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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 15:12

 

 

 

l’escroquerie fiscale sans rivage… De la fondation d’Egalité et réconciliation à l’affaire Cahuzac en passant par Marine Le Pen

31 jan

Pulippe Peninque
Philippe Peninque, qui a placé à l’étranger l’argent de Cahuzac est aussi un des fondateurs du site Egalité et réconciliation et un proche de Marine Le pen avec qui il est ici pris en photo avec le père Le pen. Un autre conseiller de Marine Le pen Chatillon est comme lui issu du GUD et ami proche de Dieudonné et thuerry meyssan.
Une dame dépitée devant la cascade de révélation touchant Soral Dieudonné et leur égerie à l’origine de la rumeur sur le genre, déclare pourquoi deux poids deux mesures, pourquoi s’intéresser à la fiscalité de Dieudonné, Soral et pas à celle de Sarkozy ou encore Cahuzac ?

Outre le fait qu’en ce qui me concerne je ne cesse de m’intéresser aux uns et aux autres, cela est d’autant plus facile que parfois ces braves gens travaillent ensemble:

C’est un avocat proche de Marine Le Pen qui a ouvert en Suisse le compte bancaire de Jérôme Cahuzac, Philippe Péninque.

Qui est Philippe Péninque? Les spécialistes de l’extrême droite au Monde, Abel Mestre et Caroline Monnot, auteurs du blog Droites Extremes, croquent son portrait dans leur ouvrage paru en 2011 sur les réseaux de la président du FN, Le système Le Pen. Péninque, passé par Assas, est un ancien responsable du GUD, groupe étudiant d’extrême droite connu pour sa violence. Il est au centre de ce que les auteurs appellent un «GUD business», ensemble d’entreprises fondées par des anciens militants, qui se font travailler les unes les autres et dont les prises de participation se font «entre amis».

Péninque, conseiller officieux de Marine Le Pen (il conseille son père lors de sa campagne en 2007) a été avocat spécialisé dans les montages fiscaux. C’est lui qui va prendre en charge le dossier financier du FN, après les élections de 2007 qui laissent le parti avec 8 millions de dettes empruntés au fidèle imprimeur Fernand Le Rachinel. C’est le banquier officieux du FN, admirateur et fidèle de Jean-Marie Le Pen. Selon les auteurs, c’est Péninque qui convainc le président du FN en 2008 de ne pas rembourser Le Rachinel. Au tribunal, c’est un échec puisque le FN perd et est condamné à rembourser son ancien imprimeur. Il devra vendre son siège historique, l’immeuble du «Paquebot» à Saint Cloud.

Jérôme Cahuzac et les Gudards

Pour en revenir à nos affaires, Philippe Péninque est aussi un amateur de golf de bon niveau. Et «le socialiste Jérôme Cahuzac [...] se souvient encore des parties jouées avec Philippe Péninque. C’était avant les discours de Marine Le Pen sur l’UMPS», écrivent Abel Mestre et Caroline Monnot.

Dans Le Monde, le 3 avril, on apprend que c’est par son ex-femme Patricia que Jérôme Cahuzac a connu Péninque. Par l’intermédiaire de son associé, l’avocat Jean-Pierre Eymié.

«La petite bande se retrouve régulièrement depuis la fac, autour d’un golf, à Vaucresson ou à la Baule. Ou encore dans la jolie maison du cap Benat, près du Lavandou, dans le Var, chez les Eymié.»

Les trois hommes vont même investir dans des mines au Pérou…

Côté politique, Péninque n’est pas en reste, puisqu’il est à l’origine d’Egalité et Réconciliation, association créée en 2007 avec Alain Soral, polémiste que l’on ne présente plus sur Internet. Puis les deux hommes se brouillent, Soral part lors des Européennes 2009 sur la liste de Dieudonné et quitte le FN, déçu de ne pas être tête de liste du parti en Ile-de-France. Les liens entre FN et l’association qui devait lui servir de vivier en banlieue seront dès lors distendus.

Et pour la petite histoire, précisons que selon les mêmes sources, Philippe Péninque est actionnaire fondateur de la société Taliesin qui édite Cigale, un magazine gratuit distribué dans les boulangeries parisiennes, qui n’a en rien l’apparence d’un journal d’extrême droite.

                                      Source: Danielle Bleitracht

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 13:09

                                                                            cerveau animé

 

 

 

 

Langue française et souveraineté

Publié le 2 Février 2014

 

 

« À chaque fois qu’affleure, d’une manière ou d’une autre, la question de la langue,

cela signifie qu’une série d’autres problèmes est en train de s’imposer :

la formation et l’élargissement de la classe dirigeante,

la nécessité d’établir des rapports plus intimes entre groupes dirigeants

 et la masse nationale-populaire,

 c’est-à-dire de réorganiser l’hégémonie culturelle »

(A Gramsci* "carnets de prison")

Langue française et souveraineté

En attendant d'être en mesure d'affiner sur deux ou trois points qui demandent à l'être (en particulier la dimension pétainiste des politiques suivies), voici un texte qui rassemble l'essentiel de la dénonciation nécessaire sur la façon incidieuse dont use le PS pour détricoter toute cohérence nationale, réorganiser l'espace géographique et culturel pour réponde aux exigences du capital à partir de la question de la langue française.

