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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 16:42

 

 

l'austeritecolère

 

 

 

 

 

 

 

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 16:35

                                             CHRONIQUES DU FASCISME

 

                              KIEV

                                                                      KIEV.jpg

 

 

 

 C'était un progressiste, peut-être un communiste, pas un terroriste, et nos politiciens veuillent que nous allions voter pour cette Europe-là, celle qui face à ces massacres, ces corps suppliciés continue à soutenir la junte de Kiev et à proposer des sanctions contre la Russie.. Pendant qu'ils tentent de nous faire peur avec leurs paillasses habituelles, les Le Pen, les Dieudonné et autres bouffons, mais le fascisme il est là... dans ceux qui sans la moinde légitimité légale, simplement parce qu'ils sont soutenus par les USA et l'uE sont capable d'accomplir partout les mêmes horreurs, l'humanité entière les vomit...

                                                                  

 

                                                               Danielle Bleitrach

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 16:27

 

 

  source:Josette Risterucci

En Australie, pour mettre fin au casse-tête du financement des retraites face à l'augmentation de l'espérance de vie, le gouvernement songe à repousser l'âge de départ à 70 ans.
En Australie, pour mettre fin au casse-tête du financement des retraites face à l'augmentation de l'espérance de vie, le gouvernement songe à repousser l'âge de départ à 70 ans. | (AFP)
 
Pour compenser le vieillissement de la population, le gouvernement australien vient de lancer un beau pavé dans la mare. Il annonce en effet penser à repousser de 65 à 70 ans l'âge minimum de la cessation d'activité.
Une mesure qui pourrait entrer en vigueur en 2035.

Cette initiative risque bien d'alimenter le débat sur les retraites en . Car si en 2017 l'âge minimum pour partir à la retraite passera de 60 à 62 ans, la question reviendra inévitablement à l'ordre du jour pour les années d'après.
En 2013, un sondage faisait déjà ressortir qu'un jeune Français sur deux pensait partir à la retraite après 70 ans pour en bénéficier à taux plein.
Et vous, accepteriez-vous de travailler jusqu'à 70 ans pour une retraite à taux plein ?

LeParisien.fr

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 16:06

Marianne cassé par le capitalIl y aurait donc un « millefeuille » territorial, rendant l’administration nationale beaucoup trop compliquée et surtout, bien trop coûteuse. En urgence, il faudrait la « simplifier » ! C’est-à-dire que notre détesté gouvernement, agissant pour les intérêts du capital dominant, se propose de supprimer certains échelons administratifs et d’en promouvoir d’autres. Ce serait un choix « technique » en quelque sorte, de simple bon sens… Eh bien, pas si sûr !

En effet, de quels niveaux administratifs aurions-nous besoin si, rêvons un peu, le pouvoir de décision n’était pas entre les mains de ces pantins du capital, mais dans celles, fermement serrées, d’un peuple maître de son destin ?

Il faudrait un niveau local, les communes, où les habitants organisés autour de leur maire prendraient les décisions répondant à toutes les questions d’intérêt local s’appliquant sur leur territoire. Par exemple, l’aménagement du territoire et l’urbanisme, l’organisation de l’activité économique, et bien d’autres choses. Et rien n’empêcherait des communes voisines de se mettre d’accord sur des questions d’intérêt commun, comme les transports publics locaux. Nous aurions alors affaire à des communes de compétence générale.

Il faudrait aussi un niveau national, l’État, où la population organisée autour d’un gouvernement prendrait les décisions répondant à toutes les questions d’intérêt national. Par exemple sur des questions comme l’énergie (comment la produire ? Comment la distribuer ? Etc.), les transports, la production alimentaire, l’industrie lourde, la poste et les téléphones, fixe et mobile, la gestion d’internet, la gestion des arsenaux, l’armée et la gendarmerie, les relations avec les autres États, etc.

Sans doute faudra-t-il un échelon intermédiaire pour raccourcir la distance entre l’État et les communes. Un représentant de l’État agissant, par exemple, avec quelques milliers de communes, et qui aurait pour fonction de vérifier que les orientations de l’État sont bien mises en œuvre tout en faisant remonter les difficultés locales afin de rectifier, le cas échéant, les mesures prises part l’échelon supérieur.

