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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 12:23

                                                                 MARE NOSTRUM-copie-1

 

Ssource:Hervé Poly et Danielle Bleitracht

Les salafistes wahhabites libyens détruisent un site de 12.000 ans d’âge

21 avr

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Tadrart-Acacus-Libye-Banniere

Des salafistes wahhabites ont détruit les gravures et peintures rupestres du mont Tadrart Acacus, en plein désert libyen qui remontent à 12.000 ans avant J.-C.

Par Imed Bahri

C’est au fin fond du désert libyen, au sud- ouest de Fezzan, à 100 km de la frontière avec l’Algérie, que trône le mont Tadrart Acacus, orné sur une surface de 250 km carré par des gravures et des peintures rupestres, représentant des animaux comme la girafe, le dromadaire, l’éléphant, l’autruche, le cheval ainsi que des hommes dansant ou jouant de la musique.

Un patrimoine mondial

Les experts de l’Unesco ont daté les plus anciennes de 12.000 ans avant J.-C. et les plus récentes à un siècle après J.-C. Une période qui couvre donc toute la préhistoire durant laquelle les artistes ont exprimé les évolutions de la civilisation humaine dans ces contrées réputées arides. C’est pour cela que l’organisation onusienne l’avait déclaré «Patrimoine mondial».


Rappelons que cette secte avait, dès sa naissance, rasé les tombes des compagnons du prophète et ont tenté de la détruire avant de se reprendre. Ce sont leurs adeptes, version taliban qui ont détruit à l’explosif les Bouddhas de Bamiya en Afghanistan.

Ils considèrent, selon une vision primaire de la charia et de l’histoire que les représentations, peintures et autres statuts sont des formes d’associationnisme et de polythéisme.

Dans leur ignorance, ils ne savent pas que le Prophète, lors de sa conquête de la Mecque, avait détruit seulement les statuettes des divinités qurayshites, tout en épargnant les peintures murales illustrant la vierge tenant dans ses bras Jésus.

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Site-rupestre-Tadrart-Acacus

Les «combattants de Dieu» sont partis à l’assaut de la citadelle du «polythéisme» alors qu’à des centaines de kilomètres à la ronde, il n’y a pas âme qui vive depuis des siècles.

121 siècles d’histoire effacés

C’est un journaliste libyen, Aziz Al-Hachi de la ville du Ghat, qui a alerté l’opinion internationale sur ce crime contre la mémoire de l’humanité, information relayée par Jacques-Marie Bourget, grand reporter et écrivain sur un site français.
Tadrart est le féminin de Adrar, qui signifie mont, une surélévation en plein désert qui s’étend sur 250 km carré. C’est avec des jerricanes de white spirit, un dissolvant puissant et des marteaux que «les combattants de Dieu» sont partis à l’assaut de la citadelle du «polythéisme» alors qu’ à des centaines de kilomètres à la ronde, il n’ y a pas âme qui vive depuis des siècles, sauf des scorpions, des cobras et les quelques habitants de villages convertis à l’islam depuis quatorze siècles.

C’est dire à quel point le fanatisme peut enlever toute notion de réalité. 121 siècles d’histoire patiemment sculptés et peints par des artistes inconnus qui s’envolent en poussière dans le vent du sable libyen. Il est vrai que des puits de pétrole, cette malédiction du désert, ont fait depuis quelque temps leur apparition et attirent maintenant des bandes de pillards faussement qualifiés de «révolutionnaires».

Décidément, Bernard Henri Lévy restera enfin dans l’Histoire car ce sont ses copains qu’il a envoyés faire table rase de l’histoire de Kadhafi qui ont rasé 12.000 ans de l’histoire de l’humanité. On ne savait pas que le principe d’«ingérence humanitaire», cher à son ami Bernard Kouchner, puisse aller aussi loin dans l’histoire de l’humanité.

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 12:17

 

 

Un gouvernement socialiste répartit la richesse en augmentant le salaire minimum de 20% (et 10% pour les autres salaires). Rassurez vous on est pas en France mais en Bolivie

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 06:33
Présidentielle en Algérie : Bouteflika officiellement réélu avec 81,49 % des voix

mercredi 23 avril 2014 

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été réélu officiellement pour un quatrième mandat avec 81,49 % des voix, selon le résultat définitif annoncé mardi par le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci. Son principal rival Ali Benflis a recueilli 12,30 % des suffrages, et le taux de participation a été de 50,70 %, selon les résultats définitifs annoncés par le Conseil Constitutionnel.
Dans un message diffusé par l’agence APS peu après l’annonce des résultats définitifs, le président Bouteflika s’est réjoui des résultats et a promis de s’adresser aux Algériens dans les prochains jours. "J’adresse mes remerciements à l’ensemble de notre peuple qui m’a accordé la majorité de ses suffrages", a écrit le président, dont le passage en fauteuil roulant jeudi au bureau de vote constituait la seule apparition publique depuis 2012. "Dans quelques jours, j’aurai l’occasion (...) de m’adresser à vous plus longuement, notamment pour vous redire mes engagements et vous entretenir de l’oeuvre de construction nationale que j’ai voulu poursuivre avec vous", a promis M. Bouteflika.
Les résultats provisoires annoncés vendredi faisaient état de 81,53 % des voix pour le président sortant et 12,18 % pour M. Benflis. Ce dernier a contesté vendredi le résultat en dénonçant une élection "planifiée et préparée par une alliance entre la fraude, de l’argent suspect et des médias vendus". Le Conseil constitutionnel a cependant annoncé qu’il avait rejeté les 94 recours formulés après l’élection pour non-conformité.
Âgé de 77 ans et affaibli par la maladie, M. Bouteflika a désormais une semaine pour prêter serment lors d’une cérémonie publique. Selon l’article 75 de la Constitution, le président "prête serment devant le peuple et en présence de toutes les hautes instances de la nation, dans la semaine qui suit son élection". "Il entre en fonction aussitôt après sa prestation de serment", ajoute le texte.

