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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 16:12

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Journée de la femme : les Désobéissantes d’Israël

vendredi 8 mars 2013

À Tel-Aviv, le menu, c’est quelques heures à la plage, un tour dans un musée, un bon repas sur un toit surplombant toute la ville et, pourquoi pas, un peu plus tard dans l’après-midi, une séance chez le coiffeur ou dans un salon de beauté. À Jérusalem, c’est plutôt un pique-nique dans un parc ou bien une excursion au zoo. Depuis trois ans, Nous n’obéissons pas, une association regroupant exclusivement des femmes israéliennes, viole la loi en faisant sortir des Palestiniennes et leurs enfants de Cisjordanie pour les emmener en Israël passer une journée, loin de leur quotidien, celui de l’occupation, du mari au chômage, d’un jeune en prison... Une vie à l’horizon bouché, à l’ombre du mur de séparation.
Tout a commencé au printemps 2010, lorsque l’écrivain et traductrice Ilana Hammerman décide de se rendre en Cisjordanie pour y rencontrer trois jeunes Palestiniennes. Après les avoir fait monter à bord de sa voiture, elle leur fait franchir clandestinement les barrages militaires. Direction : Tel-Aviv pour une journée de détente. Dans la soirée, c’est le retour au village, avec, là encore, la traversée en sens inverse du check-point. Quelques semaines plus tard, les lecteurs du quotidien Haaretz découvriront toute l’affaire dans un article intitulé "S’il y a un paradis", signé... Ilana Hammerman. Pour elle, ce n’est pas seulement le récit d’une belle journée, mais le début des ennuis avec les autorités. En effet, en moins de douze heures, elle est devenue une criminelle. Elle a enfreint la loi ! Elle sera d’ailleurs convoquée dans les locaux de la police pour y être interrogée. Une plainte est déposée contre elle. Mais il en faut plus pour la dissuader ! Car, pour elle, "il ne s’agit pas d’une provocation inconsidérée, mais de la nécessité de plus en plus pressante de soulever certaines questions essentielles afin d’ouvrir un débat public de fond au sein de la société israélienne".
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la mission est réussie. Avec, d’un côté, la création de ce collectif des Désobéissantes, qui au fil des mois ont rejoint Ilana Hammerman pour organiser et participer à ces actions conjointes avec des Palestiniennes qu’elles font rentrer clandestinement en Israël. Et, de l’autre, des organisations de la droite nationaliste comme le Forum juridique pour la Terre d’Israël, qui a fait pression sur le gouvernement pour qu’une enquête soit diligentée contre Ilana Hammerman. Début 2012, des colons sont allés distribuer des tracts aux soldats de certains barrages pour les mettre en garde contre l’action de ce "groupe de femmes de la gauche radicale". Sur ces tracts, les portraits de certaines des militantes, avec en légende : " Soldats ! Ne vous y trompez pas ! Les membres de cette organisation violent la loi et mettent en danger la sécurité de notre pays"... Jusqu’à présent, elles sont près d’une quarantaine d’Israéliennes à s’être retrouvées pour interrogatoire dans les locaux de la police.

(08-03-2013 - Danièle Kriegel)

                                                                      "Assawra"

 

 

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 11:00

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           Le syndrome italien de l'Europe des marchés.

Depuis le 25 février, nos journalistes consensuels n’en finissent pas de flétrir les électeurs italiens qui se sont débrouillés pour ne pas avoir de majorité claire à la sortie des urnes : « Ingouvernables, incompréhensible, vous dis-je ! ». Ce faisant, ils occultent soigneusement la signification de ce scrutin, évidente pour qui n’a pas l’esprit obscurci par les dogmes du capitalisme « européen », qu’il soit de gauche comme au « Monde » ou « Libération », ou de droite comme au « Figaro ».