Ces trois niveaux administratifs semblent bien suffisants. Remarquons que, grosso modo, c’était l’organisation administrative depuis la Révolution Française : des communes de compétence générale, des préfets dans les départements et un État central.

Mais depuis la Libération, avec une nette accélération dans la décennie 70/80, sont venues s’ajouter des strates supplémentaires qui n’ont rien d’innocentes.

La première cible fut la commune. C’était déjà la terreur de l’Ancien Régime, et c’est devenu celle du capital : comment tolérer une population localement organisée autour de ses propres intérêts ? La suppression des communes s’avérant difficile du fait de l’attachement que lui porte la population et étant donné que les tentatives de regroupements n’ont pas non plus été acceptées, il a fallu supprimer leurs moyens d’actions en les privant de leurs compétences pour les faire exercer par des niveaux administratifs supra communaux : communautés de communes, syndicats de communes, communautés urbaines, etc. Le motif invoqué : nombre de communes sont trop petites pour exercer certaines responsabilités. Mais le plus bizarre est que ce sont les plus grosses communes qui ont été le plus durement frappées : non seulement on les a obligées à se constituer en communautés urbaines, mais on a inventé aussi un échelon de « quartier » !

Quelle différence y a-t-il entre une commune et une communauté urbaine ? Elle est essentielle : l’administration de la commune est compréhensible… et donc critiquable ; le maire est bien connu des habitants et ses réalisations sont bien visibles. Par contre, l’administration d’une communauté urbaine est tout à fait opaque ; son président est mal connu et donc difficilement accessible, et ses réalisations sont vues comme des actes de sociétés privées.

À Lille, le nouveau président de la communauté urbaine est par exemple un parfait inconnu. Maire d’une commune de 500 habitants, il a été élu suite à des manœuvres de couloir incompréhensibles. Et leurs auteurs se désolent maintenant de ce que l’abstention progresse…

Mais la commune n’est pas la seule cible. Les départements ont eux aussi leurs détracteurs… Ce sont les conseils généraux, venant en doublure des préfectures et avec des compétences vampirisées aux communes et à l’État (aides sociales et routes).

Mais la grosse entité à abattre reste l’État lui-même. L’Union Européenne a été justement inventée pour jouer contre l’État le même rôle que les communautés urbaines contre les communes : éloigner des yeux et des oreilles du peuple les décisions les plus indignes pour en rendre la critique inaccessible. Mais pour l’État, une autre strate fut encore inventée : les soi-disant régions.

Dotées d’une prétendue compétence économique, elles ont deux fonctions : d’abord dépouiller l’État de toute initiative économique, et ensuite d’organiser la concurrence entre les ouvriers de France. En effet, il paraît que les régions, toutes plus dynamiques les unes que les autres, créent plein d’emplois. Mais alors comment expliquer que le chômage progresse ? Facile : les emplois créés ici sont détruits là-bas ! Ce sont les fameux « pôles de compétitivité ». Ce n’est pas ça « organiser la concurrence » ?

Mais revenons à l’État. Il est attaqué sur trois fronts. Le premier, c’est l’Union Européenne qui lui a déjà piqué sa compétence législative (les trois-quarts des lois votées par le parlement ne sont que la mise en forme de lois européennes – et pour le quatrième quart, on va en reparler !). Mais le parlement a aussi perdu sa compétence budgétaire, puisque le budget de l’État doit être validé par la commission européenne. De même, l’essentiel de la réglementation est européenne : ses fonctionnaires publient chaque année des dizaines de milliers de pages de textes réglementaires sur tout et n’importe quoi. Au point que même les juristes professionnels s’y perdent ! Mais la presse nous explique que ce qui est bien trop compliqué, c’est le code du travail… qu’il faudrait simplifier en urgence !

