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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 08:16

                                              CHRONIQUES DU FASCISME

 

 

DU MASSACRE D’ORADOUR SUR GLANE A CELUI D’ODESSA

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Qu’elle a un beau visage cette Ukraine nouvelle! Aujourd’hui, l’Euromaïdan orange-brun s’est invité à Odessa. Les ultranationalistes ont frappé et tué. 38 morts, crânes fracturés ou brûlés vifs. Certains parlent de 50 morts. Des Russes, des Ukrainiens russophones, qui ont le malheur de porter le ruban de Saint-Georges en mémoire des 27 millions de Soviétiques morts pour éradiquer le nazisme de la surface de la Terre. Et qui ont rejoint leurs aïeux!

Le nazisme, ce n’est pas l’ordre. Le nazisme, c’est le chaos. Le nazisme, c’est Maïdan, ce sont les hooligans, ce sont les bombes incendiaires faites pour tuer et non pour protester, ce sont les snipers pro-US, payés par George Soros, et qui tiraient aussi bien sur les manifestants que sur le Berkut (vieille technique du chaos). Le nazisme, c’est le désordre permanent. Le nazisme, c’est la guerre. Le nazisme, c’est la mort. La violence nazie n’est pas un accident dans l’histoire européenne, la violence nazie est la forme paroxystique de l’idéologie occidentale. Le nazisme, c’est le grand suicide de l’Europe!

Certains luttent. Certains résistent. Dans l’indifférence générale de cet Occident «démocratique», «progressiste» et «pacifique». Mensonges ridicules des médias mainstream, rejoints parfois par des médias de gauche. Silence assourdissant des «antifas».

Ces résistants, ce sont les ouvriers russes du Donbass, c’est l’Ukraine communiste et antifasciste qui a manifesté pacifiquement le Premier mai, c’est l’UNOA -ces Ukrainiens occidentaux se battant contre la junte de Kiev-, ce sont les Ruthènes menacés par les néonazis de Galicie. La moindre des choses, quand on est de gauche, c’est de les soutenir, instinctivement. Je discute avec des habitants de Donetsk et de Slavjansk (20 morts aujourd’hui): ils sont encore plus remontés contre les oligarques que les prétendus manifestants pacifiques (au sens munichois sans doute) de l’Euromaïdan.

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 08:10

 

 

 

 

Après l’austérité de Manuel Valls, aurons-nous à subir celle de François Tatti ?

Le conseil de la Communauté d’Agglomération de Bastia s’est réuni les 22 et 30 avril pour arrêter les comptes 2013 et établir le budget 2014. Ces réunions ont donné lieu à une confrontation très vive entre le président François Tatti et l’opposition de gauche.

François Tatti a repris ses arguments de campagne sur la “situation dégradée des comptes de la CAB”, ajoutant “que la situation était pire que ce qu’il avait imaginé”. Pourtant au conseil du 22 avril, les comptes 2013 ont été arrêtés à l’unanimité avec un excédent global de plus de 7 millions d’euros. Il n’y a donc aucun déficit à la fin de la mandature 2008/2013. Le débat s’est surtout cristallisé sur les comptes 2014. A partir d’une prévision budgétaire de 85 millions d’euros pour le budget principal et les budgets annexes de l’eau, de l’assainissement et des transports, François Tatti a pointé une insuffisance de capacité d’investissement de 1,35 million d’euros sur le budget principal dont le montant est de 50 millions d’euros. Pour lui ce serait une situation négative révélatrice de la dégradation des finances dont il rend responsable l’ancienne majorité, alors qu’il en a été membre et, à ce titre, voté tous les budgets. Il a annoncé avec gravité un audit des finances et des mesures de redressement.

Pour l’opposition, j’ai souligné que la gestion précédente avait permis de réaliser 117 millions d’euros de travaux dont les plus importants sont le stade Armand Cesari (désormais homologué Ligue 1 jusqu’en 2023), la modernisation des transports en commun (dont 43% des 3 millions de passages sont gratuits), la construction de la nouvelle station d’épuration des eaux usées à l’Arinella, l’aménagement de la zone d’aménagement économique d’Erbajolo d’une surface de 14 hectares, l’aide à la construction de plusieurs centaines de logements sociaux, l’extension du COSEC de Furiani, la construction de l’Office de Tourisme, pour ne citer que les travaux les plus importants.