Pour la première fois depuis longtemps, un des peuples les plus nombreux de notre continent a envoyé une furieuse gifle électorale au museau de l’Europe supranationale, soumise aux spéculateurs financiers, ordonnateurs de l’austérité, du chômage et de la régression sociale. Le « Professeur » Monti, expert admiré de nos médias, intronisé à la tête de l’Italie par les dirigeants bruxellois pour imposer aux Italiens la destruction de leur niveau de vie, a reçu la leçon de sa vie, avec moins de 10% des vois. La droite coalisée derrière l’histrion Berlusconi, le Parti Démocrate, dit « de gauche », bien qu’il ait approuvé la cure d’austérité « européenne », frôlent à peine le tiers des suffrages, c’est-à-dire perdent en influence sur les scrutins précédents ; ce n’est certes pas la faute des électeurs transalpins si un mode de scrutin absurde donne, avec une minorité de voix, la majorité des députés à l’Assemblée aux uns (le PD de l’ancien communiste Bersani converti aux vertus du profit ) et la majorité des sénateurs à la droite coalisée. Encore a-t-il fallu que Berlusconi se découvre opposé aux mesures antisociales à l’occasion des élections pour obtenir ce piètre résultat. Quant aux communistes italiens, englués dans un discours ambigu (« mieux vaut la gauche que la droite, même si elle fait le même sale travail »), ils dégringolent à un peu moins de 3% : les héritiers de Gramsci, de Togliatti, se sont eux-mêmes peu à peu éliminés du jeu politique, par leurs dérives opportunistes successives : il leur reste le champ des luttes à l’usine et dans la rue, ils y sont et seront présents…

Le seul vainqueur évident de la compétition électorale est le « mouvement 5 étoiles » animé par l’humoriste Pepe Grillo, qui explose avec plus d’un électeur sur quatre (dont beaucoup d’électeurs communistes). Nos bavards de la presse écrite et orale n’en finissent plus de discours haineux et méprisants à leur égard : « Populistes ! ». ainsi nos énarques baptisent-ils les politiciens qui disent tout haut ce que pensent tout bas les majorités salariées, que l’euro fut catastrophique pour le niveau de vie, que les Italiens devraient retrouver leur indépendance nationale, être les seuls en mesure de choisir leur gouvernement, leurs lois, de contrôler leur économie et leurs frontières, etc..

Certes, Pepe Grillo est parfois ambigu, ce n’est ni Togliatti, ni même Berlinguer, dirigeants d’un P.C .I. qui fut un des plus glorieux de l’Europe. Mais ses discours ont été assez justes et novateurs pour entraîner des millions de travailleurs italiens à ses meetings, malgré la hargne de la presse : il serait infantile de mépriser cette réalité nouvelle. Comme le constatait le philosophe Gianni Vattino, « l’Italie est un laboratoire politique » qui préfigure le soulèvement des peuples du continent contre « l’Europe supranationale », soumise à Obama et aux marchés (Libération, 26.02.2013).

Un premier pas, qui ne doit pas se laisser dériver vers la démagogie, la xénophobie et « l’apolitisme ». Mais un pas qui en appelle d’autres, dans les luttes sociales et politiques, et dans le renouveau du mouvement révolutionnaire.

                                          Francis Arzalier

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 10:56

 

 

                              

D’un communiste à quelques autres

 publié le : 6 Mars  2013

Le communiste que je suis et l'adhérent que je suis redevenu, au printemps 2012, ne peut pas faire sienne la déclaration (datée du 12.02.2013) de la direction nationale du PcF par laquelle celle-ci condamne le tout récent essai nucléaire auquel se sont livré les autorités nord-coréennes sur leur territoire.

Avant de m'expliquer de façon plus détaillée sur mon désaccord avec cette déclaration je tiens à être très clair sur un autre point, toujours concernant la Corée du Nord, que certain(e)s ne manqueront pas de mettre en avant pour défendre la position présente de la direction nationale du PcF. Je ne m'exprime ici que sur la question de cet essai et du droit, ou non, que la Corée du Nord aurait à le faire. Et sur rien d'autre. J'espère être bien compris.

Au nom de quoi ? De quel droit ? Depuis quand le parti fait-il sien le droit à l'ingérence dans les choix politique, économique, militaire et autres d'un pays ? Aurait-ce été une des décisions "votée à l'unanimité" lors du tout dernier congrès du parti ? 

"...une forte désapprobation dans le monde..." est-il écrit sous la plume du Secrétaire national.
Or, ne s'agit-il pas, là, d'une hypocrite subtilité utilisée pour ne pas avoir à préciser sa pensée ? En effet, ainsi "on"  rejoint derrière le paravent du politiquement correct tous les thuriféraires du pouvoir en place. 

Depuis quand le droit d'un peuple à décider lui-même de son avenir n'est-il plus une règle de base chez les communistes ?

