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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 13:28

                                                                   CERVEAU

 

 

Cette crise est pleine de paradoxes : 

* Paradoxe de voir une Révolution qui se veut libératrice, appuyée par des gens d'extrème droite, 
* Paradoxe car l'Ukraine, c'est le coeur historique de la Russie ( le siège du Premier Etat "Rus"),
* Paradoxe car une population ukrainienne debousollée se ranger derrière le pays des oligarques ultralibéraux du système Poutine, tout en brandissant les drapeaux  avec la faucille et du  marteau,  face à la statue de Lénine.

 

 Les Occidentaux et la France en particulier seraient bien inspirés de ne pas tomber dans le BHLisme ambiant qui pointe:

  d'un coté de bons Ukrainiens, de l'autre (face à) de mauvais Russes.


Pour certains Ukrainiens,  derrière le soutien à la Russie, c’est surtout la nostalgie de l’ancien Etat  multinational  et qui devait satisfaire la double identité ukrainienne, à la fois ukrainienne et proche de la Russie.

 
Car l'Union Sociétique ce n'était pas seulement un système politique, au demeurant guère plus oppressif dans les derniers temps que le nouvel Etat Poutine.
C'était aussi un Etat multinational dans lequel les identités multiples d'une partie des ex - Soviétiques  trouvaient à s'exprimer.

Les Ukrainiens  seraient ils, en quelque sorte,  orphelins de cet Etat multinational?

 Espérons que nous n'allons ne va pas jouer les justiciers "propres sur eux" et redresseurs de torts …..

                                                                                             C.J.
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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 18:45

 

 

 

 

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 11:16

                                                                  CERVEAU

 

 

Déclaration de Sortir du Colonialisme / 2 mars 2014
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Déclaration de Sortir du Colonialisme / 2 mars 2014

Depuis 6 ans,  l’Association Sortir du colonialisme”  organise avec le soutien de dizaines d’organisations, une marche de clôture de la Semaine anticoloniale et antiraciste, déclarée en préfecture conformément à la législation.

 

Or cette année pour la première fois, la préfecture nous signifie le refus de notre parcours allant de République à Ménilmontant en passant par Belleville, au motif que des “casseurs” l’infiltreraient (syndrome NDDL!)
  ​.​
Nous tentons alors de négocier un 2nd parcours qui irait en direction de Barbès pour arriver devant l’église St Bernard, et nous nous heurtons à un second refus sous prétexte de trouble à l’ordre public
 ​.

Pour la première fois une interdiction nous a donc été notifiée​ par la préfecture de police ​qui veut par la pression ​nous impos​er​ un rassemblement statique Place de la République.

 
Alors que nous nous apprêtions malgré tout​ à partir en manifestation pacifique, un déploiement policier ​hallucin​ant et totalement disproportionné​ a bloqué le cortège, ​l’a empêché de quitter la place de la République refoulé sur le terre plein central pour l’encercl​er, ​interdisant toute possibilité de sortie de ce périmètre  jusqu’à 17 heures. Une sorte de camp de rétention provisoire à ciel ouvert a donc retenu en otage des centaines de manifestant​-e-​s en plein Paris !Même sous  la présidence de Chirac et de Sarkozy, de telles pratiques d’intimidation et de répression contre nos initiatives ne s’étaient jamais produites. L’association « Sortir du colonialisme” et les organisations signataires appelant à la manifestation du 1er mars  dénoncent cet abus d’autorité d’un pouvoir qui se prétend socialiste et bafoue l’exercice du droit constitutionnel de manifester. Après la véritable provocation du week-end dernier à Nantes, transformée en citadelle assiégée par les forces de l’ordre, Manuel Valls entend intimider et museler tous ceux qui refusent de courber l’échine devant la politique du gouvernement.
​C’est ce même ministre de l’intérieur qui, ​depuis des mois , fait preuve d’une grande complaisance envers les forces réactionnaires et fascistes ​qui ​occupent la rue en toute impunité et sécurité​, et défilent le bras tendu.