(23-04-2014 - Avec les agences de presse)

  "Assawra"

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 16:25

                                                                          cerveau animé

 

 

Articles d'Indépendance des Chercheurs :


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/04/20/non-a-un-smic-europeen-49842.html

Non à un SMIC européen !

Le 20 avril 2014, l'affaire d'Aquilino Morelle, conseiller démissionnaire de François Hollande et jadis bras droit de Lionel Jospin, n'a pas cessé de faire des vagues. Jean-Marc Morandini rapporte « Bernard Accoyer (UMP) réclame l'audition par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée d'Aquilino Morelle », alors que BFMTV écrit « Revue de presse: l'affaire Aquilino Morelle met à mal "la République exemplaire" ». Avec à la une le titre « Affaibli, François Hollande lie son destin à la baisse du chômage », Le Monde de dimanche-lundi ajoute « Le président tente de parer les effets désastreux de la démission d'Aquilino Morelle, son conseiller politique ». Sur la Toile, le même article s'intitule « François Hollande pris dans la tourmente ». Des titres fort expressifs. Mais on parle moins de la question, encore plus inquiétante, de la mise en place d'un éventuel SMIC européen. Quelles peuvent être les implications d'un tel projet de salaire minimum continental, en pleine politique de nivellement par le bas de salaires et standards sociaux par le biais de « marché européen de la main d'oeuvre » ? Sans oublier son équivalent à l'échelle planétaire dans le cadre de la stratégie de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), comme rappelé encore dans notre article « OMC : le vingtième anniversaire (I) ». Or cette semaine, plusieurs médias ont insisté sur le soutien de la « gauche » française à l'idée d'un salaire minimum défini à l'échelle de l'Union Européenne. Sud Ouest souligne « Le PS-PRG promet un Smic européen ». De combien, exactement ? L'Union Européenne comprend des pays avec des salaires très bas, et c'est précisément sur ces salaires qu'elle cherche à aligner sa politique. Le SMIC français ne pourrait qu'être broyé dans une telle opération. Pourtant, avec le titre « Européennes : le socialiste Martin Schulz a lancé sa campagne à Paris », Le Parisien fait état d'un programme dans ce sens de la part du candidat social-démocrate à la présidence européenne : « la création d'un SMIC européen proportionnel au PIB de chaque pays, la lutte contre le dumping social et fiscal... ». Un récit analogue apparaît dans l'article de Rue 89 « "L’austérité en Europe est aussi votre erreur" : un ange passe au meeting PS ». Précisément, quel sera le prix à payer pour des pays comme la France dans l'établissement d'un salaire minimum officiel au sein de l'Union Européenne ? Il paraît évident qu'un SMIC européen sera forcément très inférieur au SMIC français, et que ce dernier cessera d'exister dans la pratique avec l'instauration du premier. De quoi conforter la politique de casse sociale annoncée par François Hollande et Manuel Valls, et analysée dans nos articles « Hollande, Valls, "austérité", "réformes"... » (I) et (II). S'opposer à la mise en place d'un tel SMIC européen apparaît dès à présent comme une urgence au niveau des mobilisations populaires. Mais très clairement, le véritable problème de fond réside dans l'Union Européenne elle-même et dans les objectifs réels de la tant vantée « construction européenne ». Dans ce contexte, la prétendue « défense du SMIC » affichée récemment par le Parti Socialiste français et par l'actuel Gouvernement constitue précisément tout le contraire.

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/04/20/non-a-un-smic-europeen-49842.html ]

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 16:22

                                                                   MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

communism-egypt (1) Le Parti communiste égyptien laissera à ses militants la liberté de vote aux prochaines élections présidentielles



Communiqué du Parti communiste égyptien



Traduction par le site du Lien (http://www.lien-pads.fr) reprise et légèrement corrigée par la rédaction de http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Le comité central du Parti communiste égyptien a tenu une réunion élargie  qui a rassemblé un grand nombre de militants du Caire et des fédérations pour discuter la question des élections présidentielles et de sa position sur les candidats qui s'y présentent.

 

Le Bureau politique du Parti a réalisé, dans la dernière période, de vastes consultations avec les militants dans un grand nombre d'organisations du parti consacrée à la tenue de cette réunion. Au cours de cette consultation  démocratique de nombreux avis se sont exprimés dans les rangs du parti sur chacun des candidats politiques. Peu de voix se sont exprimés en faveur du boycott des élections. 

 

Le Parti s'est empressé d'organiser cette réunion élargie après avoir posé la question de la participation aux élections présidentielles. Dés lors, guidée par l'idée de faire l'analyse politique des élections, le débat s'est poursuivi dans la clarté et les conditions les meilleures de la transparence et du respect des opinions réciproques. La parole fut donnée à plus d'une vingtaine de participants qui ont exprimé des avis différents dans divers domaines.

 

Plusieurs des intervenants, s'exprimant au nom des fédérations qu'ils représentaient, ont exprimé leurs opinions et  analyses politiques de la réalité présente  et leurs arguments pour le soutien  à tel ou tel  des principaux candidats ( Abdelfattaf Sissi et Hamdine Sabahi).

 

Le débat a révélé l'existence de contrastes évidents entre les opinions d' un grand nombre de membres du parti autour des priorités sur lesquelles repose fondamentalement le choix entre les deux candidats et leurs opinions déclarées jusqu'à présent.



L'existence de ce contraste est le reflet de la réalité du pays qui traverse un moment crucial: la révolution et le pays font face à un danger réel et la situation locale, régionale et internationale est complexe. 