Coïncidences politico-linguistiques, par Floréal
 
 
courriel – affiche
Coïncidence : violant l’article II de la Constitution qui stipule que « la langue de la République est le français », la ministre Fioraso a institionnalisé l’usage de  l’anglais à l’Université.
 
Officiellement chargé de réprimer l’anglicisation galopante des médias, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel vient d’engager une « réflexion » visant à « assouplir » les quotas de chansons françaises dans le temps d’antenne des radios.
 
Soucieux de diversité ( !), le C.S.A. veut faire plus de place, non pas aux chanteurs berbères, italiens ou cubains, mais aux petits frenchies qui ont le bon goût de renier leur langue pour chanter en anglais…
 
Dans le même temps, avec l’appui des députés du PCF (excepté J.-J. Candelier), l’Assemblée nationale vient d’adopter la Charte européenne des langues minoritaires et régionales qui, tout à la fois, détruit les fondements universalistes de la citoyenneté française (en légalisant la notion de minorité linguistique et en la territorialisant) et ouvrant de fait un « droit », non pas à parler les langues régionales (dont l’usage est parfaitement libre !), mais à NE PAS user du français dans la vie institutionnelle française ! Jolie « avancée sociétale », Messieurs-dames les députés bleus, verts, roses et roses vifs !
 
Bref, que ce soit au nom du tout-anglais impérial (basculement rapide de la France au tout-anglais en tous domaines : pub, enseignes, services publics, chanson, cinéma, recherche, enseignement…) ou au nom du régionalisme, destitution, désétablissement, en un mot DECLASSEMENT GENERAL de la langue française, socle de notre République et de la Francophonie internationale. Rattacher ce processus d’arrachage linguistique aux diktats du grand patronat européen, qui dès 2006 appelait à faire de l’anglais « la (seule) langue de l’entreprise et des affaires » (déclaration du Baron Seillière au Conseil européen d’avril 2006) ne serait de notre part qu’un pur délire de persécution.  
 
Autre « coïncidence » : ces annonces accompagnent le lancement par F. Hollande de son sinistre projet d’euro-régionalisation de la France : 15 « Länder » remplaceraient les 28 régions existantes, les départements… et les communes de France étant progressivement supprimés au profit des euro-métropoles.
 
Si l’on ajoute à cela que le président « normal » accélère la mise en place du « gouvernement européen » (ce que les eurocrates appellent le « saut fédéral européen »)ainsi que les négociations, menées dans le dos du peuple français, sur l’Union Transatlantique, on peut juger, sans être suspect de paranoïa, que notre pays est entré dans une période critique pour son existence même. Le P.R.C.F. a dès longtemps signalé le Manifeste Besoin d’aire, publié par le M.E.D.E.F. en décembre 2011, qui appelle à dépasser l’Etat-nation français en « reconfigurant les territoires », en créant les « Etats-Unis d’Europe, notre nouvelle patrie » (sic), en « supprimant les départements et les communes » (dixit Pierre Gattaz), bref, EN METTANT UN POINT FINAL A L’HISTOIRE DE FRANCE.
 
Linguiste de formation, militant antifasciste, le marxiste italien A. Gramsci ne croyait pas aux « coïncidences ». Dans ses Cahiers de prison, il notait déjà :
« à chaque fois qu’affleure, d’une manière ou d’une autre, la question de la langue, cela signifie qu’une série d’autres problèmes est en train de s’imposer : la formation et l’élargissement de la classe dirigeante, la nécessité d’établir des rapports plus intimes entre groupes dirigeants et la masse nationale-populaire, c’est-à-dire de réorganiser l’hégémonie culturelle ».
 
C’est dire combien les marxistes – et plus généralement, les progressistes et les démocrates – doivent analyser la signification de classe majeure de l’actuel délitement programmé de l’Etat-nation français, mais aussi de nombre d’Etats limitrophes de notre pays (sauf un, devinez lequel !), Espagne (deux référendums sur l’indépendance en 2014 ?), Grande-Bretagne (référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, puis de Galles ?), Belgique (quasi-sécession de la Flandre où la francophonie est persécutée), Italie (avec le séparatisme de la Ligue lombarde)…
 
C’est dire aussi que l’indifférence goguenarde de tant de « marxistes » à l’égard de l’euro-casse géante qui détruit les langues nationales d’Europe (à l’exception d’une, et encore… car l’anglais n’est pas le Wall Street Globish !) et, sous ce prétexte, les Etats européens historiquement constitués, est tout ce que l’on voudra sauf…révolutionnaire. En effet, qu’y aurait-il d’internationaliste à ce qu’une langue unique, porteuse de pensée, de politique et d’économie uniques, qui est précisément celle de la future Union transatlantique en gestation avec l’OTAN et le condominium impérialiste euro-dollar à l’appui, règne à jamais sur nos lèvres et sur nos cœurs, pendant que la République une et indivisible héritée des Soldats de l’An II cèderait la place à un mixte supra- et infranational de féodalités régionales et de supranationalité impériale ?
 
Ne nous laissons pas couper la langue, celle de l’Edit de Nantes, de la Constitution de l’An I et du programme du CNR ! Ne laissons pas démanteler notre pays.
 
Marx demandait jadis au prolétariat de « devenir la nation » pour construire le socialisme. C’est plus que jamais une obligation pour gagner demain et pour résister aujourd’hui.

