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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 15:42

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Qatar. Du foot pour 200 milliards de dollars

 

 

 la chronique de José Fort.

 

 Je n’ai rien contre le football. J’avoue même un certain goût pour la chose, sans excès. Mais là, comme on dit, je tombe de l’armoire. Le Qatar, selon un rapport publié par le cabinet Deloitte et repris par Le Figaro projette d'investir 200 milliards de dollars (156 milliards d'euros) durant les dix prochaines années pour accueillir la Coupe du monde 2022 de football.

Des sommes folles qui seront dépensées en équipements sportifs comme des stades et des centres d'entraînement. Pas seulement.

Dans un pays majoritairement occupé par le sable ajoute Le Figaro, de nombreuses infrastructures de transport doivent être bâties. L'étude du cabinet Deloitte chiffre ainsi à quelques 140 milliards de dollars (110 milliards d'euros) les investissements à réaliser dans les routes, les métros ou les aéroports, précisant que seuls 13% de ces marchés ont déjà été conclus. De quoi faire saliver les grands groupes du bâtiment d’autant que les infrastructures hôtelières sont  insuffisantes pour accueillir les supporters attendus pour la Coupe du monde.

Nous ne rêvons pas. Un micro pays dont la tradition sportive se limite à la course de chameaux et qui doit sa richesse à la manne pétrolière et à la surexploitation des travailleurs venus de toute la région va dépenser 200 milliards de dollars pour une Coupe du monde de foot. Ce « modèle » de démocratie protégeant, armant et finançant les extrémistes de tous poils, bien en cours dans la France officielle du temps de Sarkozy et aujourd’hui de Hollande, investit en Europe, surtout en France dans le luxe, l’hôtellerie, le sport et les médias. C’est au Qatar que vient de s’ouvrir une «  représentation diplomatique » des talibans afghans. Et c’est dans ce « magnifique » endroit que devrait se tenir la Coupe du monde de football de 2022. A moins que d’ici là…

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 15:23

                                                                      MARE NOSTRUM-copie-1 

  akel.jpg Le parti communiste chypriote (AKEL) adopte officiellement la ligne de la sortie de Chypre de l'Euro

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Depuis plusieurs mois, le débat sur la rupture avec l'Euro et l'Union européenne traverse les organisations communistes. Au sein de l'AKEL, la question est désormais tranchée sur l'Euro.

 

La politique de casse sociale, d'agression impérialiste, orchestrée par l'Union européenne et le FMI a touché brutalement l'île de Chypre : taxation inédite sur les dépôts bancaires, dissimulant l'ampleur d'une offensive sur les salaires, les retraites et sur le secteur public.

 

Les illusions sur l'Euro et sur l'Union européenne volent en éclats. Désormais, 89% des Chypriotes ne croient plus l'Union européenne et 67% des habitants de l'île se disent partisans d'une sortie de l'Euro.

 

L'AKEL, le parti communiste chypriote, a lui aussi été à faire son auto-critique, à revenir aux fondamentaux de son analyse. Parti de masse, l'AKEL est le premier parti de gauche du pays. Avec 32,7% aux dernières élections législatives, il est le deuxième parti parlementaire du pays

 

Auto-critique du côté de l'AKEL et retour à l'analyse fondamentale sur l'Union européenne du capital

 

Critique sur la nature de l'Union européenne, le parti avait néanmoins soutenu avec réserve l'entrée du pays dans l'UE en 2004 puis dans l'Euro en 2008, essentiellement sur la base de la promesse de la résolution de l'épineuse question chypriote.

 

Au pouvoir depuis 2008, le président communiste Demetris Christofias a dû subir l'assaut de l'Union européenne, utilisant cyniquement l'instrument de la monnaie unique. Une offensive à laquelle il a d'abord résisté, cherchant des alternatives au face-à-face avec l'UE.

 

Acculé, l'AKEL a dû entamé les négociations avec la « Troika » en 2012 sans parvenir à un accord, le parti communiste refusant de mettre en œuvre des plans d'austérité salariale ou de privatisation.

 

L'élection en 2013 d'un président de droite, Nikos Anastasiades, a relancé le plan d'austérité imposé par l'UE. Depuis, le mouvement populaire de rejet d'une UE au service des banques a atteint des niveaux inédits.

 

Du côté des communistes chypriotes, une sévère auto-critique de certaines positions de conciliation sur la question européenne a été entreprise.

