Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CHANTS REVOLUTIONNAIRES

Archives

17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 14:15

 

 

  l---tatet-larevolution.jpg     " Dans une société fondée sur le pouvoir de l'argent, tandis que quelques poignées de riches ne savent être que des parasites, il ne peut y avoir de "liberté", réelle et véritable. "
                           Lénine (rappelé par Dominique Bucchini)
Partager cet article
Repost0
17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 14:10

   outils_de_section-1.jpg  SECTION LOUIS CALISTI DU CAP CORSE  outils_de_section-1.jpg        

                                           Canari-clocher.jpg

 

au-bon-clocher.jpgLe repas fraternel des communistes du Cap Corse aura lieu le dimanche 2 juin, à 12H. au  restaurant « Le bon Clocher », à Canari.

                                                                                      

                                                                                                                                   (photo:Tripadvisor.fr)

 

 Dominique Bucchini et Michel Stefani y sont annoncés.

 

            La participation est de 25 euros.

 

                                                                    

 

Réservez sans attendre  au :

                     0675409992  et  0495377381

Partager cet article
Repost0
17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 13:55

 

 

pierre-levy-copie-1Pierre Lévy, rédacteur en chef du journal « Bastille, République, Nation » était l’invité jeudi dernier de l’association des « Amis du temps des cerises ». Lors de cette conférence, il a axé son propos sur la langue utilisée par les néolibéraux qui est en train de déposséder le peuple de ses propres mots. Il importe absolument de combattre cette opacité volontairement entretenue afin que le peuple se désintéresse de son propre sort faute de pouvoir le comprendre. Et pourtant l’espoir persiste puisqu’il suffit souvent de révéler l’intérieur d’un texte pour en provoquer sa destruction comme le « non » au traité constitutionnel l’a démontré en 2005.

 

 


Il est actuellement inquiétant d’observer la progression néolibérale au sein de l’espace linguistique, puisque la subversion de nos mots par nos adversaires correspond à leur victoire. Penser avec les concepts des autres est déjà le signe d’une défaite.

 


Pierre Lévy a ainsi montré comment un plan de licenciement est devenu un plan social puis un plan de sauvegarde de l’emploi. Les termes employés correspondent à l’inverse de la réalité. Les emplois d’avenir sont souvent des emplois sans avenir ou au moins d’attente, faute de proposer de véritables emplois durables. Le plan de sauvetage de la Grèce est en fait un plan de sauvetage de ses créanciers, qui place Athènes en situation de mort clinique.

 


Dans le même esprit, le plan de modernisation et de sauvegarde de système de protection social coïncide à son recul pour ne pas dire à son démantèlement. Attali a rendu son rapport de libéralisation de la croissance alors qu’il s’agit avant tout de s’attaquer aux statuts des fonctionnaires ou aux avantages des salariés.

 


Le terme de compétitivité a tendance à s’insérer dangereusement dans de nombreux domaines tels que les hôpitaux, les universités avant les tribunaux ? Les usagers de services publics deviennent des clients...

 


La confrontation patrons-syndicats est également biaisée puisqu’au lieu de la considérer comme un rapport de force c'est-à-dire une lutte des classes, la novlangue néolibérale utilise des termes tels que partenaires sociaux ou dialogue social, qui laissent à penser que les « partenaires » ont les mêmes intérêts. Ces termes placent les responsables syndicaux dans une situation délicate.

Concernant la dette le problème est identique. Les journaux allemands utilisent les mots de montagne de la dette qui ont un côté effrayant. Face à la gestion de la dette, l’utilisation des termes de pays vertueux apparait dangereuse puisque personne ne veut être un pays vicieux. Les pays sont placés dans une situation d’élève vis-à-vis de Bruxelles puisqu’il s’agit parfois de remettre sa copie afin d’éviter d’être classé parmi les mauvais élèves de l'UE.

 


Ce rapport de parents-élèves a également été instauré lors de la victoire du « non » au traité européen, où les tenants du « oui » estimaient avoir manqué de pédagogie renvoyant ainsi le peuple au rôle de « garnement ». L’UE souhaite également mettre en place des campagnes pédagogiques. Le parlement ne représente plus le peuple mais l’éduque.

 


Les réformes structurelles néolibérales sont facilitées par l’utilisation d’euphémismes qui laissent à penser qu’il s’agit de réformes marginales. Ainsi les politiques d’austérité se transforment en maîtrise des finances publiques ou en ajustement budgétaire.