Le deuxième front auquel fait face l’État… c’est l’État lui-même. Il prend à cœur de s’autodétruire ! C’est justement le dernier quart des lois votées : démantèlement à tous les étages ! Cela a commencé par les soi-disant privatisations, qui, outre d’offrir au capital ses propres entreprises, privent l’État de toutes facultés d’intervention dans les domaines stratégiques que sont l’énergie, les transports, les télécommunications, l’armement, la poste, etc. 


Enfin les régions comme on l’a vu plus haut, mènent l’attaque sur le troisième front en dépossédant l’État des prérogatives qu’il avait en matière d’aménagement du territoire et autres activités économiques (implantations d’usines, etc.).

La situation est donc que, outre les communes, les préfectures et l’État (niveau administratif suffisant), le capital, par le biais de nos élus (mais sans l’avis des citoyens !), a créé l’Union européenne, les régions, les conseils généraux, les communautés de commune et autres communauté urbaines et même les quartiers pour les grandes villes. Soit huit niveaux administratifs !

Et ceux-là mêmes qui ont inventé tout ça nous expliquentmaintenant, la main sur le cœur, « que c’est beaucoup trop, qu’il faut simplifier ». Et donc digérer ce foutu millefeuille ! Et devinez ce qui, pour ce gens-là, est de trop ? Les communes, le département et l’État, c’est-à- dire une organisation administrative qui pourrait être utile à l’organisation du peuple. Au lieu de ça, on nous vante les communautés urbaines, les régions et l’Europe. Bref, tout ce qui est utile à l’organisation du capital.


D.R.

                                     source: Résistance

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 10:47

 

 

 

 

1er Mai sous les couleurs du KPRF pour les communistes de Crimée

Vendredi 2 Mai 2014

Les 5300 communistes de Crimée ont défilé pour la première fois sous les couleurs du Parti communiste de la fédération de Russie (KPRF) - article et traduction Nico Maury
1er Mai sous les couleurs du KPRF pour les communistes de Crimée



Nicolas Maury
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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 10:40

 

                                                                          pclogo-copie-1.jpg

Alstom : l'indépendance industrielle plutôt que le choix entre la peste et le choléra

Face au projet de démembrement d'Alstom au profit de l'américain Général Electric, le gouvernement tente une opération avec l'allemand Siemens. Cet emballement ne doit pas se conclure par un choix entre la peste et le choléra. Pour l'intérêt de la France et des salariés du groupe, il faut refuser de laisser partir un fleuron industriel stratégique hors du territoire national.

Le gouvernement français n'a pas à accepter que l'issue des enjeux industriels et stratégiques autour d'Alstom se résument à arbitrer entre deux OPA. L'Airbus industriel énergétique européen évoqué ces dernières heures pour contrer Général Electric, aura comme conclusion un Siemens de l'énergie, déconnecté de la branche transport qui n'y résistera pas. Il s'agit donc d'un marché de dupes.

Il existe une alternative : la constitution d’un grand pôle public de l’énergie et des transports, seule garantie de l'indépendance industrielle de la France. La question de la nationalisation d'Alstom est posée. Elle est possible : de grands clients du groupe comme EDF, la SNCF, la RATP, AREVA, pourraient souscrire au capital d’Alstom dans le cadre de nouvelles conventions de coopérations stratégiques, industrielles et financières favorables à l’emploi et à l’efficacité sociale.

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 09:11

 

 

 

             Où l’on voit que Valls n’a aucun pouvoir au Venezuela
Maduro annonce une nouvelle augmentation de 30% du salaire minimum et des pensions
Venezuela info

Fidèle aux engagements de protéger le pouvoir d’achat et de maintenir continuellement le salaire plusieurs points au-dessus de l’inflation, le Président de la République Nicolas Maduro a annoncé ce mardi 29 avril une nouvelle hausse de 30 pour cent du salaire minimum des travailleurs et des revenus des retraités et pensionnés.

