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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 18:42

colère

 

                                                             HUMA.fr

 

Valls, le banquier et les chômeurs
Vendredi, 20 Février, 2015
L'Humanité
L'éditorial de Patrick Apel-Muller. "Les dernières déclarations d’Emmanuel Macron trahissent son projet et une nouvelle fois son mépris des milieux populaires."

Manuel Valls voulait procéder à des conversions forcées à son archéo-libéralisme et obtenir une abjuration générale des principes de la gauche. Il a failli et n’avait plus qu’un abus de confiance (avec ce 49-3 si décrié par François Hollande) pour tenter d’imposer la loi Macron. La ligne de fracture s’est élargie dans ce qui était sa majorité entre des gouvernants du renoncement et des élus qui restent attachés au progrès social. Le hold-up tenté sur le socialisme et son histoire se termine en grand ratage. L’opinion le voit et les mantras répétés sur la folle modernité du texte porté par le ministre banquier se terminent en onomatopées.

Les dernières déclarations d’Emmanuel Macron trahissent son projet et une nouvelle fois son mépris des milieux populaires : « Si j’étais chômeur, a déclaré le banquier qui gagnait un million d’euros en quelques mois, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierai de me battre d’abord. Si j’étais chômeur, je serais inquiet, concentré et au combat. » De son bureau ouaté, entre deux tirades célébrant sa propre modernité, il juge donc les travailleurs privés d’emploi insouciants, décontractés et ne cherchant nullement un nouveau poste. Même Pierre Gattaz ne serait pas si arrogant, méprisant, loin des réalités.

Pour couronner cette séquence politique, il vient de nous apprendre qu’il n’était même plus socialiste. Le pays l’avait remarqué... L’échec ne sert pas toujours de leçon. Jeudi, devant l’Assemblée, le premier ministre, le souffle court, a persisté dans l’aveuglement devant la situation 
catastrophique du pays et dans l’exaltation des
 cadeaux qu’ils déversent sur le patronat, avouant seulement sa déception que la droite ne l’ait pas accompagné sur un texte qui décalque le discours des Sarkozy, Fillon et autres Lagarde. Restaient un laborieux plaidoyer et une énergie dissipée. Il devient urgent de tourner la page.

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 17:01

 

                                                         Revolucionarios

 

 

 

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 16:45

                                                                         cerveau animé

 

 

 

Décryptage méticuleux d’une série de mensonges dont les historiens souriront demain
« Courrier international », le produit offshore du « Monde »
Thierry DERONNE

Cet article est un redoutable décryptage des enfumages médiatiques, des manipulations, voire des purs mensonges destinés à un public français à partir de situations dans des pays lointains.

Avec une précision chirurgicale, une profusion de sources irréfutables, l’auteur met en cause Le Courrier International, Le Monde, Libération que le grand public prend pour des médias insoupçonnables.

La plus récente tromperie voulait convaincre que les dirigeants vénézuéliens sont compromis (comme tout le monde !) dans le scandale d’HSBC. L’article qui suit est une leçon de journalisme et une fessée administrée à ceux qui, trop attachés à une cause, en oublient de respecter leurs lecteurs.

Le Grand Soir

Lorsque la Guerre Froide cèdera la place à l’équilibre multipolaire, les historiens souriront en étudiant la propagande médiatique déployée autour de la démocratie participative la plus avancée de l’Amérique Latine. D’un Paulo Paranagua (Le Monde) écrivant que Chavez avait nui à l’unité latino-américaine au moment précis où l’ensemble des gouvernements, organismes multilatéraux et mouvements sociaux du continent saluaient l’œuvre du principal artisan de l’unité (1), à un François-Xavier Freland expliquant pourquoi des millions de vénézuéliens saluaient la dépouille mortelle du « dictateur » Chavez : « oh vous savez il y a beaucoup de curieux » (2). Sans oublier ce Libération de 2006 où Jean-Hébert Armengaud, actuel rédacteur en chef de Courrier International, coupa et remonta un discours du président bolivarien pour prouver qu’il était antisémite (3).