*Antonio Gramsci : 

Membre fondateur du Parti Communiste italien, dont il fut un des principaux dirigeants, député de Turin, fondateur de L'Unita, il est arrêté par les fascistes le 8 novembre 1926 et condamné pour conspiration. À son "procès", le procureur fasciste déclare : « Nous devons empêcher ce cerveau de fonctionner pendant vingt ans »

Ses travaux explorent et proposent des pistes d'issue communistes à partir d'un constat qu'il dévelloppera dans ses carnets : la bourgeoisie domine par la force mais aussi par le consentement, notamment par son hégémonie culturelle qui fait que le prolétariat adopte les intérêts de la bourgeoisie.ce qui le conduira à poser le postulat de l'hégémonie culturelle comme moyen du maintien de l'État dans une société capitaliste.

Il mourra quelques jours après être sorti de prison en avril 1937.

Rédigé par Canaille Lerouge

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 14:02

                                                                     cerveau animé

 

 

 

Ecocide

Pendant que la gent journaleuse s’absorbe à commenter jusqu’à plus soif les pitreries pitoyables du sinistre Dieudonné ou les frasques amoureuses du Prince un drame grandiose se noue dans le dos des spectateurs captivés par le babillage minable de la clique des amuseurs. Partout, dans une inquiétante indifférence, le patrimoine naturel commun de l’Humanité se meurt.

L’agonie a débuté depuis longtemps déjà. Et depuis longtemps « également l’on moque tous ceux qui s’en alarment dans leur aride désert. L’on a appelé à la rescousse, outre les journalistes les moins regardants, des cohortes d’experts autorisés à dire à quel point les multiples alarmes sont autant de peurs irrationnelles. Allons, le péril n’est pas si grand, l’Homme est plus puissant et inventif que la nature qui le nourrit. Il peut donc continuer de l’exploiter, de la défigurer en maints endroits, de la vendre au plus offrant, de lui substituer par morceau des ersatz de nature artificialisées en laboratoire. Le féroce appétit du capitalisme, lui-même moribond, n’a plus de limites. Des seuils d’irréversibilité sont d’ores et déjà franchis en ce qui concerne la capacité des écosystèmes à supporter ce qui leur est infligé. Et la folie destructrice des hommes ne s’arrête pas là : ils détruisent sournoisement les dispositions juridiques qui embarrasse la volonté de profit ; ils ont même commencé de brûler les preuves de l’écocide en marche.

Les abeilles peuvent encore témoigner… Une toute récente étude s’alarme de la comparaison des capacités de pollinisations des abeilles domestiques (Apis mellifera) et des surfaces agricoles européennes (1).Près de 13,4 millions de colonies d’abeilles manqueraient pour assurer une pollinisation optimale des cultures des 41 pays observés. Entre 2005 et 2010 , les besoins en pollinisation ont augmenté cinq fois plus rapidement que le nombre de colonies d’abeilles. Cet écart considérable serait en large partie dû à la forte progression des surfaces de cultures oléagineuses, comme le colza et le tournesol, liée à la politique européenne de développement des agro-carburants. Les pays où le déficit est le plus grand sont la Moldavie, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Italie. Les scientifiques mettent en exergue le fait que désormais l’agriculture européenne est de plus en plus tributaire d’autres types de pollinisateurs tels les abeilles sauvages, les bourdons, les syrphes… Ils soulignent qu’aucune réelle politique, aussi bien agricole qu’environnementale, n’est mis en œuvre pour assurer la protection de ces pollinisateurs dits sauvages. Le Professeur Simon Potts, qui a mené l’étude, a déclaré : « Nous allons vers une catastrophe. »

Les choses ne vont pas s’arranger. Le 14 juin 2013, la Commission européenne a reçu mandat de l’ensemble des États membres afin de négocier avec les États-Unis le Le Grand Marché Transatlantique (GMT). Cet accord aura pour but d’instaurer un vaste marché de libre-échange, allant au-delà des accords de l’OMC. Ce projet, négocié en toute absence de transparence, vise le démantèlement des droits de douane restants, entre autres dans le secteur agricole, et plus grave encore, la suppression des "barrières non tarifaires". Ceci ne pourrait qu’amplifier la concurrence débridée et empêcherait la relocalisation des activités économiques. Il conduirait à un nivellement par le bas des règles sociales, économiques, sanitaires, culturelles et environnementales, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, par l’extension territoriale du droit américain si peu protecteur. Un exemple ? Au début de cette année, la Cour suprême des États-Unis a de nouveau donné raison à Monsanto en refusant de se saisir de la plainte d’un groupement d’agriculteurs bio. La haute Cour, qui s’était déjà rangée du côté de Monsanto en mai 2013, a rejeté, sans commentaire, la requête de dizaines de fermiers pratiquant la culture bio et conventionnelle ainsi que des producteurs de semences organiques, qui réclamaient que le groupe américain s’engage à ne pas poursuivre les propriétaires des cultures de soja, coton, maïs, qui auraient été contaminées par ses semences transgéniques acheminés par les vents ou les pluies. Comment la biodiversité pourrait-elle survivre à un tel obscurantisme ?

