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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 09:09

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                                                                               logohuma-copie-1

 

  le 25 Décembre 2012

 

Portugal: vaste grève dans les transports contre la casse du droit du travail
 

 

 

Les employés des services de transport ferroviaire et des transports en commun de la région de Lisbonne sont en grève ce mardi, jour de Noël, au Portugal.  Ils protestent contre la réforme du code du travail, qui accompagne les mesures d’austérité.

Les cheminots, qui font grève aux jours fériés depuis juin pour protester contre une réduction de leur rémunération de ces jours fériés et des heures supplémentaires, ont été rejoints en ce jour de Noël par les employés des bus de Lisbonne et de Porto (nord) ainsi que par ceux du tramway de la banlieue sud de la capitale.
D'après les médias locaux, ces services de transports en commun étaient quasiment paralysés en fin de matinée.

Dans le cadre du programme de rigueur et de réformes exigé en échange d'une aide financière de la zone euro et du FMI, le Portugal a cassé son code du travail :  les horaires de travail sont selon la volonté du patron et les licenciements grandement facilités avec notamment l’ajout de nouveaux critères. En outre, plusieurs jours fériés et jours de congé ont été supprimés.
Au cours de cette année, grèves et manifestations se sont multipliées à l'encontre de la politique d'austérité menée par le gouvernement de centre-droit, qui a provoqué une forte récession économique et un taux de chômage record.

 

 

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 16:08

                                                                         CERVEAU.gif

 

 

communistes et populistes 2

GQ, partie 2


lien à la partie 1 : 

Qu'est ce qu'on appelle le "populisme" et comment les communistes l'appréhendent-ils ?

 

2) Non pas un seul fascisme, mais plusieurs fascismes colorés

 

Lutter contre l'influence du fascisme dans le peuple est indispensable, et pour lutter contre un adversaire il faut le connaître. Or d’une part le fascisme dans sa forme dictatoriale d’avant guerre n’est guère d’actualité, et d’autre part il y a plusieurs formes distinctes de fascisme. On peut définir comme fascistes les courants politiques de masse, réactionnaires, autoritaires, antidémocratiques, et anticommunistes qui veulent soumettre le prolétariat à la bourgeoisie en agitant une menace extérieure réelle ou non. Historiquement, ce sont des avatars de la contre-révolution dont les précurseurs sont apparus à la fin du XIXème siècle en réaction à la montée de l'aspiration au socialisme.


Voyons un peu cette ménagerie :


Fascisme brun, nationaliste et antisémite larvé, xénophobe et anti-immigré, particulièrement hostile aux noirs et maghrébins, adepte des délires mystiques intégristes catholiques, néo-païens, ou New Age, historiquement pétainiste, collabo et tortionnaire OAS.

Fascisme blanc des identitaires, « white power », suprématistes raciaux, proaméricain, dont l’emblème est la croix étoilée de la confédération esclavagiste, nostalgiques du KKK et néonazis, avec une tendance à produire des désaxés enclins au terrorisme.

Fascisme vert des islamistes, antijuif et antifrançais et racketteur moral des communautés musulmanes, diffusé par les saoudiens, les qataris et les confréries religieuses conservatrices de Londres ou de Genève. Aussi odieux et plus influent que les précédents,  n’en déplaise aux islamo-gauchistes, car il a été en quelque sorte adoubé par le spectacle médiatique et l’empire étatsunien comme son adversaire officiel (d’où d’ailleurs la fascination naïve d’une bonne partie de l’extrême gauche pour ces groupes riches en psychopathes égorgeurs qu’on voit à l’œuvre en Syrie). Les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis.

Fascisme bleu des ultralibéraux thatchériens, anti-pauvres, antisocial, dont le but est de dépouiller les travailleurs de tous leurs droits, et qui a repris à son compte la composante militariste et belliciste du fascisme d’avant guerre (notons que ce dernier tout comme le fascisme italien éponyme à ses débuts n’est pas raciste, ce qui ne le rend pas meilleur pour autant puisqu’il ouvre la route aux autres en détruisant toutes les solidarités de classe). En France, courant non dénué de relents pétainistes et OAS, une des ailes du mouvement « Occident » des années 70 ayant fourni plusieurs ministres à Sarkozy.

L’anticommunisme du style « Livre Noir » structure ce courant qui a des affinités avec la gauche libérale ingérente et belliciste. Fascisme précieux dans notre argumentaire : le « tu votes non comme Le Pen » de la gauche morale s’attire en réponse un imparable « tu votes oui comme Sarkozy ».

Rappelons pour mémoire le fascisme noir, clérical, catholique, homophobe et anti-avortement, soutenu par de puissantes associations, telle l’Opus Dei.

Noter que tous ces gens là agissent contre l’indépendance de la France, qu’ils lui préfèrent l’Europe, le Vatican, l’Allemagne, les États-Unis ou l’Arabie Saoudite, et quoiqu’ils en disent détestent la patrie des deux drapeaux, rouge et tricolore, de la Résistance, de la Commune et de Valmy. Ils sont tous anticommunistes, et fondamentalement hostiles aux valeurs universelles d'égalité issues de la Révolution française.

Lutter contre le fascisme oui, et quelque soit sa couleur.

Mais en gardant en tête l'avertissement de Jean Lévy, qui pose la difficile question : "de qui suis-je le plus éloigné, de mon collègue de travail qui vote FN, ou de mon patron qui vote PS?"

 

  à suivre ...

 

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 16:02

                                                                               CERVEAU.gif 

 

 

source :Réveil Commune par l'intermédiaire de "canempechepasnicolas"

Qu'est ce qu'on appelle le "populisme"

et comment les communistes

l'appréhendent-ils ?

 par Gilles Questiaux   partie 1

 

Il y a quelques temps, j’ai visionné sur le Net une vidéo tournée par un « brun rouge » bien connu (celui qui se prétend le "marxiste du FN") qui développait une critique du capitalisme argumentée et intéressante, à la porté du plus grand nombre ce qui ne gâte rien. Vers la fin du film, les allusions à l’origine juive de banquiers ou de politiciens libéraux se faisaient cependant de plus en plus lourdes. Jamais il ne se revendiquait explicitement comme antisémite, mais il conduisait progressivement ses spectateurs au rejet des Juifs en tant que tels. Mais on ne pouvait en être certain qu'en connaissance des antécédents de l'auteur.

