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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 14:00

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Le 26 juillet 2013.
 
Tout avait bien commencé.
 
Le 13 juin dernier, conformément à sa ligne éditoriale, l’Humanité publiait l’une de ses nombreuses tribunes ou chroniques dénonçant la sortie de l’euro. Cette dernière tribune était signée par six économistes du PCF. Jacques Nikonoff, porte-parole du M’PEP, et Jean-Claude Danglot, ancien sénateur et ex-secrétaire de la fédération du Pas-de-Calais du PCF, proposaient une réponse qui était publiée dans l’Humanité du 2 juillet.

  • Pour accéder à la tribune des économistes pro-euro du PCF (13 juin) et à la réponse de Jacques Nikonoff et Jean-Claude Danglot (2 juillet), cliquez ci-dessous :
    http://www.m-pep.org/spip.php?article3387

 
La tribune de J. Nikonoff et JC Danglot a eu un impact certain parmi les membres et sympathisants du PCF en démontrant la faiblesse de la théorie de « l’autre euro ». C’est pourquoi les six économistes pro-euro du PCF ont publié une nouvelle tribune dans l’Humanité le 9 juillet 2013 pour essayer de redresser la situation. C’est le contraire qui s’est produit, leur texte a été particulièrement contre-productif.
 

On aurait pu croire que le journal l’Humanité allait poursuivre son ouverture et encourager le débat sur la question de l’euro. Hélas ce n’est pas le cas puisque la nouvelle réponse de J. Nikonoff et JC Danglot aux six économistes pro-euro du PCF a été refusée par l’Humanité. Cette tribune, en effet, si elle avait été publiée, aurait risqué de mettre le coup de grâce à la thèse déjà chancelante de « l’autre euro, l’autre BCE, l’autre construction européenne ». Ainsi le débat est brutalement interrompu, les économistes pro-euro du PCF ayant pu s’exprimer deux fois, alors que ceux qui prônent la sortie de l’euro et de l’Union européenne par la gauche une seule fois.
 

Mais le débat se poursuivra ailleurs, et ni la politique de l'autruche ni la censure ne pourront faire cesser le doute et le malaise des militants et des sympathisants du Front de gauche. Ces derniers, en effet, croient de moins en moins à la thèse d'un changement de politique radical sans remise en cause de la monnaie unique imposée par une Union européenne qui démontre tous les jours sa vraie nature.

 

le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).

euro-casse

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 13:43

 

 

                    300 équivalent-ils 3.000 millions ?
vendredi 26 juillet 2013


Les 300 plus grandes fortunes du monde accumulent plus de richesses que les 3.000 millions de pauvres.

C’est ce que dit le professeur Jason Hickel de la London School of Economics, un conseiller de The Rules, un mouvement qui lutte contre les inégalités, et auteur d’une vidéo intitulée "Inégalité de la richesse mondiale".

"Nous citons ces chiffres, parce qu’ils offrent un comparatif clair et impressionnant, mais en réalité, la situation est bien pire :
- les 200 personnes les plus riches disposent d’environ 2,7 billions de dollars.
- C’est beaucoup plus que ce qu’ont 3.500 millions de personnes, qui totalisent 2,2 billions de dollars", explique l’économiste.

Jason Hickel note que son mouvement veut faire plus qu’illustrer cet "indice brutal d’inégalité" et démontrer que la situation empire de jour en jour. Citant une étude récente menée par l’ONG Oxfam, l’économiste a souligné que les revenus des 1% les plus riches ont augmenté de 60% au cours des 20 dernières années, avec la crise financière, en accélérant ce processus au lieu de le freiner.

Dans la vidéo "Inégalité de la richesse mondiale", le mouvement The Rules expose comment cette inégalité croît au fil du temps dans différents pays. Ainsi ; durant la période coloniale, l’écart entre pays riches et pauvres est passé ;
- de 3 à 1
- à 35 à 1.

Depuis lors, l’écart a augmenté jusqu’à un niveau de 80 à 1.

Selon l’économiste, la croissance de l’écart est due en partie aux politiques économiques néolibérales que les institutions internationales comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ont imposées aux pays en développement au cours des dernières décennies.

"Ces politiques ont été élaborées pour libéraliser de force les marchés, en les ouvrant aux multinationales pour leur donner un accès sans précédent à une terre bon marché, des ressources et une main-d’œuvre. Mais à un prix très élevé : c’est ainsi que les pays pauvres perdent environ 500.000 millions de dollars de leur PIB par an", explique le professeur en citant l’économiste Robert Pollin de l’Université du Massachusetts.

Selon Jason Hickel, c’est un drainage évident des richesses des régions pauvres vers les zones riches. "Les gouvernements des pays riches célèbrent en permanence combien ils dépensent pour l’aide aux pays en développement et les sociétés multinationales vérifient cela par le biais de leurs rapports annuels, mais aucun ne confesse combien il a tiré et tire des pays en développement", conclut l’économiste.

(Tiré de Russia Today)

 

 

                                                  REVOLUTION L'IMAGE

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 13:14

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                   fidelcastro4.jpg                                LE-CHE-.jpg                                               

 

Acto-en-el-Moncada-580x386.jpg60 ème anniversaire du début de la révolution cubaine : hommage massif du peuple cubain et des présidents latino-américains

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Ce 26 juillet, plusieurs milliers de cubains ainsi que plusieurs présidents latino-américains ont assisté à la cérémonie officielle à Santiago de Cuba du 60 ème anniversaire de l'assaut contre la caserne de Moncada, le point de départ du processus qui mène à la révolution.

