Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CHANTS REVOLUTIONNAIRES

Archives

25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 08:37

                                                                           MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

turkiye-komunist-partisi-tkp-genel-baskani-aydemir-guler.jpg Entretien avec Aydemir Güler, dirigeant du PC turc, sur la situation en Turquie

 

« Il faut s'assurer que le mouvement ait une suite »

 



Traduction AC (à partir d'un article d'Avante, organe du PC portugais) pour

http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 



Les manifestations qui ont éclaté ces derniers jours en Turquie résultent de la convergence de mécontentements de diverses origines, mais ils expriment un dénominateur commun : le rejet populaire du projet réactionnaire que le gouvernement cherche à imposer dans le pays, voilà ce qu'a dit à Avante, le membre de l'Association pour la paix de Turquie et du Comité central du Parti communiste de Turquie (TKP), qui était au Portugal pour les réunions du Secrétariat de la région Europe du Conseil mondial pour la paix.



Q: Les mouvements de masse en Turquie surgissent après la réalisation de manifestations contre l'implication turque dans le conflit syrien. Est-ce que cette ingérence est le principal facteur déclencheur ?



Le rejet de la voie interventionniste adoptée par le gouvernement, au côté des groupes armés et contre la Syrie, fut un des détonateurs, sans nul doute, mais la propagation de la révolte a comme origine une lutte de moindre importance, en apparence, et plus terre à terre. Sur la place Taksim, au cœur d'Istanbul, il y a un parc public très apprécié que le gouvernement de l'AKP[Parti de la Justice et du Développement] veut démolir, arguant qu'il va reconstruire une vieille caserne militaire ottomane. Ceci est un alibi. En réalité, à l'endroit où se trouve le parc Gezi, l'AKP cherche à construire un centre commercial.



Le refus de ce projet vient de loin, mais la répression violente contre la défense du Parc a provoqué l'indignation et a permis d'élargir les bases de la protestation.



La majorité des Turcs, et même un certain nombre d'habitants des banlieues d'Istanbul, n'étaient jamais allé au parc Gezi, mais il le considèrent comme un élément à part entière de l'identité de la ville.



Q: Alors, qu'est-ce qui fait bouger ces millions de personnes sur tout le territoire ?



La destruction du parc Gezi fut la goutte d'eau qui a fait déborder la patience du peuple. Ce fut l'étincelle de la révolte des travailleurs, des jeunes, des étudiants, de secteurs et de couches intermédiaires qui refusent l'alignement du pays derrière une guerre impérialiste dans la région ; qui sont contre la proposition de nouvelle constitution présentée par l'AKP, le chômage galopant qui touche des jeunes qualifiés et non-qualifiés ; contre les orientations néo-libérales imposées par le premier-ministre Recep Erdogan et ses conséquences sociales ; contre la violence policière de plus en plus fréquente et l'autoritarisme du gouvernement qui se refuse toujours à négocier.



La Syrie est une question centrale. Le 11 mai dernier, le gouvernement turc a accusé la Syrie d'être responsable des explosions à Reyhanli. Personne y a cru. Personne ne croit que le Front al-Nusra, lié à Al-Qaeda, produise des armes à Adana, la cinquième ville turque, sans qu'Ankara ne soit au courant.



L'initiative que l'Association pour la paix de Turquie et le Conseil mondial pour la paix ont organisé à Antakya, à la fin du mois d'Avril, comprenant un meeting réunissant des milliers de personnes, a informé et mobilisé contre la guerre. L'immense majorité des habitants de la province de Hatay ont eu des contacts avec le mouvement pour la paix. A cela s'ajoute le fait qu'ils ont pu observer la liberté de manœuvre des groupes terroristes à la frontière et, surtout, ils ont pu constater que deux années de guerre en Syrie ont provoqué l'effondrement de l'économie de la région.



Les attentats à Reyhyanli ont fait par ailleurs une centaine de victimes. Le premier-ministre a accusé un État voisin d'en être l'auteur et la première chose qu'il a fait fut de se rendre aux États-Unis pour rencontrer Barack Obama et appeler à une intervention en Syrie. Tout cela clarifie les intentions de l'AKP et discrédite le gouvernement aux yeux du peuple, qui refuse que la Turquie soit le centre des provocations contre la Syrie, qui refuse que l' « opposition » se réunisse dans le pays et maintienne des bases.