Le propos implicite était bien sûr le sens profond et pulsionnel du film, mais impossible de le prouver. L’ensemble des raisonnements de l’auteur s’en trouvait en quelque sorte corrompu, contaminé. Le terrain de la critique du capitalisme était désormais miné. Le fascisme contaminerait-il tout ce qu’il touche ? Comment éviter l’infection ? Comment rester purs ?

Cette réaction est excessive. Cet auteur était d'évidence antisémite.

Fallait-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain ? 

Je pense que non. Le propos que je développe ici peut se résumer ainsi : nous ne devrions rejeter systématiquement ni les idées ni les thématiques stigmatisées par les médias de la pensée unique ou « mainstream » comme « populistes », mais plutôt les soumettre à un examen critique, et s’il le faut, les reprendre à notre compte en y imprimant notre marque, si nécessaire après  les avoir nettoyés des colorations fascistes qui ont pu y déteindre.

 

1) Qu’est ce qu’on appelle le « populisme » 

et comment les communistes l’appréhendent-ils?

 

 

Ce qui est attaqué par la pensée unique sous le nom de « populisme » est en fait une réaction de protestation inscrite à l’extérieur du politique qui est davantage caractéristique du prolétariat précaire hyper-actuel des anciens pays riches que de l’ensemble du peuple proprement dit. Ce peuple paraît aujourd’hui clivé suivant un rapport numérique 50/50 entre une couche « incluse » intégrée, modernisée, syndiquée, apparemment plus instruite qu’avant, mais largement dupe des médias, et un prolétariat précarisé, appauvri, en grande déshérence, souvent d'un niveau culturel très bas, et en grande colère. Ce qui caractérise le débat public actuel est sa mise à l’écart. Le byzantinisme du débat « sociétal » continue tandis que le monde s’écroule sur lui.

 

Un des traits distinctifs du populisme selon ses contempteurs serait l’hostilité aux élites, comme si ce concept de l’« élite », depuis qu’il fut forgé vers 1914 par le penseur fasciste Wilfredo Pareto, n’était pas un masque pour la bourgeoisie, notre vieille ennemie. Or une des activités principales de la pseudo élite salariée du capitalisme est justement l’animation de débats moralisants, esquivant la sphère économique et sociale, qui manquerait à la « complexité » chère aux penseurs de la « postmodernité ».

 

Les communistes ne manquent pourtant pas de prendre position dans les débats « de société » irritants et insistants qui envahissent l’actualité comme par hasard, et comme s’ils étaient faits exprès pour détourner le prolétariat de ses vrais intérêts. En général, ils le font pour soutenir le « camp moderne » contre les résistances au type de changement qui est prôné par la majorité des médias, résistances qui sont assimilées un peu rapidement à de purs archaïsmes, voire à des éructations barbares. Il n’en résulte pas grand-chose de concret pour ces belles causes. Dans la plupart des cas d’ailleurs la position des communistes passe complètement inaperçue, car elle enfonce des portes largement ouvertes depuis la lointaine époque de mai 1968.

 

Certes ils ne pourraient pas les ignorer complètement mais ils ne gagnent rien à s’engager à fond dans tous les Pussy Riots qui se présentent et autres polémiques futiles du café du commerce global. Ils perdent leur temps et gâchent les rares fenêtres médiatiques qui s’ouvrent à eux. Et en endossant un discours qui ne tranche nullement sur le reste des invités qui bavardent complaisamment sur les écrans, ils se coupent du prolétariat, non sans s’y déchirer eux-mêmes, les communistes étant partagés comme les autres courants politiques sur ces questions de mœurs, de morale, de culture, de religion, etc.

 

Ils ne devraient pas comme c’est malheureusement souvent le cas briller d’un conformisme angéliste à priori, et se ranger sans risque et sans gloire dans la meute morale du soi-disant politiquement correct. Inversement, il ne faudrait certes pas tomber dans un rejet systématique des modes idéologiques, même si l’on voit par avance de quelle manière elles seront utilisées pour brouiller les cartes. Même si « le peuple voit juste » il peut aussi être trompé, et il n’y aura jamais de raison valable pour ménager des préjugés populaires racistes, anti homosexuels ou misogynes. Mais il ne faudrait pas non plus donner l’impression au public qu’on pense qu’il faille se ranger dans un combat communautariste pour obtenir quelque chose de la société, sous peine de rejeter massivement dans le camp de nouveaux fascismes les prolétaires « mâles, blancs, hétérosexuels » qui sont fort nombreux, en tout cas en France.

  

Je crois qu'un principe de base est d'éviter de se régler par rapport aux positions du FN, comme si ce parti issu des manipulations mitterrandiennes était le référent politique  en France. D'éviter de s’investir à fond dans un combat partagé par tout l’échiquier politique, sauf le FN, qui ferait paraitre ce dernier comme seule voix « antisystème », ni  rejeter loin de soi toute idée, toute position qui serait un jour par hasard celle du FN, d’autant qu’elles sont souvent changeantes,  dictées par une démagogie opportuniste et transparente. On n’est nullement obligé de dire « il pleut »  si le Pen dit « il fait beau », et le type de raisonnement par amalgame qui se généralise et qui soutend les campagnes de diabolisation médiatique doit être rejeté (du style : Le Pen soutient la Syrie dans l’agression maquillée en guerre civile qu’elle subit, tu soutiens la Syrie, donc tu soutiens Le Pen). Dans le but de séduire l’électorat populaire, il tend à plagier les positions anciennes du PCF qui si elles n’étaient pas toutes bonnes avaient le mérite de la clarté. Il serait parfaitement capable pour citer un exemple le temps d’une campagne électorale de demander la nationalisation des banques. Il faudrait, dans ce cas, dire le contraire ?

