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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 09:19

 

 

Capture-d-ecran-2014-06-24-a-07.20.03.png 

 

 

Des esprits mesquins se sont offusqués de voir M. Toubon devenir défenseur des droits de l’homme. Ils ont tort. Comment peut-on être assez obtus pour ignorer que l’œcuménisme est la vertu première de tous les François ? Nous ne voyons pas pourquoi elle devrait susciter l’indignation.

Que l’on s’étonne, pourquoi pas ? N’y aurait-il pas là une erreur de casting, comme on dit en français moderne ? Le passé de M. Toubon semble plutôt le désigner pour le poste de sous-secrétaire subdélégué à l’héliportage, domaine dans lequel son expérience est himalayesque. Mme Tiberi ne nous contredira pas.

Et puis, François, pourquoi ne pas aller plus loin dans l’œcuménisme ? Les droits de l’homme ? L’homme idoine existe, il est de plus désœuvré et disponible. Chacun l’aura compris, nous évoquons ici la haute figure de M. Hortefeux, qui a, dans un passé récent, fait plus pour les droits de l’homme que les bimbos pour la paix des ménages. Bien sûr, il y a la question des Auvergnats. Mais, après tout est-il bien certain que les Auvergnats soient des hommes ?

Enfin, puisque Toubon il y a… Du reste, il est aisé de lui donner une image positive : il suffit de l’adresser à la société Bygmalion, en le dotant d’un budget honnête, évidemment. L’Aigle de Meaux se fera une joie d’être l’intermédiaire. Pour qui l’ignorerait, L’Aigle de Meaux, c’est M. Copé. On le surnomme ainsi parce qu’il adore faire des sermons et parce qu’il est rapace. Nul doute, nos amis catholiques intégristes cultivés (on m’a dit qu’il y en a) auront perçu l’allusion à Bossuet.

 

 

Serge Guérin

                                           source: Rouge Cerise

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 17:47

                                                                 MARE NOSTRUM-copie-1

 

source:Jose Fort

“On cherchait quelqu’un à tuer”: des soldats israéliens rompent le silence
Un soldat israélien à Hébron, le 15 juin 2014 (Reuters/Ammar Awad)

Fait rare, d’ex-militaires de l’armée israélienne, Tsahal, ont raconté leur quotidien dans les territoires occupés palestiniens. Le “Guardian” publie des extraits de ces témoignages de première main.

Qui de mieux placé, pour raconter l’occupation en Palestine, que ceux qui l’exercent au jour le jour ? Le 6 juin dernier, plus de 300 intervenants se sont réunis à Tel-Aviv. Ils ont lu, à voix haute, dix heures de témoignages d’anciens militaires en poste dans les territoires palestiniens, dont certains ont été retranscrits par le Guardian.

Provoquer et humilier

 
 

Dans les territoires occupés, où le quotidien des militaires israéliens est fait d’ennui, de fatigue et d’exaspération, les humiliations envers les Palestiniens sont la routine. Tal Wasser, une ex-soldate, se souvient de journées sans fin passées à surveiller un barrage…  et des collègues qui, à bout de nerfs, se défoulent parfois sur le “premier Palestinien venu” :

“Si un Palestinien agaçait un soldat, il était enfermé dans une toute petite cellule, raconte-t-elle. Avec toute la pression et le stress du barrage, il était souvent oublié là.”

Ce genre de récit est loin d’être anecdotique. Entre 2006 et 2009, Gil Hillel était en poste à Hébron, ville de Cisjordanie au sud de Jérusalem. Elle garde un souvenir amer de sa première patrouille :

“L’un de mes chefs, le plus expérimenté, a saisi un vieillard palestinien, se souvient-elle. Il l’a entraîné dans une rue, puis l’a roué de coups.”

Face à la scène, Gil est la seule à protester. Son supérieur lui enjoint de se taire. Comme elle insiste, il finit par lâcher, laconique : “C’est lui ou moi“.