Dans ce cas, il faut le dire, camarades (mais ce qualificatif est-il encore de mise au sein du parti quand on sait quelle est sa signification profonde !), ainsi les choses seront plus claires.
En effet, cette déclaration, avec laquelle, je le répète, je ne peux pas être en accord, ne dit rien d'autre que son alignement sur la position des USA qui se sont arrogé l'autorité de décider qui a le droit, ou pas, de posséder l'arme nucléaire. D'autant plus, qu'à ce jour, à ma connaissance, aucune des "grandes puissances" détentrices de l'arme nucléaire, comme la France, n'ont engagé la moindre initiative allant dans le sens du désarmement nucléaire. 

Le PcF mettrait-il ses pas dans ceux du socio-libéral Hollande dont on sait les affinités qu'il partage avec Clinton, Obama et quelques autres au sein de l'Internationale social-démocrate ? En sera-t-il ainsi jusqu'à ce que celui qui se dit le gendarme du monde décide peut-être, un jour, de qui aura le droit de respirer gratuitement ou non !

Les USA montrent les dents quand l'Iran, l'Inde, le Pakistan ou la Corée du Nord expriment la moindre volonté d'indépendance nationale en poursuivant leurs recherches dans le domaine militaire. A contrario, les étasuniens sont muets quand Israël annonce qu'il possède l'arme nucléaire. Même mutisme quand ce pays, créé de toutes pièces en 1948, utilise des produits chimiques pour empoisonner les cours d'eau qui vont vers les territoires palestiniens. Il est vrai que cet état est, depuis sa création, l'allié inconditionnel des USA.

Alors, dites-moi, s'il est dans l'erreur que doit penser l'adhérent que je suis redevenu au printemps 2012 ?

Fraternellement.

DOMINIQUE DIONISI

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 09:43

                                                                            MARE NOSTRUM-copie-1

 Unicef : "Mauvais traitement" des enfants palestiniens en détention militaire

mercredi 6 mars 2013

Le "mauvais traitement" des mineurs palestiniens dans le système de détention militaire israélien est "répandu, systématique et institutionnalisé", affirme dans un rapport rendu public mercredi le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
"Dans aucun autre pays les enfants ne sont systématiquement jugés par des tribunaux militaires pour mineurs qui, par définition, ne fournissent pas les garanties nécessaires au respect de leurs droits", souligne le rapport.
L’Unicef évalue à "environ 700 chaque année le nombre d’enfants palestiniens de 12 à 17 ans, en grande majorité des garçons, arrêtés, interrogés et détenus par l’armée, la police et les agents de sécurité israéliens".
"Ces mauvais traitements comprennent l’arrestation d’enfants chez eux entre minuit et 05H00 par des soldat lourdement armés, le fait de bander les yeux des enfants et de leur lier les mains par des attaches en plastique", selon le rapport, qui cite également "les aveux forcés, l’absence d’accès à un avocat ou à des membres de la famille pendant l’interrogatoire".
Les mineurs palestiniens de 13 ans ou moins n’encourent des peines qu’allant jusqu’à six mois de prison, mais à partir de 14 ans, ils peuvent se voir condamnés jusqu’à 10 ans pour jet de pierre, le délit pour lequel ils sont généralement poursuivis, voire 20 ans si la cible est un véhicule en mouvement, indique l’Unicef.
"Ces pratiques violent le droit international qui protège tous les enfants contre les mauvais traitements quand ils sont au contact des forces de l’ordre et des institutions militaires et judiciaires", conclut le document.
En conséquence, l’Unicef recommande une série de mesures pour respecter les normes internationales, assurant qu’"appliquer ces recommandations est possible, comme le montre le fait que les autorités israéliennes ont annoncé quelques changements positifs ces deux dernières années".
L’agence de l’ONU appelle ainsi Israël à "faire de l’intérêt de l’enfant une considération primordiale", à s’assurer que les mineurs arrêtés et leur famille soient informés des motifs de leur détention ainsi que de leurs droits dans leur langue, c’est-à-dire en arabe.
Elle exhorte en outre à limiter au strict nécessaire les arrestations nocturnes des mineurs et le fait de les attacher .
L’Unicef recommande aussi de faciliter et d’accélérer l’accès des mineurs à un avocat et à leur famille, exigeant leur présence pendant les interrogatoires.