 


Les termes implicites sont également utilisés pour favoriser la mise en place de politiques néolibérales. Ainsi l’utilisation du mot assainissement pour évoquer les finances publiques laisse à penser qu’elles ne sont pas saines. 



La mise à la diète des fonctionnaires sous-entend que ces derniers vivent dans l’opulence.

 

 


La modération salariale renvoie à la même idée concernant les salariés. Dans le même esprit, les politiques de privatisation consistent à faire « respirer » le secteur public et les politiques de démantèlement du code du travail consistent à s’attaquer aux rigidités de ce dernier.

 


Le rapport à l’emploi est également décri d’une manière particulière, puisqu’il s’agit de « décrocher » un emploi comme s’il s’agissait d’une chance exceptionnelle. Pour y parvenir, il est demandé d’être flexible, c'est-à-dire de s’adapter aux contraintes horaires ou géographiques de son employeur, voire agile, en démontrant par exemple sa capacité à prendre un emploi de 2 mois à Riga ou à Lisbonne.

 


Les conflits militaires sont également adoucis par la novlangue néolibérale. Ainsi les bombardements sont remplacés par des frappes chirurgicales et les bombes qui ratent leur cible comme des « bavures ». Les opérations militaires deviennent des opérations de sauvegarde de la paix. Les adversaires deviennent des Etats « voyous » pour lesquels on utilise fréquemment les termes de « dérapage » ou de « provocation ».

 


Enfin le problème de l’anglicisation reste délicat pour différentes raisons. Tout d’abord sa traduction peut parfois poser problème comme pour le mot « people » qui veut aussi bien dire peuple que population et qui sème la confusion en français où le second remplace le premier. Cette évolution a tendance à faire ressurgir l’individualisme en faisant émerger les communautés au détriment du peuple comme une unité indivisible. Autrement dit : diviser pour mieux régner.

 


L’anglais devient également la langue des élites. Le Monde publie ainsi quasiment chaque jour un titre en anglais ce qui signifie implicitement qu’il n’est pas concevable que leurs lecteurs ne puissent pas maîtriser la langue de Shakespeare. Cette progression de l’anglais est donc particulièrement inquiétante. Certains veulent même que cette langue soit enseignée dès la maternelle et que des cursus universitaires en anglais deviennent la règle.

 

A l’arrivée, il semble que l’on veuille déposséder le peuple de ses mots pour que non seulement il ne puisse plus intervenir sur son avenir mais qu’en plus il ne soit plus en capacité de le comprendre. Les néolibéraux semblent s’approcher de plus en plus de leur objectif qui est de faire disparaitre l’idée que le peuple puisse prendre en main son avenir.

 

 

Les journalistes ont un rôle non négligeable dans la propagation de cette novlangue. De même l’existence de clubs comme « Le Siècle » favorise cette propagation puisque les élites utilisent ces mêmes termes en parlant entre-elles.

 


Le danger est que l’émergence de cette novlangue qui exclut les peuples aboutisse à l’émergence de concepts faux comme celle de peuple européen qui aurait une conscience européenne alors que du fait de son histoire la France est beaucoup plus proche d’un pays comme l’Algérie que d’un pays comme l’Estonie. Tout comme l’Allemagne est plus proche de la Turquie que de l’Irlande.

 


Pierre Lévy décida de conclure son propos par les mots de François Hollande : « Ce qui nous menace aujourd’hui n’est plus la défiance des marchés mais celle des peuples ». Ce n’est pas en créant des structures technocratiques et anti-démocratiques que cette défiance diminuera. Les peuples doivent reprendre leur parole et récupérer leur souveraineté.

 

 

Theux

 

Source : L'ESPOIR

 

Partager cet article
Repost0
17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 13:48

 

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

            

 

Les 65 ans de la Nakba : « Nous sommes plus que jamais déterminés »

  Israël (le bull.)et celui qui le menace(le Palestinien devant)

vendredi 17 mai 2013, par Ziad Medoukh

15 mai 1948, 15 mai 2013, soixante-cinq ans déjà, soixante-cinq ans depuis le début du drame des Palestiniens, soixante-cinq ans de souffrance, de malheurs et de massacres pour un peuple digne, un peuple courageux, un peuple toujours débout, soixante-cinq ans depuis le début de la plus grande injustice imposée à un peuple sur sa terre, soixante-cinq ans de déportation d’un peuple pour le remplacer par un autre peuple.

