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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 15:39

 

 

            « 23 étrangers et nos frères pourtant ».

 

       Communiqué du Mouvement des Jeunes Communistes

Communiqué du Mouvement des Jeunes CommunistesCapture-d-ecran-2014-02-25-a-19.18.53.png

Capture-d-ecran-2014-02-25-a-19.19.52.png   

 

Capture-d-ecran-2012-11-22-a-18.38.58.png "23 étrangers et nos frères pourtant". Par ce vers, Aragon résumait modestement l’honnêteté et la sincérité d’un combat qui a marqué l’histoire.

Il y a 70 ans aujourd’hui, Missak Manouchian, et 22 de ses camarades, jeunes pour la plupart, tombaient sous les balles de l’occupant allemand au Mont Valérien. Quel symbole que l’engagement de ces hommes et de cette femme, Olga Bancic, pour un pays qu’ils avaient fait leur au point de le défendre au prix de leur vie. « La gloire », ils l’auront pourtant eu malgré eux, non pas la gloire d’être tombés mais bien celle d’avoir résisté. Résistants, ils l’étaient, alors que tout s’écroulait autour d’eux, alors que l’étau se resserrait de plus en plus, alors que venus d’ailleurs, certains les considéraient comme ennemis. Résistants ils l’étaient encore pour clamer « Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand » avant de s’écrouler.

En ce jour de commémoration, difficile donc de ne pas puiser dans leur combat pour affirmer haut et fort la richesse qu’a pu apporter par l’histoire et que continue d’apporter à notre pays l’immigration. A l’heure où certains répandent leur venin xénophobe dans tous les espaces de la société, rappelons que Missak, Marcel, Thomas, et leurs camarades, tous FTP-MOI se trouvaient, eux, du mauvais côté des fusils : du côté du canon et non de celui de la gâchette.

Le chef de l’Etat ayant profité de cette journée pour honorer à juste titre quatre figures de la Résistance en leur ouvrant les portes du Panthéon, nous souhaitons dire notre colère et notre incompréhension sur l’absence de résistant et de résistantes communistes dans cette liste. Il nous semble que les figures ne manquent pas pourtant…

« Bonheur à ceux qui vont survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. »

Si 70 ans après les blessures restent ouvertes, les jeunes communistes sont de ceux qui continuent le combat au jour le jour, contre toutes les oppressions et pour une société mettant la justice et la liberté au cœur de toutes les préoccupations.

 

MJCF

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'Affiche rouge est une affiche de propagande placardée en France dans le contexte de la condamnation à mort de 23 membres des Francs-tireurs et partisans – Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI) de la région parisienne, suivie de leur exécution, le 21 février 1944. L'affiche sert à la propagande nazie qui stigmatisera l'origine étrangère de la plupart des membres de ce groupe :

 

Capture-d-ecran-2014-02-25-a-19.38.56.png

 

Celestino Alfonso (AR), Espagnol, 27 ans

Spartaco Fontano (AR), Italien, 22 ans

 

Joseph Boczov (AR), Hongrois, 38 ans - Ingénieur chimiste

Thomas Elek [Elek Tamás] (AR), Hongrois, 18 ans - Étudiant

Missak Manouchian (AR), Arménien, 37 ans

Maurice Fingercwajg (AR), Polonais, 19 ans

Szlama Grzywacz (AR), Polonais, 34 ans

Marcel Rayman (AR), Polonais, 21 ans

Wolf Wajsbrot (AR), Polonais, 18 ans

Robert Witchitz (AR), Français, 19 ans

Jonas Geduldig, Polonais, 26 ans

Emeric Glasz, Hongrois, 42 ans - Ouvrier métallurgiste

Léon Goldberg, Polonais, 19 ans

Georges Cloarec, Français, 20 ans

Rino Della Negra, Italien, 19 ans

Stanislas Kubacki, Polonais, 36 ans

Césare Luccarini, Italien, 22 ans

Armenak Arpen Manoukian, Arménien, 44 ans

Roger Rouxel, Français, 18 ans

Antoine Salvadori, Italien, 24 ans

Willy Schapiro, Polonais, 29 ans

Amédéo Usséglio, Italien, 32 ans

Olga Bancic, Roumaine, 32 ans (seule femme du groupe, décapitée en Allemagne le 10 mai 1944)

 

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HK & les SALTIMBANKS chantent l'Affiche Rouge (Parole de Louis Aragon)

                                                                           


l'affiche rouge par HkOfficiel

                                         source: Rouge Cerise

 

 

                            Une précision:

Le journal "La CORSE", dans son édition du 22 février, a évoqué " le groupe résistant Manouchian"(sic), sans préciser (on se demande pourquoi), que ce "groupe" relevait des FTP- MOI(Francs-tireurs et partisans français et Main d'oeuvre Immigrée), c'est à dire du Parti Communiste Français.