Cet important programme d’investissements a été réalisé sans augmenter la pression fiscale depuis 2002, sans augmenter le prix de l’eau (qui est de 3,59 euros du m3 contre 4,15 euros pour la moyenne nationale), en maintenant une taxe d’enlèvement des ordures ménagères à environ 90 euros par an et par habitant pour un coût réel du service de 160 euros par an et par habitant. A noter que la fiscalité totale de la CAB (particuliers et entreprises) est, en 2012, de 344 euros par habitant contre 391 euros en moyenne des agglomérations comparables. En 2012, la CAB a investi 355 euros par habitant contre 245 euros pour les agglomérations comparables. Ce programme exceptionnel a été financé à 34% par le recours à l’emprunt et le reste par l’autofinancement et les subventions. Ces choix ont été faits par la majorité de gauche de l’Agglo, dont François Tatti a fait partie jusqu’au bout, avec le souci d’une gestion sociale: plutôt le recours à l’emprunt que la hausse des taxes et de la fiscalité.

Malgré l’excédent 2013 de 7 millions d’euros, le budget 2014 connaît une contrainte budgétaire très forte qui se traduit par ce manque à gagner de 1,35 millions d’euros pour l’investissement du budget principal. François Tatti a brandi ce chiffre à travers tous les médias pour incriminer l’ancienne majorité. Comme pour Bastia, il s’attribue les roses du bilan des réalisations mais laisse les épines aux autres. En réalité, la CAB, subit de plein fouet les mesures de réduction de la fiscalité accordées aux entreprises et des dotations de l’Etat aux collectivités prises par le gouvernement de François Hollande pour 2013. Et Manuel Valls annonce 11 milliards de réductions pour les 3 prochaines années. Ainsi, cette année la CAB voit son produit de la fiscalité des entreprises baissé de 442 mille euros et celui des dotations de l’Etat de 658 mille euros, une nouvelle ponction de 150 mille euros au titre du plan de “stabilité” de Manuel Valls est programmée.

Enfin, la facture 2014 que la CAB va payer au SYVADEC (dont François Tatti est le président) pour le traitement des ordures ménagères va augmenter de 200 mille euros, +4,6% par rapport à 2013 (4,5 millions contre 4,3) en raison de la hausse de la TVA. Au total, l’austérité budgétaire du gouvernement Hollande va réduire de 1,45 millions d’euros les recettes du budget principal de la CAB, -4,5% par rapport aux recettes de 2013. Cette somme est à rapprocher des 1,35 millions d’euros de déficit de la capacité d’investissement nette de la CAB. C’est bien l’austérité qui est la cause des contraintes budgétaires de la CAB. Mais cela François Tatti ne veut pas l’entendre, et pour cause. N’a-t-il pas fait alliance avec Emmanuelle Degentili, confirmée secrétaire nationale du PS en relation privilégiée avec Manuel Valls, champion de la gauche austéritaire, et avec Jean-Louis Milani, représentant de l’UMP qui pousse à la réduction des dépenses publiques?

Il est à craindre que les mesures budgétaires dites de “redressement” que François Tatti entend imposer à la CAB soient supportées par les personnels et les habitants. Plusieurs membres de la majorité “tattiste” ont demandé un audit des dépenses de personnel, d’autres ont parlé de “resserrer les boulons”, d’autres ont annoncé une remise en cause de la gratuité des installations sportives pour les clubs amateurs et ont écarté le logement social de leurs priorités. En commission des finances il a été évoqué une possible augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Toute la politique sociale est menacée par ces déclarations.

A l’austérité à la mode Valls s’ajouterait l’austérité façon Tatti. François Tatti entend-il trouver dans la poche des habitants 1,35 millions d’euros de marges financières que la politique d’austérité a supprimé à la CAB?

Nous appelons les personnels de la CAB et les habitants à se montrer très vigilants pour faire échec à toute remise en cause des acquis sociaux de la CAB. Ils peuvent compter sur les élus de l’opposition pour être à leurs côtés contre l’austérité, celle de Valls comme celle de Tatti.

Francis Riolacci, conseiller communautaire

Le 2 mai 2014

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 08:07

                                                                                 MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

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protomagia-12.jpg1 er mai en Grèce : les travailleurs en première ligne pour la riposte, avec le syndicat de classe PAME



Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Des milliers de manifestants à Athènes, Salonique et dans des dizaines de villes grecques ont participé à des manifestations lors de ce 1 er mai organisées par le Front militant des travailleurs (PAME).



Le PAME a organisé son rassemblement à Athènes dans la principale place de la ville, Syntagma, devant le Parlement.



Dans son discours principal, Giorgios Perros, membre du Secrétariat exécutif du PAME, a dénoncé le gouvernement turc qui a lancé l'assaut contre le 1 er mai des travailleurs à Istanbul.