Le Canada, qui préfère se voiler la face, pourrait devenir un exemple. Divers chercheurs disent y avoir assisté ces derniers mois à la perte d’un patrimoine scientifique inestimable. Décidé à démanteler, pour des raisons budgétaires, plusieurs bibliothèques scientifiques, le gouvernement canadien est accusé d’avoir dispersé ou mis au pilon des documents rares, certains irremplaçables pour la recherche en sciences de l’environnement. On assiste également à des fermetures de laboratoires, à des suppressions de programmes scientifiques touchant le climat, la sécurité sanitaire, la qualité de l’eau, la surveillance du secteur pétrolier, etc. Pêches et océans Canada, l’agence fédérale chargée des affaires maritimes, a décidée en avril dernier la fermeture de sept de ses onze bibliothèques scientifiques. L’argument budgétaire ne parvient pas à convaincre la communauté scientifique. Le biologiste Daniel Pauly, professeur à l’université de Colombie Britannique, qui est aussi une autorité mondiale en gestion des ressources marines, ne décolère pas : « Stephen Harper a fondé toute sa politique économique sur les sables bitumineux de l’Alberta, dont l’exploitation est désastreuse pour l’environnement : le gouvernement n’a d’autre choix que mentir pour cacher ce désastre. Par exemple, pour éviter que des découvertes gênantes ne soient faites sur l’exploitation des hydrocarbures, on ferme les laboratoires d’éco-toxicologie. Cela fonctionne désormais comme cela au Canada et c’est extrêmement grave. Nous dérivons vers une pétro-dictature (2). » Comme nous aimerions le détromper à l’heure où les pétroliers convoitent le sous-sol européen !

Yann Fiévet

                                                       source: LGS

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 13:11

                                                                             CNAL_haut-copie-1.jpg

 

 

 

 

                                  COMMUNIQUE DE PRESSE DU CNAL


Quand les intégrismes se rejoignent, quand les obscurantistes se dévoilent...
Une campagne nationale nauséabonde incite les parents d'élèves de maternelle etd'élémentaire à ne pas envoyer leurs enfants à l'école au prétexte fallacieux del'introduction d'une prétendue « théorie du genre » dans les enseignements.
Une des cibles des organisateurs est le projet pédagogique actuellement conduit dans dix académies, et correspondant à une expérimentation des « ABCD de l'égalité » qui a comme objectifs de transmettre, dès le plus jeune âge, la culture de l'égalité et du respect entre les filles et les garçons, de démonter les stéréotypes de genre ou de prendre en compte la construction complexe de l’identité sexuelle des jeunes.
Le CNAL rappelle que l’Ecole publique est laïque. Elle doit donc éclairer tous les jeunes sur la société et les amener à se construire en citoyens respectueux d’eux-mêmes et des autres, tolérants et ouverts sur le monde. Il rappelle en outre que l’assiduité scolaire est une obligation.
Les organisations du CNAL* condamnent l’intolérance des intégrismes qui mènent à l’obscurantisme, qui voudraient menacer la concorde nationale dont l’école publique est le  creuset. L’égalité de droit et de devoir entre les citoyens est un préalable à la liberté de chacun. L’éducation pour l’égalité entre les filles et les garçons est un enjeu décisif pour réussir à construire une société plus juste.
Paris, le 30 janvier 2014

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 18:45

 

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En Corse comme dans tout le pays,

le 6 février, mobilisons nous pour l’emploi, les salaires et la protection sociale.

 

Le Président de la République vient de confirmer sa volonté de prolonger et d’amplifier la politique d’austérité initiée par Sarkozy. Ces choix censés faire face à la « crise de la dette » continueront de provoquer hausse du chômage, développement de la pauvreté ainsi qu’une remise en cause des droits sociaux.(retraites, santé, services publics)

 

F.Hollande répondant aux exigences du MEDEF veut mettre fin au financement par les entreprises de la branche famille de la sécu. C’est encore un cadeau de 30 milliards pour les patrons dont les ménages supporteront seuls  le coût.

Dans le même temps, on apprend que les 40 plus grosses entreprises nationales ont dégagé en 2013  80 milliards de profits dont 40 milliards seront reversés aux actionnaires ; ce qui signifie un nouveau record scandaleux qui ressemble à du pillage.

 

La CGT sait très bien que ces exonérations de cotisations sociales pour les patrons ne créeront pas d’emploi. En Corse, nous avons l’expérience du gâchis de la zone Franche qui a duré 10 ans pour un coût astronomique d’1 milliard d’euros ; pour quel résultat? L’enrichissement pour une minorité de privilégiés et bien sur sans créer le moindre emploi.

 

  Pour faire baisser le chômage et sortir de cette situation la CGT a des propositions.

 

·        Augmenter les salaires pour relancer la consommation et remplir les carnets de commande des entreprises.

·        Une meilleure répartition des richesses grâce à une vraie réforme fiscale et une lutte impitoyable contre les paradis fiscaux.

·        Donner plus de moyens aux salariés et à leurs syndicats pour éviter les décisions de rentabilité à court terme qui conduisent les entreprises à la faillite.

 

En Corse, comme nous l’avons réussi en 1989 et 1995 et dernièrement pour sauver les 2000 emplois de la SNCM et les milliers d’autres dans les entreprises Corses qui travaillent dans le maritime, mobilisons nous.

 

Réunissez vous sur vos lieux de travail et décidez des formes d’actions.

Salariés du privé et du public, retraités et chômeurs mobilisons nous ; assez d’injustice.

 D’autres solutions existent ; imposons les !!

