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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 10:56

                                                                              MARE NOSTRUM-copie-1

 

fds

 

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

Vingt ans après la liquidation du PCI, ce parti que Pasolini qualifait d'« île de probité dans un océan de saleté », toute la saleté de la vie politique italienne qui refait surface.

 

Après la tragédie, la farce. La tragédie sociale, c'est la politique de « rigueur » menée par l'ex-commissaire européen et conseiller de Goldman Sachs, Mario Monti.

 

Le « dictateur » romain imposé par Bruxelles a bénéficié pendant un an du soutien sans failles au Parlement du centre-gauche comme de la droite pour mener sa politique impopulaire : relèvement de l'âge de la retraite, coupes dans les budgets publics, austérité salariale.

 

Après sa démission, c'est le retour du bal des hypocrites. Dans une farce politique où l’humoriste populiste Beppe Grillo, devenu une drôle d'alternative au consensus dominant avec ses positions aux relents de qualunquisme (NdT : équivalent du poujadisme en Italie) n'est pas le seul comique en lice.

 

A droite, avec la croisade de Berlusconi pour « sauver l'Italie » des griffes de la bureaucratie bruxelloise. Celui qui a accepté de se soumettre au diktat de Bruxelles il y a un an a du mal à cacher sa complaisance de fond : il a même proposé de retirer sa candidature si Monti prenait la tête d'une « coalition des modérés ».

 

La mise en scène européenne, entre louanges pour Monti et opprobre pour Berlusconi ne trompe personne. Construire une légitimité au futur gouvernement de centre-gauche, tout en renforçant la future opposition de droite, menée par les néo-fascistes plus que par Berlusconi.

 

A gauche, les primaires à l'américaine du PD ont atteint des sommets. L'ancien liquidateur du PCI, privatiseur de l'ENEL (EDF italien) en 1999, Pier-Luigi Bersani a pu s'appuyer sur la droitisation de son parti.

 

Avec comme aile-droite l'épouvantail que représente le « Tony Blair italien », le jeune maire de Florence, Matteo Renzi. Moderne, pour le « mariage pour tous »... mais aussi pour les coupes dans les dépenses publiques, les exonérations fiscales pour les entreprises, la libéralisation du marché du travail. Il a récemment soutenu le patron de FIAT dans sa guerre d'intimidation contre ses ouvriers.

 

Et comme caution de gauche, l'ex-liquidateur de Refondation communiste, Nichi Vendola.

 

Le président des Pouilles, chouchou des médias, espoir de la gauche radicale, a créé un parti à la mesure de sa mégalomanie (« Gauche, écologie et libertés »), avec même des organisations locales constituées autour de sa personnalité (« les usines de Nichi ») pour les dernières élections régionales.

 

L'éclectisme de ses positions laisse pantois : catholique fervent, admirateur de Jean-Paul II mais partisan du « mariage gay » ; européiste animé par le projet d'Adenauer et Monnet et sioniste patenté ; critique de l'ultra-libéralisme mais défenseur de réformes libérales dans sa région, vantées par la patronne du MEDEF italien, Emma Marcecaglia : « Vendola est le meilleur gouverneur d'Italie du sud, sa région des Pouilles est la mieux gérée ».

 

Quant à son passé de communiste, Vendola fait le choix du repenti : « Je ne me définis plus comme un communiste. Le communiste était une question merveilleuse mais ce fut aussi une terrible réponse. Ce fut un grand rêve et un cauchemar horrible. Je n'ai aucune tolérance pour le cauchemar, une idéologie qui a produit les goulags ».

 

Face à cet épouvantail à droite et ce rabatteur à gauche, Bersani n'a guère eu de mal à se faire élire comme candidat du centre-gauche aux futures législatives.

 

Quant à son programme économique, il continuera l'oeuvre de Monti :« nous avons beaucoup plus aidé le gouvernment Monti que vous ne le pensez, nous avons servi de tampon sur les questions sociales » confiait-il au Wall Street Journal au début du mois.

 

Et il s'inscrit par ailleurs dans l'esprit de celui de l'ultra-libéral Renzi auquel il a même reproché... d'avoir copié son programme. Tout un programme !

 

Et les communistes dans tout cela?

 

Que proposent le Parti des communistes italiens (PdCI) et Refondation communiste (PRC) – insérés depuis 2008 dans la Fédération de la gauche – face à ce système verrouillé et mis en scène par l'idéologie dominante ? Plutôt que de prendre leurs distances, ils y rentrent pleinement et alimentent la droitisation de la vie politique.

 

Le PdCI a choisi de rentrer dans la primaire, soutenant Vendola au premier tour puis Bersani au second. Comme justification apportée, la volonté de « ramener les communistes au Parlement, de reconstruire des chemins unitaires à gauche et mettre fin au berluconisme et au montisme avec une nouvelle alliance de centre-gauche pour une autre Europe ».

 

Face à cette participation à une nouvelle « gauche plurielle » à l'Italienne comme en 1998 et en 2006 sous Romano Prodi, Refondation communiste (RC) semble garder une posture de radicalité mais pour proposer un projet de recomposition plus large : la création d'une nouvelle formation politique à gauche.

