégémonie culturelle. Une large majorité des électeurs de l’UMP sont pour une alliance UMP-FN. Le cache-sexe du « Front républicain » ne fonctionne plus. Il n’est plus là que pour justifier le maintien de la politique d’austérité anti-sociale du gouvernement solférinien.

Si les électeurs comprennent bien que dans une élection à deux tours, on puisse voter au deuxième tour pour le meilleur candidat ou le moins pire, ils ne peuvent comprendre toute alliance au premier tour entre des candidats néo-libéraux solfériniens et des candidats qui par ailleurs sont au Front de gauche. L’élection du 6 octobre à Brignoles préfigure donc le désastre qui pourrait avoir lieu dans les couches populaires ouvriers et employés (53 % des électeurs) en cas d’alliance au premier tour entre des candidats du Front de gauche et des candidats solfériniens aux municipales.
Mais de plus en plus d’électeurs se rendent aussi compte que le « mal » ne provient pas seulement des néolibéraux de droite et de gauche. Il provient aussi de « manques » dans le développement du Front de gauche. ReSpublica a plusieurs fois mis en avant ses idées quant à ces « manques » :

  • Réticence à mettre au poste de commande de l’action politique locale ce qui touche prioritairement les couches populaires ouvriers et employés (53 % des électeurs) mais aussi les couches moyennes intermédiaires (24 %) : l’emploi, la précarité, la santé, les retraites, la perte d’autonomie, la politique familiale, le logement, les services publics, la laïcité, la construction européenne, le débat sur la crise économique, la démocratie dans la conduite des luttes, etc.
  • Incapacité du Front de gauche à tirer les conséquences du phénomène de gentrification (baisse rapide des couches populaires dans les villes centres, baisse lente mais significative des couches populaires des banlieues populaires, accroissement fort des couches populaires en zone périurbaine et rurale) et donc de produire la stratégie adéquate. Rappelons la campagne du FN dans les « villages » depuis la campagne présidentielle !
  • Réticence à lier les actions de résistance où le Front de gauche est présent à de grandes campagnes massives d’éducation populaire de rupture, au plus près des couches populaires et des couches moyennes intermédiaires. Les meetings et les réunions « entre nous » ne remplaceront jamais l’éducation populaire. La bataille pour l’hégémonie culturelle autour de la globalisation des combats et d’un nouveau modèle politique alternatif (la République sociale) est nécessaire. La présentation concomitante des politiques de temps court et de temps long est aussi indispensable.
  • Incapacité du Front de gauche de se présenter partout uni au premier tour des élections sans les solfériniens.
  • Incapacité, la plus dommageable sans doute, car à la racine des toutes les autres, à mettre radicalement en cause la construction européenne. Prétendre pouvoir construire une autre Europe, sociale, une Europe des peuples souverains, par la renégociation du Pacte budgétaire, le changement de statut de la BCE, la réorientation de l’euro, etc., est une illusion totale. Craindre les coûts sociaux d’une implosion de l’euro pour justifier cette attitude, c’est croire qu’il suffit de changer les hommes politiques aux manettes pour sortir de la grande crise du capitalisme que nous vivons.

Nous appelons donc à refuser la politique de l’autruche et à promouvoir l’intensification des débats politiques ouverts. N’acceptez plus les débats aseptisés que certains vous proposent. Pour ce débat ouvert, nous sommes à votre disposition.

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 12:37

athhna-pame-syllalhthrio-56Manifestations massives du

 PAME en Grèce contre la

politique du gouvernement, le

 néo-fascisme : « Sans peur, ni illusions »

KKE--2--1-.jpg                                         Communiqué du Parti communiste grec (KKE)

                                



Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Des milliers de manifestants, travailleurs, jeunes, chômeurs et retraités, ont envahi le centre-ville d'Athènes, ce 5 octobre, ainsi que d'une dizaine d'autres villes du pays, dans des rassemblements et défilés organisés par le Front militant des travailleurs (PAME).



Ce défilé massif et combatif du PAME à Athènes s'est conclu place Syntagma, devant le Parlement grec. Ces manifestations étaient organisées contre la ligne du gouvernement Nouvelle démocratie-PASOK, avec les revendications suivantes:



  • La signature de conventions collectives ainsi que d'un Accord salarial national, la suppression des lois contre les travailleurs sur la question des contrats;

  • Protection des chômeurs, défense des allocations chômages et de la couverture santé;

  • Suppression des lois anti-sécurité sociale, la remise en cause des coupes sociales, retour au 13 ème et 14 ème mois de retraite, rétablissement des fonds de pension pillés par l'Etat et le patronat;

  • Remise en cause des licenciements réalisés dans le secteur public, fin des licenciements dans le secteur privé;

  • Des moyens pour répondre aux besoins fondamentaux dans l'éducation, la santé, la protection sociale;

  • Suppression des taxes les plus lourdes, suspension des saisies et des enchères au détriment des ménages populaires;



Dans le même temps, les manifestations ont pris la nature d'une condamnation claire des agissements criminels de l'organisation fasciste de l'Aube dorée. Les manifestants ont réalisé une minute de silence pour la mémoire de Pavlos Fyssas, assassiné par l'Aube dorée.



Déclaration du secrétaire-général du Comité central du KKE, Dimitris Koutsoumpas



« Le seul espoir, la seule perspective, c'est le rassemblement rapide du mouvement populaire et ouvrier, l'organisation de la lutte populaire, la défense d'une alliance populaire entre classe ouvrière, employés, chômeurs, travailleurs indépendants, petits paysans, jeunes, femmes. C'est le rassemblement des forces avec le mouvement syndical sur des positions de classe, le PAME, avec leurs autres organisations de masse, coopérant et renforçant le KKE dans la perspective du pouvoir populaire, dans le sens de la lutte contre les monopoles, contre ce système capitaliste pourri.

