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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 14:51

OUTILS ANIMES 01

 

MERCI NICOLAS POUR L'INFO!!!

 

SOURCE:N.MAURY

 

Municipales : Le PCF se présentera contre le MUP dans la ville de Robert Hue

Vendredi 22 Novembre 2013

Les communistes de Montigny-lès-Cormeilles ont voté et finalement opté pour une liste Front de Gauche lors des élections municipales de mars 2014. Ils ne rejoindront ainsi pas le maire MUP de la commune, Jean-Noël Carpentier,"MUP"à qui l'ancien maire R.Hue, avait passé la main en 2009   « Cette formation politique[le MUP_ NDLR) accompagne l’austérité poursuivie par le gouvernement Hollande », ont précisé les  camarades.
Robert Hue, renégat et traître parmi les traîtres, était maire de la ville depuis 1977 jusqu'en 2009.
Municipales : Le PCF se présentera contre le MUP dans la ville de Robert Hue



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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:07

                                                               dollars-2.jpg

 

Jeanne, en référence à Jeanne d'Arc. C'est le nom d'un microparti créé fin 2010 pour soutenir Marine Le Pen alors qu'elle était déjà présidente du Front national.

 

A l'époque, Wallerand de Saint-Just, le trésorier du FN, avait expliqué que Marine Le Pen avait "créé son propre microparti" car il "lui fallait une structure qui ne soit pas contrôlée par le FN pour recueillir des dons et des prêts des copains, des relations, de tous ceux qui ne veulent pas donner au FN". Sauf que Mediapart a mis le nez dans les comptes de "Jeanne" : le microparti brasse des millions d'euros qui ne proviennent pas de dons.

Peu d'adhésions et peu de dons

"Rien qu'en 2011, première année d'exercice, ce sont plus de 1,7 million d'euros qui ont circulé entre leurs mains, puis 9,5 millions en 2012", révèle Mediapart. D'où proviennent ces sommes ? Pas des adhésions : elles ne représentent que 180 euros en 2011 et 150 euros 2012. Pas des dons non plus, contrairement à ce qui était expliqué à l'origine de la création de ce microparti : ces dons "plafonnent à 11 500 euros en 2011 et même 5 500 euros l'année suivante", écrit le site d'information.

Un financement via la vente de kit au candidat

Alors d'où proviennent ces millions d'euros ? "La structure s'est surtout livrée à deux activités ces dernières années, contenues dans un cadre légal : facturer des « kits de campagne » à des candidats du FN et leur prêter de l'argent", explique Mediapart. Exemple pour les cantonales 2011 : Jeanne "a encaissé 1 854 381 euros grâce à la vente de « kits » aux candidats (« personnalisation » de tracts, « retouche » des photos, « conception d'un journal de 4 pages », etc.), facturés entre plusieurs centaines et plusieurs milliers d'euros pièce. Aux législatives de 2012, rebelote. Mais cette fois, les « kits » sont carrément devenus « obligatoires » pour nombre de candidats du FN, leur prix a dépassé les 16 000 euros et le chiffre d'affaires de Jeanne a atteint 8 917 082 euros !"
Si les sommes sont élevées, ce n'est pas le microparti qui réalise d'importantes marges mais le grossiste qui fournit les kits, qualifié de "conseiller de l'ombre de Marine Le Pen" par Mediapart.

Le microparti prête également de l'argent

Autre activité du microparti : des prêts aux candidats du Front national. Un procédé déjà utilisé par le microparti de Jean-Marie Le Pen, Cotelec. Concrètement, "Jeanne" a prêté en 2012 environ 450 000 euros à un taux relativement élevé de 7%. Ce qui lui a permis de récupérer 19 000 euros d'intérêts.

Des activités légales

Bien évidemment, toutes ces activités sont légales, tout comme l'existence de ce microparti qui est une pratique très répandue à droite. Interrogé par Mediapart, un ancien trésorier de Jeanne a d'ailleurs rappelé que les comptes de ce microparti ont été contrôlés et validés par deux commissaires aux comptes. Et pourtant, à la lecture de l'article de Mediapart, l'existence de "Jeanne" semble gêner le Front national. Le mandataire financier du microparti a même affirmé que cette structure n'était pas le microparti de Marine Le Pen. Ce qui est formellement vrai : son nom n'apparaît pas dans les statuts. Mais comme l'avait déclaré le trésorier du FN, "Jeanne" avait bien été créé en 2010 pour soutenir Marine Le Pen.

