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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 14:26
Alain Badorc, co-découvreur du Plavix, héros de l'entreprise de Mélenchon
1er mai : et si on fêtait le travail bien fait ?

Non, la cupidité n’est pas le seul moteur d’une entreprise. Hier, au micro de France Inter, Jean-Luc Mélenchon défendait l’amour du travail bien fait, le produit intelligent, la belle découverte. Et de citer l’exemple d’un chercheur de Sanofi, inventeur d’une molécule devenue star et qui toute sa vie se contenta de son salaire. Mais qui est donc ce héros ?

Quand on parle d'entreprise, on n’est pas obligé de parler actions, dividendes, plus-values, capital-risque, entrée en bourse, marges, bénéfices, impôts-les-plus-élévés-d’Europe-bon-sang-on-va-tous-mourir-dans-ce-carcan-de-la-fiscalité (même si l’assiette est tellement percée que l'impôt sur les sociétés rapporte peu). On peut aussi parler de l’homme. Et qui est cet homme, chercheur de Sanofi, héros du jour de Mélenchon ?

 

Forcément, Sanofi, ça me parle. J’avais pisté cet hiver le documentaire réalisé par des salariés du laboratoire pharmaceutique à l’occasion d’une rencontre fortuite avec leur patron, Christian Lajoux, un film censuré par la direction. Toute l’histoire est ici. On se posait alors la question de cette censure. Les raisons juridiques, économiques voire politiques ne tenaient pas. Restait une hypothèse : la raison humaine. Il fallait interdire ce spectacle du corps du patron face à la détresse des employés, cette violence du rapport de forces qui rend les chiffres indigents. La lutte était incarnée. Et cette incarnation était difficile à regarder. Mieux valait la cacher.

Mélenchon me donne l’occasion de reprendre contact avec les chercheurs du site de Toulouse. Aux dernières nouvelles, ils ont remporté une manche avec la décision de la Cour d’appel de Paris, le 11 mars dernier, qui somme la direction de revoir son plan de restructuration. Ils me tracent les prochaines échéances du combat, dont la prochaine, à savoir une manifestation vendredi à Paris lors de la réunion du conseil d’administration. Histoire de faire le foin me dit-on. Un foin qui sera suivi par Daniel Mermet et l’Humanité.

"Je n'ai pas eu le choix, mais je trouve ça normal"

Et mon héros du jour ? Le connaissent-ils ? Pas d’hésitation : Mélenchon fait référence à la carrière d’un chercheur aujourd’hui à la retraite, Alain Badorc. Il est l’inventeur de la molécule commercialisée sous le nom de Plavix qui soigne la thrombose artérielle – et non pas l’arthrose des artères comme le dit Mélenchon. Il n’a jamais touché un centime sur les ventes de ce produit qui fit les choux gras de Sanofi – le médicament représente le deuxième plus gros chiffres d’affaires au monde – et, en effet, il s’est contenté de son salaire. "C’est parce que je n’ai pas eu le choix !" rigole Badorc au téléphone. Et de m’expliquer, au cours d’une joyeuse conversation du 1er mai, qu’en France, les inventeurs cèdent leurs droits à l’entreprise lors du dépôt de brevet, contrairement aux Etats-Unis ou encore en Allemagne. Mais Badorc trouve ça normal : "je ne me suis jamais battu pour exiger un pourcentage sur le chiffre d’affaires. C’est avant tout un travail d’équipe. Certes nous sommes deux à avoir trouvé cette molécule mais sans les biologistes ou les chimistes, elle n’aurait pu être concrétisée".

plavix

La molécule est découverte en 1986 par Alain Badorc et Daniel Frehel. Le brevet est déposé l’année suivante et il faudra attendre dix ans pour la commercialisation du produit, d’abord sur le marché américain, puis en Europe, puis en France, où la mise sur le marché nécessite des négociations sur le prix avec l’État. Pendant dix ans également, le chercheur est appelé à témoigner lors des nombreux procès intentés par ce qu'il appelle les "génériqueurs" ou "les requins du médicament" : "les concurrents avaient intérêt à casser le brevet s'ils voulaient commercialiser la molécule avant qu'elle ne tombe dans le domaine public en 2012. J'ai passé beaucoup de temps à ça, de la Cour de justice à Manhattan à l'Australie, au Portugal, au Canada... On a gagné tous nos procès."

