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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 14:39

 

                                                                            MARE-NOSTRUM-copie-1

 

 

 

 

Publié par Michel El Diablo

GRÈCE : Alexis TSIPRAS et SYRIZA au pied du mur

La BCE passe à l'offensive. Passer sous la table ou la renverser le choix est simple ? Tsipras réussira-t-il à rendre le crocodile U.E. végétarien ? On peut sérieusement en douter ?

Cette Union Européenne est faite POUR et PAR le grand capital.

A ce niveau elle n'a que de fidèles serviteurs généreusement appointés. Pas d'issue pour les peuples sans que ceux-ci retrouvent d'une manière ou d'une autre tous les attributs de la souveraineté. C'est une condition indispensable pour développer des coopérations mutuellement avantageuses.

D'autres partenaires possible apparaissent, notamment avec les BRICS, en effet il n'y a pas que l'U.E. A moins que nous acceptions de nous transformer en simple vecteur d'intégration du monde du travail aux objectifs du capital. Ce qui semble, sous bénéfice d'inventaire, une des missions du PGE (Parti de la Gauche Européenne).

Dans l'offensive de la BCE, on retrouve à la manœuvre Mme Merkel. Elle rêve de réussir avec la BCE, là où la Wehrmacht a échouée : « construire une Europe sous domination allemande ». Méfiez-vous de ceux qui veulent vous vendre de l'Europe « sociale »?

Il s'agit là, d'une marchandise largement avariée.

Au choix : ou bien ils se paient franchement votre tête et là ce n’est pas sympathique ou bien ils abusent du « pétard ».

B.T.

source:PCF Bassin d’Arcachon


 

États-Unis: « Nous résister est dangereux, être notre ami est fatal ».

« Les États-Unis n'ont pas d'alliés, ils n'ont que des vassaux »

Charles De Gaulle

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 10:15

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

                                                                                    TUNISIE DRAPEAU ANIME

 

 

essid.jpgOfficiel, les islamistes entrent dans le gouvernement laic en Tunisie : la volonté populaire trahie

 

Article AC pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/

 

Nous l’annoncions il y a quelques jours, dénonçant les doubles discours du gouvernement tunisien élu par une volonté populaire choisissant par défaut Nidaa Tounes pour faire barrage aux islamistes d'Ennahdha. Le peuple a voulu le premier avec ses ambiguïtés, ils auront les deux sans plus aucune illusion.

 

La campagne électorale tunisienne s'était polarisée entre deux camps, celui islamiste libéral, et celui libéral séculier.

 

Ils étaient pourtant d'accord sur l'essentiel : la mise en place des « réformes structurelles » voulues par le FMI, la stabilisation du pays pour les investisseurs et contre la volonté populaire.

 

Le peuple a voté pour les « laics » de Nidaa Tounes, ils ont eu un Premier ministre indépendant, ou plutôt un technocrate. Qui plus est un tenant direct de l'appareil d’État de l'Ancien régime. Et en plus ils auront les islamistes au gouvernement.

 

Dans sa première mouture, Ennahdha n'avait pas été intégrée, même si certains proches du parti islamiste étaient incorporés tel le Ministre de l'Intérieur que nous avions évoqué dans un précédent article.

 

Dans sa version remaniée, c'est plus clair. Ennahdha hérite de quatre postes dont un ministère, celui de l'Emploi confié au porte-parole du mouvement, Ziad Ladhari, et trois secrétaires d'Etat aux finances, au développement et aux établissements sanitaires.

 

La participation des islamistes est plus symbolique, elle doit assurer au gouvernement un semblant d' « union nationale », voulue par le patronat, le FMI et les grandes puissances occidentales depuis trois ans, favorisant l'adoption des réformes libérales et le détricotage du processus révolutionnaire.

 

Ce n'est pas le seul remaniement. L'UPL (Union patriotique libre), ce parti populiste et néo-libéral, dirigé par le « Berlusconi tunisien » Slim Riahi conserve trois postes indépendants.

 

Mais surtout Afek Tounes, le parti le plus ouvertement libéral économiquement, se revendiquant ouvertement comme parti des hommes d'affaires, entre au gouvernement, avec trois postes dont celui stratégique du Développement et de l'investissement accordé à Yacine Brahim.

 

Par contre, le Ministre de l'Intérieur, très controversé, Najem Gharsalli ne bouge pas. Lui qui est pourtant proche des islamistes, qui a joué un rôle plus que trouble sous la dictature en harcelant les juges démocrates dans la région de Kasserine. Un dernier signe fort.