 

à suivre ...

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 13:36

source: el diablo

 

                             1789, la peur des nouveaux émigrés

Vu sur le blog de Jean Lévy :

Diantre, des hordes de paysans bolcheviks feraient la chasse aux aristocrates, nous voila revenu à 1789 crient de ventrus “capitaines d’industrie“, héritiers et autres MEDEF. Et alors? Sont ils nuls en histoire par ce que…

Par ce qu’en 1789 des esprits éclairés ont écrit un truc (1) qui commence par ça :
Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, et au bonheur de tous…

 

Tout ça dans un contexte simple et connu de tous : une aristocratie concentrant le pouvoir économique et donc l’argent, un aristocratie de plus en plus corrompue. Dans un contexte de crise économique et financière. C’est le contexte de 1789, et bien sûr, ça doit vous rappeler quelque chose de plus récent, voir même de très actuel.

Cette période historique, fondatrice de la Nation française est d’ailleurs l’objet de quelques films, comme celui-ci qui illustre donc le billet.

revo-depardieu.png

Parisot : « On est en train de recréer un climat de guerre civile, qui s’apparente à 1789. » On a compris son jeu: Faire peur, établir un climat de méfiance, intoxiquer le gouvernement pour arriver à ses fins.

Catherine Deneuve, qu’on a connu plus intelligente s’insurge : « Qu’auriez-vous fait en 1789, mon corps en tremble encore ! ». Notez l’évolution sémantique importante. Auparavant c’était ” Qu’auriez vous fait sous l’occupation?”, avec rappel des heures les plus sombres… Désormais pour ces gens, là le pire ce n’est pas le nazisme (2) et ses camps de travail et d’extermination, mais les hordes de révolutionnaire de 1789. Le glissement des mots, le changement d’époque est remarquable. Il indique un changement de registre de la peur chez ces ventrus, elle se situe plus profondément dans l’Histoire. Nous sommes donc en train de vivre une nouvelle version du choix que certains proposaient dans les années 30: plutôt Hitler que le Front Populaire.

On attend Deneuve en Marie Antoinette expliquer doctement et gentiment que la Révolution c’est pas bien…

Attention, tout est écrit dans les mots, les noms, c’est le propre du Martyr : le saint-homme ! rendez-vous compte: “Depardieu” désignait, au Moyen-Âge, le lieu où l’on payait la dîme, impôt inique aboli en 1789. Aujourd’hui, le même patronyme en est venu à symboliser la lutte d’un individu libre contre la folie coercitive de l’État couine tel un porcelet embroché le Libéral en colère. Non celui-là n’est pas doté d’un masque à gaz (qu’il fabrique) pour éviter les pets et autres remugles du pochetron. En fait ils sont quatre: Aurélien Véron, Anne Bourdu, Gaspard Koenig et Charles Beigbeder, membres dirigeants du Parti Liberal Démocrate. le truc qui existe.

Afflelou, qui n’a selon lui rien à se reprocher (3)tombe dans la pensée binaire adorée par les libéraux et autres andouilles : “On est en train de faire une guerre de tranchées, de revenir en 1789 : il faut arrêter de dire que les chefs d’entreprise sont des voleurs, des voyous, des gens malhonnêtes”

Il faut rappeler à cet andouille qu’on trouve même des petits patrons au NPA. Personne ne confond 3,5 5, ou 1000 exilés avec la totalité de la population. Sauf, sauf ces exilés d’un nouveau genre, ces nouveaux émigrés de Brunswick. On lira des libéraux expliquer que la France c’est la Corée du nord, et qu’il faut prendre la fuite. A ceux là, on peut le dire : Cassez vous ! allez vivre votre délire libéral, votre droit a licencier dans l’heure ailleurs où bien sûr on vous attend pour vous assister, vous aider, vous subventionner. What a surprise ! La seule différence c’est l’impôt que vous ne voulez plus payer, vous voulez “vivre de votre travail“, comme si c’était une exception … sans doute au contraire du chômeur oisif qui vole le fruit de votre dur labeur, et qui ne peut lui pas prétendre à cette option….

On lira aussi avec joie d’autres bouffons libéraux (dit de gauche, attention, espèce rare) glapissant sur leur blog chez rue89: Pour eux la gauche adopte les postures de l’ancien régime, vous avez bien lu ! le libéral ose tout, il inverse le sens de l’histoire.

On me dira que tous ne sont pas aussi cinglés (4), et que tous ne dénoncent pas le retour du servage par l’impôt. Par ce qu’en effet ceux-là dont je parle, vous expliquent que le servage est de retour. Et donc la dépendance à un seigneur ou un truc au dessus. Là dessus tout le monde est d’accord non ?

Or dans le cas d’Afflelou voilà ce que la presse nous apprend : Il part s’installer Londres à la demande de son actionnaire majoritaire, le fonds d’investissement britannique Lion Capital.Où est donc la relation de domination ici ? Alors, mon petit libéral planqué chez rue89, elle est où dans ce cas la relation de servage ? Et qui est dans ce cas l’aristocratie dominante ? La réponse est simple : Les actionnaires.

Et que dire de ces libéraux suisses qui dénoncent, tenez vous bien, l’impérialisme du gouvernement Ayrault tout en protégeant bien sûr le secret bancaire. l’argent des acteurs pétomanes ou des marchands d’arme : Cela ne fait aucune différence pour ces gens là, après tout ce ne sont que des liquidités, de la valeur, de la richesse… Tout ça en accueillant à bras ouverts les déserteurs du XXIe siècle.