Mises l’une à la suite de l’autre, ces chroniques individuelles dressent le portrait d’un Tsahal paranoïaque, qui voit en n’importe quel Palestinien un terroriste en sommeil, refuse de se mêler à l’”ennemi” aux files d’attente des checkpoints, et rase ses maisons, pour le symbole…

Obligation de “rendement”

Certains militaires dénoncent une obligation de rendement, une “prime au résultat” qui les incite à créer le danger de toutes pièces. Ils mentionnent des opérations spéciales, dénommées “Provocation et réaction“, dont le but est d’attiser artificiellement le conflit. C’est ce que rapporte un ancien soldat de la région de Naplouse, la plus grande ville des territoires palestiniens occupés  :

“Provocation et réaction”, dit-il “c’est pénétrer un village, faire beaucoup de bruit, attendre qu’on te jette des pierres. Et là, tu les arrêtes, et tu dis : “Ils nous ont jeté des pierres”.

Le sergent Avner Gvaryahu a aussi exercé à Naplouse, entre 2004 et 2007. Il raconte que dans la brigade anti-tanks, son corps d’élite, les soldats étaient classés selon leur “tableau de chasse”.

“J’ai fini par réaliser que si l’un de nous voulait réussir, il fallait lui ramener des morts” [Le message, c'était :] “Vous êtes l’élite, l’armée a investi en vous, maintenant, ramenez-moi des terroristes morts.”

Un ex-sniper de la ville de Jénine raconte avoir tiré sur un Palestinien visiblement inoffensif, sur les ordres d’un supérieur. Dans le rapport des militaires, l’homme devient “un éclaireur”, qui “passait des informations” aux terroristes.

L’autre visage de l’occupation

C’est l’ONG, “Breaking the Silence” (“rompre le silence”), créée par d’ex-soldats israéliens, qui a initié ce projet de lecture publique. Depuis dix ans, elle sillonne l’Etat hébreu pour rencontrer d’ancien militaires et compiler leurs récits. Une opération sur le long terme (elle a déjà donné lieu, notamment, à un livre), qui se positionne clairement contre l’occupation des territoires palestiniens, et représente donc une frange bien circonscrite de l’opinion israélienne.

Son objectif  : obtenir une radiographie de l’occupation de la Palestine par ceux qui la vivent au plus près, à hauteur d’homme et loin du discours officiel. C’est ce qu’explique au Guardian Yehuda Shaul, cofondateur de l’ONG et lui-même ex-soldat.

“En lisant pendant dix heures d’affilée, on voulait montrer que les faits décrits par les témoignages que nous avons collectés ne sont pas exceptionnels ; ils sont même plutôt ordinaires.”

Yehuda Shaul insiste : il ne s’agit surtout pas de juger et condamner les soldats à titre individuel. “Breaking The Silence” veut inciter la société israélienne à porter un regard critique sur son armée et sur les actes commis “au nom de la sécurité d’Israël“. Une problématique plus actuelle que jamais : le même jour, le gouvernement israélien annonçait au monde entier une relance massive de la colonisation.

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 17:38

                                                                      PLAGE-D-OLZU.jpg

 


La plage d'Olzo privatisée !
Ah mais pas pour les habitants de Patrimonio, mais pour ceux des Marines du Soleil ! De mieux en mieux, après avoir annulé la deuxième tranche des logements en acquisition sociale privant ainsi 26 familles d'un toît, on bloque le passage de la plage pretextant un arrêté prefectoral de 1993 sorti de derrière les fagots pour nuire à deux jeunes du village et par la même occasion priver les patrimunichi de leur plage. Merci !!!

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 16:42

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Photo de ‎تلفزيون فلسطين Palestine tv‎.
Photo de ‎تلفزيون فلسطين Palestine tv‎.
Photo de ‎تلفزيون فلسطين Palestine tv‎.
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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 16:25

                                                                    MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

 

José Fort

[Photo Ahmad Gharabli/AFP]

Lundi, 23 Juin, 2014 

Palestine : peuple en dangerpalestine-en-danger.jpg

Tous les témoignages qui nous parviennent ce lundi de Palestine confirment l’ampleur de la répression déclenchée par l’armée israélienne. Des femmes et des enfants font l’objet de sévices lorsqu’ils ne sont pas visés par les balles de la puissance coloniales. Des morts, jeunes pour la plupart, des pères et des mères arrachés à leurs foyers, des familles expulsées de leurs maisons. Insultes, brutalités, menaces, chantages : l’occupant israélien ne lésine sur aucun moyen pour tenter d’humilier le peuple palestinien.  La pratique n’est pas nouvelle, elle prend depuis ce lundi une dimension sans égale.

