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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 11:10

POURQUOI LE CONCLAVE A-T-IL CHOISI

 « UN PAPE ARGENTIN », 

VENU du « BOUT DU MONDE » ?

Par Jean Lévy

papeFrancois.jpg

Selon le quotidien La Croix, « il est considéré comme une opposition solide face au couple Kirchner dont il ne cesse de dénoncer l’autoritarisme ».


Quand on connaît l'hostilité de l'impérialisme, US en premier, à la présidente argentine, coupable de défendre la souveraineté de son pays, et qui, venue à Caracas aux obsèques d'Hugo Chavez, s'est permis de saluer la mémoire du président du Venezuela, le choix du cardinal argentin par le conclave n'est pas anodin.


Bernard Guetta, le chroniqueur de France Inter, rappelle que l'élection du cardinal polonais en 1978, qui deviendra alors Jean-Paul II...intervient deux ans avant les grèves des Chantiers navals Lénine de Gdańsk déclenchées le 14 août 1980.


C'est tout dire !


Mais dans le concert unanime de louanges, orchestré par la presse régionale vis-à-vis de ce « Pape des pauvres », qui « prend le métro comme tout le monde », « il n'est pas rappelé que « la soutane blanche du nouveau pape argentin », décrit comme un  saint homme à l'égal de Saint-François- d'Assise par les journaux français, « est entachée symboliquement »selon le mensuel chrétien progressiste GOLIAS, qui écrit : « Certains spécialistes de l'histoire de l'Argentine estime que Jorge Mario Bergoglio a eu une attitude contestable sous la dictature militaire, entre 1976 et 1983. Fortunato Mallimaci, ancien doyen de l'université de Buenos Aires, explique qu' « il a été très indulgent avec les militaires ».


Et son directeur, Christian Terras, interrogé ce matin par France Inter, va plus loin : il précise que le futur pape François « a dénoncé à la junte militaire, nombre de prêtres progressistes... »


Cela devrait modérer l'enthousiasme des médias français pour ce nouveau pape,  Jorge Mario Bergoglio est considéré comme un conservateur. Il s’était prononcé contre le mariage homosexuel  en Argentine, y voyant une « prétention destructrice du plan de Dieu », rapportait le journal argentin La Nacion


J. L.


Source : CanempechepasNicolas

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 10:43

                                                                         MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

L'art de la guerre : Les hologrammes de la politique
Global Research, mars 12, 2013


 On parle de tout dans le débat politique, sauf d'une chose : la politique extérieure (et donc militaire) de l'Italie. Comme par une entente tacite entre les adversaires, on évite toute référence au rôle de l'Italie dans l'Otan, à la métamorphose de l'Alliance, au projet de l'Otan économique, aux rapports avec les USA, aux guerres en cours et en préparation, et au scénario de la nouvelle confrontation Ouest-Est dans la région Asie/Pacifique.

Chaque jour on martèle les télé-électeurs avec les répercussions de la « crise », en la faisant apparaître comme une calamité naturelle, en se gardant bien d'en rechercher les causes, qui sont structurelles, c'est-à-dire congénitales du système capitaliste dans l'ère de la « globalisation » économique et financière. On crée ainsi un environnement virtuel, qui restreint le champ visuel au pays dans lequel nous vivons, en faisant disparaître le monde dont il fait partie. Mais quelque chose nous est montré, en fabriquant des hologrammes idéologiques partagés par tout l'arc politique, y compris les partis et mouvements qui se présentent comme alternatifs.

Avant tout celui du « modèle étasunien ».

  Nous avons donc Bersani qui, en présentant le programme du Pd[1], déclare à America 24 (le 18 février) que « la politique européenne devrait un peu plus ressembler dans le domaine économique et social à celle des Etats-Unis ». Dont la validité est démontrée par les 50 millions de citoyens Usa, dont 17 millions d’enfants, qui vivent dans des conditions d' « insécurité alimentaire », c'est-à-dire sans suffisamment de nourriture, par manque d’argent.

Nous avons ainsi Ingroia qui, en présentant le programme de Révolution civile[2], déclare à America 24 (le 14 février) qu'il est « favorable à l'augmentation des investissements américains (étasuniens, Monsieur le Juge, NdT) en Italie ». Emblématique notamment l'investissement de l'Aluminium Company of America (la multinationale qui a les mains pleines du sang des plus terribles coups d'Etat en Indonésie et au Chili) : après avoir pressé jusqu'à la dernière goutte le site de Portovesme, en obtenant des dégrèvements sur les factures d'électricité pour des milliards d'euros (payés par les utilisateurs), elle s'en est allée en laissant derrière elle chômage et dégâts environnementaux. Ingroia, en outre, définit le système étasunien comme « un système qui même du point de vue de la justice est certainement le plus efficient », dans lequel « il y a un tel respect de l'activité judiciaire de la part de la politique qu'on ne pourrait pas penser à un conditionnement de la magistrature ».La preuve : la population carcérale étasunienne (la plus grande du monde avec plus de 2 millions de détenus) est composée aux deux tiers de noirs et d'hispaniques, les habitants les plus pauvres qui ne peuvent pas se payer d'avocats ni de cautions ; autre preuve, l'enlisement d'importantes enquêtes comme celle sur l'assassinat de Kennedy.

Et nous avons enfin Grillo[3] qui, alors qu'il refuse en bloc les media italiens en les définissant comme mensongers, accorde des interviews à Cnn et à la revue Time du groupe étasunien Time Warner qui, avec plus de 300 sociétés, est l'empire multimédia le plus influent du monde. Le message subliminal qui en dérive (Casaleggio[4] docet) est que le système multimédia étasunien est fiable.

Avec les remerciements du Grand Frère.

Manlio Dinucci

 

Edition de mardi 12 mars 2013 de il manifesto.

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20130312/manip2pg/14/manip2pz/3372

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Manlio Dinucci est géographe et journaliste.


 


[1] Partito democratico, qui a obtenu la majorité relative aux dernières élections.

[2] Revoluzione civile : coalition électorale de gauche, présidée par le magistrat Ingroia, qui n’a pas obtenu suffisamment de voix pour entrer au parlement.

[3] Beppe Grillo, comique satyrique, chef du Movimento 5 Stelle qui a obtenu aux élections les voix des nombreux mécontents de tous bords.

[4] Casaleggio, le « gourou » du Movimento 5 Stelle, artisan de la campagne sur Internet.

 

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 10:25

                                

                                Le pape et son passé 

      Envoyé spécial de "l'Humanité" en Amérique du Sud pendant plusieurs années je peux témoigner. Au lendemain du coup d'Etat de Pinochet, j'ai été reçu à l'archevêché de Santiago et j'ai pu constater combien l'Eglise agissait avec humanité pour défendre les persécutés. Pendant la dictature de Videla et jusqu'à Galtieri, à chaque visite, j'ai été proprement jeté (comme les mères de la Place de Mai) de l'archevêché de Buenos Aires. C'était au temps où avec l'aide du désormais pape François, la dictature pourchassait les prêtres prônant la théologie de la libération, où on balançait en mer les prisonniers politiques.