                                                                                                      U CURSINU ROSSUu-cursinu-rossu.jpg

 

 

      source: Rouge Cerise

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 15:35

 

                                                     solidarité internationaliste      

 

 

Communist Party of Ukraine logo Le Parti communiste d'Ukraine bientôt interdit ?

 

Le projet de loi est déposé au Parlement, solidarité avec nos camarades !



Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Nos camarades ukrainiens subissent des attaques sans précédent depuis plusieurs semaines. La dernière en date, la proposition déposée au Parlement du député de l' « opposition » européiste, Oleg Lyashko, d'interdire le Parti communiste d'Ukraine.



Ce 23 février, un pas de plus a été franchi dans la chasse aux sorcières anti-communistes. Le projet de loi n° 4201, enregistré à la Rada (parlement ukrainien), propose l'interdiction du Parti communiste d'Ukraine.



Un Parti déjà dans la semi-clandestinité à l'ouest, maintenant le projet est porté au niveau national !



Ces dernières semaines, les communistes ont tout connu.



Les démolitions de monument en hommage à Lénine, à la lutte anti-fasciste de l'Armée rouge ; les interdictions dans plusieurs régions ; les attaques contre les sièges locaux et le siège national ; enfin, attaque armée contre le lieu présumé de résidence du secrétaire du Parti, heureusement erroné.



Cette fois, la proposition votée officiellement dans trois régions d'Ukraine sous contrôle de forces pro-européennes 'radicales', fascisantes, de fait une réalité dans tout l'Ouest du pays, où les communistes sont soumis à la terreur de rue, cette proposition est avancée au niveau national.



Son instigateur, M.Oleg Lyashko, est connu pour son populisme à tout crin, son européisme assumé qu'il a conduit à être en première ligne des manifestations pro-européennes, son désir d'exister, y compris dans des provocations parlementaires finissant en bagarre générale.



Interdire le Parti communiste : une preuve de conformité avec l'Union européenne ?



Officiellement, il fait partie d'un petit parti, le « Parti radical » dont il est le seul député. Toutefois, il avait déjà été élu député en 2006 pour le « bloc Timochenko » … bien qu'il en avait été exclu pour « collaboration avec la majorité (pro-Yanoukovitch!) ».



Une vraie girouette politique, dont la boussole reste l'adhésion à l'Union européenne, la collusion avec les différents clans oligarques, camouflés derrière une rhétorique populiste !



Le seul parti avec lequel il n'a pas flirté, c'est le Parti communiste. Lyashko s'était notamment fait connaître pour en être venu au poings en 2011 avec le député communiste Adam Martynuk, après que Lyasko a insulté le parlementaire.



Si dans l'immédiat, cette proposition risque de ne pas être acceptée, elle brise un tabou. Aucun des partis en compétition ces dernières semaines, liés à un clan oligarchique, à un bloc de puissance, n'a exprimé sa solidarité avec le Parti communiste face à ce déni de démocratie.



L'interdiction du Parti communiste est déjà une réalité dans plusieurs pays d'Europe – Lituanie, Lettonie, Hongrie –, d'autres mesures du même type ayant déjà été entreprise ailleurs, comme en Pologne ou en République tchèque.



Un Parti qui dérange : la vraie « opposition » de masse aux régimes des oligarques



Le secrétaire-général du KPU, Petro Simonenko, a posé une position ferme de refus de l'intimidation fascisante :



« On ne va pas se laisser intimider, cette proposition montrent qu'ils ne veulent pas entendre des opinions différentes, comprendre que l'Ukraine est diverse ».



« En 1991, ils ont interdit le Parti communiste. Après l'interdiction, le pays a été détruit, l'Ukraine a perdu presque toute souveraineté politique. Et maintenant ils essaient de le refaire, parce que nous disons la vérité. Le Parti communiste a un programme clair, donc ils essaient de l'éjecter de la scène politique ».



