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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 12:53

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 12:39

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Israël : la droite nationaliste religieuse progresse dans les sondages

jeudi 27 décembre 2012

À trois semaines des élections législatives en Israël, le Foyer juif, parti de la droite nationaliste religieuse très proche du mouvement des colons, s’impose comme la troisième force politique du pays, selon un sondage publié jeudi par la radio publique. Le Foyer juif, dirigé par Naftali Bennett, un ex-chef de cabinet du Premier ministre Benyamin Netanyahou, obtiendrait 15 députés alors qu’il en a 3 seulement aujourd’hui au Parlement. Un sondage publié mardi dans le journal Haaretz le créditait de 13 sièges.
Il talonne le Parti travailliste (centre-gauche), en recul avec 16 élus (- 4), tandis que les formations centristes de Tzipi Livni, ancienne ministre des Affaires étrangères, et de l’ex-journaliste vedette Yaïr Lapid remporteraient respectivement 11 sièges (+ 2) et 9 (inchangé). À gauche, le Meretz est crédité de 5 députés (+ 2).
La liste commune formée par le Likoud (droite) de Benyamin Netanyahou et Israël Beiteinou (droite nationaliste) de l’ex-chef de la diplomatie Avigdor Lieberman est toujours donnée largement gagnante mais en baisse avec 34 sièges (- 2). Ses alliés potentiels, le parti Shass (religieux orthodoxe sépharade) et le Judaïsme unifié de la Torah (religieux orthodoxe ashkénaze) gagneraient respectivement 13 sièges (+ 3) et 6 (inchangé) le 22 janvier.
Enfin, les trois listes issues de la communauté arabe d’Israël se maintiendraient avec 11 élus, sur un total de 120 au Parlement.
Ce sondage a été réalisé le 25 décembre auprès d’un échantillon de 500 personnes représentatif de la population adulte d’Israël avec une marge d’erreur de 4,4 %.

(27 Décembre 2012 - Avec les agences de presse)

Source: "Assawra"

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 12:33

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Égypte : les dirigeants de l’opposition laïque visés par une enquête

                             

jeudi 27 décembre 2012

Le procureur général égyptien, Talaat Abdallah, a demandé jeudi qu’une enquête soit ouverte à l’encontre des trois principaux chefs de l’opposition laïque. Ils sont accusés d’avoir incité au renversement du président islamiste Mohamed Morsi, a-t-on appris de source judiciaire. Sont visés le Prix Nobel de la paix et ancien chef de l’agence nucléaire de l’ONU, Mohamed El Baradei, l’ancien patron de la Ligue arabe, Amr Moussa, et le leader de la gauche nationaliste, Hamdeen Sabbahi. Moussa et Sabbahi ont été candidats à la présidentielle de juin contre Mohamed Morsi.
Le procureur général, nommé par Morsi il y a quelques semaines, a demandé au ministre de la Justice, Ahmed Mekki, de nommer un juge d’instruction pour enquêter sur des accusations d’"incitation au renversement du régime" portées contre les trois opposants par un membre du Syndicat des avocats, Me Hamed al-Sayyed. Ce type d’enquête peut, si les accusations sont jugées fondées, mener à des inculpations et à un procès.
MM. El Baradei, Moussa et Sabbahi sont à la tête du Front national du salut (FSN), principale coalition de l’opposition, qui a mené un combat farouche contre le projet de Constitution soutenu par les islamistes, qui vient d’être approuvé par référendum. Le FSN estime que ce référendum a été entaché de graves fraudes et d’irrégularités, et a promis de poursuivre son combat pour faire invalider la nouvelle loi fondamentale, accusée de favoriser l’islamisation de la législation et d’offrir peu de garanties pour certaines libertés. Le FSN appelle en outre à des manifestations contre Mohamed Morsi le 25 janvier prochain, pour le deuxième anniversaire du début du soulèvement populaire qui poussa l’ancien président Hosni Moubarak à la démission.
L’adoption de la Constitution - par 63,8 % des votants mais avec une participation de seulement 32,9 % - doit être suivie dans un délai de deux mois par des élections législatives, pour lesquelles l’opposition réfléchit à un front commun. Les semaines précédant le référendum, qui s’est tenu les 15 et 22 décembre, ont été marquées par de nombreuses manifestations des deux camps et des affrontements parfois violents entre militants, dans lesquels huit personnes ont trouvé la mort.