(06-03-2013 - Avec les agences de presse)

                                                                                            source: "Assawra"
       

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 08:43

              Hugo Rafael Chávez Frías, né le 28 juillet 1954 à Sabaneta, dans les llanos (sud du Venezuela), décédé le 5 mars 2013 à Caracas, est un militaire et homme d’État vénézuélien.
Il est le 52e président de la République bolivarienne du Venezuela du 2 février 1999 à sa mort, des suites d’un cancer. Il était auparavant le chef du parti politique du Mouvement Cinquième République depuis sa fondation en 1997 jusqu’en 2007, quand il devint le chef du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV). Se revendiquant du bolivarisme et d’un « socialisme du 21e siècle », il a mis en place un ensemble de réformes, désigné sous le nom de « Révolution bolivarienne », et comprenant la promulgation d’une nouvelle constitution, une politique de « démocratie participative », et la nationalisation des industries clés.
 

 

 

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                     Chavez, Fidel, Morales                                                  Chavez et Fidel

 

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                                                                          president-Chavez.png

 

 

  - HUGO CHAVEZ est mort : les communistes vénézuéliens saluent une dernière fois le « CAMARADE PRESIDENT »

CHAVEZ-PCV.jpg

Communiqué du Parti communiste vénézuélien (PCV)

Le Bureau politique du Comité central du Parti communiste du Venezuela, pris d'une profonde douleur face à la disparition physique de notre président Hugo Chavez, leader indiscutable du processus bolivarien au Venezuela, en Amérique latine et dans le monde, souhaite exprime sa ferme détermination à continuer à porter haut le drapeau de la lutte de la révolution socialiste et de l'unité populaire révolutionnaire.

 

Le président Hugo Chavez, toute sa vie durant, a consacré tous ses efforts et a contribué à la construction et à la défense de la Patrie, en quête d'une société de justice et de liberté pour les travailleurs du Venezuela, d'Amérique latine et du monde entier, à gagner dans l'affrontement avec l'impérialisme mondial et ses laquais.

 

Il est incontestable que notre camarade président a toujours assumé avec une exemplaire discipline et abnégation révolutionnaire, la tâche difficile et exigeante qui consiste à conduire notre Patrie sur les sentiers de la construction d'une société plus juste, en faisant l'engagement de toute sa vie.

 

Bureau politique du PCV, nous condamnons les politiques de guerre médiatique et de manipulation entreprises par les secteurs réactionnaires du pays, allant dans le sens de l'impérialisme états-unien, principal ennemi de la classe ouvrière et des travailleurs.

 

Nous appelons le peuple vénézuélien, les forces politiques et sociales révolutionnaires à serrer les rangs, à rester vigilants face aux désirs de l'impérialisme à semer le chaos et la déstabilisation dans notre pays.

 

Nous devons faire preuve d'un très haut niveau d'organisation et de mobilisation disciplinée de notre peuple, ce dans tous les organes créés ces dernières années.

 

Nous faisons parvenir à ses proches, ceux qu'il aimait le plus et ceux qui l'ont aimé si tendrement, l'expression de notre soutien et de nos condoléances, en particulier à ses enfants et à ses parents.

 

Le Bureau politique rend hommage au camarade président HUGO RAFAEL CHAVEZ FRIAS, cadre révolutionnaire qui restera dans l'imaginaire collectif de notre Patrie comme un exemple de détermination, de dévouement, de courage et de grandeur révolutionnaire.

 

Nous lançons un appel au peuple vénézuélien à poursuivre ses efforts pour que le courage, la force, le désintéressement et l'amour infini pour l'humanité consubstantiels à la conduite et à l'action révolutionnaire du camarade président HUGO RAFAEL CHAVEZ FRIAS, soient désormais et pour toujours un exemple pour notre peuple et les nouvelles générations de combattants pour la vie.


Traduction MA

 

Source: Solidarité Internationale PCF 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 15:47

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 15:28

 

 

  Clio

Clio, la Muse de l'Histoire

 

 

 

 

       Le communisme aux champs dans l’entre-deux-guerres

 

 

Une conférence de Jean Vigreux, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne,  donnée dans le cadre du séminaire "Marx au 21ème siècle". Paris, 6/10/2012

 

                                           Source: Vendémiaire

                                                                      

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 11:31

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Israël instaure la ségrégation dans les bus pour les Palestiniens

 

 

Une compagnie de bus a mis en service ce lundi des bus spécialement réservés aux travailleurs palestiniens alors que ceux-ci voyageaient jusque-là avec les Israéliens. Motif: raison de sécurité.

 

Selon le site du Haaretz qui a révélé l'affaire ce dimanche, des colons israéliens se sont en effet plaints auprès de la compagnie Afikim de la présence de palestiniens dans les bus, qui, selon eux, mettait en péril leur sécurité. Jusqu'à présent, Israéliens et Palestiniens partageaient les mêmes cars qui relient chaque jour la Cisjordanie au centre de Tel Aviv.