G.Perros a fait également référence au 15 ème anniversaire de la création du PAME :



« Sa création a donné de la force, de la combativité, de l'espoir à la vie et l'activité du mouvement syndical. Il a contribué à la formation du mouvement sur des positions de classe et est devenu un pôle de rassemblement pour tous ceux qui subissent le joug des monopoles, de l'Union européenne et des partis qui estiment que l'UE et le cap du développement capitaliste sont la seule perspective ».



Il a ajouté qu' « il a contribué à la riposte commune et à la mobilisation de tous ceux qui subissent cette politique anti-populaire, dans l'optique du renforcement de l'alliance sociale des travailleurs, des petits commerçants et artisans, des petits paysans, des jeunes, des femmes ».



Giorgios Perros a précisé que « les mesures qui ont été prises, de réduction des salaires, des retraites, de casse de la sécurité sociale, de rallongement du temps de travail visent à gonfler les profits de la ploutocratie dans la phase d'expansion succédant à la crise, pour cette raison, elles ne sont pas temporaires. Elles sont faites pour durer ».



Il a révélé le fait que cette ligne politique n'est pas une erreur, mais reste le seul moyen pour le capitalisme de surmonter ses crises. Il a fait savoir que le cap du retour à la croissance capitaliste, la compétitivité et la profitabilité du capital exige des sacrifices encore importants de la part de la classe ouvrière.



« Nous ne devons pas laisser les travailleurs être dupés par les histoires qu'on nous raconte : du côté du gouvernement que les sacrifices sont terminés, ou ceux de l'opposition officielle que tout ce dont nous avons besoin pour que les loups deviennent des agneaux, est juste un changement de gouvernement ».



Il a ajouté que « la voie de la lutte pour mettre en échec ces politiques, qui sont fixées par l'UE et le grand capital, est la seule, elle a besoin d'un mouvement résolu, fort et responsable. Il est impératif de mener cette lutte et bien entendu dans la campagne pour les élections européennes, ces politiques doivent être le critère du vote, il faut sanctionner tous les partis qui soutiennent l'UE ».



Giorgios Perros a appelé les travailleurs à réaliser qu'ils peuvent changer la situation, qu'ils en ont les moyens, qu'ils peuvent compter les forces du PAME, PASEVE pour les travailleurs indépendants, PASY pour les agriculteurs, MAS pour les étudiants, OGE pour les travailleuses.



Par rapport aux élections du 18 et 25 mai, il a souligné que « notre intérêt est pour les forces qui soutiennent l'organisation de la classe ouvrière, ses luttes, que l'effort pour former une Alliance populaire en ressorte encore plus fort. Et elles continueront à se tenir aux côtés de ceux qui luttent ».



Il a mis en garde : « si ceci ne devait pas se produire, et que les travailleurs se retrouvent tiraillés parmi les pièges qui leur sont dressés, les choses ne feraient qu'empirer. Demain, ils devront affronter ces pièges. La ploutocratie gagnera le temps nécessaire pour se réorganiser et renouveler son personnel politique, afin de relancer son offensive, nous priver de toute perspective dans nos vies. Cela ne fera que renforcer la désillusion et la résignation parmi les travailleurs ».



Indiquant l'issue à cette situation, il a mentionné entre autres qu'aujourd'hui « toutes les conditions matérielles nécessaires existent pour un emploi stable permanent, pour une réduction du temps de travail et pour l'allongement du temps de loisirs, pour des services exclusivement publics dans la santé, l'éducation, le logement social, la culture et les sports, encore plus de temps libre, pour une des salaires et des retraites à la mesure des besoins populaires de notre temps. Nous pouvons vivre dans un monde qui corresponde à nos efforts, notre travail, nos attentes. Dans un monde qui ne serait pas tourmenté par les guerres, le chômage, les médicaments, le stress et l'insécurité. Où nous vivrons pacifiquement, humainement, sans exploitation de l'homme par l'homme, sans oppression et la barbarie du système dans lequel nous vivons ».

 

Déclaration du secrétaire-général du KKE

 

Une délégation importante du KKE, menée par le secrétaire-général du KKE, Dimitris Koutsoumpas a accompagné le cortège.