230 partis politiques reconnus

En réalité, si la légalité d'une telle structure n'est pas à remettre en cause, l'existence de ce genre de microparti pose le problème de la complexité du financement de la vie politique. Pourquoi un parti politique ne prête-t-il pas lui-même des fonds à ses candidats ? Pourquoi un parti politique ne s'occupe-t-il pas lui-même des kits pour ses candidats ?

Aujourd'hui, la vie politique est dominée par une petite dizaine de partis. Officiellement, il existe pourtant plus de 230 structures politiques reconnues. Un petit toilettage de la loi sur le financement de la vie politique permettrait une plus grande transparence.


*** Source
- Mathilde Mathieu et Marine Turchi, "Le micro-parti de Marine Le Pen: des euros par millions", Mediapart, 22.10.2013

Marine Le Pen, micro parti

 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:52

 

Manifestations de masse au Venezuela à la suite de  l’approbation de la loi contre les surprofits et la spéculation

20 nov

BZeHi0xCEAACife[1]
Tandis qu’en France le Figaro invente une opposition qui aurait du triompher à l’Assemblée nationale vénézuélienne, des milliers de Venézuéliens ont afflué devant la dite Assemblée pour saluer l’approbation de la Loi d’habilitation qui permettra au président Nicolás Maduro de commencer une lutte contre la guerre économique dirigée par des secteurs de la droite qui cherchent à destabiliser le pays. Tandis que la joie footballistique parait en France masquer la politique du gouvernement, Ayrault félicité par cette même droite, le bellicisme de Hollande appréxcié des marchands d’armes, espérons que cette échappée vers le Brésil permettra à la France de connaître un continent où l’on se bat et où dans la démocratie partout du Chili au venezuela ont tente de gagner contre le capital et la domination impérialiste.

Maduro a expliqué le sens de cette loi Habilitante, elle a cinq points avec comme priorité le travail et le développement: surveiller les coûts, appuyer la production, protéger les salaires, contrôler les prix et réguler et établir des limites aux profits".

Le peuple vénézuéliens’est rassemblé depuis les premières heures aux alentours de l’Assemblée nationale pour appuyer l’approbation du texte qui interdira aux citoyens les délits d’usure et combattra la spéculation dans les aliments de base, ainsi que l’électoménager et d’autres produits.

"Il est indispensable que le peuple maintienne l’unité, pour assurer la déroute des usuriers, des accaparateurs et des impérialistes qui ont entrepris leurs actions contre la guerre économique" a dit un des parlementaires du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV).

Le président de l’Assemblée Nationale du venezuela, Diosdado Cabello, a souligné qu’avec l’approbation de la loi habilitante il était accompli un ordre du commandant Hugo Chávez.

""Je veux témoigner de quelque chose que je n’ai jamais dite. Le 22 février, nous sommes restés avec Chávez 5 heures (…) le commandant Chávez nous a alertés sur la guerre économique et il a dit qu’il faut approuver toutes les lois nécessaires pour tordre le cou spéculateurs".

Il a fustigé les leaders de l’opposition qui dans le passé ont approuvé des lois pour retirer des prestations aux travailleurs et entre les autres pour privatiser des entreprises comme la compagnie nationale des téléphones Cantv et la même prétention contre les Pétroles du Venezuela.

Le président Maduro a expliqué "nous travaillons déjà à partir de deux lois : celle de Prix, des bénéfices et la Protection de Justes Prix et celle du Commerce Extérieur, pour garantir le contrôle de l’importation et la promotion des exportations du Venezuela,".

Il a à nouveau réitéré que la meilleure défense, devant les tentatives desestabilisation de la droite vénézuélienne, est le travail. "Aux insultes et à leurs provocations nous devons leur répondre en protégeant le peuple".res de la derecha venezolana, es el trabajo. “Sus insultos y provocaciones debemos responderlos protegiendo al pueblo”.

Telesur traduit par danielle Bleitrach pour histoire et société

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:38

 

                                                               risterucci josette

 

Josette RISTERUCCI sera l’invité de PLACE PUBLIQUE sur le thème LA SANTE COMMENT ET POUR QUI ?

