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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 14:03

                                  Bon natale  per tutti 

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 13:33

 

  La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg   

 

Le vote des communistes et le 36ème congrès du PCF

 

 

Les résultats nationaux et départementaux du vote des communistes pour le choix de la base commune sont maintenant connus et nous pouvons en faire une première analyse :

 

 

 

Avec 63.033 inscrits le parti perd 5.043 cotisants depuis le vote de 2011 pour le candidat aux présidentielles, 14.067 cotisants depuis le 34ème congrès et 36.184 depuis le 33ème.

Avec 34.170 votants, ce vote a mobilisé 13.969 communistes de moins que le vote de 2011 pour le candidat aux présidentielles, 5.298 communistes de moins qu'au 34ème congrès et 10.648 de moins qu'au 33ème congrès.

Au final, au regard des 130.000 communistes annoncés, la participation atteint 26,82%. Presque 3 communistes sur 4 n'ont donc pas participé à ce vote.

 

     Ces premiers chiffres, cotisants et participants, indiquent que l'affaiblissement des forces organisées du PCF se poursuit.

Il faut certes tenir compte que les textes ont été envoyés 10 jours à peine avant le vote dans un document de 75 pages, mêlant contributions et textes alternatifs. Beaucoup de communistes n'ont pas eu le temps de lire ces documents. Beaucoup ne les ont pas encore reçus.

La direction nationale et une grande partie des directions départementales ont contribué à dévaloriser la démarche de choix de base commune, stigmatisant les textes alternatifs, multipliant les démarches administratives sur la légitimité de leurs signataires, refusant d'ouvrir le débat sur le contenu.

Tout cela a favorisé la non participation et le vote pour le texte du Conseil national qui avait été rendu public dès la mi-octobre et bénéficiait du statut officiel.

Cet affaiblissement des forces organisées du PCF est le principal enseignement des résultats. Il traduit que des communistes continuent de manière significative de quitter le PCF ou de s'en mettre à la marge et il révèle la fragilité et le caractère conjoncturel du renforcement médiatique engendré par la présidentielle.

Le texte proposé par le Conseil national du PCF, « Il est grand temps de rallumer les étoiles - Humanifeste du Parti communiste à l'aube du siècle qui vient », a été adopté avec 73,15% des suffrages exprimés soit 24.597 voix, 2.622 voix de plus qu'au 34ème congrès qui suivait le désastre des 1,9% des présidentielles, mais perdant 2.801 voix sur le 33ème et 6.830 sur le 32ème.

Ce résultat conforte évidemment la direction dans la poursuite de sa stratégie. Mais ce vote est en même temps l'expression d'orientations et de préoccupations diverses, voire contradictoires. De nombreux communistes ont voté sans enthousiasme, considérant qu'il faudrait modifier largement ce texte et que des éléments des textes alternatifs devaient être pris en compte.

Les 3 textes alternatifs ont ensemble obtenu plus d'un quart des voix avec 26,85% et 9.026 voix (moins 5.288 sur le 34ème congrès, moins 2.258 sur le 33ème, retrouvant le niveau du 32ème congrès en 2003).

Le texte alternatif n°1 a obtenu 11,08% (dans une configuration politique comparable, le texte "Fiers d'être communiste" avait obtenu 13,5% en 2006) ;

Le texte alternatif n° 2, « Combattre l'austérité, en finir avec le capitalisme », a obtenu 9,95% (ce courant La Riposte avait obtenu 14,9% en 2008) ;

Le texte alternatif n° 3, « Un parti résolument communiste dans l'affrontement de classe, ni abandon, ni effacement », a obtenu 5,82% (dans une configuration politique comparable, le texte "Remettre le PCF sur les rails de la lutte des classes" avait obtenu 8,22% en 2006).

Certes, ce résultat est en recul par rapport au 34ème congrès. Cela n'a rien d'étonnant. La direction du parti a surfé sur le résultat rassurant de Mélenchon à la présidentielle et sur la confiance de nombre de communistes soulagés que le PCF n'ait pas été absorbé dans l'opération Front de Gauche, sans compter le manque de temps et de débat qui a caractérisé cette première phase du congrès.

La nouvelle carte PCF, où le logo de la gauche européenne se substitue à la faucille et au marteau sans que les communistes aient été consultés sur ce point, montre pourtant que l'autonomie du PCF reste un combat à mener. On comprend que la référence aux étoiles dans le texte de la direction n'était pas littéraire mais bien politique, un choix politique pro-européen fondamental pour la direction du parti.

Le résultat obtenu par les trois textes dans des conditions difficiles, témoigne que de nombreux communistes ne se satisferont pas de « Rallumer les étoiles » et pèseront au congrès pour faire bouger les lignes.

Avec 11,08%, notre texte est le premier des textes alternatifs. Il fait ses meilleurs résultats dans le Pas-de-Calais où il est devant la base commune, dans l'Orne, le Rhône, l'Hérault, la Saône-et-Loire, l'Eure et le Var.

