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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 12:52

 

 

Jacky BIANCARELLI

jacky_biancarelli.jpg

Ce soir un film de Dominique MAESTRATTI sur FR3 a 20H40

A ne pas manquer

Jacky BIANCARELLI, notre camarade et ami, communiste animateur de l extrême sud trop tôt disparu était militant, professeur de collège, porteur de la langue Corse et surtout POETE.

ja_-biancarelli.jpgAu delà de toutes les qualités que tout le monde lui reconnait il était un compagnon et ami merveilleux. U Rossu pense très souvent à lui, à ses analyses et à sa voix rocailleuse du Nebbio qui portait ses emportements amicaux. Pour tout ceux qui ont connu Jacky, Pour tout ceux qui veulent que notre langue vive, Pour tout ceux qui ont la curiosité de découvrir un poète,

 

 

 

  SOURCE:U  ROSSU

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 12:12

                                                                   lvres en ligne 1027                                                

 

 

Sandrine Mansour-Merien, L’histoire occultée des Palestiniens, 1947-1953

Compte rendu de Ilham Younes


Sandrine Mansour-Mérien est docteur en histoire (directeur de thèse Henry Laurens) et chercheur au Centre de Recherches en histoire internationale et atlantique (CRHIA) à l’université de Nantes.

        « Avoir un autre regard sur l’histoire » (p.10), tel est le prisme d’analyse de Sandrine Mansour dans cet ouvrage qui replace les hommes au coeur de la Nakba (la catastrophe) en 1948 et rend hommage à la mémoire palestinienne de l’exil. Cette étude propose de replacer historiquement l’exode des Palestiniens en 1948 à la suite du plan de partage des Nations unies, voté le 29 novembre 1947.

L’auteur fonde son analyse sur des écrits d’historiens palestiniens et des témoignages oraux. Mais la particularité de cette étude est qu’elle s’appuie également sur des travaux de l’école des « nouveaux historiens » israéliens. En effet, jusqu’à la fin des années 80, la majorité des historiens israéliens se référaient à la thèse officielle de l’État d’Israël pour expliquer l’exode des Palestiniens entre 1947 et 1949. Selon ce point de vue, l’exil des Palestiniens ferait suite aux appels à la fuite des dirigeants arabes lancés aux Palestiniens dans l’objectif de laisser place aux combattants.

En 1978, suite à l’ouverture des archives de l’État hébreu, une nouvelle vague d’historiens appelés en Israël « les nouveaux historiens », très critiques à l’encontre de la classe politique israélienne, enclenchent une série de travaux qui recoupent ceux d’historiens palestiniens tels que Sharif Kanaan ou encore Walid Khalidi considérés comme des pionniers pour avoir défendu la thèse d’un départ forcé des Palestiniens en 1948. En 1988, Benny Morris (historien israélien) publie La naissance du problème des réfugiés palestiniens où il démontre, par des archives déclassifiés, le rôle des forces juives dans l’expulsion des Palestiniens. Cette nouvelle réflexion sur l’histoire de la création d’Israël va connaître une grand retentissement jusqu’au milieu des années 90 pour constituer un véritable courant de pensée « post-sioniste » au sein du champ historique et intellectuel israélien.

Cette étude de Sandrine Mansour est une nouveauté en ce sens qu’elle entend s’appuyer à la fois sur des écrits d’historiens palestiniens et israéliens.

La nakba

Dans sa phase introductive, l’historienne s’attache à découper la Nakba en quatre phases distinctes :
- la première phase : de 1945 jusqu’au vote du plan de partage des Nations unies le 29 novembre 1947, au cours de laquelle des plans de transfert de la population palestinienne sont déjà en place.
- la deuxième phase : quelques mois après le vote du plan de partage et avant le départ officiel des Britanniques, d’autres plans sont mis en oeuvre.
- la troisième phase : après la première guerre israélo-arabe et suite à la proclamation de l’État d’Israël, le 14 mai 1948.
- la quatrième phase : entre octobre 1948 et au milieu des années 50 avec l’extension du territoire israélien.
La Nakba est donc appréhendée selon l’auteur comme un processus antérieur à 1948 et qui se prolonge après cette date.