Ce programme politique, le KPU l'a réaffirmé ces derniers jours : il ne participera pas au gouvernement et sera le premier, et seul, parti d'opposition à cette « union sacrée », trêve entre clans oligarques dans leur lutte pour se partager le gâteau.



Un parti d'opposition constructifpour le maintien de l'unité et l'intégrité de l'Ukraine, la défense des intérêts nationaux de l'Ukraine, assimilés à ceux des travailleurs ukrainiens.



Mais un parti d'opposition inflexiblequi demande dès maintenant le retrait des réformes libérales précédents de Yanoukovitch – notamment dans la santé, sur les retraites – ; le refus de tout agenda décidé par l'Union européenne, la Russie ou le FMI ; enfin, une enquête sur les actes de violence, violation de lois, brutalités non-nécessaires commis par les divers camps ces dernières semaines.



On comprend mieux, qu'avec un tel programme, le Parti communiste se soit fait beaucoup d'ennemis en Ukraine dans les clans dirigeants … mais aussi beaucoup d'amis, au sein du peuple, des travailleurs de ce pays.



Seul pays à défendre l'unité et l'indépendance nationale, les intérêts des travailleurs, le KPU a survécu à la tentative de Yanoukitch de « plumer la volaille communiste » – cet électorat ouvrier de l'est du pays, russophone – feignant de récupérer certaines positions du parti.



Il avait fait le tour de force de passer en 2012 de 5,3 à 13,4 % des voix, doublant son nombre de voix (de 1,3 à 2,6 millions de voix), devenant la première force d'opposition à la « lutte de clans » entre oligarques pro-russes et pro-européens.



Les avertissements que nous faisons monter ces derniers mois nous montrent que nous ne sommes pas des Cassandre, la menace est bien réelle en Ukraine. Il est temps maintenant de faire monter la solidarité avec nos camarades ukrainiens : le fascisme ne passera pas !

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 07:18

                                                              cerveau animé

 

 

 

Ils mentent comme des arracheurs d’espoir.

Le peuple et les voleurs

Nous vivons une époque terrible de "restauration", d’involution sociale, idéologique, civilisationnelle. C’est la revanche des classes dominantes sur 1789, 1936, la Libération, mai 68...

Depuis les années 1970, elles ont préparé minutieusement le terrain idéologique, avec la "Trilatérale", le pilonnage permanent contre les syndicats, l’État et les fonctionnaires, les offensives sur le thème des droits de l’homme, des libertés (réduites à la seule liberté d’expression), le matraquage contre le socialisme assimilé au goulag, la thèse des "deux totalitarismes" du vingtième siècle (renvoyés dos-à-dos), que l’on retrouve dans les manuels scolaires et les cours magistraux à l’Université ; le tout sur l’air du : "il n’y a pas d’alternative" au capitalisme ; alors que "oui on peut"...

Sur le plan économique

La financiarisation de l’économie, l’assaut contre le contrat social, les "rigidités", les statuts, les conventions collectives, la mise en place de l’individualisation des carrières, des salaires, des services, les primes "au mérite", le management par le stress, par "l’excellence", la "flexibilité", ont provoqué l’affaiblissement du mouvement ouvrier, l’éclatement des solidarités de classe d’hier, et entraîné le triomphe de l’individualisme et la guerre de tous contre tous. Et le système voudrait que nous intériorisions ces défaites, que nous renoncions à être nous-mêmes, à nous penser nous-mêmes, que nous renoncions à l’espérance, à chercher les causes de ce qui nous empêche de vivre bien et heureux. Ils nous rabâchent qu’il n’y a que des solutions individuelles... à des problèmes collectifs. Ils mentent comme des arracheurs d’espoir.

Les exploiteurs sont parvenus à ce qu’une majorité de salariés intègrent une nov-langue, acceptent leur propre exploitation et ce qu’ils rejetaient hier : les abandons de souveraineté sur la politique extérieure, la monnaie (celui qui ne contrôle pas la monnaie ne contrôle rien), le profit, l’accumulation capitaliste, la baisse du coût du travail, la collaboration de classes, la "figure" du patron, aujourd’hui "manager", décideur", "chef d’entreprise", "capitaine d’industrie", quasi bienfaiteur de la société. Les privilèges sont assimilés à l’intérêt collectif. Les nantis ont renversé la sémantique, séquestré les mots et la démocratie. Les chômeurs deviennent des "perdants" (tant pis pour eux), les licenciements : des "ajustements de personnel"... Relevons la tête. Partons à la reconquête des idées et des mots ("révolution", "socialisme"...).

