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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 17:18

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dimanche 4 janvier 2015

 

CPI : la première plainte des Palestiniens sur les violences de l'été
Les secours tentent de retrouver des survivants après une frappe israélienne sur Gaza le 25 août 2014.
(Photo: Mahmud Hams)


La première plainte que les Palestiniens entendent déposer auprès de la Cour pénale internationale (CPI) portera sur des "crimes" perpétrés après le 13 juin 2014, quand Israël a lancé une vaste campagne d'arrestations suivie de la guerre à Gaza, a indiqué un juriste palestinien. Après leur récente demande d'adhésion, les Palestiniens pourraient déposer début avril leur demande de saisie du tribunal de La Haye afin de poursuivre en justice des responsables, notamment militaires, israéliens.
"La CPI peut être saisie pour des faits circonscrits à un espace et à un temps précis", explique Chaawan Jabbarine, directeur du centre juridique al-Haq et figure de la défense des droits de l'homme en Cisjordanie occupée. La date du 13 juin 2014 a été choisie, "car l'enquête de la commission de l'ONU sur les violations des lois humanitaires internationales et des droits de l'homme commises durant la guerre à Gaza cet été a commencé au début du mois de juin".
Le 12 juin, trois jeunes Israéliens étaient kidnappés près d'un bloc de colonies en Cisjordanie occupée, avant d'être assassinés. Dès le lendemain de leur enlèvement et durant les trois mois qui ont suivi, plus de 2 000 Palestiniens ont été arrêtés à travers la Cisjordanie et à Jérusalem. Le cycle de la violence s'est ensuite aggravé, notamment dans la Ville sainte, secouée par des affrontements et par plusieurs attentats.
Moins d'un mois plus tard, Israël lançait sa troisième offensive - aérienne et terrestre - sur la bande de Gaza en six ans, tuant près de 2 200 Palestiniens, en grande majorité des civils. Plus de 70 personnes sont mortes du côté israélien, presque tous des soldats. Durant les 50 jours de conflit, des milliers de roquettes tirées de Gaza se sont abattues sur Israël.
Installée à La Haye, la CPI est compétente pour poursuivre des auteurs présumés de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis depuis le 1er juillet 2002, date d'entrée en vigueur de son traité fondateur, le statut de Rome. Ce dernier a été à ce jour ratifié par 122 États, parmi lesquels ne figure pas Israël.

(04-01-2015 - Avec les agences de presse)

"Non au terrorisme d’État d’Israël" :
http://www.petitions24.net/non_au_terrorisme_de_letat_disrael

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 17:14

 

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dimanche 4 janvier 2015

 

Israël s'opposera à toute poursuite de ses soldats par la CPI


Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a prévenu dimanche qu'Israël s'opposerait à toute poursuite de ses soldats par la Cour pénale internationale (CPI), à laquelle les Palestiniens viennent de demander d'adhérer.
"Nous ne permettrons pas que les soldats et les officiers de Tsahal soient traînés devant le tribunal de La Haye", a déclaré M. Netanyahu à l'ouverture du conseil des ministres hebdomadaire. Samedi, l'Etat hébreu avait riposté à l'offensive diplomatique internationale des Palestiniens en gelant le versement de plus de 100 millions d'euros de taxes dues à l'Autorité palestinienne.
"Ceux qui doivent être poursuivis sont les dirigeants de l'Autorité palestinienne qui ont fait une alliance avec les criminels de guerre du Hamas", a ajouté le Premier ministre israélien, qui accuse le mouvement islamiste notamment d'avoir utilisé les Gazaouis comme bouclier humain lors du conflit de l'été dernier, qui a fait près de 2.200 morts côté palestinien, en majorité des civils, et 73 côté israélien, dont 67 soldats.
"Les soldats de Tsahal continueront de défendre d'Etat d'Israël avec courage et détermination, et de la même façon qu'ils nous protègent, nous les protègerons avec courage et détermination ", a-t-il aussi dit.
"L'Autorité palestinienne a décidé de confronter l'Etat d'Israël et nous ne resterons pas les bras croisés", a encore prévenu le chef du gouvernement israélien.
Le gel, samedi, de 106 millions de taxes collectées par Israël pour le compte des Palestiniens, pourrait n'être que la première d'une série de mesures de rétorsion israéliennes après la demande d'adhésion des Palestiniens à la CPI, selon les commentateurs.
Le but de cette adhésion est, pour les Palestiniens, de citer à comparaître des dirigeants israéliens devant le tribunal de La Haye, dont la mission est de poursuivre les auteurs de génocides, crimes contre l'humanité ou crimes de guerre.
Ils pourraient ainsi leur demander des comptes pour les trois offensives lancées sur Gaza depuis 2008, ou encore pour l'occupation.

