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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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4 mai 2017 4 04 /05 /mai /2017 11:46

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4 mai 2017 4 04 /05 /mai /2017 08:18
Cuba, une île bio où le miel coule à flot, alors que partout ailleurs les abeilles souffrent

Pour cause d’embargo, les agriculteurs cubains n’ont pas eu accès aux produits phytosanitaires pour protéger leurs cultures. Un article publié dans « the guardian » en février 2016, montre que ce fut un mal pour un bien. Bio malgré elle, l’île est aujourd’hui le seul endroit au monde où les abeilles sont en bonne santé. Le miel bio cubain s’exporte très bien, et l’apiculture s’y développe.

Depuis bientôt 25 ans, Cuba n’avait plus accès aux pesticides pour la protection de ses productions agricoles

Après l’effondrement de l’Union Soviétique en 1991, qui était le principal partenaire commercial de Cuba, l’île a été dans l’incapacité de se fournir en pesticides, par manque de devises étrangères et à cause de l’embargo des États-Unis. Par nécessité, le gouvernement a alors adopté une politique d’agriculture biologique, qui perdure aujourd’hui. Avec l’assouplissement de l’embargo suite à la restauration des liens diplomatiques entre les deux pays, les exportateurs de miel bio cubain constatent une forte croissance commerciale.

la production de miel bio prend une place de plus en plus importante dans les exportations cubaines de denrées agricoles

Longtemps connu pour ses cigares et son rhum, Cuba a désormais ajouté le miel bio à ses principales exportations agricoles. La vitalité de l’apiculture cubaine détonne au regard du reste du monde où l’usage massif des pesticides provoque le déclin des populations d’abeilles.
Selon Théodor Friedrich, représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (ou ONUAA) à Cuba, le miel bio est ainsi devenu la quatrième exportation agricole du pays, derrière le poisson, le tabac et l’alcool, mais devant le sucre et le café, qui sont pourtant des produits réputés.
« Tout le miel cubain est certifié bio. Il a un goût spécifique, très typique, qui en fait un produit très recherché. »

Cuba a produit plus de 7 200 tonnes de miel bio en 2014 pour une valeur d’environ 23,3 millions de dollars, selon les statistiques gouvernementales cités par l’ONUAA. La production du pays est encore minuscule comparée aux poids lourds mondiaux, comme la Chine, la Turquie, et l’Argentine. Mais avec une valeur bien supérieure au kilo, les voyants sont au vert pour les apiculteurs cubains.

Agriculture cubaine
Agriculture cubaine
Grâce a un environnement protégé, sans pesticides, l’apiculture cubaine est en plein essor

Avec 80 ruches bondées d’abeilles, chacune produisant 45 kg de miel par an, Javier Alfonso pense que les exportations cubaines pourraient connaître une augmentation notable dans les années à venir. Il est pourtant partit de rien. Sa miellerie au bout d’un chemin de terre à San Antonio de los Banos – ville agricole à une heure de route de la Havane -, a été construite avec ses employés.
« Nous ne sommes encore qu’une petite unité de production, mais nous pouvons nous agrandir, dit-il en regardant les rangées de ruches neuves, encore vides. »
Comme les autres apiculteurs cubains, il vend son miel exclusivement au gouvernement, qui le paie selon le prix du marché mondial et prend alors la responsabilité de l’écoulement à l’étranger.
La majorité de l’exportation de miel se fait vers Europe, précise-t-il. Il aimerait pouvoir emprunter de l’argent pour augmenter sa capacité de production, mais c’est difficile d’obtenir un crédit. Par nécessité, lui et son équipe doivent construire eux-même les infrastructures nécessaires au développement de l’exploitation.
« C’est un environnement très naturel pour les abeilles, raconte Raul Vasquez, employé à la ferme. Le gouvernement n’est pas autorisé à nous vendre des produits chimiques. C’est peut-être pour ça que les abeilles ne meurent pas ici ».
Bien qu’encore modeste, la production cubaine de miel bio cherche aujourd’hui à valoriser ses atouts sur le marché américain, alors que les autres pays producteurs sont en situation difficile.

Rucher cubain
Rucher cubain
Le contraste est saisissant entre la santé des abeilles de Cuba et celles d’Europe ou d’Amérique

Les apiculteurs, notamment américains et canadiens, se plaignent depuis longtemps de la menace que représente les pesticides pour les abeilles et pour l’ensemble de la filière apicole.
L’ US Environmental Protection Agency a rendu public une étude indiquant que l’usage d’insecticides sur les plants de coton et les arbres fruitiers avait un impact néfaste sur les populations d’abeilles.
« Je ne pense pas qu’il y ait le moindre doute sur le fait que les populations d’abeilles aient baissé, aux États-Unis et en Europe, depuis la 2ème Guerre Mondiale » lance Norman Carreck, directeur scientifique de l’International Bee Research Association, à la Fondation Thomson Reuters. Selon lui, les changements climatiques, la diminution de l’espace disponible pour l’habitat des abeilles sauvages, les maladies et les pesticides sont responsables de ce déclin.
Pour Théodor Friedrich, la faible utilisation des pesticides sur l’île préserve l’apiculture cubaine des problèmes touchant les autres pays exportateurs de miel. Et la production de miel bio à Cuba pourrait devenir une source croissante de revenu pour les fermiers de l’île.
« L’usage de pesticides en général est très limité, explique-t-il. Et c’est pour cela que Cuba n’a pas été victime des pertes qui ont affecté les populations d’abeilles dans les autres régions du monde. »

