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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 11:03

 

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Les collèges sont avant tout des établissements de proximité

Nouvelle organisation territoriale de la République : article 12

Par Christian Favier, sénateur communiste / 19 janvier 2015

[...]

Dans ce projet de loi, le transfert des collèges aux régions est sans doute l’une des mesures les plus négatives et l’une de celles qui inquiètent le plus nos concitoyens. En tout cas, elle inquiète énormément la communauté éducative.

Les collèges sont avant tout des établissements de proximité. L’éloignement qu’engendrerait leur transfert, demain, aux grandes régions préoccupe beaucoup les enseignants, les parents d’élèves et les élus locaux. Dans un collège, on a souvent besoin d’être réactif : il faut trouver des remplaçants du jour au lendemain pour les personnels absents, décider travaux urgents, etc. Les départements se sont organisés pour répondre rapidement.

Nous avons hérité des personnels techniques, qui avaient été laissés dans un incroyable état d’abandon par l’État. Il faut se rappeler le niveau de formation, souvent très faible, de ces personnels, les problèmes de santé auxquels ils étaient parfois confrontés, et les différenciations extrêmement préoccupantes en matière de régime indemnitaire ! Ce travail a été pris à bras-le-corps par les conseils généraux. Les départements ont fait de la politique qu’ils menaient à l’égard des collèges leur cœur de métier, avec des résultats tout à fait remarquables, quelles que soient d’ailleurs les majorités politiques.

Des investissements considérables ont été consentis pour la modernisation des collèges existants, qu’il fallait parfois quasiment reconstruire, et pour la construction de collèges. Aujourd’hui, on veut revenir sur tout cela : c’est évidemment un recul.

Il s’agit aussi d’un recul de la démocratie. Si l’on confie demain les collèges aux régions, il est clair que les élus seront très rarement en mesure de siéger effectivement aux conseils d’établissement.

En Île-de-France, il faudrait gérer 1 300 établissements avec 200 élus ! Et cette région présente en outre cette particularité de ne faire siéger dans les conseils d’établissement que les élus de la majorité, et non tous les élus, comme c’est le cas dans mon conseil général. Il n’y aura donc plus d’élus de la collectivité responsable dans les conseils des collèges. Nous finirons par le payer, car cette distance avec l’institution finira par engendrer du mécontentement.

Je souhaite également aborder la question du lien avec les politiques départementales.

Notre collègue Collombat a déjà évoqué la mutualisation des équipements abrités par les collèges. En effet, les collèges construits maintenant incluent une salle de sport, qui est utilisée le soir par les clubs sportifs locaux. C’est la proximité avec la vie associative locale qui permet cela. Si, demain, tout est géré à l’échelon des très grandes régions, on perdra cette proximité.

Mais il y a plus important encore, et je pense là aux jeunes qui, dans nos quartiers, sont en difficulté. Par exemple, les départements gèrent les équipes d’éducateurs de rue, les clubs de prévention. Ainsi, nous essayons de faire en sorte qu’il y ait un lien étroit entre les éducateurs et les établissements scolaires, notamment pour lutter contre l’absentéisme scolaire et être attentifs aux jeunes qui décrochent. On sait combien il est très important que ces jeunes puissent rester dans le milieu scolaire ; les événements que nous venons de vivre nous le rappellent, malheureusement. Cela nécessite une intervention des enseignants et des parents, mais aussi, parfois, des travailleurs sociaux – éducateurs et assistantes sociales –, qui sont gérés par les départements.

Il serait néfaste de déstabiliser cette organisation, qui fonctionne plutôt bien. C’est la raison pour laquelle il faut soutenir la proposition de la commission, et conserver cette compétence aux départements.

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 15:42

 

 

 

Des policiers américains s'entraînaient à tirer sur des photos de noirs (vidéo)

 

 
 

C'est une nouvelle polémique aux Etats-Unis qui tombe au plus mal, alors que le débat sur les bavures policières crée des remous. Les tireurs d'élite de la police de Miami s'entraînaient au tir avec pour cible des photos de noirs. C'est une jeune policière venue s'exercer dans ce centre de tirs qui s'en est rendue compte. En effet, son frère figurait ur l'une des photos. L’affaire a suscité un tollé dans la communauté afro-américaine. Une enquête est ouverte.