                                  

                                             

 

 JOSE FORT
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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 14:45

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

                                                                          

 PCL-ANNIV.jpg                                                                             

Liban : La gauche dans la rue, pour la paix civile et une loi électorale démocratique non confessionnelle

lundi 11 mars 2013

Répondant à l’appel lancé, les 21 et 27 février, par le Parti Communiste libanais, repris par « L’initiative pour le changement » et « Le mouvement du peuple », sous les slogans rendant le gouvernement responsable du chaos et de la conspiration contre le secteur public et appelant à s’opposer au projet « orthodoxe » et à tous les projets confessionnels concernant la nouvelle loi électorale, plus de 8000 personnes sont descendues, le dimanche 10 mars, dans les rues de Beyrouth.

**

Ils étaient à la mesure de la patrie. Ils se sont rassemblés pour défendre la paix civile, mais aussi pour le changement démocratique. Leurs drapeaux rouges flottaient au vent et leurs slogans ont rempli l’espace contre les cris des confessionnalismes. Ils étaient la voix des pauvres, des ouvriers, des employés et des fonctionnaires contre les représentants de l’oligarchie financière, contre l’alliance de la bourgeoisie au pouvoir… Ils ont haussé le ton contre les lois électorales qui se font à la mesure des leaders des taifas et qui visent à renforcer les divisions entre les citoyens.
Ils étaient le rêve… Ils étaient la volonté du changement visant à la construction d’un Etat démocratique et laïc.
Ils étaient des milliers à la manifestation, organisée par le parti Communiste libanais et l’Alliance démocratique de Gauche, disant leur refus aux lois électorales sectaires, leur droit à une loi électorale basée sur la proportionnelle et la circonscription unique. Ils ont aussi marqué leur appui à la grève de l’Association de coordination syndicale visant à faire des reformes dans le secteur public. Ils ont, enfin, crié leur opposition à la guerre confessionnelle.
A la tète de la manifestation marchaient les dirigeants du Parti Communiste, d’anciens ministres et députés, mais aussi des dirigeants syndicalistes…

 

Hadadah : Ensemble pour le changement.

 
Le secrétaire général du PCL, Khaled Hadadah, a appelé, dans son intervention à la fin de la manifestation, à finir avec le régime de la bourgeoisie qui, par ses politiques confessionnelles, met en danger l’unité du pays et du peuple. Il a affirmé que le PCL poursuivra sa lutte jusqu’à la création d’un nouveau régime civil, démocratique et laïc.
De plus, et tout en stigmatisant le rôle de la direction de la Confédération Générale des Travailleurs du Liban (CGTL), Hadadah a proclamé l’appui inconditionnel du mouvement populaire à la grève des enseignants et de ceux qui font partie de la fonction publique, appelant les lycéens et tous les étudiants à une plus grande participation à ce mouvement.

(11-03-2013 - « An Nidaa »)

 "Assawra"

 

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 14:15

                                                                    MARE NOSTRUM-copie-1

 

                        Pourquoi les djihadistes s’installent en Syrie

 