 

Échec militaire, victoire politique. L'assaut mené par une centaine de combattants révolutionnaires le 26 juillet 1953, ne permit pas la prise de la caserne de la Moncada, qui gardait la deuxième ville du pays, Santiago. Mais l'assaut fut le tournant de l'organisation de la guérilla révolutionnaire.

 

D'abord, avec le procès imposé par la dictature et dans lequel le jeune Fidel, âgé de 25 ans, retourne l'accusation. Son discours « L'histoire m'absoudra » en fait définitivement le leader du mouvement révolutionnaire sur l'île, malgré un exil imposé.

 

De retour à Cuba en 1955, Fidel crée alors le « Mouvement du 26 juillet », en hommage à l'assaut. Réorganisé à partir de la guérilla de la Sierra Maestra, la révolution triomphe finalement avec la prise de Santiago le 1er janvier 1959.

 

Ce vendredi, c'est non seulement le peuple cubain mais tout ce que l'Amérique latine compte de gouvernements progressistes qui a rendu hommage au processus révolutionnaire cubain

 

Une révolution qui a lancé la seconde phase de l'indépendance des pays d'Amérique latine, celle réelle, passant par la construction du socialisme, et par la solidarité continentale contre l'impérialisme nord-américain.

 

Outre les présidents bolivien Evo Morales et vénézuélien Nicolas Maduro, nouvelles figures de l'Amérique latine anti-impérialiste, les vieux compagnons de Cuba, ex-guérilleros, l'uruguayen Pepe Mujica et le nicaraguayen Daniel Ortega étaient là.

 

Présence forte aussi sur le plan symbolique, celle des représentants d’États des Antilles : Sainte-Lucie Saint-Vincent et Grenadines, Antigua et Barbuda et la Dominique.

 

Les présidents d'Amérique latine et des Caraïbes, après avoir visité l'ancienne caserne transformée en cité scolaire, ont tous rendu hommage à l'exemple qu'a constitué la révolution cubaine. Laissons-leur la parole.

 

Vieil ami de la révolution cubaine, le sandiniste Daniel Ortega a rappelé combien sa visite à Cuba, dans les lieux de la caserne de la Moncada, avait eu un impact sur son engagement anti-impérialiste, alors qu'il n'était encore qu'un militant étudiant, dans les années 1960.

 

Ortega a qualifié Cuba « d'étoile solidaire irradiant cette immense force morale en Amérique latine et dans les Caraibes. Dans tout ce qu'elle a réalisé, était présent l'esprit des gens de la Moncada, de Fidel, Raul et de ce peuple héroique ».

 

Le leader nicaraguayen a tenu à rappeler que la révolution cubaine continue d'inspirer les peuples d'Amérique latine.

 

Ancien leader de la guérilla Tupamaros, fortement influencée par la révolution cubaine, le président uruguayen Pepe Mujica a rendu aussi un hommage appuyé à la révolution « qui a été celle de la dignité, de l'auto-estime des latino-américains ».

 

Cuba a fait passer les latino-américains, éternels « don Quichotte » remplis de rêves, à des acteurs de leur propre changement. Qu'il y ait eu dans cette construction collective des erreurs, des résussites, des compromis et des sacrifices, c'est inévitable dans toute révolution, selon Mujica.

 

maduro-en-acto-del-moncada.jpgMorales et Maduro, les deux représentants des deux Etats apportant le soutien le plus ferme au gouvernement cubain aujourd'hui, continuateurs de l’œuvre à la fois de transformation sociale et d'unité continentale entreprise par les révolutionnaires, sont allés de leur hommage.

 

Pour le président vénézuélien, c'est l'actualité de cet acte historique qui prédomine, « renforçant l'espoir des peuples d'Amérique latine, leur confirmant que cela valait la peine de lutter ».

 

Rappelant l'amour infini du commandant Chavez pour Cuba, Fidel et la révolution, Maduro a tenu à signifier que « ce sont les peuples qui ont fait que l'Amérique est aujourd'hui debout, qu'elle progresse aujourd'hui dans l'intégration régionale ».

 

evo-y-daniel-580x439.jpgEnfin, l'hommage est tout aussi passionné pour Evo Morales pour qui la lutte du peuple cubain n'a jamais été une erreur : « la Révolution cubaine est la mère de la révolution en Amérique latine et dans le monde ».

 

Rappelant avec émotion ses échanges avec Fidel, l'importance qu'il accorde à la solidarité internationale, selon Evo, « si il n'y avait pas eu Fidel, et Chavez par ailleurs, on n'aurait pas pu consolider la révolution bolivienne, et le peuple cubain le sait bien ».

 

Raul Castro, dans son discours de clôture, a insisté sur la solidarité avec les processus révolutionnaires et les peuples d'Amérique latine, il a aussi insisté sur le parti-pris de la « révolution cubaine qui continuera à être celle des humbles, par les humbles et pour les humbles ».