Le salaire minimum s’établit donc au premier mai 2014 à 4251,78 bolivars. Si l’on y ajoute les chèques d’alimentation il s’élève à 5.602 bolivars. Avec la hausse décidée en début d’année, le salaire minimum a donc augmenté de 43 % en 2014 : ¨En 15 ans de révolution, nous avons décidé, fidèles à notre politique socialiste et à notre mandat constitutionnel, 25 augmentations salariales et 25 augmentations des pensions. C’est un record, aucun autre pays ne l’a fait" a déclaré le président du Venezuela. (1)

Ces annonces ont été faites lors de la Conférence nationale avec le monde du travail. ¨Sans les travailleurs nous n’aurions pas de pays, pas de patrie" a ajouté Nicolas Maduro, lui-même ex-syndicaliste du transport, qui a par ailleurs annoncé la création d’une commission présidentielle pour proposer de nouvelles améliorations à la Loi du Travail (2012) d’inspiration anti-néo-libérale. (2)

En plus du renforcement des services publics gratuits (santé, éducation, etc..), cette politique de hausse continue des salaires des travailleurs et de lutte contre l’inflation fonctionne grâce à une contrôle sur le terrain du prix des produits de première nécessité. Rien que dans la dernière semaine d’avril, 19 personnes ont été arrêtées pour accaparement de produits destinés à la contrebande vers la Colombie ou pour infraction à la nouvelle Loi des Prix Justes qui établit un bénéfice maximum de 30 %. Cette politique qui affecte les intérêts de la mafia vénézolano-colombienne est un des facteurs d’explication de la récente campagne de violences organisée par l’extrême-droite locale en lien avec le paramilitarisme colombien (déguisée par les médias internationaux en ¨révolte étudiante contre la vie chère¨).

Traduction : Thierry Deronne, depuis Caracas.

»» http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/04/30/maduro-annonce-une-nouv.

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 08:47

 

                                                     solidarité internationaliste      

 

 

Appel commun pour les élections au Parlement européen

Cet appel de la plupart des partis participant au groupe de la gauche (GUE) du parlement européen, auquel participe le PCF semble ne pas avoir été traduit en Français...

Peut-être ce texte affirme-t-il trop clairement aux yeux du président du PGE qu’il faut rompre avec l’UE "directoire des grandes puissances", et qu’il faut affirmer la souveraineté des peuples ? Il est pourtant apparemment signé par le PCF, sans qu’on en trouve de trace sur le site officiel du PCF [1]

Il complète l’appel d’autres partis autour du KKE, pour un vote clairement communiste et dénonçant le PGE, proche de l’appel propre du parti communiste du Luxembourg.A noter l’appel du parti Hongrois, faisant face à une dictature nationaliste objectivement alliée de l’UE et qui le contraint à changer de nom et qui appelle au boycott.

L’Union européenne (UE ) est submergée par une crise profonde qui, étant l’expression de la crise du système capitaliste et de ses contradictions, résulte de politiques concrètes qui favorisent le grand capital, la financiarisation de l’économie, la circulation incontrôlée des capitaux, la libéralisation des marchés, les privatisations, l’attaque contre les services publics, une toujours plus grande accumulation du capital et une exploitation accrue. Ces politiques ont été menées par les forces politiques de droite et d’extrême droite, comme par la social-démocratie. Tout comme la crise du capitalisme met en évidence les limites historiques de ce système, la crise de l’Union européenne montre que l’UE n’est pas réformable dans son essence, en tant que structure et processus néolibéral et militariste. Une autre Europe ne sera possible qu’avec un changement radical des fondations sur lesquelles a été construite l’Union européenne.

Face à la crise , l’UE encourage le financement des grandes banques, la transformation de la dette privée en dette publique et l’utilise comme un instrument de domination économique et politique ; déchaîne une violente offensive contre les droits du travail et les droits sociaux et renforce son cours néolibéral et militariste - qui est déterminée par les intérêts des grands groupes économiques et financiers et des Etats au pouvoir. En conséquence , l’Union européenne encourage la concentration du pouvoir politique dans un directoire qui renforce le manque de démocratie, la prédominance des Etats dirigeants et la division au sein de l’Europe entre un centre “riche et décideur” et une périphérie “pauvre et dominée”.