Q: Il y a un dénominateur commun, alors ?



Oui, il y a l'islamisation de la société en un certain sens. Récemment, le gouvernement a fait adopter une législation qui limite la commercialisation et la consommation d'alcool. Ce que les Turcs voient ici, ce n'est pas la défense de la santé publique mais l'approfondissement d'une orientation de la part de l'AKP. La majorité des Turcs sont musulmans, mais ils vivent avec une religion qui prend des formes différentes par rapport à d'autres groupes islamistes. Ils défendent un État laïque et les valeurs du sécularisme.



L'AKP n'est pas juste un parti, c'est un projet. Nous pouvons même dire qu'il a servi d'inspirationà l'issue qu'a prise les printemps arabes, l'installation au pouvoir de partis liés au Frères musulmans. L'AKP fut la première expérience réussie d'un modèle de consolidation d'un pouvoir islamiste promoteur de politiques néo-libérales. L'AKP nourrit l'espoir de pouvoir reconstruire l'empire ottoman, être la première puissance régionale. Washington soutient un pouvoir de ce type. L'AKP est soutenu par le grand capital en Turquie.



Q: Quel tour les événements peuvent-ils prendre ?



Les mouvements de masse se développent de façon spontanée. Le gouvernement se montre incapable de manipuler cette dynamique. Il a une majorité au parlement, il a l'argent et le soutien des pétro-monarchies arabes du Golfe, mais il ne va pas réussir à contrôler un peuple entier qui s'est toujours exprimé. La Turquie n'est pas une société muette, amorphe, étouffée. Des millions de personnes sont dans les rues avec des revendications précises. Faire démissionner le gouvernement est l'objectif immédiat.



Le TKP joue un rôle fondamental dans l'impulsion de la lutte. Ce samedi dernier, il a soutenu et appelé à une manifestation place Taksim. Le Parti populaire républicain, le plus grand parti de l'opposition parlementaire, fondateur de la République turque, social-démocrate, fut obligé d'annuler sa manifestation, prévue sur une autre place à Istanbul et de mobiliser pour Taksim.



Il est certain que les manifestations manquent d'une direction politique. En ce moment, aucun parti ne peut revendiquer la direction d'un processus où sont de plus en plus visibles l'énergie et la disponibilité des masses. Il est urgent de garantir l'unité d'action et d'objectifs, de s'assurer que la résistance ait une suite. Si ce mouvement laisse les rues à la police, le gouvernement va comprendre qu'il a forcé le retour du peuple chez lui et avancer vers de nouvelles restrictions aux libertés, plus de répression, plus d'autoritarisme.



Vaincre l'AKP et exiger des élections anticipées est un objectif juste et mobilisateur qui contribue au recul de son projet politique.: « Il faut s'assurer que le mouvement ait une suite »

 

Partager cet article
Repost0
25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 07:30

APRES LA LOI FIORASO, LE PROJET DE MARCHE TRANSTLANTIQUE, L'ESPIONNAGE DE LA VIE PRIVEE... ET QUOI, ENCORE… ?

 

 

                       

 

 
                             Rejeter tout le projet de marché transatlantique 
 
 
Les négociations, pour ce qui est baptisé le « partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement » (TTIP), c’est-à-dire un traité de libre échange entre l’Europe et les Etats-Unis sont engagées. Elles ont été acceptées par les gouvernements des pays européens.
 
Si ce grand marché se réalisait, il aurait de lourdes conséquences sur nos vies, sur notre nourriture, sur l’existence ou non de services publics, sur l’industrie et l’agriculture, donc sur l’emploi et sur les rémunérations du travail.
                              
                                         (source: la lettre de P. Le Hyaric)
Partager cet article
Repost0
24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 16:01

                                                     Solidarité internationalisteOUTILS TOURNANTS                                                                      

 

pc moldave affichesL'anti-communisme en échec en Moldavie : la faucille et le marteau ainsi que le nom « communiste » ne sont plus interdits

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Si l'offensive anti-communiste s'intensifie dans toute l'Europe, elle prend des formes plus brutales en Europe de l'est : en Moldavie comme en Hongrie, l'interdiction même des symboles, du nom et de l'idéologie communistes est désormais mise sur la table.

