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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 11:46

 

                                                                       

 

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Les chiffres

                                 

                                                                          coup de balai Lenine

 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 11:27

                                                                        resistance.jpg

                                                                    résistants corses

 

 

Les jours heureux. Ainsi, dans la clandestinité, sous l’occupation nazie, les Résistants baptisèrent-ils leur programme. Réunis au sein du Conseil National de la Résistance pour la première fois le 27 mai 1943, ils envisageaient une autre société. La voici, en quelques mots : 

 

Le programme du CNR prévoyait le « châtiment des traîtres », « l’établissement d’un impôt progressif sur les bénéfices de guerre », « l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale », « le retour à la Nations des grands moyens de production monopolisés, fruit du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques », « le droit au travail et le droit au repos», « un plan complet de sécurité sociale », « la sécurité de l’emploi », la « retraite » pour tous, et une instruction égalitaire « afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises ». Ce texte a été diffusé entre mars et août 1944, dans des journaux clandestins et sous forme de tracts. 

 

70 ans plus tard, et alors qu’au lendemain de la guerre ce programme fut appliqué dans ses grandes lignes, toutes les conquêtes de la Résistance sont en voie d’être démantelées. Sauf à organiser une nouvelle Résistance. Il nous plaît d’y croire. Et de croire que nous en sommes. Et vous aussi.

 

                                        source: www.campuslille.com

 

 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 11:20

                                                                         EUROFRANKENSTEINpg.jpg

Prononcé au CN du PCF le 25 mai 2013 :

 

 

La crise profonde que vivent plusieurs pays de l’Union européenne a des conséquences dramatiques pour les peuples. Chômage de masse, baisse des salaires, baisse des retraites et des pensions, recul des soins de santé, augmentation du nombre des suicides, recul de l’espérance de vie, émigration d’une partie de la jeunesse, etc.

La crise n’est pas au même degré partout, mais elle n’épargnera pas la France. Avec la signature du TSCG, l’austérité voulue par l’UE sera appliquée par Hollande et Ayrault.

L’aggravation de la situation en France est prévisible, notamment avec la mise sous coupe réglée des budgets des collectivités territoriales, collectivités qui jusque-là jouaient le rôle d’amortisseur pour la fraction la plus précaire de la population.

La cause de cette situation est parfaitement identifiée : c’est la construction européenne. Dans son rapport, Gilles Garnie nous dit que l’échec de l’Union européenne est du au fait que la construction s’est faite sans les peuples. J’ai une divergence d’appréciation majeure : elle s’est surtout faite contre les peuples.

La finalité de l’Union européenne, dès le départ, ce ne sont pas les peuples mais le marché. Crée un immense marché financier et économique, sans contrainte ni limite, en détruisant les acquis sociaux et les services publics qui constituent un frein, voilà la finalité de l’Union européenne depuis le départ.

Qui plus est, on nous fait miroiter des contre-pouvoirs qui n’existent pas. Les peuples sont totalement dépossédés des choix et des décisions : le Parlement européen, dominé par les conservateurs et les libéraux, n’est pas une instance décisionnelle puisque les véritables décisions sont prises par la Commission européenne.

Quel problème se pose alors au Parti communiste à un an des élections européennes ? Nous nous sommes bercés d’illusions, et nous avons bercé d’illusions nos électeurs en affichant la perspective d’une « Europe sociale » que jamais nous ne serons en mesure de construire. Et la proposition de nos économistes de réorienter économiquement l’Union européenne n’est qu’une version économiste de l’illusion de « Europe sociale ».

Ne nions les effets positifs de la période : on constate un infléchissement dans notre discours sur l’Union européenne. Ses méfaits, jusque-là minimisés, sont aujourd’hui identifiés et dénoncés. Mais nous réaffirmons à chaque fois qu’il n’y a point de salut en dehors de l’Union européenne. C’est un véritable blocage idéologique dans lequel nous nous enfermons, alors que la période va nous forcer à produire une autre analyse ou à rester définitivement en dehors du coup.

Ce faisant, nous laissons le terrain libre à l’extrême droite. Je suis ulcérée d’entendre dans l’enceinte du Conseil national que critiquer l’Union européenne, le rôle de l’Allemagne, ou évoquer la sortie de l’euro ou de l’UE sont des thématiques de l’extrême droite. Je suis pour la sortie de l’euro et de l’UE, et je ne pense pas que cela fasse de moi ou de tous ceux qui partagent ces convictions des adeptes de l’extrême droite. Oskar Lafontaine, qui vient de publier une tribune dans la presse allemande sur la nécessaire sortie de l’euro, apprécierait.