 

Vous pouvez assister à l’enregistrement qui aura lieu :

 

 LE LUNDI 25 NOVEMBRE 2013 – 18H - SPAZIU NATALE LUCIANI – UNIVERSITE (FAC DROIT) CORTE

 

Voici le plan de l’émission (non finalisé)

 

1ère partie. (15 mn / Plateau)

 

-         Les structures (hôpitaux d’Ajaccio, de Bastia, Bonifacio, Calvi, Corté) et leurs devenirs ? (La tarification à l’acte change la donne / Projet de CHR Ajaccio ?)

-         Retards structurels (IRM notamment) rattrapés ou non ?

-         Articulation équilibrée avec les structures privées ? (Redondance et rentabilité)

-         Les maisons de santé, un avenir viable ?

-         Quelle place (quel rôle) pour la médecine de ville dans cette organisation ? (Permanence de soins)

-         L’accès aux structures d’excellence (CHU ou grand centre du continent) ?

 

2ème partie. (15mn / Plateau)

 

-         La Santé est-elle en train de devenir un luxe (franchises, déremboursements, convention) ?

-         Comment aides les plus démunis (pas seulement… de plus en plus de gens) qui laissent de côté la Santé ?

-         Les jeunes et les personnes âgées : nouvelles priorités régionales ?

-    Quid de la psychiatrie ? Et du Handicap ?

-         Les patients sont-ils écoutés ? Dans les instances (voire même dans la thérapie) ?

-         Le rural, laissé pour compte ? (Exemple : le Cap Corse, le Niolu, 2 Sorru, 2 Sevi)

-         Le PRS (Projet Régional de Santé) est ambitieux… les concrétisations ne sont pas toujours au rendez-vous ? (Saupoudrage)

 

3ème partie. (45 mn / Questions de la salle)

 
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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:29

                             CHRONIQUES DU FASCISME ORDINAIRE         petain     

                                                    

                                            Maréchal, nous voila !

 

 

 

victoire bleus FN

FRANCE UKRAINE -

     Face à l'euphorie nationale qui a suivi la victoire surprise  l

"Le concept racialiste de la France black-blanc-beur"

Tandis que la veille certains élus socialistes ravivaient la flamme de la Coupe du Monde 98 et d'une France métissée, le Front National s'est inscrit en faux pour dénoncer "les tentatives pitoyables d’instrumentalisation auxquelles ont tenté de se livrer dès le coup de sifflet final certains responsables politiques".

"Ce n’est pas le concept racialiste de la France black, blanc, beur, qui a sauvé la France hier soir, c’est un collectif, un état d’âme, une abnégation et l’envie de se surpasser", s'agace Eric Domard. Ce qui ne l'empêche pas de jouer les ramasseurs de balles pour son propre camp: "Le Front National salue cet élan de patriotisme réjouissant manifesté aussi bien par les joueurs que par les supporters de l’équipe de France qui illustre toute la force du propos de Marine Le Pen : unis, les Français sont invincibles!"

Un scepticisme également présent chez certains élus UMP. Refusant de participer à l'élan d'enthousiasme national, le député UMP, membre de l'aile dure du parti conservateur, Lionnel Luca allait même jusqu'à évoquer une victoire douteuse sur son compte Twitter.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 15:51

                                                        Solidarité internationaliste                OUTILS TOURNANTS

 

20131115_logo_xix_congreso.jpg XIX ème Congrès du PC espagnol : la position de rupture avec l'UE et l'Euro avance … non sans contradictions !

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Du 15 au 17 novembre avait lieu le XIX ème Congrès du Parti communiste espagnol (PCE). Avec comme thème central, la position du parti sur l'intégration européenne et la question de la sortie de l'Euro.

 

C'est le débat qui anime les partis communistes d'Europe, il traverse le PCE comme il traverse une société espagnole de plus en plus hostile à une Union européenne et un Euro qui contribue à l'appauvrissement des Espagnols.

 

Le PCE, partie prenante d'Izquierda Unida (IU) et à travers elle, du Parti de la gauche européenne (PGE) connaît depuis plusieurs semaines un débat animé, entre partisans de la « réforme » de l'UE et de l'Euro et adeptes de la « rupture » avec l'intégration européenne.