 

La Moldavie, au-delà de la taille relativement modeste de ce pays, est un territoire stratégique entre Russie et Union européenne, un territoire où existe un Parti communiste de masse qui n'a pas renié le nom ou les symboles communistes après 1991.

 

Loin d'avoir chuté, le Parti communiste de la République de Moldavie (PCRM) a connu depuis une irrésistible ascension, après que les dernières illusions sur la restauration du capitalisme sont tombés.

 

Entre 2001 et 2009, sous la présidence de Vladimir Voronin, ce sont les communistes qui ont gouverné cette République de 4 millions d'habitants.

 

Les dernières élections de 2009 ont fait du PCRM, plus que jamais, le premier parti du pays avec 44,76% des voix, soit 30 points devant le Parti libéral-démocrate, deuxième formation du pays !

 

Toutefois, en vertu des mécanismes de constitution d'une majorité parlementaire, avec ses 48 sièges, les communistes ont du laisser le pouvoir à la dite « Alliance pour l'intégration européenne » composée des quatre autres partis de droite libéraux, nationalistes pro-roumains et européistes.

 

Devant la popularité croissante du Parti communiste depuis 2009, la classe dirigeante moldave a paniqué. Le 1 er octobre 2012, elle a fait passer une motion au Parlement interdisant

 

« sur tout le territoire, avec des objectifs politiques de propagande, les symboles communistes (comme la faucille et le marteau) ».

 

Depuis octobre, le Parti communiste mobilise ses forces, emmène dans les rues des dizaines de milliers de personnes, ce fut le cas dernièrement pour les manifestations pour la Victoire sur le fascisme, le 9 mai dernier.

 

Sous un rapport de forces de plus en plus défavorable à la coalition gouvernementale – le Parti communiste est donné grand gagnant des prochaines élections législatives de 2014 – le gouvernement a été contraint au recul

 

Ce 4 juin, c'est la Cour constitutionnelle de Moldavie qui a déclaré anti-constitutionnel le projet de loi proposé par le gouvernement visant à interdire les symboles communistes, faucille et marteau.

 

Le PCRM pourra donc continuer de porter le nom de « communiste » et maintiendra la faucille et le marteau comme symboles du parti, sur ses affiches, tracts ou bulletins de vote.

 

Le président du PCRM, Vladimir Voronin, a salué cette décision de la Cour Constitutionnelle. Il a renversé l'accusation, proposant plutôt de juger ceux qui ont contribué à la ruine du peuple moldave, tout en désignant comme ennemi la seule force qui puisse le défendre : le Parti communiste.

 

 

En Moldavie, comme ailleurs en Europe, l'offensive anti-communiste qui prend de multiples formes vise à effacer, faire disparaître, transformer les symboles et le nom des partis communistes. La résistance est la première des nécessités. En Moldavie, elle a payé !

 

Partager cet article
Repost0
24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 15:09

 

  La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg   

                                                                             

 

 

 

 

                                                                  

Partager cet article
Repost0
24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 14:38

                                                                              MARE NOSTRUM-copie-1

 

source: blog de J.Tourtaux

   

Page dédiée à Hollande, Fabius et Obama

                             
Ils l’ont ligotée puis, sous ses yeux ils ont exécuté ses parents…

C’était en Syrie, à Deïr el Zor…

Les assassins : des « révolutionnaires » appartenant aux groupuscules de Jabhat Al Nosra…

Ici, en Syrie, c’est leur méthode de torturer nos enfants….

et plus loin, vers le Sud, Qana pleure encore les siens…

Et encore plus loin, des milliers d’enfants de Palestine torturés dans les geôles de l’occupation …

Photo : Page dédiée à Hollande, Fabius et Obama Ils l’ont ligotée puis, sous ses yeux ils ont exécuté ses parents… C’était en Syrie, à Deïr el Zor… Les assassins : des « révolutionnaires » appartenant aux groupuscules de Jabhat Al Nosra… Ici, en Syrie, c’est leur méthode de torturer nos enfants…. et plus loin, vers le Sud, Qana pleure encore les siens… Et encore plus loin, des milliers d’enfants de Palestine torturés dans les geôles de l’occupation …
 
https://www.facebook.com/widad.srour
Partager cet article
Repost0
24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 14:25

 

  le 23 Juin 2013

 

Nelson Mandela dans un état critique

 

 

La présidence d'Afrique du Sud a annoncé ce dimanche soir que l'ancien président sud-africain se trouvait dans un état "critique" depuis vingt-quatre heures.

