Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CHANTS REVOLUTIONNAIRES

Archives

21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 14:43

 

              Solidarité avec le peuple palestinien et  arrêt de la guerre


Appel au rassemblement Mercredi 23 juillet à Bastia devant la préfecture à 18 heures 30.

 

La guerre engagée par le gouvernement israélien a franchi un pallier supplémentaire dans l’horreur ces dernières 48 heures. Il faut stopper cette folie meurtrière, obtenir un arrêt immédiat des bombardements et le retrait des troupes israéliennes déployées dans Gaza. Plus largement, il est grand temps de lever le blocus qui asphyxie Gaza depuis 7 ans, de libérer les prisonniers palestiniens, d’en finir avec la colonisation et de démanteler les colonies existantes en territoires occupés. L’état Israélien doit se conformer au droit international dans le cadre des résolutions des Nations Unies. Une paix juste et durable suppose l’existence de deux états dont un état palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale. La France s’obstine dans une passivité insupportable à l’égard du gouvernement Israélien. Il est devrait être un devoir pour elle d’agir afin que l’Union européenne suspende son accord d’association avec Israël. François Hollande s’était engagé en 2012, a favorisé la paix et la sécurité entre Israël et la Palestine, à soutenir la reconnaissance internationale de l’Etat Palestinien (engagement 59 du candidat François Hollande). Aujourd’hui il n’en tient plus compte. Il faut le lui rappeler. Une paix juste et durable suppose l’existence de deux états dont un état palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale. Mercredi 23 juillet dans tout le pays auront lieu des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien pour demander l’arrêt de la guerre.

Le Parti communiste français et le Front de Gauche s’y sont associés. C’est pourquoi ils proposent qu’un rassemblement se produise à Bastia devant la préfecture à 18 heures 30.

 

                              

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 10:55

 

                                       CHRONIQUES DU FASCISME

 

 

« Ça suffit ! » par Jacques KUPFER (Bétar)


« Ça suffit ! » par Jacques KUPFER (Bétar)


La protection divine dont nous bénéficions, le génie de la technologie juive du « Dôme d’Acier » et le courage de nos soldats ne peuvent compenser ni remplacer une détermination politique qui semble faire défaut et une direction gouvernemental faible. 

Nous parlons en hébreu à des barbares criminels qui ne comprennent que l’arabe. Les 150 à 200 missiles quotidiens lancés par le Hamas sur Israël sont destinés à tuer. Le commando maritime des terroristes arabes qui a tenté de pénétrer sur le territoire israélien, était destiné à tuer. Pour ces fanatiques du Coran, peu importe qu’ils tuent mais de préférence leurs tirs sont dirigées sur des villes où les femmes, les enfants et civils risquent d’être atteints.

Dans cette bande de Gaza où sont distribuées des friandises pour célébrer un drame en Israël, où les enfants sont éduqués dans la haine la plus féroce par des maîtres musulmans fanatiques, où les programmes télévisés exaltant le meurtre des Juifs, où la population a voté unanimement pour le Hamas, où les défilés militaires sont quotidiens avec des volontaires pour devenir « martyrs », je ne vois pas de « civils innocents » mais des ennemis à éliminer.

C’est pourquoi, j’aimerais que l’on m’explique pourquoi nous avons laissé le temps aux terroristes de Gaza de se procurer ou de fabriquer des milliers de missiles sans intervenir. J’aimerais comprendre pourquoi encore aujourd’hui nous envoyons par le poste-frontière de la nourriture et des biens d’équipement dans la bande de Gaza.
Pourquoi nous envoyons des centaines de milliers de tracts et d’appels téléphoniques pour dire à l’ennemi d’abandonner ses maisons avant le bombardement.
Si je dois choisir entre le fait de détruire tous les missiles et de laisser vivant ceux qui les envoient, je préfère que les missiles rouillent sur place mais qu’il n’y ait plus personne pour les manier.

Lorsque les alliés ont voulu mettre un terme à la guerre contre l’Allemagne nazie, ils ont détruit la ville de Dresde. À juste titre. Lorsque les États-Unis ont voulu mettre un terme à la guerre contre le Japon ils ont détruit Hiroshima et Nagasaki en lançant la bombe atomique. À juste titre. Si nous voulons mettre un terme à la guerre, nous devons raser Gaza.
Gaza doit devenir un champ de ruines d’où ne peuvent sortir que des gémissements.
Si un seul instant, la protection divine et le soutien de notre technologie cessaient de s’exercer, nous aurions à pleurer un véritable désastre.

Nous devons considérer ce que l’ennemi a voulu faire et non pas ce que nous l’avons empêché d’exécuter. Nous devons considérer que les centaines de missiles envoyés sur toute l’étendue de notre territoire ont touché les cibles qu’ils étaient destinés à toucher. Notre réaction doit être proportionnelle à leur intention et non pas à la réussite de notre défense.
Nos trois jeunes garçons massacrés par les terroristes arabes méritaient une opération militaire immédiate car il était clair, dès le deuxième jour de leur enlèvement, qu’une issue tragique était vraisemblablement intervenue. Pourquoi attendre ? Pourquoi devons-nous supporter davantage qu’un seul missile sur Israël avant de détruire l’ennemi? Pourquoi attendre le centième missile avant de réagir ? Ce qui semble être de la retenue occidentale civilisée pour notre gouvernement, n’est que le signe d’une immense faiblesse pour les Arabes.

Nous devons réagir à la première fusée lancée contre Israël comme s’il y en avait eu 1000. Nous devons réagir aux 1000 fusées lancées contre notre territoire comme si elles avaient toutes touché leur cible.
Nous sommes en guerre contre des barbares et nous devons parler un langage qu’ils comprennent.
Un T-shirt publicitaire résume fort bien la pensée populaire : « seul D.ieu peut pardonner aux terroristes. Notre mission est de permettre le rendez-vous ! ».
Notre capacité à effectuer des frappes chirurgicales est certainement la meilleure du monde. Certainement davantage que celle des avions alliés exécutant les invités d’un mariage en Afghanistan, des hôpitaux en Serbie ou des emplacements civils à Tripoli.