Nous avons fait le choix du courage politique en mettant dans le débat des idées et propositions qui tranchent avec la stratégie actuelle du PCF. La violence du capitalisme, la crise sociale et politique, la guerre présente dans de nombreux pays, tout cela appelle à un combat communiste renouvelé et à un débat stratégique audacieux.

La discussion va se poursuivre dans les assemblées de cellules, conférences de section et départementales et nous allons y prendre toute notre part.

L'actualité sociale et politique peut encore bousculer les plans préétablis et nous ne doutons pas que bien des idées du texte "Unir les communistes" vont être au cœur du débat sur la résistance nécessaire à l'Union Européenne, sur les nationalisations et la perspective du socialisme comme réponse à la violence du capitalisme, sur l'autonomie nécessaire du parti communiste...

Le débat sur la modification des statuts revêt une importance primordiale pour l'avenir du PCF. Nous appelons les communistes à s'en emparer et à faire de l'existence, de l'autonomie et du renforcement des organisation de base que sont la cellule et la section, une priorité.

Plus que jamais nous sommes déterminés à faire vivre et renforcer le PCF et à unir les communistes dans leur parti sur un projet clairement identifié.

 Caroline Andréani, membre du CN, Seine-Saint-Denis, section d'Aubervilliers
 Paul Barbazange, membre du CN, Hérault, secrétaire section de Béziers
  Floriane Benoit, membre du CN, Isère, secrétaire section de Fontaine
  Pascal Brula, Rhône, section de Lyon
  Robert Brun, Drôme, section de Romans
  Marie-Christine Burricand, Conseillère générale, membre du CN, Rhône, section de Vénissieux
  Aimé Couquet, Hérault, section de Béziers
  Marie-Christine Eigeldinger, Membre du CD du Rhône, Rhône, secrétaire de section de Saint-Fons
  Guy Jacquin, Ain, section de Bourg
  Jean-Jacques Karman, Conseiller général, membre du CN, Seine-Saint-Denis, section d'Aubervilliers
  Armand Lecoq, Hérault, section de Béziers
  Bernard Le Mee, Rhône, section de Villeurbanne
  Jean-Pierre Meyer, membre du CN, Var, section de Sanary
  Pierre-Alain Millet, adjoint mairie, Rhône, section de Vénissieux
  Pasquale Noizet, membre du CN, Paris, section du XXème
  Alain De Poilly, membre du CN, Val-de-Marne, section de Fontenay-sous-Bois
  Gilles Questiaux, Paris, section du XXème
  Gilbert Rémond, Rhône, section de Vaulx-en-Velin
  Jean-Louis Rolland, Charente-Maritimes, section de La Rochelle
 Eric Ruiz, Eure, membre du CD
  Laurent Santoire, Seine-Saint-Denis, section de La Courneuve
  Fabrice Selingant, élu de Montargis, Loiret, section de Montargis
  Bernard Trannoy, Gironde, Section Bassin d'Arcachon
  Danielle Trannoy, Gironde, Section Bassin d'Arcachon
  Serge Truscello, membre du CD du Rhône, secrétaire section de Vénissieux


Editeur : Faire Vivre le PCF !
http://www.lepcf.fr FVER-PCF

                                                                          

 

 

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 16:27

                                                                     CERVEAU.gif

 

source:Résistance.fr

 

Des syndicats soutiennent l’impérialisme !

Les griffes de l'impérialisme

 

La CGT, la FSU et Solidaires ont fait le 5 décembre dernier une déclaration commune sur la Syrie depuis le siège de la CGT à Montreuil. Ces syndicats s’alignent sur les intérêts de l’Empire, de l’Union européenne, contre le peuple syrien. Voyons ce texte.

 

« Les organisations syndicales françaises CGT, FSU et Solidaires condamnent avec force la guerre menée par le régime Assad contre le peuple syrien. »

Les signataires se contentent de reprendre la doxa ordinaire des médias dominants : ils prétendent y croire dur comme fer ! Puisque c’est ce que disent la télé, les journaux et les magazines, c’est sûr que c’est vrai ! Ces médias sont entre les mains sanglantes du capital ? Où est le problème ? Leurs mensonges antérieurs font-ils douter nos vaillants syndicalistes ? Pas du tout ! Pourtant, ils ont relayé l’info selon laquelle Kadhafi avait bombardé la population de Benghazi faisant soi-disant 6.000 morts dont on n’a jamais retrouvé la trace. Ils ont fait des démonstrations montrant que Saddam Hussein avait des armes de « destruction massive » qui n’ont jamais existé. Que ces médias se fassent les porte-parole de la propagande étasunienne, le pays du mensonge, ne les troublent pas le moins du monde ! Bouche bée devant les puissants, ils gobent les mouches ! Où sont donc leurs sentiments de classe ?

