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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 11:01

                                                              cerveau animé

 

 

 

FSC-FSM
Créé par des militants CGT et FSU
"La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat! "Henri Krasucki
Le Front Syndical de Classe est affilié à la FSM
Le Front Syndical de Classe POURQUOI ?
Il faut remonter en 1995, en pleine grève, il a fallu l'intervention forte à la tribune du congrès confédéral de certains délégués cheminots pour obtenir de Louis VIANNET un appel « timide » à l'extension du conflit, contre la casse de la Sécu et des services publics (Plan Juppé, Notat…). Depuis, de conflits en conflits (sécurité sociale, retraites, privatisations, de France-Télécom, d'EDF, de la SNCM, éclatement ferroviaire, enseignement, etc. ....) et les luttes majeures que ces mauvais coups ont engendré dans chaque branche visée, l'attitude confédérale a été curieuse, pour le moins attentiste, voir démobilisatrice. Lors du référendum de juin 2005 sur la constitution européenne, il s'en fallu de peu que Thibault appelle à voter oui ! Se retranchant finalement dans une attitude de neutralité que la plupart des adhérents trouvèrent suspecte suite à son intervention au CCN de février de la même année. (« Occupez vous des revendications des travailleurs sur le terrain….). A la base, de nombreux militants et de nombreuses orga ont réagi mais de manière souvent dispersée.
POURQUOI ce dérapage ?
La particularité française est que son mouvement ouvrier, enseignant et étudiant s'est largement construit, depuis ses origines, à partir d'une conception anticapitaliste !
Depuis la fin du 19ème siècle, les principes affirmant la nécessité de la fin de l'exploitation de l'homme par l'homme et de la socialisation des moyens de production et d'échange sont des références non seulement historiques mais aussi gagnantes, permettant d'arracher par la lutte (1936, 45, 68) tous les acquis de ce que les puissants appellent avec mépris « l'exception française ».
Mais, tout au long du 20ème siècle, la confrontation constante entre courant révolutionnaire et réformiste amènera 3 scissions majeures dans le mouvement syndical français appuyées par le grand patronat et les puissances capitalistes : 1921, 1938-39, 1947-48, pour ce qui est de la CGT.
Aujourd'hui, le combat entre ces deux courants traverse les organisations syndicales dont l’histoire est liée au combat de classe et plus généralement, aux luttes pour la république, la laïcité, la paix et la démocratie.
En ce qui concerne la CGT, alors que nombre de militants et d’organisations CGT se battent sur des positions de classes, la direction confédérale, reniant le riche héritage de « la grande dame », a peu à peu dérivé vers une conception de moins en moins combative de l’engagement syndical qui désoriente et affaiblit les travailleurs et qui débouche sur la compromission avec le gouvernement et le patronat. Ce n’est pas le dernier congrès de la CGT et son nouveau SG qui nous rassurerons !
Historique :
Après le 44 et 45éme congrès de la CGT et les luttes de 2007, en juin 2008, des militants de la CGT et de la FSU ont lancé une « Lettre ouverte aux Etats majors syndicaux », signée par plus de 5000 travailleurs, enseignants, étudiants, sans emplois et cadres syndicaux... Cette Lettre ouverte appelait à tout faire pour contribuer à « construire démocratiquement et d’urgence une action « tous ensemble et en même temps » pour gagner…. et ré-ouvrir enfin des perspectives progressistes » et exhortait les directions syndicales nationales à cesser d’accompagner la rupture afin de reprendre le seul chemin gagnant.
La confirmation de la compromission des directions syndicales mais aussi le développement des contacts entre militants de classe, ont rendu encore plus impérieuse la nécessité d'agir et de se structurer.
C'est pourquoi ces mêmes militants initiateurs de la « Lettre ouverte aux Etats-majors Syndicaux » rejoints par de nombreux autres ont décidé de fonder l'association « Front Syndical de Classe » en juin 2009 et depuis nos idées et notre existence produit ses effets.
L’identité et l’objet du Front Syndical de Classe :
Comme le déclarait Henri Krasucki (ancien Secrétaire Général de la CGT) quelques mois avant mai 1968 : « Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l'unité, son motif le plus puissant. C'est pour la mener avec succès en rassemblant l'ensemble… Or la lutte de classes n'est pas une invention, c'est un fait.
Il ne suffit pas de la nier pour qu'elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l'exploitation et à l'écrasement. »
Dans une démarche clairement intersyndicale, le FSC n’a pas pour objet de devenir une nouvelle organisation syndicale mais d'être un lieu "central" de regroupement des militants et syndicats de classe afin de :
- mener la lutte pour « le tous ensemble en même temps » à partir des besoins réels des salariés (salaires, emplois, retraites, Sécu, services publics...) pour gagner enfin face à l'offensive capitaliste relayée par les
gouvernements nationaux et l'UE
- contribuer à aider les militants dans le respect des organisations existantes, à se réapproprier leurs organisations et à les remettre sur les rails du syndicalisme de classe et de masse…
- constituer un lieu de repli pour les militants ou syndicats exclus de leurs organisations syndicales.
Dans ce but, le Front Syndical de Classe reprend à son compte les principes gagnants du mouvement ouvrier et en particulier de l'histoire de la grande CGT, de ses textes fondateurs jusqu'aux statuts de 1980 dont l'article 1 précisait :
«S''inspirant dans son orientation et son action des principes du syndicalisme démocratique de masse et de classe…, la CGT s'assigne pour but la suppression de l'exploitation capitaliste, notamment par la socialisation des moyens de production et d 'échange», en passant par le préambule de 1936, l'action de la CGT-U, ou même les statuts actuels du principal syndicat de la FSU (le SNES), qui rappellent à l'article 4 :
« Le but final du syndicat est l'émancipation complète des travailleurs, cette émancipation ne pouvant être obtenue que par l'expropriation capitaliste. »
Notre analyse :
Dans ce contexte de crise du système capitaliste, car il s’agit bien de cela et non de la crise de la dette. Le pouvoir européen, accompagné par la CES, prétend accélérer encore sa politique antipopulaire et d’austérité. TSCG, MES, Règle d’Or et dernièrement l’accord dit « Historique » l’ANI signé par CFDT, CFTC, CGC et soutenus par de nombreuses FD non confédérées.
Attaché à l'internationalisme,
L’action du Front Syndical de Classe se développe aussi bien au niveau national, qu’international. Le FSC milite pour le départ de la CES et de la CSI et pour la ré adhésion à la FSM qui regroupe des dizaines de millions d'adhérents sur des bases de classe et de masse, en Amérique Latine, en Asie ou en Europe comme en Grèce, en Inde. Le Syndicat chinois est le principal observateur.
Janvier 2014