Mais le problème aujourd’hui n’est plus celui d’une opération chirurgicale mais d’une ablation totale.
Nous payons le prix de notre retrait malheureux de nos soldats de la bande de Gaza, la destruction des maisons juives et de nos synagogues,
Nous sommes en guerre contre un État nazi soutenu par sa population et par une idéologie islamiste criminelle.
Il est évident que nul Juif ne peut se satisfaire de bombarder des hôpitaux. Mais les stocks de fusées sont entreposés dans les mosquées, les hôpitaux, les écoles de l’ONU.

Entre la certitude que ces missiles seront sortis de ces places protégées par nos principes humanitaires et la possibilité qu’elles touchent un enfant en Israël, mon choix est évident. Que soient détruits leurs hôpitaux, leurs écoles et leurs mosquées mais que soit protégée notre population. Les Gazaouis comprendront rapidement qu’il n’y a plus d’asile pour leurs armes et leurs chefs cesseront de se servir d’eux impunément comme ‘’bouclier inhumain ‘’.
La condamnation des Nations Unies, les cris des gauchistes dans le monde seront les mêmes. Ils montrent les photos truquées de nos destructions, autant en faire de vraies !

Une guerre doit se terminer par une victoire. L’ennemi doit lever le drapeau blanc et demander la fin des hostilités à genoux. Les pressions extérieures et notre manque de persévérance nous ont toujours empêchés de mettre l’ennemi à terre. Ce n’est pas un cessez-le-feu qu’il faut atteindre mais une reddition totale. Cela signifie de pouvoir dicter nos conditions quant au contrôle complet de tout ce qui rentre et qui sort de Gaza et en particulier, la destruction de toutes leurs armes, de leurs missiles et même de leurs armes blanches.

Dans de telles conditions ça suffit d’entendre nos journalistes et nos médias faire preuve de compassion pour l’ennemi. Ça suffit de les entendre demander en permanence quel est le coût de cette opération. Ça suffit de les entendre pleurer sur les éventuelles victimes arabes dans ce conflit. Ça suffit de vouloir plaire au monde civilisé occidental qui ne sait pas ce que cela signifie de dire à un enfant d’aller se terrer dans un abri.

Pour chaque larme d’un enfant juif obligé encore aujourd’hui de rentrer dans un abri, l’ennemi doit payer le prix du sang.
Si l’opération terrestre est complexe à exécuter et si la vie d’un seul soldat juif devait être mise en danger alors c’est à l’armée de l’air de raser Gaza.
Si cela ne sera pas fait maintenant, nous aurons à tout recommencer une quatrième fois.
Que Gaza devienne un site archéologique.

Jacques KUPFER

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 10:48

                                                                          Gaza sang

 

 

Le véritable but de l’opération menée par Israël à Gaza ? Tuer des Arabes.
Gideon LEVY

Entre les généraux en retraite et les commentateurs en campagne, c’est à celui qui fera la proposition la plus monstrueuse : sans sourciller, le Major-Général de réserve, Oren Shachor, a expliqué : « Tuer leurs familles, voilà qui les effraiera » ; tandis que d’autres affirmaient : « Nous devons créer une telle situation que, lorsqu’ils ressortiront de leurs terriers, ils ne reconnaîtront plus Gaza »

Depuis plus de trente ans que la Guerre du Liban a pris fin, tuer des Arabes est la principale stratégie d’Israël. La guerre épouvantable, qui se déroule en ce moment à Gaza, ne diffère en rien.

L’Opération Bordure Protectrice a pour but de rétablir le calme ; tuer des Arabes, est le moyen utilisé. Le slogan de la Mafia est devenu la politique israélienne officielle. Israël croit sincèrement que tuer des Palestiniens par centaines dans la Bande de Gaza, instaurera le règne de la tranquillité. Il ne sert à rien de détruire les entrepôts d’armes du Hamas, qui a déjà prouvé sa capacité de réarmement. Faire tomber le gouvernement du Hamas est un but irréaliste (autant qu’illégitime) ; il n’est pas celui d’Israël, qui sait pertinemment que toute alternative pourrait s’avérer bien pire. Ne reste donc qu’un unique objectif possible pour l’opération militaire : mort aux Arabes, sous les acclamations de la foule.

L’Armée de Défense d’Israël a déjà établi une « carte de la souffrance », invention diabolique qui remplace la non moins diabolique « banque de cibles », et le territoire couvert par cette carte s’étend à une vitesse qui donne la nausée. Il faut regarder Al Jazeera en anglais, une chaine de télévision professionnelle, aux prises de position mesurées (contrairement à son homologue en arabe), pour découvrir l’ampleur de sa réussite. Vous ne la verrez pas depuis les studios « ouverts » des télés et radios israéliennes, dont l’ouverture est réservée, comme toujours, à la victime israélienne ; mais sur Al Jazeera, vous découvrirez toute la vérité, peut-être même vous scandalisera-t-elle.

À Gaza, les corps s’empilent, pour remplir un tableau épouvantable, mis à jour en temps réel, de cette tuerie massive, qui fait la fierté d’Israël, un tableau de chasse qui comprend d’ores et déjà des dizaines de civils, dont 24 enfants, selon le compte établi samedi à midi ; sans compter les centaines de blessés, qui viennent amplifier l’horreur, la destruction. Les bombardements ont déjà touché une école, un hôpital. Les frappes visent les maisons, et toutes les justifications du monde n’y peuvent rien : il s’agit là de crimes de guerre, même si l’Armée de Défense d’Israël appelle ces maisons « centres de commandement et de contrôle », ou « salles de conférence ». C’est vrai, certaines frappes sont bien plus brutales que celles d’Israël, sauf que dans cette guerre, qui ne consiste en rien d’autre qu’une série d’attaques réciproques contre des civils – le combat d’une mouche, contre un éléphant – on ne dénombre même pas un seul réfugié. Contrairement à ce qui se passe en Syrie, comme en Irak, les habitants de la Bande de Gaza ne peuvent même pas s’offrir le luxe de fuir, pour sauver leurs vies. On ne s’évade pas d’une cage.

Depuis que la Guerre du Liban a pris fin, il y a plus de trente ans, tuer des Arabes est devenu l’instrument stratégique principal d’Israël. L’A.D.I. ne fait pas la guerre contre des armées, les populations civiles constituent ses cibles prioritaires. Comme chacun sait, les Arabes naissent pour tuer, et se faire tuer. Ils n’ont d’autre but dans la vie, alors Israël les tue.