Nous dénonçons avec fermeté la politique colonialiste de la France, fer de lance de la défense des intérêts de la Françafrique, son soutien aux régime israélien, marocain, tur​c​ et autres qui maintiennent une domination coloniale sur les peuples palestinien, sahraoui, kurde.Nous dénonçons le​ maintien du système colonial en Kanaky, aux Antilles et partout ailleurs.Nous entendons poursuivre nos mobilisations malgré la répression et les intimidations, et appelons toutes les forces démocratiques à défendre notre droit inaliénable à la liberté d’expression. Nous nous réservons le droit de porter plainte contre cet atteinte inqualifiable contre le droit non négociable​ de manifester.
Notre combat continue.

 

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 11:10

                    CHRONIQUES DU FASCISME ORDINAIRE  

 

 

 

mein-kampf.jpgInquiétante résurgence du néo-nazisme : Mein Kampf, le manifeste nazi, devient un best-seller en livre électronique

 

Article MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Le nazisme semble une idée neuve en Europe. C'est ce que tentent de faire croire les formations d'extrême-droite européennes, nostalgiques de la collaboration, qui ont le vent en poupe, il suffit de voir en Ukraine. Le succès de la vente de Mein kampf sur le net a de quoi inquiéter.

 

L'information a été relayée par le quotidien britannique The Guardian, le mois dernier : Mein Kampf, le livre-manifeste d'Adolf Hitler, est le succès inattendu de ces derniers mois, dans le nouveau créneau des livres électroniques.

 

Selon le journaliste Chris Faraone, les versions anglaises du manifeste nazi ont déjà été téléchargées plus de 100 000 fois à partir des bases d'archives non-lucratives sur le net.

 

Du côté des versions électroniques payantes, le livre d'Hitler est disponible sur Amazon pour 75 centimes, et sur iTunes pour 2,50 €.Il est désormais un des livres les plus achetés sur les deux plateformes.

 

Ainsi, en Grande-Bretagne, sur Amazon.uk, il est numéro 1 de la rubrique « Propagande et psychologie politique », numéro 2 des ventes pour « Science politique et idéologie » et numéro 11 pour le thème « Seconde Guerre mondiale ».

 

Quelles sont les raisons qui peuvent expliquer ce soudain intérêt pour l'oeuvre du leader historique du Parti nazi ?

 

Selon Chris Faraone pour the Guardian, déjà le fait qu'on puisse « le lire dans la sphère privée de son iPad (…) les gens n'aiment pas acheter ce type de livre chez le bouquiniste, l'exposer dans leur bibliothèque ou être surpris dans le métro en train de le lire ».

 

Pour l'historien américain spécialiste du nazisme, Gerhard Weinberg, qui a lui-même fui le nazisme en 1938, il y a deux raisons :

 

« la première, simple curiosité. Pour nos contemporains, Hitler est une figure du passé dont ils ont beaucoup entendu parler. Et désormais, sur leurs ordinateurs, ils peuvent pour une bouchée de pain lire son livre le plus important », confie-t-il dans une interview au journal allemand Deutsche Welle.

 

« Un second facteur, je pense, est que certains peuvent penser qu'il a dit des vérités sur beaucoup de choses et c'est une façon de trouver ce qu'il pensait exactement, sans avoir affronter la gêne chez d'autres personnes qui ne partagent pas votre vision positive d'Hitler ».

 

Selon Gerhard Weinberg, le livre ne doit pas être interdit en ligne, excepté en Allemagne mais il doit au contraire être sérieusement annoté, mis en contexte dans une édition critique qui permette d'éviter au lecteur le piège d'une lecture en face à face avec cet ouvrage fondateur du nazisme.

 

 

Quelles que soient les motivations des lecteurs – curiosité historique ou adhésion au néo-nazisme – cette popularité ne peut que nous inquiéter, l'avertissement de Bertolt Brecht est encore pertinent : « le ventre est encore fécond d'où a surgi la bête immonde »

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 10:53

                             Nuit et Brouillard est une commande du Comité d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, un organisme gouvernemental fondé en 1951, dont la fonction était de rassembler de la documentation et de poursuivre des recherches historiques sur la période de l'occupation de la France en 1940-1945.
D'une durée de trente-deux minutes, le film est un mélange d'archives en noir et blanc et d'images tournées en couleur. Le texte, écrit par Jean Cayrol, est dit par Michel Bouquet.
Réalisé en 1955, dix ans après la fin des hostilités, ce qui assure un certain recul, le film est le premier à poser un jalon contre une éventuelle avancée du négationnisme, ainsi qu'un avertissement sur les risques que présenterait une banalisation, voire le retour en Europe, de l'antisémitisme, du racisme ou encore du totalitarisme. Il reste difficile d'imaginer aujourd'hui la force du film à sa sortie, en 1956, en pleine guerre froide.