 

En définitive, cela a conduit à la nécessité d'un accord d'ensemble pour un vote sur l'une des deux propositions suivantes : 

 

Première proposition: Laisser aux membres du parti la liberté de voter pour le candidat qu'ils soutiennent parmi ceux qui sont en compétition. 

 

Deuxième proposition: Voter pour le candidat que le Parti aura choisi pour lui apporter son soutien.

 

La première proposition a été approuvée par 70% des votants. Se sont associés à cette consultation les partisans de l'autre motion proposée. 

 

Au terme de la réunion les participants ont mis l'accent sur la préservation de l'unité du parti, la poursuite de la lutte pour la réalisation des objectifs de la révolution et la mise en oeuvre du programme de la révolution nationale et démocratique  qui sont pour nous les objectifs essentiels dans la prochaine phase.



La bataille présidentielle, malgré son importance, n'est pas la fin du parcours. Dans l'avenir il y aura de grandes batailles. Il faut unir les forces nationales et démocratiques autour de ces batailles afin qu'elles scellent la victoire de la révolution sur la contre-révolution.



Notre position est que quel soit le nom  du futur président  il sera jugé à la lumière de ses positions et de ses actes, et sur la base de son engagement dans la réalisation des objectifs et des revendications des masses populaires des révolutions du 25 janvier et du 30 juin. 

 

Notre parti est l'allié des autres forces révolutionnaires nationales. Il poursuivra à la tête de ces masses qui luttent pour parachever la réalisation des objectifs suivants:

 

Premièrement: Mettre fin à la dépendance envers les Etats Unis d'Amérique et à l'impérialisme mondial et réaffirmer l'indépendance de la décision nationale, afin d'enraciner et de renforcer les fondements de l'unité nationale.

 

Deuxièmement: Réaliser un développement souverain, général en faveur des pauvres et des masses laborieuses.



Agir pour la satisfaction de leurs besoins de subsistance, de leurs droits fondamentaux au travail, à la santé, au logement, à l'éducation, pour mettre un terme à la corruption....... la traduction des voleurs devant les tribunaux tout comme les corrompus qui ont volé l'argent du peuple.

 

Troisièmement: Réaliser la démocratie avec sa signification véritable



... et intégrale, la promulgation des législations qui réaffirment les libertés démocratiques fondamentales pour lesquelles les masses ont consenti des sacrifices et des luttes révolutionnaires , l'assurance de leur large participation dans la prise des décisions, la nécessité de mettre un terme aux violations des droits de l'Homme des innocents, à l'exception de celles qui sont impliquées dans des actes terroristes avérés.

 

Afin qu'il soit clair pour tous , le grand  peuple Egyptien qui a réussi à abattre deux régimes et condamner deux Présidents au cours de deux années, ne permettra pas en aucune façon le retour du régime de Moubarak  ou de celui des frères terroristes et de leurs alliés.



Il est en mesure de faire face à tout futur président qui ne respectera pas la constitution et qui ne satisfera pas les aspirations du peuple et son espérance de vivre dans la liberté, la justice sociale, la dignité humaine . Le socialisme est l'avenir.... Construisons-le ensemble .

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 16:15

                                                                         MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Israël: des centaines d'Arabes manifestent contre les attaques racistes
Environ 500 personnes étaient rassemblées en scandant «Oum... (PHOTO AMMAR AWAD, REUTERS)

 

Environ 500 personnes étaient rassemblées en scandant «Oum al-Faham est une ligne rouge», pour dénoncer notamment les inscriptions racistes récemment taguées sur une mosquée de la ville, selon un journaliste de l'AFP sur place.

PHOTO AMMAR AWAD, REUTERS

Agence France-Presse
OUM AL-FAHAM, Israël

Des centaines d'Arabes israéliens ont manifesté lundi à l'entrée de la ville d'Oum al-Faham (nord) pour protester contre les attaques d'extrémistes juifs à leur encontre.

Environ 500 personnes étaient rassemblées en scandant «Oum al-Faham est une ligne rouge», pour dénoncer notamment les inscriptions racistes récemment taguées sur une mosquée de la ville, selon un journaliste de l'AFP sur place.

Les mots «Arabes dehors» avaient été inscrits en hébreu, dans la nuit de jeudi à vendredi, sur les murs du lieu de culte.

Selon un communiqué de la police, «des centaines d'habitants d'Oum al-Faham ont manifesté contre les récents incidents à caractère nationaliste». Aucun incident n'a été signalé.

Sur un des panneaux brandis par la foule, on pouvait lire «Le prix à payer - groupe terroriste».

Des colons extrémistes ainsi que des activistes d'extrême droite se livrent, sous l'appellation du «Prix à payer», à des agressions visant des villageois palestiniens ou arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, des militants pacifistes israéliens, voire l'armée, en réaction à des décisions gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts ou des actes attribués à des Palestiniens.

Début avril, les pneus d'une quarantaine de véhicules avaient ainsi été crevés dans un village arabe du nord d'Israël.

L'attaque contre la mosquée a été condamnée par le Conseil des institutions religieuses de Terre sainte, qui réunit chrétiens, juifs et musulmans. Dénonçant les «profanations répétées de lieux saints», il a appelé les autorités à «intensifier leurs efforts pour (...) traduire les coupables en justice».

Plus tôt en avril, des graffitis anti-chrétiens avaient été retrouvés sur les murs du monastère de Notre-Dame de Palestine, à l'ouest de Jérusalem.

Sept roquettes tirées depuis Gaza

Sept roquettes ont été tirées lundi de la bande de Gaza sur Israël, selon l'armée israélienne qui a riposté avec un raid aérien sur plusieurs sites associés au Hamas dans l'enclave palestinienne.