 

Les débats internes à l'organisation n'ont guère filtré, mais dès le mois de mars le Comité central du Parti a entamé les débats sur la question de la sortie de l'Euro.

 

Du débat à la radicalisation de la position de l'AKEL sur la question européenne

 

Plusieurs articles du responsable aux questions internationales du parti Costas Christodoulides ont précisé le changement de cap du Parti sur la question européenne.

 

Dans son article du 8 mars publié dans le journal « Haravaghi », il rappelait que « la fonction de l'Union européenne était la maximisation du profit du capital » et que cette position historique de l'AKEL se reflétait dans l'attaque entreprise contre les droits sociaux, le secteur public.

 

Pour le responsables aux questions internationales de l'AKEL, la contradiction entre le processus d'intégration européenne et les intérêts des travailleurs chypriotes était de plus en plus patent.

 

L'intervention d'un autre dirigeant de l'AKEL, Stavros Evagorou, à la Conférence organisée en avril par le Parti communiste portugais à Lisbonne sur « Une autre Europe des travailleurs et des peuples », allait dans le même sens.

 

Selon le dirigeant communiste chypriote, « les dernières évolutions soulignent bien que l'Union européenne ait sans aucun doute l'option des monopoles et des classes dominantes de nos pays, mais cela n'est pas, et ne peut être, l'avenir de nos peuples ».

 

La position adoptée alors par l'AKEL était de demander un référendum sur la question de l'Euro afin que le peuple chypriote puisse lui-même trancher la question du maintien ou de la sortie de l'Euro.

 

Du référendum sur la sortie de l'Euro à la proposition de sortie de l'Euro soutenue par le parti

 

Depuis, la position a été tranchée au sein de l'AKEL et répercutée le 14 mai dernier lors de la Conférence de presse du secrétaire-général Andros Kyprianou, présentant les « propositions de l'AKEL pour l'économie chypriote ».

 

Après avoir analysé les conséquences désastreuses qu'aura le mémorandum de mars, comparant avec la situation dans les autres pays, et les effets néfastes des baisses de salaire, de la casse des systèmes de sécurité sociale ou encore de la privatisation des secteurs-clés, l'AKEL pose comme point de départ la recherche d' « une alternative qui nous libérerait du mémorandum ».

 

Sur la base d'une étude réalisée par l'AKEL, avec l'aide d'économistes étrangers, l'AKEL soutient désormais « des négociations avec l'Union européenne afin d'entamer une sortie ordonnée de Chypre de l'Euro, dans le respect du droit international ».

 

Le secrétaire-général de l'AKEL, en rappelant qu'il n'y a aucune « solution facile », rappelle néanmoins les avantages que pourrait tirer Chypre du retour à une monnaie nationale :

 

« renforcement de la compétitivité par la dévaluation de la monnaie ; récupération d'une indépendance nationale, par la fixation de notre propre politique économique ; capacité à gérer la dette publique ; développement de l'économie chypriote ».

 

Selon l'AKEL, la question principale est désormais celle des conditions de la rupture, en proposant un « plan de transition » qui intégrerait les défis en termes de politique monétaire et de change posés par la sortie de Chypre de l'Euro.

 

Enfin, l'AKEL encourage, toujours dans le cadre de ce plan de transition, la mise en place d'alliances inter-étatiques non seulement au sein de l'UE mais surtout en dehors de ce cadre.

 

Partout en Europe, les travailleurs manifestent un rejet de plus en plus fort des politiques orchestrées par les divers gouvernements, et de l'Union européenne qui les coordonne. A Chypre, comme ailleurs en Europe, les positions de rupture avec cette Europe-là seront désormais portées avec encore plus de résolution par les communistes.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 10:03

 

 

 

 

FÉDÉRATION GÉNÉRALE DES RETRAITÉS

DE LA FONCTION PUBLIQUE

20 Rue Vignon – 75009 PARIS

Mail : fgrfp@wanadoo.fr

Site internet : fgrfp.org

 

 

 

   L’administration fiscale annonce un million de contribuables de plus  imposables sur le revenu,  parmi eux un très grand nombre de retraités

 

 

                               La FGR tient à rappeler que cette augmentation significative du nombre d’imposables sur le revenu est directement liée aux lois de finances de l’ancien gouvernement. La suppression progressive  de la ½ part pour les veufs (ves) divorcés (es) célibataires ayant eu des enfants a été décidée il y a 3ans et le blocage du barème du calcul de l’impôt ressort d’une décision de 2011.