 

Dans sa déclaration, il a insisté sur les points suivants : « Nous lançons un message au renforcement des luttes ouvrières, populaires, pour le rassemblement du mouvement populaire et ouvrier à partir de ce 1 er mai place Syntagma. Nous lançons un appel au peuple pour qu'ils joignent ses forces à celles du KKE, renforce le KKE, pour que le peuple devienne plus fort, afin pour nous de créer la chose dont notre peuple, notre pays ont besoin aujourd'hui. Une forte opposition ouvrière et populaire qui ouvrira la perspective, avec l'alliance populaire, qui permettra enfin de briser les chaînes de l'UE, des monopoles, afin d'ouvrir une nouvelle voie où ce sera vraiment le peuple qui aura le pouvoir. »



Plus tôt, le secrétaire-général du KKE, Dimitris Koutsoumpas, à la tête de la délégation du parti a déposé une gerbe sur le peloton d'exécution de Kaisariani, en hommage aux 200 communistes exécutés là le 1 er mai 1944 par les Nazis.

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 08:04

 

 

 

Parce qu’il faut prendre date

Publié le 3 Mai 2014

Odessa

02 mai 2014

Parce qu’il faut prendre date

La presse occidentale titre sur l'incendie.

Alors que le bâtiment, public, est connu, il aura fallu des heures à la presse occidentale pour dire en petit caractères que il était le siège des syndicats. 

Les fascistes et ceux qui les arment ne se trompent que très rarement de cible.

Combien de temps pour reconnaitre que comme sur la place Maïden, ce sont les protégés de Fabius qui tirent et allument les incendies.

Sur la photon en haut de l'échelle qui tente de lui permettre de fuir, cette femme a-t-elle le profil d'un agent infiltré du KGB?

Pourquoi user du terme systématique de "pro Russe" qui est pour le moins très contestable pour qui connait les Ukrainiens et réserver celui usurpé de patriotes pour les suppôts de "blackwater" et autres nazis armés par l'Otan ?

La propagandestaffel du ministère français de l'information nous refait le coup de l'affiche rouge: les méchants à tuer sont sur l'affiche, les forces du bien fournissent le papier, l'encre, aujourd'hui micros et caméras ... et les pelotons d'exécution.

Le pire, ici, au pays de Descartes de Jaurès, des déportations de l'hiver 41-42 et de la rafle du Vel d'hiv, il y a des gens dont la famille a été exterminée entre 1940 et 1945 qui persistent à soutenir que le gouvernement putschiste de Kiev mis en place par l'OTAN n'est pas pour sa plus grande part composé de Nazis qui défilent pour célébrer la mémoire des divisions SS en Ukraine, et considèrent le 9 mai 1945 de là bas (8 chez nous) comme une défaite .

Il y a des gens qui vont aller cette année et l'année prochaine se recueillir à Auschwitz (ils ont raison d'y aller, il faut y aller), poser recueillis sous sa grille de fer, envoyer des cartes postales et qui signent des pétitions de soutien aux banderistes lesquels pour certains ont, au sens propre, étripé leurs aïeux. Des pétitionnaires qui par leur signature les considèrent comme des gens fréquentables. 

Il y a des gens qui cet été iront (et ils ont raison d'y aller, il faut y aller) à Oradour et qui trouvent banal de faire brûler vif les occupants d'une Bourse du travail.

A chacun ses valeurs.

Pour sa part Canaille le Rouge est du côté de ceux qui combattent les exterminateurs. Il se plante face à ceux qui cherchent à les blanchir de leurs crimes.

Les barricades n'ont que deux côtés. Souteneurs et pétitionnaires du pire, avant d'aller en face, regardez-vous dans une glace, parce qu'ensuite, vous devrez assumer devant vos enfants.

S'il fallait le réaffirmer, Canaille le Rouge maintient son campement au côté des antifascistes.

Rédigé par Canaille Lerouge

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 07:54
Ouverture d’un cabinet médical de premier recours à Bastia

 

C’est peut-être la fin d’un parcours du combattant qui atterrissait souvent aux urgences de l’hôpital ou au standard du SAMU. Un cabinet médical de premier recours vient d’ouvrir à Bastia pour assurer une permanence des soins, notamment en dehors des heures ouvrables.

  • Par Grégoire Bézie
Ouverture d’un cabinet médical de premier recours à Bastia © FTVIASTELLA
© FTVIASTELLA Ouverture d’un cabinet médical de premier recours à Bastia

Si dans la région ajaccienne, SOS Médecin a mis en place un système de permanence, la continuité des soins médicaux n’était pas aussi bien assurée sur l’agglomération bastiaise.

Pour l'usager, il était parfois difficile en l'absence de son médecin traitant de trouver un médecin de garde. Et pour les médecins, officiant sur le base du volontariat, c'était souvent des gardes à répétition, jusqu'à épuisement.

Résultat, un "15" saturé d'appels et des urgences hospitalières qui avaient tendance à s’engorger à partir de 19h, les week-ends et jours fériés.