Re-politisons. Reconstruisons les idéologies. Brisons les verrous. Perdons la peur... de perdre des voix. Un gouvernement qui prend aux pauvres pour donner aux riches devient un gouvernement de "voleurs". Il ne représente pas le peuple. Un gouvernement qui tourne le dos à ses promesses progressistes dérive vers un gouvernement de "voleurs". Oui "voleur", au sens du "Petit Robert" : "personne qui s’approprie ou s’est approprié, par ruse ou par force, le bien d’autrui". Pour illustrer le dico, les exemples abondent : l’impôt, qui frappe surtout les moins riches, l’augmentation de la TVA, la perte de pouvoir d’achat, le prix de l’essence, la ponction sur les salaires, les pensions, l’allongement de la durée de cotisation et de l’âge de départ à la retraite, l’irresponsable "pacte de responsabilités", le putsch du "traité transatlantique"... Quand un gouvernement abaisse son pays, fait les poches du plus grand nombre et épargne les grandes fortunes, quand il fait souffrir son peuple, il ne mérite que le mépris, et le combat de classe.

La crise est une escroquerie. Il convient d’en poser le diagnostic avec lucidité et dénoncer avec colère l’ouragan destructeur qui nous emporte, qui marchandise tout ; cela me paraît fondamental. La crise est un hold-up organisé. On ne lèvera jamais assez le ton, on ne s’indignera jamais assez face à de telles régressions, face à de telles douleurs, à de tels dégâts humains, sociaux, environnementaux, provoqués par l’actuel "modèle économique" hégémonique, le capitalisme "néo-libéral". Et appelons un chat un chat. Le parti socialiste (ce qui ne veut pas dire tous ses militants et électeurs) s’est rallié au néo-libéralisme avec enthousiasme, et appelle donc sanction populaire. Il a rejoint objectivement le camp de nos adversaires de classe. Il contribue ainsi à l’affaiblissement du mouvement syndical, social, au "on a tout essayé", au brouillage des repères droite/gauche, à la crise des valeurs. Il aggrave la situation préoccupante d’aujourd’hui, où ce qui reste de démocratie est menacé, où la droite, obscurantiste, arrogante, triomphante, mâtinée de totalitarisme, mène l’offensive, où le Medef gouverne, où la "bête immonde", à visage souriant, se renforce sur les frustrations et le désespoir populaires, sur le "tous pareil".

La montée de l’extrême droite , instrumentalisée, stimulée par les uns et les autres, puis utilisée comme repoussoir, menace nos libertés. On sait par expérience historique que les politiques antisociales provoquent un désarroi populaire manipulable... Les politiques migratoires, inhumaines, désignent le migrant, le pauvre, comme le bouc émissaire. Et pourtant ce ne sont pas les immigrés qui licencient, qui sabotent nos retraites, amputent.

La situation présente de fortes similitudes avec les années 1930. Après les journées factieuses du début février 1934, les syndicats et la gauche appelèrent à la riposte de masse, de rue.

Où est aujourd’hui l’indispensable riposte progressiste ? Elle est sous-estimée dans les discours, les écrits, les appels. Elle n’est pas à la hauteur des régressions sociales et démocratiques que nous vivons. La droite fachote manipule d’imposantes manifestations conservatrices ; elle s’est emparée de la rue, instrumentalise les victimes de son "modèle économique". Le latifundium médiatique distille la manipulation et le mensonge permanents au nom d’une démocratie-démocrature. "Ils l’appellent démocratie, mais elle ne l’est pas", criaient les "Indignés" à Puerta del Sol. Lorsque les gouvernements disent qu’ils ne peuvent rien face aux marchés, la démocratie devient une farce. L’Allemagne veut nous mettre à genoux et nos gouvernants s’agenouillent avant même qu’on ne le leur demande. L’extrême droite boit du petit lait.

Pour combattre l’extrême droite il faut lutter contre la soumission et l’austérité. La lutte est toujours facteur de solidarité. Elle solidarise les travailleurs, français et immigrés. En 1936, le racisme recula.

Refusons donc toute banalisation (ou toute reprise "de gauche") des discours et violences racistes et xénophobe.