Avec ce type de raisonnement, non seulement nous nous interdisons de réfléchir, mais nous bloquons l’énoncé de toute perspective politique. Que croyons-nous ? 60 % des Français sont hostiles à l’UE : ils ne sont pas tous d’extrême droite et ils attendent un discours à gauche qui ne soit pas celui du renoncement face aux marchés financiers. Allons-nous passer à côté de cette aspiration politique ?

Pour conclure, je dirais que nous ne devons pas, nous communistes, sous-estimer le rôle du peuple. Notre peuple souffre de la construction européenne. Il identifie clairement les principaux responsables. Et il peut se mettre demain en marche pour rejeter ce carcan. Cela s’est vu à d’autres périodes dans l’histoire. Il serait malvenu que les communistes soient incapables de comprendre une telle situation.

Nous devons aujourd’hui réfléchir collectivement. Nous sommes à la veille d’un séisme politique et économique qui peut tout balayer sur son passage. La remise en question de la construction européenne va s’imposer à nous et elle ne doit pas être la chasse-gardée de l’extrême droite : nous avons une véritable responsabilité par rapport à cela.

Réfléchissons ensemble, déconstruisons le carcan idéologique dans lequel nous évoluons et ayons une analyse saine de la situation afin de dégager des perspectives politiques sur la question de l’Union européenne.

                                                        source: réveil communisteSoviet---Hammer-02.gif
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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 09:07

   Clio

Clio, la Muse de l'Histoire

 

 

 

Photo : Pierre Pytkowicz

  le 24 Mai 2013

l'Humanité des débats. William Sportisse : « Le Parti communiste algérien
 dans le mouvement national »

 

 

ENTRETIEN. C’est à Villejuif, où il vit avec son épouse depuis 1994, que William Sportisse a reçu la rédaction de l’Humanité, ce journal qu’il lit depuis sa jeunesse dans l’Algérie de l’époque du colonialisme. Le fascisme, le colonialisme, l’exploitation de l’homme par l’homme, l’islamisme, il les a combattus au prix de la clandestinité, de la prison, de la torture, au nom de convictions communistes inaltérables.

Votre enfance se déroule dans une famille juive de Constantine. 
Vous décrivez les liens entre les milieux populaires juifs et musulmans dans cette Algérie coloniale. 
Les antagonismes de classes sont-ils plus forts que les différences religieuses ?

William Sportisse. Dans certaines entreprises de Constantine, notamment dans l’ébénisterie, il y avait une majorité d’ouvriers juifs. J’ai connu ces ouvriers dans la période de la montée du fascisme. Ils se sentaient proches des ouvriers arabes. Tout ce contexte, marqué par un racisme particulièrement fort dans le Constantinois, m’a entraîné dans les luttes contre le fascisme et contre le système colonial. La grosse colonisation terrienne a toujours voulu exercer sur la minorité européenne une influence idéologique et politique pour la séparer des Algériens exploités et opprimés par le colonialisme. Son objectif était aussi de neutraliser la population juive, faute de pouvoir la ramener de son côté. Au sein des minorités juive et européenne, il y avait une opposition entre ceux qui avaient intérêt à se mettre du côté de la colonisation et ceux qui n’avaient aucun intérêt à la défendre et qui comprenaient de mieux en mieux qu’il leur fallait s’unir aux travailleurs algériens. La majorité des juifs de Constantine étaient d’origine autochtone judéo-berbère ou étaient les descendants de ceux qui avaient quitté l’Espagne pendant l’Inquisition. Peu nombreux étaient les juifs venus de France.

Quels sont les éléments déclencheurs de votre engagement communiste qui va déterminer toute votre vie ?

William Sportisse. Pour nous, le problème ne se posait pas en termes de judaïté ou non, mais en termes de classe. Nous étions communistes et la chose essentielle qui se posait, c’était d’en finir avec le système colonial et de lutter contre l’exploitation de l’homme par l’homme. Mon grand frère Lucien a été l’élément moteur de notre prise de conscience. Il était instituteur et il a mené des luttes qui lui ont valu la répression coloniale. Après avoir été révoqué de l’enseignement en 1934, il fut rétabli dans sa profession par le Front populaire, mais muté en France. Engagé dans la Résistance, il sera assassiné par la Gestapo à Lyon, en 1944.

Comment se forge le mouvement qui va conduire à la guerre de libération à partir 
du 1er novembre 1954 ?