mardi 12 mars 2013

C’est un symbole qui s’est effondré la semaine dernière à Raqa. La statue de Hafez el-Assad, père de Bachar et ancien président de Syrie, a été déboulonnée par des groupes rebelles syriens qui se sont emparés de ce chef-lieu de la province du même nom. Soit leur plus importante victoire depuis le début de la révolution entamée il y a deux ans. Or, à peine quelques jours plus tard, ces mêmes rebelles refont parler d’eux sur un tout autre registre.
Ils ont annoncé la création d’un "Conseil religieux pour gérer les affaires de la population" dans l’est du pays, dont ils contrôlent la majorité du territoire. "Dieu a commandé aux bataillons islamiques de former le Conseil religieux dans la région de l’est pour gérer les affaires de la population et combler le vide sécuritaire", affirme le communiqué diffusé par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ONG basée à Londres qui dispose du meilleur réseau de militants sur le terrain. Le Conseil doit être formé de plusieurs "bureaux", chargés notamment de la justice, de la police, des secours et de divers services.
"Les vidéos qui nous sont parvenues indiquent que ces islamistes possèdent désormais leurs propres tribunaux et leur propre police dans l’est de la Syrie", affirme Rami Abdul Rahmane, directeur de l’OSDH. On peut notamment apercevoir sur les images des rebelles arborant des drapeaux noirs à calligraphies blanches, accrochant sur un bâtiment de la ville de Mayadeen une banderole sur laquelle est écrite "Conseil religieux de la région de l’est". Des images-chocs que tient toutefois à tempérer le spécialiste Thomas Pierret (1), maître de conférences en islam contemporain à l’université d’Édimbourg.
"L’État n’est plus présent dans les zones libérées par les rebelles syriens", explique ce spécialiste de la Syrie. "Ainsi, c’est à ces groupes armés de reconstruire un semblant de système administratif. La tendance générale est effectivement au développement de tribunaux basés sur la charia, car la majorité de ces groupes utilisent des codes d’inspiration islamiste", ajoute-t-il. De tous les groupes rebelles présents sur le territoire syrien, celui qui a le vent en poupe se nomme le Front al-Nosra (Le Front de défense du peuple syrien, NDLR).
Créé en avril 2011, après que Bachar el-Assad eut décidé de libérer de prison la quasi-totalité des djihadistes syriens, le groupe ainsi formé a depuis bénéficié de l’arrivée de plusieurs centaines de djihadistes étrangers. "On estime aujourd’hui leur nombre à 4 000 combattants, dont deux tiers d’étrangers", affirme Mathieu Guidère (2), professeur d’islamologie à l’université de Toulouse Le Mirail. "Ce sont avant tout des Tunisiens, des Saoudiens, des Jordaniens et des Irakiens, auxquels viennent s’ajouter une minorité d’Occidentaux", précise l’islamologue.
Un nombre pourtant ô combien inférieur aux quelque 30 000 à 50 000 soldats de l’Armée syrienne libre (ASL), formée d’anciens combattants des forces de Bachar el-Assad ayant fait défection. Mais les djihadistes d’al-Nosra se révèlent d’une redoutable efficacité. "Ils agissent en groupe de 300 à 400 hommes, regroupés selon leur nationalité, avec un mode d’action rappelant l’organisation médiévale des armées musulmanes", explique Mathieu Guidère. "Ces djihadistes demeurent sous la coupe d’un émir - un commandant militaire -, mais surtout celle d’un chef théologien, chargé de décider de la validité religieuse de leurs actes."
Comment expliquer leurs succès retentissants, comme le dernier à Raqa, alors qu’ils ont face à eux une armée régulière encore composée de près de 300 000 hommes ? "La principale différence tient dans le fait qu’ils sont prêts à mourir", souligne Mathieu Guidère. "Surtout, ils possèdent une expérience de la guérilla glanée en Afghanistan, en Irak ou au Yémen." "Leur visée n’est pas syrienne, mais transnationaliste et dirigée vers l’oumma [la communauté des musulmans, NDLR]", assure une source diplomatique européenne, qui insiste par conséquent sur l’importance du soutien international à la Coalition nationale syrienne, principale coalition de l’opposition à l’étranger.
Toutefois, la source diplomatique rejette l’idée d’une irrésistible ascension des djihadistes radicaux en Syrie. "Nous ne sommes pas dans le déni de réalité. Mais on constate une différence entre les communications d’organisations comme le Front al-Nosra et ce qui se passe réellement sur le terrain", insiste-t-elle. "Personne ne peut stopper le Front al-Nosra aujourd’hui", insiste pourtant Rami Abdul Rahmane, directeur de l’OSDH. "Personne ne me prenait au sérieux en France, il y a un an, quand j’évoquais l’essor de ces groupes islamistes face à l’inaction internationale. Aujourd’hui, toute personne qui n’admet pas cette réalité ment."
De tous les groupes armés qui combattent aux côtés de l’opposition, le Front al-Nosra est le seul à mener et à revendiquer des attentats-suicides contre les intérêts du régime, qui n’épargnent pas les vies civiles. C’est sans doute ce qui a amené les États-Unis - qui considèrent le Front al-Nosra comme une émanation d’al-Qaida en Irak - à placer en décembre 2012 le groupe sur sa liste des organisations terroristes, au grand dam de l’opposition syrienne. "On ne comprend pas pourquoi la communauté internationale se focalise tellement sur eux, alors que le Front al-Nosra n’a jamais proféré la moindre menace contre l’Occident", s’insurge Fahad al-Masri, porte-parole du commandement conjoint de l’Armée syrienne libre de l’intérieur.
Pour l’heure, le groupe djihadiste se concentre sur la chute de Bachar el-Assad, qu’il accuse de tuer des musulmans sunnites, confession majoritaire de la population syrienne. D’après Mathieu Guidère, les chefs juridiques du Front al-Nosra ont même récemment intimé l’ordre à leurs combattants de ne pas s’occuper de la place de la charia dans les territoires conquis. "Ils effectuent un travail impressionnant sur le terrain et tuent un grand nombre de soldats syriens", confie de son côté Rami Abdul Rahmane.
Outre l’efficacité de leurs combats, les djihadistes impressionnent par l’aide humanitaire qu’ils apportent aux populations locales, dans un territoire riche en puits gaziers et pétroliers. "Loin de se livrer au pillage, ils font bénéficier les Syriens de leurs conquêtes, en leur redistribuant des bonbonnes de gaz ou du pain à un prix coûtant", affirme le directeur de l’OSDH. Récemment, ils auraient même escorté des véhicules de la Croix-Rouge dans la ville meurtrie d’Idleb. Quoi de plus normal, dès lors, que ces combattants soient accueillis à bras ouverts par les populations "libérées" ?
"Ils ne commettent aucune exaction sur les civils, ne demandent rien aux populations et n’essaient même pas de profiter de l’économie de la guerre", rappelle l’islamologue Mathieu Guidère. "S’ils n’étaient pas là, les populations seraient soit bombardées, soit massacrées par les miliciens du régime." "Pendant que la communauté internationale laisse les Syriens à l’abandon, le Front al-Nosra, lui, soutient le peuple", ajoute Fahad al-Masri, le porte-parole de l’ASL.
Reste l’épineuse question du financement de ce groupe islamiste. À en croire Rami Abdul Rahmane, les djihadistes du Front al-Nosra disposeraient de bien plus d’armes que l’ensemble des autres brigades de l’opposition. S’il n’avance pas de preuves, le directeur de l’OSDH suggère que leur argent pourrait venir des pays du Golfe. "Si cela est vrai, ce financement ne vient certainement pas d’un appareil d’État, mais de fonds privés", assure Thomas Pierret. "Parce qu’il est inconcevable que des monarchies comme l’Arabie saoudite ou le Qatar financent des groupes qui leur sont ouvertement hostiles", précise ce spécialiste de la Syrie.
"L’Arabie saoudite est aujourd’hui prise entre deux feux", renchérit Mathieu Guidère. "D’un côté, Riyad soutient la rébellion contre le régime syrien, de l’autre il a une peur bleue que ces djihadistes, une fois Bachar el-Assad tombé, rentrent chez eux et perpétuent de nouveaux attentats contre le Royaume, comme ce fut le cas au cours des années 2000." D’après l’islamologue, l’argent du Front al-Nosra viendrait avant tout des djihadistes eux-mêmes. "Le financement est totalement privé. Chaque combattant, lorsqu’il s’engage, arrive avec tous ses biens et ses armes pour financer son combat", indique Mathieu Guidère. "Ils sont dans une logique encore plus radicale que le djihadisme, le martyrisme : celle de pouvoir mourir en martyr." Avec le risque que ces hommes souhaitent jouer un rôle dans la Syrie de demain.

(12-03-2013 - Armin Arefi)

(1) Thomas Pierret, auteur de Baas et islam en Syrie. La dynastie Assad face aux oulémas (PUF, 2011).
(2) Mathieu Guidère vient de publier Les cocus de la révolution (éditions Autrement).

                                                Source "Assawra"

 

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 13:53

                                                                       el libertador

 

 

« Si vous voulez savoir qui était Chavez, regardez qui pleure sa disparition, et regardez ceux qui s'en réjouissent, vous aurez votre réponse ! »

                        (Fidel Castro)

                                CHAVEZCASTROMORALES-.jpg 

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 13:14

                                                                          MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

août 2012, les Palestiniennes peuvent divorcer sans l’autorisation de leur mari et sans prouver qu’elles sont victimes de mauvais traitements.

mardi 12 mars 2013

(L’avocate Ikram Alqaisi a vu le nombre de dossiers de divorce qu’elle traite augmenter de 20 à 30 %. © Kriegel )