 

Une condition préalable pour que le peuple puisse s'emparer du pouvoir, c'est la socialisation des monopoles, le retrait de l'Union européenne, l'annulation unilatérale de la dette. Et bien sûr un pouvoir qui sera en mesure de planifier de façon centralisée l'économie, de développer tout le potentiel productif du pays au profit de la classe ouvrière, dans les intérêts de notre peuple ».



PAME : Une gestion pro-populaire du capitalisme n'existe pas



Giorgos Skiadiotis, membre du Secrétariat exécutif du PAME, au début de son discours lors de la manifestation a fait remarquer que le mouvement ouvrier et populaire, le mouvement de la jeunesse, a la force d'isoler, d'écraser et d'éradiquer de la surface de la terre la formation fasciste de l'Aube dorée. Comme il l'affirme :

 

« La formation criminelle fasciste peut être écrasée, si chaque travailleur, travailleuse qui souffrent peuvent comprendre que l'Aube dorée n'a rien à faire des préoccupations et des problèmes des gens. C'est une force qui a été préparée, entraînée pour mener des actions violentes, pour intimider, pour perpétrer des crimes. C'est une organisation raciste, mafieuse. Le capital l'a créée, financée et l'utilise à son profit (…)

 

Aube dorée lutte juste pour l'inverse de ce pour quoi nous, et les travailleurs dans leur ensemble, luttons. Nous luttons pour des salaires décents, tandis qu'ils sont du côté des patrons pour faire baisser les salaires. Nous luttons pour des syndicats libérés de l'influence des patrons et de l’État, alors qu'ils se mettent à leur service avec leurs méthodes de voyous. Nous luttons pour unir les travailleurs, quels que soient leur couleur, religion, conditions de travail, contre le capital, alors qu'ils sèment le racisme, la haine religieuse et raciale. Nous essayons de façon organisée de résister à la violence patronale et étatique, alors qu'ils s'intègrent pleinement dans cette violence patronale et étatique contre le mouvement ouvrier. Nous luttons pour l'abolition de ce système d'exploitation, tandis qu'ils constituent un des instruments meurtriers du système dirigés contre nous, pour maintenir sa domination (…)

 

Nous sommes aussi ici, dans ce rassemblement de masse décidé et organisé par le PAME, afin de briser et de répondre à ce climat de peur d'un côté, et aux faux espoirs et illusions de l'autre que le gouvernement et les forces du capital tentent d'imposer.

 

Contre la peur que si ces mesures n'étaient pas mises en œuvre, de pires viendraient. Contre la peur liée à l'autoritarisme et à la répression. Contre les espoirs que ces mesures soient les dernières. Contre les espoirs qu'avec ces mesures, ce serait le retour au développement, qu'il y aurait de meilleurs jours pour les travailleurs. Ni peur, ni illusions (…)

 

Nous sommes ici également :

 

  • Car le mouvement syndical, le mouvement populaire, n'a pas d'autre ligne de lutte que celle de l'unité contre le capital, les multi-nationales qui sont l'origine du mal, le tyran qui s'impose à toutes les couches populaires. La ligne de collaboration de classe ne peut pas être adoptée. Il n'y a pas d'autre ligne que celle du rejet de tous les gestionnaires du capitalisme ;

  • Car l'expérience nous l'a confirmée maintes et maintes fois : il n'y a pas de gestion du capitalisme, dans les intérêts du peuple ;

  • Car nous ne voulons pas vivre avec les mensonges, l'utopie d'un développement capitaliste plus juste, une distribution plus équitable des richesses produites, ce que le gouvernement et SYRIZA promettent. Il ne peut y avoir de partage juste entre ceux qui produisent les richesses et les voleurs qui se les approprient ;

 

Nous avons proposé, à toutes les organisations de la classe ouvrière, une grève générale le 23 octobre, comme une façon d'intensifier la lutte.

 

Car nous devons empêcher les nouvelles mesures brutales qui s'annoncent, qui vont faire empirer la situation, faire de nos vies un enfer, dans tous les domaines. Car le patronat et le gouvernement, le alliés étrangers de nos monstres locaux doivent sentir notre souffle chaud sur leur nuque, au moment où ils planifient un nouveau scénario catastrophe contre nous. Car ils créent les conditions préalables d'une mise en échec intégrale de ces mesures et des forces qui les défendent. Tous les syndicats ont obligation de prendre position sur notre proposition, ce qui en fait une expérience positive. Tous les travailleurs doivent adopter une position ferme sur les syndicats et les syndicalistes qui refuseront notre proposition.

 

Certains cherchent, par des grèves supposées illimitées, à mettre en échec les mesures et à renverser le gouvernement. Sans discuter avec les travailleurs, sans la préparation adéquate, sans alliances. Ils mènent les mobilisations à un état de pourrissement en quelques jours et bien entendu cela conduit les travailleurs à la désillusion, la démobilisation et in fine à un renforcement du gouvernement et de la coalition gouvernementale.

 

Nous parlons des gredins d'hier, cela comprend la majorité de la GSEE et de l'ADEDY, « Intervention indépendante et ANTARSYA, dont l'aventurisme et le fanatisme anti-PAME ne connaissent aucune limite.

 

Jusqu'à la réalisation de la grève, nous voulions discuter, dans la mesure du possible, avec tous les travailleurs, tous les gens. Nous voulions en intégrer des milliers de plus dans les syndicats, et des milliers de plus dans les assemblées générales, pour décider. Nous voulions en ce jour que toutes les usines ferment, avec les travailleurs et travailleuses aux portes des usines. Que les rues soient noires des travailleurs et travailleurs, des usines comme des services. Que des millions de chômeurs, de femmes, d'immigrés soient main dans la main dans les rues. Que les travailleurs indépendants soient avec nous, ceux qui souffrent sans leur pain quotidien, leurs revenus, les petits paysans la corde enroulée autour de leur cou.

 

Si nous parvenons à tout cela, si la grève est un pas dans cette direction, alors les tyrans nationaux et étrangers en feront des insomnies ».