 

Ensemble crions « BASTA çA SUFFIT !! »  Jeudi 6 février. Rassemblement 11H Préfecture.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 08:17
Municipales 2014
Le traître parmi les traîtres et le renégat Robert Hue fait encore parler de lui, cette fois, le Parti communiste de la Roche-sur-Yon met les points sur les "i" : Robert Hue « n'est plus communiste »

Cette histoire se passe à la Roche-sur-Yon

Pierre Regnault se réjouissait d'avoir réuni les socialistes, les écologistes et des communistes, à travers des représentants du Mup (Mouvement unitaire progressiste), le mouvement de Robert Hue. « Robert Hue n'est plus un sénateur communiste », a réagi le Parti communiste français.

Dans un communiqué, il rappelle que l'ancien secrétaire national du PCF s'est déclaré « en rupture » avec son ancien parti. Et qu'il a « démissionné du groupe » des sénateurs communistes en septembre 2012 pour rejoindre le groupe des radicaux de gauche. Les communistes sont aujourd'hui présents sur la liste emmenée par Anita Charrieau.


Robert Hue : Une vie de renoncements, de liquidations et de trahisons

Le père de la "mutation" mais surtout de la liquidation du Parti Communiste Français a laissé de très nombreux dégâts dans notre parti et l’actuelle direction est l'héritière de Robert Hue même si elle a pris ses distances avec la stratégie de ce dernier, cela grâce à la mobilisation des communistes attachés à leur parti de 90 ans.

Rappelons nous les renoncements et les trahisons de Robert Hue :

En février 1981, il fera parler de lui à l'échelle nationale en menant un coup d'éclat contre une famille d'immigrés qu'il dénonce à la vindicte populaire comme trafiquants de drogue, sans autre preuve que la lettre de dénonciation d'une voisine de la famille en question.

En 1994, Robert Hue entame une politique de mutation du parti dont il vient de prendre la tête : ouverture vers d'autres mouvements, abandon d'un certain nombre de doctrines, déstructuration de l’appareil militant notamment au 30ème Congrès de Martigues en 2000 :

- Abandon des cellules qui aboutie à la disparition des militants communistes dans de très nombreuses entreprises et quartiers
- Abandon du marxisme au profit de références floue à Karl Marx
- Stratégie d'alliance systématique avec le PS,au pouvoir depuis 1997 et cogestion avec ce dernier


Bref le règne de Robert Hue se caractérise par une quasi disparition du PCF, une érosion militante et électorale dramatique :

- En 1997 il restait 210.000 adhérents (710.000 en 1981) et il en laisse 125.000 en 2004 lorsqu'il renonce à la tête du Parti Communiste
- Le PCF perd de très nombreuses mairies : En 1995 Corbeil-Essonnes , du Havre, en 2001, le Parti communiste perd les villes qu'il était parvenu à reconquérir en 1995 (La Ciotat, Sète, Nîmes) ainsi que certains de ses bastions (Drancy, Argenteuil, Dieppe, Montluçon). Les gains de Sevran ou d'Arles (aux dépens du Parti socialiste) ne suffisent pas pour renverser l'effondrement progressif du « communisme municipal ».

Robert Hue a failli réussir ce qui était son ambition (sa mission ?) : liquider le PCF. Au-delà de l’organisation politique c’est bien l’idée communiste que Hue voulait liquider. Ainsi a procédé Gorbatchev en dynamitant le PCUS, le Mouvement communiste international et l'URSS sous prétexte de les "rénover", ainsi a procédé en Italie, d'abord l'équipe Occhetto-D'Alema-Veltroni, puis l'équipe Bertinotti, ainsi l'équipe Carrillo en Espagne,l'équipe Schabowski en RDA, etc.

Nicolas Maury
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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 07:53

                                                           MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Espagne

Déclaration commune d’Europa laïca (Espagne) de l’Union des Athées et des Libres penseurs (Espagne) et de la Fédération nationale de la Libre Pensée (France) (Membres du Bureau Européen de Coordination de la Libre Pensée)

27 janvier par Collectif

Un nouveau crime contre le droit des femmes à disposer librement de leur corps se prépare en Espagne.
Le Parti Populaire, qui gouverne avec la majorité absolue en Espagne, prétend changer la loi sur l’avortement, en vigueur depuis 2010.

L’avant-projet de « Loi de protection de la vie du conçu et les droits de la femme enceinte » adopté par le gouvernement Rajoy ne prévoit plus que deux cas de dépénalisation de l’avortement :
- l’existence d’un grand danger pour la vie ou la santé physique ou psychique de la mère pendant les 22 premières semaines de gestation,
- Si la grossesse est le résultat d’un délit contre sa liberté ou une atteinte à sa sexualité, l’avortement peut se pratiquer dans les douze premières semaines et si le fait a été dénoncé.

La loi de 2010, toujours en vigueur, établit qu’il est possible d’avorter sans donner aucune raison dans les 14 premières semaines de grossesse. Cette loi établit des délais de droit similaire à ce qui existe dans la majorité des pays de l’Union Européenne.

Ce que le Parti Populaire veut, en connivence avec les secteurs les plus intégristes du catholicisme international, c’est revenir à des situations où les femmes n’auraient plus le droit de décider de leur maternité et devraient justifier que les intérêts de l’enfant à venir n’entrent pas en conflit avec les leurs.