Une autre histoire de la Palestine

Dans la première partie de l’ouvrage, l’historienne retrace une autre histoire de la Palestine. On découvre une Palestine dynamique avant 1948 qui contrebalance « l’un des mythes fondateur de l’État d’Israël d’une Palestine économiquement délaissée » (p. 23). Un dynamisme que l’on découvre dans de nombreux secteurs. En effet, la société palestinienne est en avance sur d’autres pays de la région dans de nombreux secteurs, dont l’éducation. En 1932, le taux d’alphabétisation des enfants de plus de 7 ans s’élève à 25,1% en Palestine contre 17,4% en Turquie. D’un point de vue économique, les Palestiniens connaissent au début du XXème siècle un début d’industrialisation à l’instar des pays européens. Selon des archives historiques palestiniennes, l’industrie alimentaire et les ateliers de tissage constituent les secteurs industriels les plus porteurs en 1918. L’artisanat local se développe également dans certaines villes qui vont être reconnues internationalement pour leur savoir-faire : c’est notamment le cas de la ville de Naplouse connue pour son savon. Cet essor industriel va faire émerger une bourgeoisie commerciale locale en majorité chrétienne. De plus, cette situation économique harmonieuse pendant la période ottomane va inciter l’immigration de travail en Palestine. En effet, de nombreux habitants de pays voisins viennent y trouver du travail.

On retrouve également ce dynamisme dans la culture et les affaires publiques. Pendant la Première Guerre mondiale, la presse palestinienne connaît un élan important. Le nombre de journaux palestiniens augmente, selon Rachid Khalidi (historien palestinien) cité par Sandrine Mansour : « Sur un total de 200, 48 sont fondés avant 1929, 85 dans les années 1930 et 67 entre 1940 et 1948 ». Parallèlement à cela, des espaces de sociabilité se développent : des cafés, des bibliothèques, des clubs culturels deviennent autant de lieux informels de politisation.

A l’arrivée des Britanniques, la situation économique change. Selon l’historienne, « les Britanniques ont refusé dès le départ de comprendre et d’appréhender la réalité de la vie des Palestiniens et leurs coutumes traditionnelles » (p 24). Exclus d’un système économique qu’ils ont contribué à bâtir, les Palestiniens vont mener des actions de contestation contre le régime britannique.

Effervescence politique

Le réveil politique des Palestiniens va se faire progressivement et se développer contre la présence britannique et le projet sioniste qui prévoit un foyer national juif en Palestine (Déclaration Balfour, 1917). En 1918, le premier comité islamo-chrétien voit le jour pour assurer la sauvegarde des droits des Arabes de Palestine. Le comité souhaite former une opposition au projet sioniste et s’élever contre la déclaration Balfour.
Des manifestations éclatent dans plusieurs ville à Gaza, Haîfa et Jaffa contre les Britanniques. Le mouvement national palestinien se structure. En 1936, une grève éclate sur l’ensemble de la Palestine mandataire. Les protestataires appellent à un arrêt total de l’immigration juive et demande l’établissement d’un gouvernement national. Ces revendications prennent forme à travers l’établissement, en 1936, d’un haut comité arabe dont l’objectif est de représenter politiquement les intérêts des Arabes de Palestine.
A la suite de ce soulèvement, les Britanniques proposent un plan de partage de la Palestine en deux zones distinctes : une pour les juifs et une pour les Arabes. C’est le plan Peel. Les Palestiniens s’y opposent, considérant qu’il ne répond pas aux aspirations d’indépendance des Arabes de Palestine. D’autres propositions de partage seront mises sur la table mais toutes échoueront.

Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine est voté aux Nations unies et prévoit la division de la Palestine en six partie : trois pour le futur État juif et trois pour le futur État palestinien. Au lendemain de cette décision internationale, la situation dégénère en Palestine. En effet, pour l’auteur, les résolutions votée par l’ONU n’ont pas été mises en œuvre : « En réalité lors des débats de l’Assemblée Générale, cette question de la mise en oeuvre pratique de la décision n’a guère été évoquée, en dehors de la nomination de la Commission spéciale des Nations unies, qui doit prendre en charge l’administration avant de la remettre à chacun des deux États, commission que les Anglais refusent de voir sur le terrain tant qu’ils y sont. » (p 120). Une semaine après le vote de partage aux Nations unies, des combats d’une grande ampleur éclatent entre les troupes sionistes et la résistance palestinienne. Ces événements entraînent une première vague de départs entre décembre 1947 et mars 1948. Soixante quinze mille personnes, principalement issues de la bourgeoisie palestinienne, fuient le pays.
En mars 1948, la mise en oeuvre du plan Dalet dont l’objectif est de prendre le contrôle des territoires du futur État juif entraîne l’expulsion de plus de 300 000 Palestiniens : c’est la deuxième vague d’exil connu sous le nom de Nakba (la Catastrophe).
Sandrine Mansour situe une troisième vague d’exode entre octobre 1948 et le milieu des années 50. Ce mouvement de population entraîne le départ d’environ 150 000 à 200 000 personnes.

Une nation de réfugiés

C’est le début de l’exil et les Palestiniens deviennent « une nation de réfugiés » (p.175). Pourtant, la résolution 194 des Nations unies votée le 11 décembre 1948 indique « Qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins, et que des indemnités doivent être payées à titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers et pour tout bien perdu ou endommagé lorsque, en vertu des principes du droit international ou en équité, cette perte ou ce dommage doit être réparé par les gouvernements ou autorités responsables ». Le droit au retour des Palestiniens est proclamé mais est rejeté par l’État hébreu.
En décembre 1949, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) voit le jour pour répondre plus efficacement aux besoins économiques et sociaux de l’ensemble des réfugiés palestiniens. Est considéré comme réfugié palestinien « une personne qui a eu sa résidence normale en Palestine pendant deux ans au moins avant le conflit de 1948 et qui, en raison de ce conflit, a perdu à la fois son foyer et ses moyens d’existence, et a trouvé refuge, en 1948, dans l’un des pays où l’UNRWA assure ses secours ». Du statut juridique de personnes déplacées, les Palestiniens obtiennent celui de réfugiés.
En 1950, Israël vote une loi sur le bien des absents qui permet de récupérer les biens des Palestiniens et éventuellement de les céder. Pour Sandrine Mansour, « la notion d’absent a permis la mainmise sur la quasi totalité des propriétés des Palestiniens qu’ils soient déclarés réfugiés ou non » (p. 206). C’est le cas aussi des terres agricoles palestiniennes, qui dès lors qu’elles ne sont plus cultivées deviennent la propriété de l’État. Environ 93% des terres palestiniennes ont été confisquées.
En 1967, à l’issue de la guerre des six jours, les Palestiniens vont connaître la Naksa (la seconde défaite) où plus de 500 000 palestiniens partent en exil.
Le problème des réfugiés est aujourd’hui central dans les négociations de paix israélo-palestiniennes. Selon les statistiques de l’ONU, la diaspora palestinienne représente la communauté de réfugiés la plus importante dans le monde.

L’auteur conclut en rappelant le dessein de cet ouvrage par une citation de l’intellectuel palestinien Edward Said : « De dire qu’il y avait un peuple palestinien, et que, comme d’autres, il avait son histoire, sa société, et le plus important, un droit à l’autodétermination » (p. 225).

Sandrine Mansour-Mérien, L’histoire occultée des Palestiniens, 1947-1953, Paris, Éditions Privat, 2013, 238 pages.
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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 16:07

 

Clio

 

Clio, la muse de l'Histoire

 

Julian Grimau, 
la dignité humaine assassinée
Cathy Ceïbe
Vendredi, 19 Avril, 2013
Le 20 avril 1963, le dirigeant communiste est exécuté par un peloton franquiste au terme d’une parodie de justice. Sa réhabilitation reste d’actualité dans une Espagne qui ne veut pas se prononcer sur les crimes de la dictature. Une Espagne qui se refuse à solder les comptes du passé.

Il est des matins de printemps qui n’en sont pas. Comme ce samedi 20 avril 1963, lorsqu’un peloton d’exécution franquiste perfore de trente balles Julian Grimau. Cinquante ans ont passé depuis l’assassinat du dirigeant communiste dans la prison de Carabanchel à Madrid. De ce côté-ci des Pyrénées, des rues et des cités populaires portent ce nom qui résonne encore dans la mémoire des républicains espagnols.