 

Prenant exemple sur Izquierda Unida en Espagne, die Linke en Allemagne, le Front de gauche en France, RC propose une « nouvelle formation qui réunisse tous ceux à la gauche du PD : de di Pietro aux mouvements pour l'environnement. Le PD a fait disparaître le mot 'gauche'. Il faut créer une nouvelle chose de gauche pour partir sur un New Deal en Italie ».

 

Dans sa proposition de « Quatrième pôle », RC propose une alliance avec Nichi Vendola, le juge de droite Di Pietro (l'Eva Joly italien)... qui ont pourtant déjà accepté de rentrer dans la future gauche plurielle menée par le PD !

 

Derrière ces deux projets de recomposition, contradictoires en apparence (« identité communiste » pour négocier des postes au PD vs « pôle de radicalité » pour canaliser in fine vers le PD), c'est le fiasco de la Fédération de la gauche (FdS) qui éclate au grand jour.

 

Rappelons qu'en 2008, un tout autre projet politique était porté par les bases militantes du PdCI et de Refondation communiste : celui de l'unité des communistes pour reconstruire un nouveau Parti communiste italien.

 

Après quinze ans de dérive liquidatrice au sein de Refondation communiste, avec l'équipe Bertinotti-Vendola, le projet d'un parti de « gauche » unique, la Gauche arc-en-ciel, conduisait à un échec historique aux élections de 2008 : 3% et l'expulsion des communistes du parlement.

 

Les militants de Refondation communiste avaient alors renversé la direction liquidatrice, tandis qu'au PdCI les bases militantes forçaient la direction à faire un retour auto-critique sur le soutien passé aux gouvernements de centre-gauche et à envisager de relancer l'unité des communistes.

 

Ce formidable élan pour l'unité des communistes a ensuite été récupéré par des franges liquidatrices au sein des deux partis, sous l'égide du PGE, pour le rabattre vers la création d'une force de gauche non-communiste, proposant des solutions compatibles avec la social-démocratie.

 

Quatre ans après, si cette nouvelle mouture du projet liquidateur est en train d'exploser sous le poids de ses propres contradictions, hélas les conditions pour la renaissance d'un véritable mouvement communiste en Italie semblent compromises. Le rapport de force de 2008 anéanti.

 

En réalité, le projet liquidateur du PGE en Italie, en échec sur sa capacité à construire autre chose n'est en réussite que sur un point : détruire ce qu'il reste de l'organisation communiste en Italie, empêcher toute reconstruction.

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 10:27

SAPIN DE NOEL ANIMEPapa Noël ne passera pas en Inde 

 

Selon le site AVAAZ (http://www.avaaz.org/fr/inde_travail_enfants/?bonCcbb&v=20505), 215 millions d’enfants travaillent dans les mines, les carrières et les usines du monde entier. Tous les pays ont signé un traité pour mettre la lutte contre le travail des enfants au cœur de leur politique éducative.

 Mais l’Inde est le pays le plus touché par ce fléau.

Elle détient le record mondial du travail des enfants; dès cinq ans, les plus petits sont vendus à des trafiquants et réduits en esclavage, victimes d’abus et de violences.

 Le Parlement indien est en train de clore sa session sans avoir voté la loi contre le travail des enfants la plus forte de son histoire. Le pire dans cette histoire c’est que cette loi, quoique soutenue par la majorité des parlementaires, est bloquée depuis des semaines car elle n’est pas considérée comme “prioritaire”!

Si la nouvelle loi était adoptée, elle interdirait tout travail des enfants de moins de 14 ans et tout travail dangereux pour les moins de 18 ans. La loi compte même des dispositions pour ne pas handicaper les familles les plus pauvres: elle assure le droit à une éducation gratuite et propose des bourses pour compenser le manque à gagner.



 

 

 

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 10:05

                                                                                               

                                                                                  ASSEMBLEE-CORSE.jpg

 

 

                                         Mise au point
Vous avez dit politicien !

Le président du Conseil général de la Corse du Sud ne « décolère pas » sa motion, qui est vraisemblablement celle du mouvement France Corse, a été votée par la majorité territoriale de gauche quand son groupe quittait l’hémicycle. Ainsi nous devions selon lui condamner, nous l’avons fait, les attentats les assassinats, soutenir, nous l’avons fait, les familles des victimes et demander, ce qui revenait à considérer qu’il n’avait pris aucun engagement, au gouvernement d’agir contre la spirale mortifère qui mine la société insulaire. Nous ne l’avons pas fait.

Pour partie, cela justifiait d’amender la motion « Panunzi France Corse ». Or selon ses auteurs, ce texte n’était pas amendable puisque son seul objet était de condamner la violence. Pour le Conseiller Panunzi et les quelques donneurs de leçons de ce mouvement figé dans le temps, il était impossible de vouloir condamner la violence patronale contre des grévistes chargés par des énergumènes en 4X4 munis de battes de baseball.

Pris en ce sens, il était également impensable d’expliquer que la dérive affairiste et mafieuse enfle sur la spéculation immobilière et que la « désancturarisation » chère à Monsieur Panunzi et ses amis politiques y est pour quelque chose. C’est l’autre aspect de notre amendement (1) dans lequel nous avons affirmé l’objectif de changer de modèle de développement économique et d’aménagement du territoire notamment avec le PADDUC dont les orientations ont été rejetées par la droite et Monsieur Panunzi en particulier qui les trouve « trop à gauche ».