Bien sûr, le modus operandi du Hamas doit provoquer notre indignation : non seulement ses roquettes visent-elles des centres israéliens de population civile, non seulement prend-il lui-même position au milieu de centres de population – il n’a peut-être pas d’autre alternative, les conditions de surpeuplement de la Bande étant ce qu’elles sont – mais il laisse également la population civile de Gaza à la merci des attaques brutales d’Israël, sans veiller à lui fournir la moindre sirène, le moindre abri, le moindre espace protégé. Cette attitude est criminelle. Mais les tirs de barrage de la Force Aérienne et Spatiale d’Israël ne le sont pas moins, en raison de leur objectif, comme de leur résultat : tous les immeubles d’habitation de la Bande de Gaza abritent des dizaines de femmes et d’enfants ; c’est pourquoi l’A.D.I. ne saurait prétendre qu’il n’entre pas dans ses intentions d’infliger des souffrances à des civils innocents. Si la démolition récente de la maison d’un terroriste en Cisjordanie fut encore à l’origine de manifestations peu fournies, ce sont maintenant des dizaines de maisons que l’on détruit, et leurs occupants avec elles.

Entre les généraux en retraite et les commentateurs en campagne, c’est à celui qui fera la proposition la plus monstrueuse : sans sourciller, le Major-Général de réserve, Oren Shachor, a expliqué : « Tuer leurs familles, voilà qui les effraiera » ; tandis que d’autres affirmaient : « Nous devons créer une telle situation que, lorsqu’ils ressortiront de leurs terriers, ils ne reconnaîtront plus Gaza ». Sans vergogne, ni remise en question – jusqu’à la prochaine Commission Goldstone.

Une guerre sans but compte parmi les guerres les plus abjectes ; la prise délibérée de civils pour cibles compte parmi les pratiques les plus atroces. Aujourd’hui, l’horreur règne aussi sur Israël, mais il est peu probable qu’un seul Israélien puisse jamais imaginer ce que ce règne signifie pour les 1,8 millions d’habitants de Gaza dont les existences, déjà cauchemardesques, ont désormais sombré dans l’horreur absolue. La Bande de Gaza n’est pas un « nid de frelons », c’est une province, que le désespoir humain gouverne. Le Hamas n’est pas une armée, il s’en faut même de beaucoup, et ce en dépit de toutes ses tactiques visant à inspirer la crainte : s’il a effectivement construit là-bas un réseau de tunnels ultrasophistiqué, ainsi qu’il le prétend, comment se fait-il qu’il ne construise pas d’ores et déjà le réseau du métro léger de Tel-Aviv ?

La barre des 1000 sorties, ainsi que celle des mille tonnes d’explosifs, sont en passe d’être atteintes ; Israël n’attend plus que « l’image de la victoire », qu’elle a déjà remportée : Mort aux Arabes.

Gideon Levy

http://normanfinkelstein.com/2014/retired-generals-and-commentators-on...

traduction Hervé Le Gall

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 09:49

                                                                 CERVEAU          

 

 

 

    lu sur "Figaro" qui n'est pas une sous-production de "l'Humanité".

Pascal Boniface : «Critiquer la politique d'Israël, ce n'est pas être antisémite»

 

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN- Alors que la préfecture de police de Paris a interdit une manifestation pro-palestienne prévue ce samedi, Pascal Boniface, auteur de la France malade du conflit israélo-palestinien, a accordé un grand entretien à FigaroVox.

 1/5 

Pascal Boniface est directeur de l'IRIS, auteur de Géopolitique du sport. Son dernier livre, La France malade du conflit israélo-palestinien, vient de paraître.


FigaroVox: Après les incidents violents qui ont émaillé les manifestations pro-israélienne dimanche 13 juillet, la préfecture de police a engagé une procédure informelle pour interdire une manifestation de soutien à Gaza prévue samedi. La société Française devient-elle la victime collatérale du conflit du Proche-Orient?

Pascal BONIFACE: La société française ne devient pas la victime collatérale du conflit du Proche-Orient, elle l'est depuis longtemps. La reprise des violences entre Israéliens et Palestiniens a provoqué une poussée de fièvre en France, mais que la France soit malade du conflit israélo-palestinien, n'est hélas pas une nouveauté. Aucun conflit extérieur ne suscite de telles passions, de mises en cause si importantes des individus qui prennent des positions qui déplaisent. Des amis de longue date, qui ne partageant pas le même point de vue sur le conflit et ses conséquences en France, peuvent se brouiller. On ne voit ça pour aucun autre conflit.

Quel est votre point de vue sur l'interdiction des manifestations? Celle-ci ne risque-t-elle pas d'être contre-productive?

Si le but est de ne pas opposer les communautés, interdire les manifestations produit l'effet inverse. Ceux qui veulent manifester peuvent avoir le sentiment que le gouvernement répond aux désirs des institutions communautaires juives. Par ailleurs, il y a une atteinte au droit de manifester. Où placer les limites? Faudra-t-il par la suite interdire les nombreuses et variées manifestations de soutien à Israël? Faudra-t-il interdire les articles critiques sur l'action du gouvernement israélien parce qu'ils seraient censés contribuer à alimenter l'antisémitisme? Le risque est de radicaliser une partie de ceux qui se sentent solidaires des Palestiniens.

La société française ne devient pas la victime collatérale du conflit du Proche-Orient, elle l'est depuis longtemps.

Selon vous, la confusion entre antisémitisme, antisionisme et critique du gouvernement israélien contribue à l'importation de ce conflit en France. Quelle différence faites-vous entre ces différentes notions?

Cette confusion est entretenue par les institutions communautaires et certains intellectuels juifs. L'antisémitisme c'est la haine des juifs, l'antisionisme c'est l'opposition à l'existence de l'État d'Israël. Mais cela n'a rien à voir avec la critique de l'action du gouvernement israélien ou alors des O.N.G. israéliennes, des personnalités comme Abraham Burg, des journalistes comme Gideon Lévy sont antisémites. Lorsque l'on critique la politique de Poutine on n'est pas accusé de faire du racisme anti-russes. Brandir l'accusation infamante d'antisémitisme dès que l'on émet une critique à l'égard du gouvernement israélien a pour fonction de protéger ce dernier. L'immense majorité de ceux qui se déclarent solidaires des Palestiniens combattent l'antisémitisme et toutes les formes de racisme, et se prononcent pour la solution des deux États, donc en faveur de l'existence d'Israël.