Cette campagne lancée par le « Guysen Israël News » et relayée par la section argentine du Centre Wiesenthal, fut démontée le 11 janvier 2006 par le site ACRIMED qui révéla le trucage (4). Le président de la Confédération des Associations Juives du Venezuela Fred Pressner expliqua que Chavez n’avait rien d’antisémite, critiquant le Centre Wiesenthal pour sa précipitation et son refus de s’informer auprès de la communauté locale : “Vous avez interféré avec notre statut politique, notre sécurité et notre bien-être en tant que communauté. Vous avez agi unilatéralement, sans nous consulter, sur des thèmes que vous ne connaissez pas et ne comprenez pas” (5). Tant l’AJCommittee (Global Jewish Advocacy) que le Congrès Juif Américain appuyèrent le point de vue de la communauté juive du Venezuela pour qui les propos du président bolivarien avaient été totalement manipulés. 119-300x2251Ses autorités se réunirent ensuite avec Chavez pour souligner publiquement d’excellentes relations jamais démenties depuis, comme en témoigne la réunion du président Maduro avec les représentants du Congrès Juif Mondial en novembre 2014 (photo) à New York (6).

Jean-Hébert Armengaud a caché ces faits aux lecteurs et a refusé d’admettre sa faute professionnelle. Il est devenu en 2012 rédacteur en chef de Courrier International, un produit du groupe Le Monde qui recycle des articles puisés dans l’apparente diversité qu’assure l’hégémonie des grands groupes médiatiques internationaux…

En 2007, cet hebdomadaire publie un article intitulé « Poutine et Chavez, de drôles de démocrates ». Quelques jours avant la tenue d’un référendum sur la constitution au Venezuela, Philippe Thureau-Dangin parle de « coups d’Etat en forme de plébiscites » et parie sur une victoire de Chavez pour l’analyser par avance : « on ne fait plus de coups d’Etat baïonnette au canon ; on se contente de les faire avaliser, tout à fait légalement, par des peuples subjugués ». Hélas pour Courrier International Chavez perd le référendum et félicite aussitôt l’opposition ! (7).

Le Venezuela bolivarien a organisé un nombre record de scrutins (19 en 15 ans), reconnus comme légitimes et transparents par les observateurs de l’Union Européenne, de l’Organisation des Etats Américains ou de l’Association des Juristes Latino-américains. “Excès de démocratie” pour l’ex-président du Brésil Lula. Meilleur système électoral du monde selon Jimmy Carter qui a observé 98 élections dans le monde (8). En mai 2011 le rapport de la canadienne Fondation pour l’Avancée de la Démocratie (FDA), qui prend régulièrement le pouls des systèmes politiques, place le système électoral du Venezuela à la première place mondiale pour le respect des normes fondamentales de démocratie et d’équité sociale (9). L’ONG chilienne LatinoBarometro (10) soutenue entre autres par le BID (Banque Inter-Américaine de Développement), le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), l’OEA (Organisation des États Américains), l’états-unien Office of Research et les agences de coopération des gouvernements suédois, norvégiens et canadiens, a établi dans son rapport 2013 que le Venezuela bat tous les records de confiance citoyenne dans la démocratie pour toute l’Amérique Latine (87 %) suivi de l’Équateur (62 %) et du Mexique (21 %). Pour Latinobarometro, “le Venezuela est le pays où on observe la plus grande différence entre ce que pensent ses citoyens de leur démocratie et l’image qui circule dans la communauté internationale”.

Le 10 février 2015, dès qu’éclate le scandale de la fraude fiscale organisée par HSBC pour ses clients, Courrier International tire à nouveau plus vite que son ombre et affirme que « la révolution bolivarienne confiait son argent à HSBC » (11), laissant entendre qu’il y a eu fraude et que le gouvernement bolivarien refuse de s’expliquer. L’objectif de Sabine Grandadam est transparent : surfer sur le scandale HSBC pour créer l’image d’une révolution corrompue. De fait, grâce à la convergence croissante des médias commerciaux et des médias sociaux, le buzz s’opère :twitter. Or, la seule référence à l’Etat sur la liste vénézuélienne de Falciani concerne la Banque du Trésor qui en 2005 avait ouvert trois comptes à HSBC et une quinzaine d’autres dans des banques étrangères. Il ne s’agit ni de comptes individuels, ni de comptes secrets ni d’une fraude avec comptes codés et société-écrans offshore. Les noms qui apparaissent sont ceux des fonctionnaires qui ont effectué les signatures administratives et l’information n’évoque pas d’irrégularités.

Ce ne fut pas la seule fois que l’Etat Vénézuélien déposa une partie de ses fonds dans des banques suisses pour défendre ses intérêts. En février 2008, en pleine bataille légale contre la plus grande compagnie pétrolière états-unienne, ce fut pour protéger une partie de ses revenus pétroliers d’un possible embargo de la part d’Exxon Mobil que le gouvernement bolivarien les transféra dans des banques suisses (en 2014 le tribunal trancha en faveur du Venezuela.) Trois ans plus tard, en 2011, le président Chavez annonça le rapatriement des réserves d’or du pays, qui se montaient à 11 milliards de dollars et se trouvaient dans des banques d’Angleterre, du Canada, de France et des Etats-Unis. Il décida aussi de transférer les fonds des réserves et du Trésor vénézuélien à des pays membres des BRICS comme la Chine, la Russie et le Brésil, face à de possibles « sanctions » de la part des Etats-Unis.