Cerise sur le gâteau, ce mouvement et son porte parole, nous expliquent que, pour condamner la violence sous toutes ses formes, il serait inutile de parler de la vie chère et des bas salaires, de la pénurie de logements sociaux… bref de ce qui fait le quotidien des corses. Autrement dit, peu importe de savoir que la Corse a connu, ces 20 dernières années, une aggravation des inégalités avec d’un côté un peu plus de 490 ménages qui déclarent 1.9 M€ de revenu annuel quand de l’autre côté 60 000 personnes ont un revenu mensuel inférieur au 964 € du seuil de pauvreté.

Pour changer cette situation notre amendement demandait au gouvernement de soutenir, par des moyens budgétaires correspondant, la politique de la CTC « favorable à un développement économique social et culturel, respectueux de la dignité et de l’identité des femmes et des hommes qui, indépendamment de leur origine, ont choisit de vivre sur cette terre et d’en composer le peuple ». Ce genre d’argument n’est pas non plus du gout du Conseiller Panunzi et du mouvement France Corse.

Ensemble ils crient à tue-tête que leur motion a été dénaturée. L’étroitesse de la pensée politique est parfois amusante. Le président Panunzi, qui n’a pas eu l’idée de déposer la même motion au Conseil général de Corse du Sud, trouve que la Commission violence, sous l’impulsion du Président de l’Assemblée de Corse, n’apporte rien sinon de la confusion alors que la participation du Député UMP Marcangeli aux dernières journées internationales de Corté ne soulève aucun commentaire de sa part.

Cette cécité sélective lui fait même oublier que le PCF a toujours condamné la violence en refusant « l’union sacrée ». Cela prend plus de sens encore à la veille du 70ème anniversaire de l’insurrection populaire pour la Libération de la Corse à laquelle les communistes ont apporté une contribution déterminante.

Naturellement, la droite, qui a dirigé la région pendant 25 ans, a un peu de mal à digérer sa défaite de 2010 sur le fond comme sur la forme. L’incapacité à surmonter les divisions, à être un peu plus assidue aux travaux de l’Assemblée de Corse en général et à ceux de la Commission violence en particuliers, empêche ses dirigeants d’y voir clair et Monsieur Panunzi de sortir d’un épais brouillard déroutant. Tant est si bien qu’en janvier 2013 il devrait y avoir dans l’hémicycle de l’Assemblée de Corse plusieurs groupe UMP. Ainsi, son coup de colère pourrait être à usage interne pour masquer ces turpitudes et resserrer les rangs. Vous avez dit politicien !

Michel Stefani

                                                 
Michel costume



  1. La motion amendée et votée par les 23 élu(e)s de la majorité régionale, Jean Baptiste Luccioni s’étant abstenu, sur présentation de Michel Stefani au nom du Groupe communiste et citoyens du Front de gauche.

CONSIDERANT la situation extrêmement préoccupante de la Corse, liée en particulier à la multiplication des assassinats et à la recrudescence spectaculaire des attentats à l’encontre de biens immobiliers ou d’entreprises situés sur l’ensemble de notre territoire.

CONSIDERANT que toute forme de violence à l’encontre de personnes ou de biens, quelque soit sa motivation, est de nature à obérer tout développement et à altérer durablement la paix sociale.

CONSIDERANT les prises de position nombreuses de l’Assemblée de Corse visant à dénoncer la violence.

CONSIDERANT les démarches engagées par l’Assemblée de Corse au travers de sa Commission ad hoc en charge de réfléchir à la problématique de la violence en Corse.

CONSIDERANT les appels lancés de toutes parts par les acteurs de la société civile.

CONSIDERANT que l’Assemblée de Corse doit être le lieu d’une réaffirmation de cette exigence de Paix et de Justice par les représentants élus de la Corse.

CONSIDERANT les engagements dernièrement pris par le Gouvernement à ce sujet.

CONSIDERANT les déclarations de M. le Ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales invitant les élus insulaires à se mobiliser pour dénoncer collectivement cette situation.

L’ASSEMBLEE DE CORSE

CONDAMNE solennellement tous les assassinats et attentats commis en Corse.

AFFIRME sa solidarité à l’égard des victimes de ces violences ainsi qu’à leurs familles.

Amendement groupe communiste et citoyen du Front de gauche ajouter les passages en italiques

S’engage à mettre en œuvre une politique fondée sur un nouveau type de développement économique et un nouveau type d’aménagement du territoire pour endiguer la dérive affairiste et mafieuse en agissant contre la spéculation immobilière, contre la cherté de la vie et les bas salaires, la précarité et la pauvreté, la pénurie de logement sociaux

Récuse la mise en cause du droit de grève et l’intimidation violente contre les organisations syndicales et les grévistes

Appelle toutes les forces vives à se mobiliser, dans une action démocratique et populaire favorable à un sursaut citoyen conforme aux valeurs et principes républicains

Demande au gouvernement de soutenir, par des moyens budgétaires correspondant, cette politique de la CTC favorable au développement économique social et culturel et respectueux de la dignité et de l’identité des femmes et des hommes qui, indépendamment de leur origine, ont choisit de vivre sur cette terre et d’en composer le peuple.