Ne lâchons plus la colère, le cri, la passion, l’utopie, la révolte, l’indignation politique et morale. Je sais, cela n’est pas suffisant, mais cette fonction fait partie de notre identité communiste, de notre rôle de révolutionnaires. Aidons les exploités à passer de la douleur à la connaissance, au savoir, à la conscience et à la mobilisation. Priorité au mouvement social, en bas. Ensemble, ouvrons le chantier de l’alternative anticapitaliste. Ne nous laissons plus dépouiller. Il nous reste la capacité de dire "non" à ce monde, et notre dignité, inaliénable.

La volonté de pouvoir, de rupture avec le capitalisme, se construit sur le refus du système et sur des propositions alternatives claires, offensives, concrètes. "NON" : ce monde n’est pas le nôtre. Arrêtons de tenter de ménager ce qui ne peut l’être. "Dans une barricade, il n’y a que deux côtés" (Elsa Triolet).

                                                    Jean Ortiz

                                                   
                                                                       Faire vivre le PCF

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 16:48

 

 

A propos de l’usage de l’étiquette Front de gaucheMichel costume

 

image

Sous la plume de Maria Maddalena Lanteri nous apprenons par internet que Manca alternativa « tient à se dissocier des mascarades politiciennes » des municipales, sous le mot d’ordre « Pas de compromissions avec les représentants locaux du Parti socialiste ou autres associés ».

Ce mouvement n’a constitué aucune liste pour vérifier son influence réelle et la validité de sa stratégie électorale mais par une curieuse conception du fonctionnement du Front de gauche ses dirigeants se reconnaissent le droit de parler en son nom tout en demandant aux autres composantes et en particuliers au Parti communiste, sans lequel le Front de gauche n’existerait pas en Corse, de ne pas le faire. C’est d’autant plus discutable de la part des dirigeants de Manca alternativa que leur participation, relativement récente à l’activité politique du Front de gauche, se voulait conforme à ses objectifs de rassemblement.

Voila à présent, contre toute attente, qu’ils jettent le discrédit sur les communistes qui ont choisi, eux, de différentes façons de mener le combat dans ces élections contre la droite et l’extrême droite sans affaiblir leur condamnation de la violence indépendantiste. Occupant la place de commentateurs ils expliquent que les communistes participent de « la pulitichella qui pollue l’atmosphère depuis des lustres ». Drapée de toutes les vertus, ils tirent ainsi de leur courte existence politique, la conclusion qu’ils incarnent l’air pur. Quelle modestie !

S’agissant de l’accord électoral de Bastia rien ne les autorise à mettre en garde les communistes, comme ils le font, s’agissant de l’utilisation de l’étiquette du Front de gauche. Nous assumons cet accord sous la seule étiquette du PCF.

Le Parti de gauche il est vrai est tellement pointilleux et clair que son souci, au moment de la création de cet espace politique, aura été de déposer, en secret, un nom de domaine pour s’en arroger la propriété. A propos des municipales, ses dirigeants, très provocateurs, reprochent aux communistes de se « compromettre avec les socialistes dans la gestion de nombreuses villes », mais s’autorisent eux à passer des accords avec EELV, pour ces élections voire pour les européennes. Or, ce Parti est dans la majorité gouvernementale contrairement au Parti communiste. Bien sur, cette contradiction est une poche d’air sain dans une atmosphère politique insalubre !

On fait la politique avec des principes en respectant ses partenaires. On peut être loyal et ferme sur le contenu politique. A Bastia, cela nous conduit à aller devant les électeurs sous nos couleurs pour défendre un bilan dont les élus communistes partagent l’essentiel depuis 1968 dans le cadre de l’union de la gauche. En cela elle est ici le socle de la gauche sociale et républicaine.

Cette Ville est celle en Corse où on compte le plus de logements sociaux, où un tiers des usagers ont accès gratuitement aux transports publics, où la conception du service public se vérifie dans la gestion municipale des parkings, de la cuisine centrale, ou de l’eau et de l’assainissement confiée à l’OEHC.