William Sportisse. Sous des formes diverses, le mouvement d’émancipation en réalité n’a jamais cessé. Au début de la colonisation, après l’échec des révoltes armées, le peuple a cherché d’autres moyens de lutte. Le mouvement de libération moderne a commencé après la révolution soviétique d’Octobre 1917 et la naissance des premières organisations révolutionnaires, notamment l’Étoile nord-africaine (1). Puis ont été créées les premières organisations communistes affiliées au PCF. Jusqu’en 1936, il n’était en effet pas possible de créer un parti communiste algérien, car les Algériens n’avaient pas le droit de s’organiser en raison du Code de l’indigénat (2) et du décret Régnier (3). L’indépendance des colonies avait été posée dès 1920 comme principe par l’Internationale communiste, dont l’une des conditions d’adhésion pour tout parti communiste était la reconnaissance du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

L’objectif de l’indépendance a pourtant été relégué au second plan pendant toute une période, jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale…

William Sportisse. Avec la montée du fascisme, les communistes ont édulcoré leur mot d’ordre. Ils parlaient de liberté, condamnaient le système colonial, mais la revendication de l’indépendance avait disparu du discours. À l’époque, la grosse colonisation terrienne était prête à se séparer de la France et à créer un État ségrégationniste, comme l’Afrique du Sud, et même à s’allier avec Hitler et Mussolini. En conséquence, devant cette perspective, le PCA a édulcoré le mot d’ordre d’indépendance. Mais ce n’était pas juste. Il aurait dû le maintenir tout en se différenciant des séparatistes colonialistes et lier l’indépendance à la lutte contre le fascisme. De son côté, le mouvement nationaliste algérien a sous-estimé l’importance de la lutte contre le fascisme. En 1946, le PCA fera son autocritique sur toute cette période.

Dès les premières années d’après-1945, la possibilité de devoir mener une lutte armée prend corps dans le peuple algérien. Comment cela se manifeste-t-il ?

William Sportisse. Après 1945, je deviens responsable de la Jeunesse communiste dans le Constantinois, puis dirigeant, dès sa création, de l’Union de la jeunesse démocratique algérienne. Au sein de l’organisation, on trouvait surtout des jeunes d’origine juive et musulmane, et peu d’Européens, contrairement à Alger et à Oran, où les jeunes d’origine européenne étaient plus nombreux. Le 1er Mai 1945, il y a eu une manifestation à Alger, puis il y eut le 8 mai et le massacre de Sétif. La grosse colonisation, avec l’aide de l’administration coloniale, a voulu écraser le mouvement de libération nationale. Mais, à partir de là, le mouvement a pris de l’extension. Les communistes s’y sont intégrés. Quand eurent lieu les premières arrestations dans les milieux nationalistes, les communistes ont créé les comités d’amnistie. Le mouvement pour l’amnistie, qui fut très fort en Algérie et fut soutenu en France par tout le mouvement démocratique, a permis la libération de centaines de militants nationalistes. Les luttes de libération nationale qui se développaient dans le monde, et notamment au Vietnam, ont encouragé le mouvement en Algérie. Les dockers qui refusaient de charger le matériel en partance pour l’Indochine témoignent de cette solidarité.

Les Algériens n’auraient-ils pas préféré faire l’économie d’une guerre ?

William Sportisse. Les Algériens ont recherché pendant longtemps une issue pacifique. Mais les gouvernements français se sont pliés aux volontés de la grosse colonisation et ont toujours refusé de discuter. Dès lors, le recours à la lutte armée s’est imposé. Je me souviens être allé dans le sud du Constantinois, chez des paysans, des planteurs de tabac. Dans un discours en langue arabe, j’avais dit qu’il faut utiliser toutes les formes de luttes, y compris « les formes supérieures de lutte », ce que les militants avaient interprété fort justement comme une référence à la lutte armée, pour laquelle, disaient-ils, ils étaient prêts. J’étais allé dans les Aurès rencontrer les jeunes communistes. Ils m’ont accueilli en rang, chantant des chants patriotiques. Les paysans des Aurès venaient aux meetings armés pour se défendre d’éventuelles provocations de l’administration coloniale. Tout cela se passait dans les années de l’immédiat après-guerre. Dès cette période, il apparaissait que l’administration coloniale et les gouvernements n’étaient pas prêts à céder. Ils ont négocié au Maroc et en Tunisie, mais en Algérie, ils ont fait sept années de guerre.

Quel poids pesait le Parti communiste algérien au moment où débute la guerre d’Algérie ?

William Sportisse. Le PCA, créé en 1936, arrivait en tête aux élections dans certaines villes. Il y a eu des grèves ouvrières et les communistes ont apporté une grande contribution à ces luttes. Beaucoup de militants ouvriers nationalistes ont adhéré au PCA. Le PCA travaillait parmi les ouvriers les plus exploités : les mineurs, les dockers, les liégeurs. En même temps, il travaillait chez les paysans pauvres et les ouvriers agricoles.

