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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 07:42

 

 

 

 

 

 

 

UNA SI TU (1975)

Una sì tù
sopra à i to paesi lisci
o montuosi
una sì tù
à u scolu di l'ore
goccia à goccia di mele
è apa timica di a mio bugna

Una sì tù
celu pumposu
o candella inguerninca
segnu-veranu di e radiche
acqua di sognu di l'estate
Una sì tù
piaghjinca è muntagnola

pelle di neve è di sole
silenziu di donna
è risa di damicella

 
 
Una sì tù
celu pumposu
o candella inguerninca
segnu-veranu di e radiche
acqua di sognu di l'estate
una sì tù
maturaghjola

--------------------GF--------------------



TU ES UNE

 
Tu es une
au-dessus de tes lisses
ou montueux paysages
tu es une
à l’égrené des heures
goutte à goutte de miel
timide abeille de ma ruche

 
Tu es une
ciel fastueux
gouttelette d’hiver
signe-printemps de nos racines
eau rêveuse d’été


Tu es une
de la plaine ou de la montagne
peau de neige et soleil
silence de femme
et rire de jeune fille


Tu es une
ciel fastueux
gouttelette d’hiver
signe-printemps de nos racines
eau rêveuse d’été

tu es une
mûrissante promesse


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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 07:17

                                                                     resistance.jpg

 

 

 

O ! Ci anu aiutatu à sbarazzà a Corsica di i facisti ?

26 Septembre 1943:
Les goumiers du 1er R.T.M, débarqués à Ajaccio, sont arrivés de Corté par la route jusqu'à Casta, en passant par Ponte-Leccia, le San Colombano et l'Ostriconi.
Ils reçoivent mission de remonter vers les villages de corniche et le 3iè bataillon occupe ce jour-là Rapale, avec un effectif de deux compagnies, une section de canons légers et un groupe de mortiers de 81. Les Allemands, eux, sont disséminés sur les quelques hauteurs avoisinantes avec un point fort à Stu Stefanu qui commande la descente vers la plaine, par où passent leurs unités.
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 07:09

                                                                  MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

 

 

Jérusalem : l'armée israélienne asperge les rues palestiniennes avec des eaux d'égouts !

L'armée israélienne se livre à une escalade dans l'abjection, avec la généralisation de l'emploi d'eaux d'égouts dans ses moto-pompes, dont elle vient d'asperger la ville palestinienne d'Abou Dis (Jérusalem).

Bien que faisant partie depuis toujours de l'agglomération de Jérusalem, Abou Dis en a été coupé par le Mur d'annexion israélien, la situation de ses 15.000 habitants devenant de plus en plus infernale au fil du temps.

Mais dans la nuit de mercredi à jeudi derniers, les camions de l'armée ont ajouté une arme à leur panoplie : l'arrosage généralisé des rues avec des eaux puantes, qui ont envahi les habitations et empuanti celles-ci de manière durable.

Ce sont les militants de l'association britannique de solidarité Camden/Abou Dis, qui rapportent l'information (29 septembre 2013).

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 15:57

 

 

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Réforme des retraites : La CGT interpelle les parlementaires

 

Le secrétaire général de la CGT s’est adressé par un courrier aux parlementaires qui vont examiner le projet de réforme des retraites à partir du 7 octobre.
Il y renouvelle la demande faite au Premier ministre d’une négociation tripartite entre syndicats de salariés, organisations patronales et le gouvernement.
"Le projet qui vous est soumis est injuste et inéquitable", souligne Thierry Lepaon, "car l’allongement de la durée de cotisation va pénaliser en particulier les jeunes et les femmes, et, en éloignant la perspective d’une retraite complète, viendra encore dégrader le montant des pensions."
Il est inéquitable "car il fait peser l’ensemble des efforts de financement sur les salariés et les retraités" .
Enfin, le secrétaire général de la CGT rappelle les propositions que la confédération met en débat notamment en ce qui concerne une nécessaire réforme en profondeur du financement du système de retraite.

 

*****

Lettre ouverte du secrétaire général de la CGT aux parlementaires

Mesdames et Messieurs les Parlementaires,

 

Vous allez examiner à partir du 7 octobre le projet de loi portant réforme de notre système de retraite. Ce projet a été précédé, du 5 juillet au 26 août, par une consultation en bilatérales des acteurs sociaux.