En général la vitalité culturelle de Bastia est reconnue et il est désormais admis qu’elle accueillera la scène nationale. Reste les aménagements structurants, les écoles modernisées, le boulevard urbain et le tunnel, la requalification du centre ancien et des quartiers sud, le musée de la citadelle, la bibliothèque, le centre culturel, le Stade Armand Cesari rendu à la gestion publique et homologué ligue 1, après le drame de la gestion privée…

Il faut également retenir que le centre culturel des quartiers sud sera achevé cette année et que la création d’une voie douce rendra possible la promenade en bord de mer de Toga jusqu’à l’Arinella. Cette promenade d’ailleurs anticipe sur la réalisation du nouveau port de commerce à la Carbonite et sa jonction intermodale avec le train, le tout favorisant une meilleure qualité de vie. Enfin il n’est pas inutile de préciser que la gestion « sociale et solidaire » de la municipalité de gauche a été conduite sans augmentation de la fiscalité, sans frein à l’investissement, sans endettement risqué.

Dans tout cela les élus communistes ont leur part et c’est aussi une façon de résister au quotidien à la politique d’austérité des gouvernements successifs.

Les villes dans lesquelles les élus communistes sont nombreux constituent un avantage pour les ménages populaires les plus en difficulté et un point d’appui pour les travailleurs dans leurs luttes. Dernièrement encore ils étaient sur le port de Bastia aux côtés des marins, des sédentaires et des officiers de la CMN et de la SNCM pour défendre avec eux l’emploi et le service public.

Voila comment les communistes combattent la politique d’austérité gouvernementale mais ne se trompent pas d’élection. Le 23 mars il ne s’agit pas de choisir le député ou le président de la République mais le Conseil municipal et les conseillers communautaires. Alors que l’objet principal de l’élection est là, il serait pour le moins incongru, au prétexte de ne pouvoir avoir d’élu, de s’en tenir à l’interdiction, toute relative, de l’usage de l’étiquette du Front de gauche pour ceux qui peuvent l’être. Plutôt que de prôner l’abstention, les dirigeants de Manca alternativa devraient en tenir compte et soutenir l’élection ou la réélection d’élu(e)s communistes. Dans le cas contraire il n’y aurait aucune hésitation de la part des communistes.

Michel Stefani

http://michelstefani.over-blog.com/2014/02/a-propos-de-l%E2%80%99usage-de-l%E2%80%99%C3%A9tiquette-front-de-gauche.html

 

                                                     NDLR: phrases soulignées par U Cursinu Rossu

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 13:48

                                                                   lvres en ligne 1027

 

            Cette fois, il s'agit de  trois bouquins qu'on doit absolument lire!


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                                                                                                                            U Cursinu Rossu

                 

 

                    (1) Le nouveau Capitalisme Criminel

                                        de Jean-François GAYRAUD

                                     chez Odile Jacob 

 

                                 Haut-fonctionnaire de police, l'auteur démontre que sur les marchés financiers le crime est systématique et systémique.

                    

                   (2)  Sagesses pour un monde disloqué,

                                              de Jean SALEM,

                                                ed. DELGA  

                           Une relance de la pensée critique et matérialiste

 

                    (3)   Robespierre,la fabrication d'un mythe.

                                par Marc Belissa et Yannick Bosc

                                      ed. Ellipses   

                      Une synthèse  fondamentales sur les légendes créées   autour de l'Incorruptible !                     

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 13:45

 

                                                                         cerveau animé                                                  Bienvenue en Ukraine "libérée"...

Heu, un pays où on interdit aux opposants de pouvoir se présenter aux élections, comment on appelle ça déjà ?
Ah oui voila ça me revient : une dictature !
Bienvenue en Ukraine "libérée"...

Ukraine : Un projet de loi a été déposé au Parlement appelant à l'interdiction du Parti Communiste et du Parti des Régions (le parti de Ianoukovitch)
Photo : Ukraine : Un projet de loi a été déposé au Parlement appelant à l'interdiction du Parti Communiste et du Parti des Régions (le parti de Ianoukovitch)
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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 13:38

                                                                            cerveau animé                

 

 

Ariane Walter : Le PS et le syndrome du cocu(Mediapart)

  source: Jih  Wachill

Je me suis souvent interrogée pour comprendre pourquoi, et les électeurs, et les militants, et les députés ou ministres du PS ne dénonçaient pas la monstrueuse dérive droitière de leur parti et ne se cassaient  pas, furieux,  en vouant leurs dirigeants fous aux gémonies.

Une métaphore m’aide à comprendre.

C’est celle du cocu.

Il y en a de plusieurs  sortes.

Il y a d’abord celui qui n’est au courant de rien. Il ignore ce qui se passe autour de lui.