 

 

             Même si l’administration n’a pas communiqué la répartition par tranche d’âge de ces nouveaux imposables, il est évident que  de très nombreux retraités ont été concernés par ces deux mesures cumulées compte tenu des réalités sociologiques en ce qui concerne la ½ part et le niveau des pensions.

 

           

           Le blocage maintenu  par l’actuel gouvernement et la fin du lissage de la suppression de la ½ part  vont accentuer ce phénomène qui a des répercussions en chaîne : augmentations des impôts locaux, paiement de la taxe télé,  perte d’avantages sociaux.

 

 

            Toute autre augmentation de l’impôt sur le revenu aurait des conséquences catastrophiques sur le niveau de vie de très nombreux retraités.

 

                                                                                              Paris le 11/O7/2013

 

Annick MERLEN Secrétaire Générale  TEL 0147 42 80 13

Christian STEENHOUDT TEL 06 81 51 49 97

   

 

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 09:55

                                                                        MARE NOSTRUM-copie-1

                                                    Solidarité internationalisteOUTILS TOURNANTS

 

Solidarité avec les militants et cadres du Parti communiste turc arrêtés par la police du dictateur Erdogan !

 PC-Turquie

Notre réponse au dictateur

Le communiqué du  Parti Communiste Turc (TKP) :

Le règne de la « terreur du parc Gezi » depuis un mois et demi par le gouvernement a continué hier avec une nouvelle fermeture du parc au public et de nouvelles détentions.



Aux côtés de nombreux leaders de syndicats et de partis politiques, Erkan Baş, membre du Comité central du Parti communiste de Turquie, Kamil Tekerek, secrétaire d'Istanbul et membre du Secrétariat du TKP, Erçin Fırat, porte-parole de la Fédération des clubs d'idées, Çağlar Özkan, responsable de la section de Kocaeli et de nombreux autres militants et sympathisants du parti ont fait partie des personnes arrêtées.



Le militant du TKP Alican Sünnetçioğlu et deux sympathisants du parti ont été arrêtés dimanche dernier après la charge de la police, sous prétexte qu'ils portaient des casques de sécurité.



Tout cela ne fait que révéler la cruauté et le désespoir des agents de l’État qui agissent sous les ordres sans fondement juridique de dictateurs. Il est désormais clair aux yeux de tous que le peuple ne cède pas face à la tyrannie. Le Parti communiste de Turquie n'apporte aucun crédit aux ordres absurdes du dictateur. Notre réponse au scandale des arrestations est de continuer, encore mieux, ce que nous faisons déjà.



1 – Le TKP accorde une grande importance au mot d'ordre « Démission du gouvernement » que le peuple porte depuis des semaines. Nous organiserons cette revendications par millions ; nous la porterons à un autre niveau tout comme nous renforcerons la résistance au dictateur.Nous appelons le peuple à participer à la pétition « Démission du gouvernement », à populariser cette exigence et à s'organiser autour d'elle ;



2 – Quels que soit les ordres donnés par le dictateur, nous mettons en garde les agents de la Justice qui ne doivent signer aucun décret sans fondement légal. Le TKP est résolu à dénoncer et couvrir de honte quiconque qui en appellerait à la terreur policière et judiciaire. Les membres de l'appareil judiciaire ne doivent pas s'engager dans de tels actes dont ils auraient plus tard à avoir honte. Toutes les personnes arrêtées doivent être libérées immédiatement et tous les mandats d'arrestation doivent être abrogés ;



3 – L'effort d'organisation du TKP, commencé en juin, continue à toute allure. Manifestement, le Directorat de la Sécurité, certains procureurs et juges ont décidé de participer à cet effort. Nous avons décidé que pour chaque journée que passerait un militant du TKP en prison, violant ses droits et libertés, la section où est inscrit cet adhérent doit se donner la tâche de faire adhérer cinq nouvelles personnes au Parti communiste. Il faut que l'on sache qu'il y aura de nouveaux camarades au poste pour remplir ce vide dans le bras de fer qu'ils tentent de susciter, en arrêtant des militants du TKP.



4 Le TKP souligne encore et encore que les gens derrière le mot d'ordre « Gouvernement, démission » ne doivent pas se trouver sans alternative. Lorsque ceux qui ne lâchent rien mettront en place leur alternative de pouvoir, la fin du dictateur sera proche. Le TKP intensifiera et portera sa lutte dans cette direction en organisation des initiatives publiques partout et en réalisant sa partie du travail, pour dessiner une alternative.