 

Cette « union sacrée » entre laics de Nidaa Tounes, islamistes d'Ennahdha, populistes néo-libéraux de l'UPL et d'Afek Tounes a le mérite de clarifier les choses, de simplifier une vie politique où seul le Front populaire peut apparaître comme une alternative politique, l'UGTT une force en mesure d'organiser les travailleurs tunisiens contre l'orage austéraire qui vient.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 15:58

 

 

  Clio                                                                                                  

Clio,la muse de l'Histoire

 

                                                          affiche-charonne.jpg

 

 

 

7 février 2015 : 53eme anniversaire de Charonne

Le 8 février 1962, 9 travailleurs syndiqués de la CGT dont 8 étaient membres du Parti Communiste Français ont été sauvagement assassinés par des brigades spéciales de police sur l’ordre de Maurice Papon, alors Préfet de police de Paris et de Roger Frey, Ministre de l’Intérieur du Gouvernement de l’époque.

 

                                                  HOMMAGE A PARIS

Samedi 7 février 2015 : Hommage aux 9 victimes de la repression sauvage du 8 février1962 lors de la manifestation contre l'OAS et la guerre d'Algerie.
                                                                           
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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 15:32

 

                                                                  cerveau animé

 

 

 

               "Bienvenue chez Orwell" par Pierre Lévy

 

Nous sommes en guerre. C’est ce qu’a martelé le premier ministre. C’est ce qu’a répété Nicolas Sarkozy. C’est ce que psalmodie, depuis les sanglants attentats de Paris, une large part de la caste médiatico-politique française, mais aussi européenne. Or la première victime d’une guerre est toujours la vérité, en l’occurrence la liberté d’information, d’opinion et d’expression.

Ce constat classique n’a pas tardé à se confirmer. Tout d’abord à travers l’uniforme qu’ont revêtu les grands médias audiovisuels. Quatre jours durant, hors les équipées meurtrières et la traque – diffusée à la manière d’un obscène spectacle en temps réel – il ne s’est rien passé ni en France, ni dans le monde. Des dizaines de victimes tuées, ce même 7 janvier, par une bombe au Yémen ? Pas trace. Des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants massacrés à Baga (Nigéria) ? Pas le moment. Les autorités égyptiennes qui décident de raser Rafah (75 000 habitants), évacuent sans ménagement la population et dynamitent des quartiers entiers ? Pas un mot. Dans un tout autre registre, l’écroulement des prix du pétrole, la dégringolade de l’euro ? Aucune importance. Les abattoirs GAD (Manche) menacés de dépôt de bilan, 400 chômeurs à la clé ? Disparus. Que les tragiques événements du début du mois, et la légitime émotion qu’ils ont provoquée, méritent une large couverture des radios et télés, nul ne le conteste. Que celle-ci évince littéralement toute autre information, voilà qui n’est ni acceptable, ni rassurant.

Le deuxième niveau de conséquences est institutionnel. La seconde loi « anti-terroriste » du quinquennat (qui est aussi la quinzième depuis 1986) n’est pas encore entrée en application que certains plaident déjà pour un « patriot act » à la française, qui limiterait ouvertement les libertés des citoyens. Et si Manuel Valls a pris soin de préciser qu’il ne souhaitait pas de « mesures d’exception », il a exhorté l’UE à adopter sans tarder les dispositions dites PNR qui visent à enregistrer et transmettre le suivi détaillé de chaque passager aérien. Seraient ainsi tracées pas moins de soixante informations sur tout voyageur, parmi les plus personnelles. D’aucuns appellent du reste de leurs vœux un « FBI » de l’UE – et pourquoi pas une NSA ? D’autres souhaitent le renforcement du parquet fédéral européen embryonnaire, Eurojust.