 

Raul conclut son discours par la fameuse invective du Che, toujours vivante tant à Cuba que dans toute l'Amérique latine, toujours en lutte pour son indépendance réelle, soixante ans après le début du processus : « Hasta la victoria siempre ! »

                                             drapeau-cubagif.gif  drapeau-cubagif.gifdrapeau-cubagif.gif

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 13:03

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Tunisie : des habitants de Sidi Bouzid aux obsèques de Brahmi

samedi 27 juillet 2013, par as-sawra

Des centaines d’habitants de Sidi Bouzid, où est né le député opposant Mohamed Brahmi assassiné jeudi se sont déplacés à Tunis pour ses funérailles ce samedi, alors que cette ville est gagnée par la contestation.
Selon un journaliste de l’AFP, des centaines d’habitants ont pris la route à l’aube pour Tunis après une nuit agitée durant laquelle des heurts ont eu lieu entre la police et des jeunes manifestants qui ont bloqué la circulation et mis le feu à des pneus.
La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser et un policer a été hospitalisé après s’être blessé en tombant d’un véhicule circulant à toute allure.
Sidi Bouzid, ville déshéritée qui a donné naissance au soulèvement contre le régime de Ben Ali en 2011, a entamé un mouvement de désobéissance encadré par le Front populaire (alliance de la gauche) et la section régionale de la centrale syndicale UGTT.
Un conseil des notables a été mis en place pour la gestion des affaires de leur cité jusqu’à la chute du pouvoir actuel, mot d’ordre des manifestants depuis l’assassinat de Mohamed Brahmi, tué jeudi par balles devant son domicile, près de Tunis. Des conseils similaires ont été créés dans trois localités dépendant du chef-lieu Sidi Bouzid : Regueb, Mekessi et Menzel Bouzaine, selon la même source.
"Sidi Bouzid n’est plus sous l’autorité centrale et ne reçoit plus d’ordre de la part du gouvernement", dirigé par le parti islamiste Ennahda tenu pour responsable du meurtre, a déclaré à la radio Touhami Abdouli, ancien secrétaire d’Etat originaire de la ville. Selon lui, Ennahda est le seul responsable de ce qui arrive actuellement à la Tunisie", a-t-il affirmé.

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 16:19

 

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1                                    

 

                               Chkoun mazal?
Qui d'autre encore?
Photo : www.tunivisions.netsource:la robe rouge
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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 13:51

 

                                                                        MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

L’opposant Mohamed Brahmi assassiné à Tunis

jeudi 25 juillet 2013, par al Faraby

Le dirigeant d’opposition Mohamed Brahmi a été tué par balles jeudi à Tunis, a-t-on appris de source politique.
Elu à l’Assemblée nationale constituante (ANC), Mohamed Brahmi, âgé de 58 ans, était fondateur et ancien secrétaire général du Mouvement du peuple (Echaâb).
Selon des témoins, il a été abattu par deux hommes à moto devant chez lui alors qu’il descendait de voiture.
"Il a été tué devant sa maison alors qu’il était avec sa fille handicapée", a déclaré Mohamed Nabki, membre lui aussi d’Echaâb.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées devant le ministère de l’Intérieur à l’annonce de la mort de Brahmi en exigeant la démission du gouvernement dominé par les islamistes.
"A bas le pouvoir islamiste !", criait la foule.
Membre de l’assemblée constituante chargée d’élaborer la nouvelle constitution, Mohamed Brahmi n’avait pas ménagé ses critiques envers le parti islamiste Ennadha au pouvoir.
Le président de l’Assemblée constituante, Mustapha Ben Djaafar, a déclaré que vendredi devait être "un jour de deuil national".
Le 6 février dernier, Chokri Belaïd, l’un des responsables de l’opposition laïque, avait été abattu devant son domicile dans la capitale tunisienne, probablement par un membre d’un groupe salafiste radical, selon la police.
Sa mort avait provoqué à travers le pays les plus importantes manifestations depuis la chute de Zine al-Abidine Ben Ali en janvier 2011.

 

 

 

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 13:10

   

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                                                                                               Michel Alberganti

Journaliste scientifique. Producteur de l'émission «Science Publique» sur France Culture.alberganti.jpg

 

Gaz de schiste: pourquoi Montebourg a raison

Face au dogme qui domine chez les écologistes, l’idée de créer une entreprise nationale publique pour exploiter le gaz de schiste français, sous réserve d’une garantie d’absence de pollution, relève du simple bon sens.

Près d'un site d’exploration de gaz de schiste en Pologne en 2013. REUTERS/Peter Andrews

- Près d'un site d’exploration de gaz de schiste en Pologne en 2013. REUTERS/Peter Andrews -

Le bon sens a-t-il définitivement abandonné les écologistes? On est en droit de se poser la question à l’occasion de la nouvelle sortie d’Arnaud Montebourg. A l’Assemblée nationale, le 10 juillet 2013, le ministre du Redressement productif a lancé l’idée de la création d’une entreprise nationale publique qui serait chargée de «capter la rente» du gaz de schiste. Cela sous réserve de la mise au point préalable d’une technique écologique d’exploitation de cette ressource.

Arnaud Montebourg a précisé qu’il s’agit là d’une position personnelle… Sage précaution puisque le tout nouveau ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Philippe Martin, a aussitôt fait savoir que «la question d’une exploitation écologique des gaz de schiste ne se pose pas». Fin de la séance de créativité.

Dommage. Au sein même du gouvernement, la contestation de la position des écologistes dans ce domaine revient régulièrement sur le tapis. Certes, Arnaud Montebourg y paraît isolé. Mais il ne n’exprime sans doute pas son seul avis. Les ministres de l’Industrie ou de la Recherche, s’ils ne disposent pas de la même liberté de parole, n’en pensent probablement pas moins. L’Office parlementaire d’évaluation des choix technologiques et scientifiques (OPECST) travaille sur un rapport qui, à la rentrée, devrait se déclarer en faveur de l’exploration afin d’évaluer les ressources du sous-sol français en gaz de schiste. Exploration que les écologistes condamnent également.