Hospitalisé depuis seize jours pour une infection pulmonaire, l'état de l'ancien militant anti-Apartheid s'est détérioré depuis vingt-quatre heures, a annoncé la présidence dimanche soir. Le communiqué officiel note que le président Jacob Zuma, le vice-président de l'ANC -le parti au pouvoir- Cyril Ramaphosa et Graça Machel, l'épouse de Nelson Mandela, se sont rencontrés à l'hôpital de Pretoria dimanche soir pour discuter de la situation.

"Il est entre de bonnes mains"

"Les médecins font tout leur possible pour que son état s'améliore et font en sorte que Madiba soit bien traité et qu'il soit bien. Il est entre de bonnes mains", a déclaré Jacob Zuma, cité par le communiqué de la présidence, utilisant son nom de clan adopté affectueusement par de nombreux Sud-Africains.

Brisant une semaine de silence, la présidence avait dit samedi qu'il était "dans un état sérieux mais stable", après que la chaine de télévision américaine CBS eut rapporté que son état était sans doute beaucoup plus grave que ne le laissaient entendre les rares communiqués officiels. Les dernières nouvelles données par la présidence, qui remontaient au 16 juin, faisaient état de "progrès".

Ambulance

Depuis seize jours, l'état de santé de Nelson Mandela a occupé les esprits. Ce dimanche, le principal parti d'opposition sud-africain, l'Alliance Démocratique (DA), a même réclamé l'ouverture d'une enquête après la panne de l'ambulance qui transportait Nelson Mandela à l'hôpital le 8 juin, un incident qui a créé un début de polémique dans le pays.

Le 8 juin dernier, l'ambulance militaire qui transportait Nelson Mandela a connu un problème de moteur sur le chemin qui le conduisait de sa maison de Johannesburg à une clinique de Pretoria. De ce fait, son arrivée à la clinique a été retardée de 40 minutes, le temps qu'une autre ambulance soit dépêchée sur les lieux. Cependant, selon la présidence sud-africaine, la santé de Nelson Mandela n'a pas été compromise par cet incident. La seconde ambulance dépêchée sur les lieux était "complétement équipée, avec des spécialistes et des infirmières pour les soins intensifs", a souligné samedi le porte-parole présidentiel Mac Maharaj.

Certain optimiste

Alors que le pays s'était beaucoup inquiété dans les jours qui ont suivi cette dernière hospitalisation, résigné à sa mort prochaine, un certain optimiste était revenu la semaine dernière après que Jacob Zuma eut indiqué qu'il allait mieux. L'ex-président Thabo Mbeki, proche des Mandela, avait encore dit jeudi soir que son illustre prédécesseur n'allait "pas mourir demain". "Nous devons vraiment avoir confiance: nous l'avons encore avec nous, et il va rester avec nous", avait-il ajouté dans une interview.

Nelson Mandela doit fêter ses 95 ans le 18 juillet, une journée désormais reconnue par l'ONU pendant laquelle les citoyens du monde sont appelés à faire une bonne action en son honneur.

Séquelles de la prison

Il a été hospitalisé quatre fois depuis décembre, à chaque fois pour des récidives d'infections pulmonaires. Ses problèmes pulmonaires à répétition sont probablement liées aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime raciste de l'apartheid.

Partager cet article
Repost0
24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 14:19

 

                                                                           MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

Une campagne pour libérer Marwan Barghouti

 

 

Fadwa, épouse du leader palestinien, sera l’invitée d’honneur de la Fête de l’Humanité, aux côtés d’Ahmed Kathrada, compagnon de prison de Mandela, a annoncé Patrick Le Hyaric samedi, à Aubervilliers. 