 

 

Le représentant du PAME a souligné que c'est seulement quand il y aurait les conditions préalables pour que ce gouvernement voie le jour, que celui-ci se formera. Et ce n'est pas seulement que ce gouvernement voie le jour, mais qu'un autre gouvernement ne se forme pas, avec d'autres arguments et mots d'ordre, continuent la ligne politique anti-populaire.

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 07:03

                         

 

         Elections Municipales : Pierre Laurent pour le rassemblement

Le 5 octobre 2013 à 18h20

 

Le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, à Auray le 25 septembre 2013, © 2012 AFP


                                             Le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, à Auray le 25 septembre 2013
 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a affirmé samedi que le "maître-mot n'est pas autonomie", mais "rassemblement" pour les élections municipales, prenant le contre-pied de son partenaire, le Parti de gauche qui appelle à l'autonomie au premier tour.

"Le maître mot pour nous n’est pas autonomie, c’est rassemblement", a déclaré Pierre Laurent lors du discours de clôture des rencontre nationales durant lesquelles ont été choisis les chefs de file pour les villes de plus de 20.000 habitants avant validation dimanche par le Conseil national.

"Cette bataille du rassemblement doit être menée comme une bataille politique publique en interpellant les citoyens. Ça ne se règle pas dans les couloirs, fussent-ils les couloirs du Front de gauche", a-t-il ajouté.

"Bien sûr qu’il y a un débat au sein du Front de gauche et il y a un débat au sein des communistes mais quoi de plus naturel ? Quoi de plus sain ?", a interrogé le sénateur de Paris.

Le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, partenaire du PCF au sein de Front de gauche, appelle à une autonomie au premier tour des municipales alors que les communistes qui gèrent de nombreuses villes avec les socialistes sont favorables au "cas par cas".

Quant aux alliances entre écologistes et le Front de gauche qui s’élaborent dans certaines villes, "c’est exactement ce que nous voulons, que le rassemblement soit le plus large possible", a expliqué le secrétaire national du PCF. 

"Si nous renonçons à ça, c’est que nous renonçons à faire bouger les lignes dans la gauche", a assuré Pierre Laurent qui a rappelé avoir été à l’origine des Assises pour une VIe République en juin auxquelles avaient participé les dirigeants d’EELV dont Pascal Durand le secrétaire national ainsi que des membres de l’aile gauche du parti socialiste.

"Il faut un Front de gauche capable de penser le rassemblement au delà de lui-même", a-t-il dit.

Sur la méthode pour aborder les municipales, Pierre Laurent s’est dit "confiant". "Nous sommes tranquilles, la méthode est claire, simple, limpide : c’est la démocratie".

Rappelant que ce sont les militants qui trancheront localement entre rassemblement et autonomie, il a lancé : "nous sommes le seul parti où les instances nationales n’imposent pas leurs décisions aux instances locales".

Pierre Laurent s’adressait à quelque 500 personnes, des maires communistes de villes de plus de 20.000 habitants, les membres du Conseil national et ses animateurs de section, réunis aux Docks de Paris à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 06:57

 

 

                Michel Stefani : "J’attends de savoir quand les Corses seront consultés"


Rédigé par Nicole Mari le Samedi 5 Octobre 2013


 


Michel Stefani est l’un des cinq élus territoriaux à avoir voter contre le projet de réforme constitutionnelle adopté, à une écrasante majorité, la semaine dernière à l’Assemblée de Corse (CTC). En marge de la visite insulaire de François Hollande, le conseiller territorial du Front de gauche, président des Chemins de fer de la Corse, réagit au débotté, pour Corse Net Infos, aux propos présidentiels sur ladite réforme, à l’actualité judiciaire sur les transports maritimes et aux rumeurs électorales sur son éventuelle candidature aux Municipales de 2014.

Michel Stefani, conseiller territorial du Front de gauche, président des Chemins de fer de la Corse.
Michel Stefani, conseiller territorial du Front de gauche, président des Chemins de fer de la Corse.
- Que pensez-vous des propos de François Hollande sur la Corse ?
- Le Président de la République a dit qu’il recevait positivement la délibération de l’Assemblée de Corse et la volonté de dialogue qui a été exprimée. Donc, le dialogue est ouvert avec l’Etat. Ce qui me préoccupe, à cet instant, et qui n’a pas été dit par le Président de la République, c’est de savoir quand les Corses seront consultés sur leur propre avenir puisque c’est bien de cela dont il s’agit. Aujourd’hui, la seule délibération de l’Assemblée de Corse, fut-elle prise à une écrasante majorité, ne répond pas, me semble-t-il, à cette exigence démocratique. Le Président de la République est le garant de la démocratie dans notre pays. Donc, j’attends qu’il dise quand les Corses seront consultés.
 
- Le Chef de l’Etat a repositionné les priorités sur le développement économique. En êtes-vous satisfait ?
- Je pense qu’il faut, effectivement, réorienter la politique de la CTC vers le développement économique. L’Etat doit prendre toute sa place dans cet objectif pour passer d’une économie essentiellement axée sur le tourisme, voire le tourisme de luxe, à une économie productive qui permette de créer de l’emploi stable. Ensuite, nous ne devons pas négliger la commande publique et un engagement de l’Etat. La 3ème tranche du PEI (Plan exceptionnel d’investissements) a été signée. On peut, certes, considérer que cet engagement n’est pas suffisant, mais, dans l’esprit de la solidarité nationale, ce n’est pas négligeable. Les retombées de ces investissements publics doivent être mieux réparties.
 
- N’est-ce pas le cas ?
- On a vu que ce n’était pas tout à fait le cas. Donc, il faut réfléchir à cet aspect des choses dans le domaine de l’investissement public pour que les fruits de la croissance, que l’on peut récolter en Corse à partir de cet investissement, soient équitablement répartis.
 