Déserteurs ou émigrés? Plutôt émigrés, oui ce sont les nouveaux émigrés de Brunswick, ceux qui perchés sur leur chaise à porteur couinaient que la France ne pouvait pas fonctionner sans eux et dictaient leur ordres .. accélérant l’Histoire d’un coup sec par ailleurs. Nos zozos devraient donc se méfier et de ne pas user de mots rappelant des périodes étrangement semblables à l’actuelle.

Sommes nous en 1788 finalement ? La déprime collective ne précède t’elle pas une saine colère ?

  1. Troll libéral, je te rappelle que tout ça prévoit la confiscation de la propriété en cas de besoin et un impôt proportionnel  ou autre totalitarisme exterminateur 
  1. lire http://www.liberation.fr/economie/01012308112-en-matiere-de-gros-sous-afflelou-fait-dans-le-flou
  2. c’est le cas, j’en connais des plus futés
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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 16:07

 

                                                                                                                                  

  MAURICETHOREZjpg.jpg"QUE LES BOUCHES S'OUVRENT..."   Soviet---Hammer-02.gif

                   (Maurice Thorez)

  •  

  

 

 

La réponse 20 ans après l’abandon du centralisme démocratique à la question "oui, mais par quoi on le remplace" pourrait enfin trouver une réponse à trois enjeux...
 

- la responsabilité de la direction devant les militants pour présenter son bilan d’activité, une analyse de la situation économique sociale et politique basée sur les faits, des données que la connaissance collective du parti lui permet de vérifier et non pas sur la foi des sondages ou des études politiques de la bourgeoisie (même si celles-ci doivent être connues et étudiées). C’est indispensable pour ne pas être dans la reconduction des mêmes par les mêmes, mais au contraire dans l’émergence continue des cadres de terrain porteurs des choix des communistes
 

- la nécessité d’une démarche issue de la pratique pour porter les questions politiques au congrès. Peut-être faut-il redécouvrir le fonctionnement initial des partis communistes avant que l’histoire soviétique ne conduise au parti unique et au refus de la multiplicité des thèses soumises au congrès. Des textes multiples pourraient être soumis au vote, non comme des alternatives, mais comme des contributions à prendre en compte dans le débat du congrès. Le collectif chargé de préparer le congrès aurait pour mission de prendre en compte tous les textes validés par les communistes.
 

- la nécessité sur cette base d’un travail collectif réel pour un texte de congrès en lien avec les luttes et les pratiques des communistes à la base, portant toutes les questions soulevées par les communistes et ouvert à leur contradictions pour favoriser un congrès qui porte le renforcement et l’unité des communistes. Cela pose la question du collectif de préparation du congrès qui ne peut plus être l’émanation de la seule direction sortante.

                                                                                  

                                                            Faire vivre le PCF

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 17:26

 Une fois n'est pas coutume sur ce blog de mécréants:

Pour nos amis catholiques, Andrea Bocelli chante Ave  Maria......

          ......   e bon natale per tutti...

 

 

 

 

                                                                                            

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 17:14

                                                                        lvres en ligne 1027

 

 

 

 

Raphaël Liogier de l’Observatoire du religieux : “L’‘islamisation’ de la France est un mythe”

samedi 22 décembre 2012

(Illustration : Cholé Poizat)

**

Peut-on encore parler de l’islam sans que les esprits s’échauffent ? Des couvertures d’hebdos aux brèves de comptoirs, l’islam devient la controverse nationale. Avec une ritournelle : la France serait en cours d’« islamisation ». Y a-t-il quelqu’un pour poser le débat dans des termes simples et clairs ? Professeur à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence et directeur de l’Observatoire du religieux,­ Raphaël Liogier s’y est collé. Sa conclusion est sans appel : l’« islamisation » de la France est un mythe. Pas une fiction, un mythe. Rencontre avec un esprit salutaire.

Quel est le point de départ de votre recherche ?
On a beaucoup glosé sur le sondage récent du Figaro – à la méthodologie certes équivoque – qui montrait que pour une majorité de Français les musulmans sont « mal intégrés » ; mais c’est un autre chiffre qui aurait dû nous frapper : pour 68 % des Français, les musulmans le font exprès. C’est cette idée étrange d’une intention cachée derrière l’échec de l’intégration qui me pousse à faire ce travail. Je voulais réfléchir sur les causes de cette paranoïa, sans ­esprit partisan, en respectant la méthodologie du chercheur, point barre.

Pour l’Europe, on estime qu’il y aurait
entre 13 et 16 millions de musulmans.
Environ 4 % de la population.

Quelles sont les grandes lignes de ce « mythe » de l’islamisation ?
On croit qu’en Europe la croissance démographique de la population musulmane serait supérieure à celle des populations « de souche ». Et cette croissance aurait trois causes : la fécondité des femmes musulmanes, l’immigration et les conversions à l’islam. Elle aurait aussi une conséquence immédiate : les Européens subissent un « débordement » intentionnel de la part des musulmans ; si ces derniers font plus d’enfants que nous, s’ils émigrent en masse, s’ils poussent à la conversion, c’est qu’ils veulent nous étouffer.

La communauté musulmane représente quel pourcentage des populations française et européenne ?
L’évaluation certaine est compliquée : d’une part, il n’est pas permis de faire des statistiques ethniques en France, et d’autre part on a spontanément tendance à assimiler toute personne d’origine maghrébine à un musulman, ce qui a pour effet immédiat de surévaluer cette population. Quoi qu’il en soit, l’enquête « Trajectoires et origines », faite conjointement par l’Ined et l’Insee, a remis de l’ordre dans les estimations en recensant uniquement les adultes se disant musulmans. Pour la France, on obtient un chiffre de 2,1 millions de personnes – bien loin des 6 millions répétés en boucle. Pour l’Europe, on estime qu’il y aurait entre 13 et 16 millions de musulmans – c’est-à-dire environ 4 % de la population.