Soixante-cinq ans d’une occupation illégale de territoires toujours reconnus occupés par le monde entier.

Soixante-cinq ans, et les forces de l’occupation violent les droits les plus fondamentaux de notre peuple, soixante-cinq ans de politique d’apartheid, du terrorisme d’Etat d’Israël.

En 65 ans, Israël a appliqué toutes les mesures inhumaines illégales possibles à l’encontre des Palestiniens, il en a emprisonné plus d’un million, il en a massacré et assassiné des milliers, il a occupé tous leurs territoires.

L’Etat d’Israël a créé le problème des refugiés palestiniens qui vivent dans les pays voisins dans des conditions humanitaires épouvantables

L’Etat d’Israël est le seul Etat qui n’a jamais appliqué aucune résolution des Nations-Unies, et cela, encouragé par les grandes puissances internationales.

65 ans de l’impunité d’Etat d’Israël sans aucune réaction internationale officielle

En 65 ans, Israël a toujours été un état terroriste, un état hors la loi, un état d’apartheid, un état colonial, un état qui considère les citoyens arabes vivant dans les territoires de 1948 comme des citoyens de seconde zone, un état qui construit un mur de la honte en Cisjordanie et impose un blocus inhumain à la population civile de Gaza, un état qui érige tous les jours de nouvelles colonies dans les Territoires, un état qui vole tous les jours les ressources naturelles appartenant aux Palestiniens

Maints exemples de l’histoire noire de cette occupation contre les Palestiniens : massacres, crimes contre l’humanité, crimes de guerre, la liste est longue, très longue, trop longue.

65 ans de résistance remarquable de toute une population qui poursuit son combat pour retrouver sa liberté et vivre digne sur sa terre.

65 ans, et notre cause palestinienne est toujours une cause de justice, une cause noble, la cause de tous les opprimés.

65 ans après cette catastrophe, nous, Palestiniens, sommes plus que jamais déterminés et avons un message à délivrer au monde entier, un message clair et précis. Nous sommes toujours attachés aux principes suivants :

« Non, nous ne partirons pas d’ici, nous resterons attachés à notre terre. Ici, notre terre, ici notre vie, et ici, notre Palestine ! »

« Non, nous ne serons jamais faibles, et toutes les mesures de l’occupation ne changeront pas en nous le courage et la détermination. »

« Oui, le droit au retour est sacré, et tous les réfugiés palestiniens doivent pouvoir retrouver leurs villes et leurs villages d’origine. »

« Oui, nous poursuivrons notre résistance sous toutes ses formes afin de vivre en liberté sur notre terre, cette terre appelée Palestine et qui s’appellera toujours Palestine. »

« Oui, nous avons le droit de créer notre Etat libre et indépendant avec Jérusalem comme capitale. »

« Oui, nous sommes pour une paix durable dans notre région, mais une paix juste, car il n’y aura jamais de paix sans justice. »

Ziad Medoukh,
Vendredi, 17 mai 2013

Partager cet article
Repost0
17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 13:41

MARE NOSTRUM-copie-1       drapeau-palestine-.gif                                                                                                  drapeau-palestine-.gif      

 

 

                    

Marwan-Barghouti.jpg

Il y a un bon quart de siècle, une magnifique campagne d’information, de sensibilisation et de mobilisation prenait son envol à Paris, à l’initiative des communistes français, pour la libération de Nelson Mandela, le plus ancien prisonnier politique du régime d’apartheid.

 

 

Quiconque a vécu cette expérience ne peut l’oublier : la libération de Mandela- et tout ce qui s’ensuivit- fut aussi, un peu, leur œuvre. Impossible de ne pas se remémorer cette épopée.

 

 

À l’occasion du 11ème anniversaire de l’arrestation de Marwan Barghouti. Intitulée « Liberté et dignité », une campagne internationale pour la libération du dirigeant palestinien et de ses 4950 compatriotes (dont 27 parlementaires et 236 mineurs !) toujours détenus dans les prisons israéliennes, certains sans procès depuis plus de six ans. Barghouti est, en effet, devenu la figure emblématique de la résistance du peuple palestinien à l’occupation, comme Mandela l’était de la résistance du peuple sud-africain à l’apartheid.  