Arrêts limités

Depuis ce lundi, c'est fini. Les Palestiniens doivent monter dans des autocars qui les attendent aux points de passage. Ils ne peuvent plus descendre aux arrêts qui desservent les colonies de peuplement israéliennes et doivent se contenter de quelques arrêts le long de l'autoroute Trans-Samarie.

Pour le ministère des Transports israélien, ces bus n'ont rien à voir avec de la ségrégation. Il s'agit plutôt d'"un service pour soulager les travailleurs palestiniens de leurs difficultés quotidiennes", explique Haaretz. Les autorités de Samarie et la police de Judée soulignent auprès du quotidien israélien que ce nouveau service ne remet pas en cause le fait que les Palestiniens peuvent emprunter les autres lignes de bus, en commun avec les Israéliens. Mais des incidents ont déjà été rapportés par le passé au Haaretz, au cours desquels des travailleurs Palestiniens ont été sortis du bus. Le journal explique même avoir été le témoin de telles scènes à des checkpoints.

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 11:21

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source:RESISTANCE.FR

Lisbonne : une marée humaine contre la troïka

 

Seul le peuple ordonneDes centaines de milliers de Portugais ont envahi samedi 2 mars les rues de Lisbonne pour une énième journée d’action contre les coupes claires faites dans les budgets de l’État. Des milliers de manifestants ont également crié leur colère dans quarante autres villes du Portugal devant les sacrifices toujours plus grands qu’impose la troïka. C'est un peu plus d’un dixième du pays, qui compte dix millions d’habitants, qui s’est ainsi retrouvé ce jour-là dans la rue.

 

La place Marquês de Pombal et l’avenue de la Liberté étaient à quatre heures de l’après-midi littéralement inondées de gens de tous les âges venus protester contre la politique du gouvernement de Pedro Passos Coelho. Tous les media du pays ont dû se rendre à l’évidence : cette journée de manifestations a été l’une des plus massives qu’a connues le Portugal ces dernières années. Certains journalistes parmi les moins progressistes y voient même l’expression d’une colère sociale grandissante dans un pays qui a vu son activité économique chuter de 3,2 % en 2012 après une récession de 1,6 % en 2011. Le taux de chômage a atteint quant à lui 16,9 % de la population active. Et c’est au moment où le marché de l’emploi connaît les pires difficultés que le gouvernement multiplie les mesures d’austérité imposées par la troïka. 

 

Ces manifestations sont un incontestable succès pour les organisateurs des manifestations, baptisées « Que se lixe a troïka ! » (dégage la troïka !), du nom du réseau social et populaire qui avait déjà envahi les rues de Lisbonne en septembre pour exprimer sa volonté d’en finir avec la dictature des marchés.

 

Les coordinations des Indignés, les associations contre les expulsions, les manifestants s’opposant aux coupes dans les budgets de la santé ou de l’éducation, les comités spontanés de sans-emplois... Tous ont défilé avec les syndicats et les partis progressistes. En premier lieu, le Parti communiste, le Parti communiste des travailleurs portugais et le Bloc de gauche. Aux différentes manifestations se sont jointes également des organisations étudiantes et féministes ainsi que des associations d’anciens militaires actifs lors de la Révolution des Œillets. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le slogan qui a uni tous ceux qui battaient le pavé était « o povo é quem mais ordonna » (seul le peuple ordonne). Une parole tirée de la célèbre chanson Grândola, Vila Morena, qui servit de signal pour commencer la révolution qui renversa le régime salazariste après sa diffusion sur les ondes portugaises, le 25 avril 1974.

 

Cette marée humaine a réclamé la démission du fantoche Premier ministre Pedro Passos Coelho et la fin de l’ingérence de la troïka dans les affaires intérieures portugaises. Parmi les banderoles et les pancartes portées par les manifestants, on pouvait lire : « l’austérité tue » ou « le pouvoir au peuple ! ».

 

Même le Parti socialiste s’est joint aux manifestants, bien qu’il n’ait jamais montré jusque-là la moindre opposition politique au gouvernement, que ce soit en ce qui concerne les privatisations ou les mesures d’austérité. Il a simplement avancé que la droite avait exagéré, contribuant à l’appauvrissement du pays. Le secrétaire général de la SGTP-IN, Arméno Carlos, est en revanche beaucoup plus critique : « Passos Coelho n’a aucune légitimité politique, morale et éthique, de continuer à gouverner ».