Ces faits ultérieurs éclairent la relation de l’Etat vénézuélien avec la banque privée internationale mais n’ont aucun intérêt pour Sabine Grandadam puisque son objectif est simplement d’associer « révolution bolivarienne » à « corruption ». C’est aussi pourquoi elle reste muette sur les 99% de la liste « Venezuela » de Falciani (12) : 178 noms et 115 adresses de clients vénézuéliens possédant des comptes individuels à HSBC. On n’y trouve pas de dirigeants politiques de la révolution, ni le président Maduro ou sa famille, mais pas mal de membres du secteur privé, notamment des médias ou de PDVSA (compagnie pétrolière) avant sa récupération par le gouvernement. C’est plutôt une surprise quand on sait que la vulgate médiatique au Venezuela comme sur le plan international est de dénoncer « la corruption des chavistes ».

Bien sûr, un journaliste doué d’un minimum de conformisme n’a qu’à se baisser pour traduire les titres dont les grands groupes médiatiques usent pour faire campagne contre le socialisme bolivarien. Chacun est libre d’ajouter sa pierre aux milliers d’attaques subies par le Venezuela depuis qu’une démocratie de gauche y restitue les droits sociaux et politiques a une majorité d’exclus, et consciemment ou non, de renforcer l’environnement médiatique nécessaire aux coups d’Etat comme celui que le Venezuela vient de déjouer. Il est libre d’occulter à ses lecteurs l’ingérence états-unienne dénoncée par l’ensemble des gouvernements latino-américains (13), et de se refuser à effectuer le moindre reportage sur seize ans d’avancées sociales. Bref, libre d’ignorer la Charte du « Monde » : « 1/ Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité ; (..) 9/ Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste (14). »

Thierry Deronne,

2015-02-18

»» https://venezuelainfos.wordpress.com/2015/02/18/courrier-international...
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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 16:12

 

 

 

Michel costume120 ans des Chemins de Fer de la Corse

21 Février 2015

Inauguration de la galerie d’art à ciel ouvert en gare d’Ajaccio où de nombreuses œuvres ont été réalisées sur plusieurs centaines de m² de façades mettant à l’honneur les Chemins de fer de la Corse et le Street art.

Discours de Michel Stefani président des CFC.

Le 3 décembre 1894 la voie de chemin de fer entre Ajaccio et Bastia était ouverte en totalité. A l’heure de la révolution industrielle les promoteurs de ce projet voulaient que la Corse puisse bénéficier des avantages de la modernité que ce mode transport pouvait lui procurer. Favoriser les échanges entre les deux principaux pôles urbains en passant par Corté tel était l’objectif. Avec les extensions de la Balagne et de la Plaine orientale réalisées précédemment le maillage du territoire et l’offre de service s’étoffaient alors pour transporter les personnes et les marchandises en toute sécurité, ponctualité et régularité.

Le nombre d’ouvrage d’art effectués, leur qualité leur intégration dans l’environnement restent le témoignage de cette magnifique réalisation faite de prouesses techniques encore étonnantes aujourd’hui au regard des sites traversés. Mondialement connu pour l’édification de sa fameuse tour en plein cœur de Paris à l’occasion de l’exposition universelle de 1889 et du centenaire de la Révolution Française, Eiffel réalisera le pont du Vecchio. Le percement du tunnel de Vizzanova long de 4 kilomètres ou le viaduc du Prunelli avant Barchetta sont aussi de ces ouvrages remarquables. C’est là l’originalité et la beauté de ce réseau, apprécié à travers le monde par des visiteurs qui aiment l’emprunter pour ce seul plaisir des yeux et de l’évasion dans un milieu préserver et souvent majestueux qui alterne la traversée du relief montagneux et des plaines du littoral.

Les Corses à juste raison sont attachés à leur chemin de fer, U trinighellu disent-ils avec affection, partie prenante de leur patrimoine mais aussi de leur quotidien depuis plus d’un siècle. Cette longévité n’a jamais été acquise il a fallu de grandes mobilisations populaires pour empêcher à plusieurs reprises la fermeture du réseau qui a connu les affres de gestions privées calamiteuses et les dommages de guerre. La ténacité de générations de cheminots est également pour beaucoup dans le maintien du service public ferroviaire. Eux aussi ont su montrer leur attachement à cette entreprise dont l’activité contribue au développement économique de la Corse et au progrès social. Aujourd’hui ils peuvent avoir une certaine fierté dans l’accomplissement des missions de service public qui leurs sont confiées par la Collectivité territoriale de Corse (CTC).