 

 

C’est dire l’écho que pourrait susciter une mobilisation citoyenne de l’envergure de celle à laquelle Nelson Mandela avait estimé devoir, en partie, sa libération ! Avec l’effet  « réseaux sociaux », inconnus à l’époque, en plus…

 

 

Ce constat partagé nous crée en quelque sorte un devoir d’initiative. Certes, nous sommes loin de partir de zéro : par exemple, 30 villes françaises ont fait du membre du Parlement palestinien (qui y présidait le groupe d’amitié avec la France), enlevé chez lui par l’armée d’occupation et condamné à perpétuité par un tribunal militaire israélien, un citoyen d’honneur et ont mis son portrait sur le fronton de leur mairie ! Mais la situation exige et permet de dépasser les acquis. « Libérez Barghouti ! » devrait devenir un mot d’ordre fédérateur, portant très au-delà des amis sensibilisés de longue date au problème palestinien en général et à celui des prisonniers politiques en particulier.

 

 

Il s’agit ni plus ni moins que de faire respecter le droit international (187 décisions de l’ONU depuis 1967 !) et des droits humains fondamentaux. Qui plus est, à un moment peut-être décisif pour faire émerger une nouvelle donne dans une situation aujourd’hui dramatiquement bloquée.

 

Source : Section  PCF du Jarnisy

Partager cet article
Repost0
17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 13:30
Le coup de gueule du député François Asensi contre l’impunité d’Israël (vidéo)
 
 

           

source:oumma.com

 

Alors que tous les cartons rouges brandis contre Israël ont échoué à renvoyer vers les vestiaires de la honte l’entité sioniste, organisatrice de l’Euro Junior de football du 5 au 18 juin 2013, et ce en dépit d’une mobilisation qui n’a pas faibli,  l’Assemblée Nationale a résonné du vibrant coup de gueule poussé par le député de Seine-Saint-Denis, François Asensi, contre la prime à l’impunité dont jouit avec arrogance le pays de l’apartheid anti-palestinien.

L’audition de deux experts israélien et palestinien sur la situation économique dramatique dans les territoires occupés a été la goutte qui a fait déborder le vase. Le parlementaire de la Gauche démocrate et républicaine, épris de justice, en sa qualité de membre de la Commission des Affaires Etrangères, a laissé éclaté sa colère face à l’insupportable attentisme de l'Union européenne et à la non moins inacceptable inertie de la France, qui brillent par leur lâcheté coupable à l'égard de la poursuite de la colonisation illégale.

                                                             

Partager cet article
Repost0
17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 13:23

                                                                  lvres en ligne 1027

 

 

L’histoire occultée des Palestiniens (1947-1953)

 

Ce livre est un événement ! C’est une approche différente et nouvelle des conflits arabosionistes qui est développée ici par l’historienne palestinienne Sandrine Mansour‐ Mérien. Elle replace la « catastrophe », Nakba en arabe, qui évoque le début de l’exode forcé des palestiniens en mai 1948, dans une perspective historique nourrie d’archives nouvellement ouvertes et de textes d’historiens, tant palestiniens qu’israéliens.
Ce livre permet de découvrir l’histoire de la Palestine en décrivant notamment « la richesse du développement local et l’importance de la population présente » avant la Nakba et en racontant l’exode de ce peuple au lendemain du vote du plan de partage.
Ce livre tente, comme a résumé Edward Saïd s’agissant de son travail, de rappeler la présence palestinienne, « de dire qu’il y avait un peuple palestinien, et que, comme d’autres, il avait son histoire, sa société, et, le plus important, un droit à l’autodétermination ».

Née d’un père palestinien et d’une mère française, Sandrine Mansour Mérien est docteur en histoire (thèse auprès d’Henri Laurens) et chercheur au CRHIA (centre de recherches en histoire internationale et atlantique) à l’université de Nantes.

                        

Partager cet article
Repost0
16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 08:39

                                                                      MARE NOSTRUM-copie-1

                                                                                  EUROFRANKENSTEINpg.jpg

 

 

 

Dans l'éducation comme dans les autres secteurs en Grèce, le mouvement s'amplifie contre des mesures d'austérité de plus en plus insupportables.
Face à ce mouvement, le gouvernement doit en recourir à des « lois d'exception », héritages de la dictature.