- Comment réagissez-vous à la probable annulation par la justice des OSP (Obligations de service public) en matière de transport maritime ?
- Je ne suis pas surpris de l’acharnement judiciaire de Corsica Ferries. Nous nous y étions préparés. Il faut attendre, effectivement, que le Tribunal administratif se prononce. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas renoncer aux OSP, sinon ce serait le règne des low costs et des opérateurs privés. On sait que cela n’est bon, ni pour le service public, ni pour les usagers, ni pour les salariés.
 
- Que va-t-il se passer si les OSP sont effectivement annulées ?
- Il faudra examiner si l’annulation se fait sur le fond ou sur la forme. Si elle se fait sur la forme, la CTC devra se prononcer à nouveau. Si elle se fait sur le fond, il faudra étudier la décision du Tribunal administratif pour, éventuellement, délibérer et apporter les corrections nécessaires, si celles-ci doivent être apportées.
 
- D’un point de vue politique, la rumeur court que vous seriez présent sur la liste PRG à Bastia. Confirmez-vous ?
- Non. Je respecte un principe en politique. Je suis candidat là où je vis et là où je suis installé, c’est-à-dire à San Martino di Lota, pas à Bastia.
 
- Serez-vous candidat ou présent sur une liste à San Martino di Lota ?
- Pour l’instant, nous n’en avons pas débattu.
 
Propos recueillis par Nicole MARI
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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 15:16

LES GRANDS 2

 

 

Révélation : le mode d’emploi de Castorama pour briser les syndicats
Thomas Lemahieu

Dans un manuel révélé par l’Humanité à consulter ici, l’enseigne de bricolage, à la pointe du combat patronal pour le travail du dimanche, apprend à ses dirigeants à «  marginaliser  » les syndicalistes.

Quand elles ne mettent pas en scène la mobilisation des « vrais » salariés qui, malgré le Code du travail, voudraient tant avoir la liberté chérie de travailler le dimanche, les grandes enseignes du bricolage passent leur temps du lundi au samedi à contrecarrer l’implantation syndicale dans leurs magasins. Dans un diaporama que l’Humanité révèle (voir le document ci-dessous, notamment à partir de la page 30), Castorama détaille une série de consignes édifiantes pour ses cadres dirigeants, encouragés à opposer la « représentativité salariale » à la représentativité syndicale : au premier tour des élections professionnelles, il faut, indique le manuel, « inciter à l’abstention » afin de faire perdre aux organisations syndicales leur monopole en matière de représentation et, permettre à des candidats « sans étiquette » de se présenter au second tour.

Piloter des suffrages

Mais attention, ajoutent les Machiavel de Castorama, « moins il y aura de suffrages valablement exprimés, plus le délégué syndical aura la chance d’atteindre les 10% qui lui permettront de garder son mandat (seuil de représentativité) : il faudrait piloter suffisamment de suffrages exprimés sur une organisation syndicale pour mettre en délicatesse une autre, mais ne pas dépasser la moitié des inscrits pour ne pas réaliser le quorum. Ainsi, on écarte une organisation syndicale et on en légitime une autre  ». Les dirigeants de magasins sont encore appelés à « affaiblir la capacité électorale », « soutenir le cas échéant le CE en place », « identifier une liste alliée », « marginaliser les organisations syndicales », etc.

Devant cette pièce datant de 2010, Jean-Paul Gathier, délégué central FO, s’est mis en tête de demander des explications à la direction de Castorama au mois de juin dernier. Le syndicaliste les attend encore, mais il assure : « Pour la direction, les élections doivent servir à contrer les délégués qui les embêtent et à limiter l’influence syndicale. Ce type de pratiques perdure, les syndicalistes les voient à l’œuvre dans tout le pays… »

Thomas Lemahieu

Documents à télécharger :
http://www.humanite.fr/sites/default/files/pdf/2013/2013-10-03strategi...

* http://www.humanite.fr/social-eco/c-est-castoche-de-casser-du-syndicat...
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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 14:36

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Lampedusa : le PCF dénonce des politiques sécuritaires et égoïstes (Gilles Garnier - PCF) 


Combien faudra-t-il de morts pour que les gouvernements européens et l'Union européenne s'aperçoivent que « l'Europe forteresse » est une impasse ?

Combien faudra-t-il de morts pour qu'ils s'aperçoivent que les murs, les barrières, pour empêcher l'immigration sont à la fois inhumains, coûteux et inefficaces ?

Combien de morts encore faudra-t-il encore pour que l'on prenne conscience que l'avenir est à la coopération, et non à la concurrence ?

Combien de morts encore pour que cesse la cynique hypocrisie des gouvernements européens qui versent des larmes de crocodiles sur les victimes des guerres mais leur refusent tout asile ?

 

Les peuples européens, eux, ne sont pas égoïstes. Les habitants de Lampedusa l'ont encore une fois prouvé en portant assistance aux naufragés et s'occupant des corps sans vie rejetés par la mer.

Mais la crise est prétexte à d'immenses reculs sociaux et démocratiques qui menacent la solidarité. La paix, la justice, la solidarité censés être aux fondements de l'Union européenne ne sont plus que des oripeaux qui cachent à peine la cruauté du marché et de la concurrence.

Le PCF et ses partenaires du Front de gauche ont dénoncé et dénonceront toujours des politiques sécuritaires égoïstes inhumaines.

 

Il faut répondre « humanité » à ceux qui risquent leur vie pour fuir la misère et la guerre. Il faut répondre « solidarité et coopération » avec les peuples du monde. La concurrence et le libre-échange portent des logiques criminelles parce qu'elles divisent et mettent en compétition les peuples. Il faut répondre « paix » pour que l'Union européenne et l'ONU usent de tout leur poids diplomatique pour mettre fin aux conflits ; et ne pas se contenter d'une politique de la canonnière, a fortiori quand elle est à géométrie variable.