Le temps passe, la crise se poursuit, la croissance est nulle, voire moins. Dans ce contexte, tenter de bâillonner le bon sens se révèle délicat. La tentation de vérifier si l’on n’est pas assis sur un tas d’or, fût-il «sale», est difficile à contenir. En se cramponnant au dogme qui rejette toute exploitation de ressources fossiles, les écologistes risquent de perdre les quelques pourcents de crédit qui leur reste dans l’opinion publique.

Leur dernier résultat à l’élection présidentielle aurait pu les inciter à plus de réalisme. Il n’en est rien. On connaît déjà le don particulier des Verts pour l’autodestruction.

Quand les dogmes accouchent de mesurettes

Le cas du gaz de schiste n’est pas isolé. La position écologiste sur l’enfouissement des déchets nucléaires relève de la même idéologie qui peut conduire jusqu’à l’absurde. Dans ce cas, contrairement au gaz de schiste, les déchets existent bel et bien. Mais les enfouir cautionnerait la poursuite du nucléaire, selon les écologistes. Ils préfèrent donc les laisser à l’air libre, quitte à en augmenter les risques pour les futures générations. Et ils bloquent le débat public national en cours pour en débattre. Débat sur lequel il y a, certes, beaucoup à dire, tant il ne mérite pas vraiment son nom. De là en empêcher que ne se tiennent des réunions publiques d’information sur le sujet…

Les dogmes sont rarement subtils mais ils peuvent être moteurs. Ceux des écologistes conduisent aujourd’hui au blocage systématique. Dans le contexte économique actuel, le débat sur la transition énergétique promet ainsi d’accoucher d’un catalogue de bonnes résolutions et de mesurettes plus cosmétiques que révolutionnaires.  

La synthèse des débats territoriaux se révèle en effet affligeante. La première des 30 propositions principales prône… le développement du covoiturage. On trouve ensuite la rénovation des bâtiments les plus énergivores, la récupération de la chaleur fatale et issue de la valorisation des déchets, la priorité à la baisse des consommations…

Prenons la proposition numéro 8 concernant le développement de la production d’énergies renouvelables. La cible est chiffrée, ce qui est exceptionnel dans les propositions en dehors des baisses de consommation (-20% d’ici 2020 et facteur 4 d’ici 2050). Elle est fixée à une fourchette de 23 à 45% d’EnR d’ici 2020. Sans préciser s’il s’agit d’un pourcentage de l’énergie totale ou de l’électricité…

Admettons qu’il s’agisse d’électricité. En France, en 2011, cette dernière était produite à 78,7% par le nucléaire. Le renouvelable représentait moins de 12% (dont 9% d’hydroélectrique). Il s’agirait donc de multiplier cette part par 2 ou 4 en moins de 10 ans.  Aucun moyen n’est, bien entendu, précisé pour atteindre de tels objectifs en dehors d’incantations sur la mise en place d’une «vraie fiscalité énergétique cohérente».

Le débat sur la transition énergétique risque fort de n’aboutir qu’à un catalogue d’économies d’énergie. Si c’est excellent, bien entendu, cela ne permettra pas d’enclencher une «transition». Pour cela, il faudrait une véritable planification de la transformation du mix énergétique au cours des 25 à 50 prochaines années. Or, nous sommes à des années-lumière d’un tel projet.

Le gaz naturel et le gaz de schiste ne sont pas des solutions d'avenir mais...

Si, comme cela est le plus probable, le quinquennat de François Hollande s’achève sans que la centrale de Fessenheim ne soit fermée, malgré l’engagement réitéré du candidat puis du président, la messe sera dite. La France restera, pour longtemps encore, une nation hautement nucléarisée. Une situation que la majorité des Français approuve. Mais qui étranglera tout développement des énergies renouvelables.

Dans ce contexte, sans même tenir compte de la crise, on voit mal comment le mouvement écologique pourrait amorcer un véritable élan national. Ce qui augmente vraiment, en France, c’est la part du gaz naturel. Elle est passée de 18% en 1981 à 30% en 2011 dans l’industrie et 19% à 32% dans le résidentiel et le tertiaire sur la même période. Aujourd’hui, le gaz naturel représente plus de 20% de notre consommation totale d’énergie. Il se rapproche de l’électricité (24%) mais reste loin du pétrole (43%).

Que le gaz naturel et le gaz de schiste ne soient pas la solution d’avenir, à la fois parce qu’ils produisent du CO2 et qu’ils ne sont pas renouvelables, ne fait aucun doute. Mais qu’ils puissent jouer, si des ressources suffisantes existent, un rôle important dans les prochaines décennies est difficilement contestable. Que la France ait cette opportunité d’exploiter son propre sous-sol, comme elle l’a déjà fait à Lacq, aurait pu servir la cause écologique.

En échange du droit à produire du CO2, les écologistes auraient pu imposer des normes de sécurité françaises susceptibles de devenir des normes internationales. Avec l’innovation, l’activité industrielle et les exportations de technologies qui vont avec. Les écologistes auraient pu exiger que la manne économique du gaz de schiste serve à préparer une véritable transition énergétique et une vraie sortie du nucléaire d’ici 50 ans.

L’idée personnelle d’Arnaud Montebourg va exactement dans ce sens. Il fait appel aux «écologistes raisonnables» pour la soutenir. Mais l’on peut craindre que ces deux termes ne soient devenus antinomiques.