 
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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 15:35

 

 

 

 

Le fondateur de Pegida contraint à la démission
source:LE MONDE | 22.01.2015 à 10h01 | Par Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant)
 
 
La photo de Lutz Bachmann grimé en Hitler, en «  une  » des journaux allemands du 21 janvier.
Créé à l’automne 2014, Pegida, le mouvement des Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident, va-t-il vivre au-delà d’un trimestre ? Lutz Bachmann, fondateur de ce mouvement anti-islam, a été contraint de démissionner de ses fonctions mercredi 21 janvier. En cause, la révélation, le matin même, par le quotidien Bild que ce quadragénaire avait posté sur Facebook et Twitter une photo de lui grimé en Hitler et qu’en septembre 2014, il traitait les étrangers de « bétail » et de « bâtards ». Pour un mouvement qui était à la recherche d’une certaine respectabilité et se défendait d’être raciste, ces révélations tombaient on ne peut plus mal.
Cuisinier reconverti dans la publicité, Lutz Bachmann, 41 ans, natif de Dresde, avait fondé Pegida en octobre 2014 pour protester contre l’installation de camps de réfugiés en Saxe. Un thème sensible dans tout le pays. En 2014, l’Allemagne a dû faire face à l’arrivée de plus de 200 000 demandeurs d’asile, un record qui s’est traduit par l’ouverture de nombreux centres d’hébergement dans la précipitation et parfois en opposition avec les populations locales. La Saxe est pourtant l’un des Etats-régions où le nombre d’immigrants est le plus faible.
Lutz Bachmann appelait la population à manifester chaque lundi dans les rues de Dresde, une démarche qui rappelait les manifestations pour la démocratie qui ont fait tomber le régime communiste en RDA à l’automne 1989. Au départ, seules quelques centaines de personnes ont répondu à son appel lancé sur Facebook. Mais à partir de décembre, elles étaient plusieurs milliers. Outre des slogans contre les étrangers, les manifestants s’en prenaient aux « politiciens » et surtout à la « presse mensongère » (Lügenpresse), une expression créée par les nazis dans les années 1930. Ils soutenaient également Vladimir Poutine, le président russe, contre l’Occident. Le 12 janvier, selon la police, 25 000 personnes avaient participé à la manifestation de Dresde. Un record.

Liberté conditionnelle

Avant même la publication de sa photo grimée et de ses insultes racistes, Lutz Bachmann était en difficulté. Déjà condamné pour divers délits à trois ans et huit mois de prison, il s’était dans un premier temps réfugié en Afrique du Sud pour échapper à la justice. Après son extradition en Allemagne et un séjour de deux ans derrière les barreaux, ce partisan de la « tolérance zéro » pour les immigrés qui commettent des délits s’est fait de nouveau condamner pour détention de 40 grammes de cocaïne. Il est actuellement en liberté conditionnelle et la justice doit se pencher sur son sort en mars.
Son image était suffisamment mauvaise pour que, le 18 janvier, ce ne soit pas lui mais la porte-parole du mouvement, Kathrin Oertel, qui aille représenter Pegida dans un talk-show télévisé très écouté, le premier auquel participait cette organisation. Signe que Pegida n’avait plus vraiment de boussole : après cette émission, Lutz Bachmann et Kathrin Oertel avaient, lundi 19 janvier, tenu une première conférence face à la « presse mensongère ».
Après les révélations de Bild, le procureur avait annoncé mercredi lancer contre Lutz Bachmann une enquête pour « incitation à la haine ». Une décision qui a sans doute provoqué la démission de celui-ci. Ce n’est pas Pegida qui, initialement, a rendu public ce départ mais Frauke Petry, une responsable du parti eurosceptique Alternative pour l’Allemagne (AfD), ce qui en dit long sur les liens entre les deux organisations.

« Haine »

Lors de ses vœux le 31 décembre, Angela Merkel avait dénoncé les dirigeants de Pegida qui, disait-elle, incitaient à « la haine », même si elle disait « devoir comprendre les préoccupations » des manifestants. Si Pegida avait commencé à essaimé dans quelques pays européens, le mouvement n’a pas réussi à se développer en Allemagne. Lorsque des « Pegida locaux » ont vu le jour, l’équipe de Dresde a souvent pris ses distances avec ces rejetons.
C’est notamment le cas à Leipzig – l’autre grande ville de la Saxe – où le mouvement Legida a fait défiler 15 000 personnes mercredi 21 janvier. Un chiffre important mais très inférieur aux prévisions des organisateurs (environ 50 000) et également inférieur à celui des contre-manifestants, environ 20 000 selon la police. Or, mercredi en début de soirée, Kathrin Oertel a pris ses distances à l’égard de Legida, menaçant même d’attaquer ses dirigeants devant la justice. Selon les renseignements généraux de Saxe, Legida est beaucoup plus à droite que Pegida. Des incidents ont d’ailleurs éclaté à la fin de la manifestation.

 Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant)
journaliste

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 15:21

                                                                           cerveau animé

 

 

 

Rudolf Bkouche :
Professeur émérite à l'Université de Lille, membre de l'UJFP et de l'IJAN
Juif antisioniste


 


Rudolf Bkouche

Samedi 2 août 2014

Taguieff avait raison lorsqu’il parlait d’une nouvelle judéophobie même s’il ne voulait pas comprendre ce qu’elle signifiait. Nouvelle judéophobie en ce sens qu’elle attaquait non les anciens parias de l’Europe victimes des persécutions antijuives mais ceux qui, en construisant l’Etat d’Israël, avait dépossédé les habitants de la Palestine de leur terre et qui continuaient l’oppression des Palestiniens à travers l’occupation, l’Apartheid et la colonisation qui n’est autre qu’une forme d’annexion de morceaux de terre palestinienne, mais une annexion précédée par l’expulsion des habitants.

Car le sionisme, même s’il s’est constitué en réaction à l’antisémitisme européen, est devenu, en conquérant la Palestine, un nationalisme extrême comme l’ont été le nazisme et le fascisme, pratiquant la purification ethnique pour construire un Etat juif, purement juif. Pour le sionisme, il faut que l’Etat soit juif pour qu’il puisse être démocratique et on peut renvoyer à cette phrase de Ben Gourion, citée par Sternhell dans son ouvrage Aux origines d’Israël :

"La démocratie est notre roc et le seul fondement de notre croissance. Mais nous devons tenir compte d’un principe supérieur à ceux de la démocratie : la construction d’Eretz-Israël par le peuple juif" [1]

Il faut alors comprendre le rôle d’une officine sioniste comme le CRIF dans sa volonté moins de lutter contre l’antisémitisme que d’user du développement de l’antisémitisme comme une façon d’abord de rassembler l’ensemble des Juifs autour du soutien à l’Etat d’Israël, ensuite d’appeler le monde occidental à soutenir l’Etat d’Israël au nom de la lutte contre l’antisémitisme.

Ainsi le sionisme qui s’est construit en réaction à l’antisémitisme a besoin de l’antisémitisme pour soutenir sa politique.

On voit ainsi aujourd’hui, comme on l’a déjà vu antérieurement, le CRIF, entouré d’autres organisations juives, appeler à une manifestation de soutien à Israël au moment d’une agression meurtrière contre les habitants de Gaza. Une telle manifestation ne peut que renforcer des sentiments antijuifs et c’est bien ce que cherche le CRIF.

Si une telle manifestation provoque quelques slogans antijuifs dans les rangs de ceux qui manifestent pour soutenir les Palestiniens, ce sera un prétexte de plus pour proclamer que toute manifestation de soutien à la Palestine est une manifestation antisémite. Et le CRIF sait qu’il a le soutien des autorités françaises en la personne du président de la République et du premier ministre. On sait aussi que la Ligue de Défense Juive saura provoquer les incidents nécessaires permettant aux autorités françaises d’interdire les manifestations de soutien à la Palestine sous le prétexte de la préservation de l’ordre public.

On pourrait parler, à propos de l’attitude du CRIF, de nationalisme juif, un nationalisme qui demande à tout Juif de considérer l’Etat d’Israël comme sa vraie patrie et de le soutenir inconditionnellement. Qu’importe alors si ce nationalisme juif provoque de l’antisémitisme, au contraire plus les Juifs craindront l’antisémitisme mieux le nationalisme juif se développera.

La référence à la condition de paria des Juifs d’Europe et aux persécutions antijuives est devenue, pour le sionisme et ses séides, une forme de propagande et en ce sens cette instrumentalisation des persécutions antijuives ne vaut pas mieux que le négationnisme ; que ce soit la négation de la Shoah ou que ce soit l’utilisation d’icelle comme argument de propagande sioniste, c’est la même abjection. C’est cela qu’il faut rappeler au CRIF et à ceux qui, au nom de je ne sais quel philosémitisme, se croient obligés de soutenir les positions du CRIF et la politique israélienne.