 

Le site du Front Syndical de Classe

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 10:39

 

                                                     solidarité internationaliste          

 

 

Venezuela : l’augmentation du salaire et la baisse du chômage continuent.

Occultés par les médias privés vénézuéliens et leurs relais internationaux (Le Monde, El Pais, Libération, NY Times, etc..) les chiffres révélés en janvier 2014 par l’Institut National de la Statistique indiquent une nouvelle baisse du chômage, tombé à 5,6% en décembre. Ce chiffre est le plus bas enregistré par le gouvernement bolivarien (rappelons que le chômage atteignait 11% lors de l’élection de Hugo Chavez en décembre 1998).

De 1999 à 2013, l’économie vénézuélienne a décollé grâce au rôle moteur de l’État et aux investissements publics, permettant à 4.185.697 personnes de trouver un emploi. L’étude indique également que le travail “informel” qui occupait 55 % de la population active en 1999 a reculé en 2013 à 37,9 %. Dans la même période l’emploi formel a fortement augmenté, passant de 45,0% à 62,1% de la population. Signe des temps, le Venezuela est devenu, après l’Argentine, le deuxième pays latino-américain en nombre d’immigrants (en grande majorité espagnols) qui fuient l’Europe en quête d’un travail.

En janvier 2014, le président Maduro a décrété une nouvelle augmentation de 10 % du salaire minimum, ce qui en fait le plus élevé d’Amérique Latine. De mai 2013 à janvier 2014 celui-ci a augmenté au total de 59% pour s’établir actuellement à 3270 bolivars. Parallèlement les droits des travailleurs vénézuéliens ont été renforcés par une nouvelle loi du travail qui a brisé le carcan néo-libéral (1).

grafico31

Pour gommer ces faits, les médias internationaux préfèrent insister sur l’inflation (qui, soit dit en passant, selon le FMI était bien plus forte sous les régimes antérieurs à la révolution bolivarienne) (2). Ils “oublient” qu’au Venezuela l’alimentation, les soins de santé, l’éducation à tous ses niveaux, le logement et l’ensemble des missions sociales sont subventionnés par l’État, sont dans certains cas totalement gratuits, et qu’une part croissante de la population bénéficie de la sécurité sociale. En 1998, à l’arrivée de la révolution, le Venezuela ne comptait que 380.000 pensionné(e)s ne percevant que 60 % du salaire minimum. On compte aujourd’hui 2.750.000 pensionné(e)s dont les allocations augmentent au même rythme que le salaire minimum et leur sont versées avec un mois d’avance. De sorte que les hausses du salaire et du pouvoir d’achat sont bien réelles.