Le prix, parlons-en : en France, c’est le médicament qui coûte le plus cher à la sécurité sociale, d’où les remises en cause par la revue Prescrire qui estime que, dans certains cas, l’aspirine est tout aussi efficace pour un coût vingt-sept fois moins cher. Le directeur de la revue, reçu lors d’une émission chez nous, s’en était ému dans le documentaire les Médicamenteurs. Mais l’inventeur trouve que le procès est mal venu : "s’il n’y avait pas la question du prix on n’aurait pas ce débat. Evidemment que le Plavix est beaucoup plus efficace que l’aspirine". Il admet sans difficulté que ce médicament a fait le beurre de Sanofi : il engrange près de 6 milliards de dollars par an dont 4 pour les seuls Etats-Unis. "Ça rapporte plus qu’un Airbus n’est-ce pas ?" On sent le Toulousain qui parle. D'ailleurs, cette manne est sûrement à l’origine du rachat spectaculaire d’Aventis par Sanofi, alors petite société qui absorba le concurrent géant.

Sanofi Melenchon

Mais revenons à Mélenchon. Comment le chef du Parti de gauche a-t-il eu vent de la carrière de cet inventeur ? Alain Badorc raconte : "Mélenchon était en visite sur le site de Sanofi à Toulouse le 27 septembre dernier, j’étais présent. Les journalistes et les photographes se pressaient autour de lui, du coup il s’est mis à reculer et il a fini par me bousculer. Il m’a tout de suite demandé si je faisais partie de l’entreprise, je lui ai dit que j’étais un ancien, licencié à l’occasion du premier plan de restructuration de 2010. Vous avez été viré pour avoir fait une connerie ? me demande-t-il avec ce langage qui est le sien. Je lui ai répondu que non, au contraire, je peux être fier de ma carrière. Et c’est ainsi que je lui ai raconté la découverte de la molécule qui a aidé au développement de l’entreprise. Il était visiblement conquis et m’a demandé s’il pouvait raconter mon histoire lors de son discours qui devait se tenir un peu plus tard. Bien sûr, j’ai dit oui." Ainsi naquit, dans la bouche de Mélenchon, la légende vraie d'Alain Badorc.

plavix

Pas une photo de Badorc dans les moteurs de recherche. Seule la bouille de sa molécule, le clopidogrel, apparaît.

Pourquoi est-il parti de Sanofi ? "J’étais à un an de la retraite et j’avoue avoir cédé aux conditions de départ offert par le plan de restructuration. Il faut savoir qu’en cas de licenciement économique, et c’était le cas, la prime de départ est défiscalisée. Je sais, c’est très égoïste. Je continue à ne pas comprendre pourquoi ce plan a été accepté. Cette année-là, Sanofi a fait les plus gros bénéfices du CAC 40. On marche sur la tête. Je suis parti également parce que la nouvelle direction ne présageait rien de bon. Elle n’a ni foi ni loi. On connaissait les méthodes de notre nouveau PDG Christopher Viehbacher. Cet homme est obnubilé par la finance. Rien à voir avec l’ancien patron, Jean-François Dehecq, un homme très simple qui discutait facilement avec les chercheurs. J’ai adoré travailler dans cette entreprise qui m’apportait reconnaissance. Mais c’est un autre temps. Aujourd’hui c’est l’argent qui est mis en avant. Et à mettre l’homme au second plan, on n’ira pas bien loin."

Conclusion ? On peut raconter l'entreprise à travers les hommes qui la composent, et pas le cours du marché. On peut raconter les nuances, les paradoxes, les ambiguités, les histoires dans toute leur complexité comme celle de ce héros parmi tant d'autres qui vit de sa retraite – 3 000 euros – et se moque bien de ne pas être devenu milliardaire.



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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 14:18

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Google : "Territoires palestiniens" devient "Palestine"

vendredi 3 mai 2013, par  "Assawra"

Le moteur de recherche Google a remplacé la mention "Territoires palestiniens" par "Palestine" sur sa page palestinienne www.google.ps , une modification déplorée vendredi par Israël, mais saluée par la direction palestinienne, à la suite de l’accession de Palestine au statut d’État observateur. Le changement est intervenu le 1er mai, a précisé un porte-parole de Google, Nathan Tyler, dans un communiqué. "Nous changeons le nom de Territoires palestiniens en Palestine dans tous nos produits. Nous consultons une série de sources et d’autorités pour nommer les pays. Dans ce cas, nous suivons l’ONU, l’Icann (régulateur des noms de domaine sur Internet, NDLR) l’ISO (Organisation internationale de normalisation, NDLR) et d’autres organisations internationales", a-t-il expliqué.