 

Dans la lignée de la dernière Conférence nationale d'IU en décembre 2012, puis de la Conférence sur l'Union européenne organisée par IU en juin dernier, la direction du PCE a proposé des « thèses politiques », très critiques envers l'UE et l'Euro, mais toujours euro-compatibles.

 

Une ligne de « refondation » de l'UE défendue par Izquierda unida, relayée par la direction du PCE

 

En effet, le document avance l'idée que « la situation actuelle révèle la véritable nature de la construction européenne depuis les années 1950, accélérée par Maastricht ».

 

Sur l'Euro, le document du PCE analyse bien ses conséquences : pression à la modération salariale, alliance du bloc dominant espagnol avec le capital financier européen, spécialisation productive inégale, contrôle des budgets par des institutions supra-nationales sans contrôle des peuples.

 

Pourtant, les ambiguïtés subsistent. Abondent les références à l'absence d'une « union fiscale européenne » (est-elle souhaitée, déplorée?) à l'origine de cet « échec » et était rejetée de façon claire l'idée de « sortie unilatérale de l'Euro » perçue comme non-viable économiquement.

 

Finalement, le document reprenait finement le programme du PGE : audit et négociation sur la dette d'un côté, refondation de l'Union européenne de l'autre.

 

« Rupture » avec l'UE et l'Euro ou « refondation » de l'Europe : la vraie alternative

 

Or, ce programme a été vivement débattu ce week-end. Les débats du samedi tournant exclusivement autour de la question de la poursuite de l'intégration européenne ou de la rupture avec cette Union européenne et la monnaie unique, la seule alternative.

 

Des voix s'étaient élevées ces dernières semaines pour une « rupture » ou une « sortie » de la monnaie unique, elles venaient de l'ancien secrétaire charismatique d'IU Julio Anguita, de la Jeunesse communiste espagnole (UJCE) ou encore de fédérations, comme celle du Pays Valencien.

 

Même le secrétaire du PCE, José Luis Centella, avait dû admettre dans un entretien à Publico que : « le débat n'est pas oui ou non à l'Euro, le seul débat tourne autour de savoir comment on en finit avec l'Euro, car c'est un échec ».

 

De son côté, Izquierda Unida lors de sa conférence de juin sur l'Europe avait affirmé « défendre l'Euro dans une Union européenne refondée », insistant, selon les termes du député européen Willy Meyer sur la « démocratisation de la BCE » (sic).

 

Vers la rupture avec l'intégration européenne ? On avance

 

Cette position n'a pu être défendue jusqu'au bout pendant la conférence. Au contraire, sous l'impulsion du secrétaire de la Fédération d'Andalousie, José Manuel Mariscal, un amendement capital a été proposé et voté à une large majorité, avançant l'idée de rupture avec cette Europe.

 

Il fustige une « Union européenne, construction politique commune des classes dominantes européennes, un projet du capital contre son ennemi commun : les travailleurs (…) une union à caractère impérialiste subalterne à l'impérialisme nord-américain ».

 

Il analyse par ailleurs l'euro comme le « lubrifiant qui facilite la concurrence entre capitaux, entre travailleurs, conditions nécessaires à la reproduction du capital comme rapport social ».

 

Et enfin, il indique la perspective du PCE : « la seule alternative dans les intérêts du peuple, c'est la rupture stratégique tant de l'Union européenne que de l'Euro ».

 

Alors où est le problème … c'est Izquierda Unida !

 

A y regarder de plus près, la victoire autour de cet amendement « euro-critique » emmène quelques nuances, voire même de sérieuses inflexions.

 

Tout d'abord, l'amendement a permis de clore le débat dans le Congrès et de saper les conditions de tout débat démocratique et éventuellement toute contestation ultérieure, autour d'un amendement intégré à un texte de congrès bientôt remisé dans les cartons.

 

Le prochain débat a été renvoyé … à l'automne 2014, avec une Conférence économique sur l'UE bien après les échéances décisives pour IU et le PGE : les européennes de printemps 2014, et surtout le congrès du PGE qui a lieu à Madrid, en décembre prochain.

 

Ensuite, la position a été qualifiée de « compromis » par José Manuel Mariscal. Car non seulement elle évacue la question de la « sortie de l'Euro », mais surtout parce qu'elle pose la « rupture de l'UE et de l'Euro » et non « la rupture avec l'UE et l'Euro ».