L'Association France Terre  d’asile demande d’éviter d’autres tragédies comme celle de Lampedusa

Paris, 4 oct (PL) L’organisation  humanitaire France Terre  d’asile a demandé aujourd’hui à l’Union européenne (UE) d’éviter de nouvelles  tragédies comme le naufrage  auprès du port  italien de Lampedusa qui a causé des centaines de morts et disparus.

Cela fait partie d’un drame quotidien chez milliers  de personnes  de  l’Afrique subsaharienne s’engageant dans un voyage risqué  pour arriver au territoire européen, a dit Pierre Henry, directeur de l’association consacrée à secourir les migrants en situation irrégulière.

Les Etats européens sont responsables et doivent affronter  la situation, a assuré l’activiste en ajoutant  que  France Terre d’Asile et quelques autres  68 associations ont lancé un appel  aux autorités  de l’UE pour la mise en place des mesures correspondantes.

Un dernier bilan des gardes-côtes  italiens dénombre 130 morts et quelque 200 disparus à la suite du naufrage ayant eu lieu  la veille près de Lampedusa.

Le bateau transportait  près de 500 personnes, la plupart d’entre eux d’origine somalienne.

 

                                                          source:Prensa latina (Cuba)

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 14:13

 

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   enfants syrie  La crise syrienne et la déroute de François Hollande

vendredi 27 septembre 2013


Fin août, une intervention militaire des Etats-Unis et de la France contre la Syrie semblait imminente, annoncée comme telle par les gouvernements américain et français. Hollande et Fabius étaient bien plus virulents qu’Obama. Il fallait « punir » le régime syrien pour l’utilisation d’armes chimiques. Des innocents, des femmes et des enfants avaient été tués. Les preuves étaient accablantes et ne laissaient aucun doute quant à la culpabilité du régime. La France allait donc prendre ses responsabilités. Le président français voulait que l’attaque ait lieu rapidement, sans attendre davantage de vérifications sur place et avant l’ouverture de la nouvelle session parlementaire du 4 septembre dernier.

Aujourd’hui, Monsieur Hollande chante une tout autre chanson. Les frappes « indispensables » n’ont toujours pas eu lieu et ne semblent plus être à l’ordre du jour dans un avenir prévisible. Le « devoir sacré » de punir la Syrie a été mis de côté. Une attaque occidentale contre la Syrie n’est pas définitivement exclue. Toutes sortes de retournements sont encore possibles. Mais quoi qu’il en soit, ceux de ces dernières semaines en disent long sur l’affaiblissement de la position mondiale de l’impérialisme français et sur la véritable nature du gouvernement « socialiste » de François Hollande.

Manipulation de l’opinion publique 

Les agressions impérialistes ont toujours des objectifs « nobles » – selon la propagande des agresseurs. Ce fut le cas même avec Adolphe Hitler, qui présentait l’invasion des pays de l’Europe centrale comme des guerres de libération des minorités allemandes. Plus récemment, le bombardement de la Serbie était engagé pour protéger les Albanais, l’invasion de l’Afghanistan pour éliminer Ben Laden – qui n’y était pas – et, tant qu’à faire, pour libérer les femmes afghanes ! L’invasion de l’Irak devait sauver le monde des « armes de destruction massive » qui se sont avérées inexistantes, tandis que la guerre en Libye avait un but humanitaire, visant à protéger la population de Benghazi d’un massacre imminent.

L’attitude des puissances occidentales envers la Syrie nous offre un nouvel exemple de cette manipulation de l’opinion publique. Pour justifier le bombardement prévu, il fallait un prétexte. Il n’est pas impossible que les forces armées syriennes aient utilisé des armes chimiques contre des civils. Assad dirige un régime exécrable qui n’aurait pas de scrupules à ce sujet. D’un autre côté, l’Arabie Saoudite et le Qatar, qui arment et financent les groupes armés sur place, réclamaient des frappes contre les installations militaires syriennes bien avant l’utilisation des armes chimiques. De leur point de vue, ce massacre tombait à pic. Il est donc loin d’être impensable que des milices à la solde des pays du Golfe – qui perdaient du terrain face à l’armée syrienne – aient eu recours à cet expédient à leurs propres fins. Les milices fondamentalistes ont elles-mêmes perpétré de nombreux massacres en Syrie, tuant « femmes et enfants » par centaines. Monsieur Hollande ne semble pas avoir remarqué ce détail. Mais peut-être que, pour lui, des massacres ne sont dignes d’intérêt que s’ils sont le produit de gaz toxiques…

Comme avec l’Irak, le rapport des inspecteurs de l’ONU n’avait d’autre but que de servir de justification à une intervention décidée a priori. Avant l’envoi des inspecteurs, Hollande et Fabius prétendaient détenir des preuves irréfutables impliquant le régime syrien. Mais selon le gouvernement russe, le rapport des services de renseignement français ne contient aucune preuve matérielle. Poutine est allé jusqu’à déclarer que si la France pouvait fournir des preuves, il approuverait une intervention militaire. La France n’a rien fourni de la sorte. Et finalement, lorsque le rapport des inspecteurs de l’ONU a été rendu, il ne contenait pas d’éléments susceptibles d’incriminer le régime. Il paraît que la désignation des responsables ne faisait pas partie de la mission des inspecteurs ! Mais dans ce cas, quel était le lien entre le contenu de leur rapport et le déclenchement des frappes ?

Enjeux et manœuvres impérialistes 

La guerre humanitaire n’existe pas. L’impérialisme humanitaire n’existe pas non plus. C’est en vain que les âmes bien-pensantes s’en remettent à l’ONU et à sa pitoyable « charte » pour répandre la justice et la paix dans le monde. Quand les intérêts des capitalistes sont en jeu, le sort « des femmes et des enfants » n’entre pas en ligne de compte. Tout au long de leur histoire, les grandes puissances ont répandu la misère et la mort dans le monde, organisant famines, guerres et massacres, ne reculant devant rien pour défendre leurs intérêts. Quand cela les arrange, ils versent des larmes de crocodile sur les souffrances « des femmes et des enfants », comme c’est le cas en ce qui concerne la Syrie. Ce que les Etats-Unis, la France et les monarchies du Golfe veulent protéger n’est pas des « civils innocents », mais leurs propres intérêts économiques et positions stratégiques dans la région.