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor a regretté cette décision. "Ce changement soulève des questions sur les raisons derrière cette implication surprenante d’une entreprise internet privée dans la politique internationale, et d’une manière controversée", a-t-il déclaré. Le conseiller du président palestinien Mahmoud Abbas pour les télécommunications et l’Internet, Sabri Saïdam, a salué "un pas dans la bonne direction", y voyant un "résultat du vote des Nations unies". "Nous espérons que Google Maps montrera aussi les terres palestiniennes confisquées par la colonisation israélienne", a-t-il dit.

L’Assemblée générale de l’ONU a accordé le 29 novembre 2012 à la Palestine le statut d’"État observateur" au sein des Nations unies, où elle siégeait jusqu’alors en tant qu’"entité" observatrice, par un vote à 138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions. Les autorités palestiniennes ont en conséquence commencé à se désigner comme "État de Palestine" dans leurs correspondances diplomatiques, pour lesquelles des timbres à cet intitulé ont même été émis.

(03-05-2013 - Avec les agences de presse)

 

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 14:10

 

 

 

3 mai 2013
La lettre de Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité, député communiste au Parlement européen
Liberté pour Marwan Barghouti m.b5

Ce samedi 27 avril et dimanche 28, s’est tenue à Ramallah la conférence internationale pour la « liberté et la dignité » des prisonniers politiques palestiniens.

Celle-ci était organisée à l’occasion du 11ème anniversaire de l’emprisonnement du leader et député du conseil législatif palestinien, Marwan Barghouti.

C’est un groupe de jeunes palestiniens, avec les associations de défense des libertés en Palestine, autour de Mme Fadwa Barghouti, son épouse et avocate, qui ont organisé cette belle conférence. Près de trois cent personnes y ont participé dont de nombreux élus, juristes, associations, des quatre coins du monde.

Le premier ministre Salam Fayyad, y a pris la parole. Le Président Mahmoud Abbas en déplacement en Italie avait adressé un message de soutien tout comme Jimmy Carter, ancien Président des Etats-Unis, Angela Davis, Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères de la France, écrivant que : « La légitimité du député palestinien était incontestable, ajoutant qu’il « ne doute pas de sa capacité à apporter une contribution importante aux efforts de paix ». Le Président du Parlement européen, Martin Schulz y avait délégué la vice-présidente, Mme Isabelle Durant, à la tête d’une délégation de 17 parlementaires européens, aux côtés de parlementaires d’Uruguay, d’Argentine, du Chili.

Ce fut l’occasion d’intenses échanges d’information sur la réalité de la répression qui s’abat sur les palestiniens dont aucune famille n’a été épargnée pour l’un de ses membres. L’occasion aussi de faire le point sur la situation de 4900 prisonniers qui ont mené, avec des grèves de la faim. Celles-ci ont été  les luttes les plus emblématiques et les plus importantes en Palestine ces derniers mois.

Cette lutte doit aussi devenir emblématique pour nous, pour tous les progressistes, les démocrates de tous les pays. Impunément, le gouvernement d’Israël enferme des citoyens, des élus palestiniens, parce qu’ils contestent l’occupation de leur pays, la construction d’un mur de séparation, le vol de l’eau, la destruction de maisons à Jérusalem, la partition de la Palestine entre Cisjordanie et Gaza, l’expulsion de familles réfugiées, visant dans des camps dans plusieurs pays.

Dés lors que c’est là la cause de leur emprisonnement, contre toutes les résolutions des Nations-Unies, la raison et le droit nous commandent d’en faire un combat prioritaire. En agissant pour libérer les prisonniers, nous contribuons à libérer toute la Palestine du joug de l’oppresseur. Pour symboliser ce combat, rien de plus juste et efficace que de symboliser ce combat à travers la figure de Marwan Barghouti.