 

 

 

 

    
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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 16:44

 

 

 

 

                              « Quand les blés sont sous la grêle,
                                       Fou qui fait le délicat,
                                       Fou qui songe à ses querelles,
                                       Au cœur du commun combat »
                                                          Aragon
                                           la-vague-jean-claude-sichel.jpg
  
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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 15:45

Deux sondages après, les bastiaises et les bastiais ont pu entendre les sept têtes de listes réunis sur un même plateau de radio, installé sur la scène du théâtre municipal de Bastia, pour un débat animé par Didier Arnoux de RCFM et Roger Antech de Corse Matin.


Chaque candidat a exposé ses analyses et son projet, expliqué sa démarche et sa stratégie électorale, exception faite du candidat FN absent après avoir annoncé son retrait.

Etaient donc représentées les deux listes de droite l’une par Sylvain Fanti et l’autre par Jean Louis Milani à la peine pour redonner du souffle à l’UMP au-delà de l’agressivité de Jean François Copé en mal de pouvoir ;

les deux listes nationalistes interdépendantes de Gilles Simeoni et Eric Simoni porteurs à la fois d’une vision figée de l’aménagement de Bastia et d’un repli sur une ressemblance identitaire ;

la liste écologiste de Jean François Baccarrelli ;

les deux listes de gauche l’une conduite par François Tatti en rupture avec son parti comme sa colistière socialiste Emmanuelle Degentili l’autre incarnant la municipalité sortante, un bilan et un projet, progressistes et solidaires, conduite par Jean Zuccarelli.


La défection du FN, la veille de ce débat, a surpris de nombreux observateurs surtout après l’élection présidentielle et dans une moindre mesure les législatives auxquelles le tête de liste malheureux, Tony Cardi avait participé en expliquant qu’il ferait tremblait Bastia aux municipales. Cette défection serait due à l’incapacité à constituer une liste complète.

Personne ne s’en plaindra.

Toutefois, la perméabilité de l’électorat FN soit avec la sensibilité nationaliste soit avec la droite laisse penser que l’avantage de cet abandon leur est acquis. C’est l’analyse qui peut être faite de l’épisode électoral de 2012 et de la lecture détaillée du premier sondage réalisé sur Bastia, en décembre 2013.

En effet le sondage indique que 55 % des électeurs favorables à Gilles Simeoni ont voté à la présidentielle pour le FN et l’UMP respectivement 35 % et 20 %. Cet ancrage de droite serait même plus fort que celui de Jean Louis Milani le candidat UMP UNI pour lequel seulement 8 % des électeurs du FN et 40 % des électeurs UMP de la présidentielle structurent le vote en sa faveur. Ce sondage s’avérait plutôt conforme au rapport de force électoral des régionales de 2010 avec un bloc de droite à 20 % dominé par la liste UMP créditée de 13 %, un bloc nationaliste à 30 % dominé par la liste Inseme per Bastia créditée de 25 % et un bloc de gauche à 48 % dominé par la liste PRG PCF créditée de 33 %.


Le 20 février 2014 un second sondage a confirmé la liste de Jean Zuccarelli et Francis Riolacci en première place à 35 %, une évaporation des intentions de vote (3 %) pour une liste conduite par Emmanuelle Degentili dont le transfert chez François Tatti n’aurait aucun effet électoral leur liste restant stable à 12 %. La droite perd 3% pour l’UMP et 2 % pour le FN (avant la défection de Tony Cardi). Côté nationaliste Inseme per Bastia gagne 5 % et Corsica libéra 1 %.


La réflexion induite par ces deux sondages souligne l’importance des accords de second tour. Une alliance à gauche place celle-ci en tête tout prêt des 50 %, la droite à 15 % et le mouvement nationaliste à 35 %. Pour autant une opération médiatique, construite sur le « tout sauf Jean Zuccarelli », décrète impossible l’alliance à gauche et probable celle des nationalistes derrière lesquels s’agrégeraient la plupart des électeurs ayant voté au premier tour pour une autre liste que la liste de la municipalité sortante. De cette façon, la liste arrivée en tête au premier tour, la seule en capacité de rassembler au second tour toute la gauche sur des valeurs républicaines de progrès et de solidarité, serait battue.