Michel Alberganti

                                                            Source: slate.fr
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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 12:56

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robespierre

 

219 ans après sa mort, il suffit de prononcer le nom d’un homme pour effrayer encore la droite. Qui ? Robespierre. Les trois syllabes de ce nom sonnent toujours à l’oreille des thermidoriens du 21e siècle, comme sonneraient trois coups, frappés avant que le rideau se lève au théâtre, glaçant un public mondain attendant un spectacle terrifiant. Ro-bes-pierre ! Quand l’homme de droite en parle, dans sa bouche tordue, ce nom devient un juron.

 

 

 

La haine de Robespierre est le thermomètre de la sottise de la droite, variant selon les saisons. Quand la température politique monte, elle augmente.Jean-François Copé s’est spécialisé dans cette détestation, ainsi que celle de la Révolution qui, selon lui «  a fait beaucoup de mal et a fracturé la société, elle a désappris aux français le goût de l’effort ». Fin 2012, à des militants UMP, il a présenté ainsi la politique de François Hollande « Le matraquage fiscal qu'il impose au forceps (...) se double d'un processus de stigmatisation systématique des catégories de Français les unes après les autres. Vieille technique de gauche qui rappelle le Robespierre d'autrefois: on décapite d'abord, on discute après ». Consternant. On retrouve aussi ce« Robespierre bashing » dans des journaux. Quand l’onde de choc de « L'affaire Cahuzac » provoque une volonté de contrôle populaire des élus, le Point dénonce «les grands moralisateurs, les chantres de l’épuration, les nouveaux Robespierre, voire les néo-Khmers rouges». On pourrait ainsi multiplier les exemples, puisés ici ou là, dans des discours et articles.

 

 

Mais qu’elle est l’origine de cette haine ? Et quelle en est la fonction ?

 

L’objet de cet article n’est pas de démonter les nombreux mensonges des assassins de Robespierre, et de leurs héritiers, réussissant à le transformer aux yeux de l’opinion en un tyran sanguinaire, unique responsable de la Terreur. Sous le poids de cette propagande, il s’est sculpté une « légende noire » lui attribuant tous les moments sombres de la Révolution Française.

 

 

 

En réponse, il faut affirmer que jamais il n’y eut de dictature de Robespierre, ni même du Comité de Salut Public, qui était un « gouvernement révolutionnaire » collégial et révocable. Robespierre défendait l’idée d’un régime totalement parlementaire et en 1794, la Convention discutait et validait toutes les décisions importantes. Elle était libre à tout moment de changer la composition des comités. Quant à « la Terreur », terme ambiguë historiquement, elle ne peut être mise que sur son compte. Il s’agit d’un ensemble de mesures d’exceptions, votées à l’unanimité de la Convention, que Robespierre jugeait « inséparables de la vertu », et appliquées dans un moment particulièrement difficile. Sans elle, nul doute que le pays aurait été dépecé par les coalisés et occupé, et la République balayée.

 

 

Ce que reproche en réalité la droite de 2013 à Robespierre est qu’il fut un pionnier du partage des richesses. Dès 1789, il intervint à l’Assemblée en refusant tous les traitements sécuritaires des émeutes de la faim et appelant « à remonter à la source du mal, à découvrir pourquoi le peuple meurt de faim plutôt que l’égorger quand il s’attroupe ». En 1790, il défend « la propriété du peuple ». En 1792, il développe une critique de la liberté du commerce et affirme le droit à l’existence comme le premier des droits de l’homme. Pour lui« toute spéculation mercantile qui se fait au dépend de la vie de son semblable, n’est point un trafic, c’est un brigandage et un fratricide ». En 1793, il proclame : « les dangers intérieurs viennent des bourgeois, pour vaincre les bourgeois, il faut rallier le peuple ». En 1794 il affirme : « Quand l’intérêt des riches sera-t-il confondu avec celui du peuple ? Jamais ! ». C’est ce Robespierre là, « l’incorruptible » sensible à la question sociale, que déteste encore la droite. Pour elle, cette dimension de la Révolution française, si brûlante d’actualité, doit être effacée ou calomniée.

 

 

Mais, il est encore un autre enjeu récent pour la droite copéiste de salir Robespierre. Il vise le Front de gauche. Plusieurs fois, le président de l’UMP a placé un signe égal entre les hommages et références de Jean-Luc Mélenchon à Robespierre, et ceux que Jean-Marie Le Pen a rendu à Robert Brasillach, écrivain antisémite et collaborateur. Pour Jean-François Copé, Robespierre et Brasillach sont une seule et même chose, aussi détestable l’un que l’autre. Cette honteuse assimilation, comparant jacobin et nazi, lui permet par la suite de dire que finalement faire alliance avec le FN n’est pas plus condamnable que faire alliance avec le Front de Gauche. Ainsi, il dédiabolise le parti de Marine Le Pen et prépare l’avenir.

 

Derniers mots, le PS participe lui aussi à cette légende noire antirobespierriste, refusant par exemple qu’une rue porte son nom à Paris, ou utilisant aussi le nom de Robespierre comme une insulte. Peut-on lutter contre la droite en reprenant ses arguments ? Pas possible.