Deux chiffres d’actualité résument bien le chemin parcouru et démontrent leur compétence et leur professionnalisme. Le cap du million de passagers transportés a été franchi pour un million de kilomètres train produit. La pertinence du choix de la CTC de créer la SEM Chemins de fer de la Corse (CFC) pour l’exploitation de ce réseau ne cesse ainsi de se confirmer. Ce succès est naturellement partagé entre les services de la CTC ceux des CFC et leurs directions générales.

Dans ce contexte une dynamique nouvelle s’est imposée ces trois dernières années dans le prolongement des délibérations de l’Assemblée de Corse la plupart du temps unanimes. Les plus marquantes ont été favorables à la réalisation de nombreux investissements nouveaux dont l’impact sur l’exploitation se mesure chaque jour de manière positive. C’est vrai des gares réhabilités comme Vivario des haltes de Montésoro ou de Baléone. Ça le sera de manière plus certaine encore avec la réalisation de la CCVU dont l’étude de faisabilité est en cours ou encore avec l’étude préalable à l’extension de la ligne en plaine orientale jusqu’à Poggio Mezzana.

La jeunesse elle même s’est réappropriée le train et c’est un véritable bonheur de voir ces centaines d’étudiants l’emprunter plutôt que la route si souvent meurtrière pour eux. Beaucoup de choses ont évolué une mixité d’usage s’installe dans les parcours urbains de Bastia d’Ajaccio et de Balagne entre Calvi et Ile Rousse. Les AMG sont en service sur l’ensemble du réseau apportant plus de confort et de capacités notamment en grandes lignes. Et bientôt devrait être lancée l’étude pour l’achat de nouveaux autorails mieux adaptés aux courts trajets des dessertes urbaines. Cette place de mieux en mieux occupée conduit aussi les CFC à s’impliquer dans de nombreuses foires rurales, manifestations sportives et culturelles.

La commémoration de ces 120 ans de la ligne ferroviaire Ajaccio-Bastia en est aussi la traduction à travers cette exposition par laquelle nous avons voulu que l’art urbain, le street art, entre dans les gares d’Ajaccio et de Bastia pour y être vues et appréciées par des milliers de voyageurs occasionnels ou réguliers. Cet art contemporain est devenu en peu de temps une discipline dans laquelle excellent les artistes qui ont été sollicités pour cette première en Corse à une telle échelle : Marilou Albertini, Babs, Brusk, Jean-Olivier Chafraix, Francis Casili, Stephane Froring, Lek, Christian Martinez, Fabrice Martinez, Fabian Ribaux, Sowat, Vannina Van Shirin.

Leurs œuvres seront visibles sur quelques 1000 m² de façades offertes à leur créativité rafraichissante pour redonner de l’intérêt visuel à des bâtiments qui n’en ont plus. 10 jours durant artistes et public se sont croisés et ont échangé, dans ce cadre hors du commun, sur les œuvres et les procédés de création. Les nez des AMG également seront ornés de motifs rappelant ces 120 ans à travers la Corse sur l’ensemble du réseau.

Pour éphémères qu’elles soient ces œuvres resteront visibles plusieurs mois et susciteront d’autant plus de curiosité. C’est aussi le but comme l’explique Ernest Pignon Ernest, l’un des grands précurseurs de l’art urbain, « L’œuvre, ce n’est pas l’image elle-même, mais ce qu’elle provoque d’interrogation sur le lieu ». Ainsi ces œuvres donneront plus d’ampleur au développement artistique et culturel dans notre région à son rayonnement national et international. Ce projet presque achevé souligne l’engagement de la CTC et des CFC dans une démarche soutenue de promotion culturelle avec de nouveaux artistes, de nouvelles créations symboles de l’art contemporain.

Avant de conclure mon propos, je veux exprimer des remerciements aux artistes bien sur, aux cheminots qui les ont accueillis avec beaucoup d’attention et enfin, avec beaucoup de reconnaissance, aux chevilles ouvrières de ce beau rendez-vous : Madame Isis Chiappe Canavelli et Rhizome, Madame Cynthia Cavalli directrice du service transports de la CTC, Madame Fabienne Masia son adjointe et Monsieur Jean Baptiste Bartoli directeur des CFC.