Grimau est un symbole de la répression de la dictature que la générosité d’une mobilisation mondiale ne parviendra pas à sauver. Ce 20 avril 1963, il est allé à la mort avec l’état d’esprit qui fut toujours le sien, « sans attendre d’autre récompense que la conscience tranquille de celui qui a fait son devoir devant sa classe, son peuple, son parti ». Julian Grimau est né le 18 février 1911 à Madrid. C’est un jeune ouvrier typographe qui voit alors deux Espagne se défier : l’une, réactionnaire, oligarque, dévote, militariste ; l’autre, républicaine, progressiste, agnostique. Il choisit son camp.

En 1931, il rejoint le Parti républicain démocratique fédéral. Le 18 juillet 1936, Franco déclare la guerre à la République. À l’automne, Julian Grimau adhère au Parti communiste d’Espagne (PCE) dont il deviendra, en 1937, secrétaire d’une brigade de police à Barcelone. À la fin de la guerre, il est contraint à l’exil. Il se réfugie alors à Cuba.

De retour en Europe, il participe à Prague, en 1954, au 5e Congrès du PCE, où il est élu membre du comité central que dirige Dolores Ibarruri, la Pasionaria. En 1962, il est élu secrétaire du Parti. Dans la clandestinité, Grimau assume cette lourde et dangereuse responsabilité à Madrid. Le pays, garrotté par le despote, est le théâtre de luttes sociales et ouvrières grandissantes.

Le 7 novembre 1962, il est arrêté dans un bus par deux membres de la police politique. Julian Grimau est alors transféré au sinistre siège de la direction générale de la sécurité (DGS). Pour ceux qui ont foulé la Puerta del Sol, la place épicentre de la capitale, là où se trouve le kilomètre zéro des routes espagnoles, il s’agit désormais du siège du gouvernement de la région autonome de Madrid, dirigé par la droite du Parti populaire (PP). En ce lieu, rien ne rappelle qu’on y a frappé et torturé. Que les cris sortaient des soupiraux. Que les bourreaux ont frappé et défenestré Julian Grimau, sans le tuer. Aucune plaque à la mémoire des combattants de la liberté que l’on a voulu faire taire à jamais. Le PP, ex-Alianza popular fondé par Manuel Fraga, ministre de l’Information et du Tourisme de Franco qui osa déclarer que Grimau s’était jeté dans le vide de manière « inexpliquée », nie encore son terrible passé. Ou l’assume…

Le 18 avril 1963, Julian Grimau est traduit devant un conseil de guerre (procès no 1.601/62). Outre son « activité subversive et sa propagande illégale », on l’accuse de « crimes commis pendant la guerre civile » lorsqu’il dirigeait la tcheka (centre de détention politique) de la rue Barenguer à Barcelone. Une campagne médiatique alimentée par le régime vise à discréditer Grimau, à le faire passer pour « un délinquant de première grandeur au service d’une cause criminelle » : le communisme.

Le dossier est vide, et les supposés crimes proscrits. Les manifestations de soutien, elles, gonflent en Europe et en Amérique latine. Digne et courageuse, son épouse, Angela, résiste pour leurs deux fillettes, en se battant pour sa libération. Plus de 800 000 télégrammes arrivent à Madrid pour que cesse la parodie de justice d’une cour martiale dont le « conseiller légal » n’est en possession d’aucun titre juridique ! La dictature veut bâillonner cet homme, image de la lutte antifasciste, dépositaire de l’Espagne, légale, républicaine et égalitaire. Julian Grimau est un héros qu’il faut tuer.

« Ne vous y trompez pas. Ils me fusilleront sans aucune hésitation : ma mort est décidée depuis longtemps. À tous, je vous demande une chose : maintenez votre unité, continuez la lutte pour la liquidation définitive du franquisme », dit-il à ses compagnons de détention avant de tomber sous les balles. Paris, et d’autres capitales grondent de colère contre ce crime d’État. Dans l’Humanité, le poète et communiste espagnol Marcos Ana, qui a passé vingt-trois ans dans les geôles franquistes, déclare : « Avec Julian Grimau, on a voulu assassiner l’esprit même de liberté, de la dignité humaine. »

En 1964, Léo Ferré lui rend hommage : « L’heure n’est plus au flamenco. Déshonoré, Mister Franco. Nous vivons l’heure des couteaux. Nous sommes à l’heure de Grimau. » Un an plus tard, il reçoit à titre posthume la médaille d’or du Conseil mondial de la paix. Cinquante ans plus tard, la réhabilitation de 
Julian Grimau est toujours d’actualité : 
l’Espagne, atrophiée par le silence, se refuse à solder les comptes du passé.