 

Traduction AC

 

Source: Solidarité Internationale PCF

 

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 09:49

                                                                       MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

 

Liban : L’association « Egalité-Wardah Boutros pour les droits de la Femme » dénonce la mort de Rola Yaacoub et appelle à une loi contre la violence faite aux femmes

vendredi 12 juillet 2013

Rola Yaacoub, 31 ans et mère de 4 enfants dont l’ainée ne dépasse pas les 12 ans, vient de passer sous les coups de son mari qui l’avait torturée… jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Rola Yaacoub est la nouvelle victime des crimes de violence domestique. Elle ne sera sans doute pas la dernière victime de l’oppression continue…puisque les autorités libanaises, le parlement en premier lieu, hésitent à promulguer la loi qui préserverait les femmes de la violence domestique soigneusement cachée sans doute au fond d’un tiroir.
Rola Yaacoub est morte, comme beaucoup d’autres avant elle, parce que la justice libanaise est borgne et parce qu’il n’ya pas de loi pour protéger les femmes et pour défendre leur droit de vivre ; et, le plus atroce dans tout cela est que certains responsables libanais tentent de camoufler ce crime atroce.
Jusqu’à quand nous tairons-nous ? Jusqu’à quand resterons-nous spectateurs ? Jusqu’à quand permettrons-nous de tels crimes contre l’humanité ?
L’association « Egalité-Wardah Boutros pour les droits de la femme » appelle toutes les associations de femmes, tous les syndicats, les organisations de la jeunesse, tous les intellectuels ainsi que les partis politiques qui se disent démocratiques à faire entendre leurs voix très rapidement afin de mettre un terme à la violence et aux crimes dont sont victimes les femmes, quelle que soit la forme que prend cette violence, en premier lieu la violence physique.

« Egalité-Wardah Boutros pour les droits de la Femme »
Le Comité directeur
Beyrouth, le 11 juillet 2013

 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 16:29

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PROGRAMME DES MANIFESTATIONS DE L’ANACR 2B POUR l’ETE 2013

 

 

 

ü   18 Août 11 H :BASTIA :Carré des Fusillés, Route de Saint-Joseph : Hommage aux fusillés.

 

ü   19 Août 18 H . :CASTA : Hommage à Dominique VINCETTI

 

  A préciser : 19 août,à 9H30, salle du musée de Bastia : conférence sur Vincetti, puis dépôt d’une gerbe, à 11H30 place Vincetti.

 

 

ü   26 Août 18 H : RAPALE : Hmmage à Lapina.

ü   30 Août 18 H : BASTIA :Jean Nicoli : lecture de textes et poésies, chanson en hommage à Jean Nicoli. Discours et dépôt de gerbe. Ensuite, débat salle Napoléon dui Lycée et apéritif.

ü   En collaboration avec l’ONAC :

 

          

9 septembre : Manifestation à Bastia, stèle de la Résistance : discours du président de l’ANACR(Horaire à préciser en fonction de la venue d’un ministre-vers 17 H).

 

 Vers 15 H. manifestation au Lycée Jean Nicoli (chants poésies, discours) en collaboration avec l’administration du lycée.

 

 

 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 15:53

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Assises du communisme 2013
France et « Europe » : rompre avec la « collaboration » est la seule issue !
Francis Arzalier (collectif Polex)
vendredi 5 juillet 2013
par  Francis Arzalier

La bourgeoisie française, actionnaires, spéculateurs, politiciens et journalistes à son service, qu’elle soit du parti socialiste ou de la droite parlementaire, a lié son destin et celui de notre pays à l’Europe supranationale et à l’impérialisme occidental. Elle a abandonné tous les idéaux d’indépendance nationale qui étaient ceux du gaullisme il y a trente ans, elle se contente aujourd’hui d’être le fer de lance de l’OTAN en Afrique et en Orient, de la Syrie à l’Iran. Elle ne rêve que d’imposer l’austérité édictée par l’Europe supranationale à la population française, à l’image de ce qui s’est fait en Grèce, au Portugal, en Italie, etc…

Du 28 au 30 juin 2013, les « Assises du communisme » à Gémenos, près de Marseille, ont rassemblé des dizaines de militants venus de toutes les régions de France, réunis par la volonté commune de combattre et de détruire le capitalisme, de rompre avec les dérives opportunistes qui ont infecté les organisations politiques (PCF) et syndicales (CGT) de France.