Quid de la fécondité des femmes musulmanes ?
Sur l’ensemble de la planète, la plupart des pays musulmans connaissent une transition démographique radicale : leur taux de fécondité est souvent en dessous du taux de renouvellement des générations. On pourrait citer l’Iran, avec 1,8 enfant par femme. Mais on rencontre la même tendance autour de la Méditerranée. En Algérie, par exemple, le taux de fécondité des femmes est passé en dessous de celui de la Tunisie, avec 1,7 enfant par femme en 2011. Bien en deçà, en tout cas, du taux français, qui est de 2,1. En fait, les dynamiques se sont clairement inversées !

Le nombre de conversions à l’islam est
moins important que celui enregistré
par les mouvements évangéliques.

L’« islamisation » peut cependant se faire par l’immigration...
C’est vrai, le premier pays d’immigration en direction de l’Union européenne est le Maroc, avec 140 000 migrants par an. Mais juste derrière, vous avez presque 100 000 Chinois. Et si vous recensez les dix premiers pays d’immigration extra-européenne en direction de l’Europe, vous observez que trois d’entre eux seulement sont à majorité musulmane. Aujourd’hui, il y a peu de risques que les courbes s’inversent : il n’y a plus de réservoir d’immigration, au Maghreb, où les générations ne parviennent plus à se renouveler.

Restent les conversions...
Leur nombre est faible – sans doute autour de 3 000 ou 4 000 par an –, moins important en tout cas que celui enregistré par les mouvements évangéliques. Y compris dans le 93, le département français qui recense le plus grand nombre de musulmans, où les pentecôtistes sont extrêmement actifs. Alors, pourquoi deux poids deux mesures entre les conversions ? Parce que le mouvement évangélique « ne pose pas de problème » ? Ainsi va le mythe de l’islamisation : il consiste à interpréter tous les signes de l’islam à sens unique – celui d’une volonté globale de nuire.

Que répondre, alors, à ceux qui font observer que la « visibilité » de l’islam est plus importante aujourd’hui qu’hier ?
Qu’ils ont raison : chez les jeunes musulmans qui ont la foi – ce qui n’est pas le cas de tous, loin s’en faut –, le sentiment religieux se vit avec une plus grande intensité. Aujourd’hui, 23 % des musulmans fréquentent un lieu de culte au moins une fois par mois, contre seulement 5 % des catholiques. Reste à savoir comment on interprète ce regain de religiosité. Le sentiment de l’incompatibilité de l’islam avec la République est à ce point ancré dans les esprits qu’un accroissement de la religiosité de ses adeptes ne peut être que le symptôme d’un désastre. Pourtant, ces jeunes ne sont pas, dans leur très grande majorité, politisés. Ils sont dans une foi recomposée, réimaginée, radicale même chez certaines femmes voilées, mais certainement pas dans le sens où ils voudraient transformer la France en société musulmane.

Les mouvements islamistes ont intérêt
à ce que les musulmans
européens se sentent rejetés.

Ne sont-ils pas manipulables par les supporters d’un islamisme politique et radical ?
Si. L’islam peut devenir pour certains jeunes économiquement en déshérence et psychologiquement instables l’emblème de la lutte contre le système. Se met alors en place une espèce d’« islamisme sans islam » : ce n’est pas le corpus de doctrines et de pratiques qui attire, mais le radicalisme en tant que tel, et le fait même que cette religion inspire la crainte. Prenez Mohamed Merah : pendant son adolescence, il s’intéresse très peu à l’islam. Puis il fricote avec les Renseignements généraux, tente d’entrer dans la Légion, est considéré inapte... Que fait-il, lorsqu’il bascule ?
Il commence par tuer des légionnaires – dont certains sont musulmans. Avant de s’attaquer à des juifs, probablement parce qu’ils représentaient à ses yeux les dominants, mêlés de façon irrrationnelle à des images et opinions confuses relatives au conflit israélo-palestinien. Les assassinats de Merah sont atroces, mais déduire de mouvements isolés l’existence d’une solidarité générale entre les Européens musulmans, les Etats arabes et les terroristes islamistes est une erreur aux conséquences tragiques.

A qui profite cet amalgame ?
Aux mouvements populistes européens, d’abord, autant à gauche qu’à droite. Mais aussi aux mouvements islamistes : ils ont intérêt à ce que les musulmans européens se sentent rejetés pour reconstituer une solidarité islamiste. Enfin, aux pays arabes : ils veulent préserver la solidarité économique des enfants des enfants de leurs anciens ressortissants, qui envoient de moins en moins d’argent au pays. Ils leur rabâchent : « Vous voyez, vous n’êtes pas si français que ça... »

Selon vous, Mohamed Merah et Anders Breivik sont les deux faces d’une même pièce...
Qu’a trouvé la police sur l’ordinateur d’Anders Breivik ? Des textes de l’essayiste britannique Bat Ye’or expliquant que l’Europe s’est vendue au monde arabe pour des pétrodollars... alors qu’en Norvège il y a peu de musulmans ! Qu’a fait Breivik ? Il n’a pas tué des musulmans. Il est allé tuer les traîtres multiculturalistes, ces « alliés inconscients », ces idiots utiles qui font le lit de l’islam en Europe... Breivik et Mehra sont effectivement les deux faces de la même pièce... de théâtre. Ils sont produits par un même système fantasmatique.

Comment expliquez-vous que ce mythe ait pris une telle ampleur ?
Pendant des siècles, l’Europe, c’était le monde. Cette suprématie, elle l’a perdue. En 2003, quand les Américains ont décidé d’intervenir en Irak sans elle, l’Europe a aussi perdu son statut de conscience morale de l’humanité. Une crise d’identité profonde s’en est suivie, avec l’émergence des grands débats nationaux sur « l’identité nationale » et la montée concomitante d’un populisme antimusulman. Aujourd’hui, les Européens ont le sentiment qu’ils ne sont plus « identiques à eux-mêmes »... et que les musulmans y sont sans doute pour quelque chose ! La réalité importe peu : une bataille peut être menée puisqu’il y a un ennemi. Le mythe de l’islamisation redonne un sens aux choses.