Prend acte de la volonté politique du gouvernement d’agir sans attendre en usant, avec détermination et lucidité, de tous les moyens régaliens à sa disposition pour mettre un terme à la spirale de violence qui mine la société corse.

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 09:28

                                                                               MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

israel-gaza-shoes_2402255b.jpg

 

Pour se justifier, le terrorisme d’État fabrique des terroristes : il sème la haine et cueille des alibis. Selon ses auteurs, cette boucherie de Gaza veut terminer avec les terroristes, mais tout indique qu’elle finira par les multiplier.

Depuis 1948, les Palestiniens sont condamnés à l’humiliation perpétuelle. Ils ne peuvent même pas respirer sans autorisation. Ils ont perdu leur pays, leur terre, leur eau, leur liberté, leur tout. Ils n’ont même pas le droit de choisir leurs dirigeants. Lorsqu’ils votent pour celui qu’ils ne devraient pas voter, ils sont punis. Gaza est en train d’être punie. Elle est devenue un piège sans issue depuis que le Hamas a remporté les élections en 2006. Quelque chose de semblable s’est passé en 1932, lorsque le Parti Communiste a remporté les élections au Salvador. Baignés dans le sang, les Salvadoriens payent sa mauvaise conduite et vivent depuis sous des dictatures militaires. La démocratie est un luxe que tout le monde ne mérite pas.

Fils de l’impuissance ces roquettes artisanales que les militants du Hamas, retranchés dans la bande de Gaza, tirent maladroitement sur les terres qui avaient été palestiniennes et que l’occupation israélienne a usurpé. Et la détresse, au bord de la folie suicidaire, est la mère des bravades qui nient le droit à l’existence d’Israël, des cris sans aucune efficacité, alors que la guerre d’extermination très efficace nie depuis des années le droit d”existence de la Palestine. La Palestine est déjà faible. Petit à petit, l’Israël l’efface de la carte.

Les colons envahissent, et derrière eux les soldats corrigent la ligne de frontière. Les balles rendent sacrée la dépossession, au nom d’une légitime défense du territoire. Il n’y a pas de guerre agressive qui ne se proclame pas comme une guerre défensive. Hitler envahit la Pologne pour empêcher la Pologne d’envahir l’Allemagne. Bush a envahi l’Irak pour empêcher l’Irak d’envahir le monde. Dans chacune de ses guerres défensives, l’Israël a avalé un nouveau morceau de la Palestine, et les déjeuners continuent. La dévoration est justifiée par les titres de propriété donnés par la Bible, par les deux mille ans de persécution que le peuple juif a souffert, et par la panique générée par la chasse aux palestiniens.

L’Israël est le pays qui ne respecte jamais les recommandations et les résolutions de l’ONU, qui ne respecte pas les décisions des tribunaux internationaux, qui ne subit pas les jugements du droit international, il se moque des lois internationales et il est aussi le seul pays qui a légalisé la torture des prisonniers. Qui lui a donné le droit de refuser tous les droits ? D’où vient l’impunité avec laquelle l’Israël exécute le massacre de Gaza ? Le gouvernement espagnol n’a pas pu bombarder impunément le pays basque pour finir avec la ETA ou le gouvernement britannique n’a pas pu dévaster l’Irlande pour liquider l’IRA. Est ce que l’Holocauste implique une politique d’impunité éternelle ? Ou le feu vert provient du pouvoir que l’Israël a sur le plus fidèle de ses vassaux ?

L’armée israélienne, la plus moderne et sophistiquée du monde, est en connaissance de cause de celui auquel elle s’attaque. Elle ne tue pas par erreur. Elle tue par abjection. Les victimes civiles sont appelées dommages collatéraux, selon le dictionnaire des autres guerres impériales. À Gaza, trois sur dix sont des dommages collatéraux. Reste à ajouter des milliers de mutilés, victimes de la technologie de mutilation humaine que l’industrie militaire teste avec succès dans cette opération de nettoyage ethnique.

Et comme d’habitude, toujours la même chose : à Gaza, cent contre un. Pour chaque cent Palestiniens tués, un Israélien mort.

Les personnes dangereuses préviennent un autre bombardement, en charge de la gestion des moyens massifs de manipulation. Ils nous invitent à croire qu’une vie israélienne vaut autant qu’une centaine de vies palestiniennes. Et les médias nous invitent aussi à croire qu’elles sont humanitaires les deux cents bombes atomiques d’Israël, et finalement qu’une puissance nucléaire appelé l’Iran a anéanti Hiroshima et Nagasaki.

La soi-disant communauté internationale, existe t-elle ? N’est-elle qu’un club de marchands, de banquiers et de guerriers ? Est-ce quelque chose, mis à part du nom artistique qu’utilisent les États-Unis lorsqu’ils font du théâtre ?

Face à la tragédie de Gaza, l’hypocrisie mondiale brille à nouveau. Comme toujours, l’indifférence, les discours vides, les déclarations creuses, les déclamations sonores, les positions ambiguës, rendent hommage à l’impunité sacrée.

Face à la tragédie de Gaza, les pays arabes se lavent les mains. Comme toujours. Et comme toujours, les pays européens se frottent les mains.