Miel de Cuba
Miel de Cuba
http://www.tigoo-miel.com/miel-bio-cuba
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4 mai 2017 4 04 /05 /mai /2017 07:30

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3 mai 2017 3 03 /05 /mai /2017 11:32

Images intégrées 1

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2 mai 2017 2 02 /05 /mai /2017 15:54
 

       A l'issue d'une consultation " clic", 2/3 des internautes de la prétendue " France insoumise" se prononcent pour le vote blanc, nul ou l'abstention. Un tel comportement face aux forces fascistes relève de l'irresponsabilité et de l'abandon de poste face à l'ennemi. Elle donne à voir sur la qualité de la recomposition politique en cours.

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2 mai 2017 2 02 /05 /mai /2017 11:56

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2 mai 2017 2 02 /05 /mai /2017 11:50

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2 mai 2017 2 02 /05 /mai /2017 09:21
REMUE-MENINGES: DUPONT LA JOIE
« Je me sens comme un étranger, ça m’exaspère »
Dans les banlieues pavillonnaires, où de plus en plus de familles issues de l’immigration accèdent à la propriété, le FN ne cesse de progresser.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Louise
Dans les quartiers pavillonnaires des banlieues populaires, on compte. Sur le bout de ses doigts, mais à tour de bras. On compte le nombre de pavillons désormais habités par des familles issues de l’immigration. « Quatre Arabes en face de chez moi, quatre autres au bout de la rue à droite, un Noir à gauche », détaille Micheline, 88 ans, qui habite la ville haute de Coulommiers, en Seine-et-Marne, dans une rue perpendiculaire à la cité des Templiers. « Nous ne sommes plus que huit ou neuf comme nous dans la rue, c’est ça le pire », renchérit un couple de retraités.
On compte le nombre de voitures aussi, celles que possèdent ces nouveaux habitants, et on compare les marques. « Moi j’ai une Clio et eux, ils ont des Mercedes et des 4×4, fulmine Alain Gredelue, 69 ans, retraité habitant un modeste pavillon à Vaujours, petite ville de moins de 7 000 âmes en Seine-Saint-Denis. Ça m’énerve singulièrement. » On compte également sa retraite , son salaire, ses charges, le temps passé au chômage, les années à travailler, ce qu’il reste à la fin du mois et les aides auxquelles on n’a jamais eu droit.
« L’Etat aide toujours les mêmes, les immigrés et les migrants, il injecte des millions pour rénover leurs cités et nous, on n’a jamais rien », souffle Bastien, 25 ans, fonctionnaire dans une mairie. Avec sa fiancée, Jessica, aide-soignante au chômage, ils partagent une maison avec cinq autres couples à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, à une rue de la cité des Bosquets en chantier.
« On paie 700 euros de loyer pour un 30 m² tout pourrave, poursuit le jeune homme. On gagne juste un tout petit peu trop pour avoir un coup de main, mais pas assez pour vivre correctement. » Dans ces zones pavillonnaires qui craignent le déclassement et la délinquance, beaucoup disent compter sur la candidate du Front national (FN), Marine Le Pen, pour « remettre de l’ordre ».

« Une validation du discours de Le Pen »

Si la Seine-Saint-Denis n’est pas prête à basculer Front national, dans certaines communes et dans certains quartiers, le score du parti d’extrême droite ne cesse de grimper. « L’arrivée de propriétaires d’origine étrangère dans un environnement historiquement réservé aux Blancs est, aux yeux de ces derniers, une validation empirique du discours politique de Marine Le Pen, explique Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’institut de sondage IFOP. En passant de la location en HLM à la propriété en pavillon, les nouveaux habitants sont dans l’ascension sociale, tandis que les habitants plus anciens se sentent menacés et assignés à résidence. » « Ils ont peur que la présence des nouveaux arrivants nuise à l’image du quartier et dévalorise leur bien », souligne Violaine Girard, maîtresse de conférence en sociologie à l’université de Rouen.
A Vaujours, Mme Le Pen est arrivée en tête avec plus de 27 % des suffrages, 6 points de plus qu’en 2012. Ancien patron d’une petite entreprise d’outillage, Alain Gredelue va voter FN pour la deuxième fois dimanche. « C’est l’insécurité qui détermine mon choix, explique-t-il, en pointant son doigt vers le grillage endommagé à l’arrière de la petite maison qu’il habite depuis trente ans. Mardi dernier, deux jeunes femmes roms sont passées par les champs pour pénétrer chez moi. » Ce n’est pas la seule raison de son ras-le-bol. L’homme est exaspéré par les habitants des HLM qu’il dit voir « passer leurs journées au PMU à gratter », tandis que sa petite-fille de 20 ans enchaîne les CDD de caissière et les formations, le tout pour une misère : 494 euros par mois. « C’est inadmissible », tempête-t-il.