(27 Décembre 2012 - source: assawra avec les agences de presse)

 

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 12:03

                                                                     EUROFRANKENSTEINpg.jpg

 

euro collapse  

 



 

Article de João Ferreira* pour Avante, organe du Parti communiste portugais

 



 

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 



 

Nous savions déjà que l'adhésion à la monnaie unique avait correspondu au Portugal à une décennie de stagnation sur le plan économique. Sur le plan social, le nombre de chômeurs nous aide à compléter le tableau : entre 2001 et 2013, le nombre de chômeurs dans notre pays avait augmenté de 147% (dans la zone euro, en moyenne, l'augmentation fut de 49%).

 



 

Selon les chiffres publiés la semaine dernière par Eurostat, entre 1999 et 2001, le PIB par tête au Portugal est passé de 81 à 77% de la moyenne de l'Union européenne (UE). Les chiffres, disponibles pour les 27 pays membres, correspondent à la richesse produite par habitant sur chaque territoire, corrigés des différences de prix enregistrées dans chaque pays.

 



 

Depuis l'entrée dans l'euro jusqu'en 2011, le Portugal ne s'est pas seulement éloigné de la moyenne de l'UE, comme c'est le lot des pays qui se trouvaient en-dessous de la moyenne européenne en termes de PIB par tête, mais c'est celui qui a connu la chute la plus importante. Les grecs, qui connurent une chute comparable de quatre points en 2011, se situaient ainsi à 79%, soit deux points au-desssus du Portugal.

 



 

Autre indicateur, celui de la consommation par tête – qui traduit d'une certaine façon le niveau de vie des ménages – a également connu une chute de 84 à 81% par rapport à la moyenne de l'UE, entre 1999 et 2011.

 



 

Ces chiffres ne font que confirmer (si cela était nécessaire) les résultats désastreux de l'adhésion du Portugal à la monnaie unique. Des résultats que le PCP, on ne le répétèra jamais assez, avait prévu et contre lesquels il avait mis en garde.

 



 

Mais ces chiffres confirment également le mensonge de l'Europe sur la solidarité et la cohésion, dévoilant, au contraire, la vérité nue et crue sur cette fracture au coeur de l'Europe. Les pays qui en 1999 avaient un PIB par tête supérieur à la moyenne de l'UE sont les mêmes qui en 2011 se trouvent encore au-dessus de la moyenne de l'UE. Mais la différence entre le haut de la liste (Luxembourg) et le fond du panier (où se trouve la Bulgarie) s'est creusée, passant de 221 à 225 points de pourcentage.

 



 

Curiosité : des pays non-membres de la zone euro, à l'exception du Danemark et du Royaume-uni, tous les autres ont connu une augmentation de leur PIB par tête par rapport à la moyenne de l'UE, alors que parmi les pays de la zone euro, sept ont connu une évolution négative – Autriche, Belgique, Finlande, France, Italie et Portugal. Des chiffres qui nous conduisent inévitablement à nous souvenir des promesses, faites à la fin du siècle dernier, selon lesquelles l'euro serait un « bouclier contre la crise ».

 



 

Monnaie du capital

 

 

 

En guise de bilan, les chiffres désormais publiés par Eurostat viennent compléter les chiffres et prévisions de la Commission européenne, qui montrent bien à qui a profité l'euro (démontrant bien sa nature de classe). Entre 2001 et 2013, en moyenne, les profits ont connu une croissance cinq fois plus élevée que celle des salaires dans la zone euro. Au Portugal, la différence s'est creusée : les profits ont connu une croissance 26 fois supérieure à celle des salaires.

 



 

A la lumière de ce bilan fondamental, on perçoit plus nettement le sens des appels insistants à « sauver l'euro », pour raffermir l' « édifice de la monnaie unique », renforcer et approfondir l'Union économique et monétaire (UEM). Le mal, nous disent-ils aujourd'hui, ne vient pas de ce qui a été fait, mais au contraire ce qui n'a pas été fait.

 



 

Ces appels au salut, partant de milieux très différents, de la droite à la social-démocratie, en passant par la « gauche européiste », servent au bout du compte, les mêmes intérêts. Ce qui aide peut-être à comprendre les votes en session plénière de Novembre au Parlement européen.