Dans la politique du gouvernement, concertée avec la Troïka (BCE-UE-FMI), au service du capital, la casse de l'éducation publique est une priorité non seulement pour briser un foyer de résistance mais aussi pour déconstruire toute ambition à la démocratisation du savoir, de l'esprit critique.



Une semaine de grève pour lutter contre la casse de l'éducation publique



Au programme du dernier plan du gouvernement : la poursuite des fusions-fermeture d'école, le licenciement de 10 000 professeurs du secondaire à temps partiel, l'augmentation du temps de travail hebdomadaire de 2 heures et enfin les mutations forcées pour 4 000 professeurs.



Face à cette offensive du gouvernement, le syndicat des enseignants OLME a décidé d'une semaine de grève qui débutait ce vendredi par une première journée d'arrêt de travail, coïncidant avec le début des examens nationaux, compris entre le 17 et le 31 mai.



Violant les principes constitutionnels, le gouvernement a eu recours pour la troisième fois de l'année – après les transports, et les dockers – à la « mobilisation civile », une loi d'exception héritée de la dictature, prévoyant l'interdiction d'une grève et la réquisition civile pour remplacer les grévistes.



Le syndicat des enseignants a dénoncé cette mesure « extrême et anti-démocratique » et exigé la convocation d'une grève de solidarité de la part de sa centrale confédérale, l'ADEDY, regroupant les salariés du public.



La centrale syndicale ADEDY dénonce d'abord … la grève !



La réaction de l'ADEDY a plus que déçu les professeurs du secondaire. En effet, la centrale syndicale a dénoncé le mouvement de grève, arguant notamment de la perturbation du bon fonctionnement des examens nationaux.



Un argumentaire proche de celui du porte-parole du gouvernement Simos Kedikoglou qui dit que « nous faisons face à une menace à l'intérêt national ».



Néanmoins, confrontée à la pression de ses bases face à une telle mesure policière, l'ADEDY a appelé à une manifestation de solidarité devant le Parlement, ce mardi boycottée par les syndicats du secondaire.



L'ADEDY a annoncé depuis qu'elle organiserait un débrayage de 4 heures dans la journée de jeudi en solidarité avec les travailleurs de l'éducation, sans pour autant appeler à des grèves de solidarité exigées par les syndicats de l'éducation.



Les syndicats de classe, les communistes soutiennent sans réserves la lutte des enseignants



De son côté, le cortège du PAME (Front militant des travailleurs), syndicat lié au Parti communiste, a été le plus massif ce mardi, mobilisant des milliers de travailleurs de la santé, de l'éducation, mais aussi de l'ensemble du secteur public, insistant sur la convergence des luttes.



Le Parti communiste grec (KKE) a apporté son soutien entier et sans réserves aux enseignants :



« Le gouvernement porte une grande responsabilité dans les mesures impopulaire adoptées et conduisant à des licenciements massifs d'enseignants et des fusions d'écoles, niant le droit à l'éducation de la jeunesse. Cet autoritarisme, ces mesures anti-populaires atteignent de sommets dans la mobilisation civile.



Le KKE insiste sur le fait que le mouvement syndical a ses propres procédures, le gouvernement n'a pas à s'y ingérer. Le mouvement syndical doit pouvoir choisir les formes adéquates de lutte tout comme le contenu en mesure d'assurer une action massive, effective, unitaire.



C'est celle qu'a portée le PAME dans l'OLME, sans se confondre avec les stratégies aventureuses, aux basses considérations partisanes, comme le font certaines autres forces. Dans le débat, surtout pour l'école, c'est le problème de l'éducation qui doit seul entrer en ligne de compte. L'avenir de nos enfants.



Nous condamnons fermement l'autoritarisme, la mobilisation civile. Nous appelons aujourd'hui à être présents aux rassemblements du PAME, comme ici à Athènes, ou dans les autres villes du pays, avec les étudiants, employés, professeurs, instituteurs, parents, tous ceux inquiets de l'avenir de l'éducation et celui de notre jeunesse »


Article AC


Source : Solidarité Internationale PCF

 

Partager cet article
Repost0
16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 08:32

              A quelques jours d'intervalle le PS et le PCF présentent leur point de
vue sur le bilan d'un an de "changement"... La comparaison vaut le

coup...

                                                                        carte PCF 

 

 

                                                                           

                      ET MAINTENANT LE CHANGEMENT VU PAR LE PS....
 