Plusieurs adhérents du Collectif Polex s’y sont exprimés dans leur diversité, et le souci que les Assises débouchent sur des actions politiques concrètes.

Le Président Hollande, efficace représentant de cette bourgeoisie, comme le fut Sarkozy avant lui, ne cesse d’aller faire allégeance et soumission aux dirigeants de l’Etat allemand, donnés en exemple de bonne gouvernance européenne, et aux autorités de la « Commission européenne », délégués des politiciens affairistes du continent. Il joue les paillassons à Berlin dans le sillage de Merkel, à Bruxelles auprès de Barroso, qui vient de préciser la feuille de route du gouvernement français pour 2014 : destruction des retraites, destruction du droit du travail pour plus de flexibilité et de précarité, privatisations et démantèlement des services publics, baisse de l’impôt sur les sociétés et croissance de la TVA payée par les consommateurs, etc… C’est la mort programmée de toutes les conquêtes sociales qui ont fait la nation française au fil des luttes, avec l’assentiment des autorités françaises. Autrefois, Pétain, dirigeant proclamé d’une France vaincue, sut « collaborer » avec l’Allemagne nazie victorieuse. Le Président Hollande, avec l’assentiment de l’UMP qui fait semblant de le combattre avec férocité sur le terrain du mariage homosexuel (!), fait mine, de retour à Paris, de critiquer les outrances verbales de Barroso ; mais il ajoute que « la France doit rétablir ses comptes publics » selon les indications de Bruxelles, et son premier ministre Ayrault rajoute que la France « respectera ses engagements », « réformera les retraites », « à sa manière » ajoute-t-il, ce qui ne change rien au désastre annoncé…

Depuis plus d’un demi siècle, « l’Europe supranationale » est une machine de guerre contre les droits des travailleurs d’Europe, une course au profit capitaliste et à l’exploitation par la suppression des entraves frontalières, en faveur du « libre marché » des capitaux et des salariés. Elle n’est ni réformable, ni perfectible. L’enjeu aujourd’hui est clair : cette « Europe » des 27 n’est que la réédition, en temps de paix, de l’asservissement des nations européennes aux intérêts de la bourgeoisie dominante, comme autrefois, en temps de guerre, au service des vainqueurs. C’est la mise à mort programmée de la nation française, après celles de Grèce, du Portugal, d’Espagne ou d’Italie, que les politiciens (socialistes ou de droite) Merkel, Papandréou, Monti, Rajoy ou Hollande, organisent contre les travailleurs de nos divers pays. Parmi ces fidèles des dogmes ultra-libéraux, l’Italien Napolitano, ex-communiste, et le Portugais Barroso, ex-maoïste, ne sont pas les moins dangereux.

Il est temps de dire la vérité à tous ceux qui en France vivent de leur travail, ou aimeraient bien en vivre, sans édulcorer cette vérité pour de sordides motifs électoraux, pour ne pas trop déplaire au parti socialiste. La nation française et les acquis sociaux et politiques qu’elle incarne, doivent pour survivre rompre avec cette Europe supranationale, synonyme de chômage, d’austérité et de soumission au capitalisme transnational. La nation française doit pour survivre dénoncer tous les traités européens de Rome, Maastricht et Lisbonne, retrouver son indépendance monétaire, fiscale, douanière, et reconquérir la maîtrise de ses richesses, et de ses capitaux par l’appropriation collective des grands moyens de production et d’échange, sortir de l’OTAN, machine de guerre de l’impérialisme occidental contre les peuples « du sud ».

Le devoir des communistes est d’abord pédagogique : expliquer la nocivité de l’Europe supranationale en évitant de créer des illusions. Ce n’est pas ce que font les dirigeants du PCF et du PGE qui se fixent pour objectif, avec les partis socialistes d’Europe, une « autre Europe », une « Europe sociale », qui ne peuvent exister. Même si le scrutin européen de mai 2014 envoyait à l’Assemblée de Strasbourg une majorité « de gauche », cela ne changerait rien : cette « gauche » socialiste, convertie aux « lois du marché capitaliste » a déjà été majoritaire au parlement, elle y a mis en place les mécanismes supranationaux les plus néfastes.