Ma conclusion tiendra à présent en une seule phrase à cet instant ou nous fêtons ses 120 ans pour dire : Longue vie aux Chemins de fer de la Corse.

 

                                                     


                                                                       

 

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 13:23

 

 

La Corse paye un navire à ne rien faire : une facture de plus de 1,2 million d’euros....

                                                                       navire.jpg

               fl-che-copie-1.gifhttp://terrecorse.tumblr.com/

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 13:19

 

 

 

Michel costumeA Bastia du Conclave de l’Annonciade au projet de Collectivité unique une élection peut en cacher une autre

19 Février 2015

Le temps électoral agit souvent comme un révélateur. Il en est ainsi des départementales notamment sur Bastia où la matrice politique est désormais celle du Conclave de l’Annonciade. UMP, PS, Tattistes et Siméonistes font valser les étiquettes pour rester dans ce sillage des dernières municipales avec des candidatures non identifiables dans ce scrutin. Leur motivation essentielle, à présent, c’est la Collectivité unique pour laquelle ils se prononcent à des degrés divers avec le secret espoir d’en prendre le contrôle le moment venu.

La Chambre des territoires, qui devrait se substituer au département, serait selon eux à l’abri des comportements et des pratiques de clan. Rien ne permet de l’affirmer. En revanche nous savons que cet Etablissement public administratif, sans compétence mais sous tutelle de la région, anticiperait la disparition de l’entité départementale et de la préfecture de Haute Corse à Bastia.

Dans le même sens les Etablissements de coopération intercommunale sont promis à une fusion pour en réduire le nombre de moitié. Car tel est l’objectif de cette réforme institutionnelle spécifique à la Corse mais appendice d’une loi NOTRe imaginée par le gouvernement Valls Hollande après les cuisantes défaites des municipales et des européennes. Il s’agit de concentrer à rebours de la décentralisation.

Le choc recherché n’a rien à voir avec la prétendue lourdeur administrative qui selon la doxa néolibérale ruinerait le pays quand les marchés financiers lui garantiraient la prospérité. Ce qui est dans le collimateur c’est la dépense publique soumise ainsi à la moulinette de l’austérité et des critères low cost. La réforme institutionnelle et l’austérité budgétaire vont ainsi de paire.

A Bastia, l’UMP, le PS, les Tattistes et les Siméonistes ont décidé de ne pas rompre leur belle unité. Dans une modernité politique, aux allures très anciennes, les acteurs de la mascarade politicienne des municipales vont donc poursuivre leur croisade contre le système et les logiques d’appareils. La leur personnelle étant parée de toutes les vertus.

Pour ce qui les concerne, les candidates et candidats du PCF et du Front de gauche ont fait le double choix d’une part, de combattre la politique d’austérité du gouvernement et d’autre part, de l’engagement clair à gauche sur les valeurs démocratiques et républicaines, de respect des électrices et des électeurs, de respect du peuple.

Voila pourquoi ils dénoncent l’absence de consultation par référendum sur ce projet de pouvoir unique en Corse et la procédure législative qui enterre par un simple amendement du gouvernement cette exigence démocratique élémentaire satisfaite en 2003 sur un projet identique.

Pour antidémocratique qu’elle soit, la démarche ne choque pas les dirigeants du PS, Jean Charles Orsucci, Jean Louis Luciani et Emmanuelle Degentile, lesquels expliquent que les prochaines élections régionales auront valeur de consultation des Corses.

Sauf que le gouvernement entre temps aura défini par ordonnances le champ de compétences de la Collectivité, sa fiscalité, son budget et les conditions de transfert des agents. Tout serait bouclé en définitive sans que les Corses n’aient un mot à dire sur une réforme appelée à rythmer leur vie quotidienne dans le futur.

Le paradoxe dans tout cela c’est que les candidats favorables à la Collectivité unique sans référendum briguent les suffrages des électeurs pour un mandat à durée aléatoire comme l’existence du département dont ils réclament la suppression. La Chambre des territoires pourra, le cas échéant, offrir un siège et une indemnité.

A Bastia, du Conclave de l’Annonciade au projet de Collectivité unique, une élection peut en cacher une autre.

Michel Stefani

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 13:08

 

 

                                                   21 février 1944

 

 

Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant

      Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant.

             (Aragon, l'Affiche Rouge)

" Ma Chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée,

Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. Nous allons être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m'arrive comme un accident dans ma vie, je n'y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais.

Que puis-je t'écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps. Je m'étais engagé dans l'Armée de Libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la Victoire et du but.

Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur à tous... J'ai un regret profond de ne t'avoir pas rendue heureuse, j'aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier
après la guerre, sans faute, et d'avoir un enfant pour mon bonheur, et pour accomplir ma dernière volonté, marie-toi avec quelqu'un qui puisse te rendre heureuse. Tous mes biens et toutes mes affaires je les lègue à toi à ta soeur et à mes neveux. Après la guerre tu pourras faire valoir ton droit de pension de guerre en tant que ma femme, car je meurs en soldat régulier de l'armée française de la libération.

Avec l'aide des amis qui voudront bien m'honorer, tu feras éditer mes poèmes et mes écrits qui valent d'être lus. Tu apporteras mes souvenirs si possible à mes parents en Arménie. Je mourrai avec mes 23 camarades tout à l'heure avec le courage et la sérénité d'un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement, je n'ai fait de mal à personne et si je l'ai fait, je l'ai fait sans haine. Aujourd'hui, il y a du soleil. C'est en regardant le soleil et la belle nature que j'ai tant aimée que je dirai adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes bien chers amis.
Je pardonne à tous ceux qui m'ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et ceux qui nous ont vendus. Je t'embrasse bien fort ainsi que ta soeur et tous les amis qui me connaissent de loin ou de près, je vous serre tous sur mon cour. Adieu.

Ton ami, ton camarade, ton mari.

Manouchian Michel.

P.S. J'ai quinze mille francs dans la valise de la rue de Plaisance. Si tu peux les prendre, rends mes dettes et donne le reste à Armène. M. M. "

Michel Manouchian à sa femme Mélinée le 21 février 1944
à la prison de Fresnes

                                             


 

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 09:59

 

                                                                          MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

Libye: un nouveau foyer jihadiste qui inquiète l'Europe et les pays voisins


Aux portes de l'Europe, le nouveau foyer jihadiste qui se développe en Libye alimente les pires craintes du Vieux continent mais inquiète aussi les voisins immédiats du pays, qui craignent un renforcement de leurs propres groupes radicaux, soulignent les experts.
"La Libye est aujourd'hui le plus grand foyer terroriste au monde", affirme Mazen Chérif, expert tunisien en questions militaires et stratégiques.
Contrairement à l'Irak ou la Syrie où une coalition internationale mène des raids aériens contre le groupe de l'Etat islamique (EI), sa branche en Libye a le champ libre, profitant du chaos généralisé, note-t-il.
Quatre ans après le début du soulèvement contre le pouvoir du colonel Mouammar Kadhafi, qui tenait le pays d'une main de fer, le riche pays pétrolier est livré aux milices rivales.

                                                     Libye


La filiale libyenne du groupe de l'EI est déjà bien implantée dans plusieurs villes, de Derna à l'est à Sabratha à l'ouest, en passant par Syrte dans le centre.
Un autre groupe jihadiste, Ansar Sharia, est implanté à Benghazi, deuxième ville du pays.
L'EI dispose en outre en Libye d'un accès à la mer, dans un pays qui constitue la source principale de l'immigration clandestine vers les côtes européennes, et notamment l'Italie.
"La Libye constitue le point géographique le plus proche de l'Europe où sont apparus des mouvements jihadistes, et le principal point de passage de l'immigration clandestine", explique un diplomate libyen en Europe.
"Il faudrait imaginer ce qui se produirait si, dans chaque bateau de migrants, un ou deux jihadistes se glissaient...", ajoute-t-il.
"Si ces mouvements parviennent à contrôler la côte libyenne --la plus longue d'un pays d'Afrique du nord sur la Méditerranée avec 1.955 km-- ce sera le chaos en Méditerranée", avertit le diplomate qui a requis l'anonymat.
"Les gouvernements occidentaux sont effrayés par des foyers, des sanctuaires qui sont en train de se créer sur le même modèle à chaque fois lorsque l'Etat s'effondre" et qui peuvent devenir une menace pour la région et servir de base pour "préparer des attentats contre l'Europe", explique Arthur Quesnay, expert en sciences politiques à l'Université parisienne de la Sorbonne.
Les pays voisins craignent aussi de faire les frais de la montée en puissance des jihadistes. L'Egypte, déjà aux prises avec ses propres extrémistes dans la péninsule du Sinaï, est déjà montrée au créneau en bombardant des positions de l'EI après l'exécution de ses citoyens.
Le groupe avait diffusé le 15 février une vidéo montrant la décapitation de 21 chrétiens coptes, majoritairement égyptiens, qu'il avait enlevés.
"L'Egypte ne peut connaître la stabilité si le chaos règne en Libye", souligne un responsable arabe qui a requis l'anonymat.
L'Algérie voisine est aussi sur les dents, car "ces groupes visent en premier lieu l'Algérie, ainsi que la Tunisie", affirme Mazen Chérif. D'autant qu'un grand nombre des membres du groupe extrémiste Ansar Chariaa en Tunisie, pourchassé par les autorités, est venu grossir les rangs des groupes radicaux en Libye.
Plus au sud, les jihadistes libyens ont développé des liens avec les groupes radicaux du nord du Mali et avec Boko Haram au Nigeria, selon les experts.
"C'est une nébuleuse qui est en train de se construire", explique Arthur Quesnay, selon lequel "pour l'instant, il ne semblerait pas qu'il y ait un commandement unifié".
Les Occidentaux ont écarté l'option militaire contre l'EI en Libye, du moins dans l'immédiat, prônant au préalable une solution politique sous l'égide de l'ONU.
Mais le temps joue en faveur des jihadistes.
"Il y a deux ans, Daech (acronyme de l'EI, ndlr) n'était qu'un petit groupe en Irak, aujourd'hui il contrôle un territoire plus grand que des pays d'Europe entre l'Irak et la Syrie", souligne le diplomate libyen.
Pour lui, il est nécessaire que la communauté internationale, qui parraine des négociations entre les deux pouvoirs rivaux en Libye, exerce "une pression sérieuse" sur les parties en conflit pour aboutir à une solution politique excluant les groupes radicaux.(21-02-2015 -AL FARABY Avec les agences de presse)