Il n’est plus possible de rester sans réagir. Alors que les médias français et européens font silence, alors que les gouvernements européens refusent de réagir confirmant ainsi leur complicité avec la politique coloniale israélienne, les démocrates européens, tous ceux qui refusent la violence et travaillent pour la paix dans cette région du monde, doivent faire entendre leur voix. L’heure n’est plus au constat, l’heure est à sauver un peuple en extrême danger.

- See more at: http://www.humanite.fr/blogs/palestine-peuple-en-danger-545323#sthash.eEDChEfz.dpuf

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 15:56

                                          lvres en ligne 1027                   MARX-VICTOIRE-copie-1.jpg

 

 

« La grande bifurcation » (G. Duménil et D. Lévy) : des cadres barbares ou socialistes ?
Lundi 23 juin 2014
Par
Universitaire.
Auteur de "Néolibéralisme et crise de la dette, aux éditions "Osez la République Sociale"

Quand on demandait à Engels de dire quelles seraient les grandes lignes d’organisation de la société post-bourgeoise, il répondait ne pas être là « pour faire bouillir les marmites de l’avenir ». Car il savait que, si selon l’analyse critique des lois du capital, le sens de l’histoire condamnait le capitalisme à son propre dépassement, celui-ci n’était pas pour autant écrit dans son détail, tant il dépendait aussi des tours pris par la lutte des classes.
C’est ce même parti que prennent les auteurs de ce livre1, Gérard Duménil et Dominique Lévy. Très largement connus pour leurs travaux théoriques, notamment en macroéconomie, ils se proposent de se situer dans la ligne marxiste afin de « mener une enquête sur la dynamique du capitalisme ». En réfutation de ceux qui tirent argument de l’échec du système soviétique pour proclamer une fin de l’histoire qui pérenniserait définitivement le capitalisme néolibéral, les auteurs veulent rénover l’argumentation en faveur de sa fin en analysant les tendances et les transformations de la production capitaliste qui visent à le perpétuer, mais qui ne suppriment pas les contradictions internes qui le travaillent.
À cette fin, ils reprennent le fil d’une réflexion qui donna déjà lieu à la publication d’un petit livre2 dans lequel ils émettaient l’« hypothèse cadriste », que ce livre explore plus avant. Cette hypothèse est que le développement « naturel » du capitalisme l’a socialisé et a autonomisé les fonctions de gestion qui revenaient de droit aux capitalistes en tant que « hommes aux écus », pour les confier à des cadres. Ces cadres de gestion sont au départ des salariés agissant pour le compte des propriétaires, mais ils vont progressivement se constituer en classe à part entière, dont la stratégie politique pèse sur le devenir du capitalisme, à travers le jeu des contradictions internes de lois tendancielles de la dynamique économique confrontées aux luttes sociales et politiques. La « grande bifurcation » est alors, entre « à droite » le dépassement du capitalisme néolibéral dans une société de classes « néomanagériale » sous le leadership des cadres alliés aux capitalistes, et « à gauche », la sortie vers une société effaçant graduellement les classes sous la conduite des « encadrés » alliés aux cadres, rappelant le compromis d’après 45, mais avec cette fois les classes populaires en position dominante.
Pour évaluer la pertinence de cette hypothèse, GD et DL revisitent l’histoire du capitalisme et des configurations de pouvoir qui se sont succédé. Selon eux, le capitalisme est foncièrement sous la domination de la finance, le 19e siècle en fut l’exemple qui opposa les capitalistes, possesseurs de l’argent, aux travailleurs producteurs immédiats. Mais la concentration du capital et le progrès technique ont fait émerger des cadres de gestion, des « managers », ce qui a changé la structure de classe, non plus bipolaire, mais devenue tripolaire : capitalistes, cadres et « encadrés » (les employés d’exécution et les ouvriers), ce qui a donc changé aussi les effets de la lutte des classes sur la dynamique sociale.
Ainsi, les auteurs analysent la période de forte croissance d’après-guerre, les fameuses « Trente glorieuses », comme un moment d’alliance « à gauche » des cadres avec les classes populaires, ce qui libéra les conditions d’une forte accumulation de capital, d’un fort progrès technique, d’un forte hausse des revenu et une baisse des inégalités. Mais cela aboutit aussi, à la fin, sous l’effet de la crise du profit de la fin des années soixante, à un blocage de l’accumulation, combattu par le recours à un chômage structurel croissant et une forte inflation qui pratiquait l’« euthanasie des rentiers ». Il en résulta un renversement d’alliance, les cadres rejoignant les capitalistes pour promouvoir et mener les politiques « monétaristes » de restauration des patrimoines et des profits. Le néolibéralisme, dirigé contre l’inflation et les transferts sociaux, succède ainsi au keynésianisme afin de rétablir l’hégémonie de la finance et assurer la « revanche des rentiers » (des capitalistes).
Où cela peut-il conduire ? Le néolibéralisme ne peut pas continuer tel quel, miné par ses contradictions internes, mais les trajectoires suivies sont tendanciellement différentes aux É-U et en Europe. Selon les auteurs, aux É-U, il semble que la tendance soit plutôt à la consolidation d’un néolibéralisme revivifié par les bas salaires et le faible coût de l’énergie (grâce au gaz de schiste), avantages dont il dispose pour l’instant, mais un néolibéralisme « néomanagerial », c’est-à-dire financiarisé et sous domination des cadres.
En Europe, par contre, malgré des différences entre une Allemagne plutôt tournée vers l’industrie et une France qui compte plutôt sur la finance, les structures de gestion et le poids du modèle social peuvent laisser entrevoir une résistance à ce néomanagérialisme. Une possibilité s’ouvre alors de prendre la bifurcation « à gauche », vers un nouveau compromis cadres-couches populaires apte à casser l’hégémonie de la finance, soucieux de retrouver l’autonomie de gestion afin de se mettre à l’abri des effets destructeurs de la mondialisation, ce qui suppose une gouvernance pour le bien commun.
Cette espérance ouvre un vaste programme. Les auteurs sont conscients qu’un nouveau compromis « à gauche » à visée de domination du peuple n’est pas un long fleuve tranquille, et leurs espoirs reposent sur la capacité des alliés à dépasser leur concurrence dans une « démocratie étendue [sous la double condition de démocratie interne dans la classe des cadres et d’autonomie des classes populaires] permettant à la pression populaire de se faire valoir en tant que telle, sans doute le seul véritable contexte susceptible d’empêcher les dérives des ambitions des cadres ».