(04-01-2015 - Avec les agences de presse)

"Non au terrorisme d’État d’Israël" :
http://www.petitions24.net/non_au_terrorisme_de_letat_disrael

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 14:00

 

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source: as sawra

Ligue arabe: réunion d'urgence sur le terrorisme en Libye prévue lundi

La Ligue arabe tiendra lundi une réunion "urgente" de ses représentants permanents pour discuter du "terrorisme" en Libye, a indiqué le numéro deux de l'organisation.
"La réunion sera consacrée à l'étude des dangereux développements que connaît la Libye et l'accroissement de la violence et des actes de terrorisme", a indiqué à des journalistes Ahmed Ben Helli, le secrétaire-général adjoint de l'organisation pan-arabe basée au Caire.
Ces actes "ne visent plus seulement les individus (...) mais également les infrastructures économiques vitales qui représentent la richesse du peuple libyen, notamment les réservoirs de pétrole," a-t-il poursuivi.
Le 25 décembre, une roquette tirée par des miliciens de la coalition Fajr Libya (Aube de la Libye) avait provoqué un énorme incendie dans l'un des trois principaux terminaux pétroliers du pays.
Cette coalition formée notamment de milices islamistes a pris en août le contrôle de la capitale libyenne Tripoli, et tente depuis d'étendre son influence en cherchant à s'emparer des richesses pétrolières du pays.
La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi au terme de huit mois de conflit en 2011 et les autorités n'arrivent pas à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi en l'absence d'une armée et d'une police régulières bien entraînées.
Ces derniers jours, 20 chrétiens coptes égyptiens ont été enlevés dans le centre du pays, à Syrte, selon une source proche du gouvernement reconnu par la communauté internationale qui a attribué ces rapts à des miliciens islamistes.
La réunion a été réclamée par le représentant permanent de la Libye à la Ligue arabe, une requête appuyée par l'Egypte et les Emirats arabes unis, selon le bureau du secrétaire-général.

(04-01-2015 - Avec les agences de presse)

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 16:47

                                                            HUMA.fr

 

 

 

Chroniques Latines
Les chroniques Latines de Jean Ortiz portent un regard loin des clichés sur les luttes de libération du continent sud-américains... Toujours un oeil vif sur l'Espagne et les enjeux sous-jacents du quotidien...
Jean Ortiz
Un nouveau Venezuela est en train de naître

Le blog de Jean Ortiz. L’acteur de cet accouchement n’est autre que « le peuple président », sujet politique, orphelin de Chavez, mais devenu une sorte de « Chavez collectif ».

Nous venons de séjourner plusieurs semaines au Venezuela, de sillonner le pays, des « llanos » (plaines) aux Andes, puis à la forêt amazonienne, de Caracas au delta de l’Orénoque, au contact des populations et communautés de base, en toute liberté de déplacement, dans un pays peu équipé pour recevoir le « tourisme international ». Un séjour en deux parties, la première plutôt brute , sans trop de médiations, à l’intérieur d’un pays-continent laboratoire, et la seconde à Caracas, plus protocolaire, afin de participer à la « Rencontre des intellectuels, artistes et mouvements sociaux, pour la défense de l’humanité ».

Durant notre parcours, très politique, nous avons été accueillis par des paysans, des pêcheurs, des enseignants, des « afro-descendants », des « peuples indigènes », des « comuneros » qui s’investissent dans la mise en place des « communes socialistes » (loi organique du 21 décembre 2010) et d’un « Etat communal » afin de consolider un « pouvoir populaire » et une révolution qu’ils veulent « irréversibles ».

Un premier constat s’impose : un nouveau Venezuela est en train de naître, le plus souvent dans l’invention, le tâtonnement, parfois même dans la douleur, aux forceps, dans le cadre d’une lutte des classes implacable. L’acteur de cet accouchement n’est autre que « le peuple président », sujet politique, orphelin de Chavez, mais devenu une sorte de « Chavez collectif ». La « vieille société », le système capitaliste encore dominant, l’Etat bourgeois, ne sont pas prêts à céder leur place démocratiquement, au nouveau né socialisant.