(21 Novembre 2012 - Propos recueillis par Olivier Pascal-Moussellard, Télérama)

À lire : Le Mythe de l’islamisation, essai sur une obsession collective, de Raphaël Liogier, éd. du Seuil, 213 p., 16 €

source:  "Assawra"

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 14:36

 

 

 

 

 

Des colonies au service d’un vote

samedi 22 décembre 2012

"Bibi le bâtisseur !" L’image peut paraître un tantinet familière. Pourtant, elle illustre bien le foisonnement d’annonces de ces dernières semaines sur la construction dans les colonies juives de Cisjordanie - plus 1 200 logements - et surtout à Jérusalem-Est où 5 000 nouvelles unités d’habitations sont programmées.
Pour Benyamin Netanyahou, l’important est que l’électeur se rende le 22 janvier prochain aux urnes avec une conviction : le Premier ministre sortant et chef du Likoud est un homme que rien ne vient écarter de son slogan de campagne : "Un leader fort à la tête d’un pays fort". Sous-entendu : "Vous pouvez avoir confiance en moi. Le monde a beau multiplier les déclarations entre regrets, condamnations et exaspération, je ne cède pas. La colonisation juive se poursuivra sur la terre d’Israël et dans sa capitale éternelle et indivisible." Foin, donc, des protestations internationales ! Au contraire, le Likoud les accueille avec satisfaction. "C’est tout bénéfice pour nous, affirme une personnalité du parti qui tient à garder l’anonymat. Cela fait tomber les électeurs de droite dans notre escarcelle tout en créant dissensions et polémiques dans le camp adverse. Que demander de plus ?"
Mais cette stratégie électorale du "à droite toute" mise au point par l’homme le plus influent du moment auprès de Netanyahou, le conseiller américain Arthur Finkelstein, a un autre but : stopper l’hémorragie des voix de l’aile dure du Likoud au profit d’une liste encore plus à droite, le "Foyer Juif", dirigée aujourd’hui par le fringant quadragénaire Naftali Bennett. Ce commandant de réserve issu du prestigieux commando d’état- major, millionnaire du high-tech, mais aussi religieux ultranationaliste fait un tabac auprès des moins de 30 ans.
Lors d’une simulation de vote dans un grand lycée de Tel-Aviv, le Foyer juif a été crédité de 13 mandats. Si, lors du scrutin, ce résultat était avéré, ce serait alors le troisième parti du pays. On comprend mieux pourquoi depuis quelques semaines l’ennemi numéro un de Netanyahou n’est ni Shelly Yakhimovitch, la dirigeante travailliste, ni Tzipi Livni, qui se présente à la tête d’une nouvelle formation, Tnoua (en français "Mouvement"), et encore moins Eli Yishaï, "patron" de Shas, le parti ultra orthodoxe sépharade, mais Naftali Bennett avec ses slogans définitifs contre l’État palestinien et pour la colonisation.
Mais, pour les différentes ONG qui suivent le développement des colonies, l’argument n’est pas qu’électoraliste. Selon Hagit Ofran, du mouvement La paix maintenant, "les projets sont bien réels et le gouvernement utilise la période électorale pour transformer la réalité sur le terrain, considérant qu’après le scrutin la situation politique pourrait changer en sa défaveur avec des pressions internationales plus fortes". Cela reste à voir.

(22 Décembre 2012 - Avec les agences de presse)

source:  "Assawra"

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 14:20

                                                                            MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Abdelaziz-Bouteflika-Francois-Hollande.jpgSur la visite de François Hollande en Algérie

 

« Rien de bon à attendre pour les travailleurs algériens »

 

 

Déclaration du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme (PADS) repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

La visite que doit effectuer le chef de l'Etat français en Algérie s'inscrit dans le processus de renforcement des liens entre la bourgeoisie algérienne et l'impérialisme français pour préserver le système d'exploitation, de domination et de pillage international. Dans le contexte de la grave crise économique du système capitaliste international, cette visite va permettre la conclusion d'affaires juteuses entre les multinationales françaises et les affairistes algériens sur le dos du peuple algérien et de la classe ouvrière française.

 

La campagne orchestrée pour faire passer l'idée que les relations algéro-françaises vont connaître un nouveau départ avec un gouvernement socialiste fait fi des réalités et de la fonction politique, idéologique et économique véritable de la social-démocratie française.

 

Les dirigeants socialistes français sont un pilier de la domination de la grande bourgeoisie en France et dans le monde, la courroie de transmission qui assure la subordination de la classe ouvrière aux intérêts des capitalistes, l'agent actif de la bourgeoisie pour maintenir les rapports d'exploitation, tromper les travailleurs, faire croire aux peuples qu'il est possible d'améliorer leurs conditions d'existence sans renverser le système capitaliste.

 

La sociale-démocratie française n'a pas changé de nature. Faire croire qu'elle s'est transformée en force de paix et de progrès et que Hollande, à la différence de Sarkozy, va contribuer à améliorer les rapports entre la France et l'Algérie n'est pas une simple erreur. La propagation de ces illusions fait partie d'un travail de réécriture idyllique de l'histoire pour leurrer les travailleurs. Le rôle que les dirigeants de la social-démocratie française ont joué dans l'histoire de l'Algérie durant la période coloniale au bénéfice de la grosse colonisation et de la grande bourgeoisie française est connu de tous. Il s'est écrit en lettres de feu et de sang. Des centaines de milliers d'Algériens ont été torturés, emprisonnés, mutilés, tués, sous des gouvernements socialistes. Ce rôle de collaborateurs zélés de la bourgeoisie française et d'exécutants des désirs de l'impérialisme américain, ils continuent à le jouer. Ils n'est pas dans leur pouvoir de travestir les buts réels de leur soutien actif à l'intervention criminelle de l'OTAN en Libye. C'est également avec rage qu'ils veulent installer par tous les moyens à la tête de la Syrie un régime fantoche sous le prétexte éculé et grossier de la défense de la démocratie dans ce pays avec l'appui des pires ennemis des libertés démocratiques que sont les régimes moyenâgeux du Golf. En reconnaissant les traîtres du CNS comme représentants du peuple syrien ils ont encouragé les forces rétrogrades à commettre des crimes abominables en Syrie. Ce sont-là des faits que ni Hollande ni Fabius ne peuvent cacher. Ils indiquent de façon éloquente ce que les socialistes français sont capables de faire pour défendre l'impérialisme et son système d'exploitation, ce qu'ils sont encore capables de faire contre le peuple algérien si le rapport des forces devenait favorable à la réalisation de leurs plans stratégiques de domination de l'Algérie.