Le «Mandela palestinien». Alors que Madiba reste hospitalisé dans un état sérieux, cette expression a résonné, samedi soir, à Aubervilliers, dans les paroles de tous les participants à une rencontre dédiée à Marwan Barghouti et aux prisonniers politiques palestiniens. Dans le décor iconoclaste de la villa Mais d’Ici, à l’initiative de Patrick Le Hyaric, député européen (GUE/NGL) et directeur de l’Humanité, plusieurs dizaines de personnes – militantes, élues – se sont retrouvées dans l’objectif d’initier une grande campagne pour la libération du député palestinien embastillé depuis onze ans.

Dans le sillage de la conférence internationale pour les prisonniers palestiniens d’avril, il s’agissait de mettre en lumière ce révoltant aspect de l’arbitraire qui accompagne l’occupation israélienne : 4 500 prisonniers politiques, dont 15 députés, 118 femmes et… 376 enfants. « Au delà du symbole de Marwan Barghouti, la Palestine incarne une grande injustice de notre monde. C’est une lutte pour la justice, la dignité et les droits de l’homme », expliquait Fernand Tuil, de l’association des villes jumelées avec des camps de réfugiés palestiniens. « Marwan Barghouti est le Mandela de notre temps. Nous avons le devoir de mener la même lutte acharnée, patiente, que celle que nous avons menée pour Mandela. Tous deux sont des hommes d’exception. Barghouti n’est pas un terroriste, c’est un homme d’État, capable de fédérer les factions palestiniennes qui se disputent et de contribuer à une issue politique au conflit, pour soustraire le peuple palestinien à l’apartheid qui lui est imposé », exposait, de son côté, Patrick Le Hyaric. A l’occasion de la Fête de l’Humanité, a-t-il annoncé. Fadwa Barghouti, épouse et avocate du leader palestinien, s’exprimera aux côtés d’Ahmed Kathrada, compagnon de combat et de prison de Nelson Mandela et Walter Sisulu.

Dans les prochaines semaines, un «comité pluraliste» pour la libération de Barghouti sera lancé. Partie prenante de cette initiative, l’ambassadeur de Palestine en France, Hael Al Fahoum, est longuement revenu sur les dangereux soubresauts qui menacent d’embraser tout le Proche-Orient. « Rien ne sera résolu dans la région sans résoudre la question palestinienne», a-t-il insisté.

À cette occasion, le diplomate a annoncé la décision de l’Autorité palestinienne et du président Abbas de faire de Patrick Le Hyaric un citoyen d’honneur de la Palestine. Une reconnaissance de son engagement comme député européen pour une paix juste et durable, mais aussi un hommage aux combats portés par l’Humanité.

 

Partager cet article
Repost0
24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 14:09

                                                                  ECOLE-PUBLIQUEjpg-copie-1.jpg

 

 

 

Michelle Demessine

Sénatrice du Nord

  24 juin 2013

Un texte qui ne répond pas aux défis de l’enseignement supérieur et de la recherche

Malgré l’opposition du groupe Communiste Républicain et Citoyen au projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche, celui-ci a été adopté vendredi dans la nuit au Sénat, grâce aux voix du groupe écologiste et d’une partie du groupe centriste.

Ce texte n’opère pourtant toujours pas les ruptures nécessaires avec la LRU de 2007 et le Pacte de recherche de 2006 qui ont profondément déstructuré l’enseignement supérieur et la recherche. Il ne s’attaque toujours pas au fléau de la précarité.

Aucun changement significatif n’est donc intervenu au Sénat, si ce n’est la suppression grave de la procédure de qualification nationale préalable au recrutement des maîtres de conférences et de professeurs d’université par le Conseil National des Universités.

La suppression pure et simple de cette procédure, introduite par un amendement du groupe écologiste, suscite à juste titre l’indignation de la communauté scientifique car elle supprime le caractère national du recrutement des enseignants-chercheurs, et partant, remet en cause leur statut, en entérinant un recrutement basé sur des critères uniquement locaux, sans garantie de qualité.

C’est pourquoi le groupe Communiste Républicain et Citoyen s’y est opposé en séance.