Ici nous revenons au débat d’une part pour souligner que les candidats opposés à cette liste de la municipalité sortante ont tous commencé leurs propos par : « on ne peut pas dire qu’à Bastia rien n’a été fait » et d’autre part pour essayer de comprendre la réaction de François Tatti, inexplicable au regard de la démocratie, sinon à vouloir écarter au second tour celui que les électeurs auraient indiscutablement placé en tête de la gauche.


Sur le premier point effectivement les critiques ont été de pure forme. Bastia n’est pas la ville apocalyptique décrite. Elle n’est pas non plus la ville idyllique épargnée par la crise économique et sociale. Mais précisément parce que la municipalité de gauche a à son actif de nombreuses réalisations depuis 1968 son impact n’est pas le même dans la vie quotidienne des ménages populaires. Qu’en serait-il si Bastia ne disposait pas de son tunnel, de son boulevard urbain, de ses milliers logements sociaux, de ses parkings municipaux, de ses écoles modernisées et de sa cuisine publique centrale, de son stade Armand Cesari rendu à la gestion publique après le drame de la gestion privée, de son théâtre, son musée et son centre culturel, de ses transports publics et ses navettes gratuites, de son parc technologique et ses infrastructures sportives réservées aux amateurs de toutes disciplines sportives... ?


En revanche Bastia est parfois le lieu où les attentats, les tirs à l’arme de guerre, on l’a vu récemment contre la gendarmerie de Montesoro, surprennent, de jour comme de nuit, sa population sans que cela n’émeuve les candidats nationalistes. Cette question comme celle du rapport à la France se pose dans cette élection, car Gilles Simeoni, qui reconnait avoir rencontré Eric Simoni en vue d’un rapprochement de second tour, devra forcément donner des gages. Les militants de Corsica Libera ne viennent-ils pas de réaffirmer « leur solidarité avec le FLNC » à l’occasion d’une conférence de presse tenue à Sartène (texte mis en ligne le 26 février sur Corse Net Info) ?

Sur le second point qui focalise l’attention des électeurs de gauche, l’attaque virulente de François Tatti contre Jean Zuccarelli : « Vous n’êtes ici que le représentant parachuté d’une dynastie non celui d’une formation politique ou d’une liste de gauche », interpelle à présent tous les démocrates, les femmes et les hommes de gauche qui vivent à Bastia. Car pour eux la gestion de la ville par la municipalité sortante ne se résume ni à un patronyme, ni à la caricature mettant en cause la probité et le sens de l’action publique de ses élu(e)s. Les élus de gauche, en place avant que François Tatti ne partage leurs bancs sans formuler la moindre critique durant 20 ans, ont fait de Bastia ce qu’elle devenue : une ville dynamique, attrayante, moderne et solidaire. Cette œuvre commune, à laquelle il a contribué, reconnue par 48 % des intentions de vote au premier tour dans tous les sondages, reste le fruit du travail de tous et la raison essentielle d’un accord de second tour pour : « garder Bastia à gauche ».

Si cet engagement pris, y compris par Emmanuelle Degentili n’était pas respecté par un accord conforme à cet objectif politique exprimé, par les uns et les autres, dans « l’intérêt des bastiaises et des bastiais », la posture de François Tatti, poussée au-delà de son excès verbal par l’ensemble de ses colistier(e)s, faciliterait l’accomplissement des objectifs du mouvement nationaliste rassemblé derrière Gilles Simeoni pour « faire tomber la citadelle bastiaise ».

Dés le mois de septembre, l’assemblée générale de Femu a Corsica donnait le ton pour faire des municipales le tremplin de la conquête du pouvoir régional et la référence du rapport de force avec le gouvernement. Là il s’agit, non pas de Bastia, mais des discussions sur la possible réforme constitutionnelle incluant la rupture avec la France coloniale dont l’objectif serait « la minoration organisée du peuple corse ». (Blog d’Edmond Simeoni 10 février 2014 publication intitulée Corse : colonialisme subtil mais...intransigeant)

Voila l’autre volet du contexte électoral à Bastia. L’intelligence politique commande de sortir de ce funeste piège dès le premier tour et contraint les électeurs de gauche au vote massif pour la liste de la municipalité sortante conduite par Jean Zuccarelli et Francis Riolacci. C’est effectivement le seul bulletin de vote qui offre avec certitude la possibilité de le dire et de dire : « Bastia doit rester à gauche ».