Ceci étant, éviter de s’illusionner sur les élections européennes ne doit en aucun cas amener à négliger cette échéance importante. D’ores et déjà, les politiciens « européistes » craignent un désastre pour leurs partisans en mai 2014, et « l’arrivée massive de députés opposés à l’Europe actuelle » (Le Monde, 30 mai 2013). Les sondages annoncent en effet dans tous les pays du continent, la croissance massive des sentiments de défiance et d’animosité à l’encontre des conséquences sociales, économiques et politiques de cette « Europe des traités ». Tous annoncent une abstention forte, et des succès dépassant 20 % pour les partis critiques de l’Europe supranationale ou de l’euro, à l’image des récentes élections italiennes. Dans les pays où les communistes se révèlent incapables d’exprimer et d’orienter les sentiments populaires anti-européens, les mécontents se reportent sur les démagogues d’extrême droite ou conservateurs (UKIP en Grande-Bretagne, Jobbik en Hongrie, Droit et Justice en Pologne, etc…) ou un ectoplasme politique sans danger comme le « M 5 stelle » de Beppe Grillo en Italie. Le même danger guette la France, qui pourrait bien connaître en mai 2014 une abstention massive, et une forte poussée du Front national, si le PCF lui laisse incarner le discours anti-européen auprès des salariés.

A l’occasion de ce scrutin, certains d’entre nous ont déjà opté pour le boycott. D’autres sont réticents à l’idée de rejoindre dans l’abstention les pêcheurs à la ligne « apolitiques ». Ce débat tactique n’est pas tranché.

Cela ne doit en aucun cas empêcher le lancement dès les mois prochains d’une grande campagne nationale unitaire à l’initiative des « Assises du communisme », sur les mots d’ordre de rupture suivants :

- Dénonciation des traités européens de Rome, Maastricht et Lisbonne.

- Retour à la monnaie nationale, renationalisation de la Banque de France, afin d’assurer notre indépendance monétaire, économique et douanière.

- Maîtrise des objectifs économiques et sociaux, grâce à la nationalisation (sous contrôle populaire) des grandes entreprises bancaires et industrielles.

- Sortie de l’OTAN et arrêt des aventures militaires françaises en Afrique et au Moyen-Orient.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 15:48

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La gauche, la croissance et les raisins
Christophe Bouillaud lit Aglietta et Brand, Dominique Meda repense, Todd et Lordon minaudent
mercredi 10 juillet 2013
 
 Lettre volée

La gauche tièdement de gauche, ou « de gouvernement », est dans le désarroi. Visiblement Hollande ne fait pas mieux que Sarkozy, et c’est un peu ennuyeux.

Alors on prend son courage à deux mains, on « repense », on appelle à « refonder ». L’injonction vaut programme. Il est en train d’arriver au PS ce qui est arrivé au PC dans les années 80 : il ne colle plus au réel.

Deux indices :

Un livre de Michel Aglietta et Thomas Brand, « un new deal pour l’Europe », excellemment commenté par Christophe Bouillaud.

Sur l’analyse de la crise européenne, les deux auteurs sont bons. Ils diagnostiquent les deux faces de la crise de l’euro, réelle et financière, ce qui est rare tant les autres auteurs voient le plus souvent soit les aspects financiers, soit les aspects commerciaux, mais rarement les deux.

- Côté industrie :

« Dans un espace monétaire unifié, l’industrie tend à se renforcer et à se concentrer là où elle était déjà la plus forte, et là où les conditions institutionnelles se trouvent réunies pour avoir des rendements croissants et de l’innovation. »

- Côté financier :

« un seul taux d’intérêt directeur dans une zone économique qui comprend des pays à inflation différente implique des taux d’intérêts réels différents selon les pays (p. 175) – avec, dans certains cas, une incitation irrésistible à s’endetter. »

Là où Aglietta et Braud se noient en revanche, c’est dans les solutions.

En effet, la logique voudrait qu’ayant imparablement diagnostiqué l’échec de l’euro, les auteurs appellent à en sortir. Ils n’en font rien.

Je laisse à Christophe Bouillaud une tentative d’explication : « pour M. Aglietta et T. Brand, c’est bel et bien l’Euro tel qu’il a été conçu et géré de ses origines jusqu’à nos jours qui se trouve la cause unique (ou presque) de tous nos malheurs actuels – ce qui ne les empêche pas bien sûr de vouloir que l’aventure de l’Euro continue, et donc d’être publié en conséquence chez Odile Jacob. » Pour le coup c’est M. Bouillaud qui va probablement perdre une place dans un jury de thèse, ou aura du mal à publier chez Odile Jacob.