Marwan a été condamné par un tribunal militaire d’occupation, cinq fois à la prison à vie et à quarante années de sûreté. Avec lui 527 autres prisonniers sont condamnés à vie. 111 d’entre eux ont déjà passé plus de vingt ans en prison. L’Unicef elle-même a déploré le fait que 700 enfants palestiniens de 12 à 17 ans connaissent chaque année la prison. 12 femmes palestiniennes sont enfermées, au milieu de prisonniers israéliens de droit commun. 201 prisonniers sont morts en prison depuis 1967. Les autorités israéliennes poussent l’horreur, la cruauté et la bêtise jusqu’à ne rendre les corps aux familles  qu’après extinction de la peine. Cette violence n’a qu’un but : briser toute résistance des palestiniens, tenter d’étouffer le droit légitime du peuple à disposer d’un Etat souverain et de leur terre.

Les oppresseurs israéliens savent que seul un homme libre peut libérer sa terre. Raison de plus pour réclamer avec force, avec constance et abnégation, la liberté pour tous les prisonniers palestiniens. Il existe bien des résolutions, des discours réclamant cette liberté, mais ils restent lettre morte, sans un solide et unitaire mouvement de tous les démocrates par-delà leurs opinions sur une base simple : le droit. Rien que le droit international. Le Parlement européen lui-même, le 14 mars dernier, à la suite du décès d’Arafat Jaradat au cours d’un interrogatoire, a adopté une résolution en faveur du respect des droits de l’homme, en vertu de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël.

Cette résolution, votée par la majorité des parlementaires européens, fait part notamment de : « son inquiétude concernant les prisonniers palestiniens détenus sans inculpation ; souligne que ces détenus devraient faire l’objet d’une inculpation et d’un procès et bénéficier dans ce cadre de garanties judiciaires, conformément aux normes internationales, ou bien être rapidement libérés ».

Le Parlement européen appelle : « Une nouvelle fois a libération immédiate de tous les membres du Conseil législatif palestinien emprisonnés, y compris Marwan Barghouti ».

Enfin, le Parlement européen a décidé : « De lancer une mission d’enquête afin de prendre la mesure de la situation actuelle concernant les conditions de détention des prisonniers palestiniens, y compris les femmes et les enfants, et concernant le recours à la détention administrative ».

Ce sont ici des bases d’appui pour celles et ceux qui peuvent parfois douter.

Les institutions européennes auraient les moyens d’agir. Elles pourraient utiliser l’article II des accords d’association-Union européenne / Israël- qui demande de cesser tout commerce, tant que les libertés et les droits humains sont mis en cause. La fin de l’apartheid en Afrique du Sud, la libération de Nelson Mandela n’ont été obtenues que par la combinaison du mouvement international des peuples et des jeunesses et le boycott économique. C’est la voie à suivre. Que l’Union européenne cesse cette politique commerciale préférentielle, à commencer par le commerce des armes, en vertu de l’article II, tant que le droit international n’est pas respecté.

Marwan Barghouti est le Mandela d’aujourd’hui.

Exiger sa libération dans une grande campagne internationale, c’est créer les conditions de l’unification de la nation palestinienne pour la paix et la sécurité, l’existence de deux Etats, vivant côte à côte dans les frontières définies en 1967.

Le nom et la figure de Marwan Barghouti peuvent être fédérateurs d’un grand mouvement de libération de la Palestine.

Ensemble, participons à la campagne pour la libération de Marwan Barghouti.

 

Le 29 Avril 2013

Question à la Vice-Représentante/Haute représentante:

Objet : Prisonniers politiques palestiniens.

Le 23 février 2013, Arafat Jaradat, 30 ans est mort « d’un arrêt cardiaque » après cinq jours d’interrogatoire.

Quelques semaines plus tard, Missarah Abu-Hamdieh, 64 ans, et atteint d’un cancer, est mort en prison, victime de négligence médicale.

Les prisonniers politiques palestiniens sont victimes de pratiques courantes dans les prisons israéliennes : torture, négligence médicale et maintien en détention administrative (enfermement sans charge ni procès, renouvelable à l’infini tous les 6 mois). Pratiques qui sont contraires et en violation de la 4ème convention de Genève et du droit humanitaire international.

A ce jour, environ 4800 prisonniers sont détenus dans les prisons et centres de détentions israéliens. Parmi eux, au moins 220 enfants dont 45 de moins de 16 ans, 2 anciens ministres, 14 députés, 109 prisonniers d’avant les accords d’Oslo et 198 sont en détention administrative.