Ils se préparent à « l’affrontement final ». Infiltrés de Colombie, des groupes paramilitaires vont et viennent, dans la plupart des Etats. « Lorsque l’on partage équitablement le gâteau, il y en a qui perdent un peu, et qui ne s’y résignent pas ». Tirso Cereno  préside  l’association des pêcheurs du village de Querepare. « Avant Chavez, nous étions abandonnés, oubliés ». Cette fierté de « désormais exister », de compter, nous la retrouverons majoritairement partout. Tout comme l’esprit et la présence de Chavez. Présence, plus que souvenir. Les « bases chavistes » parlent du « comandante » au présent, imprégnées de sa présence absente. « Beaucoup déifient  Chavez », nous confie un enseignant de l’école expérimentale de « Pueblo nuevo », à Mérida. La déification sert de ressort propulseur, mais reste sur une base essentiellement affective, insuffisante face aux nouveaux défis.

Incontestablement, le chavisme, un corpus doctrinal intégrant le marxisme, le « nationalisme  révolutionnaire », la théologie de la libération et la pensée de Simon Bolivar, a survécu à Chavez, décédé le 2 mars 2013. L’opposition et son marionnettiste étatsunien escomptaient qu’une fois levé « l’obstacle Chavez », la révolution serait à cueillir comme un fruit mûr. D’où la tentative insurrectionnelle du printemps dernier (opération « Salida ») contre le président Maduro, mise en échec par le sang-froid du président, sa volonté pacificatrice, et le soutien populaire.

Malgré l’accentuation des contradictions internes du chavisme, le « camarade président-ouvrier » a consolidé son assise et pris une stature étonnante. Moins charismatique que Chavez, celui que l’opposition méprise parce que « prolétaire » (donc incompétent !),  gouverne avec une assurance et une force tranquilles, compétentes, en délégant beaucoup à la base, aux autogouvernements locaux que sont les « communes socialistes », en tenant des « séances gouvernementales de rue ». Le « camarade président -ouvrier » « se ha crecido » (« s’est affirmé »), nous dit-on souvent, et a pris une dimension qui n’a rien à envier aux médiocres politiciens occidentaux de marché. Il a annoncé une « offensive socialiste » pour le début de 2015, inspirée du « Plan Patrie, 2013-2019 », sorte de testament de Chavez. Ceux qui, de l’opposition ou à l’intérieur du chaviste PSUV, voudraient pactiser, freiner le cours des changements, en seront pour leurs frais. Maduro a opté pour une stratégie de réorganisation de l’Etat et de la société autour « d’espaces libérés » et de l’« empoderamiento » (transfert de pouvoir) aux acteurs sociaux et aux structures de base du « pouvoir populaire ». Un nouveau modèle politique et économique de développement s’esquisse, mais il reste pour l’essentiel à inventer, en cheminant.

La « guerre économique » que mènent l’opposition et l’oligarchie, prétend « user » la population afin qu’elle se retourne contre le gouvernement. Et tout fait ventre : sabotages, organisation de pénuries de produits de première nécessité (à Valencia, fin novembre, on ne trouvait ni antibiotiques pour enfants ni lait en poudre), stockage clandestin, marché noir, spéculation sur l’écart vertigineux entre le taux de change officiel de la monnaie, le bolivar, et celui « de la rue ».

Depuis deux ans, le pays doit affronter une crise économique qui affecte la vie quotidienne et peut menacer la stabilité politique. Lors de la clôture du congrès des mouvements sociaux du « Grand pôle patriotique », le 8 décembre 2014, le président a annoncé la création de « sept conseils présidentiels de pouvoir populaire », dont un de « la classe ouvrière et des courants syndicaux », et la décision de s’investir principalement sur le « front économique ».