 



 

On votait alors un rapport sur l'approfondissement de l'UEM. Un amendement au rapport, présenté par les députés du PCP et signé par d'autres députés du Groupe de la gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique, proposait de remplacer le texte « considère nécessaire de placer la gouvernance de l'UEM dans le cadre institutionnel de l'Union, ce qui est une condition préalable pour assurer son efficacité et combler le hiatus politique actuel entre les politiques nationales et les politiques européennes » par un autre, allant dans l'autre sens et clarifiant les choses : « considère important de préserver la démocratie et d'assurer la participation effective des citoyens, ce qui suppose la défense de la souveraineté nationale et l’exercice plein, de la part des institutions nationales, du rôle qui leur incombe, au lieu de leur dévalorisation ou du transfert de leurs compétences aux institutions supra-nationales de l'UE, notamment, par un renforcement du droit des parlements nationaux à décider des politiques de l'UE. »

FERREIRA JOAO PT

 



 

Le résultat du vote fut le suivant : pour – PCP ; contre – PS, PSD, CDS ; abstention : Bloc de gauche.

 



 

Instructif.


 

* Joao Ferreira est député européen du Parti communiste portugais (PCP)

« Sauver l'Euro »
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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 11:56

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  AUTORITE PALESTINE Abbas menace de dissoudre l’Autorité palestinienne

jeudi 27 décembre 2012

Le président palestinien Mahmoud Abbas a menacé jeudi de dissoudre l’Autorité palestinienne et de rendre la gestion de la Cisjordanie à Israël si le gouvernement israélien qui sera issu des élections du 22 janvier ne cherchait pas à relancer les négociations de paix.
"S’il n’y a pas de progrès même après les élections, je vais prendre mon téléphone et appeler (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu", a déclaré M. Abbas dans un entretien avec le quotidien israélien Haaretz.
"Je lui dirai (...) : assieds-toi à ma place, prends les clés, et tu seras responsable de l’Autorité palestinienne", a-t-il ajouté.
"Une fois que le nouveau gouvernement d’Israël sera en place, Netanyahu devra décider : oui ou non", a insisté M. Abbas dans cet entretien publié jeudi soir sur le site internet du journal.
Ce n’est certes pas la première fois que M. Abbas a recours à une telle menace, mais la situation de l’Autorité palestinienne a sérieusement empiré ces derniers mois en raison d’une crise financière sans précédent.
En outre, Israël a multiplié les annonces de projets de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est annexée et a récemment bloqué le transfert des taxes qu’il prélève au nom de l’Autorité palestinienne en représailles à la démarche du président Abbas qui a abouti en novembre à l’obtention du statut d’Etat observateur à l’ONU pour la Palestine.
L’Autorité palestinienne a été instaurée en 1994 au retour à Gaza du chef historique de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat, après 27 ans d’exil. Elle était prévue, selon l’accord d’Oslo sur l’autonomie palestinienne, pour une période transitoire qui devait, en principe, prendre fin en mai 1999.
Présidée par M. Arafat, mort en 2004, puis par M. Abbas, l’Autorité palestinienne exerce le pouvoir exécutif, législatif et assure théoriquement la sécurité en Cisjordanie.
Les pourparlers de paix sont bloqués officiellement depuis septembre 2010. Dans l’interview accordée au Haaretz, Mahmoud Abbas réclame pour les reprendre l’arrêt de la colonisation israélienne pendant les négociations, la reprise du versement des taxes et la libération de 120 prisonniers palestiniens de longue durée.
Le gouvernement israélien dit vouloir des négociations "sans conditions préalables", en leur fixant pour objectif la reconnaissance d’Israël en tant qu’"Etat du peuple juif" et le maintien sous son contrôle d’une partie des Territoires occupés du futur Etat palestinien.
"Il ne s’agit pas de conditions préalables. Il s’agit d’engagements qu’Israël a déjà promis de tenir dans le passé", a plaidé le président palestinien dans le Haaretz.
M. Netanyahu a convoqué des élections législatives anticipées pour le 22 janvier en Israël, pour lesquelles sa coalition de droite part largement favorite.