Vers la réhabilitation ?  En 2006, une brèche s’est ouverte. Sur proposition du groupe mixte et particulièrement de la Gauche unie, le Sénat espagnol a approuvé une motion dans laquelle elle enjoignait le gouvernement socialiste de « procéder à la réhabilitation citoyenne et démocratique 
de la figure de Julian Grimau ». Car, officiellement, le dirigeant communiste 
est toujours considéré comme un criminel. 
À l’époque, tous les groupes avaient voté la motion, à l’exception du Parti populaire. L’initiative est tombée aux oubliettes 
de l’histoire. L’exécution de Julian Grimau fut pourtant un crime d’État. Un parmi des milliers d’autres perpétrés par la dictature de Franco. L’anniversaire de son assassinat est l’occasion pour les organisations mémorielles d’exiger 
des autorités l’annulation de tous les procès 
et sentences prononcés par les conseils de guerre et les tribunaux spéciaux du franquisme. C’est à leurs yeux une dette non soldée à l’égard des victimes. C’est aussi une question politique, éthique et de justice.

 

 

 

 

  source:
PCF Bassin d'Arcachon via coco Magnanville
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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 15:52

 

                                                     solidarité internationaliste      

 

 

Jeudi 24 Avril 2014
Les mineurs du Donbass rentrent en lutte. Depuis le 22 avril plusieurs mines sont en grève. Pour les communistes ukrainiens cette situation n'est pas anodine, elle est la conséquence de plus de 20 ans de capitalisme et des choix économiques de la junte fasciste de Kiev - article et traduction Nico Maury

Lorsque tous les mineurs sortiront de terre, il ne restera au gouvernement qu'a rentrer dans la clandestinité

"Si tous les mineurs ukrainiens sortent de terre, l'ensemble du gouvernement actuel devra entrer dans la clandestinité" déclare le député communiste Spyridon Kilinkarov.

"Je peux vous dire, dès que le premier casque orange frappera le sol, le gouvernement actuel sera tout simplement balayé la scène politique. Compte tenu de ce qui s'est passé (aujourd'hui mineurs de Lugansk sont en grève pour exiger des augmentations de salaire et de meilleurs conditions de travail), je crois que nous avons besoin de répondre immédiatement aux demandes des mineurs. Les propriétaires des sociétés privatisées des mines, et le gouvernement doivent tirer des conclusions sur la situation et nous devons appuyer résolument l'industrie du charbon".

Les mineurs seront maître de leur appareil de production, les mines passeront sous le contrôle des travailleurs

Spyridon Kilinkarov note que les mouvements de grèves concernent les mines de l'entreprise "Krasnodonugol", mais que les revendications de ces mineurs sont commun à toutes les entreprises de l'Ukraine.

"Si les oligarques continuent a piller ces entreprises, les mines passeront sous le contrôle des travailleurs, et ils sauront comment gérer ces entreprises, avec toutes les conséquences qui en découlent. Ils seront maître de leur appareil de production."


Les grèves des mineurs sont la conséquence des politiques du gouvernement

"Le gouvernement a décidé de lutter contre la baisse de la production, et l'absence de ressources internes, se fait au détriment du financement des programmes sociaux." La situation dans les mines de Krasnodon, où les mineurs réclament des hausses de salaires est, selon Petro Simonenko, un exemple de politique budgétaire téméraires du nouveau gouvernement.

"A Krasnodon les mineurs réclament des salaires plus élevés. Les salaires des mineurs tournent autour de 4000-5000 hryvnia (250 - 315 euros), la forte hausse des prix et des tarifs ne permet plus aux mineurs de nourrir leurs familles et de vivre. Alors ils sont allés se battre gagner des hausses de salaires. Mais comme vous le savez, la réduction budgétaire et la fin des subventions à l'industrie du charbon (exigé par le FMI), menée par le gouvernement actuel sont des conséquences de ces luttes" déclare le Premier secrétaire du KPU.