Fort de ce constat, deux jeunes médecins, ex-internes des hôpitaux de Marseille, viennent de lancer un cabinet médical ouvert tous les jours, matin, midi et soir. Ils seront bientôt rejoints par un troisième généraliste.

Installés au Polygone, le centre de premier recours permet de pratiquer les premiers soins. Certains patients y sont déjà orientés par le SAMU pour éviter de saturer les urgences de l'hôpital.  


Regarde cette video : http://corse.france3.fr/2014/05/01/ouverture-d-un-cabinet-medical-de-premier-recours-bastia-469521.html
                     
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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 07:49

                                                                        ARGENT PATRONAL

 

 

 

               Valls livre la France aux marchés
Cédric CLERIN

Dans l’Humanité Dimanche. Un découpage régional au service des multinationales, des aides accrues aux entreprises et des sacrifices pour les salariés, sans oublier les attaques contre la protection sociale et la réduction des services publics : Manuel Valls dessine une France qui va à l’opposé de toutes les aspirations des Français.

Le président ne veut décidément rien entendre. La raclée historique infligée au Parti socialiste lors des élections municipales (155 villes de plus de 9 000 habitants perdues au profit de la droite et de l’extrême droite) n’aura pas suffi à remettre le chef de l’État ne serait-ce que sur les rails de son programme présidentiel. Dans son discours de politique générale, le premier ministre, Manuel Valls, que l’Express qualifiait déjà en juin 2012 de « socialiste de droite », a dessiné une France en rupture avec ce qui fonde la gauche et, à certains égards, la République elle-même. En trois points, c’est le programme des libéraux aux postes de commande européens qui constitue sa feuille de route : adaptation des territoires à la concurrence internationale, mise à mal de la protection sociale et réduction des services publics.

Le contrôle de la finance

Fusion des régions, montée en charge des métropoles, structures qui « auront tous les leviers pour aider les entreprises », zéro cotisation sur le SMIC, mesure dénoncée depuis longtemps par les syndicats comme une trappe à bas salaires, et enfin, cure d’austérité inédite, 50 milliards d’économies sur les dépenses publiques. Les Français voulaient en 2012 plus de protection face la mondialisation, plus de contrôle public sur une finance devenue incontrôlable, plus de pouvoir pour contrôler une classe politique en laquelle ils ne croyaient plus. C’est tout le contraire que propose le nouveau gouvernement : moins de démocratie locale, plus d’aides aux entreprises et une acceptation de plus en plus assumée du contrôle de la finance sur l’économie. « Il ne faut pas jouer petits bras », dit le nouveau secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement, le sociallibéral convaincu Jean-Marie Le Guen. En effet, tout ce qui ne marche pas depuis des décennies va être amplifié. La manifestation du 12 avril comme la colère de nombreux députés socialistes prouvent que la résistance à cette politique grandit à gauche. Un sursaut nécessaire car si ces projets vont à leur terme, c’est une nouvelle République que connaîtra la France. Une République dont la devise pourrait être : « Liberté, Inégalités, Compétitivité. » Tout un programme.

Vers une république fédérale au service des entreprises ?

Exit la République indivisible de 1791 ? Fin des communes et des départements ? Ces projets attentent aux compétences des collectivités territoriales et les privent d’interventions en matière sociale.

La France institutionnelle dessinée par Manuel Valls lors de son discours de politique générale, loin d’être seulement technique, s’apparente à un retour en arrière de plus de 200 ans. La république indivisible inscrite dans la Constitution, principe existant depuis 1791, serait sérieusement mise à mal au profit d’une république de plus en plus fédérale avec des superrégions et des métropoles pour bases territoriales. Les conseils départementaux disparaîtraient en 2021 et les communes seraient amenées à se fondre dans les intercommunalités. Pour la première fois, un premier ministre envisage la suppression pure et simple de la clause de compétence générale qui permet aux collectivités territoriales d’intervenir dans tous les domaines et ainsi de mener des politiques de réductions des inégalités. Désormais, chaque collectivité se verra attribuer des compétences dont elle ne pourra pas sortir. Le nouvel ensemble, hypercohérent, serait corseté au sommet par les diktats européens sur les dépenses publiques, déclinés par des régions et métropoles au service des entreprises et non des citoyens, et qui auront pour mission principale « l’attractivité du territoire ». C’est la porte ouverte au dumping fiscal et social, qui mine actuellement l’Europe, au coeur même de la République. La montée en puissance de superstructures technocratiques, éloignées de la vie des citoyens réduirait d’autant la possibilité de choix démocratiques quant à l’administration de leur vie quotidienne. Un séisme institutionnel et un virage à 180 degrés faisant passer de l’égalité républicaine sur tout le territoire à la recherche de rentabilité à tous les niveaux.