 
Partager cet article
Repost0
15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 08:17

 

                                               Solidarité internationalisteOUTILS TOURNANTS                                                                    

 

 

CUBA les 5
 

Les Dames en blanc et les sanctions contre Cuba

 

Salim Lamrani*

Berta Soler, représentante du groupe d'opposition « Les Dames en blanc », exige le maintien des sanctions économiques contre Cuba, alors que celles-ci sont unanimement condamnées par la communauté internationale.

Lors de sa tournée aux Etats-Unis en avril 2013, la dissidente Berta Soler, qui dirige le groupe des Dames en blanc, s'est publiquement prononcée pour le maintien des sanctions économiques contre Cuba. Lors de son allocution au Congrès, elle a fait part de son opposition à un changement de politique de la part de Washington : « Je respecte les opinions de tout le monde, mais la mienne, celle des Dames en blanc, est qu'on ne doit pas lever l'embargo (1) ».

Les sanctions, en vigueur depuis 1960, affectent les catégories les plus vulnérables de la société, à savoir les femmes, les personnes âgées et les enfants, sans pour autant atteindre les dirigeants de la nation. Pour ces raisons, l'immense majorité de la communauté internationale s'oppose à ce qu'elle considère comme étant un anachronisme de la Guerre Froide, à la fois cruel et inefficace. En 2012, pour la 21ème fois consécutive, 188 nations sur les 192 que compte l'Assemblée générale des Nations unies ont condamné l'état de siège contre la population cubaine.

Pour justifier sa position, Soler a expliqué partager la politique d'hostilité des Etats-Unis vis-à-vis de Cuba, ajoutant que celle-ci était indispensable au renversement du gouvernement cubain. « Notre but est d'asphyxier le gouvernement cubain », a-t-elle précisé. Elle a également souligné que « l'embargo [était] un prétexte », rejetant la faute des difficultés économiques sur les autorités de l'île.

Le groupe « Dames en blanc » a été créé en 2003 suite à l'arrestation de 75 dissidents accusés d'être financés par le gouvernement des Etats-Unis, et lourdement condamnés par la justice cubaine. Il est composé de membres des familles d'opposants, qui ont tous été libérés suite à l'accord signé entre l'Eglise catholique, l'Espagne et le gouvernement de La Havane en 2010. Soler n'a pas nié être en contact avec la diplomatie étasunienne présente à Cuba et a même admis recevoir un soutien de la part de la Section d'intérêts nord-américains de La Havane (SINA). Interrogée à ce sujet, elle a reconnu que l'organisation a été créée sous l'égide de James Cason, chef de la SINA en 2003, qu'elle n'a pas hésité à qualifier de « parrain des Dames en blanc », remerciant « l'aide continue de la SINA ». La représentante des Dames en blanc revendique ouvertement l'aide fournie par les Etats-Unis : « Ce qui est important est que nous disposons du soutien des fonctionnaires [de la SINA]. Nous avons toujours eu les portes ouvertes (2) ».

Max Lesnik, directeur de Radio Miami et partisan d'une normalisation des relations entre Cuba et les Etats-Unis, a exprimé son désaccord avec Berta Soler : « Sa position coïncide avec celle de l'extrême droite cubaine, héritière de la dictature de Batista et dirigée par l'ancien congressiste Lincoln Díaz-Balart, dont le père était vice-ministre de l'intérieur de Batista. Elle va à l'encontre des intérêts du peuple cubain et reflète la décomposition morale de l'opposition cubaine. Militer en faveur du maintien des sanctions économiques alors qu'elles affectent gravement le bien-être du peuple cubain est éthiquement inacceptable. Personne à Cuba n'est favorable au maintien de l'embargo, y compris les secteurs les plus insatisfaits de la société. De la même manière, il est inévitable de relever une contradiction : d'un côté, Soler demande ici, aux Etats-Unis, de l'aide pour son groupe et de l'autre, elle réclame plus de souffrance pour son propre peuple, en demandant l'imposition d'un blocus total, avec la suppression des voyages familiaux et des transferts d'argent ». De manière plus surprenante, Soler a également exigé la libération de « tous les prisonniers politiques ». Or, selon Amnesty International, il n'y a aujourd'hui plus aucun prisonnier politique à Cuba. L'Agence de presse espagnole EFE a rappelé que « Cuba a libéré tous les détenus qualifiés par Amnesty International comme étant des prisonniers de conscience (3) ».