**

Pour Nihad, cette enseignante palestinienne de 30 ans qui vit à Ramallah, la vie a de nouveau du goût. Celui de la liberté retrouvée. Après des années d’enfer conjugal, elle a, il y a quelques semaines, divorcé et obtenu la garde de ses deux petits.
Mariée à 22 ans, Nihad n’a plus rien possédé, car son mari considérait que tout lui appartenait. À commencer par le salaire de sa femme, saisi à la minute où il est versé. Les choses tournent mal quand Nihad décide de prendre sur ses économies pour aider son frère qui traversait une mauvaise passe. Colère de l’époux, pour qui il s’agit d’un vol, cet argent lui appartenant. Bref, il la fiche à la porte...
Réfugiée dans la maison familiale, la jeune femme refuse de pleurer sur son sort. Malgré la désapprobation de ses proches - en Palestine, divorcer pour une femme est encore souvent une tare -, elle se fixe un objectif : se débarrasser de cet époux violent. Et cela, quoi qu’il en coûte ! Des années de batailles juridiques et de combats face au "qu’en-dira-t-on" social.
Mais voilà, la délivrance est venue plus vite que prévu. Grâce à la volonté de Youssef al-Dais, le président des tribunaux islamiques de l’Autorité palestinienne. Fin août dernier, il a fait adopter une loi permettant aux Palestiniennes de divorcer sans le consentement de leur mari ou sans avoir à apporter la preuve de mauvais traitements. Cette disposition s’applique également aux fiancées avec contrat écrit, qui peuvent désormais, en cas de mésentente, se séparer de leur futur mari.
Pour expliquer son progressisme, ce dignitaire religieux - il porte le turban et la djellaba traditionnelle - cite... le Coran ! "Mon objectif était l’égalité entre hommes et femmes. C’est d’ailleurs une des recommandations de la charia, la loi islamique. Je n’ai fait que l’appliquer." Et d’expliquer que cela ne date pas d’hier :"Le prophète Mohammed l’avait pratiqué parmi ses disciples. Dans le Coran, il y a le cas de cette femme que son fiancé rendait malheureuse. Eh bien, le prophète lui a permis de s’en séparer..."
Cela étant, Youssef al-Dais reste lucide. Il faudra encore pas mal de temps avant que la société palestinienne n’intègre cette révolution : "Surtout les hommes, qui, à la publication de la nouvelle loi, se sont sentis totalement menacés. Ils ont eu l’impression que leur prestige allait disparaître et que la seule volonté de la femme pouvait du jour au lendemain leur apporter le déshonneur maximal, celui de devenir des makhloua (en français des rejetés, des écartés)." Les médias n’ont pas été en reste. Les caricatures y ont fleuri, montrant des femmes devenues toutes puissantes et qui, d’une pichenette, se débarrassaient de l’époux dont elles ne voulaient plus.
Que les hommes se rassurent : toutes les Palestiniennes ne sont pas en train de renvoyer leurs époux à leurs chères études. En 2010, le taux de divorce était de 10,8 %. Il est à présent de 16 %. Ce n’est pas un raz-de-marée, mais les progrès sont sensibles.
Dans son cabinet, installé au troisième étage d’un centre commercial, au coeur de Ramallah, l’avocate maître Alqaisi le constate. Depuis septembre, avec l’augmentation de 20 à 30 % de sa clientèle, elle croule sous le travail. Fini le temps, où, au vu des dossiers, elle s’entendait répondre dans la plupart des cas :"Désolée ! sans preuve ! Je ne peux rien faire pour vous !" Aujourd’hui, elle est en mesure d’aider toutes celles qui lui téléphonent avec l’envie de sortir d’un mariage raté. "Et n’allez pas croire qu’il s’agit seulement de jeunes femmes. J’ai tous les âges : des quadras, quinquas et même des sexagénaires qui n’en peuvent plus de décennies de souffrance !"

(12-03-2013 - Danièle Kriegel)

 source "Assawra"

 

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 12:17

                                                                                  

                                                                                  LAICITE-copie-1.jpg

                                   Source :http://www.republique-laique-quinet-briand.org/

            Propagande pour une sanctification républicaine de la loi Debré

 

                                                     par Eddy Khaldi

                Eddy Kaldy est enseignant, auteur de "Main basse sur l'école publique".

    Face au consumérisme et à l’angoisse des familles, l’enseignement catholique renforce de plus en plus son caractère missionnaire et, parallèlement, tend à s’institutionnaliser pour s’engager dans une logique de marché scolaire. Cependant, dans l’indifférence générale, alors que la querelle scolaire change complètement de nature, certains pour des raisons d’opportunité ou d’électoralisme ne cessent de clamer : « On ne va pas réveiller la guerre scolaire ».

 

Cette guerre froide sur le terrain scolaire, sans cesse réactivée par les partisans de l’enseignement catholique, se déroule encore et toujours, sous nos yeux. Hélas, sur cette question, l’époque est à une omerta politique. Un silence religieux, organisé à droite, s’était installé afin de mieux masquer un démantèlement de l’Éducation nationale. La gauche tétanisée par son échec et sa capitulation de 1984 contribue par son invraisemblable passivité à financer cette concurrence de son propre service public au profit presque exclusif d’une religion. Ce silence avalise la loi Debré et conforte la collusion d’intérêts entre libéraux et cléricaux pour séparer l’école de l’État.

Ainsi, l’atonie laïque qui règne autour de l’application de la loi Debré laisse toute latitude à l’enseignement catholique de « s’arroger sans problème la possibilité de la contourner » . Certains louent la spécificité « originale » de cette loi. Et d’autres, trahissant le Serment de Vincennes affirment : « …honnêtement cette loi est profondément républicaine » . En entretenant un amalgame public-privé, laïque et confessionnel, ils s’évertuent, aujourd’hui, à convaincre les « derniers bellicistes attardés » d’avaliser une fois pour toutes la loi Debré.

Il faudrait être naïf, complaisant ou complice pour tomber dans ce piège.

On ne peut occulter le double langage et le double jeu du représentant direct de l’Eglise, secrétaire général de l’enseignement catholique : Eric de La Barre. Celui-ci proclame publiquement en toute hypocrisie : « Chacun est convaincu que l’équilibre trouvé en 1959 est à peu près satisfaisant pour tout le monde. »  Alors qu’auprès des siens, il confesse  ce mensonge : « La loi Debré est un texte qui a vécu. Il a été, en quelque sorte, réinterprété par la pratique sans qu’on en change pour autant la moindre virgule. » 

 

Ce prétendu statu quo, cette « pax republicana » que la loi Debré aurait consacrée n’a, en réalité, jamais existé. Cette  loi Debré demeure essentiellement un cadre donnant accès à des fonds publics revendiqués aujourd’hui à « parité » avec l’Ecole laïque pour une liberté d’endoctriner accordée aux écoles privées confessionnelles au nom du « respect de leur caractère propre ». L’Eglise catholique est la principale bénéficiaire d’un tel privilège juridique contraire aux principes fondamentaux de la République lui permettant de conforter sa visibilité sociale. Reconnaissance politique qui contrevient à la loi de séparation de 1905.

Depuis lors nombre de concessions illégitimes ont été octroyées à l’enseignement catholique. Quoique toujours plus surdimensionné, il revendique toujours plus de moyens. En outre, il s’est vu reconnaître, en dépit de cette loi, une sorte de leadership  de l’enseignement privé. La loi Debré stipule, impérativement, que le contrat avec l’État, est passé par chaque école privée, seule entité juridique reconnue. À cet égard, Michel Debré présentait, le 31 décembre 1959 cette impérative disposition, comme le rempart à une concurrence libérale du service public si, précisément l’Etat devait en venir à négocier avec un « enseignement catholique »  représentant officiellement l’Église et l’ensemble des établissements catholiques. Pour ce faire, il mettait en garde :

« Il n’est pas concevable, pour l’avenir de la nation, qu’à côté de l’édifice public de l’Éducation nationale, l’État participe à l’élaboration d’un autre édifice qui lui serait en quelque sorte concurrent et qui marquerait, pour faire face à une responsabilité fondamentale, la division absolue de l’enseignement en France. »

Les établissements publics n’ont pour leur part, aucune tutelle autre que les collectivités publiques et les services administratifs de l’Éducation nationale, services qui ont aussi partiellement en charge les établissements privés. Ainsi, le réseau de  l’enseignement catholique, double et verrouille de la sorte la gestion de ses établissements privés. Une myriade de structures est en train de se créer dans les Régions pour passer conventions et solliciter des financements publics multiples et croisés dont les responsables tentent de fédérer tout l’enseignement privé. La reconnaissance du réseau scolaire catholique lui permet de développer une logique de concurrence scolaire. Les cléricaux et libéraux entretiennent en ce domaine une complicité fructueuse. La fréquentation d’une école privée catholique, n’est plus que rarement liée à la pratique religieuse. L’enseignement catholique et son secrétaire général n’ont aucune légitimité au regard de la loi. Les établissements privés sont des entités juridiques indépendantes. Cependant, la stratégie actuelle des tenants de l'enseignement privé vise à faire admettre l'enseignement catholique comme partenaire à part entière des pouvoirs publics, et surtout des collectivités locales, en lieu et place des établissements.