Le point de vue de Christian Favier, sénateur, président (PCF) du conseil général du Val-de-Marne :

« Au lieu d’aller vers un schéma de collectivités qui aggrave la concurrence et les inégalités pour satisfaire les marchés financiers au détriment des besoins des populations, ce sont ces derniers qui devraient être au coeur des réflexions. Nous avons besoin de faire évoluer les collectivités vers plus de mutualisation, plus de coopération pour, en fonction des échelles pertinentes, répondre toujours mieux aux besoins, très nombreux, des habitants. Des collectivités démocratisées, où les citoyens auraient leur mot à dire, grâce à des modes de scrutins proportionnels, de nouveaux modes d’interventions citoyennes, seraient beaucoup plus efficaces pour répondre aux défis d’aujourd’hui. Nous avons besoin de construire la résistance des élus, qui sont de plus en plus nombreux à voir les dangers des projets en cours, et d’un grand débat public pour battre en brèche l’idée que le nombre de collectivités serait la cause de la dette et du chômage. Un mouvement qui permettrait une extension du service public utile aux populations. »

Services publics . Bienvenue dans la libre concurrence

L’affaiblissement des services publics, aggravé par le plan d’économies, vise à les transférer à des entreprises privées, souhait de la droite déjà. Quel serait alors le sort des usagers, transformés en clients ?

Lorsque le plan de Manuel Valls touchera à sa fin, les services publics ne seront-ils plus qu’une exception dans le paysage économique français ? Le plan d’austérité est sans précédent et frappe les trois fonctions publiques : État, territoriale et hospitalière. Il fait suite aux précédentes politiques de la droite conçues pour affaiblir les services publics en vue de les déstructurer (RGPP, décentralisation et transferts de charges non compensés...). Dans une lettre qu’ils ont adressée au gouvernement, 11 députés socialistes critiquent ainsi le plan d’austérité de 50 milliards d’euros : « Au-delà de 35 milliards, nous croyons que reculs sociaux et mise à mal des services publics seront inéluctables. » Affaiblis, les services publics pourraient être remplacés dans la vie quotidienne des Français par des entreprises privées, dont les seules missions, la rentabilité et le profit, ne prendront plus en compte l’intérêt de l’usager. Ancien ministre de la Fonction publique, Anicet Le Pors estime que le gouvernement agit entre autres sous la pression de l’Europe, qui « méconnaît les services publics ». « Elle mentionne quelquefois des services d’intérêts généraux, mais qui ne sont qu’une dérogation à la règle de la libre concurrence. »

Le point du vue d’Anicet Le Pors, ancien ministre de la Fonction publique :

« Dans l’opinion, le sentiment est favorable aux services publics. Il a été mesuré pendant la crise de 2008. Beaucoup de gens ont considéré que la France avait un atout important, structuré, un véritable amortisseur social. Les services publics soutiennent la consommation, donc la production, l’emploi. D’un point de vue moral, face aux dérives financières, le service public est un lieu d’intégrité. Les services publics peuvent être un lieu de progrès social, par l’exemplarité de la politique qui y serait menée. L’opinion publique ne devrait donc pas se laisser faire. Le préalable à une véritable orientation nouvelle de la part du gouvernement devrait conduire à assainir la situation en supprimant, sinon tout ce que la droite a fait avant, au moins ce qui était le plus significatif dans ses attaques contre le service public. Enfin, le service public a besoin d’une ambition industrielle. Non seulement pour le service public industriel, mais aussi en termes de chantiers structurels dans la politique des services. Ces chantiers ne sont pas mis en oeuvre à long ou moyen terme, mais à court terme, sous l’influence de la direction du budget. Or, les services publics sont par nature des notions structurelles et de long terme. Ils appellent une rationalisation grâce aux techniques les plus modernes à la fois de la recherche économique et des nouvelles technologies. Il faut s’engager sur une vision pluriannuelle, structurelle, des services publics. »

Sécurité sociale. Le régime du toujours moins

Dix milliards d’économies sur le dos des salariés contre un salaire net à peine augmenté. Retraites, allocations familiales gelées, menaces sur les aides au logement des étudiants : c’est la sécu au régime maigre.