Les contradictions entre les communistes et d’autres composantes du mouvement 
de libération étaient réelles. Ne les avez-vous pas vécues ?

William Sportisse. Les projets des communistes entraient en contradiction avec ceux qui voulaient faire de l’Algérie un pays capitaliste. Je me souviens d’un député nationaliste qui est venu à Constantine en 1948. Au cours d’un meeting, il a dit : « Cela ne nous intéresse pas de savoir quel sera le devenir de l’Algérie, si elle sera capitaliste ou socialiste. Ce qui compte, c’est l’indépendance. » Nous ne nous posions pas seulement le problème de l’indépendance. Nous voulions construire une société socialiste. Nous ne voulions pas passer de l’exploitation coloniale à l’exploitation capitaliste. C’est une bataille idéologique. Il y a eu des courants anticommunistes et aussi des courants qui se rapprochaient de nous. Mais certains nous ont combattus jusqu’à nous liquider physiquement, comme ils ont liquidé aussi des nationalistes qui n’étaient pas d’accord avec leurs orientations procapitalistes. Si la contradiction principale pendant la guerre de libération opposa le peuple opprimé au colonialisme, cela ne signifiait pas que disparaissait la contradiction secondaire à l’intérieur de ce mouvement sur l’orientation ultérieure du pays une fois libéré.

Le départ massif des Européens et des juifs d’Algérie aurait-il pu être évité après l’indépendance ?

William Sportisse. Le départ massif des juifs et des Européens est le résultat de la politique de la terre brûlée des ultracolonialistes de l’OAS. La minorité a cédé à la peur que lui a inculquée la grosse colonisation terrienne. Le colonialisme avait commis tellement de crimes que les Européens redoutaient une revanche. Elle n’a pas eu lieu. Ceux qui sont restés ou qui sont venus en Algérie après l’indépendance ont été bien accueillis. La situation a été maîtrisée par le FLN pour éviter les représailles à la suite des exactions de l’OAS. Il y a eu des répliques à l’OAS, mais elles furent peu nombreuses.

Au lendemain de l’indépendance, pourquoi le gouvernement a-t-il dissous le Parti communiste ?

William Sportisse. Pour certains nationalistes favorables à la voie capitaliste, c’était tout à fait naturel. D’autres avaient peur d’une influence très forte des communistes. Ils ont argumenté ainsi : si nous laissons les communistes s’organiser, nous serons obligés de laisser la bourgeoisie s’organiser également, et nous risquons de ne pas avancer. C’était une idée fausse, car la bourgeoisie était présente au sein du FLN et de l’administration. Pendant la guerre de libération, nous avions envisagé une telle évolution. Nous ne fûmes pas étonnés de cette pression exercée pour dissoudre le PCA. Mais, au sortir d’une guerre de sept ans, il nous était difficile de nous opposer frontalement. Tout en condamnant cette décision et en maintenant notre parti dans la clandestinité, nous avons travaillé à l’union des Algériens pour l’édification du pays pour empêcher que le néocolonialisme ne prenne le relais du colonialisme. Cette volonté de nous voir disparaître s’était déjà manifestée pendant la guerre de libération. Nous avions déjà refusé de nous dissoudre et de nous fondre dans le mouvement nationaliste. Nous avions cependant accepté d’intégrer nos groupes armés dans l’armée de libération nationale (ALN). Nous avons pris position contre le coup d’État de 1965. Nous avons constitué avec des militants de la gauche du FLN une organisation de la résistance. J’étais à la direction, et c’est ainsi que j’ai été arrêté, torturé. J’ai été jeté en prison pendant trois ans, puis assigné à résidence à Tiaret jusqu’en 1975. Je suis retourné ensuite à Alger pour travailler comme cadre financier dans une société publique. En 1966, nous avions créé le Parti de l’avant-garde socialiste (Pags) qui agit dans la clandestinité jusqu’à sa légalisation, en 1989. Quant au journal historique des communistes algérien, Alger républicain, il fut interdit en 1965.

Les années 1990 furent marquées par une montée de l’islamisme en Algérie, avec son cortège de terrorisme. Quelle est votre analyse de ce phénomène islamiste qui continue de jouer un rôle important dans le monde arabe ?