 

la CGT, la question de nos retraites, et plus largement de notre système de protection sociale, concerne l’ensemble des salariés et des citoyens, et doit donc faire l’objet d’un large débat de société. C’est pour cette raison que nous avons demandé à ce que la réforme des retraites fasse l’objet d’une négociation tripartite entre syndicats de salariés, organisations patronales et le gouvernement.

Dans un courrier du 26 août dernier, j’ai rappelé cette demande au premier Ministre, ainsi que les propositions de réforme et de financement portées par la CGT.

 

Cette demande n’a malheureusement pas été entendue et le projet de loi qui vous est soumis ne correspond ni aux attentes de la majorité des salariés, ni aux propositions de la CGT. La journée de mobilisation du 10 septembre, comme les multiples sondages d’opinion sont venus le rappeler : les salariés attendent une autre réforme des retraites. Les salaires et l’emploi sont au cœur des réponses à apporter.

Le projet qui vous est soumis est injuste et inéquitable.

 

=> Injuste car l’allongement de la durée de cotisation va pénaliser en particulier les jeunes et les femmes, et, en éloignant la perspective d’une retraite complète, viendra encore dégrader le montant des pensions.

 

=> Inéquitable car il fait peser l’ensemble des efforts de financement sur les salariés et les retraités. Les salariés voient leurs cotisations augmenter, les retraités leur pouvoir d’achat baisser une nouvelle fois du fait d’un report supplémentaire de 6 mois de la revalorisation annuelle des pensions. Le patronat, par contre, a obtenu une compensation immédiate et intégrale de l’augmentation des cotisations.

 

Cette réforme va donc encore une fois répondre aux injonctions du MEDEF au détriment des revendications des salariés et retraités. Elle tourne le dos aux objectifs de justice sociale.

 

Lors de la précédente réforme des retraites, en 2010, de nombreux parlementaires s’étaient mobilisés pour défendre le droit à la retraite à 60 ans et prouver qu’une autre réforme était possible. Nous attendons donc beaucoup du débat parlementaire.

 

Ainsi, nous vous rappelons ce que la CGT entend porter dans ce débat :
=> Rétablir l’âge d’ouverture des droits à 60 ans, avec une retraite d’au moins 75% du salaire d’activité pour la majorité des salariés et au moins égale au SMIC (que la CGT revendique à 1700 euros),
=> Tenir compte de la pénibilité par des mesures d’anticipation d’âge avant 60 ans,
=> Assurer l’égalité entre les femmes et les hommes,
=> Assurer une retraite de haut niveau pour le plus grand nombre et en particulier les plus jeunes d’entre nous.

Pour financer le rétablissement et l’extension des droits constitutifs d’une retraite satisfaisante pour toutes et tous, nous proposons une réforme du financement des retraites :
=> Revoir le calcul de la cotisation employeur de sorte de la moduler en fonction de la politique salariale et d’emploi et de la part des salaires dans la valeur ajoutée de l’entreprise,
=> Créer une contribution sociale sur les revenus financiers des entreprises, au même taux que les cotisations assises sur le travail. Cette mesure permettrait de dégager 20 à 30 milliards d’euros par an,
=> Assoir l’assiette des cotisations sociales sur l’ensemble des rémunérations (primes, intéressement, participation …).

Deux mesures complémentaires permettraient de rétablir l’équilibre budgétaire à l’horizon 2020 :
=> Revenir sur les 200 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises, notamment en supprimant les exonérations de cotisations sociales qui n’ont pas montré d’efficacité en matière d’incitation à l’emploi stable. Celles-ci s’élèvent aujourd’hui à près de 30 milliards d’euros par an,
=>Atteindre l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, ce qui permet d’augmenter les ressources du système de 10 milliards d’euros aux horizons 2020.

 

Nous sommes à votre disposition pour toute rencontre qui serait l’occasion de vous exposer nos propositions.

 

Je vous prie d’agréer, Mesdames Messieurs les Parlementaires, mes salutations les meilleures.