 

Loin d'être un débat byzantin, chaque mot compte, dans son ambiguïté. La rupture avec l'Union européenne, l'Euro est un processus qui suppose la lutte contre l'intégration européenne. La rupture de l'UE et de l'Euro actuelle peut conduire à une refondation d'une autre Europe.

 

Ce dernier projet PGE-comptatible, c'est celui qu'on dessiné les économistes d'Izquierda Unida tel José Antonio Garcia Rubio qui a proposé à la conférence de juin d'IU une « autre Europe, avec une autre monnaie », comme alternative à la sortie de l'Euro.

 

José Manuel Mariscal, dans les explications qu'il donne à son amendement va dans ce sens, en posant « le contrôle sur le mouvement des capitaux » (à l'échelle européenne) comme préalable à l'abandon de l'Euro … il faudrait donc paradoxalement plus d'intégration européenne !

 

Enfin, c'est surtout sur la question organisationnelle que se pose le cœur du problème. Il y a quatre ans, le PCE était au bord de la liquidation intégrale, Izquierda Unida au bord de la disparition électorale.

 

Aujourd'hui, le PCE se reconstruit très lentement, après deux saignées de liquidation dans le projet IU qui conserve encore aujourd'hui toutes les compétences politiques, électorales et financières. Le PCE est toujours hélas réduit à l'état de coquille vide, malgré sa reconstruction.

 

Et maintenant, ce projet Izquierda Unida trouve mécaniquement un espace électoral – face au discrédit qui touche la droite et le PS – qui lui promet 10, 15, qui sait 20 % de voix. Rappelons que IU était à 3 % en 2008 !

 

Pour occuper cet espace, tout en suivant la ligne du PGE, Izquierda Unida doit finasser : jouer sur la colère populaire contre l'UE et l'Euro (d'où la critique plus aiguisée contre cette Europe et cette Euro), tout en canalisant vers une solution euro-compatible (« la refondation de l'Europe »).

 

De quoi avait besoin donc Izquierda Unida dans ce congrès du PCE ? D'abord qu'il n'y ait aucun remous d'ici les européennes, donc étouffer le débat sur la « sortie de l'Euro », animé par le leader historique Julio Anguita ou le nouveau responsable du Parti du Pays Valencien Javier Parra.

 

Et ensuite, de renforcer l'intégration de l'organisation satellite du PCE dans l'organisation centrale d'Izquierda Unida. Ainsi derrière les appels au « renforcement du Parti », le secrétaire-général du PCE Centella a aussi lancé un appel pour que « tous les communistes intègrent IU ».

 

Ainsi, Centella a considéré qu'il « fallait en finir de façon urgente avec le fait qu'il existe des militants du PCE qui restent en dehors d'IU ».

 

 

Plus que jamais, ce dont a besoin le peuple d'Espagne, ce n'est pas d'une vague « formation de gauche » attrape-tout électoral, fondant sa ligne sur ambiguïté permanente, mais bien d'un Parti communiste fort, sur des positions claires, de classe et de masse. 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 15:45

 

source:humanite2010 logo

 

 

MariusetSylvette.jpg

 Sylvette Kaloïe, fille de Marius Kaloïe, un des 111 êtres humains exhibés lors de l’Exposition coloniale en 1931, vit dans une cité HLM du Val du Marne. A soixante-treize ans, elle a souhaité réagir aux attaques racistes dont la Ministre de la Justice, Christiane Taubira, est l’objet depuis plusieurs semaines.

 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 15:22

                                                                   cerveau animé

 

 

 

 

Finkielkraut, le FN, et les plages accueillantes de la Méditerranée
Mondialisation.ca, 17 novembre 2013