Vous-même en taxant le HCI d'islamophobie pour ses prises de positions, notamment contre le port du foulard islamique à l'université, n'opérez-vous pas une confusion dangereuse entre critique légitime du communautarisme et racisme antimusulman?

Lorsque l'été dernier le HCI a proposé d'interdire le port du foulard dans les universités, j'ai en effet estimé qu'il préconisait une mesure visant exclusivement les musulmans (on ne parlait pas des signes religieux en général) qui pouvait rallumer une guerre au moment où une majorité s'accordait pour dire qu'il fallait en rester à la loi de 2004 qui ne concerne pas l'enseignement supérieur.

L'immense majorité de ceux qui se déclarent solidaires des Palestiniens combattent l'antisémitisme et le racisme, et se prononcent pour la solution des deux États donc en faveur de l'existence d'Israël

Selon vous, de nombreux Français non-juifs, en particuliers les musulmans, ont le sentiment qu'il y a un «deux poids, deux mesures» dans la lutte contre le racisme et que les actes antisémites font l'objet d'un traitement médiatique plus conséquent que les autres actes racistes. Le risque de votre démarche n'est-il pas de verser dans la concurrence victimaire et de nourrir le ressentiment d'une certaine jeunesse de banlieue à l'égard des Juifs et de la France plus généralement?

Réclamer la fin du «deux poids, deux mesures» dans la lutte contre l'antisémitisme et le racisme anti-musulmans, qu'il s'agisse des médias ou des responsables politiques ne revient pas à nourrir le ressentiment d'une certaine jeunesse de banlieue, mais au contraire à le combattre. Dénoncer une injustice ou une inégalité de traitement est justement la meilleure façon de combattre la concurrence victimaire. Si chacun est placé sur un pied d'égalité, si tous les enfants de la République sont traités de la même façon il n'y a plus de concurrence victimaire et moins d'espace politique pour le ressentiment.

Avez-vous des exemples précis de «deux poids, deux mesures» ...

De nombreuses agressions ont eu lieu contre des femmes voilées, qui n'ont pas suscité la mobilisation,qui aurait eu lieu si des hommes portant la kippa avaient été agressés. Il est vrai que présenter, comme le font certains journalistes, le port du voile comme faisant partie d'un complot pour mettre à genoux la République, a contribué à créer un climat malsain...

Quelques lignes dans Libération du 22 Février 2011, on apprend que la voiture et la moto de Dounia Bouzar, anthropologue spécialiste de l'islam, ont été vandalisées. On pouvait lire sur l'un des véhicules «non aux minarets». Un texte était également glissé: «Pour que Colombey les deux églises ne devienne pas Colombey les deux mosquées. Viendra le moment où les islamo-collabos devront rendre des comptes.» Imaginons que la même mésaventure soit arrivée à BHL ou Finkielkraut, cela aurait fait la Une de tous les journaux et toute la classe politique aurait manifesté sa solidarité.

Selon vous, il faut évoquer tous les racismes. Quel est votre point de vue sur le racisme anti-blanc?

Il peut y avoir des arabes ou des noirs qui soient racistes à l'égard de ceux qui sont différents d'eux. Il peut donc y avoir des blancs victimes de racisme. Mais il n'y a pas un racisme anti-blanc puissant, structuré, s'appuyant sur de nombreux textes, se développant sur les réseaux sociaux, relayé par la presse, soutenu par des déclarations d'hommes politiques, etc. Les blancs en France ne font pas l'objet de discriminations.

Vous avez eu beaucoup de difficultés pour faire éditer votre livre. Certains sujets restent-ils tabous en France? Pourquoi?

Nombreux sont ceux qui ont payé un prix fort pour avoir osé critiquer le gouvernement israélien.

Le conflit israélo-palestinien déclenchant les passions, beaucoup de gens veulent se tenir à l'abri à partir du moment où la critiques politiques du gouvernement israélien est très rapidement assimilée à de l'antisémitisme. Beaucoup de gens ne veulent pas prendre le risque d'être étiquetés de façon si infamante.

La presse française est pourtant loin d'être complaisante à l'égard du gouvernement israelien ...

Je ne connais pas d'autres sujets qui paraissent aussi risqués pour les responsables politiques et les médias. Je ne connais pas de cas où des responsables politiques , des journalistes, des universitaires, qui se seraient signalés par un engagement profond, voire inconditionnel, à l'égard d'Israël, en aurait subi des sanctions personnelles ou professionnelles. Nombreux sont ceux qui ont payé un prix fort pour avoir osé critiquer le gouvernement israélien. Il est d'ailleurs assez paradoxal qu'en France, il soit moins risqué pour quiconque de critiquer les autorités nationales que celle d'un pays étranger, en l'occurrence Israël. Je connais beaucoup de personnes qui disent être entièrement d'accord avec mes analyses mais ne veulent pas le déclarer publiquement de peur de représailles. Je pense qu'à terme cette stratégie est très dangereuse même si elle peut s'avérer favorable à court terme à la protection du gouvernement israélien.

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 09:39

                                                                        Gaza sang

 

 

Une réalisatrice israélienne pleure Gaza et ses morts
Par Bouthaina Azami (Twitter) le 18/07/2014 à 18h31
 

La réalisatrice israélienne Naomi Levari a adressé un message vidéo bouleversant au peuple de Gaza pour dire à quel point "elle a honte", "est désolée", "pleure Gaza et ses morts". L'espoir passera peut-être par les voix des israéliens qui se lèvent, de plus en plus nombreuses, pour crier au crime.

                                                        


 

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 09:34

 

 

 

 

Source:Corse-Matin: Publié le samedi 19 juillet 2014 à 07h16  - 
On voyage toujours plus en train - 26049524.jpg
Michel Stefani, président de la société anonyme d'économie mixte, Chemins de fer de Corse; Jean-Baptiste Bartoli, directeur; Fabrice Mariani, agent de circulation centralisée; Alain Lombardi, agent de conduite, et Mickaël Madrani, agent de manœuvre 

Le rail séduit une clientèle nombreuse. Si bien que certains jours, sur certains tronçons, et à certaines heures les rames affichent complet. La situation témoigne des progrès accomplis par le mode de transport. Elle suscite aussi une réflexion et des projets d'avenir

De plus en plus nombreux à préférer le train et tout au long de l'année. Les chemins de fer de la Corse se sont hissés à la hauteur des enjeux commerciaux de leur époque. Sans surprise l'évolution se solde par une hausse sensible du trafic passager.