Les roquettes sont tombées dans la région du Néguev, dans le sud d'Israël, dont deux sur la ville de Sdérot, où elles ont légèrement endommagé une route dans un secteur résidentiel, selon l'armée et la police israéliennes.

L'aviation israélienne a riposté en attaquant «deux sites d'activités terroristes dans le sud de la bande de Gaza et un troisième site dans le centre», a annoncé l'armée, assurant que les cibles avaient été touchées.

Des sources de sécurité à Gaza ont évoqué des frappes aériennes sur un terrain vide dans le camp de réfugiés de Nouseirat (centre) et contre une base de la branche armée du Hamas à Khan Younès (sud), faisant état de deux blessés légers.

Les sources palestiniennes ont aussi rapporté des tirs opérés par la marine israélienne contre la base de Khan Younès, mais l'armée n'a pas confirmé.

Les forces du Hamas ont évacué leurs bases par crainte de nouveaux raids, a précisé une source de sécurité palestinienne.

«Nous devons continuer à agir avec force contre nos ennemis», a affirmé le premier ministre israélien BenYamin Nétanyahou sur son compte Twitter lundi soir.

«Aujourd'hui, les forces de défense israéliennes ont attaqué dans la bande de Gaza ceux qui cherchaient à faire du mal aux citoyens israéliens et à perturber le calme de ce jour férié», a-t-il ajouté.

Les tirs de roquettes sont survenus au dernier jour de la Pâque juive, jour férié en Israël.

Selon un communiqué de l'armée israélienne, avant les tirs de roquettes, des activistes palestiniens avaient tiré une roquette antichar sur une patrouille militaire à la frontière, sans faire ni victime ni dégât.

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 15:50

                                                                         CERVEAU

 

 

source:le diablo

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Le Premier ministre a récemment annoncé que la Russie n’importerait  plus des produits contenant des OGM, affirmant que la nation a suffisamment d’espace et de ressources suffisantes pour produire de la organique.

Si les Américains aiment manger des produits contenant des OGM, qu’ils mangent  Nous n’avons pas besoin de le faire; nous avons assez d’espace et la possibilité de produire des aliments biologiques « -. Medvedev
 
La Russie envisage de rejoindre la longue liste (et sans cesse croissante) des pays anti-OGM . Il le fait après qu’un groupe de scientifiques russes a exhorté le gouvernement à envisager au moins un moratoire de 10 ans sur les OGM et d’étudier de manière approfondie leur influence sur la santé humaine.
« Il est nécessaire d’interdire les OGM, d’imposer un moratoire (sur) pendant 10 ans. Alors que les OGM seront interdits, nous pouvons planifier des expériences, des essais ou peut-être même de nouvelles méthodes de qui pourraient être développés. Il a été prouvé que non seulement en Russie, mais aussi dans de nombreux autres pays dans le monde, les OGM sont dangereux. Méthodes d’obtention des OGM ne sont pas parfaits, donc, à ce stade, tous les OGM sont dangereux. 
 
La et l’utilisation des OGM obtenus d’une certaine manière peut conduire à des tumeurs, les et l’obésité chez les animaux. La Bio-technologies devraient certainement être développés, mais les OGM devraient être arrêtés. Nous devrions cesser de les propager. « - Irina Ermakova, vice-président de l’Association nationale pour la sécurité de la Russie génétique
Un certain nombre de scientifiques du monde entier ont clairement souligné les potentiels associés à la consommation d’OGM. J’ai récemment publié un article intitulé « 10 études scientifiques démontrant que les OGM peuvent être nocifs pour la santé humaine », vous pouvez lire que dans plein ici . Ce ne sont que quelques-uns choisie parmie les centaines d’études qui sont maintenant disponibles dans le domaine public, il semble qu’ils continuent de faire surface année après année.
La Russie interdit complètement les OGM, comme un grand, pays développé c’est un grand pas en avant dans la création d’une plus grande sensibilisation en ce qui concerne les OGM. Demandez-vous, pourquoi tant de pays interdit les OGM et les pesticides ? C’est parce que la preuve pointe vers le fait qu’ils ne sont pas sûrs, ils sont jeunes, et ne savent pas assez sur eux pour consommer en toute sécurité. Ils ne sont pas nécessaire, alors pourquoi ils les produisent?
Au cours des dernières années, la sensibilisation sur les OGM a grimpé en flèche. Activisme a joué un rôle important dans le réveil d’une grande partie de la population de la Terre en ce qui concerne les OGM. Les gens commencent à poser des questions et obtenir des réponses.
En Février, la d’Etat a présenté un projet de loi interdisant la culture de produits alimentaires OGM. Le président Poutine a ordonné que les citoyens russes soit protégés des OGM. Le Comité de l’ Unis ont appuyé la recommandation de l’interdiction par le parlement , et la résolution entrera pleinement en vigueur en Juillet 2014.
 
Juste pour montrer ce que nous pouvons faire lorsque nous nous réunissons et le changement de la demande et du partage de l’information à l’échelle mondiale. Le changement se produit, et un réveille à de nouveaux concepts de notre réalité tous les jours. OGM ne sont que le début, nous avons beaucoup de choses à débarrasser sur notre planète. Nous commençons tous à voir à travers les fausses justifications pour une nécessité des OGM;

Sources:
 

 

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 15:47

 

 

 

mutuelle-santé

Dans un document présenté comme une « contribution au débat sur la stratégie nationale de santé », le MEDEF détaille une série de propositions visant à économiser de 25 à 30 milliards d’euros par an sur les dépenses de santé à « l’horizon 2017 ». L’organisation patronale déplore la « dégradation lente » du « système de santé » français qui serait « figé dans un modèle ancien et mal préparé aux révolutions en cours » et qui surtout « apparaît de plus en plus comme un coût pour la collectivité », autrement dit les entreprises.