[1Ben Gourion cité par Zeev Sterrnhell, Aux origines d’Israël (1996), p. 388

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 15:05

 

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 10:50

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Apartheid social/Valls : « Non assistance à territoires en danger » (Olivier Dartigolles)

 

Lors de ses vœux à la presse, Manuel Valls a parlé "d'apartheid territorial, social, ethnique qui s'est imposé à notre pays". Comme ancien maire d'Evry, il ne découvre rien. Il connaît même par le détail les processus à l’œuvre depuis tant d'années.

Comment aujourd'hui apporter de réelles solutions sans interroger les politiques et les choix à l'origine des "ghettos" évoqués ce matin par le premier ministre. Quand il n'y a plus ni l'emploi, ni les services publics, ni le maillage associatif; quand les opérations de rénovation urbaine sont ressenties comme un simple coup de peinture pour camoufler la noirceur des vies; quand les engagements sur les priorités - à la jeunesse, au vivre ensemble - sont trahies pour une politique "pro-business";

alors on a envie de dire au premier ministre : maintenant, agissez.

Agissez avec un changement de politique.

Agissez avec un collectif budgétaire, en urgence, pour la jeunesse et les quartiers populaires.

Agissez pour l'Egalité et la Fraternité en mettant un coup d’arrêt à des politiques injustes, inefficaces dont se nourrissent les monstres.

Il n'est plus possible, comme le fait Manuel Valls, d'ouvrir les yeux sur les quartiers populaires et defermer les crédits et les financements pour leur avenir. Le premier ministre a aujourd'hui beaucoup parlé de cohérence.

Sur cette question, il est davantage en situation de non assistance à territoires en danger.

 

 

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 10:38

 

                                                                      Terre Corse

 

 

Communique du bureau de presse de SYRIZA à propos des déclarations de Marine Le Pen

image

Communique du bureau de presse de SYRIZA  à propos des déclarations de Nouvelle Démocratie et du PASOK concernant Marine LePen (et sa déclaration de « soutien » à SYRIZA)*

La montée de SYRIZA et des forces progressistes en Europe non seulement constitue un barrage contre l’extrême-droite qu’incarne Mme LePen, mais se veut encore un message de soutien pour la démocratie adressé à tous les ennemis de cette extrême-droite. Nous n’acceptons pas de leçon de morale d’un parti qui a pour représentants des individus tels que messieurs Baltakos et Voridis [NDLR : M. Baltakos et M. Voridis appartiennent à des mouvances de l’extrême-droite grecque, et entretiennent des liens étroits avec les responsables du parti néo-nazi Aube Dorée]. Et ce d’autant moins quand les politiques d’austérité constituent le terreau de la montée de l’extrême droite.

Le bureau de presse

20/01/2015

Traduction Vassiliki Papadaki

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 09:58

 

                                                                  MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Au cœur d’athènes, une officine fait de la résistance à l’austérité
Rosa Moussaoui
Jeudi, 22 Janvier, 2015
292953 Image 1
Stefania Mizara

Pharmacienne, Sofia Tzitzikou est l’un des piliers du dispensaire social d’Omonia, dans le centre d’Athènes. Avec son compagnon, 
Thanassis Kountis, un Kurde originaire de Syrie, elle résiste à l’austérité en donnant chaque jour sens au mot « solidarité ».....

                  LA SUITE SUR HUMA.fr


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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 09:51

                                                                  MARE-NOSTRUM-copie-1

                                                                                  GAZA SANG

 

A cause du blocus israélien sur Gaza, Ziad Medoukh ne pourra pas se rendre à l’université du Havre

Photo de Ziad Medoukh.
Photo de Ziad Medoukh.