Les cours du pétrole sont au plus bas depuis 2009. Les Etats-Unis et leurs relais au sein de l’OPEP, jouent de l’arme redoutable du pétrole. Ils inondent le marché du brut, provoquent la surabondance de l’offre afin de faire baisser le prix du baril et d’affecter les finances de pays comme le Venezuela et la Russie. Par ailleurs, le Venezuela reste prisonnier d’une politique intérieure, aberrante, des hydrocarbures, qui fait qu’un plein de cinquante litres d’essence nous a coûté 4 centimes d’euros. Le Venezuela a certes les plus grandes réserves pétrolières au monde mais il manque de moyens pour exploiter la riche « franja » (bande) de l’Orénoque. La « rente pétrolière » pousse à la facilité, à l’importation, au « court-termisme ». Mise désormais au service de la lutte contre la pauvreté, de la construction de milliers de logements sociaux (« Gran Mision Vivienda Venezuela »), elle ne parvient pas à générer pour l’instant un système économique diversifié et solide, moins dépendant d’un seul produit et d’un « monde globalisé ». L’inflation galope au-dessus de 70% et le gouvernement a dû augmenter les salaires de plus de 75%.

La guerre économique se double d’une guerre idéologique de tous les instants. Le Venezuela, victime du « blocus financier » du FMI, de la Banque Mondiale, vient de se voir attribuer, par des mercenaires de Washington, le « risque pays » le plus élevé au monde. Ahurissant pour qui s’y est promené de long en large, mais nécessaire pour préparer le terrain à « la reconquête » d’un pays clé pour la géopolitique mondiale.

A Caracas, faire la revue de presse consiste à acheter des quotidiens bien faits, mais rageusement et grossièrement antichavistes, comme « El Nacional », « El Universal », « Tal Cual » (qui intitule son éditorial du 24 novembre : « L’extermination de l’intelligence » -par le chavisme- ), et plus modérément : « Ultimas Noticias ». Le quotidien chaviste (gratuit) « Ciudad Caracas » n’est, lui, distribué qu’en centre ville.

L’opposition s’est redéployée autour des secteurs les plus extrémistes, partisans de « chasser Maduro » à n’importe quel prix. Son leader, martyr préfabriqué, Leopoldo Lopez, est toujours emprisonné à la suite des violences meurtrières (« guarimbas ») du printemps 2014 (43 victimes, la plupart chavistes). Dans tous les pays démocratiques, la subversion, l’appel à la violence, à la sédition, tombent sous le coup de la loi. « Au Venezuela, il n’y a pas de prisonniers politiques, seulement des politiques mafieux et subversifs en prison », opine le jeune militant Jenny Pacheco. L’ex-candidat présidentiel de la MUD (Table de l’opposition, de « l’unité démocratique », allant des sociaux-démocrates aux groupes fascisants), Henrique Capriles, jugé trop mou, se retrouve marginalisé et sans doute hors course.

La révolution doit « se révolutionnner », lance le président Maduro le 15 décembre 2014, lors de la célébration du 15ième anniversaire du processus constituant et de la nouvelle constitution bolivarienne . L’avenue Bolivar de Caracas, bénie des dieux par un soleil complice, a revêtu, sur des kilomètres, le rouge, dégoulinant de sueur, du chavisme. Parmi les dizaines de milliers de manifestants, une majorité d’ouvriers et de jeunes, qui scandent : « C’est ainsi, c’est ainsi que l’on gouverne !!», « Vers le haut, vers le bas, que les gringos aillent se faire foutre !! », « Ils ne reviendront pas !!», « Maduro, cogne dur sur les gringos !!», « Maduro, ami, le peuple est avec toi ». Plus que des slogans : des professions de foi et un engagement à la vie-à la mort.

Pour ce peuple des « ranchitos » (quartiers pauvres), des usines, des ateliers, pour ces jeunes étudiants des « universités bolivariennes », pour ces femmes libérées, ces militants de la « sexo-diversité », acteurs « visibles » d’une l’histoire qui s’écrit fièrement à chaque moment, « la révolution ne peut faire marche arrière », les « Missions sociales » « ne sont pas négociables ».

« Palante ! », « En avant donc ! », même si le président vient d’annoncer « une réduction des dépenses publiques » et des « ajustements nécessaires » à la suite de la chute de plus de 50% des cours du pétrole ; mais pas question de toucher aux budgets sociaux. Le gouvernement va réduire les importations, les investissements superflus, les salaires des hauts fonctionnaires, prélever sur les riches... Les couches moyennes, tiraillées, attendent de voir... Pour les chavistes, il faut gagner significativement les élections législatives de 2015, la 19ième consultation électorale depuis 1998. Si le résultat s’avérait serré, l’opposition pourrait recourir au « référendum révocatoire ».