La vieille Europe, tant capable de la beauté et de la perversité, verse une larme tout en célébrant secrètement ce coup de maître. Parce que le chasse des Juifs a toujours été une tradition européenne, mais depuis un demi-siècle cette dette historique est encaissée par les Palestiniens, qui sont aussi des sémites et qui ne l’ont jamais été, ni antisémitistes non plus. C’est eux qui payent avec le sang, un compte qui leur appartient pas.

Cet article est dédié à mes amis juifs tués par les dictatures latino-américaines sous la tutelle d’Israël.

Eduardo Galeano

                                                source: vanenton rouge

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 09:09

                                                                           MARE NOSTRUM-copie-1

                                                                               logohuma-copie-1

 

  le 25 Décembre 2012

 

Portugal: vaste grève dans les transports contre la casse du droit du travail
 

 

 

Les employés des services de transport ferroviaire et des transports en commun de la région de Lisbonne sont en grève ce mardi, jour de Noël, au Portugal.  Ils protestent contre la réforme du code du travail, qui accompagne les mesures d’austérité.

Les cheminots, qui font grève aux jours fériés depuis juin pour protester contre une réduction de leur rémunération de ces jours fériés et des heures supplémentaires, ont été rejoints en ce jour de Noël par les employés des bus de Lisbonne et de Porto (nord) ainsi que par ceux du tramway de la banlieue sud de la capitale.
D'après les médias locaux, ces services de transports en commun étaient quasiment paralysés en fin de matinée.

Dans le cadre du programme de rigueur et de réformes exigé en échange d'une aide financière de la zone euro et du FMI, le Portugal a cassé son code du travail :  les horaires de travail sont selon la volonté du patron et les licenciements grandement facilités avec notamment l’ajout de nouveaux critères. En outre, plusieurs jours fériés et jours de congé ont été supprimés.
Au cours de cette année, grèves et manifestations se sont multipliées à l'encontre de la politique d'austérité menée par le gouvernement de centre-droit, qui a provoqué une forte récession économique et un taux de chômage record.

 

 

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 16:08

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communistes et populistes 2

GQ, partie 2


lien à la partie 1 : 

Qu'est ce qu'on appelle le "populisme" et comment les communistes l'appréhendent-ils ?

 

2) Non pas un seul fascisme, mais plusieurs fascismes colorés

 

Lutter contre l'influence du fascisme dans le peuple est indispensable, et pour lutter contre un adversaire il faut le connaître. Or d’une part le fascisme dans sa forme dictatoriale d’avant guerre n’est guère d’actualité, et d’autre part il y a plusieurs formes distinctes de fascisme. On peut définir comme fascistes les courants politiques de masse, réactionnaires, autoritaires, antidémocratiques, et anticommunistes qui veulent soumettre le prolétariat à la bourgeoisie en agitant une menace extérieure réelle ou non. Historiquement, ce sont des avatars de la contre-révolution dont les précurseurs sont apparus à la fin du XIXème siècle en réaction à la montée de l'aspiration au socialisme.


Voyons un peu cette ménagerie :


Fascisme brun, nationaliste et antisémite larvé, xénophobe et anti-immigré, particulièrement hostile aux noirs et maghrébins, adepte des délires mystiques intégristes catholiques, néo-païens, ou New Age, historiquement pétainiste, collabo et tortionnaire OAS.

Fascisme blanc des identitaires, « white power », suprématistes raciaux, proaméricain, dont l’emblème est la croix étoilée de la confédération esclavagiste, nostalgiques du KKK et néonazis, avec une tendance à produire des désaxés enclins au terrorisme.

Fascisme vert des islamistes, antijuif et antifrançais et racketteur moral des communautés musulmanes, diffusé par les saoudiens, les qataris et les confréries religieuses conservatrices de Londres ou de Genève. Aussi odieux et plus influent que les précédents,  n’en déplaise aux islamo-gauchistes, car il a été en quelque sorte adoubé par le spectacle médiatique et l’empire étatsunien comme son adversaire officiel (d’où d’ailleurs la fascination naïve d’une bonne partie de l’extrême gauche pour ces groupes riches en psychopathes égorgeurs qu’on voit à l’œuvre en Syrie). Les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis.

Fascisme bleu des ultralibéraux thatchériens, anti-pauvres, antisocial, dont le but est de dépouiller les travailleurs de tous leurs droits, et qui a repris à son compte la composante militariste et belliciste du fascisme d’avant guerre (notons que ce dernier tout comme le fascisme italien éponyme à ses débuts n’est pas raciste, ce qui ne le rend pas meilleur pour autant puisqu’il ouvre la route aux autres en détruisant toutes les solidarités de classe). En France, courant non dénué de relents pétainistes et OAS, une des ailes du mouvement « Occident » des années 70 ayant fourni plusieurs ministres à Sarkozy.

L’anticommunisme du style « Livre Noir » structure ce courant qui a des affinités avec la gauche libérale ingérente et belliciste. Fascisme précieux dans notre argumentaire : le « tu votes non comme Le Pen » de la gauche morale s’attire en réponse un imparable « tu votes oui comme Sarkozy ».

Rappelons pour mémoire le fascisme noir, clérical, catholique, homophobe et anti-avortement, soutenu par de puissantes associations, telle l’Opus Dei.