Plus de 200 Palestiniens sont décédés, depuis 1967, dans les prisons israéliennes ou centres de détentions. D’après une récente déclaration de plus de 14 ONG palestiniennes et israéliennes, 71 prisonniers sont morts des conséquences des tortures infligées.

Des centaines de prisonniers palestiniens croupissent dans les prisons israéliennes dans des conditions de santé extrêmement graves sans avoir droit à un suivi médical ni accès aux soins de santé adéquats, à ceci s’ajoute l’isolement familial, ce qui empire d’autant plus leurs conditions.

Compte tenu que l’UE se doit de respecter et faire respecter le droit humanitaire international avec ses partenaires commerciaux,

1.Ne serait-il pas judicieux de la part de la Commission européenne et de l’Union européenne de procéder au gel de tous les accords avec Israël jusqu’à ce que cesse de telles pratiques et soient libérés les prisonniers politiques palestiniens parmi lesquels se trouve Monsieur Marwan Barghouthi, parlementaire palestinien et leader politique emprisonné depuis 11 ans.

2.Quand l’UE va-t’elle appeler à ce qu’Israël protège la santé et la vie des prisonniers palestiniens compte tenu de ses obligations face au droit international ?

3.La HR/VP ne pense-t’elle pas qu’il est temps de procéder à une enquête indépendante sur toutes les allégations de torture (physiques et psychiques) infligées aux détenus ainsi que d’autres actes de cruauté, de traitement dégradant et inhumain subis par les prisonniers Palestiniens ?

Proposition de résolution commune sur le cas d’Arafat Jaradat et la situation des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 13:53

 

 

 

                                                                     mai-au-Caire.jpg

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 13:44

 

 

 

 

  source:Bassem salah                                                               mai-a-bagdad.jpg

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 13:29

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             CHRONIQUES DU FASCISME ORDINAIRE         

 

 

Des immigrés se font tirer dessus pour avoir réclamé leur salaire impayé
Des immigrés se font tirer dessus pour avoir réclamé leur salaire impayé

Un propriétaire grec a été arrêté après avoir ordonné de tirer sur ses employés - des immigrés bangladais - qui manifestaient pour réclamer leur salaire impayé. Vingt-sept d'entre eux ont dû être hospitalisés et quatre sont grièvement blessés.

Par FRANCE 24
 

En Grèce, la police a arrêté un homme âgé de 57 ans qui a ordonné d’ouvrir le feu sur vingt-sept de ses employés - pour la plupart des immigrants bangladais - qui travaillaient dans des champs de fraises de Manolada, dans le Péloponnèse (sud). Une vingtaine d’entre eux ont dû être hospitalisés. Les blessés, dont quatre grièvement atteints, sont toutefois hors de danger.

Selon les premiers éléments de l'enquête, trois hommes, chargés par le propriétaire des champs de superviser le travail, ont tiré avec des carabines pour disperser les 200 immigrés qui s’étaient rassemblés pour réclamer leurs salaires impayés depuis six mois.

Des recherches sont menées pour retrouver les auteurs des tirs tandis que d'importantes forces de police ont été dépêchées sur les lieux pour empêcher tout nouvel incident.

Le village de Manolada, grand producteur de fraises, avait déjà été au printemps 2008 le théâtre d'importantes manifestations et de grèves de migrants protestant contre leurs salaires impayés et leurs conditions de travail, dans des serres où la température atteint 40 degrés. "Nous vivons dans des serres ou des baraques de fortune, nous nous lavons dans des tonneaux pour un salaire de 22 euros qu'on ne touche jamais", a dénoncé l'un d’eux sur ue radio grecque.

En 2009, deux éleveurs grecs avaient été arrêtés pour avoir attaché à leur moto et traîné sur une route du village deux immigrés bangladais, qu'ils soupçonnaient d'avoir volé leurs moutons.

 

Une vidéo amateur tournée juste après les faits a été mise en ligne par le quotidien "Kathimerini"

 

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 13:21

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                   CHRONIQUES DU FASCISME ORDINAIRE         

                                           

 

 

À Athènes, une "soupe populaire raciste" vire à l'émeute
À Athènes, une "soupe populaire raciste" vire à l'émeute
Des militants d'Aube dorée en mai 2012
© AFP

La police a empêché une distribution de nourriture à Athènes, jeudi, réservée exclusivement aux Grecs et proposée par le parti d’extrême-droite Aube dorée. Le maire, à l’origine de cette interdiction, a été agressé par un député du parti néo-nazi.