Cette offensive vise à imposer une régression sociale d’ampleur historique, qui se reflète clairement dans les coupes brutales des salaires, des pensions et de la protection sociale ; dans un chomage et une précarité croissants - avec des conséquences dramatiques pour les jeunes ; dans un accès de plus en plus restrictif à la santé, l’éducation, le logement, dans l’augmentation de la pauvreté et de l’exclusion sociale, dans le traitement des migrants comme des criminels potentiels. Cette offensive, qui est accompagnée par des attaques contre les droits sociaux qui avaient été conquis et qui sont, dans de nombreux cas, inscrits dans les constitutions nationales, limite d’autres droits et libertés, tels que les droits syndicaux, les droits d’association, de manifestation et de la participation démocratique.

La démocratie, la souveraineté nationale, le droit au développement économique et social sont mis en péril par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et les « mémorandums d’accord » du FMI, qui augmentent l’exploitation et imposent des relations de type colonial, fomentent les inégalités sociales et les inégalités de développement, et que le processus d’approfondissement de l’Union économique et monétaire vise à institutionnaliser et pérenniser.

Ces politiques ouvrent la voie à un nationalisme réactionnaire, du racisme et de la xénophobie, de la résurgence des forces de droite extrême droite et fascistes qui ont été rejetés par la lutte des peuples au cours du 20e siècle.

La politique de l’UE confirme ses ambitions en tant que bloc politico-militaire impérialiste subordonné à l’OTAN et donc aux USA, favorise le militarisme, la course aux armements, et se caractérise par une attitude de domination sur le monde, comme le prouve son type d’accords commerciaux, ses opérations d’ingérence et d’agression contre des pays souverains et le récent accord transatlantique signé entre les USA et l’UE .

Les problèmes d’environnement et de développement durable sont traitées de manière fragmentée, et l’UE favorise des politiques qui, tout en cachant les causes réelles de la crise environnementale et en sacrifiant leurs vraies solutions, visent à augmenter les profits des grands groupes économiques .

Le cours et les politiques de l’UE sont inscrits dans ses différents traités, dans le "Pacte de stabilité", dans la "Stratégie 2020", dans les mesures pour la "gouvernance économique ", dans les lignes directrices du “semestre européen” et, plus récemment , dans le "pacte budgétaire", tous basés sur la déréglementation économique et financière.

Nous sommes profondément convaincus que ce cours qui est imposée aux travailleurs et des peuples n’est pas une fatalité. Comme le montre la réalité dans d’autres continents, des processus de coopération et d’intégration de nature progressistes sont possibles, respectant les droits et les aspirations des peuples .

Nous affirmons qu’une autre voie est possible pour l’Europe. La première étape dans cette direction est une profonde rupture avec les politiques de l’UE, avec le néo-libéralisme, avec le militarisme et avec la concentration et la centralisation du pouvoir dans les mains d’un directoire des grandes puissances.

Pour une Europe de la coopération , du progrès social et de paix !

Les forces communistes, anticapitalistes, antilibérales, de gauche progressistes et écologiques qui soutiennent cet appel voient les prochaines élections au Parlement européen, en mai prochain, comme une occasion importante de faire écho aux luttes des travailleurs et des peuples ravagés par l’UE, pour affirmr la nécessité et la possibilité d’une Europe de la coopération, de progrès social, de la paix, de l’égalité, de la promotion de l’environnement, qui respecte la démocratie, la solidarité, qui place les travailleurs et les peuples, et pas les grands intérêts économiques, au cœur de ses politiques.

L’histoire du continent européen montre que les travailleurs et les peuples peuvent, par leur lutte, vaincre de grands dangers et apporter des avancées progressistes, et même révolutionnaires, dont certaines marquent encore aujourd’hui la réalité de notre continent.

Aujourd’hui, une fois de plus, la lutte de masse est décisive, dans la défense des droits sociaux et du travail, de la démocratie et de la souveraineté, pour de profondes transformations de nature anti-impérialiste et anti-monopolistique, sur la voie de la construction de nouvelles sociétés de progrès, de paix et de justice sociale. Comme dans d’autres parties du monde, de même qu’en Europe, les peuples intensifient leur résistance et leur lutte, construisent des alliances et des solidarités, cherchant à sécuriser le chemin de la transformation sociale.