Avec la loi de 2010, les mineures de 16 à 17 ans étaient simplement tenues d’informer leurs parents, à moins d’invoquer des causes spéciales pour ne pas le faire, par exemple une mauvaise relation avec les parents, ou que ceux-ci les auraient obligées à ne pas avorter. Avec la nouvelle loi, les parents seront obligés de les accompagner et de décider pour elles.

Avec la loi de 2010, il est possible d’interrompre une grossesse de plus de 22 semaines s’il existe des « anomalies fœtales » incompatibles avec la vie qui doivent être indiquées dans le diagnostic préalable délivré par un médecin autre que celui qui pratique l’intervention. Elle autorise également l’avortement lorsqu’une maladie extrêmement grave et incurable est détectée dans le fœtus, détection qui doit être confirmée par un comité clinique.

Avec le projet du Parti Populaire, la possibilité d’avorter pour cause d’une maladie du fœtus est retirée et reste assujettie aux effets que cette maladie génère chez sa mère. Il faut apporter la garantie que les femmes souffrent d’un dommage « important non irréversible mais important et durable » dans sa santé physique ou psychologique. Et cela nécessite un avis motivé par deux médecins spécialistes qui ne peuvent pas travailler dans l’établissement dans lequel l’avortement est pratiqué.

Pour les maladies incompatibles avec la vie, les exigences seront doublées : un rapport médical devra confirmer ces risques pour la mère et un autre rapport, les pathologies fœtales testées en accord avec le Comité de bioéthique d’Espagne.

La FNLP, Europa Laïca et l’Union des Athées et des Libres Penseurs d’Espagne dénoncent cet avant-projet de loi et le considèrent comme une nouvelle croisade nationale catholique menée contre la liberté de conscience des femmes, derrière laquelle sont la hiérarchie catholique à son plus haut niveau (le Vatican) ainsi que les organisations « pro vie ». Cette offensive applaudie par l’extrême droite politique européenne, ne prépare-t-elle une autre offensive, à un échelon plus vaste, dans le contexte européen et international ? Doit-on s’en inquiéter ?

C’est pourquoi, les associations soussignées demandent l’abandon de cet avant-projet et appellent les organisations laïques et de Libre Pensée à se regrouper pour l’obtenir.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 07:03

 

 

source: Patrick LE  HYARIC

85 personnes ont autant que 3,5 milliards d’individus

austeritetropcesttrop

Ces informations sont aussi incroyables que révoltantes : les 85 personnes les plus riches de la planète ont, à elles seules, autant de patrimoine que 3,5 milliards de personnes, soit la moitié de la population mondiale. Entre les années 1980 et 2012, un pour cent des plus fortunés ont acquis un patrimoine de 110 000 milliards de dollars, soit 65 fois plus que la moitié de la population mondiale la plus pauvre. Jamais sans doute le monde n’a disposé de tant de richesses, de tant de capacités pour permettre le mieux être pour toutes et tous, et pourtant, jamais les richesses ne se sont accumulées à ce point à un petit pôle des sociétés contre l’immense majorité. Qu’à l’intérieur de ces tendances existent dans certains grands pays des évolutions dans lesquelles des couches nouvelles accèdent à la prospérité ne change pas la logique générale. Encore qu’il est intéressant d’observer que s’opèrent des améliorations là où les dirigeants des pays, aiguillonnés par des mouvements sociaux diversifiés, refusent l’engrenage des déréglementations capitalistes à tout va, comme au Brésil, en Chine, en Inde ou en Afrique du Sud. Autant de pays d’ailleurs où les plus pauvres ne cessent de réclamer par l’action toujours plus de justice sociale.

 

Le gotha mondial du monde des affaires, réuni la semaine dernière à Davos, s’en inquiète. L’économiste en chef de cette institution, M. Jennifer Blanke a poussé ce cri de panique devant la presse : « Regardez ce qu’il s’est passé avec le printemps arabe. Regardez ce qu’il s’est passé au Brésil. Regardez en Afrique du Sud, les gens ne peuvent tout simplement plus le supporter ». Ceci ne signifie en rien que les grands décideurs mondiaux vont se convertir à la justice sociale et écologique. Non, bien sûr ! Leur principale question est d’obtenir un certain consentement des populations à leurs choix, une intégration des citoyens à un système si gravement en crise qu’il est à la merci d’un cumul de crises sociales, budgétaires, environnementales, dont celle de l’eau, qui, avec le chômage, la mal vie galopante et la faim, peuvent provoquer un écroulement du système mondial. C’est d’ailleurs le même M. Blanke qui l’avoue : « Chaque risque examiné… dit-il… pourrait provoquer une défaillance à l’échelle mondiale. Mais c’est leur interconnexion qui accentue leurs effets négatifs au point qu’ensemble, ces effets pourraient être décuplés ».

 

Voilà qui en dit long sur l’échec du système capitaliste, de plus en plus financiarisé et mondialisé qui permet l’accaparement des richesses par une infime minorité. C’est le résultat de politiques décidées ces dernières années, avec les déréglementations financières, les programmes d’austérité, la diminution des taux d’imposition sur le capital et les très hauts revenus, la tolérance ou l’organisation de l’évasion fiscale. Cela aboutit de plus en plus à une confiscation des pouvoirs par l’oligarchie financière et à un recul de la démocratie. C’est le cas particulièrement dans l’Union européenne, où les gouvernements appliquent des politiques d’austérité et de régression sociale, sous la dictée d’institutions européennes non élues et de la Banque centrale européenne. Les salariés sont maltraités tandis que les profits des grandes entreprises et la rémunération des actionnaires atteignent des niveaux vertigineux. La fortune des dix personnes les plus riches d’Europe dépasse désormais le coût total des mesures publiques de relance mises en place dans l’Union européenne. Autrement dit, les choix actuels conduisent à plus de chômage et de pauvreté, tandis que les riches deviennent toujours plus riches.