Il en résulte que la loi Debré,  devient un véritable « concordat scolaire », dont les effets se traduisent par une séparation des enfants au nom de la religion de leurs parents. L’enseignement catholique lui-même le reconnaît  aujourd’hui, avec cet éclairage saisissant: « La loi du 31 décembre 1959 sur les rapports entre l'État et les établissements d'enseignement privés constitue l'aboutissement réussi de la lutte engagée dès 1945 par les partisans de la liberté de l'enseignement. Elle signe le retour à un régime initié par Vichy …. »

Henri Pena Ruiz démontre aussi cette manipulation permanente « Laïcité : en finir avec le double jeu » : « Triste sort que celui de la laïcité dans notre pays. Evoquée sur un mode incantatoire, elle ne cesse d’être bafouée. En particulier dans le domaine scolaire. Le secrétaire général de l’enseignement catholique, Eric de Labarre, tente d’enrôler les élèves de ces écoles dans des débats sur le mariage pour tous, projet émancipateur programmé par les représentants du peuple » .

Dans notre société toujours plus sécularisée, l’école catholique, préoccupation première et permanente de l’Église, reste la dernière et seule vitrine de sa visibilité sociale. Le secrétaire de la Congrégation pour l'éducation catholique du Vatican, le cardinal français Jean-Louis Bruguès, invitait les responsables de l'Église à ne pas perdre de vue que l'école catholique pourrait devenir « le seul lieu de contact avec le christianisme ».  Et il conclut : « L'école est un point crucial pour notre mission. » 

 L’omerta entretenue autour de cette ségrégation scolaire ne permet plus, aujourd’hui,  d’appréhender les évolutions institutionnelles de l’enseignement catholique. L’assemblée des évêques  de novembre 2012 à Lourdes a décidé de le ré-institutionnaliser en créant un « conseil épiscopal de l’enseignement catholique ». Ainsi, de nouveaux statuts de l’enseignement catholique seront publiés en 2013. C'est un retour explicite à la logique de la loi Falloux de 1850.

Par ailleurs, la gestion administrative et financière de ce système est désormais explicitement confiée à la Fédération des organismes de gestion de l’enseignement catholique (FNOGEC). La FNOGEC cherche à réussir le passage de la « communauté éducative » à la « communauté d’établissements » : « Faire passer d’un réseau d’appartenance à un réseau collaboratif.» pour fédérer les moyens. Tout le contraire de la loi qui ne reconnaît d'entité juridique, que l’établissement. Le but est de « valoriser l’image de marque de l’enseignement catholique » en tant que catholique. Cette démarche s’inscrit dans une logique libérale d’offre et non plus de demande. Il faut, nous explique la FNOGEC mettre en concordance les territoires « religio-administratifs », politiques et économiques pour se « redéployer à l’échelon régional » et « exploiter les espaces crées par les réformes de l’enseignement public » et ainsi profiter voire d’aggraver ses difficultés.

 

Autre structure de l’enseignement catholique, le Comité national de l'enseignement catholique (CNEC) a promulgué le 21 septembre 2012 un texte important intitulé : "Préconisations pour une politique immobilière de l’Enseignement Catholique", ce texte prolonge des orientations définies en 1989 et 2009. Il vise à centraliser et fédérer les activités immobilières de l'enseignement catholique et porte atteinte à la laïcité des lois de la République : « Le  droit  de  propriété  sur  les  biens  …  est soumis  à  deux  ordres  juridiques,  le  droit  canonique  et  le  droit  français,  qu’il  s’agit  d’appliquer  conjointement. »

Ce document, révélateur de l’évolution d’une nouvelle problématique, renforce la collusion entre l’Eglise et les courants de l’ultralibéralisme. Collusion incarnée par la FNOGEC dont les responsables appartiennent à l’IFRAP, Famille de France, Mouvement pour la France, Pro vie … paraissent dans « L’Homme nouveau », « Liberté chérie » …. La FNOGEC  fédère 5200 OGEC, verrouillée par l’Eglise catholique, elle assure la gestion directe du système qui met en place un réseau pour contourner et enfreindre la reconnaissance des seuls établissements privés comme entité juridique. Une puissance économique en marche!

La FNOGEC, est donc en quelque sorte, l’interface profane de l’enseignement catholique qu’elle institutionnalise en détournant la loi Debré. Il s’agit bien d’une organisation sous tutelle de la hiérarchie catholique, fortement verrouillée, comme le confirment les articles 12,13 et 14 de ses statuts : « Le secrétaire général de l'enseignement catholique ou son représentant qui participe au Conseil, avec voix délibérative. Il dispose d'une autorité de décision en matière de caractère propre.

Le secrétaire général de l'enseignement catholique est membre de droit du bureau.

Le secrétaire général de l'enseignement catholique peut demander, sous huitaine, que soit réexaminée une délibération de l’assemblée générale ou du conseil d’administration dont il estime qu'elle porte atteinte aux orientations ou à la politique de l'enseignement catholique. Dans ce cas, l'organe délibérant se réunit, à cette fin, dans un délai d'un mois. »

 

Chacun s’affaire aujourd’hui pour légitimer, toujours plus, et régulariser institutionnaliser l’enseignement catholique transformé méthodiquement en structure statutairement ecclésiale. Déjà, fin 2008, l'enseignement catholique devient « un service national de la conférence des évêques de France ». Ce réseau fonctionnait jusque là sous tutelle d’une commission informelle de l’épiscopat encadrée par un évêque (CEMSU : commission épiscopale du monde scolaire et universitaire). L'entité « enseignement catholique » est ainsi devenue un service direct de l’Église catholique. Cette modification fondamentale est passée sous silence. La révision des statuts de l’enseignement catholique, dès 2013, confirmera ce nouveau verrouillage des établissements privés catholiques sous contrat.