Les Etats-Unis viennent de franchir un pas supplémentaire dans leur stratégie d’hostilité et d’agressions contre un Venezuela qu’ils veulent ramener sous leur coupe. Début décembre 2014, le congrès américain a voté un projet de loi (signé depuis par Obama), qui applique en fait des sanctions unilatérales à l’ensemble d’un peuple. Washington a décidé de s’ingérer toujours plus dans les affaires d’un pays souverain, en refusant tout visa à une liste de personnalités coupables, selon l’étalon autoproclamé étatsunien,  de « violation des droits de l’homme ». La vieille ficelle, qui a beaucoup servi, relève désormais du câble attrape-nigauds. Avec « l’empire », les violeurs ne sont jamais ceux qui sont pointés du doigt. De lourds nuages s’amoncèlent sur le Venezuela, coupable de récuser tranquillement le néolibéralisme, de transformer une utopie égalitaire en réalité naissante.


Simon Bolivar disait : « on ne guérit pas les gangrènes politiques avec des palliatifs »

 

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 11:30

 

                                                                       cerveau animé

 

                                                     HUMA.fr

Robert Chambeiron "Les valeurs de la Résistance sont aujourd’hui menacées"
Compagnon de Jean Moulin, secrétaire du Conseil national 
de la Résistance.
Entretien réalisé par Grégory Marin
Lundi, 27 Mai, 2013
L'Humanité
Nous vous proposons de relire cet entretien avec Robert Chambeiron, disparu hier. L'ancien résistant s'exprimait à propos du CNR dont il a été l'une des pierres angulaires.
dr

Nous célébrons le 70e anniversaire de la première réunion du Conseil national de la Résistance. Que retenez-vous principalement de cet événement ?

Robert Chambeiron. Le CNR fut le point de rassemblement 
de tous les Français patriotes, qui se retrouvaient dans les valeurs permanentes de la République – la liberté, 
la justice sociale, la solidarité, le rejet de l’intolérance – 
et dans le même attachement à la souveraineté du pays.

Les idéaux de la justice sociale, d’égalité et de liberté 
qu’il fixait sont-ils atteints ?

Robert Chambeiron. Il y a eu la création de la Sécurité sociale, fondée sur la solidarité de tous. Mais 
la justice sociale va au-delà. Elle a progressé jusqu’au moment de la crise mondiale, ou plutôt des crises 
à répétition – financière, économique, sociale 
– qui ont frappé notre pays, sur fond de démission vis-à-vis de l’Europe libérale.

Quel message adresseriez-vous aux générations futures pour perpétuer ce combat ?

Robert Chambeiron. Aujourd’hui, les valeurs de 
la Résistance sont menacées. On voit resurgir de plus 
en plus de campagnes de dénigrement, l’apologie 
de Vichy, le racisme est quotidien. Cela signifie que les valeurs humanistes ne sont pas acquises pour toujours. Nous devons nous unir, lutter avec fermeté et sans concession contre les résurgences du nazisme et du racisme. Autrement dit, au volontariat que fut le nôtre, 
il y a soixante-dix ans, doit succéder un nouveau volontariat au service des valeurs de la Résistance. 
Une société est en péril lorsque le tissu social se déchire, quand la fracture s’élargit entre « le peu » qui ont trop et le « reste » qui a peu, quand la désespérance frappe une large fraction de la population. Sans justice, sans égalité, sans solidarité, la démocratie devient un mot vide de sens. La remise en cause de ce qu’on appelle les acquis de la Résistance, notamment sur le plan social, constitue un recul historique qui tend à priver de son sens véritable le combat du peuple français pour sa libération.

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 11:16

                                                                     Terre Corse

 

 

 

GRECE Le tournant anti-austérité ?

 

 

laurent-tpsiras.jpg

 

 

 

fl-che-copie-1.gif    http://terrecorse.tumblr.com/post/106821889665/grece-le-tournant-anti-austerite

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 11:01

source:

André Chaéssaigne, député communiste.