 

 

Le MEDEF préconise notamment l’élaboration d’« un schéma‐cible de financement favorisant l’efficience du système et compatible avec la compétitivité ». Reprenant ce que La Tribune appelle une « vieille antienne patronale », il suggère en fait de transférer une bonne partie de la couverture de l’assurance maladie vers les complémentaires et les « sur-complémentaires » santé. La Sécurité sociale, le « premier pilier » de ce système, ne rembourserait plus que les dépenses liées à un « panier de soins » fortement réduit et « recentré » sur les « biens et services relevant de la solidarité nationale ». Il serait en outre « révisé de façon permanente (…) au regard du rapport coût‐bénéfice pour les patients dans le cadre d’une approche médico‐économique ».

 

 

Le deuxième pilier comporterait « un socle obligatoire » pour les seuls salariés du secteur privé. Ce socle, relevant essentiellement « de la liberté contractuelle », couvrirait « un panier de soins minimum » et devrait être défini par un accord national interprofessionnel (ANI). Le reste serait à la charge des assurés qui, s’ils en ont les moyens, pourraient se tourner vers des « sur-complémentaires ».

 

                                                               source: POI
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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 15:04

                                                                       FRONTE DI MANCA

 

 

                                           Le 25 mai, refuser la saignée de Valls !
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N’écoutant que les sirènes hurlantes des marchés financiers et après un petit tour à Berlin pour entendre les ordres de la chancelière allemande, M. Valls a décidé d’appliquer à nos concitoyens un remède d’austérité inconnu jusque là. Exactement le programme de M. Sarkozy qui a pourtant été battu, il y aura bientôt près de deux ans.

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Son plan dit « d’économies » est une torpille antisociale de plus, non pas pour que l’économie aille mieux, mais pour satisfaire les voraces appétits des ogres de la finance. Moins 18 milliards d’euros pour les services utiles de l’Etat. Moins 21 milliards d’euros de coupe dans les budgets sociaux et de la protection sociale. Moins 11 milliards d’euros pompés sur les budgets des collectivités locales.

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Valls, l’homme polaire, gèle tout ce qu’il touche. Concrètement, pour les salariés du secteur public, comme La Poste ou les hôpitaux, les enseignants ou les employés communaux, les salaires seront gelés. Ils le sont depuis 2010 avec le gouvernement Fillon ! Le gel des allocations logement, familiales et d’invalidité va lourdement handicaper des millions de foyers modestes. Et la revalorisation du RSA, du complément familial  et de l’allocation de soutien familial est décalée d’une année. Pour calmer un peu les esprits au lendemain des élections municipales, F. Hollande avait enduit le pacte de cadeaux au patronat du sirop d’un prétendu « pacte de solidarité ». En fait il n’existe pas. Il n’y aura aucun acte, aucune décision envisagée pour faire vivre la solidarité et le partage. Valls prend aux pauvres pour donner aux plus fortunés. Les 15 millions de retraités verront leurs pensions diminuer de fait jusqu’en octobre 2015.

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Le budget de l’Etat, des collectivités, de l’assurance maladie et de la protection sociale vont subir un gigantesque coup de rabot. Et le pouvoir d’achat des familles déjà en berne va baisser automatiquement du fait d’une multitude de hausses de prix. Nous assistons en ce moment à cette scandaleuse décision de faire payer de 20 à 40 euros rétroactifs sur des factures d’électricité déjà payées, alors que le prix de l’électricité va augmenter de 5% au mois d’août.

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Pour le grand patronat et les actionnaires, le soleil est au beau fixe. Exonérations de cotisations patronales, baisses d’impôts, sans contreparties pour la création d’emplois, de salaires et de formations. Le pacte de responsabilité va couter cher aux français et rapporter gros aux actionnaires et aux puissances financières.

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La vieille rengaine droitière selon laquelle « la France ne peut plus vivre au dessus de ses moyens » ne sert qu’à pilonner tous les droits sociaux, démocratiques et économiques, issus des majorités progressistes de Jaurès à 1936, de 1945 à 1981. Ainsi, le gouvernement Valls a décidé de s’insérer dans une compétition avec les forces de droite sur la meilleure manière d’administrer cette amère potion qui fragilise encore plus ceux qui n’ont que leur travail, leur retraite ou de maigres allocations pour vivre. Et tous ces sacrifices ne serviront ni à lutter contre le chômage, ni à réduire les déficits. Bien au contraire ! Une telle compression de l’économie conduira à encore plus de chômage et de précarité du travail. Les seuls gagnants seront les actionnaires, propriétaires des grandes sociétés transnationales. C’est le chemin que des gouvernements de connivence avec Bruxelles et les banquiers ont appliqué à la Grèce, au Portugal, à l’Espagne avec les insupportables résultats que l’on connaît.

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L’intérêt général commande de ne pas laisser faire et de réussir les mobilisations sociales et syndicales à venir. Le débat sur des alternatives progressistes à l’austérité devrait s’amplifier pour permettre à toutes celles et ceux qui ne supportent plus l’injuste et inefficace politique actuelle d’agir pour l’égalité, une nouvelle répartition des richesses, grâce à l’augmentation des rémunérations, une réforme de justice fiscale, la réorientation de l’argent des banques vers la production et l’emploi. Ce n’est ni le choix de la droite ou de l’extrême-droite, ni même l’abstention qui permettra de faire boucher les choses. La seule chose nouvelle et positive qui puisse arriver est le renforcement du Front de gauche.

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Le 25 mai, à l’occasion des élections européennes, l’occasion est donnée de rejeter l’austérité française et européenne et de peser en faveur d’une alternative de gauche, avec les listes du Front de Gauche.