(27 Décembre 2012 - Avec les agences de presse)

source: "Assawra"

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 11:31

 

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    AUJOURD'HUI DANS L'HUMANITÉ  DES DEBATS

                       

 La pente résistible du SOCIAL-LIBERALISME

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 10:56

                                                                              MARE NOSTRUM-copie-1

 

fds

 

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

Vingt ans après la liquidation du PCI, ce parti que Pasolini qualifait d'« île de probité dans un océan de saleté », toute la saleté de la vie politique italienne qui refait surface.

 

Après la tragédie, la farce. La tragédie sociale, c'est la politique de « rigueur » menée par l'ex-commissaire européen et conseiller de Goldman Sachs, Mario Monti.

 

Le « dictateur » romain imposé par Bruxelles a bénéficié pendant un an du soutien sans failles au Parlement du centre-gauche comme de la droite pour mener sa politique impopulaire : relèvement de l'âge de la retraite, coupes dans les budgets publics, austérité salariale.

 

Après sa démission, c'est le retour du bal des hypocrites. Dans une farce politique où l’humoriste populiste Beppe Grillo, devenu une drôle d'alternative au consensus dominant avec ses positions aux relents de qualunquisme (NdT : équivalent du poujadisme en Italie) n'est pas le seul comique en lice.

 

A droite, avec la croisade de Berlusconi pour « sauver l'Italie » des griffes de la bureaucratie bruxelloise. Celui qui a accepté de se soumettre au diktat de Bruxelles il y a un an a du mal à cacher sa complaisance de fond : il a même proposé de retirer sa candidature si Monti prenait la tête d'une « coalition des modérés ».

 

La mise en scène européenne, entre louanges pour Monti et opprobre pour Berlusconi ne trompe personne. Construire une légitimité au futur gouvernement de centre-gauche, tout en renforçant la future opposition de droite, menée par les néo-fascistes plus que par Berlusconi.

 

A gauche, les primaires à l'américaine du PD ont atteint des sommets. L'ancien liquidateur du PCI, privatiseur de l'ENEL (EDF italien) en 1999, Pier-Luigi Bersani a pu s'appuyer sur la droitisation de son parti.

 

Avec comme aile-droite l'épouvantail que représente le « Tony Blair italien », le jeune maire de Florence, Matteo Renzi. Moderne, pour le « mariage pour tous »... mais aussi pour les coupes dans les dépenses publiques, les exonérations fiscales pour les entreprises, la libéralisation du marché du travail. Il a récemment soutenu le patron de FIAT dans sa guerre d'intimidation contre ses ouvriers.

 

Et comme caution de gauche, l'ex-liquidateur de Refondation communiste, Nichi Vendola.

 

Le président des Pouilles, chouchou des médias, espoir de la gauche radicale, a créé un parti à la mesure de sa mégalomanie (« Gauche, écologie et libertés »), avec même des organisations locales constituées autour de sa personnalité (« les usines de Nichi ») pour les dernières élections régionales.

 

L'éclectisme de ses positions laisse pantois : catholique fervent, admirateur de Jean-Paul II mais partisan du « mariage gay » ; européiste animé par le projet d'Adenauer et Monnet et sioniste patenté ; critique de l'ultra-libéralisme mais défenseur de réformes libérales dans sa région, vantées par la patronne du MEDEF italien, Emma Marcecaglia : « Vendola est le meilleur gouverneur d'Italie du sud, sa région des Pouilles est la mieux gérée ».

 

Quant à son passé de communiste, Vendola fait le choix du repenti : « Je ne me définis plus comme un communiste. Le communiste était une question merveilleuse mais ce fut aussi une terrible réponse. Ce fut un grand rêve et un cauchemar horrible. Je n'ai aucune tolérance pour le cauchemar, une idéologie qui a produit les goulags ».

 

Face à cet épouvantail à droite et ce rabatteur à gauche, Bersani n'a guère eu de mal à se faire élire comme candidat du centre-gauche aux futures législatives.

 

Quant à son programme économique, il continuera l'oeuvre de Monti :« nous avons beaucoup plus aidé le gouvernment Monti que vous ne le pensez, nous avons servi de tampon sur les questions sociales » confiait-il au Wall Street Journal au début du mois.

 

Et il s'inscrit par ailleurs dans l'esprit de celui de l'ultra-libéral Renzi auquel il a même reproché... d'avoir copié son programme. Tout un programme !

 

Et les communistes dans tout cela?