 

 La présentation du projet de loi « Macron » pour « libérer l’activité » ne fait que confirmer l’ancrage libéral de l’exécutif. Le Président de la République et le Premier ministre font la promotion de ce texte comme une loi de « progrès et de liberté » et prétendent « s’attaquer à la rente ». En vérité, cette loi est une bombe libérale qui fait du droit une marchandise, qui entérine de nouveaux reculs pour les salariés, qui privatise des aéroports rentables pour les offrir à des fonds étrangers avides de nouveaux profits, comme on le voit à Toulouse ou à Nice. Parmi la centaine d’articles de ce texte, on créée également pour nos concitoyens un transport de 3ème classe en autocars, qui contribuera à torpiller au passage le service public ferroviaire, la sécurité des voyageurs et qui va clairement à l’encontre de la transition énergétique.

 Arc-bouté sur la mise en œuvre rapide des recettes des puissants, l’exécutif entend faire de ce texte une référence dans la soumission aux exigences de la finance : privatiser et libéraliser plus, toujours plus vite. Car derrière quasiment chaque mesure de ce projet de loi, se cachent de nouveaux et profonds reculs sociaux et de société. Pour l’extension du travail du dimanche, ce sont plus d’un siècle de conquêtes sociales qui sont balayés d’un revers de main. L’attaque contre la justice prud’homale concrétise un vieux rêve patronal : la liberté de licencier vite, sur la base d’une procédure expéditive. La libéralisation des professions réglementées du droit, tels que les notaires ou les avocats, entend, elle, imposer une conversion accélérée au modèle anglo-saxon, sans tenir compte des atouts indéniables de notre droit, notamment en terme d’équilibre territorial et d’indépendance.

 L’enrobage sémantique de cette « bombe à Macron » tient quant à lui de la plus grande hypocrisie : ce serait le seul moyen, après « l’échec » du pacte de responsabilité, pour relancer « la croissance et l’activité ». Le ministre de l’Economie se prend ainsi pour Hercule nettoyant les écuries d’Augias en s’attaquant aux professions règlementées. Dans les faits, il agit plutôt en porteur d’eau de la Commission européenne. Car, pour rassurer Bruxelles sur les intentions de la France en matière de réforme structurelle, le Premier ministre a pris soin d’inscrire ce texte dans une visée globale qui comprend, entre autres, le renforcement des contrôles des chômeurs, la mise en place d’un système plus incitatif à la reprise d’emploi, le plafonnement des indemnités de licenciements…

 Voilà donc ce qui anime la volonté du pouvoir de faire passer par la force ce texte d’adoubement néolibéral. Devant l’ampleur des contestations qu’il cristallise, la menace du recours à l’article 49-3 de la Constitution, permettant de faire adopter sans vote un texte par les parlementaires, est sans doute l’ultime provocation d’un exécutif qui assume sa mue politique en direction des puissants. C’est donc à la constitution d’un vaste front commun du refus du dictat libéral que nous devons nous atteler dans les prochaines semaines.

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 10:47

 

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

                                                                                  GAZA SANG

                                                                   gaza sous ls bombardements

 

Après avoir tué leurs parents, Israël voudrait instrumentaliser les enfants de Gaza !

jeudi 1er janvier 2015

Certains media, qui n’avaient pas une pensée pour les enfants de Gaza lorsqu’ils mouraient par centaines sous les bombardements israéliens ou devenaient orphelins, les considèrent aujourd’hui comme des victimes parce que le Hamas ne veut pas les laisser aller faire du tourisme à l’invitation d’Israël !

Israël qui continue à kidnapper et torturer des enfants palestiniens tous les jours, tirant sur eux à bout portant en Cisjordanie, après les avoir bombardés à Gaza, voudrait se servir d’eux pour améliorer une image plus que détériorée. C’est ainsi que la brillante idée d’inviter des enfants de Gaza à venir faire un tour en Israël a été soufflée à Netanyahou.

Comment ? Le Hamas refuse ! Quelle honte !

Et bon nombre de journalistes d’emboiter le pas à cette propagande infâme, de découvrir à cette occasion que la population de la bande de Gaza est essentiellement constituée d’enfants et que bon nombre d’entre eux sont orphelins.

Et de stigmatiser le Hamas qui ne saute pas de joie et de gratitude à l’idée d’envoyer ces petites victimes passer une journée chez les assassins de leurs parents, qui les ramèneront le lendemain dans leur ghetto de Gaza !

Le problème ce n’est ni le blocus, ni la situation de ces enfants qui ont perdu des parents et des amis, et qui en croisent tous les jours d’autres du même âge eux, désormais amputés à vie (plus d’un millier d’enfants amputés d’au moins un organe après l’attaque israélienne de cet été).