Nous appelons les travailleurs, les jeunes, les femmes et en général les peuples des États membre de l’UE de donner, dans les prochaines élections au Parlement européen, une expression électorale aux luttes intenses qu’elles mènent, condamnant ceux qui sont responsables de politiques anti-sociales et anti-démocratiques de l’UE et soutenant ceux qui, comme les signataires de cet appel, sont côte à côte avec eux dans la lutte, qui donnent voix au Parlement européen à leurs aspirations, leurs revendications et protestations et qui représentent un véritable alternative pour l’Europe .

Un autre cours pour l’Europe est possible ! Grâce à la lutte et la solidarité qui unit tous ceux qui, dans chaque pays, et, ensemble, en Europe , travaillent, agissent et se battent pour la transformation progressiste et révolutionnaire de leurs sociétés et pour une alternative au capitalisme.

En ce sens , les forces qui signent le présent appel s’engagent à continuer à lutter pour :
- La coopération à travers l’Europe pour les droits sociaux, qui valorise le travail et les travailleurs, le plein emploi avec des droits, des emplois pour les jeunes stoppant l’émigration économique forcée, des droits pour les personnes âgées et les enfants, la défense des services publics et le caractère public et la propriété publique de secteurs et domaines stratégiques, afin de garantir de meilleures conditions de vie. Une Europe qui garantit les droits de tous les citoyens indépendamment de leur orientation sexuelle, une Europe sans discrimination des femmes, le respect de leurs droits et des conditions d’une maternité libre comme de décider pour leur propre corps.
- La coopération à travers l’Europe pour le progrès économique et social, la convergence réelle basée sur la sauvegarde et la promotion du potentiel de chaque pays, la défense de leurs secteurs productifs et de la sécurité alimentaire et la souveraineté, sur le soutien aux micro, petites et moyennes entreprises, sur la fin des paradis fiscaux et de la circulation libre et non réglementé des capitaux, sur l’opposition et la taxation des mouvements de capitaux spéculatifs, sur une utilisation durable des ressources naturelles et la protection de l’environnement .
- Une Europe de la coopération entre Etats souverains égaux en droits, qui respecte et défende la démocratie et la participation démocratique, qui s’oppose à toutes les formes de discrimination, au nationalisme réactionnaire, au racisme, à l’homophobie, au sexisme, à la xénophobie, au chauvinisme, à l’anti-communisme et autres formes d’intolérance, qui rejette les mesures sécuritaires et respecte les droits, les libertés et les garanties démocratiques, les droits des migrants et des minorités, la diversité culturelle et des identités.
- Une Europe qui se batte pour la paix et la solidarité avec tous les peuples du monde, qui respecte la Charte des Nations Unies et le droit international - comme les droits des peuples à l’autodétermination - qui rejette la militarisation des relations internationales, qui prenne position pour la fin de interventions et des agressions étrangères et des blocs politico-militaires tels que l’OTAN, qui favorise la coopération internationale mutuellement bénéfique, basée sur l’amitié, la solidarité et un cadre pan-européen pour la sécurité commune pour tous les peuples de l’Europe. Une Europe sans armes nucléaires et bases militaires étrangères.

Parties signataires :
- Communist Party of Austria – KPÖ
- Communist Party of Britain
- Progressive Party of the Working People – AKEL (Cyprus)
- Communist Party of Bohemia and Moravia – KSCM (Czech Rep.)
- Communist Party of Denmark – DKP
- Red-Green Alliance (Denmark)
- Communist Party of Finland – SKP
- French Communist Party – PCF
- German Communist Party – DKP
- The Left – Die Linke (Germany)
- Party of the Italian Communists – PdCI
- Communist Refoundation – PRC (Italy)
- Socialist Party of Latvia
- Communist Party of Malta
- Portuguese Communist Party – PCP
- Left Block – BdE (Portugal)
- Communist Party of Spain – PCE
- United Left – IU (Spain)
- Party of the Communists of Cataluña – PCC (Spain)

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 08:41

                                            CHRONIQUES DU FASCISME

 

La guerre de tous contre tous comme destin ?
lundi 17 mars 2014
par  Danielle Bleitrach
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Et pendant ce temps-là en Europe, enhardis par l’attitude de l’UE en Ukraine, des milliers d’anciens nazis défilent à Riga en Lettonie, en chantant des chants nazis sans que cela provoque la moindre émotion de nos médias.