Christophe Bouillaud note bien que les préconisations des auteurs ne sont à la hauteur de leur diagnostic :

« un peu de volonté politique et de technique institutionnelle va nous sauver. Il suffit de créer un « Trésor européen », de coordonner les politiques économiques nationales en sortant de l’austérité budgétaire à marche forcée, de donner tout son rôle à une politique industrielle ragaillardie et verdie, et nous serons sauvés. Amen. »

On sent que le politiste qu’est C. Bouillaud est las de tant de bons sentiments face à l’échouage économique qui nous guette. Parce que la réalité de l’Union européenne, son avenir, c’est ça :

« tout s’oriente vers une solution simple et élégante à la crise : les gagnants (Etats créditeurs, banques, consommateurs, épargnants, habitants du centre industriel, etc.) continueront à gagner, les perdants (Etats débiteurs, contribuables, salariés, habitants de la périphérie désindustrialisée) continueront à perdre. Et pour l’heure, les perdants ont la politesse de souffrir le plus souvent en silence, ou de ne pas trouver les moyens d’un renversement politique de la situation. »

Je dois dire que ça me repose de trouver sous une plume autre que la mienne une critique stimulante des insuffisances et lâchetés de la gauche qui pense - car Aglietta est quand même une des pointures de la macroéconomie française.

Quelques minutes après avoir lu le blog de notre universitaire grenoblois, je tombe sur un compte rendu de conférence de Dominique Méda sur la répartition du temps de travail.

Je ne suis pas défavorable à la réduction du temps de travail. Mais je ne crois pas que ce soit aujourd’hui la solution. Dans une société où la distribution des revenus est de plus en plus polarisée, demander à un salarié à temps partiel qui gagne moins qu’un SMIC de partager son temps de travail et son revenu relève de la foutaise. Et comme le travail de ceux qui gagnent beaucoup d’argent est souvent très peu partageable, le partage du travail en temps de crise ressemble à un exercice de répartition de la pénurie.

Comme s’il fallait s’habituer à une très longue période de vaches maigres.

Dominique Méda assortit en effet son discours d’une idée que l’on lit de plus en plus souvent chez la gauche qui pense : la croissance c’est mal, ou peu s’en faut.

Comme l’euro a tué la croissance, mais qu’il ne faut pas le dire si l’on veut conserver son rond de serviette au PS, tuons la croissance. Comme c’est un peu compliqué à justifier, rien de mieux que l’invite à « repenser ».

Là est le signe définitif de la déconnexion du réel : puisqu’on a rien à proposer, asseyons-nous en rond et « repensons » (frère ODP fera circuler les joints pendant que GC nous lira un cours sur l’islam, avant la séance de NJ sur l’immigration).

Blague à part, on lit dans ce compte-rendu des perles pas très éloignées de ce que Descartes le blogueur repère, par brassées, dans les textes du Front de Gauche :

« Il faut donc oublier cette Croissance dont on nous parle tous les jours, et la repenser autrement. Par ex. en prenant en compte de l’amélioration thermique des bâtiments, le développement de transports en commun… Ce qui veut dire conversion écologique, synonyme de créations d’emplois. »

J’ai beau essayer de comprendre, je ne saisis pas comment le développement de transports en commun et la création d’emplois qui irait avec ne créeraient pas de croissance... Que l’on veuille une croissance verte, une croissance juste, prenant en compte des indicateurs sociaux, très bien. Mais crier haro sur la croissance parce qu’on ne sait plus en créer, c’est oublier que le renard et les raisins est un des trésors du patrimoine national.

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La gauche de gouvernement observe la croissance disparue.

Il nous faudrait plus de Bouillaud : des analystes lucides qui ne se satisfont pas de shibboleths que la gauche intellectuelle produit les uns après les autres, au fur et à mesure de l’échouage du navire euro.

Au fond, toutes ces figures de la gauche critique qui font vœu de semi-lucidité sont un peu comme le capitaine du Costa Concordia : ils veulent bien sauver le navire mais à condition d’avoir d’abord les pieds au sec, c’est à dire de continuer à pouvoir publier chez Odile Jacob.

Lire un exemple de plus de ces préciosités avec un entretien Todd/Lordon dans Marianne. Aucune de ces deux vedettes n’appelle en termes directs à sortir de l’euro. Au contraire, ils rivalisent dans les regrets :

« Il ne nous reste donc plus qu’à sortir de l’euro, alors ?

F.L. :

A la différence de l’euro actuel, une monnaie commune laisserait exister des dénominations nationales, mais dont la convertibilité entre elles ou avec l’extérieur ne s’effectuerait que par le truchement d’une (nouvelle !) BCE. » Autant dire que comme Aglietta et ses rêveries de Trésor européen, Lordon se fait son Europe fantasmatique dans son coin.