Il est une troisième catégorie de conséquences, qu’on pourrait nommer : police de la pensée. Le cas de Dieudonné M’Bala M’Bala est à cet égard emblématique : on peut penser ce que l’on veut de ce dernier (comme l’on peut penser ce que l’on veut de Charlie Hebdo), son placement en garde-à-vue, puis son renvoi en correctionnelle pour avoir affirmé « je suis Charlie Coulibaly » fait froid dans le dos. Au titre de l’« apologie du terrorisme » (un grief récemment introduit, et qui vaut y compris pour les conversations privées), une cinquantaine de procédures sont actuellement engagées, de premières condamnations à des années de prison ferme sont prononcées. Des traitements psychologiques (sic !) sont imposés à des gamins qui avaient refusé de participer à une minute de silence (mais que vaut l’émotion vraie, quand le recueillement est imposé par décret ?). Des employés municipaux sont sanctionnés, comme à Lille, pour n’avoir point participé au moment collectif – et l’avoir expliqué. Et demain, le simple fait de chercher à comprendre les raisons du drame, sera-t-il suspect, voire punissable ? C’est sans doute cela que saluait l’eurofédéraliste Guy Verhofstadt lorsqu’il jubilait au même moment : « pour la première fois est née l’Europe des valeurs ».

La palme revient sans doute à Nathalie Saint-Cricq, chef du service politique de France 2. Le 13 janvier, emportée par son élan, celle-ci, désignant du doigt ceux qui « ne sont pas Charlie », lançait : « ce sont eux que nous devons repérer » et « traiter ». Au nom de la liberté d’expression, certainement. Orwell n’est plus loin.

Ce jour-là, Charb, Cabu, Wolinski et les autres ont été assassinés – une seconde fois.

 

PIERRE LÉVY                          source : BRN 

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 15:11

 

 

 

 

 

 

 

      source:al tawra                                                                              

                        Jordanie : deux djihadistes exécutés en réponse à l'otage brûlé vif
Photographie diffusée par l'organisation terroriste l'EI montrant le pilote Jordanien l'instant avant que le feu ne l'atteigne.
 
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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 17:00

 

 

 

                                   Philippe MARTINEZ,

     le nouveau Secrétaire Général de la CGT

 

 

 

                                                                       philippe-Martinez.jpg

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 16:51

 

 

 

 

                                                                           MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Alexis Tsipras: "L'Europe est en crise, pas seulement la Grèce et Chypre"


Les nouveaux dirigeants grecs ont intensifié leur offensive diplomatique lundi visant à rallier des soutiens pour renégocier la dette du pays avec la zone euro, un enjeu "lourd de menace pour l'économie mondiale", d'après Londres.
"L'Europe est en crise, pas seulement la Grèce et Chypre", a prévenu le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, du parti de gauche radicale Syriza dont l'arrivée au pouvoir à Athènes la semaine dernière secoue le continent.
Depuis Chypre, M. Tsipras a de nouveau attaqué la troïka des bailleurs de fonds de la Grèce - Commission européenne, Banque centrale européenne (BCE) et FMI -, affirmant que la fin de sa main-mise sur le plan de sauvetage de son pays constituerait un "développement mature et nécessaire pour l'Europe".
La Commission européenne s'est dite favorable à une évolution de cette troïka qui cristallise les rancoeurs hellènes, mais sans vouloir la remplacer.
Les nouveaux dirigeants de la Grèce qui ploie sous une dette de plus de 300 milliards d'euros (près de 175% du PIB) battent campagne pour convaincre, en zone euro et au-delà, que l'Europe doit dans son propre intérêt desserrer l'étau budgétaire qui l'étouffe.
Le monde économique et financier observe avec intérêt et appréhension les négociations avec les tenants de la rigueur menés par les Allemands. Car leurs répercussions risquent de s'étendre au-delà des frontières de l'Attique, et en premier lieu dans une zone euro réputée vulnérable.
"Ce désaccord entre la Grèce et la zone euro représente la plus grande menace pour l'économie mondiale et c'est également une menace croissance pour la Grande-Bretagne", a prévenu George Osborne, le ministre britannique des Finances après un entretien avec son homologue grec, Yanis Varoufakis.
"Toutes les parties doivent agir avec responsabilité, mais nous avons aussi besoin que la zone euro adopte un meilleur plan pour les emplois et la croissance", a-t-il poursuivi.
Après un passage à Paris et avant une étape romaine mardi puis un séjour allemand à Berlin et Francfort (siège de la BCE), à une date non précisée, M. Varoufakis est venu à Londres pour tenter de se rallier des soutiens.
"C'est très précieux d'avoir un allié important comme le Royaume-Uni au sein de l'Union européenne", a indiqué son porte-parole.
Dimanche, Athènes avait reçu une aide de poids du président américain Barack Obama. Il a jugé qu'"il est très difficile d'initier ces changements si le niveau de vie des gens a chuté de 25%. A la longue, le système politique, la société ne peut pas le supporter".
"Je ne m'attendais pas à ce que se manifestent tant de fortes puissances pour soutenir notre tentative de bâtir un nouveau cadre", s'est réjoui M. Tsipras depuis Nicosie.
Au-delà de leur volonté d'agréger des soutiens, les dirigeants grecs ont tenté de rassurer, après le coup de semonce du marché la semaine dernière, lorsque les valeurs des banques grecques avaient perdu un quart de leur valeur en une journée à la Bourse d'Athènes.
"Nous serons en mesure d'honorer la dette grecque d'une manière qui n'aura pas d'effet négatif sur les détenteurs privés d'obligations", a assuré le porte-parole de M. Varoufakis, qui devait rencontrer en fin de journée des représentants de banques et d'investisseurs de la City de Londres, première place financière européenne.
Le Royaume-Uni n'est pas membre de l'euro mais sa voix, et celle de sa presse économique qui alerte sur le risque du chaos, ont une influence indéniable sur le continent.
Dimanche à Paris, M. Varoufakis avait imploré l'Europe de lui accorder "un peu de temps" et demandé jusqu'à la fin février pour mettre sur la table des "propositions détaillées".
Le ministre voudrait ensuite négocier un accord sur la dette qui pourrait déboucher sur "un nouveau contrat pour la Grèce et toutes les nations (européennes) d'ici à la fin du mois de mai".
Comme la France, l'Italie est perçue comme partisane d'une certaine souplesse. Son Premier ministre Matteo Renzi veut déplacer la discussion "de l'austérité de la rigueur vers la croissance et l'investissement".
Mais les partisans d'une ligne plus rigoriste, promue notamment par l'Allemagne, s'inquiètent de toute déviation du strict chemin dessiné par la troïka pour empêcher une banqueroute grecque.
Samedi, la chancelière allemande Angela Merkel a écarté toute idée d'effacement de la dette grecque, largement détenue par les Etats européens.