William Sportisse. La montée de l’islamisme a correspondu avec la disparition de l’Union soviétique. Que défendaient les dirigeants islamistes ? Ils étaient pour le libéralisme. Certains étaient liés à des courants de la bourgeoisie du commerce informel. Parmi eux, il y avait d’anciens propriétaires fonciers touchés par la réforme agraire, des gens qui s’étaient emparés de denrées de première nécessité et du cheptel, qui avaient été soutenus par le gouvernement et les revendaient dans les pays limitrophes (Tunisie et Maroc) à des prix un peu plus élevés C’est ainsi qu’ils construisirent leurs fortunes sur le dos de l’Algérie et des pauvres gens. Leur priorité était de supprimer le monopole de l’État sur le commerce extérieur et de récupérer les terres remises aux paysans pauvres qui en étaient démunis par la réforme agraire des années 1970. Cette conversion au libéralisme, on la constate aujourd’hui en Tunisie avec Ennahdha et en Égypte avec les Frères musulmans.

Enfant du camp des oliviers. Toute la vie de William Sportisse est marquée par l’engagement. Jeune juif du Maghreb, né à Constantine en 1923, tout le rapproche des autres Algériens arabes et musulmans exploités par la colonisation. Devenu communiste dès l’adolescence, il connaîtra les rigueurs de la lutte clandestine contre le fascisme, participera aux combats de la libération de la France, avant 
de s’engager avec le Parti communiste algérien 
dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. 
Son rêve, une Algérie libre et socialiste, lui vaudra 
la prison et la torture après le coup d’État de 1965. Dans des conditions difficiles, avec ses camarades, 
il lutte pour une orientation progressiste de son pays. La montée de l’islamisme et la décennie de plomb des années 1990 marquent un coup d’arrêt au projet porté par la lutte d’indépendance. Mais ce communiste algérien refuse de céder à la désespérance. Son livre le Camp des Oliviers, écrit avec l’historien Pierre-Jean Le Foll-Luciani, en est un passionnant témoignage.

(1) L’Étoile nord-africaine, créée dans les années 1920 en France, fut la première organisation se prononçant pour l’indépendance des pays du Maghreb.

(2) Le Code de l’indigénat fut adopté le 28 juin 1881. Puis c’est en 1887 que le gouvernement français l’imposa à l’ensemble de ses colonies. En général, ce code assujettissait les autochtones et les travailleurs immigrés aux travaux forcés, à l’interdiction de circuler la nuit, 
aux réquisitions, aux impôts de capitation (taxes) 
sur les réserves et à un ensemble d’autres mesures tout aussi dégradantes.

(3) Le décret Régnier 1935 visait à réprimer toute initiative remettant en cause la souveraineté française en Algérie.

  • Lire aussi :

"Faire le procès de la colonisation" par Élisa Pradel, présidente, et Allain Lopez, secrétaire de l’Association Nationale des Pieds-noirs Progressistes et leurs amis (ANPNPA).
Hollande en Algérie, la page est loin d’être tournée ? (Analyse)

L’hommage rendu à Maurice Audin

Entretien réalisé par 
Jean-Paul Piérot

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 08:41

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Syrie : Les rebelles tirent sur des réfugiés palestiniens
samedi 25 mai 2013
par  Bahar Kimyongür

Les médias dominants ont fait de la célèbre devise Bachar-massacre-son-propre-peuple, le slogan anti-syrien le plus usité. Un journaliste occidental, un de plus, vient de démentir ces accusations en deux minutes à peine, dans un reportage réalisé pour Sky News. On y voit des civils protégés par l’armée syrienne en proie aux tirs des rebelles qui occupent leur quartier.

Les crimes commis au nom de la « liberté » et de la « démocratie » atteignent des sommets stratosphériques en Syrie au point qu’aucun média ne peut les ignorer, pas même Sky News.

Le 15 mai dernier, le correspondant de la chaîne britannique Tim Marshall a été le témoin d’un nouveau crime commis contre des civils, cette fois contre des Palestiniens chassés du quartier de Yarmouk à Damas par des groupes wahhabites ou apparentés.

L’équipe de Sky News a accompagné un millier de réfugiés cherchant à regagner leur foyer malgré les menaces de mort des rebelles qui occupent Yarmouk.

A peine ont-ils franchi le no man’s land entourant leur quartier que les manifestants palestiniens ont été la cible des balles de la rébellion.

L’officier qui avait insisté pour escorter les journalistes de Sky News a lui aussi été atteint par les tirs.

L’armée a aussitôt répliqué pour protéger les civils.

Interrogés par Sky News, les habitants de Yarmouk proclament sous une pluie de balles leur hostilité envers les groupes armés et supplient les journalistes de dire la vérité sur la guerre en Syrie ("Some screamed at us : Please tell the world the truth ! We don’t want the fighters here, we want the army to kill them !" dans Tim Marshall, Civilians Come Under Fire From Rebels, Sky News, 15 mai 2013).

Au bout d’une heure d’affrontement, le journaliste Tim Marshall a comptabilisé au moins trois soldats et cinq civils blessés.