Au PS, il y a en effet quantité d’électeurs qui ne savent  pas plus ce qu’est l’ANI que le TSCG. Ils ignorent la réforme des retraites. Ils ne savent  pas qu’ils se font baiser par des chefs qui leur niquent le patrimoine avec une Allemande et font des tournantes en avion avec une clique d’amerloques.

Si on le leur dit, ché passa. ?

Il y a tout d’abord ceux qui ne veulent pas le croire. Ca les vexe. Leur orgueil est touché. Non seulement ils sont trompés mais encore ils n’ont rien vu ! C’est trop pour eux. Ils vont donc sombrer dans un déni de réalité. Ce sont les PS qui vous racontent qu’Hollande succède à Sarkozy, qu’il fait ce qu’il peut, qu’il va y arriver. Que d’ailleurs, ce mois-ci, il y a moins de chômeurs. (« Ah bon ? C’est une erreur de SFR ? » )Mais  y aurait-il un seul chômeur de moins, ça leur suffirait. Leur mari ou leur parti est une sorte de Dieu. C’est ça. C’est comme si on allait dire à un catho : « Ton Dieu n’existe pas. »   Ca passerait mal. Et pourtant ils savent bien que Zeus-Jupiter et Apollon sur son char c’étaient des blagues ? Mais non. Il y a chez eux un acte de foi comme celui de la Vierge toujours vierge : Le parti socialiste est un parti de gauche ! D’ailleurs les chefs le disent sans arrêt. Bon.

Il fait dire que cet aveuglement à deux raisons.

La première : s’ils quittaient leur mari, où iraient-ils ? S’ils quittaient le PS pour qui voteraient-ils ? Pas pour la droite. Ils ont toujours voté à gauche. Pour le FDG avec ces furieux de cocos ? (Car pour bien des PS les cocos ce sont encore ces monstres qui mangent des enfants. Des qu’ils entendent parler de Marx, de Trotski, de Lénine, sans oublier Staline, ils ont l’impression qu’on va les mettre au goulag dans les quinze jours qui viennent. Si vous leur expliquez que c’est un communiste Ambroise Crozat à qui ils doivent leurs retraites et leur sécu , ils baissent  les yeux sur leurs pantoufles. Ils sombrent dans le mutisme de l’entêté.

Deuxième raison : Le mari a du pognon. Il assure à sa femme une vie confortable. Elle n’a pas d’autre alternative que de rester. Va-t-elle se retrouver à la rue. De même tous les élus PS se demandent ce qu’il va arriver de leur pactole,  de leur espoir de progresser dans le parti s’ils le quittent.  

Il va donc y avoir des moments où l’on va se mentir.

Un soir le mari rentre avec un bouquet de fleurs, car sa maîtresse était absente et qu’il cherche un vase, et la femme en est toute remuée. Il y a de l’espoir dans ces situations. Un jour ( …Ah Non..Je cherche un exemple avec le PS où ils font une fleur  au peuple et je n’en trouve pas.  Désolée !!)

Certains récemment avaient  dit qu’on était trop durs avec ces socios , qu’il fallait leur parler plus gentiment . Mais que vous soyez gentil ou cru, dans une situation pareille, le résultat est le même.

 Que je vais résumer brutalement : vous n’avez pas à offrir mieux.

Rien de plus. Si Mélenchon faisait  25 % des voix et s’il avait une chance  d’être au top, comme la femme trompée le prendrait aussitôt pour amant , lui et son cousin Coco, qu’elle n’aime pas trop, mais bon. Car il pourrait donner des postes, des cadeaux  , de la gloire, un avenir sous les ors de la république…

Sans espoir alors ?

Si. Il y  a un espoir.

Car les femmes les plus patientes pètent les plombs quand elles apprennent que leur mari a offert de beaux bijoux à leur maîtresse et pas à elle. Quand il  amène l’autre en voyage. Quand elles se sentent dépossédées.

Et là pour tout vous dire, il y a beaucoup de PS,  car ce parti est constitué d’une bonne clique bourgeoise, qui, ayant reçu récemment leur feuille d’impôts sentent enfin que leur Hollande les fait cocu avec la Merkel et l’Obama. Qu’ils ont  failli paumer un max avec cette histoire de Syrie (Que Dieu bénisse Poutine qui a bien raison d’arrêter Grennpeace, ces vauriens !) Qu’il a aussi une maitresse au Mali qui lui coûte fort cher et que c’est elle, la légitime qui va payer tout ça avec ses impôts. !

Les retraites, c’est moins porteur, c’est moins immédiat.