 

Capitaine Martin

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 14:08

 

 

  Clio

Clio, la Muse de l'Histoire

 

 

Pour en finir avec le mythe de Kennedy
Jean-Pierre DUBOIS

Le 22 novembre prochain marquera le 50ème anniversaire de l’assassinat de J.F. Kennedy et il fait peu de doutes que nos formateurs d’opinion y trouveront l’occasion de nous rappeler tout le bien qu’il faut penser de ce « héros » de l’Occident.

Pourtant, il ne suffit pas d’avoir été assassiné (par qui ?) pour entrer dans l’Histoire par la grande porte. Ce pur produit du système élitaire américain s’est en effet distingué par des décisions qui font de sa présidence une calamité pour les peuples du monde...

Entré en fonction en janvier 1961, dès mars, Kennedy lance un programme d’armement parmi les plus importants en temps de paix : il double le nombre de missiles nucléaires balistiques intercontinentaux ; augmente le nombre de bombardiers stratégiques et celui des autres missiles ; et quadruple les unités de lutte subversive dites « anti-guérillas ».

En avril, il ordonne de renverser le gouvernement révolutionnaire de Fidel Castro. Des bombardiers américains maquillés aux couleurs cubaines attaquent les bases aériennes de l’île et détruisent les appareils au sol tandis que des bâtiments de guerre appuient le débarquement sur l’île d’une troupe de 1.500 exilés cubains recrutés et entraînés aux États-Unis par la CIA. Cette « invasion de la baie des Cochons », perpétrée en violation flagrante de la légalité internationale, se solde fort heureusement par un échec cuisant des Etats-Unis et de leurs mercenaires. Mais le peuple cubain déplore 176 tués et 4.000 blessés.

En août, Kennedy déclenche l’opération Ranch Hand, une guerre chimique contre la population du Vietnam qui consiste à répandre, sur les forêts et les récoltes, un défoliant connu sous le nom d’agent orange. Jusqu’en 1971, près de 80 millions de litres de ce défoliant sont déversés sur le Sud du Vietnam, principalement par avion. Plus de 2,5 millions d’hectares de forêts et de terres sont contaminés.

L’agent orange, qui contient de la dioxine, est un danger pour l’être humain. Les personnes exposées peuvent développer des cancers de divers types ou, s’il s’agit de femmes, mettre au monde des enfants présentant des malformations rares et monstrueuses : absence partielle ou totale de membres, tête disproportionnée, tronc a deux têtes, absence de cerveau, ...

De tels enfants continuent de naître aujourd’hui car les mutations génétiques acquises par les personnes contaminées se transmettent à leur descendance. Selon les autorités vietnamiennes, 800.000 personnes seraient encore malades du fait de leur exposition à la dioxine et 150.000 enfants souffriraient de malformations.

Après la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants de l’entreprise IG Farben qui avaient produit le gaz Zyklon B utilisé dans les chambres à gaz ont été jugés, reconnus coupables de crimes de guerre et condamnés. Serait-il anormal que les dirigeants civils et militaires des Etats-Unis qui portent la responsabilité de l’épandage de l’agent orange sur le Vietnam subissent le même sort ?

Pour Kennedy, qu’il suffise que sa mémoire soit définitivement associée à un des crimes les plus horribles du XXème siècle, et qu’en France, au moins symboliquement, l’on débaptise les rues et avenues - trop nombreuses - qui portent son nom. [1]

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Victimes de l’agent orange

Jean-Pierre Dubois

http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/archive/2013/02/23/p...

[1] En région parisienne, on trouve des rues ou avenues dédiées à Kennedy dans les villes suivantes : Paris (16ème), Le Bourget, Le Kremin-Bicêtre, Charenton-le-Pont, Nogent-sur-Marne, Rosny-sous-Bois, Massy, Alfortville, Montigny-le-Bretonneux, Villeneuve-Saint-Georges, Viry-Châtillon, Antony, Pavillons-sous-Bois, Colombes, Saint-Maur-des-Fossés, Créteil, Saint-Maurice,... Même chose en Bretagne à Saint-Malo, Brest, Quimper, Lorient, Auray, Guingamp, Carhaix, Landerneau,... En plus d’un cours et d’un gymnase, Rennes a même donné le nom de Kennedy à une de ses station de métro.

URL de cet article 19528
http://www.legrandsoir.info/pour-en-finir-avec-le-mythe-de-kennedy.html
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