 

Photo de Ziad Medoukh.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A cause du blocus israélien sur Gaza, Ziad Medoukh ne pourra pas se rendre à l’université du Havre

Ziad Medoukh, directeur du département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza en Palestine, Coordinateur du Centre de la paix, chercheur, poète et écrivain d’expression française, qui devait se rendre en France du 20 janvier au 10 février 2015 pour participer à des colloques, séminaires, projets de recherche, et conférences, organisés par l’université du Havre , ne pourra hélas sortir de Gaza, en raison du blocus israélien et de la fermeture des passages qui relient la bande de Gaza à l’extérieur.
Il est professeur-chercheur invité par le Groupe de Recherche "Identités et Cultures" de l’université du Havre. En plus de sa participation à des projets de recherche avec les collègues français, il devait donner plusieurs interventions et conférences universitaires sur l’enseignement du français en Palestine et dans la bande de Gaza, la Francophonie en Palestine, l’éducation comme forme de résistance, les universités de Gaza face au blocus et l’éducation pour la paix.
Il devait aussi donner dans plusieurs villes en France, d'autres conférences sur la situation actuelle dans la bande de Gaza, conférences organisées par le mouvement de solidarité avec le peuple palestinien.
Malgré les efforts considérables du Consulat de France à Jérusalem qui a servi de coordinateur afin d’aider l’universitaire palestinien à sortir, et malgré l’obtention de toutes les autorisations de sortie, Ziad Medoukh restera bloqué dans sa prison à ciel ouvert, comme toute la population de cette région sous blocus israélien depuis plus de huit ans.
C’est la quatrième fois en six mois qu'il ne peut voyager en dehors de Gaza pour participer à des colloques et conférences internationales.
Les difficultés de sortie de cet universitaire montrent la dure réalité vécue par toute une population enfermée, qui subit un blocus inhumain, et qui vit dans des conditions insupportables. La bande de Gaza est toujours occupée par l’armée israélienne qui contrôle le ciel, les frontières et la mer
Presque cinq mois après l’arrêt de la nouvelle offensive israélienne de l'été 2014, et malgré les promesses internationales de faire pression sur le gouvernement israélien afin qu’il ouvre les frontières et permette la reconstruction de cette région détruite, rien ne change : le blocus est toujours en place, les frontières sont toujours fermées, et l’armée de l’occupation israélienne maintient toujours sa présence sur tous les passages. La dure réalité qu'il faut que le monde sache est que NOUS SOMMES TOUJOURS OCCUPES A GAZA
Pour voyager à l’étranger, les Palestiniens de Gaza sont obligés de passer, soit par le passage de Rafah au sud , à la frontière avec l’Egypte, soit par des passages israéliens souvent fermés et interdits pour eux.
Des centaines d’étudiants ont perdu leurs bourses et inscriptions aux universités étrangères et des dizaines d’universitaires ne peuvent participer à des conférences et rencontres scientifiques à l’étranger à cause de ce blocus qui viole le droit international, devant le silence complice d’une communauté internationale officielle qui ferme les yeux.
Il est très difficile d’imaginer qu’en 2015, il y ait toujours un peuple, tout un peuple, enfermé, encerclé, occupé et interdit de sortir de son pays. Quelle injustice !
Ziad Medoukh remercie l’université du Havre pour son invitation, et en particulier, pour ses efforts, son organisation et son soutien, Anouk Guiné, de la Faculté des relations internationales. Il remercie aussi tous les amis solidaires, de leur mobilisation pour la cause palestinienne, la cause de justice.

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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 14:10

 

 

 

 

  LOPES Nadine    CVUH

                     https://www.youtube.com/watch?v=D-DZUnh8-Ro

 « En 1953, nous voulions vraiment travailler ensemble, avec les Frères Musulmans,pour qu’ils deviennent raisonnable.

 J’ai rencontré leur responsable. On s’est assis et il a présenté ses exigences.

Qu’a-t-il dit ?
Il a commencé par dire : il faut que tu imposes le voile en Égypte. Que tu demandes que chaque femme porte le voile en sortant dans la rue. »

  Un homme crie : « Qu’il le porte, lui ! ». ..


Nasser poursuit :

« Je lui ai répondu : si je faisais cela, ce serait un retour à l’époque de Al-Hakim bi-Amr Allah (au XIe siècle, ndlr)
qui interdisait aux femmes de sortir dans la journée !  Pour moi, chacun doit rester libre de ses choix. »
« Il me dit : “c’est vous le gouverneur, vous pouvez décider‘.
Je lui réponds : Monsieur, votre fille est en faculté de médecine, elle ne porte pas le voile.

Si vous, vous n’arrivez pas à faire porter le voile à une fille, la vôtre,
comment voulez vous que le je fasse porter à 10 millions de femmes égyptiennes !’”.

 


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