 

Mais, ceci est une autre histoire…

 

Alexis CORBIERE

 

Tribune publié par L'Humanité Dimanche

 

Source

 

 

Le site des Amis de Robespierre

 

           NDLR:

Consulter le toujours excellent ouvrage de notre camarade Jean MASSIN: Robespierrre

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 12:29

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

À la question «  Quelle est la vérité sur les ressources de nos eaux territoriales en pétrole et en gaz ? », le Président syrien Bachar Al-Assad a répondu : « C’est la vérité, que ce soit dans nos eaux territoriales ou dans notre sol. Les premières études ont fait état d’importants gisements de gaz dans nos eaux territoriales. Puis, nous avons su que d’autres gisements s’étendaient de l’Egypte, à la Palestine et sur tout le long de la côte ; ces ressources étant plus abondantes dans le nord. Certains disent que l’une des raisons de la crise syrienne est qu’il serait inacceptable qu’une telle fortune soit entre les mains d’un État opposant mais, évidemment, personne ne nous en a parlé de façon directe. C’est une analyse logique de la situation et nous ne pouvons ni la réfuter, ni la considérer comme une raison secondaire. C’est peut-être la raison principale de ce qui se passe en Syrie mais, pour le moment, elle reste du domaine de l’analyse »[1], [Ndt]. 


****

Le fond de l’air de la bataille russo-américaine empeste le gaz


Désormais la force des grandes puissances ne repose pas tant sur leur armement de plus en plus sophistiqué que sur leur mainmise sur les sources d’énergie, le pétrole et puis le gaz censé devenir le combustible numéro un à partir de 2030, selon les prévisions des experts en la matière. Il se pourrait donc que le fond de l’air de la bataille russo-américaine empeste le gaz !


Ce qui nous amène à tenter de voir clair dans  l’imbroglio des conflits d’intérêts contradictoires concernant l’exploitation et le transport du gaz entre la coalition Russie-Chine-Iran-Syrie d’une part, et la coalition USA-Europe-Turquie-Arabie saoudite-Qatar d’autre part, avant de nous pencher sur leur rôle dans le traficotage et l’ébullition de la « crise syrienne ».

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voir note [2] en fin d'article
La dépendance européenne pour le gaz


La consommation de l’Europe en gaz liquéfié serait de 500 milliards de m3 par an provenant principalement de la Russie et du Qatar. Actuellement le Qatar assurerait environ le quart de ces besoins et il est attendu que sa dépendance au gaz russe aille crescendo d’ici 2020, renforçant ainsi les relations d’intérêts entre l’Europe et la Russie ; ce à quoi les USA et l’UE s’opposent vigoureusement.



Cinq projets gaziers cherchent à gagner le marché européen


1. Les deux premiers sont russes et reposent sur les considérables ressources de la Russie elle-même. À travers la mer Baltique, une première ligne « Nord stream » relie directement la Russie à l’Allemagne considérée stratégiquement comme un important point de départ vers le continent européen. Partant de la mer Noire, la deuxième ligne du projet « South stream » passe par la Bulgarie avant de se diriger vers la Grèce, la Hongrie, l’Autriche et le nord de l’Italie, avec une capacité d’acheminement de 60 milliards de m3 par an.



2. Le troisième est le projet américain « Nabucco » qui repose sur les ressources du Turkménistan et de l’Azerbaïdjan. Il prévoit d’acheminer le gaz de la Turquie vers l’Europe en passant via la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie, la Tchéquie, la Slovaquie, et l’Italie, avec  une capacité de transport de 31 milliards de m3 par an.Prévu pour 2014, repoussé à 2017 pour problèmes d’ordre technique, son coût est désormais estimé à 21 milliards de dollars, et la course semble gagnée d’avance par la Russie.



Ce troisième projet récupère les excédents du Turkménistan ; lequel est engagé dans un autre projet l’associant à la Chine, au Pakistan, à l’Azerbaïdjan et dont l’Iran s’est retiré au profit « du projet Iran-Iraq-Syrie ».

À savoir que la plupart des puits turkmènes sont contrôlés par des multinationales basées en Israël tel que le groupe Merhav dirigé par Yosef Maiman [3], l’un des hommes les plus influents en Israël ; et que la Turquie s’était précipitée pour réserver sa participation au projet, puisqu’elle devenait le carrefour du transit en plus de garantir la couverture de ses propres besoins. Elle a d’ores et déjà signé un contrat avec l’Azerbaïdjan pour l’achat de 6 milliards de m3 en 2017.




3. Le quatrième est donc « le projet Iran- Iraq- Syrie », les trois pays ayant signé en Juin 2011 un protocole d’accord pour l’acheminement du gaz iranien vers la Syrie en passant par l’Irak sur une ligne terrestre d’environ 1500 Kms [ 225 Kms en Iran, 500 Kms en Irak, 500 à 700 Kms en Syrie] qui traverserait ensuite la mer Méditerranée pour rejoindre la Grèce sans passer par la Turquie ! De plus, le projet faisait état de la possibilité pour l’Europe de s’approvisionner au niveau des ports syriens.



Le coût de construction de ce dernier projet est estimé à 10 milliards de dollars et doit être mis en route entre 2014 et 2016. Il est conçu pour transporter 110 millions de m3 par jour, soit environ 40 milliards de m3 par an. Les pays participant au projet ont même annoncé leurs propres besoins par jour et jusqu’en 2020 [25 à 30 millions de m3 pour l’Irak, 20 à 25 millions de m3 pour la Syrie, 7 à 5 millions de m3 pour le Liban, avec une extension de la ligne vers la Jordanie].



La part de l’Europe est estimée à 50 millions de m3 par jour, soit environ 20 milliards de m3 par an. Ce qui fait que ce projet est un concurrent sérieux du projet Nabucco, d’autant plus qu’il repose sur les énormes réserves iraniennes estimées à 16 000 milliards de m3, ce qui suffirait pour quelques siècles à venir.