 

A la différence de l'arrogant et du cynique Sarkozy, Hollande sait se faire mielleux. Il excelle dans le langage en apparence "civilisé". Mais il est aussi ou sinon plus dangereux pour les peuples exploités et dominés par l'impérialisme et par ses alliés réactionnaires internes.

 

Celui qui prend pour argent comptant les promesses de la sociale-démocratie à la classe ouvrière accepte de se bercer d'illusions. François Hollande a menti aux travailleurs français en leur faisant des promesses lors des dernières élections, en particulier aux sidérurgistes de Florange. Il les a trompés et il a appliqué la politique du grand patronat. Les travailleurs et le peuple algériens ne peuvent rien attendre de positif  d'un chef de la sociale-démocratie qui trompe les travailleurs de son propre pays et applique la politique du grand patronat.

 

Au Sahel, au Mali, au sud de l'Algérie, le gouvernement socialiste poursuit avec une grande fébrilité l'application de ses plans d'intervention militaire pour assurer la mainmise des impérialistes français sur les richesses des pays de la région, contrer leurs alliés et rivaux américains qui cherchent à les évincer de la région, tenter de tenir à l'écart la Chine, préparer les conditions de réalisation de leurs plans stratégiques d'accaparement du Sahara algérien. La lutte du peuple algérien pour son indépendance avait mis en échec ces plans en 1961. Mais aucun groupe de droite ou de la sociale-démocratie ne les a abandonnés.

 

Hollande cherche à attirer l'Algérie dans un traquenard en faisant pression sur ses gouvernants pour que son armée intervienne au nord du Mali. C'est le gouvernement Hollande qui a pesé de tout son poids pour que l'ONU, devenue depuis la disparition de l'URSS un lieu de repartage du monde entre rapaces impérialistes, accorde sa bénédiction aux plans interventionnistes au sud de l'Algérie. Le gouvernement algérien a étalé sa couardise en affichant sa satisfaction après l'adoption par le conseil de sécurité de l'ONU de sa résolution sur le Sahel. Cette résolution ouvre la voie notamment à l'intervention de la Cédéao, instrument néocolonialiste de la Françafrique. Le gouvernement de la bourgeoisie algérienne veut la "tranquillité" avec l'impérialisme car la bourgeoisie algérienne a des intérêts communs très forts avec les capitalistes français. Le gouvernement trahit les intérêts du peuple algérien en se gardant de rejeter fermement les manœuvres de l'impérialisme français dans la région. 

 

Hollande a reconnu le massacre de centaines de manifestants algériens le 17 octobre 1961 à Paris par la police française. Il faut faire preuve d'une très grande naïveté pour ne pas comprendre le sens de cette manoeuvre. Hollande veut en échange de cette reconnaissance s'arroger le droit d'intervenir dans les luttes politiques internes de l'Algérie et dicter ses volontés à notre pays. Il croit que cette reconnaissance lui donne une virginité politique qui lui permettrait d'agir et d'appuyer en tant qu' "ami"  les fractions de la société les plus disposées à servir les intérêts de l'impérialisme.

 

Divers cercles algériens exigent de l'Etat français qu'il reconnaisse les crimes de la France en Algérie. Cette revendication est erronée car elle fait croire que l'impérialisme, même si par absurde il accepte de faire une telle concession, peut changer de nature et renoncer à maintenir les peuples sous la domination de la bourgeoisie monopoliste par tous les moyens, y compris par les coups de force et les guerres. Elle est une diversion. Elle permet de masquer et d'éviter de dénoncer les nouvelles formes de colonisation de l'Algérie, de pillage, de sous-développement savamment organisé soit par le truchement des institutions de l'Union européenne dans tous les domaines, y compris ceux de l'Ecole et de l'Université, soit sous la houlette directe de l'administration française, avec la complicité des classes possédantes algériennes. Or la visite de Hollande a pour objectif de renforcer le poids de l'Union européenne dans les décisions de l'Algérie sous prétexte d'appliquer les principes de l'Accord d'Association avec  l'Union européenne et d'activer les "réformes" découlant de cet accord. Il faut être de mauvaise foi pour travestir la réalité de l'Union européenne: un bloc impérialiste réactionnaire dont les représentants officiels en Algérie ne se gênent pas de dicter au gouvernement ce qu'il doit faire et ce qu'il ne peut pas faire, à travers les interviews complaisantes d'une presse d'argent vendue aux plus offrants.

 

Les travailleurs, les classes laborieuses du pays, autant que la classe ouvrière française, n'ont rien à attendre de bon de cette visite

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 14:14

 

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La lutte contre l’impérialisme et le sionisme : une nécessité de notre temps

Les peuples vaincront les impérialisme et l'oppressionLa dangerosité de l’État d’Israël apparaît comme une évidence. Les exactions commises soit directement par lui, soit par des alliés ou des mercenaires nous le rappellent quotidiennement. La presse du régime, dans une vaste entreprise de diversion, ne cesse de mettre en avant le programme nucléaire iranien, sans dire que Téhéran a toujours manifesté son intention de ne pas détenir l’arme atomique… mais sans dire non plus que l’État sioniste détient, lui, quelque quatre-vingts têtes nucléaires (rapport 2009 du SIPRI) et que sa capacité de production de matières fissiles ne cesse d’être développée.