Michel Stefani

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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 15:22

 

                                                                       CERVEAU

 

 

 

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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 15:06

 

                                                      

 

Capture d’écran 2013-04-04 à 22.20.39

 

 

Capture d’écran 2012-07-10 à 22.35.23C'est le journal économique Les Echos qui le révèle cette semaine. Les dividendes versés aux actionnaires dans le monde, ont dépassé en 2013 1000 milliards de dollars. De 2009 à 2013, ils ont progressé de 43 %. Quel salaire peut en dire autant ? La France, avec 50 milliards en 2013, est le troisième pays le plus «généreux» dans le monde. Qui avait dit «Mon ennemi, la finance»?  Dans le même temps, les politiques d'austérité continuent de saigner les Français et les Françaises comme les autres peuples d'Europe et du monde. 

 

Casino

Les niveaux de rétribution du capital retrouvent gaiement leur niveau d'avant la crise. La croissance n'étant pas au rendez-vous, d'où peut venir l'argent versé aux actionnaires? Il est pris dans nos poches : plus de 5 millions de nos concitoyen-nes sont au chômage, la précarité explose et les salaires stagnent quand les patrons n’imposent pas des baisses. Et les niveaux d'investissement dans les entreprises sont toujours très faibles. La preuve est là pour qui veut la voir: le travail crée la richesse, le capital crée les riches.   

 

Danse avec les loups

Alors qu'il faudrait changer de logique, François Hollande et son gouvernement poursuivent dans la même voie. Leur pacte de responsabilité, c'est, encore, des cadeaux au patronat: 30 milliards de cotisations familiales en moins, d'un côté, 20 milliards de crédit d'impôts de l'autre. Et sans contreparties, à la bonne franquette, réclame le patron du Medef. Qui peut espérer au vu des chiffres cités plus haut que cet argent ira à l'emploi, aux salaires, à la formation ou aux investissements ?  

 

Autant en emporte le vent?

Vous connaissez l'histoire de l'homme qui tombe du gratte-ciel et qui se dit à chaque étage : «jusqu'ici tout va bien». Après la crise des subprimes, tous les chefs d’État avaient juré plus jamais ça. Le système bancaire avait été renfloué avec l'argent public, certes, mais « les grandes réformes pour encadrer la finance » étaient prises – disaient-ils. Pourtant, ça recommence! La richesse produite, au lieu de servir les salariés ou l'investissement dans l'entreprise, est de nouveau hyper ponctionnée. On va droit dans le mur et les États ayant creusé leurs dettes en payant la crise, n'auront pas les moyens de recommencer.

 

La finance a un coût économique, environnemental et social. Il est urgent de changer de logique, de  remettre l'humain au cœur de l'économie.

 C'est tout le sens des propositions du Parti Communiste, rejoignez son combat! 

 

                                                                            source:Rouge cerise

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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 14:56

                    CHRONIQUES DU FASCISME ORDINAIRE   


Un nouveau gouvernement « démocratique » ukrainien … avec les leaders du parti fasciste Svoboda et autres groupes néo-nazis aux postes-clés !

nazis-ukraine.jpg

 

 

 

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

L'instauration d'un gouvernement par la force présentée comme une victoire démocratique, la célébration de l'arrivée au pouvoir d'activistes fascisants comme celle de combattants de la liberté : même nos médias ont de la peine désormais à nous vendre la mascarade ukrainienne.

 

« Maintenant, le règne des banquiers va commencer ». On n'est pas en 1848 mais en 2014, en Ukraine. Derrière la mascarade d'une « insurrection populaire » animée par les groupuscules fascistes, manipulée depuis Berlin, Washington, la réalité d'un gouvernement qui n'a rien de révolutionnaire.

 

Le nouveau Premier ministre est le banquier Arseni Iasteniouk. Favori des États-Unis, il connaît bien le régime ukrainien pour y avoir occupé tous les postes-clés : président du Parlement, Ministre des Affaires étrangères, Minçistre de l'Economie, président de la Banque centrale. Il y a appliqué alors avec zèle une ligne pro-européenne et de soumissions aux diktats du FMI.