 

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 14:15

 

 

 

Introduction à la discussion Michel Stefani lors du Conseil départemental PCF du 12 avril dernier

Au sortir de ces élections municipales il se dégage de l’analyse de la campagne électorale et des résultats une situation politique nouvelle et plusieurs enseignements à tirer. Sans pour autant être exhaustif à cet instant, il s’agit de jeter les bases d’une orientation politique les prenant en compte pour parvenir à reconstruire une perspective à gauche. Avant d’y arriver je voudrais souligner la qualité de l’engagement des camarades dans cette bataille difficile. Elle le fut plus que nous l’imaginions, de partout, mais particulièrement à Bastia où nos candidats, notre tête de liste Francis Riolacci, les militants de la section ont mené une campagne courageuse, conforme aux principes politiques aux valeurs de gauche et républicaines. Cette campagne, nous l’avions mesuré avec les incursions d’éminents dirigeants de la majorité régionale, a été d’autant plus rude que les véritables enjeux de l’élection municipale étaient détournés. Il s’agissait d’une part, de faire prévaloir, à travers une personnalisation excessive, une critique caricaturale de l’action de la municipalité sortante, et d’autre part, de centrer le débat à travers une stratégie régionale de recomposition politique autour de la réforme institutionnelle.

Ce sont les lignes forces qui ont structuré la campagne électorale de Bastia, abondamment relayée par la presse régionale, dans certains cas ouvertement engagés au mépris de la déontologie. Il y avait d’un côté, les « corsoprogressites » dans le sens de l’histoire et de l’autre côté, les tenants de l’immobilisme, à fortiori stigmatisés par la dénonciation de l’accord PRG PC datant de 1968. Le « tout sauf Zucarrelli » a prospéré la dessus. Il est toujours intéressant de rechercher nos erreurs, il y en a eu, mais comme souvent on les voit mieux après coup. C’est vrai sans doute de l’impossibilité à obtenir suffisamment tôt une rencontre des trois partis de gauche. C’est également vrai de certaines faiblesses qui, sans parler de rejet, ont permis de travailler l’opinion sur ce mot d’ordre comme la transmission du pouvoir de père en fils...

Il reste que sans une alliance contre nature, l’assemblage composite du second tour n’aurait certainement pas réussi à renverser « la citadelle bastiaise » et surtout l’ancrage à gauche imposé par la présence des élus communistes et d’un parti communiste faisant obstacle aux manœuvres de recomposition politique liées a la réforme institutionnelle. Contrairement à ce qui a été dit, l’imposture politique qui a connu son épilogue avec l’élection de François Tatti par 36 voix à la présidence de la CAB, n’est pas du courage politique mais de l’opportunisme politicien, chargé par les ambitions personnelles, prétendument plus vertueuses que les logiques d’appareils. Dans les faits, la pseudo modernité cache une conception de la politique éculée, fondée sur le non respect des engagements pris devant les électeurs avant le premier tour par les uns et les autres. Gilles Simeoni dénonçait l’ostracisme envers les nationalistes mais il le pratique avec ses alliés naturels de Corsica libera. François Tatti et Emmanuelle Degentile juraient de ne pas l’installer dans le fauteuil de maire, en quelques heures, ils auront oublié. Jean Louis Milani a dit pis que pendre du gouvernement et de François Hollande, il composera désormais avec.

9431 électrices et électeurs ont cependant validé leur démarche. C’est au total 181 voix de moins que le total des voix des 3 listes Simeoni Tatti Milani au premier tour. Toutefois, la liste de gauche de la municipalité sortante progresse de 2082 voix et 12 % avec une participation légèrement supérieure mais un nombre d’exprimés supérieur d’à peine 69 voix par rapport au premier tour. On peut valablement considérer que sans les alliances contre nature, la gauche l’aurait emporté. Le désistement de Jean François Bacarrelli (397 voix au premier tour) en faveur de la liste de Jean Zuccarelli, laisse penser qu’il y a eu un mouvement d’électeurs assez important à l’intérieur de l’électorat de gauche du premier tour provenant de la liste Tatti Degentili.

Alors qu’elle est traversée par des contradictions fortes relatives à la défaite voulue de Jean Zuccarelli par Jean Charles Orsucci, Pierre Chaubon, Emmanuelle Degentili et François Tatti, la majorité régionale ne peut pas ne pas s’interroger sur la lisibilité de sa politique et la place de la droite désormais en position de reconquête de la région avec le concours si besoin de la mouvance nationaliste en tout ou partie. La recomposition politique, validée par les 3 parlementaires UMP s’agissant de Bastia, tend à le démontrer. La mouvance nationaliste modérée est ainsi très courtisée et l’élection de François Tatti à la présidence de la CAB ne s’en départie pas non plus. Sa candidature, présentée non par les élus communautaires de Bastia mais par les quatre maires des autres communes, est significative du sens politique des choses et de l’ultime abandon, pour ne pas dire du coup de grâce, de ceux-là mêmes qui, hier encore, faisaient antichambre. Difficile de ne pas y voir non plus l’accord de Paul de Giacobbi et une contremesure à l’ambition de la droite de reconquête du pouvoir régional voire départemental en Haute Corse.

Belle modernité politique, elle est ici dans ses habits d’or et la moralité politique en berne. La méthode nouvelle est ainsi faite de peu d’élégance et de trahison recyclée. Dans ce voyage peu glorieux, les trois communes de gauche, San Martino, Santa Maria et Furiani ont été ralliées par celle de droite, Ville de Pietrabugno. Les prochaines échéances régionales et cantonales sont déjà là. Bastia est bien devenu le tremplin d’une « gauche moderne » en mal d’exercice du pouvoir régional et à la remorque de Gilles Siméoni. La chute de « la citadelle bastiaise » n’annonce pas, dans ce cadre, « une ère nouvelle » mais plutôt l’acceptation de l’austérité, abritée par des pratiques archaïques, mollement contestatrices du libéralisme. Or, cette question reste fondamentale et indissociable de la question sociale qui implique de reconstruire la gauche pour faire une politique de gauche. En ce sens il ne s’agit pas de génération mais de contenu politique. Nous pourrions ainsi rédiger un manifeste appelant à la révolte civique et sociale des femmes et des hommes de gauche à Bastia et au-delà de celles et ceux qui refusent cette conception de la politique, ce partage honteux du pouvoir, habillé de modernité pour masquer une similitude clanique, renvoyant à un passé prétendument révolu et à un présent baignant dans l’approbation de l’austérité prônée par Manuel Valls.