Qui peut prétendre s'être choisi lui-même ? Personne... Parce que personne ne se choisit. Ne choisit son sexe, sa couleur de peau, d’yeux, de cheveux, sa date de naissance, son lieu ni son époque, son environnement, sa famille et donc, sa culture... Tout cela survient par hasard, sans que nous n'’ayons aucun mérite ou démérite à ce qui nous arrive. Quand j’'entends des gens dire qu'’ils sont fiers d’'être ceci ou d'’être cela, ça me fait sourire... avant de grincer des dents. Quelle bêtise, quel ego et surtout, quelle prétention! Mais le pire, c’'est quand tant de bêtise se mire, se complait, puis s'’organise et proclame comme valeur suprême ses critères d'’appartenance à une même communauté repliée sur elle-même, un même destin qui serait coupé des autres, une même race définitivement supérieure... « La France aux Français », « Priorité aux Grecs », « Les Russes d’abord », « Les juifs, peuple élu »,... comme tonitruent de plus en plus d'abrutis. Causez toujours... Ceux-là n’'ont définitivement rien compris au monde qui change, qui s'’ouvre, qui se transforme. Et se racrapotent sur eux-mêmes et leur idéologie puante, pensant échapper ainsi à l’'évolution qui tend vers toujours plus de métissage et toute sa richesse, pour qui n’a pas peur de voir autre chose que son nombril et pense malheureuse – voire dangereuse – toute identité multiple...

Il y a quelques années, au retour de plusieurs voyages en Palestine occupée où j'’aurais aimé vivre si les conditions le permettaient, profondément dégoûté par la politique européenne dans ce dossier, j'’ai décidé de partager mon temps de vie entre l’'Europe et un pays arabe. Mon choix m’'a amené dans un village du sud marocain où je séjourne de larges périodes de l'’année, vivant au coeur de la population. J’'y côtoie l’'amère vérité des conditions de vie de l'’écrasante majorité du peuple marocain. A peine éloignées de quelques kilomètres d’Agadir et de ses luxueux hôtels où les buffets regorgent trois fois par jour de mets savoureux, vivent des familles dans des conditions que les touristes n'’imaginent même pas. Au bout d’'une semaine ou maximum deux, ceux-ci rentreront chez eux, pensant connaître le Maroc à travers les quelques excursions choisies que le tour-opérateur leur aura concoctées, mais la réalité du pays leur aura complètement échappée. Comme d’ailleurs à ceux qui se rendent en Egypte, en Tunisie, ou ailleurs en Afrique pour quelques aventures ou découvertes exotiques...

Malgré des progrès sensibles ces dernières années, l’'éblouissant pays qu’'est le Maroc, miné par une administration souvent incompétente et la plupart du temps corrompue, reste un pays où subsiste une grande pauvreté. Et hélas, le roi qui portait tant d’espoirs lors de son intronisation, semble avoir été bien vite appâté par le gout empoisonné de l'’argent. Cette pauvreté omniprésente, peut pourtant être appréhendée sans peine, à condition de quitter les sentiers touristiques balisés... Je pourrais narrer des histoires quotidiennes, banales, vécues, mais qui en réalité, n’intéressent personne. Parce qu’elles diraient cette pauvreté. Au jour le jour. Et que définitivement, la pauvreté n’intéresse personne...

Or en Afrique, le Maroc n’'est certainement pas le pays le plus à plaindre. N’'est certainement pas le pays où la pauvreté revêt les signes de la misère extrême. Du dénuement total. De la famine, parfois. Que dire alors de ces pays situés plus au sud? Que dire des pays africains sub-sahariens? De ceux déchirés par des conflits permanents? Comment en parler sans trembler, sans être effaré des conditions souvent infrahumaines dans lesquelles survivent des millions d'’individus, de familles tout au long d’une vie? Comment détourner le regard et ne pas voir? Comment choisir de ne pas savoir? Comment faisons-nous pour éteindre l’'émoi que de telles conditions suscitent en nous? Comment ne pas vouloir que cela change radicalement? Par quel réflexe réussissons-nous à étouffer nos cris de colère et à nous bâillonner face à tant d'’iniquités? Sommes-nous définitivement amortis? Sommes-nous encore des êtres humains capables de compassion et d’'empathie? Sommes-nous à ce point encombrés, paralysés, sclérosés par nos biens matériels que nous en avons perdu tout sens d'’humanité et de solidarité? Ou sommes-nous tellement manipulés que nous ne voyons plus-là que les dangers d'’un islamisme conquérant qui attenterait à nos si précieuses valeurs – et quelles valeurs!? Incapables désormais de secourir les âmes humaines en détresse qui implorent, supplient qu’on leur vienne en aide...