 

Thierry Lepaon
Secrétaire général de la CGT

 

Source : La CGT

                                                   

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 15:43

 

                                                                         MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

 

Poursuites pénales contre les cinq députés d'Aube dorée arrêtés

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Nikolaos Michaloliakos, chef d'Aube dorée, parti d'extrême droite grec, lors d'une conférence de presse, le 6 mai 2012. Nikolaos Michaloliakos, chef d'Aube dorée, parti d'extrême droite grec, lors d'une conférence de presse, le 6 mai 2012. | AFP/LOUISA GOULIAMAKI

Les autorités grecques ont frappé un grand coup, samedi 28 septembre, contre le parti néonazi Aube dorée en arrêtant son chef historique et plusieurs députés, dix jours après le meurtre d'un musicien antifasciste par un membre de ce parti. Un vaste coup de filet qui survient alors que la Grèce en crise poursuit ses négociations avec ses créditeurs et s'apprête à prendre la présidence tournante de l'Union européenne.

La police antiterroriste grecque a arrêté en début de matinée Nikolaos Michaloliakos, dirigeant et député d'Aube dorée, fondateur du parti en 1980, ainsi que quatre autres députés de la formation néonazie (sur un total de 18), dont son porte-parole, Ilias Kasidiaris. Des poursuites pénales ont été engagées par le procureur contre les cinq députés, qui restent tous détenus jusqu'à leur présentation à un juge.

Les arrestations, de source judiciaire, sont fondées sur l'appartenance de ces députés à une "organisation criminelle", mais aussi sur des poursuites pour violences physiques et meurtre.

UNE TRENTAINE DE MANDATS D'ARRÊT

Douze membres du parti ont également été interpellés au cours de ce coup de filet mené dans plusieurs régions du pays et qui devrait conduire à d'autres arrestations dans les prochaines heures, puisque qu'une trentaine de mandats d'arrêt ont été émis par la Cour suprême à l'encontre des militants ou députés.

Nikolaos Michaloliakos, en juin 2012. Nikolaos Michaloliakos, en juin 2012. | AP/Nikolas Giakoumidis

                             NOMBREUSES VIOLENCES CONTRE LES ÉTRANGERS

Le meurtre de Pavlos Fyssas, 34 ans, un rappeur antifasciste poignardé le 18 septembre à la sortie d'un café d'une banlieue d'Athènes par un membre d'Aube dorée, qui a reconnu les faits, a choqué l'opinion publique et brutalement sorti les autorités grecques de leur atonie face aux agissements d'un parti soupçonné de nombreuses violences contre les étrangers et les militants de gauche.

La première réplique du gouvernement est survenue lundi, avec la démission et la suspension de plusieurs membres de la police grecque dans le cadre d'une enquête, toujours en cours, sur les liens entre les forces de police et les personnes appartenant au parti néonazi. 

Parallèlement, la Cour suprême grecque mène depuis une semaine des investigations tous azimuts dans le but de réunir des éléments à charge visant à étayer la caractérisation d'Aube dorée comme "organisation criminelle". Sur demande du gouvernement, les magistrats ont relancé des enquêtes enlisées sur une trentaine d'infractions imputées à des membres d'Aube dorée ces derniers mois. Depuis octobre 2011, quelque 300 cas d'agressions et violences contre des étrangers vivant en Grèce ont été répertoriés et documentés par le réseau associatif antiraciste et de défense des droits de l'homme Dyktio.

Plus de 10 000 Grecs avaient manifesté mercredi à Athènes pour dénoncer le parti d'extrême droite, et 2 000 personnes avaient assisté, jeudi, aux obsèques de Pavlos Fyssas.

                                                 

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 15:19

 

                                                                       

cerveau animé

 

                     Réouvrir le débat sur coofficialité et bilinguisme

 

       Chacun ayant la lecture qui lui convient, passant du bilinguisme dit assumé à la cooffficialité non discriminatoire, nous devons poursuivre le débat pour savoir quel chemin tracé pour l'avenir de la Corse

         S'agit il de créér toutes les conditions pour la survie de notre langue en lui donnant tous les moyens matériels et humains nécessaires, ou s'agit il d’une communauté qui réclame au nom de son caractere ethnique ou communautariste un droit, différencié au sein de la République. La réponse a cette question nous mène vers 2 directions opposées:

  D'un coté le droit comme en 1989 ou en 1995 de revendiquer des moyens pour gommer le différentiel voire la discrimination de traitement entre la Corse et le continent. Cette voie a besoin en permanence d'un rapport de force  et des luttes démocratique pour y parvenir ; de l'autre, la voie tracée l'est aussi depuis 1989, lors  des contre- manifestations des nationalistes (E.Simeoni), des CCI et du patronat) pour réclamer la solution globale. On sait aujourd'hui ce qu'a donné la zone franche, les réfactions de TVA , le nouveau statut de la Corse.