L’Église peut ainsi malgré la séparation des Églises et de l’État, se satisfaire provisoirement de cette reconnaissance de fait, en violation de la législation, de l’entité "enseignement catholique". Législation qu’elle accepte comme une juste compensation : « La loi de séparation est contraire à l'ordre voulu par Dieu, mais on peut s'en accommoder dès lors que l'État respecte les droits de l'église, notamment celui de disposer d'écoles chrétiennes. »

Comment, créer des associations d'associations pour des financements croisés publics et privés intégrant "le droit canon" pour des biens qui sont dévolus à l'Eglise? Associations bidons (Les statuts--‐types des associations ou structures propriétaires de patrimoine scolaire des établissements sous tutelle diocésaine.....prévoient que la voix du ou des membres de droit (évêque et ou directeur diocésain nommé par lui) doivent faire partie de la majorité pour que les décisions soient valides, .... )

Une politique, dite de « solidarité », sur la question des loyers, est organisée, encore et toujours dans cet esprit de contournement et d’infraction à la loi : « Le Comité national de l'enseignement catholique estime qu'il importe de rechercher, au plan interne, les voies d'une solidarité en faveur des écoles maternelles et primaires, qui ne peuvent en principe percevoir aucune subvention d'investissement. » Cette politique, conduite non pas par établissement mais en réseau, contrevient aux dispositions législatives qui « interdisent d’employer tout ou partie en subventions à d’autres associations ».

Dans un mémoire, d’octobre 2012 la Région Rhône Alpes prétend qu’une association catholique, le « Comité Rhône Alpes de l’enseignement catholique », « regroupe tous les lycées sous contrat d’association» et « joue notamment le rôle d’interlocuteur ». Dans un document joint au mémoire de la Région, une attestation du Président du « Comité Rhône Alpes de l’enseignement catholique » indique que les « lycées privés sous contrat de la Région Rhône Alpes qui ne relèvent pas de l’enseignement catholique, sont admis en tant que membres de l’association… ».

La FNOGEC vient de s’interposer comme employeur des 80 000 non enseignants du privé en signant un accord début décembre. La FNOGEC regroupe pour partie des militants de l’ultralibéralisme et des cathos intégristes. Elle s’institutionnalise et truste près de 20% du système éducatif !

Ainsi, le réseau de l’enseignement catholique, et lui seul, double et verrouille la gestion de ses établissements privés au moyen d’une myriade de structures centralisées qui sollicitent des financements publics multiples et croisés.

La question de la ségrégation publique privée est institutionnelle et politique. Elle remet en question la notion même de service public et la laïcité de l’Etat.

Voilà comment « On a détourné du grand fleuve des dépenses de l'éducation nationale quelques filets d'eau. Il s'agit maintenant, par de nouveaux captages, de transformer ces ruisselets en ruisseaux, puis en rivière de plus en plus abondante et d'appauvrir d'autant les ressources de l'enseignement public. »

Parallèlement à une structuration tous azimuts, l’enseignement catholique a élaboré, il y a deux ans , son corps de doctrine en matière d’éducation sexuelle, cherchant par ce biais, à se déconnecter des programmes publics qu’il se devrait pourtant de respecter dans le cadre du contrat passé avec l’État. Les établissements catholiques sous contrat (c’est à dire presque tous) se retrouvent donc désormais confrontés à deux textes de références en matière d’éducation sexuelle.

Quel programme appliquent donc les établissements sous contrat : ceux de l'Education Nationale ou ceux de l'enseignement catholique ?

Il est dûment énoncé dans le ‘’Guide’’ que « Le projet spécifique de l’enseignement catholique attaché à la formation intégrale de la personne humaine, réfère l’éducation affective, relationnelle et sexuelle à une vision chrétienne de l’anthropologie et l’inscrit dans une éducation plus large à la relation qui concerne tout le parcours scolaire.»

 

« L’aile la plus conservatrice du catholicisme français, qui a déjà perdu la bataille de son influence sur la société » comme le souligne la revue catholique « Golias »  . Le secrétaire général de l’enseignement catholique incarne cette ligne et instrumentalise la question du dualisme scolaire. , Éric Mirieu De Labarre, ex-président de l’UNAPEL , au sein de laquelle il condamna le PACS, confirme que nous sommes bien au-delà du débat scolaire et bien en-deçà d’une supposée mission de service public d’éducation. Affirmant au lendemain du discours du Latran en 2007, que « la laïcité positive n’ (était) pas étrangère à l’enseignement catholique » , il poussait l’avantage jusqu’à prétendre, au congrès des chefs d’établissement du privé en mars 2008, qu’«étendre la contractualisation avec l’État aux établissements publics pourrait permettre d’éteindre définitivement les derniers brûlots de la guerre scolaire … ». Et Golias de rappeler : « Mais le plus désolant sans doute est la brèche ouverte par l’équivoque de la loi Debré et de ses suites, de sorte qu’une école privée sous contrat peut impunément se livrer à de l’embrigadement fanatique au nom du respect du caractère propre….la majorité seraient avisée de renouer avec ses fondamentaux en matière de saine laïcité. Et d’oser être conséquente avec elle-même »

Le fameux « caractère propre » des établissements est un concept de circonstance conçu pour permettre à l’enseignement catholique de contrevenir ouvertement à la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905. Preuve qui vient d’en être administrée par Eric De  La Barre.  Ce que confirme Antoine Prost qui  mentionnait ces écoles privées : « …bénéficient de fonds publics, mais conservent leur caractère propre, on est aux antipodes du juridisme laïque des fondateurs de l’Ecole républicaine »

L’actuel débat relatif au « mariage pour tous » atteste, aujourd’hui, que l’enseignement catholique n'est pas ni laïque ni neutre et entend porter des valeurs évangéliques de l’Eglise catholique.

Certains des laïques s’étonnent aujourd’hui des prises de positions de l’enseignement catholique au sujet du mariage pour tous. Ne devraient-ils pas être marris alors qu’ils sont en train de donner leur absolution à la loi Debré ? Rappelons que l’ambivalence entre le « caractère propre »  né de la loi Debré  et la « liberté de conscience » a été levé le jour même de sa publication le 31 décembre 1959 par une déclaration de Jean XXIII : « L’Église affirme solennellement que ses droits et ceux de la famille, dans le domaine de l’enseignement, sont antérieurs à ceux de l’État. L’Église affirme aujourd’hui comme par le passé son droit d’avoir des écoles où des enseignants animés de solides convictions inculquent aux esprits une conception chrétienne de la vie et où tout l’enseignement soit donné à la lumière de la foi. »  La mission du Vatican au regard de l’éducation reste, aujourd’hui, la même et l’épiscopat français investit de plus en plus l’enseignement catholique.

 Pourquoi les pouvoirs publics négocient-t-ils avec l'enseignement catholique alors que cette entité qui ne figure dans aucun texte législatif ?

 « Vous désirez réconcilier l’Université et l’Eglise : vous croyez que cette concession aura du moins l’avantage de calmer les esprits et d’amener la paix. Mais cette espérance n’est à mes yeux qu’une illusion. Bien loin d’acquérir la paix, vous constituez la guerre…une guerre déplorable, la guerre de la liberté et du privilège, du droit commun et du monopole, du droit vrai et du droit faux… »

L’absolution de certains laïques à la loi Debré  pour "…oublier le serment de Vincennes serait bien pire que trahir nos aînés, ce serait renoncer aux valeurs républicaines issues de la révolution française de 1789  .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 11:19

                                                                         lvres en ligne 1027

 

 

                                           extraits de« Rouges vies, mémoire(s)".
Oui, Chaviste ! (aux abris, camarades !)
Jean ORTIZ

(Entendu « Chez Paulette » à Tarbes, brève de bistrot : «  Pendant que Chávez fait la révolution, Robert Hue attend un poste de secrétaire d’État aux cantines scolaires bio ou aux espaces verts ».)