 

Que dans un tel contexte, F. Hollande fasse droit en priorité aux demandes du grand patronat et du Medef est lourd de conséquences pour l’avenir, alors que jusque là, la gauche s’était toujours efforcée de réduire les inégalités par un meilleur partage des richesses. Preuve est faite que la multiplication des cadeaux sociaux et fiscaux au grand patronat ne crée pas de travail mais favorise la spéculation financière. Celui-ci n’est jamais rassasié. Voici qu’après avoir obtenu 30 milliards de cadeaux, il en réclame 60, sans aucune contrepartie. Face à cette pression, le mouvement social et progressiste doit se lever, particulièrement le 8 février prochain.  On ne peut plus accepter que 10% des plus fortunés disposent de la moitié des richesses mondiales tandis que 90% de la population se partagent le reste. La fuite en avant ultralibérale en Europe, la capitulation d’une partie de la gauche devant le mur de l’argent, le projet du marché de libre-échange transatlantique et trans-pacifique, aggraveraient encore les choses. Seul un mouvement unitaire, déterminé, conscient, peut inverser les choses en agissant pour des fiscalités progressives, favorables au travail et dissuasives de la spéculation ; la mise en place d’un crédit public pour le développement humain et écologique ; la lutte contre l’évasion fiscale et le retour des réglementations du flux du capital ; l’incitation à des projets de coopération entre peuples à la place de la concurrence acharnée, ou encore des appropriations publiques et sociales contre l’accaparement privé des richesses, peuvent ouvrir une nouvelle voie pour l’humanité.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 06:58

 

                                                                    cerveau animé

 

         Le retour des factieux contre la République

Une coagulation des colères ? Que le terme est mal choisi ! La coagulation désigne la constitution d’une masse par des éléments identiques. Parlons plutôt d’agrégat pour désigner le mouvement en cours tant ses composantes sont diverses et variées. 
Certains avaient théorisé un « mai-68 à l’envers », d’autres, pourtant d’essence contre-révolutionnaire s’imaginent en 1788, à la veille d’une révolution. Pourtant, si l’on doit se référer au passé, réflexe pavlovien en période de crise, c’est bien vers les années 30 qu’il faut regarder.
On pouvait la croire disparue, ou plus lucidement réduite au silence. La droite factieuse, celle des ligues, de la révolution nationale et du nationalisme intégral de Maurras est de retour sur la scène publique et dans la rue. Réveillée par Sarkozy, elle a été réactivée par les hésitations et les lenteurs de Hollande pour faire adopter sa promesse électorale du mariage homosexuel.
Les mouvements qui émergent depuis plus d’un an ont pour caractéristiques d’être contre-révolutionnaires, de contester la légitimité des élus et des institutions, et de défendre un ordre moral centré sur des stéréotypes patriarcaux. Le point commun est donc bien le rejet de la République, de ses principes et de ses valeurs.
Les moyens de mobilisations sont des plus classiques et consistent en un détournement, voire un retournement, des combats de toujours de leurs ennemis : contre la dictature, pour la liberté, pour « la vie », contre la christianophobie ou l’islamophobie, ce qui est toujours plus rassembleur que de se dire contre l’État républicain, contre l’égalité, contre le droit à disposer de son corps en général et contre les droits des femmes en particulier, ou encore contre la laïcité.
Le gouvernement et le Président de la République ne pouvant agir seuls, les factieux dénoncent les repoussoirs de toujours : les lobbys traditionnels comme les juifs et les francs-maçons, mais aussi le lobby LGBT, histoire de se mettre au goût du jour. Antisémitisme et homophobie servent de liant.
Même ultra-minoritaire, cet agrégat rassemble de plus en plus largement : aux réactionnaires et aux cléricaux ont suivi les identitaires et maintenant les extrémistes factieux.
La jonction entre la bourgeoisie (Manif pour tous) et les classes populaires et moyennes (Bonnets rouges, dieudonnistes, etc.) est en train de s’effectuer, de même que celle entre les intégristes catholiques et les islamistes.
Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux ne sont pas pour rien dans ces étonnantes jonctions : les contre-vérités « buzzent », la désinformation se propage plus vite que l’information et la superficialité des analyses transforment les opinions en vérités.
Les passerelles qui ont permis cette agrégation sont peu nombreuses. Il y a tout d’abord les Associations familiales catholiques, très actives dans les mobilisations de la Manif pour tous, et ses relais cléricaux et cléricalistes. Une fois la figure médiatique Frigide Barjot remerciée, la droite catholique a repris en main le mouvement, qui s’est divisé pour ratisser plus large vers les identitaires et les intégristes catholiques. L’autre passerelle, que personne n’avait vu venir, est Farida Belghoul. Connue en 1984 comme une des initiatrice de la deuxième Marche pour l’égalité et contre le racisme, elle est aujourd’hui proche d’Alain Soral et de son association Égalité et réconciliation, lui même proche de Dieudonné, et tout deux adeptes de transgressions antisémites sous couvert d’antisionisme. Farida Berghoul est à l’origine de l’initiative Journée de retrait de l’école qui incite les parents à retirer leurs enfants de l’école une journée par mois pour s’opposer à une supposée entrée de la théorie du genre dans l’école. Or la lutte contre une « théorie du genre » fantasmée puis démonisée est le nouveau cheval de bataille des intégristes catholiques de Civitas et l’épouvantail agité par les Associations familiales catholiques pour conserver leurs nouveaux adhérents engrangés avec la Manif pour tous.
Les intégristes catholiques, dont certains ont été réintégrés dans l’Église catholique romaine par Benoît XVI, tentent d’affaiblir l’École laïque en rependant de fausses rumeurs. Ils tentent de semer le doute dans les esprits en faisant passer l’éducation à l’égalité hommes-femmes pour une théorie transhumaniste de création d’un être humain sexuellement non différencié. La vérité c’est qu’au nom de leur croyance, ils veulent conditionner la vie sociale à l’état de nature (appelée « loi naturelle ») alors que l’histoire de l’émancipation humaine a toujours été d’en sortir. Ces intégristes (de tous bords d’ailleurs, et il convient ici de rappeler les offensives des créationnistes protestants et musulmans) sont pour la stagnation de l’espèce humaine dans une société figée idéalisée et mythique ressemblant fortement à celle du Moyen Âge…
Pour terminer, il faut dire un mot du terreau qui a permis que tout cela se produise. D’abord une crise sociale violente et des amortisseurs sociaux qui arrivent à saturation, avec une pression néo-libérale qui menace de faire tomber les digues (la fiscalisation à 100% de la branche famille de la Sécurité sociale en est un exemple). Le ras-le-bol fiscal n’en est qu’une conséquence indirecte puisqu’il traduit en fait un rejet de l’injustice fiscale et de l’indécence de la régressivité de l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés pour les plus riches, à un moment ou la solidarité nécessaire est mise à la charge quasi-exclusive des classes moyennes. Mais il y a un contexte européen aussi, avec une montée de l’influence des cléricalismes et des courants réactionnaires en Europe de l’Est et du Sud. Il y a enfin une crise identitaire focalisée sur l’appartenance religieuse et un néo-racisme différentialiste unis dans le rejet de l’universalisme.