Il souligne que cette lutte des mineurs est "collectives et pour tous les travailleurs. Ils ont déjà commencé à mettre en œuvre une lutte pour leurs intérêts."


Le Parti communiste au côté des mineurs et des 45 millions d'ukrainiens

Le Parti communiste a toujours souhaité construire une politique juste et sans ombrage, son devoir est de mettre en œuvre ce qu'il promet. déclare le chef de Parti communiste de l'Ukraine Petro Simonenko et candidat à la présidentielle anticipée du 25 mai.

"Nous le faisons car les circonstances le permettent. Et ceux qui se présentent aujourd'hui aux élections sont des représentant des grandes entreprises, comme toujours, depuis plus de 22 ans, ils reprennent nos principes, se déclarent honnêtes pendant les élections, mais après leur arrivée au pouvoir abandonnent complètement leurs promesses".

"Le Parti communiste a toujours pratiqué la politique du réalisme et vise à servir les intérêts des 45 millions d'Ukrainiens, du peuple et des travailleurs."

"Les candidats déclarés sont avides de pouvoir, ils représentent le grand capital, les oligarques et les intérêts étrangers dans la lutte pour le pouvoir. En Ukraine les oligarques de notre pays utilisent la puissance de l'Etat pour leur enrichissement personnel et le vol" déclare le candidat communiste à la présidentielle.
Nicolas Maury
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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 13:57

 

                                                                       pcf.jpg

 

Erdogan/Génocide : « Le progrès eut été de reconnaitre le crime de génocide »

Le 24 avril 1915 débutait le génocide de la communauté arménienne de l’empire ottoman. Les conséquences en furent dramatiques : 1,5 million de tués, des milliers de déportés et la totalité de leurs biens confisqués.

Ce génocide n’a toujours pas été reconnu par le gouvernement turc qui l’a perpétré. Il n’a pas été sanctionné et il connait aujourd’hui encore une campagne de communication négationniste.

Cette absence de reconnaissance continue à alimenter les haines contre les Arméniens mais aussi contre toutes les minorités comme les Kurdes ou les Alévis.

En dépit de cette posture, les communautés arméniennes, les forces démocratiques et notamment une part croissante de la société civile turque organisent des commémorations pour faire face au discours officiel. Le clivage n’est pas entre les peuples arménien et turc mais entre le négationnisme et la démocratie.

 

Le premier ministre R. Erdogan a présenté les condoléances de la Turquie aux petits enfants des Arméniens tués en 1915. Si l’approche se veut moins agressive, elle ne constitue pas une nouveauté. Le progrès eut été de reconnaitre le crime de génocide.

Le PCF, constant dans son engagement, salue la mémoire des victimes et s’associe à la douleur de toute une communauté. Il continuera à œuvrer pour que vérité et justice soient rendues au peuple arménien.

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 13:49

                                                                                drapeau rouge                               

1er Mai 2014   .   Manifestation.

Halte aux fabricants du malheur social.

 

Partout dans le monde, la prochaine Journée internationale du travail sera l’occasion de voir descendre dans les rues des milliers de salariés et de retraités afin d’exiger la mise en œuvre de véritables politiques de progrès social. En France, où la courbe du chômage ne cesse de grimper alors que celle du pouvoir d’achat continue de chuter, tous les salariés sont appelés à se rassembler pour faire de ce 1er Mai 2014 un véritable événement au cœur d’un printemps social.

En Corse aussi, les "évolutions institutionnelles" guidées essentiellement par des questions d'économies budgétaires et l'appât du pouvoir n'apporteront rien de bon aux salariés et retraités. 

Ce n’est pas en appauvrissant les salariés que l’on relancera l’économie. Les orientations du nouveau gouvernement ne répondent en effet en rien aux aspirations des salariés et ne règleront rien.

Le vote-sanction que les électeurs ont voulu infliger au gouvernement lors des dernières élections municipales n’a visiblement pas été entendu. Le gouvernement remanié a clairement choisi d’enfoncer un peu plus le clou des mesures d’austérité, en commençant par imposer l’austérité salariale dans le secteur public comme dans le privé.