Noter que tous ces gens là agissent contre l’indépendance de la France, qu’ils lui préfèrent l’Europe, le Vatican, l’Allemagne, les États-Unis ou l’Arabie Saoudite, et quoiqu’ils en disent détestent la patrie des deux drapeaux, rouge et tricolore, de la Résistance, de la Commune et de Valmy. Ils sont tous anticommunistes, et fondamentalement hostiles aux valeurs universelles d'égalité issues de la Révolution française.

Lutter contre le fascisme oui, et quelque soit sa couleur.

Mais en gardant en tête l'avertissement de Jean Lévy, qui pose la difficile question : "de qui suis-je le plus éloigné, de mon collègue de travail qui vote FN, ou de mon patron qui vote PS?"

 

  à suivre ...

 

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 16:02

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source :Réveil Commune par l'intermédiaire de "canempechepasnicolas"

Qu'est ce qu'on appelle le "populisme"

et comment les communistes

l'appréhendent-ils ?

 par Gilles Questiaux   partie 1

 

Il y a quelques temps, j’ai visionné sur le Net une vidéo tournée par un « brun rouge » bien connu (celui qui se prétend le "marxiste du FN") qui développait une critique du capitalisme argumentée et intéressante, à la porté du plus grand nombre ce qui ne gâte rien. Vers la fin du film, les allusions à l’origine juive de banquiers ou de politiciens libéraux se faisaient cependant de plus en plus lourdes. Jamais il ne se revendiquait explicitement comme antisémite, mais il conduisait progressivement ses spectateurs au rejet des Juifs en tant que tels. Mais on ne pouvait en être certain qu'en connaissance des antécédents de l'auteur.

Le propos implicite était bien sûr le sens profond et pulsionnel du film, mais impossible de le prouver. L’ensemble des raisonnements de l’auteur s’en trouvait en quelque sorte corrompu, contaminé. Le terrain de la critique du capitalisme était désormais miné. Le fascisme contaminerait-il tout ce qu’il touche ? Comment éviter l’infection ? Comment rester purs ?

Cette réaction est excessive. Cet auteur était d'évidence antisémite.

Fallait-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain ? 

Je pense que non. Le propos que je développe ici peut se résumer ainsi : nous ne devrions rejeter systématiquement ni les idées ni les thématiques stigmatisées par les médias de la pensée unique ou « mainstream » comme « populistes », mais plutôt les soumettre à un examen critique, et s’il le faut, les reprendre à notre compte en y imprimant notre marque, si nécessaire après  les avoir nettoyés des colorations fascistes qui ont pu y déteindre.

 

1) Qu’est ce qu’on appelle le « populisme » 

et comment les communistes l’appréhendent-ils?

 

 

Ce qui est attaqué par la pensée unique sous le nom de « populisme » est en fait une réaction de protestation inscrite à l’extérieur du politique qui est davantage caractéristique du prolétariat précaire hyper-actuel des anciens pays riches que de l’ensemble du peuple proprement dit. Ce peuple paraît aujourd’hui clivé suivant un rapport numérique 50/50 entre une couche « incluse » intégrée, modernisée, syndiquée, apparemment plus instruite qu’avant, mais largement dupe des médias, et un prolétariat précarisé, appauvri, en grande déshérence, souvent d'un niveau culturel très bas, et en grande colère. Ce qui caractérise le débat public actuel est sa mise à l’écart. Le byzantinisme du débat « sociétal » continue tandis que le monde s’écroule sur lui.

 

Un des traits distinctifs du populisme selon ses contempteurs serait l’hostilité aux élites, comme si ce concept de l’« élite », depuis qu’il fut forgé vers 1914 par le penseur fasciste Wilfredo Pareto, n’était pas un masque pour la bourgeoisie, notre vieille ennemie. Or une des activités principales de la pseudo élite salariée du capitalisme est justement l’animation de débats moralisants, esquivant la sphère économique et sociale, qui manquerait à la « complexité » chère aux penseurs de la « postmodernité ».

 

Les communistes ne manquent pourtant pas de prendre position dans les débats « de société » irritants et insistants qui envahissent l’actualité comme par hasard, et comme s’ils étaient faits exprès pour détourner le prolétariat de ses vrais intérêts. En général, ils le font pour soutenir le « camp moderne » contre les résistances au type de changement qui est prôné par la majorité des médias, résistances qui sont assimilées un peu rapidement à de purs archaïsmes, voire à des éructations barbares. Il n’en résulte pas grand-chose de concret pour ces belles causes. Dans la plupart des cas d’ailleurs la position des communistes passe complètement inaperçue, car elle enfonce des portes largement ouvertes depuis la lointaine époque de mai 1968.

 

Certes ils ne pourraient pas les ignorer complètement mais ils ne gagnent rien à s’engager à fond dans tous les Pussy Riots qui se présentent et autres polémiques futiles du café du commerce global. Ils perdent leur temps et gâchent les rares fenêtres médiatiques qui s’ouvrent à eux. Et en endossant un discours qui ne tranche nullement sur le reste des invités qui bavardent complaisamment sur les écrans, ils se coupent du prolétariat, non sans s’y déchirer eux-mêmes, les communistes étant partagés comme les autres courants politiques sur ces questions de mœurs, de morale, de culture, de religion, etc.