Je suis communiste et chaviste. Je l’avoue. Je ne m’en excuse pas, j’en suis fier. Fier de l’Humanité et de l’Humanité Dimanche qui nous ont donné à l’été 2012 la possibilité d’écrire et de publier sur le site 21 « Chroniques vénézuéliennes  ». Je suis chaviste non par dandysme intellectuel, mais à partir de ce que j’ai vu, en parcourant les provinces, dans le pays profond, dans les villages, les quartiers pauvres. Chávez bénéficie de l’adhésion, de l’affection de l’immense majorité de ceux d’en bas, les parias de toujours, ceux qu’il a rendu «  visibles » et qui portent cette révolution, et sont prêts à mourir pour elle. Pour leur «  Comandante  ».

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Chávez est l’objet d’une diabolisation et d’une haine féroces, dégoûtantes, sans précédents, des puissants, et de médias qui se substituent aux partis politiques. Il les mérite : il a commencé à rompre la chaîne de la dépendance. Le Venezuela est devenu le fer de lance des changements en Amérique latine.

Le « dictateur » Chávez a gagné toutes les élections, sauf une, depuis 1998, une par an en moyenne. «  Dictateur  » Chávez  ? Il y a au Venezuela plus de liberté d’expression qu’en France malgré une liberté de la presse qui reste à conquérir, contre le « latifundium médiatique » des classes dominantes (sur 111 chaînes de télé, 13 seulement sont publiques et atteignent une part d’audience de 5,4 %), la procédure de « référendum révocatoire », des « conseils communaux » partout, 42 partis politiques (dont trois affiliés à l’Internationale socialiste et alliés à la droite), 7 candidats aux présidentielles d’octobre 2012 que Chávez a gagnées avec près de 55 % des voix, sans bavure, pas un seul journaliste assassiné ou emprisonné, contrairement à la Colombie, au Honduras, au Mexique, Paraguay... Chávez consacre 42,5 % du budget national aux programmes sociaux. Ce que l’on appelle au Venezuela bolivarien les « missions » (programmes d’urgence sociale), 20 millions de Vénézuéliens en bénéficient.

Chávez « dictateur » ? Nous avons vu partout des « conseils communaux » qui vont devenir des « communes socialistes », des « banques communales », le « pouvoir populaire », dans les quartiers, les villages, les endroits les plus reculés, ils élisent et peuvent révoquer leurs dirigeants. Ce sont eux qui évaluent les besoins, et montent des projets qui, soumis aux différentes instances, reçoivent le financement de l’État. Cette forme d’autogestion, de démocratie « protagonique », nous la souhaiterions en France, où en trois mois François Hollande a tourné le dos à ses principaux engagements de campagne, a menti aux sidérurgistes de Florange. Peut-on être de gauche et mentir aux travailleurs  ?

Aujourd’hui, la révolution, qui avance dans un cadre pluraliste, démocratique, électoral, et avec une économie encore majoritairement capitaliste, se propose de mettre en place des «  communes socialistes  », structures autogérées intégrant les divers conseils, et qui pourront légiférer à l’échelle locale, repenser la structure de l’État devient urgent... Selon le programme des Nations unies, pour les « asentamientos » (populations) urbaines («  ONU-Habitat  ») d’août 2012, le Venezuela est le pays le mois inégalitaire d’Amérique latine. La pauvreté a diminué de moitié depuis 1998. Impardonnable «  populisme » ! Prendre aux riches pour donner aux pauvres, c’est être « populiste  », faire le contraire, c’est être « démocrate  ». Tirer sur le peuple (3 000 morts) comme le fit le président social-démocrate C. A. Pérez en 1989, c’est défendre le «  monde libre  »  !

Lors de mes nombreuses conférences, revient sans cesse la question : pourquoi les pays qui ont engagé des processus de transformation (Brésil, Argentine, Uruguay, Venezuela, Equateur, Bolivie...) résistent mieux à la crise que l’Europe ? La réponse est multiple. La plupart des spécialistes s’accordent à reconnaître qu’en Amérique du Sud la pauvreté absolue recule, que la croissance a repris depuis 2004, que les indicateurs sociaux et macro-économiques sont encourageants.

Le 7 octobre 2012, après 13 ans de pouvoir, le président Chávez, affaibli physiquement, a été réélu (55,25 %), sur un «  projet socialiste », avec un gain de 500 000 voix. S’il n’avait pas amélioré la vie des couches populaires, le résultat aurait été différent. L’histoire s’est accélérée en Amérique du Sud, depuis l’élection de Chávez en 1998, et s’est ouvert un nouveau cycle politique. De nombreux pays ne transigent plus avec une souveraineté nationale reconquise. Ils mettent en place des mécanismes de participation populaire, et cherchent des formes inédites de refondation.

Dans ces pays, le projet politique est désormais central. Le politique a été remis aux commandes.

– Des processus constituants, endogènes, ont remis en quelque sorte les pays à l’endroit. Depuis une dizaine d’années, ces gouvernements consolident l’État et lui font jouer un rôle plus régulateur et redistributeur.

– La réduction des inégalités de revenus, l’augmentation des dépenses publiques, des budgets sociaux, le renforcement des Services publics ont contribué à « l’inclusion sociale  », même si les inégalités persistent encore.

– Quelques exemples : l’Argentine a multiplié par trois ses dépenses sociales, renationalisé des secteurs privatisés lors des terribles années 1990. Le Brésil a adopté un plan de 66 milliards (32 % du PIB) pour relancer son économie. En Bolivie, des bourses sont attribuées aux familles populaires, à condition que les enfants aillent à l’école... Les ressources naturelles y ont été déclarées « Biens publics inaliénables ». Partout, les salaires minimum, les pensions ... ont été augmentés. Evo Morales a instauré un système général de retraites, et abaissé l’âge de départ de 65 à 58 ans, etc.

Ces changements vont de pair avec une intégration latinoaméricaine qui progresse, même si le processus reste complexe et se heurte à l’hostilité de Washington. Cette intégration, vieux rêve de Simon Bolivar et de José Marti, se traduit déjà par le renforcement de l’UNASUR (Union des nations sud-américaines), et de l’ALBA (Alliance bolivarienne des Amériques), par la création de la CELAC (Communauté des États latino-américains et de la Caraïbe), des structures hors présence et tutelle de Washington.

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Dans ces pays « en révolution », le cadre national souverain n’est pas un obstacle, et permet au contraire des avancées intercontinentales. Les nouvelles coopérations s’efforcent de réduire les asymétries, la concurrence, et les conséquences du «  libre-échange »...

Les pays latino-américains se permettent même, comme au récent XXIIe Sommet ibéro-américain de novembre 2012 à Cadix, de critiquer les politiques européennes et « les recettes libérales qui enfoncent l’Europe dans la crise ». Désormais, cette Europe n’apparaît plus comme une alternative, mais comme un contre-modèle.
Plus que de « révolution », il convient de parler d’avancées démocratiques et sociales, d’un travail d’exploration par des gouvernements qui, à des degrés différents, mettent en cause le modèle néo-libéral, et par des peuples dont l’investissement, le travail d’invention, produisent des valeurs nouvelles. Oui, l’Amérique latine vit un changement d’époque, comme aime à le répéter le président équatorien Correa. Et elle échappe de plus en plus à l’hégémonie des États-Unis.