 

Que proposent le Parti des communistes italiens (PdCI) et Refondation communiste (PRC) – insérés depuis 2008 dans la Fédération de la gauche – face à ce système verrouillé et mis en scène par l'idéologie dominante ? Plutôt que de prendre leurs distances, ils y rentrent pleinement et alimentent la droitisation de la vie politique.

 

Le PdCI a choisi de rentrer dans la primaire, soutenant Vendola au premier tour puis Bersani au second. Comme justification apportée, la volonté de « ramener les communistes au Parlement, de reconstruire des chemins unitaires à gauche et mettre fin au berluconisme et au montisme avec une nouvelle alliance de centre-gauche pour une autre Europe ».

 

Face à cette participation à une nouvelle « gauche plurielle » à l'Italienne comme en 1998 et en 2006 sous Romano Prodi, Refondation communiste (RC) semble garder une posture de radicalité mais pour proposer un projet de recomposition plus large : la création d'une nouvelle formation politique à gauche.

 

Prenant exemple sur Izquierda Unida en Espagne, die Linke en Allemagne, le Front de gauche en France, RC propose une « nouvelle formation qui réunisse tous ceux à la gauche du PD : de di Pietro aux mouvements pour l'environnement. Le PD a fait disparaître le mot 'gauche'. Il faut créer une nouvelle chose de gauche pour partir sur un New Deal en Italie ».

 

Dans sa proposition de « Quatrième pôle », RC propose une alliance avec Nichi Vendola, le juge de droite Di Pietro (l'Eva Joly italien)... qui ont pourtant déjà accepté de rentrer dans la future gauche plurielle menée par le PD !

 

Derrière ces deux projets de recomposition, contradictoires en apparence (« identité communiste » pour négocier des postes au PD vs « pôle de radicalité » pour canaliser in fine vers le PD), c'est le fiasco de la Fédération de la gauche (FdS) qui éclate au grand jour.

 

Rappelons qu'en 2008, un tout autre projet politique était porté par les bases militantes du PdCI et de Refondation communiste : celui de l'unité des communistes pour reconstruire un nouveau Parti communiste italien.

 

Après quinze ans de dérive liquidatrice au sein de Refondation communiste, avec l'équipe Bertinotti-Vendola, le projet d'un parti de « gauche » unique, la Gauche arc-en-ciel, conduisait à un échec historique aux élections de 2008 : 3% et l'expulsion des communistes du parlement.

 

Les militants de Refondation communiste avaient alors renversé la direction liquidatrice, tandis qu'au PdCI les bases militantes forçaient la direction à faire un retour auto-critique sur le soutien passé aux gouvernements de centre-gauche et à envisager de relancer l'unité des communistes.

 

Ce formidable élan pour l'unité des communistes a ensuite été récupéré par des franges liquidatrices au sein des deux partis, sous l'égide du PGE, pour le rabattre vers la création d'une force de gauche non-communiste, proposant des solutions compatibles avec la social-démocratie.

 

Quatre ans après, si cette nouvelle mouture du projet liquidateur est en train d'exploser sous le poids de ses propres contradictions, hélas les conditions pour la renaissance d'un véritable mouvement communiste en Italie semblent compromises. Le rapport de force de 2008 anéanti.

 

En réalité, le projet liquidateur du PGE en Italie, en échec sur sa capacité à construire autre chose n'est en réussite que sur un point : détruire ce qu'il reste de l'organisation communiste en Italie, empêcher toute reconstruction.

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 10:27

SAPIN DE NOEL ANIMEPapa Noël ne passera pas en Inde 

 

Selon le site AVAAZ (http://www.avaaz.org/fr/inde_travail_enfants/?bonCcbb&v=20505), 215 millions d’enfants travaillent dans les mines, les carrières et les usines du monde entier. Tous les pays ont signé un traité pour mettre la lutte contre le travail des enfants au cœur de leur politique éducative.

 Mais l’Inde est le pays le plus touché par ce fléau.

Elle détient le record mondial du travail des enfants; dès cinq ans, les plus petits sont vendus à des trafiquants et réduits en esclavage, victimes d’abus et de violences.

 Le Parlement indien est en train de clore sa session sans avoir voté la loi contre le travail des enfants la plus forte de son histoire. Le pire dans cette histoire c’est que cette loi, quoique soutenue par la majorité des parlementaires, est bloquée depuis des semaines car elle n’est pas considérée comme “prioritaire”!