La conscience universelle, si l’on excepte la bande de tarés qui dirige les États-Unis, l’Europe, l’OTAN et leurs alliés les plus infâmes, la meute médiatique qui accompagne leur exactions, leurs interventions dites humanitaires qui ne sont que pillages et mépris de la souveraineté des peuples, se révolte contre le danger permanent que ces gens-là font peser sur l’humanité.

Ainsi la présidente du Chili, Michelle Bachelet, a répété ce dimanche que nul, ni une personne, ni un pays, a le droit de démettre par la voie de la violence un président légitimement élu, en faisant référence aux faits de violence que l’on peut constater au Venezuela par une partie des opposants qui cherchent à détruire le gouvernement du président Nicolas Maduro.

Dans une entrevue avec le journal chilien El Mercurio, Bachelet a affirmé que "jamais nous accepterons que rien, ni personne, ni pays, incite à travers les violences à destituer une président légitimement élu".

Michel Bachelet et le Chili savent ce dont ils parlent, eux à qui les États-Unis ont imposé en 1973 un des régimes les plus sanglants, des horreurs qui ne craignaient pas de torturer les enfants devant leur mère pour les faire parler après l’assassinat de Salvador Allende. Ce qui se joue au Venezuela est de même nature.

Un impérialisme en crise qui ne sait plus assurer à ses propres citoyens le droit à la sécurité de l’emploi, une vie décente, le droit à la santé, l’éducation, continue à développer un arsenal militaire déjà suffisant pour faire sauter la planète. Il est incapable de nouer de ce fait avec le reste de l’humanité des relations de concertation, de négociation ; partout et toujours, il lui faut porter la haine, la diabolisation de ceux qu’il veut attaquer pour nourrir ses marchands d’armes et ses majors du pétrole.

Ce système sénile est haïssable parce qu’il nous condamne à ignorer toutes les richesses de la diversité humaine ; il est paranoïaque, inculte comme ce sénateur Mac Cain qui a failli devenir président avec son invraisemblable Sarah Palin, et qui se permet de dire que la Russie est une station service qui se prend pour un pays. Comment peut-on nier ainsi une culture qui fait partie de l’universel ? Qu’est-ce qui permet à de telles brutes de nous imposer un empire, plus que l’impérialisme, des valeurs, des institutions, un mode de vie basé sur la marchandisation et le profit.

Rien ne nous assure que demain un Mac Cain flanqué d’une Sarah Palin aura à sa disposition l’arsenal militaire et nucléaire le plus formidable que l’humanité n’ait jamais accumulé. Rien et surtout pas le fait qu’aujourd’hui déjà, il n’y a plus d’alternative et les mêmes se partagent le pouvoir au profit des mêmes. Madame Nuland, une néo-conservatrice de la pire espèce qui soit, en charge des destinées de l’Europe, a largement contribué à mettre l’Ukraine à feu et à sang, tandis qu’un BHL comme aux beaux temps de Sarkozy, trône au nom des mêmes sur le perron de l’Élysée avec ses nouveaux protégés. On bafoue le droit des peuples dans leur représentation quand la politique est faite à ce niveau de manipulation et de bellicisme. Les conséquences ne s’en font pas attendre et le monde devient toujours plus instable, plus dur…

Nier les droits de ceux que l’on considère comme des sous-hommes, ceux du peuple Chilien à qui on impose dans le sang et la torture, le néo libéralisme et Pinochet, admettre comme légale la partition de la Serbie avec le précédent du Kosovo, inventer des armes de destruction massive pour provoquer la guerre civile en Irak, et poursuivre l’opération en Libye, Syrie avec l’aide de potentats fondamentalistes et fascistes, aller à Kiev introniser des banquiers oligarques, des fascistes néo-nazis à des postes de direction, destituer au nom d’une place en folie un président élu, et dans le même temps hurler à l’illégalité quand la Crimée qui a toujours été russe manifeste sa volonté de ne pas reconnaître la dite équipe de putschistes et dont la quasi totalité de la population revendique son droit à l’autodétermination. Oui j’ai honte de mon président, de ce type élu sur un programme et se ralliant à des intérêts, à l’atlantisme le plus servile.