Dans un pays où 1 jeune sur 4 est au chômage où les plus anciens voient leurs pensions rabougries, où les salaires sont bloqués depuis de nombreuses années, et où plus de 80% des embauches sont réalisées en CDD, la situation des salariés n’a jamais été aussi fragile. Jamais, pourtant, les salariés ne se sont vus imposer autant de sacrifices pour le seul bénéfice du patronat.

·         «Zéro charges» pour les salaires payés au Smic, c’est condamner des millions de salariés aux bas salaires.

·         2 € de plus par jour pour un salarié payé au Smic, à travers la diminution imposée de ses cotisations sociales, ce sera aussi, concrètement, pour lui, dès 2015, le «choix» entre des frais de couverture sociale supplémentaire ou des droits en moins.

·         19 milliards d’économies sur le budget de l’État : ce sera une baisse des capacités publiques d’intervention sociale et économique, une réduction des services publics et de leurs missions, moins d’infirmières, de professeurs, de policiers…

·         10 milliards d’économies sur l’Assurance-maladie : ce ne sera certainement pas un meilleur remboursement des médicaments et des soins, ni une meilleure prise en charge des assurés.

·         En revanche, 30 milliards d’euros de cadeaux supplémentaires au patronat : c’est un nouveau détournement de notre budget commun, alors que, chaque année, chaque habitant français donne déjà plus de 3000 € en aides diverses aux entreprises soit disant pour préserver l’emploi, sans aucune garantie que cet argent serve à l’emploi et encore moins à l’investissement.

Cette situation n’est pourtant pas une fatalité : d’autres choix visant le progrès social sont possibles. Pour cela, il faut s’unir pour agir, se rassembler pour gagner.

Pour sortir de l’austérité et ouvrir une nouvelle période de progrès social, rassemblons-nous le 1er Mai prochain pour :

·         l’augmentation des pensions et des salaires;

·         la mise à plat et l’évaluation de toutes les aides publiques accordées aux entreprises;

·         une vie meilleure, faite de justice sociale;

·         le respect des droits fondamentaux des êtres humains partout dans le monde, à commencer par le droit à un travail décent, reconnu et valorisé;

·         un débat national sur la répartition des richesses créées par notre travail.

 

Refusons l’isolement, le repli sur soi, l’exclusion, le racisme et le rejet de l’Autre. Mobilisons-nous pour le «vivre ensemble», la solidarité entre les salariés
l’égalité des droits, le choix de la paix, et du progrès social.

             Manifestation 10H Palais de justice

                                        
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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 12:50
24 avril 2014

 

 

Hollande hué à Carmaux. Son ex revenue aux affaires se prenant pour Marie Antoinette dans les couloirs de son ministère. Rocard et Juppé claquant la porte d’un « programme d’investissement » placé sous l’autorité de Montebourg. Des députés PS en « rupture » mais qui ne manqueront pas de voter pour le programme de Valls. Le bruxellois Sapin servile comme jamais. Le stratège des échecs Fabius pour l’ouverture des magasins le dimanche. L’ivresse du pouvoir atteignant les plus proches cireurs de pompe du président après le menteur chargé du budget de la France. Et pendant ce temps là, des millions de Français au chômage, dans la misère et la peur du lendemain.

Cà sent le sapin pour cette équipe totalement dévalorisée, rejetée, haïe comme l’était celle de Sarkozy. Cà sent le sapin… sauf pour le Front national trop heureux de ces cadeaux à répétition. Le PS portera une terrible responsabilité dans la dérive qui s’annonce.

José Fort

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 12:39

 

 

 

Samedi 26 avril de 14 heures à 18 heures à l’Université de Corte

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Nous vous invitons à une rencontre des animatrices et animateurs du Front de gauche le :

Les travaux seront consacrés, après une courte introduction à la discussion, aux thèmes suivants :

• Situation politique après les municipales

• Combattre l'austérité et changer de politique pour une véritable politique de gauche

• Campagne électorale pour les Élections Européennes du 25 mai

.

Comptant sur votre présence, je vous transmets, au nom du groupe, mes sincères salutations.