Dans ce contexte, la chronique de notre mort annoncée a repris de plus belle en Corse et au plan national. Sans entrer dans des comptes d’apothicaires, le nombre de villes majoritairement communistes reste à un niveau qui n’est pas celui d’un parti au bord de l’abîme comme cela fut relater à longueur de colonnes et d’émissions de télé ou de radio. Après avoir assuré la promotion du FN pendant toute la campagne électorale, les mêmes ont fait mine de s’inquiéter des résultats de l’extrême droite quand en définitive 14 villes, et c’est assurément 14 de trop, seront dirigées par des lepenistes. Incontestablement il y a deux poids deux mesures et cela laisse perplexe quant à l’instrumentalisation de ce courant idéologique antirépublicain. Là-dessus s’est greffée une forte abstention, inédite pour ce scrutin, une mobilisation forte de la droite et à l’arrivée un gain massif de villes pour l’UMP largement et l’UDI dans une moindre mesure.

Je parle ici des résultats dans l’hexagone sachant qu’en Corse la participation a été la plus élevée de France métropolitaine sans perdre de vue qu’à la présidentielle Lepen et Sarkozy ont fait respectivement 24 et 31 %. Dans le contexte de rejet de la politique de Francois Hollande cela a eu un impact localement mais il est difficile à quantifier notamment sur Bastia et Ajaccio où le second tour recentré sur la seule question de la majorité municipale nuance l’analyse.

La gauche dans son ensemble a souffert et singulièrement le PS. Si le message des urnes exprime une défiance lourde de la politique de François Hollande il est aussi la manifestation d’une société déstabilisée en perte de repères dans une crise économique et sociale destructrice des fondements démocratiques. Comment pourrait-il en être autrement quand le gouvernement reste sourd aux aspirations populaires, indifférent à la souffrance sociale, et durablement marqué par un renoncement cynique aux engagements pour lesquels François hollande a été élu à la place de Sarkozy. L’intervention de Gattaz, le patron des patrons, l’exhortant à poursuivre dans la voie de l’austérité quelques heures après le dernier bulletin dépouillé, est significative de la dérive du système de plus en plus contrôlé par le grand patronat et sa structure financière. L’inversion du calendrier électoral en 2001 par Lionel Jospin montre désormais des limites désastreuses d’une démocratie représentative en turnover où le sacrifice d’un président de la République tous les cinq ans permet de changer en apparence les choses pour continuer une politique sinon identique proche en de nombreux points essentiels.

La nomination de Manuel Valls dans la précipitation est le signe d’une grande fébrilité et d’une non moins grande incapacité auditive face au mécontentement et à la colère des femmes et des hommes qui souffrent dans les quartiers populaires, sont déçus des abandons de François Hollande auquel ils ont fait confiance pour connaître une amélioration de leur vie. Dans son discours d’intronisation le nouveau premier ministre a présenté la feuille de route de ce « gouvernement de combat ». La décentralisation revisitée n’en est plus une, la casse des solidarités est planifiée, la baisse du coût du travail est encouragée par la suppression des cotisations patronales sur le SMIC, les collectivités locales, communes et départements perdront la clause de compétence générale, devront faire plus avec moins de moyens financiers et humains et préparer leur sabordage. En définitive, quel que soit le pacte de solidarité flanqué au pacte de responsabilité, il n’y aurait qu’une seule politique possible, la même que celle de la droite avant 2012 avec un même objectif, se plier aux logiques ultralibérales de l’Union européenne. Pour équilibrer les 15 milliards d’euros supplémentaires de cadeaux au patronat le « pacte de solidarité » mobiliserait 5 milliards en faveur des salariés. Ce tour de passe-passe exonérera le patronat et les salariés financeront l’augmentation de leur salaire net en voyant diminuer leur salaire indirect. En ce sens c’est une attaque centrale contre tout ce qui fonde la protection sociale en France depuis 1945.

L’alternance aurait du bon, c’est vrai, mais toujours pour les mêmes, ceux dont les comptes en banques bien fournis peuvent traverser les mauvaises périodes sans encombre. Pour ceux-là, l’austérité est un mal nécessaire qui garantit la bonne santé du capital, la bonne tenue des marchés financiers et peu importe si elle se nourrit de la réduction de la dépense publique au détriment des services publics, de la solidarité, de l’emploi, du logement, de la santé, du lien social... Ces élections sont donc le reflet de tout ça et la victoire par défaut de ceux qui affirment des objectifs politiques ultralibéraux contre la nécessité, défendue notamment par les communistes, de promouvoir une société juste et solidaire où la devise, liberté égalité et fraternité ne serait pas galvaudée afin que chacun puisse y trouver sa place et s’y épanouir.