Aujourd’hui, au fil des infos, en voyant régulièrement ces tas d’hommes, de femmes et d’'enfants entassés dans des embarcations de fortune, jetés les uns sur les autres au gré des flots, avec le fol espoir de fuir la misère, je me dis que si j’'étais né Africain, si j’étais jeune et si comme la plupart de mes frères j’'essayais de survivre tant bien que mal à cette misère quotidienne, omniprésente, continuelle, obsédante, je tenterais sans aucun doute de faire pareil et de rejoindre les rivages de l'’Europe... Même au péril de ma vie. Parce que je n'aurais plus d’autre choix. Parce que tant d’'injustice entre pays riches et pays pauvres me révolterait. Parce que tant d'’égoïsme des nantis plus préoccupés par leurs loisirs, leurs matchs de foot, leurs régimes caloriques et leur confort douillet que par nos détresses m’'indignerait. Parce que tant d'’argent jeté dans des campagnes de pub pour des produits inutiles me choqueraient. Parce que je serais poussé en mon for intérieur à tenter quelque chose plutôt que rien. Parce que je n’'aurais plus rien à perdre. Et parce que tant que les pays riches auront la politique étrangère qui est la leur en ce qui concerne les échanges avec nos pays pauvres pillés depuis des siècles, il n'’y aura pas d'’alternative, pas d’'avenir pour nous. Cette jeunesse et avec elle, l’'avenir de nos pays sont condamnés par ces politiques assassines. Et je hurlerais, je gueulerais de toutes mes forces pour dénoncer tant d’injustices, tant d'’égoïsmes, tant d’'hypocrisies! Et risquerais donc l'’impossible...

Face à cette immense détresse, quand j’entends les mesures prises par cette grise Europe de misérables technocrates – ceux-là mêmes qui revendiquent leurs valeurs chrétiennes (!) et nous expliquent statistiques à l’'appui que l’'Afrique connaît une progression remarquable – allant toujours dans le même sens d'’un accroissement des contrôles, des murs, des barrières et des barbelés pour se défendre et se protéger toujours plus des quelques milliers de pauvres hères atteignant leurs côtes, ma rage ne fait que décupler. M’'ébouillante la tête et me noue le ventre, m’'amenant à plus de détermination encore. Vous nous pillez nos richesses et avez bâti vos empires depuis des lustres, mais ne voulez pas de nous! ? Sauf pour une poignée afin de réaliser vos besognes les plus détestables. Sachez donc, que cela vous agrée ou non, que le cours de l’Histoire est irréversible. Que les flux et les échanges entre pays et continents ne s'’arrêteront pas, malgré les obstacles que vous multiplierez sur nos routes. Et qu'’in fine, si vous ne vous décidez pas à prendre le problème à sa racine, à savoir une plus juste répartition des richesses que vous n’avez de cesse de nous voler et continuez à accaparer sur notre dos, sachez que ce que vous ne voulez pas partager avec nous aujourd’hui, nous viendrons vous le prendre demain. De force s’il le faut! Et nous sommes nombreux, déterminés, quoi que vous fassiez et malgré toutes les mesures de dissuasion que vous inventerez contre nous!

En attendant, après les images insupportables de ces vies damnées, ruinées, sacrifiées à l'’approche des côtes de la Méditerranée, quand le choc émotionnel sera bien vite retombé, il sera temps de penser aux prochaines vacances d'’été, « le long des golfes clairs... » et des plages accueillantes du cimetière-sud de la riche Europe, si fière d’elle-même...

 

Daniel Vanhove 

Observateur civil

Auteur

13.11.13

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 15:13

                                                               MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

Les pécheurs de GazaSelon un vieux proverbe, on ne manque jamais de ressources dans une ville côtière. Si on peut souvent en vérifier la justesse, il ne s’applique pourtant pas à Gaza. Ses pécheurs n’ont aucun contrôle de leurs eaux territoriales et peuvent à tout moment être privés du fruit de leur travail et de leurs bateaux. Il leur arrive même parfois d’être privés du droit de sortir en mer pour assurer leur propre subsistance.

 

Les pêcheurs de Gaza ne peuvent pas dépasser la limite de six miles nautiques, même si les eaux sous souveraineté palestinienne vont bien plus loin. Ceux qui s’aventurent au-delà de la limite maritime imposée par Israël courent le risque d’être pris pour cible. Depuis le 1er janvier 2012, soixante-cinq incidents de ce type ont été signalés.