 

Dans les postes-clés ont été installés des leaders pro-européens, du parti de Timoschenko, très proche de l'Allemagne et de l'UE dans un gouvernement composé essentiellement de bureaucrates, de trafiquants, de banquiers et de voyous fascistes, certains cumulards.

 

Un mélange hétéroclite mais cohérent : des banquiers prêts à obéir au FMI, de « businessmen » nés de la chute de l'URSS formés aux Etats-unis, des « ministres professionnels » pro-européens, trempés dans les scandales de corruption, proches des clans oligarques. Regardons cela en détail.

 

Aux affaires étrangères, des bureaucrates pro-européens

 

Aux Affaires étrangères, Andei Dechitsia, diplomate de formation, pro-européen, il a travaillé notamment dans les institutions internationales. La dernière en date, l'OSCE, l'Organisation pour la sécurité et la coopération européenne !

 

A l'intégration européenne, Boris Tarasiuk, un politicien professionnel, il a déjà servi comme ministre des Affaires étrangères dans quatre gouvernements différents de 1992 à 2007. Pro-européen, atlantiste, il a déjà été ambassadeur au Bénélux, représentant de l'Ukraine à l'OTAN.

 

Il est également le fondateur de l'Institut pour la coopération euro-atlantique (IEAC), une fondation qui milite activement pour l'adhésion de l'Ukraine à la fois à l'UE et à l'OTAN.

 

A la politique régionale, Volodimir Groysman, jeune loup, maire de Vinnitsa. Cet ancien membre du « Parti des régions » de Ioutchenko a fait fortune dans l'agro-business et l'immobilier, c'est aussi un ami de l'oligarque de Vinnitsa pro-européen et pro-américain Petro Poroshenko. Grosyman est par ailleurs réputé pour être proche du gouvernement polonais.

 

A l'économie, des banquiers proches des « oligarques »

 

A l'économie, Pavlo Cheremeta, la vitrine officielle, cet économiste de propagande formé aux Etats-unis est le fondateur de la première « business school » à Kiev, il est à la tête d'un réseau d'universités, écoles de commerces en Europe centrale et orientale diffusant l'idéologie libérale, tout comme la « Kiev school of economics » dont il était le président jusqu'en février 2014.

 

Aux finances, Oleksander Chlapak, le vrai homme fort. Successivement vice-président de PrivatBank – la 1 ère banque privée du pays – vice-président de la Banque centrale d'Ukraine et enfin président du Trésor national ukrainien, tout en ayant servi entre-temps comme Ministre de l'économie et de l'intégration européenne !

 

Chlapak est connu pour être le représentant de l'oligarque Kolomoysky, la deuxième fortune du pays, à la tête d'un conglomérat réunissant banques (PrivatBank), métallurgie, pétrole, médias, finance.

 

A l'énergie, Youri Prodan, a déjà été ministre sous Ioutchenko au même poste. Il est connu pour avoir travaillé à la création du « Marché national de l'énergie », censé réguler le marché national de l'énergie, en fait aboutissant à un partage du gâteau entre groupes oligarchiques et à une corruption généralisée. Prodan est également très proche du groupe du millardaire Igor Kolomoisky.

 

A la justice, Pavlo Petrenko, spécialiste du consulting privé en droit, il a été pendant plusieurs années Conseiller général de la Caisse des bons du trésor ukrainienne, une des premières banques du pays.

 

Enfin à l'Intérieur, le businessmen véreux Arsen Avakov, fondateur d'une banque commerciale et d'un fonds d'investissement, condamné pour prise illégale de terres, abus de pouvoir, il est sur la liste internationale d'Interpol. Un bon garant du respect du droit et de l'ordre juste !

 

Des fascistes aux postes-clés … jusqu'au numéro 2 du régime !

 

Le vice-premier ministre, numéro 2 derrière Iasteniouk, est Alexander Sytch. Membre du parti fasciste « Svoboda ». Il est connu pour ses interventions virulentes au Parlement, sa croisade « anti-avortement », son anti-communisme fervent (sa région Ivano-Frankisvk a fait interdire le PC).

 

La présidence du Conseil de sécurité nationale, organe suprême pour la défense et l'intérieur, est confiée à Andrei Parubiy, fondateur du Parti national-social (inspiré du NSDAP de Hitler, oui !) ancêtre de Svoboda, dont il fut le leader de sa jeunesse para-militaire, il a dirigé les forces d'auto-défense à Maidan, aujourd'hui il se dit membre de l' « opposition modérée » (sic).