Donner du mou sur la dette, enterrer l'austérité: plusieurs prix Nobel d'économie et jusqu'à Barack Obama se rallient à la Grèce, mais certains mettent en garde contre un effet boule de neige en Europe.
Le nouveau gouvernement d'Alexis Tsipras, issu du parti de gauche radicale Syriza, a reçu dimanche un soutien de taille en la personne du président américain: "On ne peut pas continuer à pressurer des pays qui sont en pleine dépression", a déclaré M. Obama sur CNN.
"A un moment donné, il faut une stratégie de croissance pour pouvoir rembourser ses dettes", a-t-il poursuivi.
La Grèce a une dette représentant quelque 175% de son Produit intérieur brut (PIB), autrement dit: il faudrait pour la rembourser y consacrer pendant presque deux ans toute la richesse générée dans le pays. Cette proportion effraie les marchés et empêche Athènes de se financer de manière autonome.
Pour M. Obama comme pour de nombreux économistes, le plus efficace pour comprimer ce fameux ratio dette/PIB est donc d'augmenter le PIB grâce à une robuste croissance.
Et non de consacrer chaque année au désendettement des excédents budgétaires péniblement dégagés, comme l'avaient accepté l'ancien gouvernement grec et les créanciers internationaux du pays (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Etats européens).
Demander chaque année à Athènes un surplus budgétaire (hors charge de la dette) allant jusqu'à 4,5% du PIB, au prix de lourds sacrifices sociaux, c'est vouloir "tirer du sang à une pierre", écrivait le 28 janvier le prix Nobel d'économie Paul Krugman.
Ou c'est imiter Sisyphe, ce personnage mythologique condamné, pour avoir défié les dieux, à pousser pour l'éternité une lourde pierre jusqu'au sommet d'une montagne, dont elle retombe à chaque fois. "La bonne stratégie pour Sisyphe est d'arrêter de pousser son rocher, pas de monter jusqu'en haut de la colline", dit le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis lundi dans Le Monde.
Le FMI, qui reconnaît avoir sous-estimé les effets récessifs de la rigueur budgétaire, avouait dès juin dernier que "maintenir un surplus de quelque 4% du PIB pendant plusieurs années pourrait se révéler difficile".
Dès le 22 janvier, avant la victoire électorale de Syriza trois jours plus tard, 18 économistes de haut vol, dont les prix Nobel Joseph Stiglitz et Christopher Pissarides, demandaient dans le Financial Times "un nouveau départ" pour la Grèce.
Ils réclament à la fois "une réduction de la dette, en particulier bilatérale" (due par la Grèce à des Etats), un moratoire sur le paiement des intérêts, "un montant significatif d'argent" pour financer de grands investissements,et d'importantes réformes en Grèce, notamment pour muscler la collecte d'impôts.
Xavier Timbeau, de l'Observatoire français des conjonctures économiques, n'est pas favorable à une "grande conférence destinée à effacer une partie de la dette grecque", susceptible selon lui d'entraîner des revendications similaires de l'Espagne ou du Portugal.
Il recommande plutôt de jouer sur les taux d'intérêt, "qui représentent chaque année entre 4,5 et 5% du PIB de la Grèce. Supprimer totalement cette charge pendant plusieurs années permettrait de faire face à la +crise humanitaire+ dont parle assez justement le gouvernement Tsipras", dit-il à l'AFP.
La Grèce bénéficie déjà d'un moratoire sur les intérêts dûs au fonds européen FESF, qui lui a versé quelque 140 milliards d'euros. La dette totale du pays dépasse elle 315 milliards.
L'autre donnée qui convainc les économistes de laisser de l'air à la Grèce est la baisse des prix dans le pays, qui tend à alourdir la dette par rapport au PIB.
"Il faut 50 ans, 60 ans pour rembourser 200% du PIB" en l'absence d'inflation, assurait récemment Thomas Piketty, auteur du best seller d'économie "Le capital au XXIème siècle" et partisan d'une restructuration de la dette grecque. Or la Grèce est en déflation depuis une vingtaine de mois.