Dans ce contexte le PCF a été pour partie affecté par la débâcle électorale du PS. Cependant, il résiste bien malgré des résultats contrastés selon les départements, par exemple dans les Hauts de Seine, la Seine Maritime, l’Essonne, la Meurthe et Moselle où il ne perd aucune ville. Pour la première fois depuis 1995 il gagne des villes de plus 80 000 habitants avec Aubervilliers et Montreuil en Ile de France et garde Vierzon dans le Cher. Sans échapper totalement à la poussée de la droite, le parti communiste a donc montré une bonne tenue, contraire à l’annonce de son extinction. Précédemment, 184 villes de plus de 3500 habitants étaient gérées par un maire communiste. 46 ont été perdues, 138 gardées et 11 gagnées, cela en fait la troisième force politique en termes de réseau d'élus dans le pays. Il sera certes moins dense non seulement dans les villes à majorité communiste perdues, mais aussi dans les villes qui basculent de gauche à droite où les élus communistes exerçaient des responsabilités dans l'exécutif. Voilà des points d'appui politiques en diminution pour faire face à l’urgence sociale et aux attentes populaires. Le PS perd 177 villes de plus de 3 500 habitants dont 60 de plus de 30 000 au profit de la droite et beaucoup de communautés d'agglomération vont basculer à droite. Le Front national, même s'il n'a pas obtenu tout ce qu'il voulait, l'emporte dans 14 villes. Tout cela aura des répercussions graves pour les populations, en matière de restrictions budgétaires, de logiques d'austérité, d'attaques contre les services publics.

La question qui se pose, c'est celle d'un changement de politique. L'austérité mène l'ensemble de la gauche dans un abîme. Une autre politique est nécessaire mais la réponse de François Hollande après ce 30 mars désastreux, c’est plus de libéralisme, en passant outre la demande d’une grande majorité des électeurs. Il ne se trompe pas, c’est un choix délibéré. Le débat politique à venir, sera inévitablement marqué par les questions de salaires et du pouvoir d'achat, de justice fiscale et sociale, de services publics, de réorientation des politiques européennes. Les élections européennes du 25 mai se distinguent ainsi à plus d'un titre des précédentes. Au cœur d'une crise aggravée aux plans économique, social et politique, la construction européenne ultralibérale est à présent massivement rejetée et sa légitimité contestée. Le mouvement social peut être l'invité surprise de ces échéances. L’euro-manifestation organisée avec succès le 4 avril par la Confédération européenne des syndicats (CES) permet de le penser. Il s’agissait ce jour de demander un plan d'investissements européens, des emplois stables et l'égalité. Le 2 mars à Lisbonne, le 22 mars à Madrid, des centaines de milliers de femmes et d'hommes ont manifesté contre les politiques d'austérité et l'autoritarisme qui l'accompagne. Depuis 2010, les mobilisations se sont multipliées en Espagne et au Portugal, en Grèce, en Italie, en Roumanie, et même en Grande- Bretagne ou en Allemagne. Toutes convergent et exigent un véritable changement de cap, un fort rejet de l'austérité, du dumping social, des attaques contre les droits des travailleurs et la protection sociale. Il ne peut y avoir d’Union européenne durable, dans sa conception actuelle donnant priorité au marché et à la concurrence débridée, au mépris des besoins élémentaires et des conditions de vie de la plus grande partie de la population. Comment les 85 personnes les plus riches du monde peuvent elles accumuler une richesse équivalente aux revenus dont disposent 3,5 milliards des personnes les plus pauvres ! Il y a donc une réelle volonté de ne pas partager la richesse créée, ce qui conduit à un profond rejet, non de l’Europe au sens de la coopération et de l’harmonie entre les peuples, ce qu’elle devrait être, mais de celle de la finance insolente, des injustices sociales et de la guerre.

En France ce rejet était au cœur de la défaite de Nicolas Sarkozy mais son successeur a décidé de poursuivre sur la même voix au détriment de ses électeurs de gauche. L'appel de plus de deux cents personnalités, responsables syndicaux, associatifs et politiques pour la marche du 12 avril à Paris contre l'austérité, pour l'égalité et le partage des richesses invite à l'action et au rassemblement pour reconstruire cet espoir trahi. Une majorité existe dans notre pays pour imposer une politique de gauche. Elle doit reprendre le dessus, se faire entendre. Elle peut mettre en échec le pacte de « responsabilité » dicté par le MEDEF. Les dizaines de milliers de marcheurs qui envahiront Paris créeront l'événement et pour le coup lanceront la campagne électorale des européennes jusque là occultée par les municipales. La débâcle du PS, lors de ce scrutin, moins de deux ans après les élections présidentielle et législative, démontre que la politique menée par le Président et son Premier ministre, non seulement tourne le dos aux attentes de la majorité qui l'a porté au pouvoir, mais aussi provoque le découragement dans l’électorat de gauche. Cela laisse présager une très forte abstention aux élections européennes, alors que nous sommes de plus en plus régis par la réglementation européenne et que se discute le marché transatlantique. En même temps, la diversion classique, faisant la part belle à l’extrême droite, déjà surmédiatisée, préservera sociaux-démocrates, libéraux et conservateurs de la sanction qu’ils méritent.

L'engagement populaire dans le débat politique et la lutte seront déterminants pour faire entendre la voix des travailleurs et des peuples en faveur d’une Europe de solidarité et de co-développement plutôt que de concurrence et de compétitivité. Les semaines à venir seront décisives pour redonner confiance et espoir au mouvement populaire, social et citoyen dans sa capacité à infléchir une construction européenne ultralibérale et va t’en guerre. A nous de démontrer que ces élections sont une étape importante si l’on veut changer le cours des choses et exiger le progrès social, l'emploi, la démocratie et la paix pour tous. Dans un paysage politique sinistré pour les forces de progrès et un contexte des plus inquiétants pour l’avenir des peuples européens, la candidature à la présidence de la Commission européenne d'Alexis Tsipras, portée par le Parti de la gauche européenne (PGE), offre une nouvelle vision de l'Europe et permet d'inscrire dans chaque pays les campagnes nationales dans une dynamique européenne inédite. Luttes sociales et politiques doivent converger dans cette campagne où le peuple pourra reprendre la main.

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