   Le vote des 46 pour une nouvelle reforme constitutionnelle montre le chemins parcouru par la thèse dominante : elle ouvre l'illusion,non pas d'une décentralisation plus grande ouvrant au citoyens des droits nouveaux pour intervenir mais la possibilté avec l'accord de Bruxelles et du gouvernement, de la mise en oeuvre d'expérimentations en contournant la Constitution et le principe d' égalité de traitement de tous les citoyens.  La droite si rétiçente a compris ce qu'elle pourrait tirer de ce consensus une aubaine pour plus tard avec la bénédiction de la Commission de Bruxelles.

  Quelques mot pour finir et attendre la contradiction normale et qui fait parti du débat qui n'a jamais eu lieu :

   "il ne saurait être question sous prétexte de diversité culturelle d'admettre une différence de droit entre citoyens égaux. Ce serait en contradiction absolu avec la pensée republicaine.Il n'y a pas lieu de créér des droits particuliers pour une catégorie de citoyens.Le fait de parler de défendre une langue, de lui octroyer tout les moyens nécessaires ne suffit pas à instituer des droits particuliers en faveur de ses locuteurs, lorsqu'on le fait on met en cause les fondements même de l'égalité de traitement de chaque citoyens, on fait, et ce sans aucune ambiguïté du communautarisme. C’est à dire des droits spécifiques a une communauté . La République est une communauté composé de citoyens ayant les mêmes droits dans le respect des diversités politiques, culturelles, religieuses. La Corse et les Corses méritent- ils  un ligne en plus dans la constitution en répondant à cette question par oui ou par non ? On se retrouve naturellement comme en 1989 dans l'une ou l'autre manifestation. 

 

                                  JC Graziani, syndicaliste

            

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 14:55

 

  La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg   

 

 

 

Section du Bassin d’Arcachon et du Val de l’Eyre

Parti Communiste Français

faucille-marteau-pcf

CD-FD33 : Le 25 septembre 2013


Municipales 2014 : Ne pas les dissocier de l’UE, de l’Euro, de la sortie de l’Otan et de l’Alliance Atlantique. La France ne peut faire la guerre et une politique sociale.


 

Quelle ligne politique ?


Ces prochaines élections municipales s’annoncent dans un contexte économique, social et politique très dégradé. A notre avis, elles ne peuvent être dissociées des politiques dévastatrices de l’UE, dont les élections auront lieu huit semaines après.

 

Si les élections sont des moments importants, pour le PCF qui n’est pas un parti comme les autres, il s’agit de s’inscrire comme nous devrions le faire, dans la perspective d’un projet de société et non d’un simple programme. Il est donc primordial que les communistes dégagent une ligne politique offensive en rupture avec l’engrenage infernal dans lequel le système capitaliste nous entraine. Dégager une ligne politique lisible pour le peuple.

 

 

Oui pour des élus communiste pour se défendre !


Bien évidemment, oui pour les garder et en gagner ! Mais tenant compte de l’avis des camarades rencontrés ces derniers mois et semaines : des élus,  mais pas à n’importe quel prix. Je vais peut-être choquer, pas à n’importe quel prix en termes de soumissions et de pré-négociations entre états-majors. Bref, faire preuve d’autonomie par rapport au PS. En ayant conscience de l’impasse entre PS et PG-FDG.

 

 

De nombreux camarades sont en colère et aspirent à avoir des élus porteurs des leurs aspirations et des élus qui font de la politique en lien avec la population, avec les militants de leur Parti. Ces choix doivent être faits sur des bases d’éthique et d’identité.

 

Malgré la situation difficile de notre organisation, c’est plutôt sain qu’il y ait cette colère. Malgré la détresse perçue chez les camarades, où malgré les luttes, les entreprises et les emplois partiront.  C’est la certitude de  la misère assurée…. le repli, l’abstention, avec le sentiment d’abandon, que plus personne ne nous défend. Il faut en mesurer toute la gravité.