 Etienne Bastelica

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 12:53

 

 

La-voix-de-son-maitre

 

Pas besoin de voyantes! Le MEDEF a parlé, l'Europe du capital a appuyé et donc Hollande et Valls vont s'exécuter!

 

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Parce que nous voulons: l'éducation pour tous, un revenu décent et la sécurité du lendemain, 

Parce que nous voulons que le SMIC à 1 700 euros, la retraite à 60 ans à taux plein et des services publics de qualité,

Parce que nous savons que le seul moyen d'y arriver c'est de prendre nous-mêmes nos affaires en main et que TOUS ENSEMBLE, OUI, NOUS ON PEUT,

Nous serons à la manifestation syndicale du 1er mai !

 

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 12:31

 

source: Corse Matin

 

 

mercredi 23 avril 2014

 

 

Le PLU du Cap Corse annulé - 25152747.jpg

A l'heure actuelle, le Cap Corse ne bénéficie donc pas d'un Plan local d'urbanisme.Gérard Baldocchi

 

 

Conformément aux conclusions du rapporteur public, Jean Martin, le tribunal administratif de Bastia a annulé, hier, la délibération en date du 19 décembre 2012 par laquelle le syndicat intercommunal à vocation unique du Cap Corse a approuvé le plan local d'urbanisme intercommunal du Cap Corse.

La légalité de cette délibération était contestée respectivement par le préfet de la Haute-Corse, l'association de protection de l'environnement, U Levante, et des particuliers qui relevaient un certain nombre « d'illégalités »relatives pour la plupart aux dispositions de la loi littoral.

Rappelons que quatorze communes du Sivu (qui en compte dix-huit au total) avaient entrepris, en 2002, de réviser le plan d'occupation des sols intercommunal en vigueur depuis 1989 et engagé dans ce cadre un processus de concertation qui s'est prolongé durant une dizaine d'années.

L'exécution de ce nouveau PLU approuvé par délibération, avait été partiellement suspendue le 8 avril 2013, par une ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Bastia, suite à une requête du préfet de la Haute-Corse. Une partie de ce document d'urbanisme avait été cependant maintenue exécutoire.

« Pas compatible avec la loi littoral »

Parmi les critiques formulées par les requérants à l'encontre de cette délibération, le tribunal a notamment retenu « qu'en sextuplant la surface des zones constructibles, alors que l'accroissement démographique prévisible est inférieur à 60 % sur vingt ans, les auteurs du PLU ont méconnu le principe d'équilibre applicable aux communes soumises à la loi littoral et au schéma d'aménagement de la Corse ».

Le tribunal a également estimé que l'ouverture à l'urbanisation de nombreuses zones « n'est pas compatible avec les dispositions de la loi littoral et du schéma d'aménagement de la Corse relatives à la constructibilité limitée. S'agissant des espaces proches du rivage, le PLU ne justifie pas l'extension limitée de l'urbanisation ».

« Proportionnée aux besoins de logements »

Ces illégalités, « ainsi que celles résultant de la méconnaissance de plusieurs autres règles générales et particulières d'aménagement et d'utilisation des sols, qui concernent l'ensemble des communes couvertes par le PLU intercommunal du Cap Corse » ont, compte tenu de leur impact sur l'économie générale de ce document d'urbanisme, conduit le tribunal à l'annuler totalement. Le rapporteur public avait notamment mis en évidence une « contradiction avec le principe d'équilibre entre la création de zones constructibles qui doit être proportionnée aux besoins de logements, et la préservation des espaces naturels établie par le schéma d'aménagement de la Corse ».

« Méconnaissance des conditions de constructibilité »

Il avait également pointé d'autres éléments contraires au code de l'urbanisme, en particulier « le non respect de la loi littoral par dix des quatorze communes qui souhaitaient une extension de l'urbanisation sur certains zonages ».Et, dans certains cas,« la méconnaissance des conditions, précises et limitées, de constructibilité dans les espaces proches du rivage et dans la bande littorale des cent mètres. Ainsi, qu'à certains endroits, le non-respect de la réglementation relative aux espaces remarquables, de dispositions générale d'urbanisme liées à la préservation des terres agricoles et aux conditions de création d'aires de camping dans les sites inscrits ».

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