Si la nouvelle loi était adoptée, elle interdirait tout travail des enfants de moins de 14 ans et tout travail dangereux pour les moins de 18 ans. La loi compte même des dispositions pour ne pas handicaper les familles les plus pauvres: elle assure le droit à une éducation gratuite et propose des bourses pour compenser le manque à gagner.



 

 

 

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 10:05

                                                                                               

                                                                                  ASSEMBLEE-CORSE.jpg

 

 

                                         Mise au point
Vous avez dit politicien !

Le président du Conseil général de la Corse du Sud ne « décolère pas » sa motion, qui est vraisemblablement celle du mouvement France Corse, a été votée par la majorité territoriale de gauche quand son groupe quittait l’hémicycle. Ainsi nous devions selon lui condamner, nous l’avons fait, les attentats les assassinats, soutenir, nous l’avons fait, les familles des victimes et demander, ce qui revenait à considérer qu’il n’avait pris aucun engagement, au gouvernement d’agir contre la spirale mortifère qui mine la société insulaire. Nous ne l’avons pas fait.

Pour partie, cela justifiait d’amender la motion « Panunzi France Corse ». Or selon ses auteurs, ce texte n’était pas amendable puisque son seul objet était de condamner la violence. Pour le Conseiller Panunzi et les quelques donneurs de leçons de ce mouvement figé dans le temps, il était impossible de vouloir condamner la violence patronale contre des grévistes chargés par des énergumènes en 4X4 munis de battes de baseball.

Pris en ce sens, il était également impensable d’expliquer que la dérive affairiste et mafieuse enfle sur la spéculation immobilière et que la « désancturarisation » chère à Monsieur Panunzi et ses amis politiques y est pour quelque chose. C’est l’autre aspect de notre amendement (1) dans lequel nous avons affirmé l’objectif de changer de modèle de développement économique et d’aménagement du territoire notamment avec le PADDUC dont les orientations ont été rejetées par la droite et Monsieur Panunzi en particulier qui les trouve « trop à gauche ».

Cerise sur le gâteau, ce mouvement et son porte parole, nous expliquent que, pour condamner la violence sous toutes ses formes, il serait inutile de parler de la vie chère et des bas salaires, de la pénurie de logements sociaux… bref de ce qui fait le quotidien des corses. Autrement dit, peu importe de savoir que la Corse a connu, ces 20 dernières années, une aggravation des inégalités avec d’un côté un peu plus de 490 ménages qui déclarent 1.9 M€ de revenu annuel quand de l’autre côté 60 000 personnes ont un revenu mensuel inférieur au 964 € du seuil de pauvreté.

Pour changer cette situation notre amendement demandait au gouvernement de soutenir, par des moyens budgétaires correspondant, la politique de la CTC « favorable à un développement économique social et culturel, respectueux de la dignité et de l’identité des femmes et des hommes qui, indépendamment de leur origine, ont choisit de vivre sur cette terre et d’en composer le peuple ». Ce genre d’argument n’est pas non plus du gout du Conseiller Panunzi et du mouvement France Corse.

Ensemble ils crient à tue-tête que leur motion a été dénaturée. L’étroitesse de la pensée politique est parfois amusante. Le président Panunzi, qui n’a pas eu l’idée de déposer la même motion au Conseil général de Corse du Sud, trouve que la Commission violence, sous l’impulsion du Président de l’Assemblée de Corse, n’apporte rien sinon de la confusion alors que la participation du Député UMP Marcangeli aux dernières journées internationales de Corté ne soulève aucun commentaire de sa part.

Cette cécité sélective lui fait même oublier que le PCF a toujours condamné la violence en refusant « l’union sacrée ». Cela prend plus de sens encore à la veille du 70ème anniversaire de l’insurrection populaire pour la Libération de la Corse à laquelle les communistes ont apporté une contribution déterminante.

Naturellement, la droite, qui a dirigé la région pendant 25 ans, a un peu de mal à digérer sa défaite de 2010 sur le fond comme sur la forme. L’incapacité à surmonter les divisions, à être un peu plus assidue aux travaux de l’Assemblée de Corse en général et à ceux de la Commission violence en particuliers, empêche ses dirigeants d’y voir clair et Monsieur Panunzi de sortir d’un épais brouillard déroutant. Tant est si bien qu’en janvier 2013 il devrait y avoir dans l’hémicycle de l’Assemblée de Corse plusieurs groupe UMP. Ainsi, son coup de colère pourrait être à usage interne pour masquer ces turpitudes et resserrer les rangs. Vous avez dit politicien !