 
(02-02-2015 - Avec les agences de presse)


                                                                          "Assawra",
                                           la liste de diffusion du Mouvement démocratique arabe

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 16:45

                                                                     cerveau animé

 

 

source: CVUH

Les impensés de la République.(*)
Un constat s’impose, après ces morts tragiques des 7, 8 et 9 janvier : la violence insoutenable dans bien des pays est entrée dans Paris. Malgré l’immense réaction populaire en faveur de la liberté d’expression, la faille ouverte, invisible jusqu’alors, est à présent béante et ne semble pas prête de se refermer. Mais le CAC 40 se maintient et le marché vit.

Il ne s’agit plus désormais de panser les plaies, ni d’imaginer que la répression puisse calmer les esprits. Ce qui nous importe avant tout, c’est de comprendre pourquoi, l’invocation des valeurs abstraites, universelles, laisse de glace une partie de la population qui ne se sent pas concernée par l’appel au nom de « l’unité nationale ». Tandis que certains craignent pour leur vie, d’autres disent vouloir quitter la France.
Les difficultés de l’école semblent révéler la profondeur du mal être d’élèves qui refusent d’obéir aux consignes de rendre hommage aux victimes assassinées. Les mots ne font plus sens et le discours officiel se heurte au mur des malentendus.
De nombreuses questions surgissent au sein de cette République qui, en principe, devrait nous rassembler. Plus personne ne connaît l’histoire conflictuelle dont est issue la « chose publique » censée nous appartenir.
La Liberté, si souvent invoquée, ne saurait se réduire à la liberté d’expression. On est libre quand on est en pouvoir d’exister matériellement, intellectuellement et politiquement. Mais libre, qui l’est ?  Dans un monde où la reconnaissance sociale passe par la quantité d’argent accumulée à n’importe quel prix, où l’ambition personnelle prime sur la nécessité du vivre ensemble.
Quant à la démocratie, jamais réellement appliquée, on a oublié qu’elle signifiait, à l’origine de sa mise en œuvre, la souveraineté populaire, c’est-à-dire la souveraineté de tous et de chacun, sans distinction de race, de sexe et de religion comme l’affirmait il y a bien longtemps Condorcet. Réduite à une forme de démocratie parlementaire sélective, tout juste représentative, elle se résume le plus souvent à une délégation de pouvoir.
La crise que nous vivons aujourd’hui, et qui ne cesse de s’étendre, nous plonge brusquement dans une réalité contournée par la plupart des partis politiques qui sont obsédés par les échéances électorales. Rien ou presque n’a été fait depuis l’alerte des émeutes de banlieues de 2005. L’ascension du Front National symbolise l’échec des autorités à résoudre les problèmes que cette violence, sans mots, avait dévoilés.
Et pourtant, qu’on le souhaite ou non, il nous faut affronter, aujourd’hui, une double fracture : celle du repli conservateur, intolérant, tétanisé par la peur de l’Autre et celle du retrait dans une communauté fictive où la religion est censée représenter le refuge identitaire.
Parmi les multiples oublis et autres impensés, qu’il serait nécessaire de faire émerger dans le débat démocratique, tentons de saisir, dans l’immensité des questions restées en suspens, quelques-unes qui, faute d’avoir été débattues, dans l’espace public et au sein du milieu scolaire[1], sont remplacées par des rumeurs reprises d’informations inventées, tronquées ou déformées.
En tout premier lieu, la longue histoire de la République devrait être repensée avec la reconnaissance des multiples affrontements à l’issue desquels des catégories entières furent mises à l’écart.  