Des coutumes « qui nous submergent »

Dans le garage de son pavillon coquet situé à deux rues de la cité des Bosquets de la ville populaire de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), Roger Ruiz, 70 ans, écoute du hard rock tout en bricolant ses trois motos de course. Ici, le vote frontiste a gagné 3 points entre 2012 et 2017, pour atteindre 22 %. Cela fait plus de trente ans que Roger Ruiz habite là. « Mais rien n’est plus pareil », se plaint-il.
Et de décrire des communautés qui se replient, des femmes voilées omniprésentes et des coutumes qui, dit-il, « nous bouffent et vont nous submerger ». Avant de pester contre une voisine qui porte le voile et « ne parle même pas français » et contre le marché de la cité des Bosquets qu’il appelle le « marché de Bab El Oued », nom d’un quartier populaire d’Alger. « Je me sens comme un étranger, alors qu’on enseigne l’arabe en primaire, ça m’exaspère. »
Fils d’un immigré espagnol et ancien partisan d’Arlette Laguiller, il ne supporte plus de voir « la droite et la gauche se partagent le gâteau ». « Moi, j’ai travaillé dur toute ma vie, j’ai 1 500 euros de retraite, et on a fait rentrer des gens de partout, dit-il. La révolution doit passer par les extrêmes. »
« Aujourd’hui, les habitants historiques des pavillons ont intégré que ces gens-là ne partiront pas, analyse Jérôme Fourquet, de l’IFOP. Mais ils se disent que c’est encore eux, les Gaulois, qui fixent les règles non écrites du quartier. La question de l’équilibre démographique est centrale à leurs yeux. »

Quatre points en cinq ans pour le FN

Cela fait trois ans désormais que ce jeune agent immobilier de la ville de Coulommiers, où Mme le Pen est arrivée en tête avec près de 26 % des scrutins (3 points de plus qu’en 2012), distribue des flyers au sein de la cité des Templiers : « Devenez propriétaires au prix de votre loyer. » « Paradoxalement, avec la baisse des prix, la crise a profité aux milieux populaires », explique-t-il. Leur trajectoire résidentielle se traduit le plus souvent d’abord par un saut de puce de quelques rues, à deux pas de la cité.
Il n’est pas rare, parmi cette population, d’entendre des discours anti-immigration très durs. Aussi intransigeants que leurs voisins qui votent FN. « C’est un symptôme assez paradoxal d’une intégration réussie, analyse Jérôme Fourquet, de l’IFOP. Se déclarer proche de certaines idées du Front national, c’est dire j’en suis, je suis français ! Mais cela ne se traduit pas par un vote en faveur de Marine Le Pen, ou si peu, car ils savent bien qu’en tant que musulmans, ils sont dans le viseur. »

Rue Louis Braille, dans le quartier des templiers à Coulommiers (Seine-et-Marne) le 1er mai.

Couverture

Mia, 30 ans, chargée de clientèle, habite une petite maison de 90 m² qui vient tout juste de sortir de terre dans un lotissement encore en chantier appelé Les Jardins de Nandy, du nom de cette petite ville de Seine-et-Marne de moins de 6 000 habitants. Ici, le FN a gagné 4 points en cinq ans, pour dépasser la barre des 20 %.
« Marine Le Pen a plein de bonnes idées, lance la jeune femme. Particulièrement sur l’immigration. » Lorsqu’on lui fait remarquer qu’elle est la fille d’une immigrée algérienne, elle hausse le ton : « Cela n’a rien à voir ! Ma mère est venue pour travailler, pas pour profiter des aides sociales. » Mia avait jusqu’à présent toujours voté à gauche, mais elle en a fini avec le Parti socialiste. Elle a voté pour le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, au premier tour, et ne votera pas au second, parce que « Le Pen est contre la liberté religieuse et Macron contre les petits comme nous ».
Le FN l’a bien compris. Si les militants ne se risquent pas dans les cités – « on n’est pas là pour se faire casser la figure », dit l’une d’elle –, ils sillonnent les quartiers pavillonnaires populaires pour glisser des prospectus dans les boîtes aux lettres. Pour tracter, ils se concentrent sur les gares et les marchés des centres-villes. Comme dimanche 30 avril, à Drancy. Dans une ville où M. Mélenchon est arrivé largement en tête, l’accueil aurait pu être modérément bienveillant. Il n’en fut rien. Tous ici – femmes voilées, hommes en kamis, jeunes couples, retraités – se sont saisis du tract sans sourciller. Quelques-uns seulement l’ont refusé. Les 600 flyers ont été distribués en moins d’une heure.
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2 mai 2017 2 02 /05 /mai /2017 07:51

Aucun texte alternatif disponible.SOURCE/ CATALINA LAURENTI

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2 mai 2017 2 02 /05 /mai /2017 07:12

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