L’Union des FAmilles Laïques appelle tous les citoyens à la vigilance et au rejet de ces actions anti-républicaines.
Les familles ont droit à la paix civile, la laïcité en est plus que jamais la garantie.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 06:53

 

 

 

L’UFAL est pour la suppression des charges !

L’UFAL, association familiale laïque indépendante, constate que les citoyens et les familles n’en peuvent plus car elles croulent sous les charges.
Le pouvoir d’achat des ménages a en effet baissé de 1,9 % en 2012, les dépenses contraintes n’ont jamais été aussi élevées, le taux de pauvreté a augmenté de 10 % entre 2008 et 2011 (INSEE).  Alors, lorsque le Président de la République a annoncé qu’il allait baisser les charges, nous nous apprêtions à nous réjouir de la mise en place d’une politique sociale répondant enfin aux besoins des citoyens et des familles !
Mais le Président s’est trompé. Ce ne sont pas les charges pesant sur les citoyens et les familles qu’il veut supprimer, mais les cotisations sociales familiales, partie intégrante du salaire des travailleurs.
LE PRÉSIDENT VIENT EN FAIT D’ANNONCER UNE BAISSE GÉNÉRALISÉE DES SALAIRES DU PRIVÉ DE 5,4 % !
Les cotisations sociales constituent en effet une part des salaires, qu’elles soient « salariales » ou « patronales », part des salaires qui est socialisée, c’est-à-dire qu’elle est versée à un organisme de Sécurité sociale qui l’emploie à financer notre protection sociale solidaire, cette même protection sociale solidaire qui a joué un rôle d’amortisseur de la crise.
Que signifie donc supprimer une cotisation sociale ? Tout simplement, basculer le financement de la branche de la Sécurité sociale concernée vers le budget de l’État. Le financement de la branche famille ne se fera plus (majoritairement) par un prélèvement sur la rémunération du capital à la source de la valeur ajoutée, mais par l’ensemble des citoyens et des familles, soit au travers de la fiscalité (via la CSG ou la TVA), soit par une réduction des prestations, soit au travers d’économies budgétaires, c’est-à-dire par une réduction des services publics, ces mêmes services publics qui garantissent l’égalité d’accès de tous à un ensemble de services nécessaire à notre vie quotidienne.
Le Président de la République a décidé le basculement des cotisations patronales familiales sur le budget de l’État pour augmenter les profits des actionnaires.
Forts de ce précédent, les gouvernements suivants effectueront la même opération avec les mêmes arguments pour les autres branches de la Sécurité sociale, et en premier lieu pour la branche maladie.
L’UFAL appelle le Président à supprimer les charges de son vocabulaire lorsqu’il parle en fait du salaire des travailleurs.
L’UFAL se battra pour défendre la cotisation sociale, cette part socialisée du salaire, prélèvement à la source de la production des richesses qui échappe aux profits des actionnaires (donc à leur domination sociale).

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