Le problème n’est pas de savoir comment vivent ces enfants dans les décombres de leurs maisons, assiégés, sans électricité ni eau potable, et sans autorisation de sortir pour aller voir leurs parents et amis à Jérusalem, en Cisjordanie ou dans le reste du monde.

Quel journaliste s’est demandé pourquoi la France a refusé en octobre dernier un visa à Jamila, une jeune fille amputée des deux jambes à la suite de l’attaque « Plomb durci » ?

Il ne viendrait pas non plus à l’esprit de ces médias de se demander pourquoi Israël a privé ces enfants d’une de leurs rares distractions sous blocus, le zoo de Gaza, en tuant les animaux qui y vivaient.

Non, le vrai problème c’est de les empêcher d’aller prendre part à cette belle opération de communication de l’occupant, qui ne pourra pas montrer d’émouvantes photos prouvant sa générosité à l’égard de ces enfants.

Quel gouvernement français aurait voulu envoyer ses enfants visiter un zoo en Allemagne, durant la dernière guerre… à part Vichy !

Mobilisons-nous pour apporter à ces enfants de Palestine la seule aide dont ils ont besoin pour être heureux : la liberté.

CAPJPO-EuroPalestine

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 10:42

                                                                     HUMA.fr

 

 

Disparition de Robert Chambeiron
Eugénie Barbezat
Mercredi, 31 Décembre, 2014
L'ancien parlementaire, compagnon de Jean Moulin et dernier survivant du Conseil national de la Résistance (CNR), est décédé à 99 ans. Lecteur assidu de l'Humanité dont il partageait les combats, il comptait parmi nos fidèles soutiens.
Entré en 1936, en même temps que Jean Moulin, au cabinet de Pierre Cot, ministre de l'Air du gouvernement Blum, M. Chambeiron, resté en contact étroit avec Jean Moulin pendant la guerre, avait pris une part active dans les négociations qui avaient abouti à la fondation du Conseil national de la Résistance (CNR), dont il était devenu secrétaire général adjoint.
 
Né le 22 mai 1915 à Paris, député radical puis progressiste sous la IVe République (1945-1951 et 1956-1958) puis député européen communiste entre 1979 et 1989, il s'était rapproché de Jean-Pierre Chevènement, dont il avait présidé le Comité national de soutien à la candidature à la présidentielle de 2007 avant que ce dernier ne renonce.
 
M. Chevènement a "salué sa mémoire" mercredi soir. "On ne peut mieux le faire qu'en rappelant ces mots qui étaient les siens: le CNR a été un véritable lieu de rassemblement dans l'intérêt national (...) Il fallait que la France fût au bord du gouffre pour qu'une telle union puisse avoir lieu", a souligné l'ancien sénateur du Territoire-de-Belfort.
 
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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 10:26

 

 

 

Je hais le nouvel an, par Antonio Gramsci.

 

Chaque matin, à me réveiller encore sous la voûte céleste, je sens que c’est pour moi la nouvelle année. C’est pourquoi je hais ces nouvel an à échéance fixe qui font de la vie et de l’esprit humain une entreprise commerciale avec ses entrées et sorties en bonne et due forme, son bilan et son budget pour l’exercice à venir. Ils font perdre le sens de la continuité de la vie et de l’esprit. On finit par croire sérieusement que d’une année à l’autre existe une solution de continuité et que commence une nouvelle histoire, on fait des résolutions et l’on regrette ses erreurs etc. etc. C’est un travers des dates en général. On dit que la chronologie est l’ossature de l’Histoire; on peut l’admettre. Mais il faut admettre aussi qu’il y a quatre ou cinq dates fondamentales que toute personne bien élevée conserve fichée dans un coin de son cerveau et qui ont joué de vilains tours à l’Histoire. Elles aussi sont des nouvel an. Le nouvel an de l’Histoire romaine, ou du Moyen Âge, ou de l’Époque moderne. Et elles sont devenues tellement envahissantes et fossilisantes que nous nous surprenons nous-mêmes à penser quelquefois que la vie en Italie a commencé en 752, et que 1490 ou 1492 sont comme des montagnes que l’humanité a franchies d’un seul coup en se retrouvant dans un nouveau monde, en entrant dans une nouvelle vie. Ainsi la  date devient un obstacle, un parapet qui empêche de voir que l’histoire continue de se dérouler avec la même ligne fondamentale et inchangée, sans arrêts brusques, comme lorsque au cinéma la pellicule se déchire et laisse place à un intervalle de lumière éblouissante. Voilà pourquoi je déteste le nouvel an. Je veux que chaque matin soit pour moi une année nouvelle. Chaque jour je veux faire les comptes avec moi-même, et me renouveler chaque jour. Aucun jour prévu pour le repos. Les pauses je les choisis moi-même, quand je me sens ivre de vie intense et que je veux faire un plongeon dans l’animalité pour en retirer une vigueur nouvelle. Pas de ronds-de-cuir spirituels. Chaque heure de ma vie je la voudrais neuve, fût-ce en la rattachant à celles déjà parcourues. Pas de jour de jubilation aux rimes obligées collectives, à partager avec des étrangers qui ne m’intéressent pas. Parce qu’ont jubilé les grands-parents de nos grands parents etc., nous devrions nous aussi ressentir le besoin de la jubilation. Tout cela est écœurant.