Il faut y ajouter la loi des “coûts et des prix justes” qui vient de limiter à 30 % la marge bénéficiaire d’un secteur commercial privé pratiquant jusqu’ici des hausses de 200 à 1000 %, la réduction des bails pour les locataires ou les petits et moyens commerçants, les coups de pouce aux petits épargnants, et les divers mécanismes économiques qui dégonflent peu à peu la bulle spéculative du dollar.

L’investissement social (qui stagnait à 12 % avant la révolution) a totalisé en 2013 54% du budget de l’État et passe à 60 % en 2014.

On comprend pourquoi, malgré la guerre économique menée en 2013 par l’opposition, les politiques mises en oeuvre par le gouvernement bolivarien continuent de faire baisser la pauvreté. Celle-ci est passée de 21,6% en 2012 à 19,6 % en 2013. Sur la même période, la pauvreté extrême est passée de 6,3 à 5,5%. Ces chiffres sont confirmés par la CEPAL (Commission Économique des Nations Unies pour l’Amérique Latine). Le président Maduro a rappelé que l’objectif de la révolution bolivarienne est “la pauvreté zéro en 2019”.

T.D., Caracas, 22 janvier 2014.

Graphique 6  Graphique 1 Graphique 2 Graphique 3 Graphique 5

Notes :

1)    “La nouvelle loi du travail, un pas de plus vers la vraie viehttp://venezuelainfos.wordpress.com/2012/05/04/nouvelle-loi-du-travail-au-venezuela-un-pas-de-plus-vers-la-vraie-vie/

2)    Voir “Associated Press et le mythe d’une opposition muselée au Venezuelahttp://venezuelainfos.wordpress.com/2013/12/14/associated-press-et-le-mythe-de-lopposition-muselee-au-venezuela/ et “The Economist.. économise la vérité sur le Venezuelahttp://venezuelainfos.wordpress.com/2013/12/30/the-economist-economise-la-verite-sur-le-venezuela/

3)   Sur le mythe d’une économie en difficulté au Venezuela,  “L’apocalypse tant espérée n’aura pas lieu”, http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/11/10/venezuela-lapocalypse-tant-esperee-naura-pas-lieu/

URL de cet article : http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/01/22/venezuela-laugmentation-du-salaire-et-la-baisse-du-chomage-continuent/

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 10:20

                                                                drapeau rouge

 

 

La CGT déchire le projet du MEDEF sur l’assurance chômage

Vendredi 14 Février 2014

"Les salariés, les demandeurs d’emploi, les précaires, les intérimaires, les intermittents du spectacle doivent se préparer au rapport de force"

 

 

 

 

"La CGT appelle les salariés, les demandeurs d’emploi, les précaires, les intérimaires, les intermittents du spectacle à se préparer au rapport de force !" a déclaré Eric Aubin, secrétaire national de la CGT.

Le secrétaire national de la CGT a déchiré devant les caméras le projet du MEDEF concernant la réforme de l’assurance chômage. Le MEDEF propose notamment de réguler le niveau des indemnités en fonction du niveau de l’activité économique. "Moduler les droits en fonction du taux de chômage, c’est totalement absurde !" s’est exclamé Stéphane Lardy, secrétaire confédéral FO.


 
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 10:08

Les 70 ans de l'affiche rouge

L’Humanité publie un hors-série hommage au groupe Manouchian, pour les 70 ans de l’Affiche Rouge. Un CD inédit de HK et les Saltimbanks chantant l’Affiche Rouge est inclus, avec également un poster reproduisant l’Affiche Rouge et aussi le poème saisissant de Louis Aragon.

Il y a 70  ans, le 21 février 1944,  les 23 membres du groupe Francs-Tireurs et Partisans de la Main-d’Oeuvre Immigrée (FTP-
MOI), dirigés par Missak Manouchian étaient exécutés au Mont-Valérien pour cause de résistance après des mois d’insoutenables tortures  puis un jugement expéditif par un tribunal militaire allemand.