On comprend dès lors pourquoi Mélenchon est lynché pour son soutien à Chávez. Sur la perception des enjeux, et l’analyse du processus, il a une vision très lucide. Le Venezuela est central pour l’avenir des gauches latino-américaines et des politiques d’intégration régionales. J’aime beaucoup également, pour leurs réflexions sans concession, les écrits de mes «  compañeros » d’utopie Ignacio Ramonet, pigeon voyageur de la révolution, toujours en avance d’une analyse dans Le Monde Diplomatique, de longues années, puis dans l’édition espagnole, Maurice Lemoine, longtemps pilier latino-américain du Diplo, baroudeur savant, et ceux qui à L’Huma et L’HD écrivent avec pertinence sur l’Amérique du Sud : Cathy Ceïbe, Bernard Duraud, Cédric Clérin, Stéphane Sahuc...

Alors Chávez « dictateur » ? J’enrage. Les médias sont devenus des armes de déstabilisation politique. En me levant très tôt le matin à Caracas, j’avais le choix entre les journaux El Nacional, 2001, El Nuevo País, El Universal, Tal Cual, Últimas noticias, et beaucoup d’autres, très antichavistes (80 au total au plan national).

Je devais aller au centre pour me procurer Ciudad Caracas, le seul quotidien proche du régime, et bien fait. Parfois, j’y croisais Cathy Ceïbe qui baroudait déjà (en privé, elle cuisine à merveille le lapin à la moutarde), avec le courageux sociologue français Romain Migus, plus chaviste que les chavistes (je te chambre  !), qui vit à Caracas, et qui pendant la campagne électorale souleva un sacré lièvre (sans moutarde), il analysa point par point le programme du candidat de l’opposition et démontra sa nature ultra-libérale camouflée.

À la télé, mises à part une poignée de chaînes publiques, c’est vrai, qui retransmettent les longs et colorés discours du «  Comandante », les dizaines d’autres chaînes relèvent de l’antichavisme primaire et secondaire, ainsi que de la télé poubelle, avilissante. Ainsi va la liberté d’expression « enchaînée, bâillonnée  » par le « satrape » Chávez. De surcroît, « zambo », métis d’Indien et de Noir, et sorti du caniveau. Il cumule la haine de race et de classe que lui vouent les bourgeoisies, majoritairement blanches. La diabolisation de l’adversaire prépare le terrain à son isolement puis à son élimination.

Il faut oser faire un bras d’honneur argumenté à toute cette «  Voix des Amériques » : Le Monde, Libération, El País, Alexandre Adler, journaliste asservi, ex-communiste devenu grand ami de G.W. Bush, qui dépeint Chávez en « primate  », en « gorille » (la classe !), le sarkozyste Alain Minc, l’obsessionnel Robert Ménard, l’anti-Cubain compulsif, le caméléonesque Cohn-Bendit, l’inévitable dandy-va-t-en guerre BHL, TF1, la voix de son maître, le socialiste Ayrault, expert en l’art de mentir aux travailleurs, et qui a perdu sur Chávez une occasion de se taire, l’ex-guérillero argentin repenti, journaliste retraité au Monde, P. Paranagua, tout comme son collègue vénézuélien, révolutionnaire défroqué, Teodoro Petkoff, qui fut ministre du très libéral président Caldera, et toutes les « belles consciences » qui ferment leur gueule lorsque l’on assassine des dizaines de syndicalistes et de journalistes en Colombie, au Honduras, au Paraguay, au Mexique, au Guatemala, des pays, comme chacun le sait, du « monde libre  ».

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En crachant sur Chávez, au nom de la « liberté de la presse menacée » (plus de 80 % des médias vénézuéliens sont aux mains de l’opposition), les tartuffes défendent en fait la liberté d’entreprise, la liberté des multinationales. La liberté de la presse s’arrête en fait là où commence celle du marché. Les médias-mensonges diabolisent toute pensée différente de celle du « marché ». Tous ceux qui ne partagent pas les valeurs de «  l’empire » deviennent de nouveaux barbares. Les oligarchies et leurs chiens de garde médiatiques veulent rendre impossible toute transformation sociale, toute révolution citoyenne, au Venezuela comme en France. Ils haïssent Chávez parce qu’il a été le premier, après l’effondrement du mur de Berlin, à réhabiliter le mot et le concept « socialisme », parce qu’il est «  pueblo  » (peuple). Alors, oui, «  ¡a la mierda todos ! » Mieux vaut être ami de Chávez, qui a mis en place un référendum révocatoire, que de tous ceux qui refusent au peuple français un référendum sur un pacte budgétaire européen austéritaire qui aliène et nie la souveraineté des pays. Les «  populistes  » sont ceux qui font des promesses et ne les tiennent pas.

Ceci dit, la solidarité n’implique nullement l’inconditionnalité. On peut critiquer tel ou tel aspect de la politique extérieure chaviste (le débat a lieu aussi dans les rangs bolivariens), les relations anciennes (1950) avec l’Iran, fondateur lui aussi de l’OPEP, l’amitié avec le président iranien Ahmedinejad (pas du tout ma tasse de thé !). Le Venezuela bolivarien veut seulement que soit respectée sa souveraineté nationale, il mène, selon ses dirigeants, une politique anti-impérialiste, des stratégies et des coopérations sud-sud, vers un monde multipolaire. Le Venezuela bolivarien ne constitue pas un modèle, mais un exemple, un laboratoire, une boîte à outils. Les médias-mensonge ne s’y trompent pas. Ils l’agressent car ils nient l’altérité même de quiconque ne partage pas les valeurs imposées par le « moi central occidental ».

Je les accuse d’altéricide, l’une des armes des dominants face aux luttes des dominés.

Soyons solidaires, en toute lucidité, et critiques s’il le faut, mais Solidaires. Internationalistes.

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J’apprends ce matin, 9 décembre 2012, en me levant, que Hugo Chávez doit subir une nouvelle opération chirurgicale contre son cancer et qu’il a proposé comme candidat à la présidentielle, si la maladie devait l’empêcher d’assumer ses fonctions, l’ex-ministre des Affaires étrangères et actuel vice-président, Nicolas Maduro. Quelle que soit l’issue, la révolution ira de l’avant.

Jean Ortiz

Extrait de « Rouges vies, mémoire(s) » 320 pages, 18 euros.
A commander à la librairie de la Renaissance qui vous l’enverra à domicile :
Librairie de la Renaissance
Tél. : 05.61.44.16.32
E-mail : librairie.renaissance@wanadoo.fr
http://www.librairie-renaissance.fr
ou à :
ou à Editions librairies des rterritoires
Association LIRES 32120 Sarrant
Tel 05 62 65 09 51
info@liress.org

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 11:16

 

 

 

SORTIE DVD

                                                         

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