L’introduction de cette disposition ne vient que renforcer notre opposition à ce texte. C’est pourquoi la Communiste doit absolument rétablir cette disposition.

Partager cet article
Repost0
24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 13:46

 

 

 

Mercredi 26 Juin à 20:30 sur Via Stella : INCHIESTA revient sur l'offre de santé dans l'île.

La géographie de la Corse et sa population vieillissante sont des handicaps majeurs à intégrer à la politique de santé.

 

LES INVITES

Jean-Jacques Coiplet, directeur de l’Agence régionale de santé de Corse,

 

Josette Risterucci,  présidente de la Conférence Régionale de la Santé et conseillère territoriale

 

Michel Mozziconacci, président de l’ordre régional des médecins

Yves Fanton, praticien hospitalier

Dominique Milani, CFDT Santé

Muriel BUISSON, CGT Santé

Paul Petrelli STC, Santé

 

Comment est-on soigné en Corse? Quelle feuille de route prévue dans le projet régional 2012/2016? Les réponses dans Inchiesta avec un reportage de Marie-France Giuliani dans les différents établissements de l'île et aux côtés des services de secours. Enquête en images suivie d'un débat.

 

                 Groupe des élus communistes et citoyens du Front de Gauche

                                               Collectivité Territoriale de Corse

Partager cet article
Repost0
21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 13:48

                                         REGION CORSE DE LA CGT

 

Communiqué.

 

Transport maritime. Privatisation, hausse des tarifs.

la Sardaigne fait condamner 4 compagnies maritimes pour entente illicite. Un exemple à méditer.

 

La Région Sarde vient d’obtenir 8 millions d'euros par la justice suite à la condamnation de 4 compagnies maritimes pour avoir augmenté leur tarif de manière illicite entre la Sardaigne et l'Italie en 2011 et 2012.

            Les compagnies visées sont Moby, Grandi Navi Veloce, SNAV, et Marin Vest.  La requête de la Région Sarde fait suite au jugement du tribunal antitrust qui a conclu à « un parallélisme de conduite » terme juridique qui signifie entente illégale sur les tarifs.

 En effet ces compagnies privées ont profité de la disparition de la compagnie publique pour augmenter leurs tarifs de manière considérable. Hausse moyenne supérieure a 65 % sur les années 2011 et 2012.

 

 Pour la seule année 2012,  +42 % d'augmentation entre Civitavecchia et Olba, (ancien tarif 35 euros, nouveau à 49 euros).  Entre Gènes et Olbia ( le prix passe de 57 euros à 81 euros) et entre Gènes et Porto Torres + 50% ( augmentation de 65 a 98 euros).

 

            Le jugement précise que ces hausses sont injustifiables si ce n'est par la concertation et l’entente entre ces compagnies. Rien ne peuvent les justifier, ni la hausse des carburants ni les pertes commerciales . D'autres compagnies qui desservent la Sardaigne sont également en ligne de mire et pourraient également être condamnées et sanctionnées bientôt.

 

La Region Sarde a exigé un blocage immédiat des prix . (source la Stampa. Italie).

 

 la destruction du service public, la mise en place d'une concurrence libre et non faussée amène toujours le même résultat à savoir destruction de l'emploi public et sous statut dans un 1er temps puis dans la foulée une hausse des prix incontrôlée. C’est bien une nouvelle preuve que la concurrence tant vantée n’est pas synonyme de progrès social et de baisse des prix, au contraire.

 

 Nos gouvernants locaux et nationaux devraient en tirer toute les leçons au moment du renouvellement de l’appel d’offre pour la délégation de service alors que des centaines d’emplois sont en jeu à la SNCM et dans de nombreuses entreprises en Corse. Concernant les professionnels du tourisme en Corse, qu’ils demandent à leurs homologues Sardes ce qu’ils pensent de cette nouvelle et fameuse concurrence privée qui a fait chuter par trois le nombre de touristes en Sardaigne ! !

 

Sur ce sujet comme sur bien d’autres, l’intérêt général commande au gouvernement et à la CTC de changer de cap politique. C’est ce que la CGT en Corse comme au plan national continuera d’exiger


Partager cet article
Repost0