Les nazis en firent une affiche qui par la suite devint célèbre par l’inversement de son idéologie. L’Affiche Rouge, instrument de propagande utilisée pour contrer la Résistance, désignant les 23 membres de groupe Manouchian d’armée criminelle,  stigmatisera l’origine étrangère de ces derniers faisant preuve d’un racisme et d’une hostilité incomparable.

« Il est très utile de se remémorer l’Affiche rouge, alors que sévit une sorte de chasse à l’étranger, avec son cortège d’antisémitisme, de racisme et de haine de l’autre » souligne Patrick Le Hyaric, le directeur de l’Humanité, dans son éditorial.

Ce hors-série de 52 pages de l’Humanité consacré aux 70 ans de l’Affiche Rouge permet de se remémorer le sacrifice du groupe Manouchian qui suscite depuis ce jour admiration et dignité. L’Humanité vous dévoile des documents d’archive qui pour la plupart ne sont jamais parus encore jusqu’à aujourd’hui, avec notamment un portrait de Missak Manouchian, un entretien avec Julien Lauprêtre, des témoignages poignants notamment celui de Léon Landini ou encore Roger Trungan ainsi que divers documents.

Ce hors-série s’accompagne d’un disque de l’artiste HK et les Saltimbanks contenant 5 chansons extraites du nouvel album « HK et les déserteurs » dont l’Affiche Rouge (Léo Ferret),  En groupe en ligue en procession (Jean Ferrat), Les loups sont entrés dans Paris (Serge Reggiani), Noir et Blanc  (Bernard Lavilliers) et l’Auvergnat (Georges Brassens).

Safouane Abdessalem

                                                


 

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 10:01

                                                                   La-voix-de-son-maitre

Politique - le 14 Février 2014

L'éditorial : "La braderie américaine de M. Hollande"

L'éditorial de Patrick Le Hyaric."On est stupéfait de la manière 
dont le voyage de François Hollande aux États-Unis consacre 
une entente libérale, occidentaliste 
et militariste avec les dirigeants 
et le capital nord-américains."

Alors que de partout 
dans la société, comme au Sénat ou au Parlement européen, est posée de plus en plus fort la question 
de l’utilité et des conséquences négatives de la création d’un marché de libre-échange transatlantique, 
François Hollande, sans aucun mandat du Parlement 
et à l’opposé de ses engagements électoraux, a demandé devant le président Obama « d’accélérer la création 
de ce vaste marché », dont les termes de la négociation, entamée depuis le mois de juillet, sont totalement secrets. Même le texte du mandat sur lequel négocie, au nom 
de tous les États européens, la Commission européenne, est classé « diffusion restreinte ».

Depuis, aucun débat public, aucune communication gouvernementale n’est organisée sur ce funeste projet qui concerne pourtant nos vies quotidiennes : notre alimentation, notre santé, notre protection sociale, nos services publics. Faisant fi de tout cela, le président 
de la République n’a pas hésité à déclarer dans l’euphorie de l’air nord-américain, à l’adresse vraisemblablement des puissances industrielles et financières : « Dès lors 
que les priorités sont fixées, que les mandats sont donnés, que les intérêts sont connus, aller vite n’est pas un problème, c’est une solution. » Autant décréter que 
les négociations sont terminées. C’est d’ailleurs la suite 
de cette déclaration qui nous fait mieux percevoir 
à qui elle s’adresse quand M. Hollande dit tout de go : « Nous avons tout 
à gagner à aller vite. Sinon nous savons bien qu’il 
y aura une accumulation 
de peurs, de menaces, de crispations. » Terrible ! C’est l’organisation de la grande braderie des intérêts nationaux et européens. C’est le sacrifice de notre élevage et de notre gastronomie. C’est la poursuite de la destruction de notre industrie, de la culture, de nos services publics et des marchés publics ouverts au pied de biche, jusqu’à la livraison en pâture de nos données personnelles et de nos vies intimes aux mastodontes Google et Yahoo pour nous surveiller et en faire commerce. C’est notre liberté sacrifiée sur l’autel du libre-échangisme capitaliste, dont on n’a vu jusque-là que les longues et tristes files de chômeurs et de travailleurs précarisés, voisinant avec celles qui n’ont d’autre choix que la soupe populaire.