« Nous avons transporté 828 240 voyageurs en 2013, soit 18 % de plus qu'en 2012 et 32 % de plus qu'en 2011 », se félicite Jean-Baptiste Bartoli, directeur général de la société anonyme d'économie mixte - SAEM - Chemins de fer de la Corse. Les chiffres consacrent un succès.

« Aujourd'hui nous pouvons nous targuer d'être l'axe structurant du transport public des voyageurs en Corse », reprend le responsable.

L'afflux de passagers supplémentaire contribue à promouvoir, dans une large mesure, la prospérité de la SAEM. « Pour l'année 2013, la recette s'établit à 4,2 millions d'euros. Nous avons gagné 0,8 million d'euros de plus qu'en 2012 et 1,8 million d'euros de plus par rapport à 2011 », poursuit le directeur général.

Le premier semestre 2014 confirme la tendance. « Nous continuons sur cette lancée », se réjouit-on. Les progrès accomplis interviennent dans un cadre d'un contrat souscrit à l'échelon territorial.

Les règles du jeu sont fixées. « Nous avons à répondre aux prescriptions de la délégation de service publique - DSP - et nous sommes signataires d'une convention compte tenu de cette attribution », résume Michel Stefani, président de la SAEM.

Dans ce périmètre, les Chemins de fer de la Corse veilleront, entre autres, à la mise en œuvre d'un « plan de transport organisé autour des moyens mis à notre disposition et dont la Collectivité territoriale de Corse - CTC - est propriétaire, c'est-à-dire les 12 rames AMG en exploitation et les 4 Soulé. Le document précise le nombre de personnes à transporter, la capacité en places à offrir, par exemple. »

Sécurité et économies

Désormais, le contexte se caractérise par une certaine maturité. L'histoire s'est éclairée peu à peu. Le train de Corse avance par élimination des obstacles.

Le temps de « l'adaptation » et des « difficultés techniques » est révolu. Celui du « déverminage » des machines aussi. « Il faut faire tourner les autorails et au fur et à mesure de cet exercice, nous réduisons les points d'incertitude et nous rendons, par conséquent, le matériel plus fiable.  La procédure a débuté en juin 2012 », explique-t-on.

La force des Chemins de fer de la Corse est d'offrir à sa clientèle une desserte fiable. Les trains partent et arrivent à l'heure dite. « Notre taux de régularité avoisine aujourd'hui 92 % », insiste Jean-Baptiste Bartoli.

Le transporteur estime aussi être en capacité de proposer à sa clientèle « un véritable service public ». La réussite est pour partie conditionnée par les nouveaux autorails « climatisés, équipés de prises pour les ordinateurs, de tablettes ».

Le travail accompli avec la CTC et la réhabilitation des haltes ferroviaires du Ricanto, des Salines, d'Effrico, la rénovation de la gare de Vivario et la réfection à venir à partir de septembre des haltes à proximité de Bastia participent à la santé nouvelle du secteur.

« Tragone a d'ores et déjà été reconstruite. L'ouvrage comprend des abris pour les voyageurs, des dispositifs d'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, des bornes tactiles »

La structure industrielle se modernise et la population suit la cadence. De l'avis commun, la dynamique enclenchée s'assimile « à une réappropriation par les Corses de ce moyen de transport original ».

Elle va dans le sens du développement durable. Le train progresse, la voiture recule, et les émissions de gaz à effet de serre diminuent. Les réactions vertueuses s'enchaînent tandis que le train s'impose « en tant qu'objectif essentiel en termes d'aménagement du territoire ».

Parmi les fidèles partisans de michelines et wagons, les jeunes figurent désormais en bonne position. « Nous sommes très satisfaits du système de gratuité mis en place par la CTC pour les étudiants. 1 200 y ont adhéré », souligne Michel Stefani. La solution ferroviaire à l'avantage de la sécurité et de la rationalité économique.

« Les étudiants sont moins nombreux sur la route. Ils se déplacent dans des conditions plus sûres », commente-t-on au sein des Chemins de Fer de la Corse. Les voyageurs à destination de Corte pour l'essentiel estiment aussi faire une bonne affaire. Le train a des incidences très positives sur le budget.

« Ils disent faire des économies non-négligeables. Certains ont fait le choix d'effectuer le trajet aller et retour tous les jours entre l'université et le domicile familial. Ce qui leur évite de louer un studio ou bien une chambre », analyse-t-on.

Les AMG ont aussi rendez-vous avec les collégiens et les lycéens. L'institution, à ce stade, donne un supplément de sens au rail. « Nous avons signé des conventions avec la Communauté d'agglomération du pays ajaccien - Capa - et avec le conseil général de la Haute-Corse afin d'assurer le transport de ce public », rappelle Michel Stefani.

28 allers et retours entre Bastia et Casamozza

Le train, de plus en plus souvent, est au cœur de la sortie scolaire. « Nous sommes très sollicités, à présent, par des enseignants qui souhaitent se rendre avec leur classe jusqu'à Vizzavona, jusqu'à Savaggio par exemple. De fait, le train se retrouve associé au parcours pédagogique de découverte des enfants ».

Dans le même temps, on va du centre-ville aux localités périphériques autrement. « Par exemple, beaucoup d'actifs font le choix de laisser leur véhicule, le matin, sur un parking de délestage comme Casamozza puis de prendre le train afin de gagner Bastia. On observe un phénomène comparable même s'il est de moindre ampleur autour d'Ajaccio. On rejoint Mezzana en voiture et on poursuit en train jusqu'à leur lieu de travail situé au cœur d'Ajaccio. Dans cette zone, grâce aux accords passés avec la Capa, les détenteurs de titres de bus ont la possibilité de prendre le train. Le suburbain de Bastia et d'Ajaccio correspondent à 28 et 10 allers et retours chaque jour », constatent les responsables.

La méthode se révèle efficace pour éviter les embouteillages à l'entrée des deux villes. Tandis que l'exigence de mobilité est satisfaite. L'art fait, à son tour, bon ménage avec le rail.