 

 

Face à cela, nous avons une situation très peu lisible. Par exemple, plusieurs cas de figure sur le Bassin et le Val de l’Eyre nous avons 17 communes :

 

- Sur le Barp et le La Porge, la recherche de liste dans le cadre du mouvement citoyen existant et qui avait aux dernières élections, obtenu des résultats très intéressants.

- Sur Lanton, le seul élu qui avait été apparenté PC, puis FDG, s’engage sur la liste du maire sortant PS.

- Sur La Teste, c’est le FDG, qui part tout seul puisque le PS a annoncé faire liste avec le Nouveau centre et EELV.

- Belin, une assemblée citoyenne (hors FDG) s’engage sur la base de la décroissance.

 

 

 

Prendre en compte le rejet du PS.


Je dois aussi faire part, du rejet des politiques du Gouvernement et des élus du PS.

 

Certains pourront dire, mais nous n’avons pas le rapport des forces….. La détermination de plusieurs camarades est de ne pas se soumettre et exigent une lisibilité qui nous différencie du Parti socialiste. En fait, ils pensent que le parti communiste devrait avoir une autre ligne politique.

 

Les guerres sur lesquelles Hollande engage la France ; pour les communistes, c’est la ligne rouge, à ne pas dépasser. La guerre c’est NON.

 

 

 

La question qui nous est donc posée : accepter ou refuser.


La poursuite de la réforme de la retraite, les plans sociaux avec l’ANI, le mépris du peuple, les prélèvements sur toutes les prestations, de l’argent pour les patrons et les actionnaires et surtout de l’argent pour faire la guerre. Surtout l’Acte III de la décentralisation (nous ne sommes pas devant un simple nouveau découpage électoral), c’est beaucoup plus grave, c’est le dé tricotage national, par le maillon le plus bas, pour le devenir de la France, de la République, de la Nation pour qu’elle devienne une France des territoires et des Landers dans une Europe fédérale. C’est grave et il faut le combattre.

 

 

Comment élaborer des projets pour les villes alors que le mode de scrutin, les compétences, sont modifiées sans que la population ait eu son mot à dire ?

 

 

Sur le Bassin et le Val de l’Eyre, nous ferons le maximum pour que les besoins de la population soient défendus et interpeller les forces de droite et du PS qui vont chercher avec les intercommunalités à ne pas perdre d’élus. Nous refuserons la suppression des services publics  par des PPP (Hôpital, maisons de retraite, piscines, crèches, services sociaux, d’aide à domicile……) endettant à vie les communes en les offrant au privé (véolia, Effiage, etc…)

 

 

De toutes les difficultés rencontrées, travail, famille, droits sociaux, transports, énergie, se nourrir, toutes ont la même cause, le système capitalisme et son bras armé, qu’est l’Union Européenne, imposée. Prenons ces axes accessibles en nous appuyant sur des luttes populaires et toutes les luttes syndicales en mouvement et en recherche de débouchés.

 

Comment ne pas avancer sur la nécessité de nationalisations et de réappropriation sociale ? Donc se mettre en dehors des traités ?

 

Sur toutes ces questions nous seront confrontés à faire le lien avec l’UE, la monnaie unique. Les gens savent et sont accessibles,  pour eux l’UE est le « machin » d’où vient les ordres. Le peuple fait le lien avec les questions de l’UE. Peut-on annuler ce qui se passe dans l’opinion ?

 

Non, on ne peut raconter des histoires ! Nous avons voté contre Maastricht, et NON en 2005 et récemment Non au référendum en Alsace.

 

Soyons cohérents !

 

 

Le système économique, social et politique arrive à un « point de rupture ». Sans perspective, sans parole, sans projet nous entrainons le peuple à se positionner massivement dans l’abstention et par défaut ou colère, dans un vote d’extrême-droite. Le peuple est en prison !

 

 

 

 

 

Avec l’UE, l’Euro…  aucune marge de manœuvre


La situation est grave pour de nombreux salariés qui luttent pour préserver leurs emplois, les salaires, mais le manque de confiance dans les partis politiques, fait craindre une crise politique grave. Le rejet de l’UE est massif car elle remet en cause tous les jours le modèle social français, les acquis des luttes ouvrières maîtrisant le capitalisme en imposant le principe des cotisations sociales sur les richesses produites par le travail.