Et ce n’est pas tout ! Il ne faut surtout pas ignorer le projet de camisole intégrale envisagé contre nos vies, contre nos lois protégeant les droits sociaux humains et environnementaux. Avec ce traité, toute multinationale jugeant que les législations entraveraient ses possibilités d’exploiter les hommes et la nature à sa guise se verrait octroyer la possibilité de poursuivre les États devant des tribunaux spéciaux conçus par elle et pour elle. Ainsi, ce ne serait plus ni 
les parlements ni les gouvernements qui décideraient 
des lois. Les multinationales créeraient leurs propres droits. C’est la dictature programmée au service 
des puissances industrielles et financières, sans besoin 
de généraux bottés et casqués.

Derrière ce vaste projet, se cachent à la fois la 
volonté du camp occidental de retrouver son hégémonie sur le monde et une tentative pour 
les multinationales de contourner les dégâts qu’elles provoquent avec leur terrible politique d’austérité 
en recherchant des marchés nouveaux à l’exportation. C’est un schéma de guerre économique mortifère. Il ne faut pas laisser faire. Refusons le marché transatlantique.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:53

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

  source: Marco RIZZI, PARTITO COMMUNISTA (TORINO), par RevoAda.

                                                                                   Marco-Rizzo.jpg

                        vota-communista.jpg

                  KNE.jpg

 

 

 

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 08:30

 

                                                     solidarité internationaliste          

 

 

 

Solidarietà al Presidente #Maduro e alla Repubblica Bolivariana di Venezuela, attaccata in queste ore dei servi dell'imperialismo.
Solidarietà al Presidente ‪‎Maduro‬ e alla Repubblica Bolivariana di Venezuela, attaccata in queste ore dei servi dell'imperialismo.
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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 17:00

 

 

 


Sahra Wagenknecht, Vice-présidente de Die Linke (ex-SED) porte une proposition radicale pour sortir de la crise : "La monnaie unique européenne devrait être abolie" 
source.Nico Maury
Sahra Wagenknecht (Die Linke) appelle à la dissolution de l'euro
Pour Sahra Wagenknecht "l'euro ne fonctionne pas, mais il divise l'Europe", la Vice-présidente de Die Linke a déclaré qu'il fallait créer un "nouveau système de monnaie avec des taux de change stables et des contrôles de capitaux".

Sahra Wagenknecht a fortement critiqué l'Union européenne. Elle sert "principalement les intérêts des grandes entreprises et des banques." Die Linke doit s'opposer à "une intégration qui réduit le bien-être de la majorité des peuples en Europe". Des pays entiers "sombrent dans l'abîme social."

"Les politiciens qui les représentent ne doivent pas être appeler des amis des européens", déclare l'ancienne députée européenne (2004 à 2009). Sahra Wagenknecht dénonce les allégation selon lesquels Die Linke serait un parti de plus en plus nationaliste. "L'alternative euro-critique pour l'Allemagne (AFD), menée par Hans Olaf Henkel, porte des valeurs néo-libérale, souhaite maintenir les bas salaires et les coupes sociales. L'AFD veut [ ..?.] mais pas d'une Europe sociale", a déclaré Wagenknecht.

Opposition frontale entre Gregor Gysi et Sahra Wagenknecht

Sahra Wagenknecht (Die Linke) appelle à la dissolution de l'euro
Les tensions se sont cristallisées entre Gregor Gysi et Sahra Wagenknecht, dans un texte controversé dans le projet de programme pour les élections européennes. Dans le préambule, il été écrit que "L'UE est une institution néolibérale, militariste et antidémocratique."

Ces positions avaient été initialement portés par Wagenknecht dans la direction du parti par une courte majorité, essentiellement issue de l'aile gauche de Die Linke. Mais le chef de la faction des députés Die Linke au Bundestag, Gregor Gysi avait dénoncé cette déclaration, il était soutenu par Katja Kipping (coprésidente du parti) et Bernd Riexinger (l'autre coprésident). Par conséquent, ces références à l'UE ont été retiré du programme.

Les rapports entre Wagenknecht et Gysi sont politiquement tendus.