 

Ils ne devraient pas comme c’est malheureusement souvent le cas briller d’un conformisme angéliste à priori, et se ranger sans risque et sans gloire dans la meute morale du soi-disant politiquement correct. Inversement, il ne faudrait certes pas tomber dans un rejet systématique des modes idéologiques, même si l’on voit par avance de quelle manière elles seront utilisées pour brouiller les cartes. Même si « le peuple voit juste » il peut aussi être trompé, et il n’y aura jamais de raison valable pour ménager des préjugés populaires racistes, anti homosexuels ou misogynes. Mais il ne faudrait pas non plus donner l’impression au public qu’on pense qu’il faille se ranger dans un combat communautariste pour obtenir quelque chose de la société, sous peine de rejeter massivement dans le camp de nouveaux fascismes les prolétaires « mâles, blancs, hétérosexuels » qui sont fort nombreux, en tout cas en France.

  

Je crois qu'un principe de base est d'éviter de se régler par rapport aux positions du FN, comme si ce parti issu des manipulations mitterrandiennes était le référent politique  en France. D'éviter de s’investir à fond dans un combat partagé par tout l’échiquier politique, sauf le FN, qui ferait paraitre ce dernier comme seule voix « antisystème », ni  rejeter loin de soi toute idée, toute position qui serait un jour par hasard celle du FN, d’autant qu’elles sont souvent changeantes,  dictées par une démagogie opportuniste et transparente. On n’est nullement obligé de dire « il pleut »  si le Pen dit « il fait beau », et le type de raisonnement par amalgame qui se généralise et qui soutend les campagnes de diabolisation médiatique doit être rejeté (du style : Le Pen soutient la Syrie dans l’agression maquillée en guerre civile qu’elle subit, tu soutiens la Syrie, donc tu soutiens Le Pen). Dans le but de séduire l’électorat populaire, il tend à plagier les positions anciennes du PCF qui si elles n’étaient pas toutes bonnes avaient le mérite de la clarté. Il serait parfaitement capable pour citer un exemple le temps d’une campagne électorale de demander la nationalisation des banques. Il faudrait, dans ce cas, dire le contraire ?

 

à suivre ...

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 13:36

source: el diablo

 

                             1789, la peur des nouveaux émigrés

Vu sur le blog de Jean Lévy :

Diantre, des hordes de paysans bolcheviks feraient la chasse aux aristocrates, nous voila revenu à 1789 crient de ventrus “capitaines d’industrie“, héritiers et autres MEDEF. Et alors? Sont ils nuls en histoire par ce que…

Par ce qu’en 1789 des esprits éclairés ont écrit un truc (1) qui commence par ça :
Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, et au bonheur de tous…

 

Tout ça dans un contexte simple et connu de tous : une aristocratie concentrant le pouvoir économique et donc l’argent, un aristocratie de plus en plus corrompue. Dans un contexte de crise économique et financière. C’est le contexte de 1789, et bien sûr, ça doit vous rappeler quelque chose de plus récent, voir même de très actuel.

Cette période historique, fondatrice de la Nation française est d’ailleurs l’objet de quelques films, comme celui-ci qui illustre donc le billet.

revo-depardieu.png

Parisot : « On est en train de recréer un climat de guerre civile, qui s’apparente à 1789. » On a compris son jeu: Faire peur, établir un climat de méfiance, intoxiquer le gouvernement pour arriver à ses fins.

Catherine Deneuve, qu’on a connu plus intelligente s’insurge : « Qu’auriez-vous fait en 1789, mon corps en tremble encore ! ». Notez l’évolution sémantique importante. Auparavant c’était ” Qu’auriez vous fait sous l’occupation?”, avec rappel des heures les plus sombres… Désormais pour ces gens, là le pire ce n’est pas le nazisme (2) et ses camps de travail et d’extermination, mais les hordes de révolutionnaire de 1789. Le glissement des mots, le changement d’époque est remarquable. Il indique un changement de registre de la peur chez ces ventrus, elle se situe plus profondément dans l’Histoire. Nous sommes donc en train de vivre une nouvelle version du choix que certains proposaient dans les années 30: plutôt Hitler que le Front Populaire.

On attend Deneuve en Marie Antoinette expliquer doctement et gentiment que la Révolution c’est pas bien…

Attention, tout est écrit dans les mots, les noms, c’est le propre du Martyr : le saint-homme ! rendez-vous compte: “Depardieu” désignait, au Moyen-Âge, le lieu où l’on payait la dîme, impôt inique aboli en 1789. Aujourd’hui, le même patronyme en est venu à symboliser la lutte d’un individu libre contre la folie coercitive de l’État couine tel un porcelet embroché le Libéral en colère. Non celui-là n’est pas doté d’un masque à gaz (qu’il fabrique) pour éviter les pets et autres remugles du pochetron. En fait ils sont quatre: Aurélien Véron, Anne Bourdu, Gaspard Koenig et Charles Beigbeder, membres dirigeants du Parti Liberal Démocrate. le truc qui existe.