La relation se noue lors de manifestations culturelles, par l'entremise « de créateurs, de photographes et de peintres qui recherchent à travers le train et le réseau ferroviaire un support pour leurs œuvres. Nous accédons à leurs demandes dans la mesure du possible », remarquent Michel Stefani et Jean-Baptiste Bartoli.

Les Chemins de Fer de la Corse se pensent en transporteurs mais aussi en partenaires « des événements qui se déroulent autour de notre réseau, à l'image de A Fiera di a caccia è di a pesca à Ponte Novu, de A Fiera di u casgiu à Venaco, du Festival du polar », précise-t-on.

Des usages variés

À la belle saison, en particulier, le train de Corse s'ajuste aux modes de vie touristiques. Il réalise ainsi une part de sa mission.

« Il n'y a qu'un service public dont l'objet est de transporter des usagers sans distinction. Cela étant, les spécificités du réseau, la beauté des sites traversés attirent de nombreux vacanciers », reconnaît-on. L'intérêt estival implique un nouvel ordre. C'est prévu dans le texte. Le train de Corse a ses passages obligés et ses figures imposées.

« La convention de DSP élaborée par la CTC prévoit la mise en œuvre d'un plan de transport adapté en conséquence en respectant les principes de sécurité ferroviaire », souligne Michel Sefani. Le projet est mis à exécution.

« C'est ce que nous faisons sur le terrain », reprend-il. Les responsables raisonnent alors à partir « d'indicateurs qui permettent de mesurer la fréquentation en fonction de la nature des différents usages, quotidien, ponctuels, scolaires ou bien touristiques ».

Il n'y a pas de doute. Le scénario est bien responsable. Il n'empêche pas pour autant les pics de fréquentation. Les heures de pointe sont bien connues des voyageurs. Le train du vendredi de 16 h 50 est considéré comme en direction d'Ajaccio, de Bastia, ainsi que les trains du lundi matin sont considérés comme des « points noirs » de la semaine.

« Ils sont bondés de façon systématique », affirment des étudiants. Ceux-ci constituent l'essentiel de l'effectif à ces périodes-là. Comme dans le métro, le RER, ou le train de banlieue, ils doivent supporter la promiscuité, l'inconfort et parfois quelques incivilités, comme autant d'aléas du transport en commun.

La belle saison est traditionnellement chargée aussi. C'est au tour des touristes, pour l'essentiel, de s'entasser. Quelques étudiants sont aussi de la partie. Pour ces usagers réguliers, la solution pourrait venir de « l'affrètement d'un wagon supplémentaire ».

Commande centralisée de voie unique

On serait alors plus au large et plus à l'aise. La proposition est simple en théorie. Dans les faits, modifier la longueur d'une rame exige la « constitution d'un dossier volumineux ».

Les CFC sont à l'œuvre. « Avec les services de l'État nous étudions la possibilité de mettre en circulation des unités multiples. Nous pensons à accrocher deux autorails à certaines heures. La perspective exige une analyse approfondie de différentes problématiques telles que la longueur des quais, la signalétique, la formation du personnel, la sécurité ».

Sur les rails, le moindre changement est soumis à un ensemble de paramètres complexes et divers à la fois. « Nous devons combiner l'offre de service, les moyens en exploitation pour la satisfaire, les contraintes inhérentes à la voie unique ainsi que les systèmes de gestion des trafics. Ils sont pour l'heure au nombre de deux ; le cantonnement téléphonique et la commande centralisée de voie unique - CCUV - entre Casamozza et Bastia. Ce système réunit l'homme et l'informatique », développe Michel Stefani.

La marge de manœuvre des Chemins de fer de la Corse est régie par d'autres facteurs tels que « le temps de travail et le temps de repos indispensable des agents et bien sûr les règles de sécurité ferroviaire », complète le président.

Le travail d'ajustement est très fin « mais il doit être poursuivi. Nous devons anticiper, maintenir notre qualité de service. » Le transporteur ferroviaire craint à un moment ou à un autre « d'être confronté à une demande supérieure à nos capacités ».

Alors, d'ores et déjà la réflexion porte sur le tronçon Bastia-Casamozza, « car nous avons du monde dans les trains », observe-t-on. À la rentrée de septembre, les Chemins de fer de la Corse visent « un cadencement à la demi-heure, de 6 h le matin à 20 h le soir ». Le transporteur compte également « ajouter quelques navettes sur le périurbain entre Ajaccio et Mezzana ».

Les projets « qui apporteront plus de places et, donc de confort » se construisent dans « le strict respect des règles de sécurité posées par le Service technique des remontées mécaniques et du transport guidé - STRMTG.

À plus longue échéance, l'avenir du rail local passera par le déploiement de la commande centralisée de voie unique. « Nous sommes en train d'y réfléchir avec le service ferroviaire de la CTC », indique Jean-Baptiste Bartoli. « Pour le moment, l'ensemble du réseau à l'exception de Casamozza-Bastia, est géré par cantonnement téléphonique. Les agents communiquent par téléphone », explique-t-il. Le changement, susceptible d'intervenir « d'ici 3 ou 4 ans permettra d'améliorer et d'augmenter les circulations sur la totalité du réseau corse ».

La sphère périurbaine ajaccienne pourrait aussi s'étendre. « Avec la CCUV, on pourrait imaginer un cadencement à partir non plus de Mezzana mais de Bocognano. En cantonnement téléphonique nous ne pouvons pas faire ce que nous voulons. Les directives sont très draconiennes et nous n'y dérogeons pas », envisage-t-on.

Le supplément de confort viendra aussi de l'utilisation de cartes magnétiques, de la présence de panneaux d'affichage lumineux dans les gares. On réaménage, on met en conformité les quais, on soigne l'accueil. L'orientation est inscrite dans « le Schéma des investissements ferroviaires voté par l'assemblée de Corse ». Une manière de reconnaître le rôle structurant du train.


Prochain arrêt: Folelli

 

3 h 20. C'est la durée moyenne d'un trajet ferroviaire sans encombre entre Ajaccio et Bastia. « Nous avons privilégié la sécurité et la régularité », assure Jean-Baptiste Bartoli. Le directeur n'exclut pas la possibilité « d'approcher les 3 h. Nous allons essayer. Mais nous n'irons pas en dessous de ce seuil ». Dans tous les cas, le train restera tributaire d'un éboulement, d'un affaissement de terrain. Il passera alors « en mode dégradé ou en marche prudente. Les procédures de sécurité comportent différents degrés », note-t-on. Le temps du voyage s'allonge d'autant. Mais le train avance envers et contre tout, été comme hiver. « Nous sommes équipés d'un loco tracteurs avec une étrave. Les services de l'équipement des CFC sont en alerte dès que la météo annonce de la neige. Ils dégagent ensuite la voie », explique le directeur.