«La belle communiste», étoile montante de Die Linke, est omniprésente dans les médias

Sahra Wagenknecht (Die Linke) appelle à la dissolution de l'euro
Sahra Wagenknecht (née le 16 juillet 1969 à Jena en ex-RDA) adhérente au Parti Socialiste Unifié d'Allemagne (SED) en 1989, elle co-anime la plate forme communiste au sein du PDS (Parti du Socialisme Démocratique successeur de la SED) et aujourd'hui de Die Linke, ainsi que la plate forme de la gauche anticapitaliste. Elle met en avant les expériences positives du socialisme réel (tout en tirant les erreurs de ce dernier) afin de mettre à bas le capitalisme. Ses positions l'ont souvent opposée à Gregor Gysi et Michael Leutert l'accusant de pas rejeter l'expérience de la RDA sous couvert d'accusation d'être "stalinien".

La presse allemande la considère comme un faucon au sein de Die Linke et ses positions sont claires : socialisme, marxisme, pas d'alliances avec le SPD et les verts, solidarité avec Cuba et le Vénézuéla, anti-racisme, anti-fascisme, lutte contre l'anti-communisme, pacifisme.

 

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 16:57

tous-a-poil_cover1.jpgL’ordre moral de Jean-François Copé

Jean-François Copé, alimente volontairement le vent mauvais qui souffle depuis l’extrème-droite. Il se paye le ridicule de dénoncer un livre pour enfant paru depuis plus de trois ans.

Cette attaque est inqualifiable, et le Parti communiste français apporte tout son soutien aux auteurs, ainsi qu’aux Editions du Rouergue qui publient le plus souvent des textes talentueux dans des albums d’une grande qualité graphique.

À l’heure où une trentaine de bibliothèques publiques sont victimes de tentative de censure de la part d’extrémistes qui veulent en purger les rayons de tout ce qui leur déplait, il est grave que le secrétaire général de l’UMP engage sa formation dans la surenchère, au lieu de défendre les valeurs de liberté de la République.

Jean-François Copé n’a pas un mot devant la fermeture de 21 librairies Chapitre, provoquée par la course au profit de la filiale d’un fond de pension américain, qui entraîne le chômage pour 500 salariés.

Les communistes, comme ils soutiennent les bibliothécaires et les élus en résistance, se tiennent au coté des personnels en lutte, qui occupent déjà 10 librairies pour garantir leur avenir.

Ils appellent tous les partisans d’une nouvelle ambition culturelle à partout combattre les dérives liberticides, à se mobiliser pour résister à l’effacement de la mission de l’Etat au service de la culture pour tous, aux baisses drastiques des budgets culturels de l’Etat et des collectivités territoriales qui menacent la chaîne du livre et de la lecture publique.

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 16:49

 

                                 Pitié pour ces pauvres riches

Le « Washington Post » publie des pépites à répétition. C’est ainsi que ce journal rendu célèbre par les révélations sur le scandale du Watergate vient de consacrer, sous la signature d’Eugène Robinson, un article sur la poussée de victimisation des plus riches. A croire que la peur règne dans certains quartiers huppés des villes nord-américaines où on commence à prendre au sérieux la formule : « Quand les gens n’auront plus rien à manger, ils mangeront les riches ».

Tout démarre avec une lettre publiée dans le « Wall Street Journal » signée Tom Perkins. Le monsieur est milliardaire, dirige des sociétés comme Kleiner, Perkins… et des Start-up comme Compaq et Amazon. Qu’écrit-il ? Il compare la « guerre contre les riches » à l’extermination des juifs par les nazis et annonce une possible « nuit de cristal anti- riches ». Rien de moins. On se dit que le personnage a forcé sur les stupéfiants ou la bouteille avec ses copains de la rédaction du « Wall Street Journal », qu’il s’agit d’un dérapage de très mauvais goût. Vite, il faut se faire une raison : le journal de la finance états-unien en rajoute une louche en écrivant, quelques jours après la tirade de Perkins, qu’il existe bel et bien une marée montante de haine contre les 1% de la population qui ont réussi dans les affaires. Le « Washington Post » s’amuse de ce « manque d’amour » pour les riches et conclut qu’une hausse des impôts pour les plus fortunés ne résoudraient pas tous les problèmes budgétaires du pays. « En revanche, poursuit le journal, elles apporteraient d’importantes recettes fiscales et rendraient notre fiscalité plus progressive et, aux yeux de la plupart des gens, plus juste. Or, la justice, c’est important ».

Je me demande si cet article ne devrait pas être distribué aux prochaines réunions de la direction du patronat français et de son plus proche collaborateur du moment, le Conseil des ministres.

José Fort

L’Humanité cactus 13 février

 

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