4. Le cinquième est qualifié de « Projet qatari ». Selon le quotidien Al-Akhbar, il aurait reçu l’aval des USA et se propose de construire un gazoduc qui transporterait le gaz qatari jusqu’en Europe, avec la participation de la Turquie et d’Israël. Il partirait du Qatar pour justement arriver en Syrie dans la région de « Homs, Al-Qusayr » en traversant l’Arabie saoudite et la Jordanie, sans passer par l’Irak ! À partir de cette région du territoire syrien, il bifurquerait dans trois directions : le port de Lattaquié en Syrie, le port de Tripoli au Liban, et la Turquie.

 

 

La capacité de transport de ce cinquième gazoduc n’est pas clairement précisée, mais elle pourrait dépasser celle du projet Nabucco. Le projet en lui-même pourrait concurrencer la ligne « South stream » et repose là aussi sur des réserves considérables, celles du Qatar étant estimées à 13 800 milliards de m3.


Les gisements en Méditerranée et la bascule de l’équation géopolitique

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***

 

voir note[6]en fin d'article

 

 

Les dernières découvertes d’importants gisements de pétrole et de gaz en Méditerranée orientale [eaux territoriales concernées : Grèce, Turquie, Chypre, Syrie, Liban, Palestine, Israël, Égypte] ont radicalement changé la donne géopolitique et pourraient être à l’origine de rivalités [4] et de discordes épouvantables par leurs conséquences.

 

 

L’Institut des Études géologiques des États-Unis [USGC] parle de de 9700 milliards de m3 de réserves pour le gaz et de 3,4 milliards de barils pour le pétrole. Alors que ces chiffres sont loin d’être fiables, coups tordus et batailles juridiques pour la répartition des quotas battent leur plein entre les pays riverains.

 

 

Israël n’a pas attendu le verdict pour signer des contrats avec des sociétés américaines et européennes et commencer à exploiter les gisements Tamar et Léviathan à l’Ouest de Haïfa. Selon ses propres estimations, il devrait couvrir une grande part de ses besoins et, à son tour, exporter son excédent vers l’Occident. Des incertitudes demeurent vu le contexte actuel et les conflits d’intérêts régionaux et internationaux.

 

 

Quant au Qatar, il serait facile pour l’Iran d’empêcher le transit du gaz qatari par le Détroit d’Ormuz. C’est pourquoi, appuyé par l’Occident, le Qatar s’acharne à se libérer de cette éventualité en s’offrant « un couloir de passage terrestre » pour exporter son gaz vers l’Europe ; couloir qu’ils ont décidé de faire passer par la Syrie !

 

 

Tel est le projet béni et voulu par les dirigeants US, mais il se trouve que telle n’est pas la volonté de Damas, de Moscou et de Téhéran. Tant que les relations étroites entre ces trois capitales resteront telles qu’elles sont, ce projet n’aboutira pas.

 

 

Et le Qatar, qui jusqu’en 2011 avait investi environ 8 milliards de dollars en Syrie y compris dans le secteur du tourisme sans jamais faire pencher les dirigeants syriens en faveur de son projet gazier, a donc pris la décision de creuser le trajet de son gazoduc [5] par la force des pires violences terroristes, dévastatrices et destructrices. Là aussi… peine perdue !


Dr Fahd Andraos Saad

18/07/2013

 

Article original : ShamTimes

http://shamtimes.net/news_de.php?PartsID=1&NewsID=9663

Article traduit de l’Arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca

 

Notes :

[1] Le Président Bachar Al-Assad : « Ce qui se passe en Syrie n’est pas une révolution »

http://www.mondialisation.ca/president-bachar-al-assad-ce-qui-se-passe-en-syrie-nest-pas-une-revolution/5342188

[2] Approvisionnements énergétiques : gaz, la dépendance européenne

http://www.alternatives-economiques.fr/approvisionnements-energetiques—gaz–la-dependance-europeenne_fr_art_699_36360.html

[3] Yosef Maiman, President, Merhav Group

http://www.youtube.com/watch?v=rOACw5A2fAs

[4] Nouveaux gisements pétrogaziers en Méditerranée, sources de rivalité

http://fr.rian.ru/discussion/20130129/197369141.html

[5] Syrie : Le trajet des gazoducs qataris décide des zones de combat !

http://www.mondialisation.ca/syrie-le-trajet-des-gazoducs-qataris-decident-des-zones-de-combat/5311934

[6] La guerre pour le pétrole et le gaz en Syrie

http://www.youtube.com/watch?v=ECLwemRd8RU

Cette carte, tirée de Sham Times, mériterait quelques explications. Nous les devons au DocteurImad Fawzi Shueibi, [philosophe, géopoliticien et Président du Centre de documentation et d'études stratégiques à Damas], qui s’est souvent exprimé sur la situation régionale et internationale[7]. Voici la traduction de ce court extrait d’une émission de la chaîne Al-Mayaddine :

«14 gisements… Le plus important [le 1-12] se trouve dans les eaux territoriales syriennes. Qu’on ne vienne pas me dire qu’il est situé dans les eaux chypriotes, ce qui n’exclue pas des participations avec Chypre… Les rendements des gisements [4-9-10-13] qui s’étendent de la frontière libanaise jusqu’à Banias seraient équivalents à ceux du Koweït. Plus nous montons vers le nord plus les potentialités en pétrole et en gaz augmentent. C’est pourquoi j’ai dit que ce qui se trouve en Israël correspond à une faible part de ce qui se trouve au Liban et en Syrie, où les réserves sont considérables… C’est pourquoi j’ai parlé de malédiction. Ce n’est naturellement pas une bénédiction… La situation pose de nombreuses questions d’ordre géopolitique. Parmi ces questions : Est-il permis à un État de posséder tout cela ? Un seul État !? ».