On a oublié que son apprentissage et sa mise en œuvre laissa de côté les femmes, les étrangers, et une grande partie des ouvriers à l’origine des révolutions du XIXe siècle de 1830 à la Commune de Paris ; tous luttaient alors pour une république vraie, démocratique et sociale. C’est-à-dire pour la concrétisation des principes, liberté, égalité, fraternité.
On a oublié que dans le même temps, et au nom de la République, l’Empire colonial se constituait sur le mode de penser des occidentaux dont la supériorité était affirmée.
On a oublié que l’immigration passée et présente était, qu’on le veuille ou non, porteuse de ce passé et de sa mémoire. Or, malgré ses efforts, la nation républicaine, reste attachée à son passé à travers ses symboles dont le Panthéon représente la quintessence. Nous devrions écouter davantage le rappeur Youssoupha et son slogan « aux Immigrés la patrie non reconnaissante »
        
          La Liberté, si souvent invoquée, ne saurait se réduire à la liberté d’expression. On est       librequand on est en pouvoir d’exister matériellement, intellectuellement et politiquement.

On a oublié que des représentants de la République, en donnant les pleins pouvoirs à Pétain, ont permis à la nation française de basculer dans l’antisémitisme officiel, héritier d’une longue lignée de penseurs qui se répandirent impunément en invectives à l’égard de l’autre, le juif. Qu’on se souvienne des insultes infligées à Léon Blum. Notre République, ne l’oublions pas, a donné l’exemple d’un rejet inadmissible et donc inavouable.
On a oublié les multiples propos du précédent chef de l’Etat stigmatisant la population immigrée à travers cette injonction : « la France tu l’aimes ou tu la quittes » ; il feignait d’ignorer comment la France, elle-même, avait enfoui sa haine de l’autre dans les caves de l’histoire. Entre autres exemples : l’enseignement de la guerre d’Algérie se réduisit longtemps à la restitution des « événements » sans mention de guerre encore moins de tortures et nous apprîmes, par ce même chef d’Etat, que l’Afrique, n’avait pas d’histoire !
On a oublié que la transmission de la laïcité et des principes universaux supposait la restitution des conflits et des enjeux dans lesquels les vainqueurs, héritiers des conquérants d’antan et des esclavagistes d’hier, n’étaient pas toujours les représentants des valeurs dont ils se réclamaient. Ce retour vers le passé est d’autant plus nécessaire qu’il nous faut, au présent, revendiquer la liberté de penser et de critiquer les dogmes qui réduisent les individus à des instruments aux mains d’idéologues.
En l’absence d’enseignement d’une véritable posture intellectuelle critique, la seule à même de permettre la reconnaissance et l’intelligibilité d’un passé conflictuel, comment s’étonner des difficultés que rencontrent les enseignants en abordant des sujets considérés désormais sensibles comme la shoah ou la domination des hommes et l’assujettissement des femmes dans les pratiques familiales et religieuses ? Sujets d’actualité pourtant si nous voulons lutter contre ce nouveau fléau qui, au nom de l’Islam, sème la mort dans différents pays, aujourd’hui même.
Comment s’étonner de cette résistance souvent sans paroles, quand dire « je » est devenu impossible et que seul le nous, même fictif, permet de croire qu’on existe ? Comment limiter les échecs scolaires quand, dans certaines écoles des « quartiers », le « nous » communautaire domine et, de ce fait, laisse croire à l’abandon de la République.
Malgré cela il nous importe, de dire et de nommer les choses : distinguer les dogmes des croyances et soumettre à la critique des Lumières les doctrines et les pratiques aliénantes. En un mot, faire que chacun, d’où qu’il vienne, puisse se réapproprier la liberté au sens où l’entendait Sartre. « Que puis-je faire de ce que les autres ont fait de moi ? ».