« Une augmentation de salaire net de 500 euros par an au niveau du SMIC. » L’annonce est alléchante, les dessous le sont moins. Cette augmentation serait alimentée par une baisse des cotisations salariales, qui s’ajoutera à des nouvelles exonérations de cotisations patronales, le tout vidant les caisses de 10 milliards d’euros par an. En clair, même si une petite partie retourne dans leurs poches, les salariés vont perdre collectivement ces 10 milliards sur la part leur revenant dans les richesses créées, qui étaient mis jusqu’ici dans le pot commun de la Sécu. Pour équilibrer les comptes sociaux, il faudra donc baisser les prestations (déjà, retraites et allocations familiales sont gelées jusqu’en octobre 2015). Et accroître le financement par l’impôt (amorcée en 1990 avec la création de la CSG pour compenser une baisse de cotisation à l’assurance-maladie).

Menaces sur la solidarité

Ce qui revient à dédouaner les entreprises de leurs responsabilités et à faire payer quelques filets de protection pour les plus pauvres par les ménages les moins pauvres. Les riches, entraînés à l’évasion fiscale, pourront eux échapper à l’effort de solidarité et se payer des assurances privées. C’est la philosophie du nouveau système social que nous prépare le plan Valls. De quoi réaliser le voeu de Denis Kessler qui, en 2007, appelait à en finir avec le programme du Conseil national de la Résistance qui en 1945 avait crée la Sécurité sociale.

Le point de vue de Frédéric Rauch, économiste, rédacteur en chef de la revue Économie et politique :

« Ne pensons pas la défense de notre modèle social comme un retour au modèle de 1945, qu’il faut réformer, mais comme un retour à sa philosophie. L’attaque de Valls s’appuie sur l’affirmation que les entreprises ne sont pas compétitives parce que le “coût” du travail est trop élevé. Il faut mener la bataille sur le coût du capital. Les cotisations sociales patronales représentent deux fois moins que ce que versent les entreprises en dividendes et en intérêts d’emprunts. Ce qui pèse sur leur compétitivité ce sont les prélèvements financiers, vers les banques et les actionnaires. Cet argent ne revient pas dans l’économie réelle ensuite. Le travail, lui, crée la richesse réelle. Si nous avons des difficultés structurelles à financer la Sécurité sociale, c’est parce que nous avons des difficultés à développer l’emploi et les salaires. C’est l’enjeu de la modulation des cotisations patronales et de la fiscalité des entreprises, à la hausse lorsque l’entreprise développe des activités financières contre l’emploi et les salaires, afin de forcer celle-ci à réinvestir dans l’économie réelle. »

Cédric Clérin

»» http://humanite.fr/valls-livre-la-france-aux-marches-

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 16:14

                                                                               MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

10246599_698513546877137_1459456569303773608_n.jpgLe Parti communiste turc sur la répression du 1 er mai : « nous ne nous soumettrons à aucune tyrannie »

 

Communiqué du Parti communiste de Turquie (TKP)

 

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

L'AKP consolide son nouveau régime avec des méthodes similaires à celles du fascisme du 12 septembre 1980.

 

L'AKP a prouvé ce 1 er mai encore et ce depuis qu'il a accédé au pouvoir qu'il s'agit d'un ennemi juré, sans foi ni loi, de la jeunesse, des femmes, des travailleurs et des intellectuels.

 

Nous voyons à une nouvelle reprise combien l'AKP est une force fasciste. Notre pays mérite autre chose que l'AKP. La tyrannie de l'AKP ne doit pas être la destinée de notre peuple.

 

Aujourd'hui, les travailleurs, les femmes, la jeunesse, l'ensemble du peuple qui ne se soumet pas, ont résisté à l'AKP. Nous saluons les millions de personnes qui étaient dans la rue pour ces manifestations du 1er mai.

 

Après les événements d'aujourd'hui, on voit bien que la nouvelle phase de lutte contre le dictateur qui a commencé en juin est toujours actuelle. Pour Takism, ce 1er mai est la preuve qu'on ne peut pas nous interdire de manifester à Taksim.

 

10325338_698513613543797_1243216675788955519_n.jpgNotre peuple est déterminé à lutter contre l'AKP et l'idéologie fasciste, réactionnaire qu'il représente, de ne pas céder à la tyrannie.

 

En dépit des agressions policières en ce jour, il y avait des actions partout. Nous appelons les travailleurs, les femmes, les jeunes, les lycéens, les gens qui ne se résignent pas, à porter la lutte dans chaque aspect de la vie contre la tyrannie de l'AKP.

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 12:05

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 09:27

 

                                                     solidarité internationaliste      

 

 

INTERVIEW DE SALIM LAMRANI

«Zunzuneo»: la stratégie des Etats-Unis pour renverser Cuba ?
 