Nous ne défendons pas le régime syrien. Nous voulons son renversement. Mais la question des forces sociales qui accomplissent ce renversement est primordiale. Si le régime avait été renversé par un mouvement révolutionnaire, par un mouvement de la classe ouvrière syrienne, sa défaite aurait donné une nouvelle impulsion aux révolutions en cours en Egypte et en Tunisie et ouvert la possibilité d’une extension de la révolution à travers le Moyen-Orient. Mais la révolution syrienne, qui a commencé sous l’impact d’événements extérieurs – les révolutions en Tunisie et en Egypte – a été rapidement étouffée. Les dizaines de milliers de combattants qui font la guerre contre Assad actuellement n’ont rien de révolutionnaire ou même de progressiste. Bien au contraire. Selon un rapport de l’Institut Britannique de Défense (IHS Jane’s, lié aux services de renseignements britanniques), publié par le Daily Telegraph, on évalue à quelque 70 000 hommes les forces se réclamant de diverses doctrines djihadistes : Wahhabisme, Al Qaeda, etc. Les mieux armées et les plus puissantes de ces structures sont financées et équipées par l’Arabie Saoudite et le Qatar. Quelque 10 000 miliciens, selon le même institut, appartiendraient directement à Al Qaeda. Le peuple syrien est pris dans un étau entre la tyrannie du régime et la tyrannie des djihadistes. C’est une guerre réactionnaire des deux côtés. Il est donc hors de question de soutenir l’un des deux camps.

Si le régime devait tomber, avec ou sans les bombardements occidentaux, qui en profiterait ? Dans les conditions actuelles, qui malheureusement excluent à court terme un mouvement indépendant des travailleurs syriens, le renversement du régime par les milices réactionnaires n’aurait aucune conséquence positive du point de vue du peuple syrien. Les seuls qui en tireraient profit seraient les régimes saoudien, qatari et turc. L’Arabie Saoudite et le Qatar sont deux Etats rivaux qui réclament tous deux le bombardement des dispositifs militaires du régime syrien. Ils ont versé des milliards de dollars aux miliciens sur place. S’ils réussissent à renverser Assad, ou même à l’affaiblir considérablement, ils renforceraient leurs positions stratégiques face à la Russie et à l’Iran et feraient main basse sur au moins une partie des ressources énergétiques du pays. Les Qataris veulent construire un gazoduc passant du Golfe Persique, à travers la Syrie, vers l’Europe. La Syrie, l’Iran et la Russie y sont hostiles.

Quant à l’impérialisme français, il partage beaucoup d’intérêts économiques – et donc stratégiques et militaires – avec le Qatar et l’Arabie Saoudite. De nombreuses formes de « coopération militaire » existent entre la France et ces deux Etats. Bien avant le massacre provoqué par des armes chimiques, l’Arabie Saoudite fournissait des armes lourdes – dont, selon certaines sources, des armes chimiques – aux milices djihadistes. La France est active du côté des djihadistes également. Une dépêche de Reuters publiée au début du mois de septembre affirmait que des conseillers militaires français installés en Turquie et en Jordanie formaient des miliciens à l’utilisation d’armes fournies par les Saoudiens.

Il semblerait que Sarkozy tendait à favoriser les Qataris, alors que Hollande tente de se rapprocher davantage des Saoudiens. Quoi qu’il en soit, les liens entre la France et ces dictatures se sont renforcés au fil des années. En 2006, un accord a été conclu entre Total et la compagnie pétrolière saoudienne Aramco, portant sur la construction d’une raffinerie géante à Jubail. Une joint venture (SATORP) a été créée à cet effet. La construction du site a commencé en 2009. Aujourd’hui, il est en cours d’achèvement et déjà opérationnel. Capable de produire 400 000 barils de pétrole brut par jour pour desservir le Moyen-Orient et l’Asie, le site de Jubail produira également 700 000 tonnes de paraxylène, 150 000 tonnes de benzène et 200 000 tonnes de propylène par an. Ce projet et bien d’autres du même genre, impliquant également des compagnies pétrolières américaines, donnent une idée des intérêts qui sont en jeu dans la région. Dans la lutte pour s’assurer des zones d’influence, le contrôle de la Syrie est un enjeu majeur.

Des considérations de ce genre figurent beaucoup plus large dans les calculs de François Hollande et du système dont il est l’esclave volontaire que la vie de quelques centaines « de femmes et d’enfants ». L’attaque contre la Syrie voulue par Hollande ne répond pas aux « crimes contre l’humanité » du régime Assad mais aux intérêts stratégiques des puissances occidentales et de leurs partenaires dans la région. Quand François Hollande cherche à convaincre la population de la France – sans grand succès, à en croire les sondages – qu’une attaque contre la Syrie viserait à « protéger des civils », il prouve seulement par là qu’il n’est qu’un menteur cynique, comme n’importe quel autre politicien capitaliste.

Depuis des décennies, la Syrie constitue une position stratégique de la plus haute importance pour la Russie. C’est un partenaire économique majeur. La Russie exploite le pétrole et le gaz syriens. D’où l’opposition des Russes au gazoduc que veulent installer les Qataris. Depuis 1971, la Russie dispose d’une base navale importante à Tartous, sur la Méditerranée, face à Chypres. Elle est destinée à abriter des navires de guerre lourds. C’est le seul accès de la Russie sur la Méditerranée. Moscou ne pourrait en aucun cas se permettre de perdre cette base, ni de compromettre sa sécurité en laissant des forces au service d’intérêts hostiles s’installer durablement en Syrie. L’Arabie Saoudite et le Qatar appuient des milices et divers regroupements terroristes en Tchétchénie. Il semblerait qu’ils aient essayé de se servir du contrôle financier et logistique qu’ils exercent sur ces « rebelles » tchétchènes comme monnaie d’échange contre un vote favorable – ou tout au moins une abstention – de la Russie à l’ONU sur la question syrienne.