Michèle Riot-Sarcey, historienne ; Kamel Chabane, professeur d’histoire géographie.


*Ce texte est paru une 1ère fois dans le quotidien l'Humanité le 26 janvier 2015.
[1] Parmi d’autres exceptions notons le travail remarquable effectué par les enseignants du collectif Aggiornamento animé par Laurence de Cock.

 

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 16:39

                                                                          cerveau animé

 

 

 

 

 

 
 
            On peut envisager la question palestinienne à travers le prisme d’une lutte entre le « terrorisme » et la « civilisation ». On peut. C’est permis. C’est même recommandé. Vu à la télé. Distillé, seriné, répété par les voix multiples qui nous assaillent, les mêmes qui nous chantent notre défaite quotidiennement.
 
            On peut voir la question palestinienne sous l’angle religieux. C’est une guerre de religions, qui met en branle de grands mythes, contre lesquels il serait illusoire de s’élever. Les uns seraient trop forts, les autres généreusement sacrifiés, un peu de charité et basta… Les affaires continuent. Les rois du pétrole sont de bons gestionnaires.
 
            On peut saisir la question palestinienne avec n’importe quelle marotte idéaliste. Il reste que, comme toutes les autres questions qu’on veut bien se poser, celle-ci est éminemment politique. C’est-à-dire qu’elle met en jeu des rapports de force, dont les humains et les groupes qu’ils peuvent former, sont les principaux acteurs.
 
            C’est cette évidence que rappelle le camarade Ziad Ahmed, membre du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP). Il l’a rappelé à Lille le 19 décembre dernier, et nos micros étaient présents. Situation à Gaza, état des forces politiques en Palestine, inscription de la lutte de libération palestinienne dans un contexte global de violence impérialiste mais aussi de résistances en développement… C’est l’heure de l’mettre ! Avec son « ¼ d’heure en Palestine ».
 
 
 
"l'heure de l'mettre"
radio campus lille 106,6
en direct sur www.campuslille.com
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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 14:46

 

 

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

Le président israélien appelle au dialogue avec les Palestiniens


Le président israélien Reuven Rivlin a appelé lundi au dialogue entre Israéliens et Palestiniens durant une visite aux colons israéliens de la ville palestinienne d'Hébron, point de vive tension dans le sud de la Cisjordanie occupée.
Il y a inauguré un musée dans une colonie juive, commémorant le massacre de dizaines de juifs par des protestataires palestiniens en 1929.
"Il est difficile d'imaginer la possibilité d'un dialogue à Hébron. La mémoire du massacre et du sang, les cris des blessés et des orphelins sont (...) inscrits dans la mémoire collective de la ville. Cependant, nous pouvons et devrions essayer", a-t-il lancé, selon des propos rapportés par son bureau.
Une dizaine de Palestiniens, rejoints par des Israéliens de gauche et des militants internationaux, ont manifesté au checkpoint israélien divisant la ville entre secteurs palestinien et israélien. L'un tenait une pancarte qui affirmait en anglais: "Rivlin n'est pas le bienvenu à Hébron".
Des Palestiniens ont affirmé que les soldats israéliens avaient fait usage de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc pour les disperser, blessant légèrement un manifestant.
Le président a visité la colonie de Kiryat Arba et un site vénéré à la fois par les musulmans et les juifs, appelé la mosquée d'Ibrahim par les premiers et le Caveau des Patriarches par les seconds. C'est dans ce lieu de culte, désormais coupé en deux, d'une part une mosquée, de l'autre une synagogue, qu'un extrémiste juif avait fusillé 29 Palestiniens en prière en 1994.
"Des organisations de gauche m'ont demandé de boycotter la communauté juive d'Hébron", a-t-il dit. "Je n'ai pas annulé ma visite à Hébron comme je ne n'annulerai jamais ma participation à la conférence (du journal de gauche) Haaretz sur la démocratie", comme le lui ont demandé des gens de droite, a-t-il souligné.
Quelque 200.000 Palestiniens vivent à Hébron dans un climat de tension permanente avec près de 700 colons juifs retranchés dans une enclave au coeur de la cité et protégés par l'armée israélienne. La grande colonie de Kyriat Arba est située elle aux abords de la ville.

(02-02-2015 - Avec les agences de presse)

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