Par FRANCE 24
C’est un peu le concept de la charité raciste. Jeudi 2 mai, des militants du parti extrémiste grec Aube dorée ont voulu, en ces temps de sévère austérité, organiser une distribution de "soupe populaire" pour les plus démunis. Seulement voilà, pour avoir droit à leur portion de nourriture – œufs, pain et viande d’agneau -, les bénéficiaires devaient au préalable présenter leur carte d’identité et prouver qu’ils n’étaient pas immigrés.

La pratique – xénophobe mais courante chez Aube dorée - a suscité l’indignation du maire d’Athènes, George Kaminis. Qualifiant cette manifestation "d'arbitraire, raciste et illégale" dans un communiqué, l’édile avait prévenu qu’il prendrait "toute mesure adéquate" pour que cette distribution n’ait pas lieu. Des forces de l’ordre avaient donc été déployées place Syntagma en contrebas du Parlement, dans le centre-ville, où devait se tenir la manifestation.

"La place Syntagma a une valeur symbolique pour la démocratie", s’était justifié le maire d’Athènes.

Un député d’Aube dorée blesse légèrement un enfant

Furieux, les militants d’Aube dorée ont alors chargé les policiers armés de hampes de drapeaux. Les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogènes pour les disperser.

Deux heures plus tard, un député du parti néo-nazi Yorgos Germenis s'en est même pris physiquement au maire d'Athènes, dans un bâtiment municipal où se tenait une manifestation à l'occasion de la Pâque orthodoxe, selon une source policière. Plusieurs médias grecs ont rapporté que l’élu qui avait tenté de frapper le maire avait manqué son coup et légèrement blessé un enfant qui se trouvait à côté.

Un parti ultra violent

Ce n’est pas la première fois que les députés d’Aube dorée utilisent leurs poings pour faire valoir leurs arguments. Le porte-parole du parti Ilias Kassidiaris s'était déjà fait remarquer en juin 2012 en frappant au visage une députée de gauche et en jetant un verre d'eau sur une autre, durant une émission télévisée, à quelques jours des législatives. Deux autres députés avaient perdu leur immunité après avoir été accusés de destruction de biens d’autrui suite à des attaques contre des vendeurs immigrés sur un marché, dans la banlieue d’Athènes.

Dans un contexte marqué par une crise économique sévère, avec un taux de chômage de près de 27 %, les sondages indiquent qu’Aube dorée - entré pour la première fois au Parlement en juin 2012, avec 7 % des voix et 18 députés - deviendrait le troisième parti du pays si des élections avaient lieu aujourd’hui.

 

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 12:37

 

 

 

    source: Commun commune                               

Lors du 7/9 de « France Inter » le 30 avril 2013, Mélenchon répond à un membre du Parti Socialiste qui lui reproche sa façon de parler et la manif du 5 mai, au motif qu'elle aurait lieu le même jour qu’une manif de la droite....voici sa réponse.

 

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 15:55

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Les forces tunisiennes traquent une cinquantaine de jihadistes armés

mercredi 1er mai 2013, par La Rédaction

Les forces tunisiennes traquaient mercredi un groupe d’une cinquantaine de jihadistes aguerris retranchés sur le mont Chaambi, près de la frontière algérienne, une opération sans précédent depuis la révolution de janvier 2011.

"Le groupe est composé de plus d’une cinquantaine de salafistes jihadistes", a indiqué une source sécuritaire, précisant qu’ils étaient bien armés et que certains seraient des vétérans islamistes revenus du Nord Mali.

Les forces tunisiennes tentent depuis décembre de démanteler ce groupe, composé à l’origine de onze combattants, et considéré comme responsable d’une attaque qui a coûté la vie à un agent la Garde nationale à Bou Chebka, poste frontalier avec l’Algérie.

"Ils ont ensuite recruté des jeunes (du chef-lieu régional) de Kasserine et des hommes revenus du Mali", a affirmé la source qui n’a pas précisé l’origine de ces informations.