Amis et intérêts

Lord Palmerston (1784-1865) disait que son pays n’avait « ni amis éternels, ni ennemis éternels, mais seulement des intérêts éternels et perpétuels ». Il parlait de l’Angleterre, mais cela vaut pour toutes les puissances impérialistes, ce dont l’affaire syrienne nous offre une nouvelle preuve. Les représentants du capitalisme français – de droite comme de « gauche » – ne sont ni pour ni contre des fanatiques fondamentalistes. Il en va de même pour les gouvernements américains successifs. Leur attitude est déterminée par leurs intérêts du moment. Rappelons que dans les années 80, pendant la guerre contre le régime pro-soviétique de Kaboul, les milices islamistes étaient financées et armées par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France. Plus tard, dans les années 90, ces grandes puissances ont participé à la mise sur pied de l’armée des soi-disant « talibans ». Ben Laden était considéré alors comme un allié précieux de l’Occident.

En Libye, les frappes aériennes massives appuyaient les milices fondamentalistes actives au sol, qualifiées de « révolutionnaires » pour l’occasion. Mais lorsque ces mêmes milices menaçaient les intérêts du capitalisme français au Mali, le « danger fondamentaliste » a été ressorti des placards diplomatiques pour justifier une intervention militaire. Pour la Syrie, François Hollande ne peut pas se servir du même prétexte. Les « ennemis » au Mali sont des « amis » en Syrie.

La voix de la France, bien plus forte que ses moyens

Hollande a sans doute pensé se défaire de la mollesse et de l’indécision que ses critiques lui imputent en adoptant un ton particulièrement belliqueux à l’égard de la Syrie. Lui, François Hollande – chef des armées ! – ne se démonterait pas. Sans attendre, il fallait punir la Syrie ! Ici, il faut reconnaître que, quelles que soient les déficiences de François Hollande par ailleurs, il ne manque certainement pas d’air. Si Hollande avait vraiment les moyens de punir la Syrie, qu’est-ce qu’il attendait ? Il attendait juste un peu d’aide… des Etats-Unis ! Quand Hollande et ses diplomates se vantent du « courage de la France », qui « n’a pas hésité à menacer de recourir à la force », ils oublient de préciser que la force en question était américaine – et non française.

Car la vérité, c’est qu’en dépit du bellicisme verbal de son président, la France n’a pas les moyens de faire la guerre contre la Syrie, et le « chef des armées » le sait pertinemment. La France serait incapable de mener une action d’envergure en Syrie. Son apport militaire, par rapport à celui des Etats-Unis, ne serait qu’anecdotique. La France n’a pas les moyens de bombarder la Syrie à partir de la mer. Les frappes aériennes dont elle a – du moins théoriquement – les moyens exposeraient ses avions aux systèmes de défense syriens qui sont, pour le coup, extrêmement sophistiqués. Son alliance avec les Etats-Unis fait penser à celle d’une souris et d’un éléphant. Le petit rôle militaire qu’aurait joué la France dans la « punition » de la Syrie s’est traduit dans le domaine diplomatique par le fait qu’elle n’a même pas eu droit à un strapontin lors des discussions à Genève. Hollande brandissait impuissamment sa petite épée de bois à Paris, pendant que les affaires sérieuses étaient traitées entre la Russie et les Etats-Unis à Genève.

Le fait que la perspective de bombardements ait cédé du terrain à celle d’un « texte fort » doit beaucoup à l’opposition de la Russie et, accessoirement, de l’Iran. La Russie ne peut pas lâcher le régime d’Assad. Par conséquent, une guerre contre la Syrie serait une guerre menée directement contre des intérêts russes. Mais d’autres facteurs majeurs entrent en ligne de compte dans la volte-face américaine, et donc française.

Premièrement, du point de vue de l’impérialisme américain, l’utilité d’une attaque contre la Syrie n’est pas évidente. Si l’intervention devait se limiter à quelques « frappes ciblées », il est clair que le régime syrien s’en remettrait rapidement. En effet, Assad n’est pas seul. La Russie et l’Iran sont des alliés puissants. Si, au contraire, il était question d’infliger des dégâts d’une ampleur telle que les capacités militaires du régime en soient durement affectées, la guerre ne pourrait pas se limiter à quelques destructions et ne serait pas non plus de courte durée. Une intervention de grande envergure attiserait durablement les tensions entre la Russie et les Etats-Unis et aggraverait l’instabilité économique, sociale et politique de l’ensemble du Moyen-Orient. Une guerre prolongée risquerait fort de se répandre vers le Liban, l’Irak et ailleurs.

Des considérations politiques s’ajoutent à ce dilemme concernant l’ampleur de l’action à entreprendre. L’affaiblissement militaire du régime favoriserait l’action des milices fondamentalistes sur le terrain, comme ce fut le cas en Libye. Et si jamais celles-ci parvenaient à renverser le régime, le résultat ne serait pas la création d’un Etat satellite des Etats-Unis, mais la division du pays entre plusieurs zones d’influence des milices djihadistes rivales et, inévitablement, l’extension de la lutte armée vers le Liban et l’Irak, entre autres. C’est pour cette raison que les puissances occidentales ont essayé de soutenir les milices djihadistes juste assez pour affaiblir le régime et le mettre sous pression, mais pas assez pour leur permettre une victoire décisive. Tout en pleurant sur le sort des « victimes de la guerre civile » dans les médias, elles ont sciemment entretenu et prolongé la tuerie dans le but de forcer Assad et les Russes à faire des concessions à l’Arabie Saoudite, au Qatar, au Koweït, etc.