 

On ne supprimera pas l'aléa et on ne doublera pas non plus la voie soutenue par 1 432 ouvrages d'art. On envisage cependant d'aménager des aires de croisement supplémentaires « destinées à faciliter la gestion des circulations ». Pour l'heure le train de Corse effectue chaque jour 5 allers et retours entre Ajaccio et Bastia, deux allers et retours entre Calvi et Ponte Leccia, « le nœud du réseau ». 5 navettes circulent entre l'Île-Rousse et Calvi au quotidien.

70 % de la clientèle des CFC se concentrent sur le périurbain. Le demi-mouvement, c'est-à-dire Ajaccio-Corte et Bastia-Corte, draine du monde aussi.

Les horaires sont établis en fonction des besoins de déplacement exprimés par la clientèle. Les agents des CFC procèdent à partir d'un recensement des « heures de travail, des attentes des usagers ». A cela s'ajoutent les enquêtes de satisfaction, les comptages afin « d'adapter au mieux les horaires distribués au public. » S'agissant de la desserte de Corte, les CFC sont allés à la rencontre des étudiants, des enseignants et autres salariés, à travers des forums, des questionnaires, et depuis des stands dressés sur les campus. « Le train de 11 h 06, par exemple, au départ d'Ajaccio et de Bastia a été mis en place pour les gens qui commencent leur cours en début d'après-midi »

Le premier volet de l'étude est achevé. Le second est ouvert. Il faudra ensuite que l'assemblée de Corse délibère. Mais pour l'heure quelques hypothèses fortes se dessinent. « Nous savons qu'il ne sera pas trop difficile d'avancer jusqu'à Folelli à 19 kilomètres de Casamozza. En outre, sur cette portion, les collectivités sont restées propriétaires des anciennes emprises ferroviaires. Mais la question des expropriations se posera quand même. Ensuite, il sera sans doute nécessaire de construire un pont pour franchir le Fum'Alto », détaille Michel Stefani. De l'avis commun, le jeu en vaut la chandelle. « Si l'on veut dans les 10 ans à venir limiter l'utilisation de la voiture dans le centre de Bastia » Jean-Baptiste Bartoli place aussi l'accent sur « un véritable levier de développement pour le chemin de fer », sur « un bassin de population demandeur. Nous avons quelques centaines d'abonnés qui viennent de la région de Folelli prendre le train à Casamozza ».

La suite consistera à déterminer si le train ira au-delà de Folelli. Dans cette perspective, « Plusieurs phases de travaux sont envisageables. », commente le président. La construction d'1 kilomètre de voie ferré réclame un investissement de 5 millions d'euros.

Le fret sera une autre manière d'appréhender les années à venir. Au CFC on espère bien passer de « la petite messagerie au transport de marchandise ». La circulation des trains pourrait s'effectuer la nuit. Mais de nombreuses questions sont à résoudre. « Il y a une grosse machinerie derrière les AMG », reconnaît-on.

Nouveau logo et nouvelle identité visuelle. Les Chemins de fer de la Corse - Camini di ferru di a Corsica changent d'image sur les autorails, dans les gares, sur la tenue vestimentaire des agents et sur le papier. L'objectif est de permettre une « identification claire et homogène ». Le transporteur s'affirme ainsi dans un dégradé de bleu et de noir. Au passage il établit une relation forte avec la CTC, « notre principal actionnaire. Le code de couleur reprend la charte graphique de l'institution régionale », précise-t-on. Le visuel reflète la volonté de valoriser tout à la fois la « territorialité, le patrimoine, le lien entre le nord et le sud, entre les hommes ainsi que le service et le développement ». Novateur et réussi.

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 08:24

                                                                            Gaza sang                                              

 

 

ziad03.jpg

Un deuxième Sabra et Chatila à Gaza
Ce Dimanche 20 juillet 2014
Ziad Medoukh
Le quartier de Chijaya à l’Est de la ville de Gaza a été détruit totalement, par l’armée israélienne
100 morts dont 30 femmes et 40 enfants, et 300 blessés dans ce quartier très peuplé
C’est la journée la plus meurtrière dans la bande de Gaza
Un deuxième Sabra et Chatila ce dimanche 20 juillet 2014 à Gaza
Un nouveau massacre israélien contre les civils de Gaza
Un carnage
Un vrai génocide
Un vrai nettoyage ethnique

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 08:22

 

 

                                                                         Gaza sang

 

 

 

 

De Gaza, sous le feu israélien, le témoignage de Pierre Barbancey.

            A lire et écouter sur le site de L'Humanité

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 08:06

 

source:HK le saltimbank

 

Vendredi 18 juillet 2014

 

Actuellement encore en tournée aux U.S.A et au Canada, je n'en garde pas moins les yeux rivés sur GAZA. Ici à Montréal, des manifestations de soutien au peuple palestinien ont eu lieu juste avant notre arrivée. À New York aussi, à Détroit le lendemain de notre concert, à Madison pareil... Le monde entier se sent concerné, le monde entier est conterné, le monde entier se mobilise et manifeste son indignation, et sa volonté de mettre fin à l'impunité absolue dont jouissent  aujourd'hui le gouvernement et l'armée israélienne. À l'heure où j'apprends avec effroi qu'une opération terrestre est en cours sur Gaza, des amis m'informent et me confirment que le gouvernement français voudrait interdire les manifestaitons de soutien au peuple palestinien. La France serait ainsi le seul pays au monde où de tels rassemblements seraient interdits ! Après la déclaration de François Hollande au premier jour des bombardements, affirmant que le gouvernement israélien était habilité à «prendre toutes les mesures pour protéger sa population», voilà que les choses sont claires : le gouvernement et l'Etat français se rendent complices de crimes perpétrés contre une population civile occupée et sous blocus. En tant que citoyen français, j'ai honte. Ce Président me fait honte, autant que son premier ministre me fait peur. Les deux, par leur soutien "indéfectible" et leur "lien éternel" à Israel, même quand celui -ci commet les pire atrocités, piétinent jour après jour l'idéal des droits de l'homme, qui a fait l'histoire et la fierté de la France.