Entre méfiance envers un enthousiasme excessif et volonté de ne pas renoncer, ce livre veut porter l’espoir que les luttes sociales parviendront à transformer le monde pour peu qu’elles parviennent à le faire bifurquer dans la bonne direction.
Acceptons-en l’augure, même si on peut s’interroger sur certaines bifurcations de l’analyse. Ainsi, il n’est pas certain que la structure de classe bipolaire capitalistes-ouvriers sur laquelle Marx a fondé sa prédiction de la fin de la société de classes soit dépassée. Dans la ligne de Marx, on peut très bien faire des cadres une classe intermédiaire, une nouvelle petite-bourgeoisie, qui n’aura jamais vocation à devenir dominante, mais qui devra un jour choisir son camp. À la fin, le résultat est le même, dira-t-on, et pourquoi ne pas considérer que ce livre explore les principes et les conditions de la transition. À méditer.
Mais à faire de la prospective de temps long, au prétexte de l’urgence, on oublie le temps court, celui de la crise, de la réalité de la vie, on oublie l’état de la conscience de classe des classes populaires, qui peut les conduire à bifurquer à l’extrême droite, autre configuration néolibérale déjà vue, alliant cadres et bourgeoisie. Il manque donc une articulation de la gestion de la crise actuelle aux tendances longues décelées. On peut avoir l’impression qu’aux yeux des auteurs, la crise structurelle ouverte à la fin des années soixante n’est déjà plus qu’un accident de parcours, un épiphénomène, et qu’au fond, l’hypothèse cadriste leur permet, à juste titre, de réfuter le duo catastrophisme du grand soir-gradualisme de la social-démocratie originelle, mais qu’elle n’est pas plus qu’une fiction désincarnée supplémentaire.