 

L’UE et Euro ne laissent au peuple aucune marge de manœuvre. Il ne pourra pas intervenir sur la transformation de la BCE telle que cela est proposé par les appareils politiques qui se sont engagés sur une intégration européenne qui n’ose plus dire son nom tant le mot « social » est inadapté.

 

 

Alors que partout en Europe, en France, l’UE est rejetée par les peuples. Ils cherchent comment sortir de ce carcan. Un grand débat populaire doit, et devrait, être lancé pour commencer à rompre avec le capitalisme en reprenant tous les attributs de la souveraineté nationale et populaire. Nous sommes dans une prison sans aucune possibilité de décider de l’organisation de notre société.

 

 

Poser la nécessité du débat en s’appuyant sur la souveraineté populaire et de l’Etat-Nation, c’est faire référence aux principes éthiques, aux luttes développées au cours de toute l’histoire du PCF.

 

 

Si les communistes s’engagent pour modifier le rapport des forces en faveur du monde du travail, la nécessité d’un débat sur l’UE et la remise en cause de l’Euro, sur la sortie de l’Otan et de l’Alliance Atlantique apparait inévitable. Il a déjà lieu dans la société. Nous ne serions pas isolés. Ne laissons pas le terrain à l’extrême-droite.

 

 

Les élections municipales et européennes sont, et seront, intrinsèquement mêlées.

 

Un rassemblement anticapitaliste est à construire avec tous les communistes et progressistes. Pour cela, tous les communistes doivent être au cœur de la démarche et, individuellement, être consultés, pour se présenter avec une lisibilité commune devant la population

 

C’est pour cela que notre Section avance l’idée qu’il faut un Congrès sur l’Union Européenne plutôt qu’une convention (hors statuts) et qu’il faut consulter tous les communistes sur la poursuite de l’adhésion du PCF au PGE (statuts 1.6b)


 

 

 

Autre Principe éthique : Non à la guerre ! (voir déclaration).

 

 

 

Danielle Trannoy

Membre CD FD33

Membre du CN.

 

Intervention non lue, mais transmise à la FD le 26 septembre 2013 

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 14:12

                                                                           

 

 

 

                                                                    Le village de PORRI, Léo Micheli par TerreCorse

 

                                                              

                                                                            
 
 
                                                                                
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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 15:12

 

 

 

 

 

 

                                                                    Presse-raciste-1936-2013-.jpg

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 14:37

                                                                    EUROFRANKENSTEINpg.jpg

 

 

 

 

Angela Merkel où l’art de se couler dans le moule

 

Je ne vais pas vous tartiner le énième portrait de Mme Angela Merkel. D’autres, plus qualifiés que moi, ont déjà donné. Pourtant, tout ce que nous avons lu et entendu ces derniers jours sur cette femme « rigoureuse », cette physicienne « brillante », cette chef de gouvernement  à « poigne », cette responsable politique réussissant un parcours électoral et personnel victorieux, m’invite à jeter mon grain de sel. Mme Merkel reste une énigme.

Derrière sa « discrétion » légendaire, Angela Merkel pour la vitrine « Mutti » (maman) a toujours été une femme de pouvoir. Depuis toute jeune, elle s’est coulée dans le moule en se trouvant la plupart du temps au bon endroit, au bon moment.

Dans les années 1970, elle a été membre de la FDJ (la jeunesse communiste est-allemande). A l’Académie des Sciences de la RDA, elle a occupé la fonction de secrétaire à l’agit-prop de la section du SED, le parti communiste local. Toujours au bon endroit, celui du pouvoir, sauf la nuit de la chute du mur de Berlin, certains de ses amis de l’époque précisant que, prudente, elle attendait dans un sauna pour voir comme la situation allait évoluer. En 1990, elle devient la protégée du chancelier allemand Helmut Kohl qu’elle contribuera à reléguer dans les oubliettes avant de faire un ménage général dans sa très droitière formation politique en éliminant systématiquement ses possibles concurrents.

Angela Merkel? On la dit pragmatique. Certainement. Mais l’impétrante dispose surtout de ces atouts dont on attribue souvent les femmes et les hommes politiques : l’opportunisme et la férocité. Elle a été à bonne école car quoi qu’on puisse penser de l’ancienne Allemagne de l’Est, une constatation s’impose au lendemain des élections outre-Rhin : la RDA a su former des cadres.

 

José Fort

 

 

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