Mais une augmentation de 1000 euros qui te prive d’un voyage ou d’un week-end de shopping, là ça ne rigole plus.

 

Patientons.

Et remercions le mari infidèle qui tous les jours, creuse sa tombe avec ses folies extra-conjugales.

France Bourgeoise veille et commence à l’avoir mauvaise.

Les pauvres  feront l’appoint.

Mélenchon, prépare-toi ! Le parfum de l’inéluctable !!!

                                       

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 13:28

 

                                                     solidarité internationaliste      

 

stalingrad-state.jpgUn symbole fort : Volgograd sera renommée Stalingrad ... trois jours dans l'année !

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Il est des symboles qui comptent. Stalingrad, la ville de Staline. Stalingrad, la victoire de l'Union soviétique pour toute l'humanité contre la barbarie nazie. Aujourd'hui, les communistes russes se battent pour renommer la pâle Volgograd.

 

Personne ne connaît Volograd, tout le monde connaît Stalingrad, exemple de la contribution incommensurable du peuple soviétique à la libération de l'Europe, de l'irréductible opposition entre communisme, avant-garde des démocraties nouvelles, et fascisme, réaction en armes.

 

La décision en 1961 de Nikita Khroutchev de dénommer Stalingrad est une illustration d'une incontestable mauvaise déstalinisation qui n'a jamais rompu avec les déviations les plus graves d'un mode de fonctionnement bureaucratique pour mieux sacrifier une tête.

 

Aujourd'hui, légitimement, les communistes russes demandent que Volgograd soit débaptisée et renommée Stalingrad, en hommage à la grande bataille qui a sauvé l'URSS, l'Europe, le monde de la plus grande armée d'invasion, du régime le plus brutal qu'ait connu l'Humanité

 

Le 23 décembre 2013, une première victoire a été obtenue à la Douma de la ville de Volgograd. A l'unanimité, sur proposition du Parti communiste (KPRF), la ville sera renommée pendant trois grandes dates de l'année, correspondant à l'apport de l'URSS à l'histoire nationale russe.

 

Ces dates seront le 23 février (« Journée de l'Armée rouge et de la marine »), le 9 décembre (la « Journée des héros de l'URSS et de la Russie ») et le 8 mai, (« Journée de la victoire de l'URSS sur le nazisme »).

 

C'est une première victoire pour les communistes dont l'objectif reste de renommer définitivement la ville Stalingrad, ce qui suppose d'intensifier les efforts à l'échelon régional et national.

 

On peut rappeler que depuis 2007 la ville est gérée par un maire communiste, cette ville de 1,1 million d'habitants est la 12 ème plus grande de Russie, la plus importante gérée par les communistes.

 

 

Même si ce n'est que symbolique, et que pour trois jours dans l'année, nous pouvons désormais dire en 2014 : Vive Stalingrad, ville héros de l'Union soviétique !

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 13:22

                            CHRONIQUES DU FASCISME ORDINAIRE petain

                                               Maréchal, nous voila !
             

 

 

Mardi 17 décembre, Béatrice Bourges a commenté sur Twitter la publication du rapport sur l'intégration. Sur son compte, la porte-parole du Printemps Français a relayé une image faisant le parallèle entre une prétendue arabisation de la société et l'invasion du régime nazi.

 

béatrice bourges

              source:
                                         www.reperes-antiracistes.org

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 13:08


                               

        courriel 2 Jean-Claude Graziani communique:

 

Savoir qui l'on est pour savoir où l'on va !!!!!!!


Sans prétention et dans le respect des décisions prises par les camarades, il est

intéressant au moins pour la réflexion de chacun de tenter de comprendre ce qui nous amène à des imbroglios et à des compromis qui brouillent tous les repères. D'où la question : pour quels intérêts agit on, a -t-on intérêt à gommer la barrière de classe au nom de notre soit disant utilité souvent personnelle .

Le simple électeur ne s’y retrouve plus, il recherche celui qui lui semble le meilleur en simple spectateur, voir en abstentionniste de la politique.

Lorsque les repères sont brouillés il faut se retourner vers nos valeurs et rappeler quelques principes :

« Io non ho fatto la scelta della politica !Io o fatto la scelta della lotta per la réalizzazione degli ideali communisti»

                                                                E.Berlinguer

 

A l'heure où les envies de pouvoir effacent les lignes politique on peut toujours méditer sur ces mots.

 

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