Michel Stefani

                                                 
Michel costume



  1. La motion amendée et votée par les 23 élu(e)s de la majorité régionale, Jean Baptiste Luccioni s’étant abstenu, sur présentation de Michel Stefani au nom du Groupe communiste et citoyens du Front de gauche.

CONSIDERANT la situation extrêmement préoccupante de la Corse, liée en particulier à la multiplication des assassinats et à la recrudescence spectaculaire des attentats à l’encontre de biens immobiliers ou d’entreprises situés sur l’ensemble de notre territoire.

CONSIDERANT que toute forme de violence à l’encontre de personnes ou de biens, quelque soit sa motivation, est de nature à obérer tout développement et à altérer durablement la paix sociale.

CONSIDERANT les prises de position nombreuses de l’Assemblée de Corse visant à dénoncer la violence.

CONSIDERANT les démarches engagées par l’Assemblée de Corse au travers de sa Commission ad hoc en charge de réfléchir à la problématique de la violence en Corse.

CONSIDERANT les appels lancés de toutes parts par les acteurs de la société civile.

CONSIDERANT que l’Assemblée de Corse doit être le lieu d’une réaffirmation de cette exigence de Paix et de Justice par les représentants élus de la Corse.

CONSIDERANT les engagements dernièrement pris par le Gouvernement à ce sujet.

CONSIDERANT les déclarations de M. le Ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales invitant les élus insulaires à se mobiliser pour dénoncer collectivement cette situation.

L’ASSEMBLEE DE CORSE

CONDAMNE solennellement tous les assassinats et attentats commis en Corse.

AFFIRME sa solidarité à l’égard des victimes de ces violences ainsi qu’à leurs familles.

Amendement groupe communiste et citoyen du Front de gauche ajouter les passages en italiques

S’engage à mettre en œuvre une politique fondée sur un nouveau type de développement économique et un nouveau type d’aménagement du territoire pour endiguer la dérive affairiste et mafieuse en agissant contre la spéculation immobilière, contre la cherté de la vie et les bas salaires, la précarité et la pauvreté, la pénurie de logement sociaux

Récuse la mise en cause du droit de grève et l’intimidation violente contre les organisations syndicales et les grévistes

Appelle toutes les forces vives à se mobiliser, dans une action démocratique et populaire favorable à un sursaut citoyen conforme aux valeurs et principes républicains

Demande au gouvernement de soutenir, par des moyens budgétaires correspondant, cette politique de la CTC favorable au développement économique social et culturel et respectueux de la dignité et de l’identité des femmes et des hommes qui, indépendamment de leur origine, ont choisit de vivre sur cette terre et d’en composer le peuple.

Prend acte de la volonté politique du gouvernement d’agir sans attendre en usant, avec détermination et lucidité, de tous les moyens régaliens à sa disposition pour mettre un terme à la spirale de violence qui mine la société corse.

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 09:28

                                                                               MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

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Pour se justifier, le terrorisme d’État fabrique des terroristes : il sème la haine et cueille des alibis. Selon ses auteurs, cette boucherie de Gaza veut terminer avec les terroristes, mais tout indique qu’elle finira par les multiplier.

Depuis 1948, les Palestiniens sont condamnés à l’humiliation perpétuelle. Ils ne peuvent même pas respirer sans autorisation. Ils ont perdu leur pays, leur terre, leur eau, leur liberté, leur tout. Ils n’ont même pas le droit de choisir leurs dirigeants. Lorsqu’ils votent pour celui qu’ils ne devraient pas voter, ils sont punis. Gaza est en train d’être punie. Elle est devenue un piège sans issue depuis que le Hamas a remporté les élections en 2006. Quelque chose de semblable s’est passé en 1932, lorsque le Parti Communiste a remporté les élections au Salvador. Baignés dans le sang, les Salvadoriens payent sa mauvaise conduite et vivent depuis sous des dictatures militaires. La démocratie est un luxe que tout le monde ne mérite pas.