La BBC de Londres le confirme : « Les prisonniers ont tous été libérés au cours de l'année passée [2010] en vertu d'un accord obtenu par l'Eglise catholique romaine, et certains d'entre eux se sont exilés en Espagne. Mais les Dames en Blanc ont continué à manifester pour la libération d'environ 50 autres prisonniers condamnés pour des crimes violents tels que des prises d'otages, qu'elles considèrent comme étant politiques (4) ».

De son côté, l'Agence étasunienne Associated Press a noté que ces derniers « ne devraient normalement pas être considérés comme des prisonniers politiques […]. Une étude plus attentive permet de voir la présence de terroristes, de preneurs d'otages et d'agents étrangers » dans la liste. Elle souligne qu'ils « ont été condamnées pour terrorisme, prise d'otages et autres crimes violents, et quatre d'entre eux sont d'anciens militaires ou agents des services de renseignement condamnés pour espionnage ou pour avoir révélé des secrets d'Etat (5) ». Certains ont réalisé des incursions armées à Cuba et au moins deux d'entre eux, Humberto Eladio Real Suárez et Ernesto Cruz León, sont responsables de la mort de plusieurs civils, respectivement en 1994 et en 1997 (7).

De son côté, Amnesty International affirme qu'elle ne peut pas considérer ces personnes comme des « prisonniers de conscience » car il s'agit de « des gens jugés pour terrorisme, espionnage. Parmi eux se trouvent ceux qui ont tenté et même qui y sont parvenus à faire exploser des hôtels. Nous ne demanderons certainement pas leur libération et ne les décrirons pas comme prisonniers de conscience ».

Ricardo Alarcón, ancien Président du Parlement cubain, s'est montré plus précis. En référence aux demandes des Dames en blanc, il a posé la question suivante : « Pourquoi ne disent-elles pas qu'elles sont en train de demander la liberté de la personne qui a tué Fabio di Celmo (8) ? », jeune touriste italien assassiné en 1997 suite à un attentat à la bombe.

Pour ces raisons, l'opposition cubaine est isolée à Cuba et ne dispose d'aucun soutien populaire. C'est le constat lucide qu'avait dressé l'ancien chef de la SINA, Jonathan D. Farrar dans un courrier au Département d'Etat. Selon lui, les dissidents « n'ont pas d'influence au sein de la société cubaine et n'offrent pas d'alternative politique au gouvernement de Cuba ». Et ceux qui exigent davantage de souffrance pour le peuple cubain, encore moins.

 

    CUBA SI 1 046CUBA-SI-1-094.jpg


                        CUBA SI 3 194
 

 

 

 

1 - EFE, « Soler pide a Maduro que deje de enviar petróleo a Cuba », 26 avril 2013.

2 - Melissa Sánchez, « Soler : apoyo del exilio es clave para la lucha en Cuba », El Nuevo Herald, 27 avril 2013.

3 - EFE, "Cuba Still Holding Political Prisonners, Dissidents Say", 23 novembre 2011.

*Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l'Université Paris Sorbonne-Paris IV, Salim Lamrani est Maître de conférences à l'Université de la Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Son dernier ouvrage s'intitule État de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba, Paris, Éditions Estrella, 2011 (prologue de Wayne S. Smith et préface de Paul Estrade).



4 - BBC, « Cuba `Ladies In White Protest Blocked in Havana », 24 septembre 2011.

5 - Paul Haven, « Number of Political Prisoners in Cuba Still Murky », The Associated Press, 23 juillet 2010.

6 - Juan O. Tamayo, « ¿Cuántos presos políticos hay en la isla ? », El Nuevo Herald, 22 juillet 2010.

7 - Paul Haven, « Number of Political Prisoners in Cuba Still Murky », op. cit.

8 - José Luis Fraga, « Alarcón : presos liberados pueden quedarse en Cuba y podrían ser más de 52 », Agence France-Presse, 20 juillet 2010.

9 - Jonathan D. Farrar, « The U.S. and the Role of the Opposition in Cuba », United States Interests Section, 9 avril 2009, cable 09HAVANA221. http://213.251.145.96/cable/2009/04/09HAVANA221.html (site consulté le 18 décembre 2010).

                                                                          

Partager cet article
Repost0