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 09:33

                                                                   ARGENT PATRONAL

 

 

21 Février 2015

Publié par Michel El Diablo (Commun Commune)

LE CADEAU CACHÉ DE MACRON: une réduction d'impôts de 900 millions d'euros pour les plus riches

Difficile de s'y retrouver dans la loi Macron, car il y a tout et n'importe quoi : libéralisation du transport de car, travail le dimanche, révision des modalités de licenciement, financement des entreprises, etc. Mais il y a un article de loi injustement méconnu : il s'agit de l'article 34 sur l'allègement de la fiscalité des actions gratuites.

 

De quoi s'agit-il ? Certaines entreprises, notamment les start up, distribuent gratuitement à leur salarié des "actions" de la société. Une sorte de promesse sur l'avenir, le jour où l'entreprise réalise d'importants bénéficient et voient sa valeur montée en flèche. Jusqu'à présent, la valeur de ces actions gratuites était incluse dans le calcul de l'impôt sur le revenu. Normal, il s'agit bien d'une rémunération. Sauf que l'article 34 de la loi Macron change les règles de calcul.

Une réduction d'impôts de près de 50%

 

Dans le texte d'accompagnement de la loi, voilà comment le changement de règle est présenté : "Actuellement imposable à l'impôt sur le revenu selon les règles de droit commun applicables aux traitements et salaires, la valeur de ces actions sera désormais imposée selon les principales modalités applicables aux plus-valeurs mobilières". Vous n'avez rien compris ? C'est normal. Selon Le Canard enchaîné, cela signifie que les actions gratuites bénéficieront d'un abattement de 50% avant imposition, ce qui réduit de moitié l'imposition. Exemple donné par l'hebdomadaire : "Le bénéficiaire d'une action gratuite paie aujourd'hui, selon sa tranche d'imposition (dont peut soupçonner qu'elle est élevée), jusqu'à 42,71 euros d'impôt sur le revenu, hors CSG et RDS. Si l'article 34 est voté, il ne paiera plus que 20,21 euros".

Un cadeau de 900 millions d'euros... pour les plus riches

 

Officiellement, l'allègement de la fiscalité sur les actions gratuites est censée favoriser le développement des start up qui ont recours à ce dispositif. Mais pour Le Canard enchaîné, ce sont surtout les cadres des entreprises du CAC 40 qui vont remporter le jackpot. "La distribution d'actions gratuites a complètement supplanté les stock-options, dont la fiscalité a été alourdie ces dernières années", explique l'hebdomadaire. Et les chiffres sont éloquents : "Les conseils d'administration des entreprises du CAC 40 ont voté, en 2014, l'attribution d'actions gratuites pour un montant de 6,4 milliards. Et, dans l'immense majorité des cas, à leurs cadres dirigeants les mieux payés", précise Le Canard enchaîné.

 

Malgré toutes ces réserves, le gouvernement a décidé de maintenir cet article de loi. Dont le coût est estimé à 200 millions d'euros par Macron. Un chiffre sous-estimé par plusieurs cabinets privés qui évaluent plutôt à 900 millions d'euros le manque à gagner pour le fisc.