Dans le but de fragiliser le régime cubain, les Etats-Unis ont développé et financé un réseau social baptisé « ZunZuneo » sur l'île. Quelles conséquences aura cette stratégie secrète entre les deux pays? Eléments de réponses avec Salim Lamrani, maître de conférences à l'université de La Réunion, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

La Havane, Cuba - Photo DR Shutterstock
JOL Press : Des journalistes d’Associated Press ont révélé que les Etats-Unis ont élaboré et financé un réseau social « Zunzuneo »: une manière pour eux de fragiliser le régime cubain ? 

Salim Lamrani : Depuis 1960, les Etats-Unis imposent des sanctions économiques extrêmement sévères à Cuba qui affectent toutes les catégories de la population, à commencer par les secteurs les plus vulnérables, dans le but de renverser le gouvernement cubain. Depuis 1960, l’un des principaux piliers de la politique étrangère de Washington consiste à organiser et financer une opposition interne à Cuba. Ces politiques de « changement de régime » sont toujours en vigueur aujourd’hui, à une différence près : de 1960 à 1991, cette politique était clandestine et secrète. Depuis 1992, elle est publiquement reconnue et admise dans des documents officiels telle que la loi Torricelli de 1992 et Helms-Burton de 1996.

L’épisode du « zunzuneo » fait partie de cette stratégie destinée à obtenir un renversement du gouvernement cubain.

JOL Press : Quelles seront les conséquences de cette affaire sur les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Cuba ?

Salim Lamrani : Elles sont minimes car les relations entre les deux pays n’ont pas fondamentalement changé avec l’administration Obama. Les Etats-Unis refusent de lever les sanctions économiques malgré la demande unanime de la communauté internationale et refusent de mettre un terme à leurs programmes subversifs. Ils continuent toujours de transmettre des programmes par le biais de Radio Martí et financent toujours l’opposition interne.

JOL Press : Y-a-t-il eu une évolution des libertés fondamentales à Cuba depuis que Raul Castro a succédé à son frère à la tête de l’Etat en 2008 ?

Salim Lamrani : Les dissidents s’expriment librement dans la presse internationale et manifestent régulièrement dans les rues de La Havane. Néanmoins, ils n’ont aucun accès à la presse cubaine qui est entre les mains de l’Etat.

Concernant la répression politique, depuis l’arrivée de Raúl Castro, tous les prisonniers dits politiques ont été libérés en 2010 et 2011 suite à un accord entre La Havane, l’Espagne et l’Eglise catholique cubaine. Les dissidents peuvent désormais voyager à l’étranger librement, ce qui n’était pas le cas auparavant. La bloggeuse Yoani Sánchez se rend régulièrement aux Etats-Unis et dénonce ce qu’elle considère comme étant un régime liberticide et retourne sans aucun problème à Cuba.

JOL Press : Comment les jeunes contournent-ils la censure d’Internet ?

Salim Lamrani : Il n’y a pas à proprement parler de censure politique, même si parfois certains sites tels que celui de radio Martí ou d’autres entre les mains de l’exil cubain de Miami sont bloqués. Il s’agit surtout d’un obstacle d’ordre technique, car Cuba vient à peine de se connecter au cable de fibre optique en provenance du Venezuela. Auparavant, la connexion se faisait par satellite, qui était deux fois plus chère que la fibre optique et qu    atre fois plus lente. Très peu de Cubains disposent d’Internet à la maison en raison de ces obstacles techniques. Les jeunes disposent d’Internet dans les clubs informatiques à travers le pays, mais la connexion est très lente, et dans les universités. Ils peuvent également se connecter dans les hôtels, mais le coût est prohibitif (14 dollars pour deux heures).

JOL Press: Quelles transformations ont permis les réformes économiques « d’actualisation du modèle socialiste » de Raul Castro  à Cuba ?

Salim Lamrani : Raúl Castro a profondément modifié la structure économique du pays. Désormais, plus d’un demi-million de Cubains travaillent à leur propre compte et non plus pour l’Etat. A terme, ce chiffre devrait atteindre les 2 millions de personnes. Les Cubains peuvent voayger librement à l’étranger, s’y installer tout en conservant les avantages du système social cubain, ce qui n’était pas le cas auparavant. Les démarches pour les transactions immobilières et les ventes de voitures ont été largement simplifiés. Les mandats politiques ont tous été limités à 10 ans, c’est-à-dire que Raúl Castro quittera le pouvoir au plus tard en 2017. 

 

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 09:21

 

 

 

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