Les guerres en Afghanistan, en Irak et plus récemment en Libye, n’ont pas obtenu des résultats positifs tangibles, même du point de vue des impérialistes. Au cours de la dernière période, le Washington Post a publié plusieurs articles faisant état des « doutes sérieux » de l’Etat-Major américain quant à l’opportunité d’une nouvelle guerre. Cela fait douze ans que les forces armées américaines sont en guerre permanente, et pour quel résultat ? Quelle est la différence entre l’Afghanistan d’aujourd’hui et l’Afghanistan de 2001 ? Douze ans de guerre n’ont servi à rien. En Irak, il n’y a plus Saddam Hussein, qui, ne l’oublions pas, avait été armé et appuyé par des puissances occidentales, dont la France et l’Allemagne. C’est l’Allemagne, en l’occurrence, qui lui fournissait les moyens de fabriquer des armes chimiques, comme elle en a fourni à la Syrie. Mais la situation actuelle en Irak est très instable et contribue ainsi à l’instabilité dans toute la région – y compris en Arabie Saoudite. Il y a aussi le risque d’une flambée des prix pétroliers dans le cas d’une attaque contre la Syrie.

Cette accumulation de contre-indications explique la réticence, voire l’hostilité, des milieux capitalistes et des gouvernements de nombreux pays – dont l’Allemagne et pratiquement tous les pays européens – au déclenchement d’une guerre contre la Syrie. Le sentiment qu’une intervention risquerait de créer bien plus de problèmes qu’elle n’en résoudrait explique aussi le vote du parlement britannique et l’opposition d’une majorité de sénateurs américains.

Enfin, il y a l’opposition des populations dans les pays agresseurs. Trois Américains sur quatre et au moins deux Français sur trois sont hostiles à une intervention en Syrie. Dans l’armée américaine, des pétitions clandestines circulent contre la guerre. Officiers et soldats de rang se prennent en photo, se couvrant le visage d’une feuille de papier sur laquelle il est écrit : « Je n’ai pas rejoint les Marines pour me battre à côté d’Al Qaeda ». Ou encore : « Nous avons perdu trop d’hommes en Afghanistan aux mains des djihadistes. Pourquoi les aider en Syrie ? » Les peuples ont vu que les guerres en Afghanistan et en Irak n’ont abouti à rien, si ce n’est à installer des gouvernements fondamentalistes oppresseurs et corrompus, entourés de chefs de guerre djihadistes. Et ils en ont assez.

En France, par exemple, Hollande s’en prend aux hôpitaux, à la sécurité sociale, aux services publics, aux retraites, aux droits et aux conditions de travail des salariés. Au nom de l’endettement de l’Etat, il augmente la fiscalité, même pour les foyers les plus modestes. Et pourtant, il est prêt à consacrer des centaines de millions d’euros à des guerres pour le compte des compagnies de pétrole et des marchands d’armes. La guerre en Libye et les autres opérations militaires engagées en 2011 ont coûté 1,7 milliard d’euros. En 2012, le coût des opérations a été de 837 millions. Un porte-avions avec son groupe aérien déployé pendant une semaine coûte entre 20 et 30 millions d’euros. Un destroyer déployé pendant une semaine coûte entre 5 et 6 millions d’euros. Un seul missile air-sol AASM coûte 350 000 euros. Combien d’emplois pourrait-on créer avec cet argent en France, où le capitalisme a créé une « armée » de 5 millions de demandeurs d’emploi ?

Constatant toutes les difficultés et divisions dans lesquelles les puissances occidentales s’embourbaient, Poutine a pu infliger une défaite diplomatique majeure aux Etats-Unis. Sa proposition concernant la mise sous tutelle des armes chimiques syriennes, qui aurait été rejetée sans appel dans d’autres circonstances, enlevait le dernier brin d’argumentation aux partisans des frappes.

Le coup est dur pour Obama et les « maîtres de la guerre » américains – habitués comme ils le sont à décider de la guerre ou de la paix à leur guise. Il l’est encore plus pour Hollande. Il se démène comme il peut pour se préserver du ridicule. Son épée de bois a été remplacée par la revendication d’un « texte » qui devrait être « fort », c’est-à-dire incluant la menace d’une intervention armée contre la Syrie si son gouvernement ne se pliait pas aux conditions fixées par le Conseil de Sécurité de l’ONU. En l’occurrence, la résolution russo-américaine ne menace pas la Syrie et n’attribue pas non plus la responsabilité de l’utilisation de gaz toxique au régime syrien. Fabius et Hollande, essuyant ce nouveau camouflet, avaient tout de même assez de courage – ou de sens de l’humour, peut-être – pour qualifier la résolution de « pas en avant » ! Dans les faits, c’est une défaite diplomatique cinglante.

Tous les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord sont déstabilisés. Les événements en Syrie se déroulent dans ce contexte. En Tunisie et en Egypte, révolution et contre-révolution s’affrontent. Le cours des événements échappe au contrôle des grandes puissances, qu’elles soient occidentales ou orientales. Les régimes tyranniques du monde arabe, inextricablement liés aux intérêts impérialistes, sentent le sol se dérober sous leurs pieds. La déstabilisation se propage désormais aux puissances régionales que sont l’Iran, l’Arabie Saoudite et Israël, dont les régimes cherchent désespérément à consolider leur position intérieure par la défense et l’extension de leurs « zones d’influence » à l’extérieur. Toutes ces turbulences sont la conséquence d’un ordre social – le capitalisme – devenu totalement incompatible avec le développement économique et social, un ordre qui ne peut se maintenir qu’en refoulant l’humanité en arrière. Pour les masses d’Afrique et du Moyen-Orient, déjà misérables, cette régression signifie une descente en enfer. Non l’enfer imaginaire des religions, mais un enfer terrestre, un enfer matériel et mortel.

 

Greg Oxley (PCF Paris)

http://www.lariposte.com/

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