Ainsi donc ils tuent des enfants qui jouent au football sur une plage
Ainsi donc ils bombardent des hôpitaux
Ainsi donc, ils ne semblent connaître aucune limite,
Tout comme ils ne semblent subir aucune contrainte, aucune règle, aucune loi,
Aucune injonction, aucun rappel à l'ordre, aucune condamnation
d'aucune instance internationale

Et ainsi donc la France les soutient… de façon de façon systématique et aveugle

La France ?
Non ! le terme n'est as adapté. Je devrais dire, je dois dire, l'actuel Président de la République française et son gouvernement qui, de fait, ne représentent plus aujourd'hui qu'une infime minorité de français.

République française ?
Là encore, le terme n'est pas adapté. Ce Président, ce gouvernement n'en sont pas dignes. Pire, en quelques mois, en quelques mots, ils ont tué cette si belle et si fragile idée.
La République : la choses commune, le bien commun, en opposition aux intérêts privés, en opposition aux lobbys de toutes sortes, qu'ils soient le fruit d'un communauté, d'une nation étrangère quelle qu'elle soit, de puissances industrielles, militaires ou monétaires.
La République, esprit de la révolution française, guidée par la seule lumière de ces trois mots : Liberté - Egalité - Fraternité.
Trois mots d'une si grande noblesse
Trois mots comme autant de promesse
Monsieur le Président, vous qui aimeriez tant que l'on vous nomme grand
Ces trois mots vous dépassent j'en ai bien peur
Vous n'en avez pas la hauteur

 

Dans votre défense aveugle de crimes contre l'humanité, car c'est bien de cela dont on parle, vous me faîtes honte Monsieur.  La page que vous écrivez en ce moment-même restera dans notre histoire commune comme une tâche infâme.

Mais qui suis-je ? Moi, l'enfant de Roubaix, le fils d'immigrés algérien, le fils d'un marchand de fruits et légumes et d'une mère au foyer. Qui suis-je pour vous faire à vous la leçon ?
Je suis un de ceux-là qui, sur les bancs de "l'école de la République", ont eu le tort de croire un peu trop fort en ce que leurs professeurs leur enseignaient au sujet de la France :  "pays des droits de l'homme".

Sous votre présidence, elle apparait aujourd'hui aux yeux du monde comme étant devenue tout le contraire : le pays des non-droits de l'homme. Le pays dont le Président défend le bombardement d'enfants. Ce faisant, vous souillez l'image et l'honneur de la France Monsieur.

 

Oh je sais bien que si ces mots vous parviennent, vous n'hésiterez pas une seule seconde, à me faire payer mon audace : interdire les gens de s'exprimer semble être devenu votre pain quotidien.


Mais, fort heureusement, vous n'êtes que passage, et cette belle idée de liberté des hommes et des peuples quels qu'ils soient, cette belle idée d'impartialité au seul regard du droit, de la justice, et de la dignité humaine; cette belle et courageuse idée vous survivra.

Et nous, qui croyons encore obstinément en elle, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour libérer la France de tous ces lobbys qui la maintiennent aujourd'hui enchaînée, avec votre complicité. Pour que dorénavant, plus personne ne puisse  jamais prétendre parler en son nom pour défendre l'indéfendable; pour que plus personne ne puisse jamais, en son nom, cautionner l'assassinat lâche d'enfants jouant sur une plage.

C'est notre devoir, c'est notre combat.

 

                                                  

 

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 07:43

                                                                     CERVEAU

 

 

Lundi 21 juillet 2014

http://www.aurdip.fr/images/habillage/logo2.gif

Par Ivar Ekeland | AURDIP | 20 juillet 2014 |

Répondant à l’appel du Premier ministre et du ministre de l’intérieur, le préfet de police de Paris a interdit la manifestation prévue le samedi 19 Juillet à 15h en faveur des victimes de l’offensive israélienne à Gaza. Par deux fois, du Niger, où son arrivée a été précédée par l’arrestation de citoyens trop curieux, qui avaient osé demander que l’on publie le contrat négocié avec AREVA pour l’exploitation des mines d’uranium, puis du Tchad, où il installait un nouveau dispositif pérennisant la présence militaire française dans le Sahel, le président de la République a justifié cette interdiction et menacé les contrevenants des lourdes peines prévues par la loi. À soixante ans d’intervalle, le gouvernement socialiste renoue avec la tradition de la SFIO, et François Hollande retrouve la politique de Guy Mollet : ne pas traiter les problèmes au fond, mais réprimer leur expression par tous les moyens, y compris la censure, en espérant qu’ils finiront par s’en aller. L’interdiction rend la réflexion inutile, et le geste du menton tient lieu de politique.

Voici des années que nos gouvernements censurent le débat sur la Palestine. Soyons justes : le gouvernement socialiste n’est pas le premier. Du temps de Nicolas Sarkozy, déjà il était impossible de débattre de la Palestine dans les universités. Entre tant d’exemples, rappelons-nous le jour où Stéphane Hessel, grand résistant, rescapé des camps de la mort, ambassadeur de France, s’est vu refuser l’autorisation de se rendre à l’invitation des élèves pour faire une conférence à l’Ecole normale supérieure. Le motif invoqué, déjà, était le “trouble à l’ordre public” que ne manquerait pas d’apporter à l’Ecole la présence d’un glorieux ancien élève, âgé de quatre-vingt-quatorze ans ! C’est du temps de Nicolas Sarkozy également que date la tristement fameuse circulaire Alliot-Marie de 2010, qui enjoint aux procureurs, au prix d’acrobaties juridiques relevées depuis par les tribunaux, de poursuivre systématiquement les appels au boycott de produits israéliens. La France se distingue ainsi tant de son histoire récente (jamais on n’a criminalisé les appels au boycott de l’Afrique du Sud) que des autres pays du monde, bien plus attachés que nous à la liberté d’expression. Malheureusement, cette rupture par rapport aux normes nationales et internationales a été poursuivie et amplifiée par le gouvernement socialiste, à commencer par la circulaire Alliot-Marie, que la nouvelle garde des Sceaux, Christiane Taubira, s’est bien gardée d’abroger, en dépit de démarches répétées et persistantes de nombreuses associations.

Lire la suite sur le site de l'AURDIP

Partager cet article
Repost0