Todd est celui qui s’approche au plus près de l’abîme, mais il laisse au lecteur le soin de conclure que la sortie de l’euro s’impose :

« Sur la sortie nécessaire de l’euro, je ne peux qu’approuver Frédéric [NDLR : qui ne s’est pas prononcé]. Et, sur le plan technique, il a évidemment raison, la monnaie commune serait le bon concept. Mais je crois que, politiquement, il est trop tard. L’Europe a une image catastrophique, elle est perçue comme une machine à ne pas gouverner. Ce dont la France et les autres pays ont besoin, c’est de se recentrer - comme l’a fait Allemagne depuis sa réunification - sur l’idée de nation pendant un bout de temps. Nous, Français, avons besoin de nous retrouver entre nous, avec nos bonnes vieilles luttes des classes, avec notre fantastique diversité culturelle, avec notre Etat, et notre monnaie. Nous devons tirer de nos traditions et de notre histoire ce qu’il faut pour nous en sortir. »

C’est très justement que cet article était titré : « les intellectuels vont devoir parler au peuple ». « Vont devoir » c’est dans le futur. Dans l’immédiat on n’y est pas encore.


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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 16:23

 

  Musique (berbère):

  Pour  changer des éternelles musiques ou chansons  en anglais!

                                                                          U Cursinu Rossu

 

         source: نعيمة وهرانية (Algérie)

 

                                                                         

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 15:29

 

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

La victoire du peuple Egyptien constitue une défaite du projet impérialiste et de tous les projets confessionnels

lundi 8 juillet 2013, par خالد حدادة

Une fois de plus, le peuple égyptien se soulève pour défendre la révolution qu’il avait commencée, il y a plus d’un an, contre la dictature appuyée par l’étranger sous toutes ses formes, réussissant à faire tomber le complot de « Frérisation » ourdi contre son pays.
Une fois de plus, des dizaines de millions d’ouvriers, de jeunes et de femmes ont occupé les rues et les places, créant un mouvement encore jamais vu dans le monde moderne et, ce, afin de défendre leurs aspirations au progrès social et à la démocratie et de redonner à l’Egypte sa place dans la direction du mouvement de libération contre l’impérialisme et le sionisme, surtout après que le gouvernement des « Frères musulmans » ait semé la corruption, la répression et la mort… sans oublier les concessions gratuites faites aux Etats-Unis et à Israël.
Le peuple égyptien, les classes laborieuses notamment, a démontré qu’il est vivant. Il refuse qu’on lui vole ses rêves et que des bandes utilisent tantôt des moyens illégaux, tantôt la religion afin de réaliser leurs ambitions de mettre la main sur l’Egypte, de supprimer l’identité arabe, de liquider la cause palestinienne et d’en finir avec le conflit arabo-israélien. Ces mêmes bandes sont au service du projet impérialiste dit « le projet du Nouveau Moyen Orient » réalisé par l’impérialisme étasunien en accord avec le sionisme, la réaction arabe, surtout celle qui dirige les Etats du Golfe, et la Turquie ; ce projet vise à diviser le monde arabe en mini-Etats confessionnels qui se font la guerre tout en facilitant la mainmise sur les richesses que recèle ce monde.
D’où la nouvelle victoire enregistrée par les foules sur les places de l’Egypte mène à deux conclusions : la première réside dans la défaite retentissante, non pas seulement du régime des « Frères musulmans », mais aussi de toutes les tentatives, de quel côté viennent-ils (saoudien ou iranien), et qui visent la division des peuples arabes sur des bases religieuses et confessionnelles. Quant à la seconde conclusion, elle réside dans l’ouverture de l’horizon du changement social radical devant tous les peuples de la région qui vont profiter de la nouvelle Révolution du 30 juillet afin d’accomplir les tâches qui leur incombent sur les deux plans de la poursuite de la libération de leurs pays et du progrès social.
Nous félicitons le grand peuple égyptien et avec lui les forces politiques démocratiques, en particulier « L’alliance démocratique révolutionnaire » et le mouvement « Tamarod », pour ce qui vient d’être réalisé et qui inaugurera, sans aucun doute, une nouvelle ère pour tous les peuples arabes.

Pour le Parti Communiste libanais
D. Khaled HADADAH
Secrétaire Général du Parti communiste libanais
Beyrouth, le 4 juillet 2013

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