 

Initialement fixée à vingt miles par les accords d’Oslo, la zone de pêche octroyée par Israël aux pêcheurs de Gaza s’est réduite comme une peu de chagrin. Elle a depuis été  progressivement restreinte. De douze miles en 2002, elle est passée à six en 2006 pour atteindre à peine trois miles à la suite de l’opération « Plomb durci », en décembre 2008 et janvier 2009. En novembre 2012, un cessez-le-feu a été signé, dont les termes ont ramené la limite à six miles marins à partir de la bande de Gaza. Si cette décision constitue pour beaucoup un soulagement, les pêcheurs, dont la survie au-jour-le-jour dépend de leurs prises quotidiennes, se demandent combien de temps cette nouvelle limite sera maintenue. D’ailleurs Israël, pourtant signataire, renâcle  à respecter les termes du cessez-le-feu. On compte aujourd’hui jusqu’à 265 violations du côté israélien.

 

Les pêcheurs sont ainsi régulièrement arrêtés et voient leurs bateaux et leur équipement souvent confisqués. Il est important de noter que les pêcheurs se trouvent dans l’obligation de contester chaque jour la limite imposée par Israël. « Tout le poisson de la zone des six miles sera très rapidement pêché. Afin de pouvoir pêcher correctement, nous devons utiliser des filets, ce qui signifie que nous devons pêcher entre sept et douze miles nautiques des côtes », explique Zakaria Bakr, un pêcheur originaire de la ville de Gaza.

 

Les navires militaires israéliens, selon l'Union des pêcheurs de Rafah dans le sud de la bande de Gaza, patrouillent en mer, 24 heures sur 24, sept jours sur sept, sous prétexte d’assurer la sécurité et la lutte contre le trafic d'armes. Selon les rapports du Centre Palestinien pour les Droits de l'Homme (PCHR), des centaines de bateaux de pêche palestiniens ont été endommagés depuis novembre 2012 et plus de 4.000 pêcheurs ont souffert de la pauvreté parce qu'ils se sont vu refuser le ravitaillement en carburant de leurs bateaux.

 

Il est nécessaire de rappeler que plus de 75.000 personnes dépendent de la pêche pour assurer leur survie. Mais les conditions imposées par l'occupation a conduit à une détérioration significative des conditions de vie de ces familles tout en sapant les bases de l'économie palestinienne.

 

Selon certains analystes politiques, ces attaques contre la bande de Gaza seraient directement liées à la possession et au contrôle des réserves stratégiques de gaz en mer. De vastes réserves de gaz ont en effet été découvertes en 2002 au large du littoral de Gaza, et le gouvernement de Tel-Aviv a bien l’intention d’en être le seul bénéficiaire, et ce en violation flagrante de la résolution 3005 de l'ONU qui déclare clairement que toutes les ressources naturelles de la bande de Gaza devraient tomber sous le contrôle de ses habitants.

 

« En 2013, sur 26 résolutions de l’ONU, Israël a été condamné 22 fois ! », s’étonne le JSS News fondé par Jonathan-Simon Sellem. Ce dernier a visiblement une indignation sélective et surtout un argument imparable : il avait ainsi taxé la sénatrice Goy-Chavent d’antisémitisme pour avoir voulu étiqueter les viandes issues de l’abattage rituel. Le mot est lâché et il est cousu de fil blanc. Mais le chantage qu'on nous impose ne repose sur aucune analyse sérieuse. Ne serait-il rien d'autre qu'une forme de chantage moral et intellectuel par lequel on voudrait empêcher tous ceux qui voudraient ouvrir le dossier israélo-arabe pour l'examiner avec un minimum d'objectivité ? Il y a, dans l'argumentation utilisée à ce propos, trop de mauvaise foi pour qu'on puisse rejeter cette hypothèse. 

 

L’impunité des gouvernements israéliens n’est-il pas le principal facteur de la prolongation des problèmes du Proche-Orient ? Personne ne peut sérieusement penser que la négation de l’existence palestinienne en terre de Palestine et la politique de l’État juif basée sur l’arrogance, le fait accompli et l’humiliation quotidienne, puissent durer éternellement. Deux siècles après le début de la sortie du ghetto, les sionistes en ont créé un nouveau, hermétique, avec un vrai mur. On sait fort heureusement qu’il aura un jour une fin.

Capitaine Martin                               Resistance-politique

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 14:51

source: Cécile Madaschi

 

 

                                                                 les femmes source cecile madaschi

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