  1. Gérard Duménil et Dominique Lévy, La grande bifurcation. En finir avec le néolibéralisme, Éditions La Découverte. L’horizon des possibles, Paris, 2014. []
  2. Gérard Duménil et Dominique Lévy, Économie marxiste du capitalisme, Éditions La Découverte. Repères, Paris, 2003. []
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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 15:49

 

                                                                         SNCM

 

23 juin 2014Michel costume

Ce jour les organisations syndicales de la SNCM ont écrit aux Elu(e)s de l’Assemblée de Corse alors que demain leur préavis de grève déposé depuis un mois prend effet.

Les élu(e)s communistes et citoyens du Front de gauche sont attentifs à ce qui se passe.

L’absence de décision du gouvernement depuis le 10 janvier et sa désinvolture jusqu’à ce jour laisse à penser que cette course de lenteur participe des objectifs de procédure collective au Tribunal de commerce voire de constitution d’une SEM d’investissement ou encore de l’attente du résultat du énième recours de Corsica Ferries France contre la DSP.

De même la signature d’une convention d’affrètement de 3 navires avec cette compagnie pose problème d’une part parce que ce choix est destiné à briser la grève au lieu d’exiger du gouvernement qu’il assume ses engagements, d’autre part parce cette convention n’a fait l’objet d’aucune délibération ni de l’OTC, ni de l’Assemblée de Corse.

Les salariés que nous avons rencontrés, ces dernières semaines, se sentent acculés.

Ils ont conscience que la grève aura des conséquences mais ils s’étonnent à juste titre que le préavis n’ait pas été mis à profit pour l’éviter. De quelque côté qu’ils se tournent, ils voient la mise en cause de leur outil de travail avec des milliers d’emplois supprimés.

Ils sont choqués de constater un tel acharnement contre la SNCM.

Dans un contexte d’aggravation profonde de la crise et du chômage cette perspective est d’autant plus inacceptable que la SNCM est garantie par la DSP que la CTC lui a attribuée d’une compensation financière de 600 M€.

Comment ne pas comprendre ces travailleurs qui ont le sentiment d’avoir été trompés et lâchés par le gouvernement représentant l’Etat devenu actionnaire principal de la compagnie ? Pour éviter le conflit le gouvernement se doit de prendre l’initiative dans le cadre des responsabilités qui sont les siennes tant du point de vue de l’emploi que du service public de continuité territoriale.

Michel STEFANI

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 15:40

                                                                      MARE NOSTRUM-copie-1

source: Jose FORT

 

Photo de ‎إذاعة صوت الغد‎.
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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 15:32

 

 

23 juin 2014                                                             sncm 1

Ce jour les organisations syndicales de la SNCM ont écrit aux Elu(e)s de l’Assemblée de Corse alors que demain leur préavis de grève déposé depuis un mois prend effet.

Les élu(e)s communistes et citoyens du Front de gauche sont attentifs à ce qui se passe.

L’absence de décision du gouvernement depuis le 10 janvier et sa désinvolture jusqu’à ce jour laisse à penser que cette course de lenteur participe des objectifs de procédure collective au Tribunal de commerce voire de constitution d’une SEM d’investissement ou encore de l’attente du résultat du énième recours de Corsica Ferries France contre la DSP.

De même la signature d’une convention d’affrètement de 3 navires avec cette compagnie pose problème d’une part parce que ce choix est destiné à briser la grève au lieu d’exiger du gouvernement qu’il assume ses engagements, d’autre part parce cette convention n’a fait l’objet d’aucune délibération ni de l’OTC, ni de l’Assemblée de Corse.

Les salariés que nous avons rencontrés, ces dernières semaines, se sentent acculés.

Ils ont conscience que la grève aura des conséquences mais ils s’étonnent à juste titre que le préavis n’ait pas été mis à profit pour l’éviter. De quelque côté qu’ils se tournent, ils voient la mise en cause de leur outil de travail avec des milliers d’emplois supprimés.

Ils sont choqués de constater un tel acharnement contre la SNCM.