Il rapporte en outre que selon les sources militaires, dix rebelles ont été tués durant l’accrochage.

Cet épisode de la tragédie syrienne montrant des civils hostiles aux rebelles ainsi que des civils et des militaires victimes des tirs rebelles, rappelle étrangement celui de janvier 2012 à Homs qui se solda par la mort du journaliste Gilles Jacquier et de huit Syriens loyalistes.

Sauf que cette fois, les journalistes britanniques se sont gardés de spéculer sur l’origine évidente des tirs comme l’ont fait les grands médias français lors du massacre de Homs.

En s’attaquant à une population martyre comme les réfugiés palestiniens, les rebelles « syriens » ont franchi une nouvelle limite dans la cruauté.

Israël ne peut que s’en réjouir.


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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 08:25

 

Faire vivre le PCF

The global language is english...
mercredi 22 mai

Pour ceux qui douteraient encore du contenu de classe de la lutte contre le tout-anglais impérial...

Peillon-Fioraso — la gauche au service de la langue de la droite d’affaires :

Margaret Thatcher :

Au XXIème siècle, le pouvoir dominant est l’Amérique, le langage dominant est l’anglais, le modèle économique dominant est le capitalisme anglo-saxon...

              

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 17:17

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Trempez votre liste et buvez son jus 


Il y a quelques jours, la presse a annoncé que la France et l’Allemagne envisageaient de mettre « la branche armée » du Hezbollah sur la liste des organisations soi-disant terroristes. Bien que cela ne soit pas nouveau, la décision des deux pays européens, qui devrait être confirmée par tous les Etats membres de l’UE avant d’être adoptée, est d’un ridicule flagrant et montre une méconnaissance totale et du Hezbollah, et du public du Hezbollah, et de la résistance en général et de son public, tout comme elle témoigne de l’emprise de l’idéologie impérialo-sioniste sur ces pays.

Par leur déclaration, ces deux pays européens essaient d’abord de se faire passer pour des pays « équitables », en distinguant le « civil » du « militaire », mais en réalité, comme l’a affirmé sheikh Naïm Qassim, le vice-secrétaire général du Hezbollah, à la chaîne al-Mayadeen, cette distinction vient surtout parce que ces pays ont souvent besoin de s’entretenir avec des responsables du parti. Or, mettre le Hezbollah dans son ensemble dans cette liste signifie qu’ils ne pourront plus le faire. Or, pour eux, il y a toujours nécessité et parfois « urgence ». Ils ont trouvé alors la solution en distinguant « le civil » du militaire ».

Ensuite, la réponse à cette soi-disant menace est venue de la bouche même du secrétaire général du Hezbollah, sayyid Hassan Nasrullah, qui leur a explicitement dit : « trempez votre liste et buvez son jus », ce qui signifie en clair que votre liste est sans aucun intérêt et qu’elle n’a aucun effet, au contraire. Etre taxé de « terroriste » par des Etats impérialistes, qui mènent les guerres, qui arment les colons sionistes, qui laissent courir les racistes et les islamophobes dans leur pays et qui, depuis 65 ans, empêchent les Palestiniens de vivre libres dans leur patrie, est plutôt un honneur et une médaille accrochée à la poitrine des courageux de notre nationIl n’y a pas si longtemps, les responsables sécuritaires de l’entité coloniale en Palestine occupée ont taxé un des sites internet du mouvement du Jihad islamique de « terrorisme ». Cette nouvelle a été affichée par le site comme un trophée, la médaille de l’excellence.

Il reste cependant une question à poser à ces Etats qui se considèrent juges, alors qu’ils sont en réalité des bourreaux et les principaux défenseurs des bourreaux criminels de l’Etat sioniste : s’imaginent-ils vraiment qu’une telle décision a de l’effet sur le moral ou l’état psychologique de la résistance et de son public ? Pensent-ils réellement qu’une telle décision suscitera des frictions entre le public de la résistance et la résistance elle-même ? S’imaginent-ils réellement que le public de la résistance croit en leurs valeurs ou leurs critères, leurs systèmes de pensée ou de pouvoir, et qu’ils parviennent à déstabiliser quelque chose ?

En réalité, de telles décisions venant de leur part n’ont de conséquences directes ou indirectes que si elles visent leurs amis, le Qatar, l’Arabie saoudite, l’Autorité palestinienne, Saad Hariri et ses alliés, et de nombreux partis et personnalités politiques et financières arabes, qui ont joui ou qui jouissent de leurs « largesses », mais elles n’ont aucun effet sur les résistants, qui défendent d’autres valeurs et d’autres critères, et qui ont déclaré la guerre à l’Etat sioniste et ses alliés dans la région. Ce sont leurs amis qui craignent les avoirs gelés dans leurs banques et les interdits relatifs aux relations commerciales, et leurs amis n’ont rien à voir avec la résistance et son public.