*** Source

"Le cadeau de Macron aux riches ennemis de Hollande", Le Canard enchaîné, 28 janvier 2015

 

LE CADEAU CACHÉ DE MACRON: une réduction d'impôts de 900 millions d'euros pour les plus riches

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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 10:26

 

                                                                           cerveau animé

 

 

 

 

 

Non, la laïcité n’est pas le dialogue inter-religieux ! LAICITE-copie-1.jpg

 

 

Alors que la Charte de la laïcité, voulue par Vincent Peillon en 2013, n’est même pas encore affichée dans tous les établissements scolaires (« pour ne pas avoir d’histoires »), voilà que la Ligue de l’Enseignement a produit apparemment sa propre version, soigneusement édulcorée, mais suffisamment ressemblante avec l’original (affichée notamment sur un format identique) pour semer le doute ! Il s’agit en fait d’une véritable charte de substitution pour les établissements : au total 35 000 exemplaires pour affichage auprès des enfants, parents et personnel enseignant, agrémentés de dessins pour aider les pédagogues. Or cette « pseudo-charte » présente à tous une « pseudo-laïcité ».
Charte de la laïcité edulcorée

Beaucoup de laïques se sont ainsi indignés de constater, par exemple, que le mot « laïcité » a été systématiquement supprimé des 15 articles « expliqués par la Ligue », alors que la Charte officielle le fait figurer 12 fois ! En revanche, il est remplacé par le mot « religion » ou « religieux » (7 fois). Exit également la notion de « République laïque », au profit exclusif du « respect de toutes les croyances » ; la séparation des églises et de l’état (art. 2), est remplacée par « la France n’impose pas de religion et n’en interdit aucune » — parfaitement compatible avec le statut des cultes d’Alsace-Moselle ! La liberté de conscience (art. 3) est réduite à « exprimer librement ses idées », l’expression « croire ou ne pas croire » étant carrément supprimée. Aux art. 6, 7, 8, la « laïcité de l’école » disparaît au profit de « l’école » tout court — bienvenue à l’enseignement privé religieux ! Idem à l’art. 9, ainsi commenté : « à l’école, personne ne peut être exclu en raison de sa religion » — ce qui comblera de joie ceux qui contestent encore (y compris la Ligue) la loi du 15 mars 2004. A l’art. 14, « manifester ostensiblement une appartenance religieuse » estinterprété par « porter des signes mettant en avant sa religion » (…) « pour se faire remarquer » : et si ce n’est pas « pour se faire remarquer », mais pour respecter une obligation religieuse, c’est autorisé ?

La piteuse défense des responsables de la Ligue ne fait qu’accroître le malaise, notamment quand l’un d’entre eux écrit : « une des fonctions de la laïcité est bien de réglementer les “religions” que nous avons donc mentionnées ». On croyait que la fonction de la laïcité était « d’assurer la liberté de conscience » ainsi que la séparation des églises et de l’État ? Rappelons à La Ligue que la laïcité ne « réglemente » pas les religions, mais en garantit le libre exercice par des associations privées, dans le cadre des lois applicables à tous dans l’espace civil.

Cette initiative apparaît en totale contradiction avec le volet « laïcité et transmission des valeurs républicaines » annoncée le 22 janvier 2015 comme étant « au cœur » de la Grande mobilisation de l’École. En tentant d’occuper le terrain par son idéologie du compromis permanent avec les religions, la Ligue de l’Enseignement confirme sa place parmi les acteurs de décennies d’affaiblissement de la laïcité en France. Comme l’Observatoire de la Laïcité ou encore l’Institut Européen des Sciences et de Religions (1) qui œuvrent également à ramener sans cesse les religions au cœur de la laïcité, alors que celle-ci a pour objet de les écarter de la sphère publique et de les remettre à leur place : l’espace civil, en assurant à chacun sa liberté de conscience et d’expression. Malheureusement, depuis les 7, 8 et 9 janvier 2015 et leurs suites, on a pu constater les ravages produits par cet affaiblissement de la laïcité.

C’est pourquoi l’UFAL demande à la Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de mettre fin à la diffusion de cette contrefaçon de la Ligue de l’enseignement, détournant la Charte de la laïcité à l’école. Il y va de la cohérence entre les actes et les paroles. L’UFAL appelle également tous les parents à refuser la substitution de cette affiche trompeuse dans les écoles de leurs enfants, et à exiger l’apposition de la véritable Charte de la Laïcité partout où elle fait encore défaut.

Note(s)

1. moins des Sciences que des Religions d’ailleurs…
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