Fils de l’impuissance ces roquettes artisanales que les militants du Hamas, retranchés dans la bande de Gaza, tirent maladroitement sur les terres qui avaient été palestiniennes et que l’occupation israélienne a usurpé. Et la détresse, au bord de la folie suicidaire, est la mère des bravades qui nient le droit à l’existence d’Israël, des cris sans aucune efficacité, alors que la guerre d’extermination très efficace nie depuis des années le droit d”existence de la Palestine. La Palestine est déjà faible. Petit à petit, l’Israël l’efface de la carte.

Les colons envahissent, et derrière eux les soldats corrigent la ligne de frontière. Les balles rendent sacrée la dépossession, au nom d’une légitime défense du territoire. Il n’y a pas de guerre agressive qui ne se proclame pas comme une guerre défensive. Hitler envahit la Pologne pour empêcher la Pologne d’envahir l’Allemagne. Bush a envahi l’Irak pour empêcher l’Irak d’envahir le monde. Dans chacune de ses guerres défensives, l’Israël a avalé un nouveau morceau de la Palestine, et les déjeuners continuent. La dévoration est justifiée par les titres de propriété donnés par la Bible, par les deux mille ans de persécution que le peuple juif a souffert, et par la panique générée par la chasse aux palestiniens.

L’Israël est le pays qui ne respecte jamais les recommandations et les résolutions de l’ONU, qui ne respecte pas les décisions des tribunaux internationaux, qui ne subit pas les jugements du droit international, il se moque des lois internationales et il est aussi le seul pays qui a légalisé la torture des prisonniers. Qui lui a donné le droit de refuser tous les droits ? D’où vient l’impunité avec laquelle l’Israël exécute le massacre de Gaza ? Le gouvernement espagnol n’a pas pu bombarder impunément le pays basque pour finir avec la ETA ou le gouvernement britannique n’a pas pu dévaster l’Irlande pour liquider l’IRA. Est ce que l’Holocauste implique une politique d’impunité éternelle ? Ou le feu vert provient du pouvoir que l’Israël a sur le plus fidèle de ses vassaux ?

L’armée israélienne, la plus moderne et sophistiquée du monde, est en connaissance de cause de celui auquel elle s’attaque. Elle ne tue pas par erreur. Elle tue par abjection. Les victimes civiles sont appelées dommages collatéraux, selon le dictionnaire des autres guerres impériales. À Gaza, trois sur dix sont des dommages collatéraux. Reste à ajouter des milliers de mutilés, victimes de la technologie de mutilation humaine que l’industrie militaire teste avec succès dans cette opération de nettoyage ethnique.

Et comme d’habitude, toujours la même chose : à Gaza, cent contre un. Pour chaque cent Palestiniens tués, un Israélien mort.

Les personnes dangereuses préviennent un autre bombardement, en charge de la gestion des moyens massifs de manipulation. Ils nous invitent à croire qu’une vie israélienne vaut autant qu’une centaine de vies palestiniennes. Et les médias nous invitent aussi à croire qu’elles sont humanitaires les deux cents bombes atomiques d’Israël, et finalement qu’une puissance nucléaire appelé l’Iran a anéanti Hiroshima et Nagasaki.

La soi-disant communauté internationale, existe t-elle ? N’est-elle qu’un club de marchands, de banquiers et de guerriers ? Est-ce quelque chose, mis à part du nom artistique qu’utilisent les États-Unis lorsqu’ils font du théâtre ?

Face à la tragédie de Gaza, l’hypocrisie mondiale brille à nouveau. Comme toujours, l’indifférence, les discours vides, les déclarations creuses, les déclamations sonores, les positions ambiguës, rendent hommage à l’impunité sacrée.

Face à la tragédie de Gaza, les pays arabes se lavent les mains. Comme toujours. Et comme toujours, les pays européens se frottent les mains.

La vieille Europe, tant capable de la beauté et de la perversité, verse une larme tout en célébrant secrètement ce coup de maître. Parce que le chasse des Juifs a toujours été une tradition européenne, mais depuis un demi-siècle cette dette historique est encaissée par les Palestiniens, qui sont aussi des sémites et qui ne l’ont jamais été, ni antisémitistes non plus. C’est eux qui payent avec le sang, un compte qui leur appartient pas.

Cet article est dédié à mes amis juifs tués par les dictatures latino-américaines sous la tutelle d’Israël.

Eduardo Galeano

                                                source: vanenton rouge

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