 

Dans un autre poste majeur, le Bureau du Procureur général, on retrouve un membre de Svoboda, Oleg Makhnitsky. Le procureur général dispose du pouvoir suprême sur le plan judiciaire, pouvant notramment lever l'immunité parlementaire pour faire inculper tout élu.

 

Le ministère de l'Agriculture est confié à Olexandr Myrni, autre membre de « Svoboda ». Ce millionnaire fasciste a fait fortune dans … l'agro-alimentaire. Les grands groupes allemands, polonais, américains qui lorgnent sur le « grenier » ukrainien peuvent être rassurés !

 

Enfin, le ministère de l'écologie va aussi à un membre du parti « Svoboda », Andrei Mokhnyk. Lui qui n'y connaît rien à l'écologie est aussi un farouche opposant des énergies renouvelables.

 

Cela va peut-être décevoir – comme le notent les médias ukrainiens – les multi-nationales qui avaient signé des accords pour ce type d'énergie, mais cela va rassurer par contre les multi-nationales du gaz, de l'électricité, du pétrole qui peuvent être les mêmes.

 

A l'Education, Sergei Kvit a fréquenté dans sa jeunesse diverses organisations néo-nazies, dont le « Trident », organisation se revendiquant des groupes collaborateurs pendant la dernière guerre.

 

Aux Sports, le voyou Dimitri Bulatov, héros des indignés à crânes crasés pour avoir organisé la logistique sur la place Maidan, est aussi connu pour ses liens très étroits avec le groupe ultra-fasciste « Secteur Droit ».

 

On pourrait aussi ajouter une égérie du mouvement, la journaliste anti-corruption Tatiana Tchornovol à la tête du Bureau anti-corruption qui fut responsable à la communcation de l'UNA-UNSO, groupe néo-nazi se revendiquant du nationalisme ukrainien collaborant avec les nazis, mantenant des relations très proches avec le parti néo-nazi NDP.

 

A noter que si les deux principaux dirigeants des partis d'extrême-droite ne sont pas au gouvernement, ce n'est pas parce qu'on les a exclus mais … parce qu'ils ont refusé les postes, préférant se préserver pour les prochaines élections.

 

Ainsi, le chef de Svoboda, Oleg Tyahnybok s'est vu proposer le poste de vice-premier ministre. Celui du parti néo-nazi « Secteur droit », Dmitri Yarosh a refusé le poste de vice-secrétaire du Conseil de sécurité national, attendant mieux peut-être.

 

Et des bouffons (corrompus) à la pelle, partout !

 

On pourrait continuer la liste des membres du gouvernement, même les miettes lancées aux « manifestants » n'ont pas convaincu même les plus fanatiques ou crédules des dits « indignés de Maidan ».

 

On peut penser à Olga Bogomolets aux Affaires humanitaires.

 

Cette millionnaire formée aux Etats-unis a fait fortune dans la création après 1991 de cliniques laser, d'instituts privés de dermatologie et de cosmétologie. Elle investit depuis sa fortune dans des institutions philanthropiques … avant tout destinés à glorifier la nation ukrainienne éternelle, bien ancrée à l'ouest.

 

Aux affaires sociales, Lioudmila Denisova, elle aussi déjà ministre du même poste pendant trois ans, elle a déjà été dénoncée par plusieurs ONG pour abus de pouvoir, népotisme et détournement de fonds. Une belle figure morale !

 

On pourrait continuer, pour rire, avec l'acteur raté Yevhen Nischchuk à la Culture, le recteur d'université servile Sergei Kvit à l'Education, ou le docteur formé aux Etats-unis et en Allemagne, Oleg Musiy à la Santé : tous ont suscité au mieux les réticences, au pire la désapprobation générale même des étudiants, milieux culturels et de santé pro-européens !

 

 

Arrêtons le massacre, arrêtons la mascarade. L'Union européenne – en soutenant ce coup d'Etat et ce gouvernement fantoche – a enterré la démocratie, montré l'hypocrisie de son discours, précipité le risque de guerre avec la Russie : que l'on sache enfin à qui nos dirigeants veulent confier le sort d'un des plus grands pays d'Europe.

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