L’Union européenne a mis sur sa fameuse liste les mouvements de la résistance palestinienne, le Hamas, le mouvement du Jihad islamique, le Front populaire de libération de la Palestine, entre autres. Qu’est-ce que cela a changé ? La résistance visée n’a cessé pas de s’armer et à envoyer ses fusées jusqu’au cœur de Tel Aviv, la colonie installée sur les terres palestiniennes. Quant à la liste établie par les Etats-Unis, le Hezbollah y figure incontestablement. Figurer dans toute liste de ce genre ne fait ni rougir, ni balbutier. Elle reste une marque d’excellence, délivrée par les ennemis de la nation, qui s’enragent de colère à cause de leur impuissance.

Car si la résistance islamique, au Liban et en Palestine, avait eu foi dans leurs critères et leurs valeurs, et même dans les résolutions de l’ONU, pour ne citer que les plus « neutres » des organismes internationaux, elle n’aurait pas pris la décision de chasser l’occupant par elle-même. Si la résistance islamique avait eu le moindre doute sur la possibilité de libérer la Palestine à partir des négociations, des pourparlers ou des gesticulations européennes creuses et hypocrites, elle aurait pris le temps pour essayer de comprendre leurs paroles. Si la résistance islamique, du moins au Liban, s’entretient parfois avec ces pays, qui se jugent supérieurs, c’est juste pour calmer la situation, diminuer les tensions, mais aucunement parce que ces pays auraient eu une quelconque influence bénéfique sur la nation arabo-musulmane dans son ensemble. Il n’y a aucune illusion sur leur rôle dans le soutien inconditionnel aux colons de l’entité sioniste, et leurs gesticulations de temps à autre ne sont en réalité que des moyens de faire avorter tout soulèvement palestinien, lorsqu’ils le sentent prêt à éclater.

Parce que nous n’avons aucune filiation idéologique ou intellectuelle avec les cercles impérialistes qu’ils représentent, leurs décisions ou leurs pseudo-menaces ne sont que du vent.

« Qu’ils trempent leur liste et qu’ils ingurgitent son jus » !


Fadwa Nassar
26 mai 2013
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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 15:57

                                                              viaghji 

                                                                            Petru Cerutti 

                              parolle: Ghjacumu Fusina

 

                                                                      canta u populu corsu

  

                                                                

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 15:24

 

 

 

L’émir avait fait les choses comme il faut...
La France au Forum de Doha : 80, 80, 80, 80, 80 chasseurs (de primes ?)
Vladimir MARCIAC
  

Quatre-vingts Français ont participé au dernier forum de Doha (Qatar) dans la troisième semaine de mai. Les Britanniques étaient vingt-quatre. Les Américains, quarante-sept.

Parmi nos compatriotes, Enrico Macias, Michelle Alliot-Marie, Pascal Boniface, François Fillon, l’ancien préfet Daniel Canépa, le patron de Skyrock, Pierre Bellanger, Patrick Balkany, Eric Woerth, les députés de droite Patrick Ollier, Pierre Lellouche, Alain Marsaud, Maurice Leroy et Patrice Martin-Lalande. Pour les Solfériniens ou solférino-compatibles : Jean-Vincent Placé, Malek Boutih, Chantal Guittet, Jean-Luc Drapeau, Hubert Védrine, et d’autres dont nous brûlons de découvrir le nom.

Sylvie Andrieux et Jérôme Cahuzac étaient restés en France (ils craignent la lumière).

« Ici, les discussions sont généralement très riches, elles réunissent des gens de très haut niveau », jure Pascal Boniface, contredit par Chantal Guittet, députée. A l’issue d’une visite organisée du souk, elle est dans ses petites babouches : « Je pensais qu’on allait nous demander de participer à des tables rondes. En fait, on fait surtout du tourisme (…) On pouvait même venir avec nos conjoints ! »

Si autant de Français étaient présents, ce n’est certes pas parce que l’émir a tout payé, avion, repas et hébergement. N’est-ce pas ? Enrico Macias a chanté (authentique !) : « Donnez, do-do-do-donnez, donnez, donnez-moi-a-a… », mais avec un temps de retard : c’était déjà fait.

Neutres, objectifs, libres et informés, ils sont, ces quatre-vingts qui ont vu que le Qatar est un pays démocratique. Certains se lanceront dans un vigoureux (et désintéressé) contre-Qatar-bashing en clouant le bec de leurs contradicteurs (gauchistes, droits-de-l’hommistes et laïcards) par un imparable : « Permettez, j’y suis allé ! ».