(Antonio Gramsci, 1er janvier 1916 sur l’Avanti!, édition de Turin, rubrique « Sotto la Mole ») Traduit par Olivier Favier.

Odio il capodanno
Ogni mattino, quando mi risveglio ancora sotto la cappa del cielo, sento che per me è capodanno.Perciò odio questi capodanni a scadenza fissa che fanno della vita e dello spirito umano un’azienda commerciale col suo bravo consuntivo, e il suo bilancio e il preventivo per la nuova gestione. Essi fanno perdere il senso della continuità della vita e dello spirito. Si finisce per credere sul serio che tra anno e anno ci sia una soluzione di continuità e che incominci una novella istoria, e si fanno propositi e ci si pente degli spropositi, ecc. ecc. È un torto in genere delle date.Dicono che la cronologia è l’ossatura della storia; e si può ammettere. Ma bisogna anche ammettere che ci sono quattro o cinque date fondamentali, che ogni persona per bene conserva conficcate nel cervello, che hanno giocato dei brutti tiri alla storia. Sono anch’essi capodanni. Il capodanno della storia romana, o del Medioevo, o dell’età moderna. E sono diventati cosí invadenti e cosí fossilizzanti che ci sorprendiamo noi stessi a pensare talvolta che la vita in Italia sia incominciata nel 752, e che il 1490 0 il 1492 siano come montagne che l’umanità ha valicato di colpo ritrovandosi in un nuovo mondo, entrando in una nuova vita. Così la data diventa un ingombro, un parapetto che impedisce di vedere che la storia continua a svolgersi con la stessa linea fondamentale immutata, senza bruschi arresti, come quando al cinematografo si strappa la film e si ha un intervallo di luce abbarbagliante.Perciò odio il capodanno. Voglio che ogni mattino sia per me un capodanno. Ogni giorno voglio fare i conti con me stesso, e rinnovarmi ogni giorno. Nessun giorno preventivato per il riposo. Le soste me le scelgo da me, quando mi sento ubriaco di vita intensa e voglio fare un tuffo nell’animalità per ritrarne nuovo vigore. Nessun travettismo(1). Ogni ora della mia vita vorrei fosse nuova, pur riallacciandosi a quelle trascorse. Nessun giorno di tripudio a rime obbligate collettive, da spartire con tutti gli estranei che non mi interessano. Perché hanno tripudiato i nonni dei nostri nonni ecc., dovremmo anche noi sentire il bisogno del tripudio. Tutto ciò stomaca.

(Antonio Gramsci, 1° Gennaio 1916 su l’Avanti!, edizione torinese, rubrica « Sotto la Mole »)

  1. La voce « travettismo » è derivata dal piemontesismo « travet » che designa un « impiegato di basso livello e mal retribuito che svolge scrupolosamente un lavoro monotono e, anche, poco gratificante (e, con valore ironico, ne indica la mancanza di personalità, di iniziativa e di motivazioni) » (Grande Dizionario della Lingua Italiana). Si tratta del nome del protagonista della commedia piemontese di Vittorio Bersezio Le miserie di Monsù Travet (1862) divenuto il paradigma dell’impiegato dalla vita grigia e con prospettive limitate. []
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