Un porte-parole de l’armée, le colonel Mokhtar Ben Naceur, a indiqué mercredi à l’agence officielle TAP que les tirs nourris entendus notamment par un journaliste de l’AFP à la mi-journée étaient liés à des opérations de déminage, mais que les jihadistes n’avaient pas été engagés militairement pour le moment.

"Les opérations de ratissage continuent avec usage d’armes légères et de tirs d’obus à distance à des fins de déminage", a-t-il dit, précisant que les troupes doivent couvrir une zone "topographique difficile" de 100 km2 dont 60 km2 de forêt.

Les autorités ont fait état d’une dizaine de militaires et gendarmes blessés lundi et mardi, dont certains ont perdu des membres, par des mines disposées par les islamistes armés.

Selon la source interrogée par l’AFP, le groupe est commandé par un Algérien et deux Tunisiens originaires de Kasserine.

"On a trouvé hier (mardi) des grenades, des engins explosifs de type militaire et artisanal, de la documentation sur la fabrication d’engins artisanaux, des documents codés, des cartes géographiques et des téléphones mobiles ayant servi à passer des appels vers l’étranger", a détaillé la source.

Les opérations sont menées depuis mercredi par l’armée, et la garde nationale —l’équivalent de la gendarmerie— est passée en seconde ligne.

Bassem Haj Yahia, un gendarme qui a perdu une jambe, a raconté à la radio Mosaïque-FM que les troupes faisaient face à un adversaire organisé.

"Ils sont installés comme dans un petit village où ils ont leurs planques et un site d’entraînement ainsi que des équipements", a-t-il dit.

Au regard de ces dires, il s’agit de la plus grosse opération du genre depuis les évènements de Soliman, à une quarantaine de kilomètres de Tunis, lorsque les forces tunisiennes ont combattu fin 2006-début 2007 un groupe d’une trentaine de jihadistes tunisiens et algériens.

Le régime de Zine El Abidine Ben Ali, renversé par une révolution en janvier 2011, avait fait état de la mort d’un militaire, deux policiers et douze islamistes.

"Nous sommes dans un environnement géographique où il y a beaucoup de dangers (...) notamment de groupes terroristes", a déclaré aux médias tunisiens le Premier ministre Ali Larayedh après avoir rendu visite mercredi aux blessés.

L’actuel gouvernement, dirigé par les islamistes du parti Ennahda et par ailleurs empêtré dans une interminable crise politique, a reconnu que la nébuleuse jihadiste représentait une menace accrue dans la région.

La porosité des frontières est notamment en cause, comme l’a montré la prise d’otages sur le site gazier algérien d’In Amenas par un commando venu semble-t-il du Mali via la Libye. Ce groupe de 32 hommes comptait onze Tunisiens.

Des opposants tunisiens ont vivement critiqué mercredi le laxisme des autorités, la mouvance salafiste connaissant un essor depuis la révolution.

"Le gouvernement, et en particulier le ministère de l’Intérieur, assument la responsabilité de ne pas avoir doté ces unités des moyens d’intervention et de prévention nécessaires pour bien s’acquitter de leur mission", a dénoncé le parti Al-Massar, craignant que "le pays sombre dans le tourbillon du terrorisme".

(01-05-2013 - Avec les agences de presse )

source "Assawra"
                   

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 08:35

 

 

Appel de Maires de France pour la libération des prisonniers politiques palestiniens et le respect des résolutions de l’ONU.

lundi 29 avril 2013

4800 Palestiniens sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes pour des faits de résistance dans les territoires occupés. Environ 300 d’entre eux sont en détention administrative, une mesure qui autorise une détention de six mois sans jugement, sans preuve, sans avocat, et renouvelable à l’infini.

Fait unique au monde, 27 députés palestiniens sont en prison. Parmi eux, Marwan Barghouti, enfermé depuis 11 ans et condamné par un tribunal militaire d’occupation 5 fois à la prison à vie et à 40 ans de sureté. 527 autres prisonniers ont été condamnés à vie et à ce jour, 111 ont passé plus de 20 ans en prison.

Selon l’Unicef, chaque année, ce sont environ 700 enfants palestiniens de 12 à 17 ans qui sont en détention. A partir de 14 ans, ils peuvent être condamnés jusqu’à 10 ou 20 ans de prison pour jet de pierre.