Ce système nie y compris la culture des États-Unis, l’apport de ce pays à l’humanité et nous invite tous à l’ignorance, l’individualisme forcené, le mépris des faibles, de ceux qu’il considère comme inutile.

Alors sans croire qu’il existe ou existera un sauveur suprême, sauvons-nous nous mêmes en refusant de devenir les soldats zélés de ces intérêts qui ne sont pas les nôtres et ne légitimons en rien leur viol du droit et de la conscience universelle au nom d’une quelconque croisade et de leurs prédicateurs imbéciles.

Danielle Bleitrach


Les anciens SS transmettent leur engagement... JPEG - 84.9 ko

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 08:21

 

                                                          La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg    

 

 

Arrêtons de prendre les classes populaires pour des demeurées auxquelles nous devons apporter la lumière
A propos d’un débat ouvert dans l’Humanité sur la séquence électorale écoulée.
vendredi 2 mai 2014
par  Bernard Trannoy

Première remarque, pour l’essentiel ceux qui produisent des contributions aux débats, limitent leur champ de réflexions au seul champ institutionnel. Il y a là, le résultat d’une lente, mais certaine dérive du PCF en parti d’élus. Pour ceux-ci, la place dans l’institution prend inévitablement le dessus sur les enjeux des affrontements de classes. Ce qui conduit très vite à limiter son champ d’interrogations aux seuls paramètres d’un rassemblement politicard, préoccupé par les seules constructions d’appareils, de prébandes, de sommets où ne peuvent que s’affronter les "egos" où le seul enjeu est la place dans le système institutionnel existant, donc de fait sans véritable volonté de le mettre en cause.

Et si notre dérive en dégénérescence n’était pas à rechercher ailleurs que dans le système des alliances, mais bien plutôt, dans notre incapacité ou absence de véritable volonté de prendre en compte les attentes sociales des classes populaires ?

Et arrêtons de dire que ce divorce n’est que le résultat d’une incompréhension de leur part, et de la notre un manque de pédagogie. Arrêtons de prendre les classes populaires pour des demeurées auxquelles nous devons apporter la lumière. Et mettons-nous plutôt à leurs écoutent. Ce n’est évidemment pas la bouillie à chats servi par la tribu Boccarra qui nous aidera à avancer ; Tribu, mais pas qu’elle, qui est dans une recherche effrénée d’une réponse technocratique à un problème fondamentalement politique.

Mauriac déclarait au lendemain à la libération "Seule dans sa masse, la classe ouvrière est restée fidèle à la France profanée". Ce constat reste plus que jamais d’actualité, car c’est bien la question de la souveraineté qui est au cœur des interrogations et la trahison des "élites" sur cette question, y compris dans son versus dit "communiste" est évidente.

Le refus des dirigeants actuels du PCF de répondre à cette attente, fait UN, le jeu inespéré du FN, pour ne pas dire, ses alliés de fait, pour cause de désertion. DEUX nous conduit à l’inutilité pour le monde du travail qui préfère se réfugier dans l’abstention. Abstention qui est un fait politique majeur.

Ce qui dans un scénario à l’italienne ne peut que conduire le PCF à sa disparition justifiée pour cause d’inutilité pour les classes populaires. Les stratégies dite de Front, d’états généraux de la gauche ne sont que des raccourcis. Rassembler, en bas, et d’abord sur les lieux de travail, ouvrir une véritable perspective de sortie du capitalisme, être porteur d’un projet, d’une véritable visée, voilà autant de moyens de produire du rassemblement.

Il est à remarquer que dans cette phase nous voyons proliférer ce que Paul-Vaillant Couturier appelait à son époque les jeteurs de mots, où l’incantatoire tient lieu de ligne politique substitut à l’absence de véritable visée stratégique.

                                                            FVER-PCF

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