[7] Syrie : La guerre pour le gaz ! Un conflit international à manifestation régionale. Par Imad Fawzi Shueibi

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=30652

 

Le Docteur Fahd Andraos Saad est ingénieur et écrivain libanais

 

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 12:24

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La Commission Européenne va criminaliser presque toutes les semences et plantes non enregistrées auprès des gouvernements


Une nouvelle loi proposée par la Commission Européenne, rendrait illégal de « cultiver, reproduire ou faire commerce » de toute semence de légumes n’ayant pas été « testées, approuvées et acceptées » par la nouvelle paperasserie européenne, elle a pour nom « Agence pour l’UE sur la diversité des plantes ».
 


On l’appelle la Loi sur les matériaux de reproduction des plantes et son but est de rendre virtuellement responsable le gouvernement de toutes les plantes et semences. Les jardiniers amateurs qui cultivent leurs propres plantes à partir de semences non répertoriées seraient considérés comme des criminels en vertu de cette loi.



« Cette loi stoppera immédiatement le développement professionnel des variétés de légumes pour les jardiniers amateurs, les producteurs bio, et les petits maraîchers », a dit Ben Gabel, qui cultive des légumes et est le directeur du catalogue des semences naturelles. « Les jardiniers amateurs ont des besoins réellement différents – par exemple ils jardinent manuellement, n’ont pas de machines et ne peuvent ou ne veulent utiliser des pulvérisations chimiques. Il n’y a pas de moyen pour enregistrer les variétés qui conviennent à un usage domestique car ils ne répondent pas à des critères stricts de l’Agence pour la diversité des plantes, qui ne s’occupe que d’approuver le genre de semence utilisé par les agriculteurs industriels ».


Virtuellement toutes les plantes, légumes, graines et jardiniers seront finalement enregistrés par le gouvernement


Tous les gouvernements, bien sûr, se sont entichés de l’idée d’enregistrer tout le monde et toutes choses. En vertu du paragraphe IV de la loi proposée par l’UE :


Paragraphe IV : enregistrement des variétés dans des registres nationaux et de l’Union


Les variétés, dans le but de les rendre disponibles sur le marché à travers l’Union, seront incluses dans un registre national ou dans un registre de l’Union via une procédure d’application directe par le CVPO (Community Plant Variety Office = Bureau de la communauté pour la diversité des plantes).


Les jardiniers doivent aussi payer une redevance à la bureaucratie de l’UE pour l’enregistrement de leurs semences. 


D’après le texte de loi proposé : Les autorités compétentes et le CPVO prélèveraient une redevance pour le traitement des demandes, l’examen formel et technique comprenant des audits, la dénomination des variétés et la maintenance des variétés pour chaque année pendant la durée de l’enregistrement.


Bien que cette loi peut ne viser au début que les jardiniers professionnels, elle constitue un précédent pour se poursuivre tôt ou tard par les jardiniers amateurs et exiger qu’ils respectent ces mêmes stupides règlements.


La bureaucratie gouvernementale devient folle


C’est un exemple de dérapage de la bureaucratie », dit Ben Gabel. « Tout ce que fait cette nouvelle loi est de créer une tonne de fonctionnaires civils dans l’UE payés à déplacer des montagnes de papiers toute la journée, tout en supprimant un approvisionnement en semences aux jardiniers amateurs et en interférant avec les droits des agriculteurs de cultiver ce qu’ils souhaitent. Il est aussi très ennuyeux qu’ils se soient arrogés le pouvoir de réglementer et donner une autorisation dans l’avenir pour toutes les espèces de plantes – pas juste les plantes agricoles, mais les herbes, les tourbes, les fleurs, la totalité – sans avoir à le rapporter au Conseil pour être voté ».


Le jargon utilisé par une bureaucratie malade qui obligera les cultivateurs et jardiniers à se plier à cette loi de l’UE, est un langage bureaucratique orwellien qui ne signifie qu’une chose : tous les jardiniers devraient se préparer à se soumettre à la folie gouvernementale concernant les graines, les légumes et les jardins privés.


Comme on peut le soupçonner, cette idée est la « solution finale » de Monsanto, DuPont et autres corporations de semenciers qui ont depuis longtemps admis que leur but est de dominer complètement toutes les semences et cultures de la planète. En criminalisant la culture privée de légumes – transformant ainsi les jardiniers en criminels – les bureaucrates de l’UE peuvent enfin céder le total contrôle de l’approvisionnement alimentaire à de puissantes corporations comme Monsanto.


La plupart des semences de variétés anciennes deviendront criminelles


Presque toutes les variétés anciennes de graines de légumes seront criminalisées en vertu de cette loi de l’UE. Cela veut dire que le fait de sauvegarder des graines d’une génération pour les ressemer l’année suivante –  base d’un mode de vie durable – deviendra un acte criminel.



De plus, comme l’explique Gabel, cette loi « …tuera efficacement l’utilisation des graines pour les jardins privés de l’UE ».


C’est le souhait ultime de tous les gouvernements, bien sûr : criminaliser tout action en vue d’une autonomie et rendre la population complètement dépendante des monopoles des corporations pour sa survie. C’est vrai aussi bien aux USA que dans l’UE. Voilà ce que font les gouvernements : ils prennent le contrôle, un secteur à la fois, année après année, jusqu’à ce que vous finissiez par vivre en esclave sous un régime dictatorial mondial.

Source: NaturalNews, via BistroBarBlog, traduction Bbb

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