Actuellement, 12 femmes palestiniennes sont détenues dans des conditions particulièrement difficiles du fait qu’elles sont isolées au milieu de prisonnières israéliennes de droit commun.

Pour résister aux mauvais traitements qui leur sont infligés (isolement, expérimentations médicales, refus d’hospitalisation pour des maladies graves, détentions arbitraires, transferts de prison pour briser les solidarités, confiscation des objets personnels, annulation des visites des familles bloquées aux checkpoint…) les prisonniers palestiniens n’ont d’autre recours que la grève de la faim. C’est ce que 2000 d’entre eux ont fait au printemps 2012 avec comme principale revendication la libération des prisonniers en détention administrative. Le 14 mai 2012, l’administration pénitentiaire avait du consentir à un accord mais en février 2013, le porte parole du ministère des affaires étrangères de la France, Philippe Lalliot, a exprimé sa « préoccupation » devant l’aggravation de l’état de santé de 4 palestiniens observant une grève de la faim depuis plus de 30 jours. Le 16 février 2013, le chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a appelé Israël à respecter ses obligations internationales en matière de droits de l’homme.

201 prisonniers sont décédés en prison depuis 1967, et, comble de cruauté, les corps ne sont rendus aux familles qu’après extinction de la peine.

Dans les territoires occupés de Cisjordanie et à Gaza, quasiment toutes les familles palestiniennes ont des maris ou des fils qui ont subi des peines d’emprisonnement, souvent à plusieurs reprises. Cette violence institutionnalisée de la politique carcérale des autorités israéliennes n’a d’autre but que de chercher à briser la résistance de toute une société et à étouffer les aspirations légitimes d’un peuple à disposer d’un Etat souverain.

Nous, Maires de villes de France, exprimons notre profonde indignation devant de telles pratiques répressives de la part d’un Etat qui se prétend démocratique. La sécurité d’Israël ne pourra jamais être acquise en jetant en prison tous ceux qui s’opposent à l’extension des colonies ou à la poursuite de l’édification du mur d’annexion en Cisjordanie, à la destruction des maisons palestiniennes dans Jérusalem Est ou au blocus de Gaza. Depuis 65 ans, les palestiniens attendent la création d’un Etat aux côtés de celui d’Israël conformément aux engagements de la communauté internationale. La création de cet Etat, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem Est comme capitale, est la solution incontournable pour parvenir enfin à instaurer une paix durable dans cette région du monde. Israël maintient en prison des dirigeants, comme Marwan Barghouti, capables de rassembler le peuple palestinien autour de cette idée simple « deux peuples, deux Etats ». Leur libération permettrait de donner une chance à la paix et d’ouvrir de véritables négociations sous l’égide de la communauté internationale. C’est notre attachement à la Paix et aux droits des peuples, en particulier lorsqu’ils sont légitimés par les résolutions de l’ONU, qui nous amène à exiger la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. Nous faisons appel aux autorités françaises et européennes pour engager les sanctions économiques contre l’Etat d’Israël, telles qu’elles sont prévues en cas d’atteintes aux droits de l’homme.

Nous Maires de Villes de France, appelons nos concitoyens à prendre part à une grande mobilisation pacifique et citoyenne pour exiger que s’ouvrent les portes des prisons israéliennes et que, dans la continuité de l’admission de la Palestine à l’ONU à titre d’Etat observateur, les Palestiniens puissent enfin vivre, circuler, étudier, travailler librement dans un Etat viable, indépendant et souverain.

Premiers signataires :

Christophe Faverjon, Maire d’Unieux (42)
Franck Demaumont, Maire de Chalette sur Loing (45)
Michel Lefebvre, Maire de Douchy-les-Mines (59)
Jean-Pierre Bosino, Maire de Montataire (60)
Nicolas Garcia, Maire d’Elne (66)
Gilles Leproust, Maire d’Allonnes (72)
Alain Outreman, Maire d’Achères (78)
Jacques Bourgoin, Maire de Gennevilliers (92)
Patrick Jarry, Maire de Nanterre (92)
Michel Beaumale, Maire de Stains (93)
Gilles Poux, Maire de La Courneuve (93)
Françoise Baud, Maire de Valenton (94)
Pierre Gosnat, Maire d’Ivry-sus-Seine (94)

(Avril, 2013)

            

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