Dans un contexte d’aggravation profonde de la crise et du chômage cette perspective est d’autant plus inacceptable que la SNCM est garantie par la DSP que la CTC lui a attribuée d’une compensation financière de 600 M€.

Comment ne pas comprendre ces travailleurs qui ont le sentiment d’avoir été trompés et lâchés par le gouvernement représentant l’Etat devenu actionnaire principal de la compagnie ? Pour éviter le conflit le gouvernement se doit de prendre l’initiative dans le cadre des responsabilités qui sont les siennes tant du point de vue de l’emploi que du service public de continuité territoriale.

                                         Michel STEFANI

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 14:32

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Syrie : HRW accuse les rebelles d’utiliser des enfants-soldats

lundi 23 juin 2014

Human Rights Watch a enjoint aux rebelles syriens de cesser d’enrôler au combat des adolescents et averti les pays finançant ces groupes qu’ils pourraient être poursuivis pour "crime de guerre". Dans un rapport publié lundi et intitulé "Peut-être vivons-nous, peut-être mourons-nous : recrutement et utilisation des enfants par des groupes armés en Syrie", pays en guerre depuis plus de trois ans, l’ONG accuse les groupes rebelles "d’utiliser des enfants à partir de 15 ans dans les combats, parfois sous prétexte de leur offrir une éducation".

"Les groupes extrémistes, comme l’État islamique en Irak et du Levant (EIIL), ont recruté des enfants en mélangeant études et entraînement au maniement des armes et en leur donnant des tâches dangereuses, dont des missions-suicides", assure l’organisation de défense des droits de l’homme basée à New York. Son rapport est basé sur les expériences de 25 enfants-soldats en activité ou qui le furent en Syrie. Outre l’EIIL, ils ont combattu dans les rangs de l’Armée syrienne libre (ASL), le Front islamique, le Front Al-Nosra, branche syrienne d’al-Qaida, ainsi que dans des forces kurdes.

Pour des raisons de sécurité et de logistique, l’enquête n’a pas concerné les milices pro-gouvernementales. "Les groupes armés ne doivent pas essayer d’enrôler des enfants vulnérables qui ont vu leurs parents tués, leurs écoles bombardées et leur environnement détruit", assure l’auteure du rapport, Priyanka Motaparthy, chercheuse sur les droits des enfants à l’ONG. "Les horreurs du conflit armé en Syrie deviennent encore pires en envoyant des enfants en première ligne", dit-elle. Le nombre d’enfants-soldats est inconnu mais en juin 2014, une organisation syrienne proche de l’opposition, le Centre de documentation des violations, a fait état "de 194 enfants ’non civils’ tués en Syrie depuis septembre 2011".

Les enfants interrogés par HRW, ont participé aux combats, ont agi comme tireurs embusqués, ont tenu des points de contrôle, ont espionné, ont soigné des blessés sur les champs de bataille, ou ont apporté des munitions et d’autres ravitaillements sur le front de guerre. Beaucoup ont affirmé avoir rejoint les rebelles pour suivre leurs amis ou parents, d’autres car les combats avaient lieu dans leur quartier et qu’ils ne pouvaient ni aller à l’école ni avoir d’autres occupations. Certains, qui avaient participé aux manifestations pacifiques aux premiers jours de la contestation en mars 2011, ont voulu s’engager plus avant et d’autres ont choisi la rébellion après avoir été maltraités par les forces gouvernementales.

Les personnes interviewés étaient tous des garçons mais le Parti kurde de l’Union démocratique (PYD) recrute des filles pour tenir des barrages et effectuer des patrouilles dans les zones sous son contrôle. La Coalition de l’opposition a tenté de faire cesser le recrutement des enfants, mais des commandants de l’ASL ont confié qu’ils continuaient à le faire. Un chef militaire kurde a aussi annoncé qu’il démobiliserait les combattants de moins de 18 ans. "Tous les groupes doivent s’engager publiquement à interdire le recrutement d’enfants et les gouvernements qui fournissent une aide aux groupes armés doivent insister auprès d’eux et vérifier qu’il n’y en a pas. Quiconque aide financièrement des groupes envoyant des enfants à la guerre peut être considéré comme complice de crimes de guerre", selon l’ONG.

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