 

En l’état actuel des connaissances militaires, on estime à 2.000 km la portée des missiles (classiques) que détient la République islamique, alors que celle des missiles d’Israël est estimée à 4.500 km. Toute l’Europe (excepté l’Islande), l’Afrique jusqu’à l’Angola et le Mozambique, et une grande partie de la Russie, de la Chine et des pays de l’Extrême-Orient se trouvent ainsi directement à portée des missiles de Tsahal. Paris, Londres, Rome, Berlin, Moscou, Delhi et même Bangkok pourraient ainsi être potentiellement détruits. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle de nombreux États (et pas forcément ceux dont la presse occidentale fait ses choux gras) entament des recherches sur l’atome. Avoir l’arme atomique ne signifie pas bien évidemment l’utiliser, mais donne par rapport à celui qui en est privé un indéniable instrument de chantage. Pour le moment, seuls le continent américain et l’Australie semblent être hors de portée des missiles atomiques. Mais on peut légitimement se demander jusqu’à quand les États-Unis vont tolérer que leur allié sioniste, connu de surcroît comme étant très capricieux vis-à-vis de Washington, accroisse encore et encore la puissance et le rayon d’action de ses armes nucléaires. Inutile en revanche d’atteindre une quelconque réaction de la part des bourgeoisies européennes : elles sont bien trop lâches pour le faire.

 

Les liens qui unissent les États-Unis à l’État d’Israël sont étroits. Il est vrai que la présence dans le monde bancaire et la finance d’un grand nombre de juifs très puissants assure à Israël de nombreux avantages, bien que la haute finance n’ait traditionnellement pas de patrie.

 

Israël est un pays trop petit pour être économiquement viable. Il doit donc étendre son territoire au détriment des autres, d’où son impérialisme particulièrement virulent. Il a besoin, en outre, d’un continuel apport extérieur. Des problèmes ne tarderaient pas à surgir par exemple si les États-Unis étaient contraints, du fait de la crise, de réduire le montant des aides.

 

Israël n’est pas vraiment le cœur du système capitaliste. C’est un laboratoire où on expérimente des solutions politiques et militaires extrêmes, où on fait le sale travail que les États-Unis et les autres puissances occidentales préfèrent déléguer. L’État hébreu a aussi le « devoir » d’expérimenter de nouvelles armes sur le dos des Palestiniens ou des Libanais, sans que d’ailleurs l’indignation et le discrédit ne s’abattent sur les fabricants de mort. Les États-Unis, mais aussi la France, la Grande-Bretagne et l’Italie ne manquent décidément pas d’air.   

 

Dans le passé, Israël avait pour mission d’empêcher l’unification des pays arabes qui pouvait se réaliser autour de l’Égypte de Nasser et de rendre impossible la consolidation des régimes laïcs et nationalistes, favorisant concomitamment la montée des courants confessionnels et portant à leur paroxysme les conflits religieux. L’État juif remplaça opportunément les puissances colonialistes anglaise et française sur le déclin.

 

Ces « fonctions » sont très importantes pour la bourgeoisie mondialiste,  mais ne suffisent pas à faire d’Israël le cœur du capitalisme. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les plus importantes places financières se trouvent à Wall Street et à la City et pas à Tel-Aviv.

 

L’adversaire numéro un du mouvement ouvrier reste l’impérialisme étasunien, parce qu’il est depuis des décennies en mesure d’intervenir militairement et quasiment n’importe où (mais pour combien de temps encore ?) pour mâter tout mouvement révolutionnaire qui ne courberait pas l’échine devant lui. Cette tâche contre-révolutionnaire par excellence était auparavant accomplie au temps de Marx par la Russie tsariste, au temps de Lénine par l’Angleterre et durant les soixante dernières années par les États-Unis.

 

L’impérialisme est un phénomène commun à tous les pays capitalistes qui ont atteint un certain niveau de « maturité financière », et concerne principalement ceux qui réussissent à maintenir une façade démocratique, en premier lieu les États-Unis. C’est d’ailleurs en vertu des valeurs démocratiques que l’impérialisme, étatsunien ou occidental, justifie ses interventions à travers le monde. Nos efforts doivent converger dans la lutte contre ce monstre ; elle ne pourra être réalisée qu’en mobilisant les masses et en s’appuyant sur elles.

 

Cela ne signifie pas qu’on doive sous-estimer l’impérialisme israélien. Et c’est en mettant d’ailleurs en évidence la nature impérialiste de l’État d’Israël et en mettant à mal ses mythes fondateurs qui consistent à substituer au Dieu d’Israël ce même État qu’on démasquera le sionisme. Quand Moshe Dayan écrit le 10 août 1967 dans le Jerusalem Post : « si l’on possède la Bible, si on se considère comme le peuple de la Bible, on devrait également posséder les terres bibliques, celles des Juges et des Patriarches, de Jérusalem, d’Hébron, de Jéricho et d’autres lieux encore », il estime que son pays n’existe que comme l’accomplissement d’une promesse faite par Dieu Lui-même. Il serait donc logiquement ridicule de demander des comptes à Israël sur sa légitimité. C’est là le cœur de la théorie sioniste.

 

Là où l’impérialisme étasunien met en avant la déesse démocratie pour asservir, opprimer et anéantir les peuples, l’État hébreu brandit le drapeau du Dieu d’Israël pour voler les terres palestiniennes, pratiquer une politique inique de colonisation et assassiner en toute impunité. Différents dans leur essence, l’impérialisme et le sionisme sont pourtant égaux dans l’ignominie.  Les peuples du monde n’ont besoin ni de l’un, ni de l’autre. L’impérialisme et le sionisme n’ont aucune raison d’être.

 

Capitaine Martin

source: Résistance-politique

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