Afflelou, qui n’a selon lui rien à se reprocher (3)tombe dans la pensée binaire adorée par les libéraux et autres andouilles : “On est en train de faire une guerre de tranchées, de revenir en 1789 : il faut arrêter de dire que les chefs d’entreprise sont des voleurs, des voyous, des gens malhonnêtes”

Il faut rappeler à cet andouille qu’on trouve même des petits patrons au NPA. Personne ne confond 3,5 5, ou 1000 exilés avec la totalité de la population. Sauf, sauf ces exilés d’un nouveau genre, ces nouveaux émigrés de Brunswick. On lira des libéraux expliquer que la France c’est la Corée du nord, et qu’il faut prendre la fuite. A ceux là, on peut le dire : Cassez vous ! allez vivre votre délire libéral, votre droit a licencier dans l’heure ailleurs où bien sûr on vous attend pour vous assister, vous aider, vous subventionner. What a surprise ! La seule différence c’est l’impôt que vous ne voulez plus payer, vous voulez “vivre de votre travail“, comme si c’était une exception … sans doute au contraire du chômeur oisif qui vole le fruit de votre dur labeur, et qui ne peut lui pas prétendre à cette option….

On lira aussi avec joie d’autres bouffons libéraux (dit de gauche, attention, espèce rare) glapissant sur leur blog chez rue89: Pour eux la gauche adopte les postures de l’ancien régime, vous avez bien lu ! le libéral ose tout, il inverse le sens de l’histoire.

On me dira que tous ne sont pas aussi cinglés (4), et que tous ne dénoncent pas le retour du servage par l’impôt. Par ce qu’en effet ceux-là dont je parle, vous expliquent que le servage est de retour. Et donc la dépendance à un seigneur ou un truc au dessus. Là dessus tout le monde est d’accord non ?

Or dans le cas d’Afflelou voilà ce que la presse nous apprend : Il part s’installer Londres à la demande de son actionnaire majoritaire, le fonds d’investissement britannique Lion Capital.Où est donc la relation de domination ici ? Alors, mon petit libéral planqué chez rue89, elle est où dans ce cas la relation de servage ? Et qui est dans ce cas l’aristocratie dominante ? La réponse est simple : Les actionnaires.

Et que dire de ces libéraux suisses qui dénoncent, tenez vous bien, l’impérialisme du gouvernement Ayrault tout en protégeant bien sûr le secret bancaire. l’argent des acteurs pétomanes ou des marchands d’arme : Cela ne fait aucune différence pour ces gens là, après tout ce ne sont que des liquidités, de la valeur, de la richesse… Tout ça en accueillant à bras ouverts les déserteurs du XXIe siècle.

Déserteurs ou émigrés? Plutôt émigrés, oui ce sont les nouveaux émigrés de Brunswick, ceux qui perchés sur leur chaise à porteur couinaient que la France ne pouvait pas fonctionner sans eux et dictaient leur ordres .. accélérant l’Histoire d’un coup sec par ailleurs. Nos zozos devraient donc se méfier et de ne pas user de mots rappelant des périodes étrangement semblables à l’actuelle.

Sommes nous en 1788 finalement ? La déprime collective ne précède t’elle pas une saine colère ?

  1. Troll libéral, je te rappelle que tout ça prévoit la confiscation de la propriété en cas de besoin et un impôt proportionnel  ou autre totalitarisme exterminateur 
  1. lire http://www.liberation.fr/economie/01012308112-en-matiere-de-gros-sous-afflelou-fait-dans-le-flou
  2. c’est le cas, j’en connais des plus futés
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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 16:07

 

                                                                                                                                  

  MAURICETHOREZjpg.jpg"QUE LES BOUCHES S'OUVRENT..."   Soviet---Hammer-02.gif

                   (Maurice Thorez)

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La réponse 20 ans après l’abandon du centralisme démocratique à la question "oui, mais par quoi on le remplace" pourrait enfin trouver une réponse à trois enjeux...
 

- la responsabilité de la direction devant les militants pour présenter son bilan d’activité, une analyse de la situation économique sociale et politique basée sur les faits, des données que la connaissance collective du parti lui permet de vérifier et non pas sur la foi des sondages ou des études politiques de la bourgeoisie (même si celles-ci doivent être connues et étudiées). C’est indispensable pour ne pas être dans la reconduction des mêmes par les mêmes, mais au contraire dans l’émergence continue des cadres de terrain porteurs des choix des communistes
 

- la nécessité d’une démarche issue de la pratique pour porter les questions politiques au congrès. Peut-être faut-il redécouvrir le fonctionnement initial des partis communistes avant que l’histoire soviétique ne conduise au parti unique et au refus de la multiplicité des thèses soumises au congrès. Des textes multiples pourraient être soumis au vote, non comme des alternatives, mais comme des contributions à prendre en compte dans le débat du congrès. Le collectif chargé de préparer le congrès aurait pour mission de prendre en compte tous les textes validés par les communistes.
 

- la nécessité sur cette base d’un travail collectif réel pour un texte de congrès en lien avec les luttes et les pratiques des communistes à la base, portant toutes les questions soulevées par les communistes et ouvert à leur contradictions pour favoriser un congrès qui porte le renforcement et l’unité des communistes. Cela pose la question du collectif de préparation du congrès qui ne peut plus être l’émanation de la seule direction sortante.

                                                                                  

                                                            Faire vivre le PCF

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 17:26

 Une fois n'est pas coutume sur ce blog de mécréants:

Pour nos amis catholiques, Andrea Bocelli chante Ave  Maria......

          ......   e bon natale per tutti...

 

 

 

 

                                                                                            

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