Sans les attendre, l’ancien Premier ministre François Fillon s’est laissé emporter dans une intervention publique : « Vous avez développé, ici au Qatar, un modèle exemplaire », a-t-il lancé. Modèle ! Exemplaire !

Malek Boutih, interviewé le 23 mai par le JDD a déclaré : « On lui [au Qatar] reproche de ne pas être une démocratie et de maltraiter ses travailleurs immigrés. En tant qu’ancien président de SOS racisme, je reconnais que la critique est fondée et qu’il y a beaucoup de choses à dire sur ce plan ». Beaucoup de choses ? Il n’en dit pas une seule, pas une, tout le reste de ses paroles étant une défense du Qatar contre ses détracteurs.
http://www.lejdd.fr/International/Moyen-Orient/Actualite/Boutih-Le-Qat...

Faut-il que la France boycotte le Qatar, que le groupe parlementaire d’amitié avec le Qatar se dissolve ? Certes pas. La France ne peut se couper de tous les pays qui se démarquent de nos valeurs. L’isolement serait au bout.

Mais il est dommage qu’aucun des 80 invités ne relève ce que l’ONU reproche au Qatar (liste non exhaustive) :

-  discrimination raciale, lapidation, flagellation, torture,

-  absence de loi contre la violence faite aux femmes au foyer et leur séquestration,

-  coups de fouet pour « relations sexuelles illicites » ou consommation d’alcool,

-  arrestations, sévices et exploitation sexuelle des enfants,

-  vente d’enfants, prostitution des enfants, oeuvres pornographiques mettant en scène des enfants,

-  migrants humiliés, insultés, brutalisés par la police, placés en centre de rétention « simplement en raison de leur statut de migrants. »,

-  traite d’êtres humains.

Dommage aussi qu’ils n’aient pas lu dans Le Courrier International (http://www.courrierinternational.com/article/2013/04/19/au-royaume-de-...) une traduction d’un article New York Times (19 avril 2013) qui signale que « Les travailleurs étrangers sont les esclaves modernes de leurs patrons qataris ».

Dommage qu’un article du Point (28 février 2012) fasse si peu de bruit quand il nous apprend qu’un poète qatari vient d’être condamné à 15 ans de prison pour avoir critiqué la famille régnante » (un premier jugement le condamnait à la prison à vie).
(http://www.legrandsoir.info/l-039-autre-visage-du-qatar.html).

Dommage aussi le silence de 66 personnalités françaises de la culture, décorées en 2010 du prix « Doha capitale culturelle arabe » (assorti d’un chèque de 10.000 €) par l’ambassadeur du Qatar en France, son Excellence Mohamed al-Kuwari. Parmi les méritants récipiendaires : le dessinateur Jean Plantu (pour qui Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, c’est kif-kif), Amirouche Laïdi, président du club Averroes, les poètes André Miquel, Bernard Noël et Adonis. Sans oublier Jack Lang, Jean Daniel, Dominique Baudis, Edmonde Charles-Roux, Renaud Donnedieu de Vabres et Anne Roumanoff.

Parions que tous ont ainsi accepté tacitement leur muselière.

Dommage aussi que nos belles âmes, complices enthousiastes de la poussée antichinoise de 2008 contre le passage de la flamme olympique à Paris, tous ces gens favorables à l’absence de la France à la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin, se pâment devant cet émirat, cette théocratie obscurantiste et oppressive qui accueillera la Coupe du monde de foot en 2022, sans que quiconque ne tousse.

Dommage que la France de Normal 1er, qui se montra si méprisante envers le Venezuela à l’occasion de la mort de son président, ne veuille pas voir la différence entre la démocratie foisonnante de Caracas et la confiscation du pouvoir par les roitelets de Doha.

Dommage aussi que le Qatar soit une des pièces maîtresses de la politique guerrière des USA qui y possède la plus grande base militaire du monde.

Dommage que le gros de la classe politico-médiatique française soit atlantiste.

Vladimir Marciac, pour le Grand Soir.

URL de cet article 20711
http://www.legrandsoir.info/la-france-au-forum-de-doha-80-80-80-80-80-chasseurs-de-primes.html
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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 15:16

 

 

 source: Charly Levenard

 

                                       

Le reniement c'est maintenant et c'est flagrant! Un cynisme social libéral digne du  pouvoir Sarkozyen!
 
Photo : Le reniement c'est maintenant et c'est flagrant! Un cynisme social libéral digne du pouvoir Sarkozyen! Les salaires des grands patrons ne seront pas encadrés. http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/05/24/salaires-des-grands-patrons-bercy-choisit-la-voie-de-l-autoregulation_3416670_3234.html
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