 

Elles dénoncent ce régime sanguinaire qui a causé depuis vingt-et-un mois plus de 40.000 morts, contraint plus de 440.000 Syriens à se réfugier dans les pays limitrophes et qui a enfoncé le pays dans une logique de guerre.

Les chiffres cités sont, sans nuances, ceux que donne l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme. C’est la source essentielle de la presse du capital. Obscure officine basée à Londres, comment peut-on croire à ces décomptes morbides dont le but est l’intoxication ?

 

Elles appellent la communauté internationale à redoubler d’efforts et de détermination pour que soient enfin respectés les droits humains et que cesse cette barbarie.

Cette « communauté internationale » est une communauté de voyous, vassale de l’Empire étasunien, dont le but est de faire la guerre aux peuples du monde pour les maintenir en suggestion par le fer et le feu et s’approprier leurs matières premières. Ces drôles de syndicalistes n’ont donc pas encore compris que les guerres en Afghanistan, en Irak, en Libye, et maintenant en Syrie, n’ont que ces seuls buts ? N’ont-ils pas encore compris que la « démocratie » et « les droits de l’homme » ne sont que des oripeaux sanglants qu’on nous agite sous le nez pour masquer les agressions les plus sordides ? Quelle démocratie en Libye où règne le chaos ?

 

Face à cette tragédie, les Syriens ont besoin d’une aide humanitaire internationale. Les trois organisations françaises demandent aux gouvernements et aux instances internationales de mettre en œuvre des plans d’actions afin d’aider les populations de façon directe, sans intervention militaire étrangère et hors de tout contrôle de l’actuel régime syrien et de ses alliés.

De quels Syriens nous parle-t-on ? De ces groupuscules d’opposants au gouvernement syrien, lourdement financés par l’impérialisme ? Ou de ces salafistes, combattants sanguinaires, armés et dirigés en sous-main par cette « communauté internationale » dont nos syndicalistes sont si friands ? Ou du soi-disant gouvernement que prétend reconnaître François Hollande au mépris de toutes les règles diplomatiques ? On comprend bien qu’ils veulent la destitution du président Bachar El Assad, mais que signifie des « plans d’actions » pour une aide « directe » « sans intervention militaire étrangère » ? N’est-ce pas là le comble de l’hypocrisie ? On prétend ne pas vouloir d’armée étrangère, mais on appelle à envoyer des hordes de mercenaires armés, financés et entraînés par la France, le Qatar, l’Empire et leurs complices. Et, révélation intéressante, la déclaration commune condamne dans le même élan, les « alliés » du gouvernement syrien. Savent-ils qui sont ces alliés ? La Russie, la Chine, l’Iran, le Venezuela, Cuba pour les plus connus. Donc, entre ces pays qui combattent l’impérialisme d’une part, et les USA, l’UE, et leurs vassaux d’autre part, nos syndicalistes ont choisi leur camp ! Ils ont choisi le camp de l’ennemi de classe !

 

Les syndicats français réaffirment leur solidarité avec le peuple syrien qui aspire à un régime démocratique, au respect des droits et des libertés publiques.

Au lieu de ces déclarations qui se veulent lyriques mais qui se révèlent pitoyables, il serait plus raisonnable de considérer que, comme tous les peuples du monde, les Syriens aspirent à ce qu’on leur foute la paix, au sens propre du mot. Chaque peuple doit pouvoir choisir, sans interventions étrangères, ses propres institutions et la façon de les gérer.

 

Ils saluent son courage et demandent que les responsables de crime contre l’humanité commis en Syrie répondent de leurs actes devant la justice internationale.

Ah, la « justice internationale » ! Elle est dans les mains poisseuses étasuniennes, elle est une justice coloniale. S’il existait une justice internationale, Israël ne pourrait pas coloniser la Palestine, tuer ses habitants, détruire les maisons et construire un régime d’apartheid. S’il existait une justice internationale, les généraux étasuniens seraient en prison, Guantanamo serait fermé, et les porteurs de mensonges trembleraient !

 

Ils se déclarent déterminés à agir pour une meilleure information sur la situation en Syrie et solidaires des Syriens en lutte contre la dictature et pour la démocratie.

L’affaire est claire, pour les signataires, informer sur la Syrie, c’est passer en boucle la propagande impériale. La seule solidarité dont ils font preuve, c’est de ce coté-là qu’il faut la chercher !

 

Ils s’engagent enfin à soutenir les mouvements syndicaux indépendants qui émergent en Syrie.

Peut-être est-ce là le nœud de cette prise de position réactionnaire : la CGT a quitté la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) pour adhérer à la Confédération Internationale des Syndicats, européiste et portée au renoncement des intérêts ouvriers. Les syndicats syriens sont organisés au sein de la Confédération Syndicale Syrienne qui est toujours membre de la FSM ! À son dernier congrès, la FSM a apporté son soutien au gouvernement syrien face à l’agression étrangère.

 

D.R.

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 16:05

source:logohuma-copie-1

 

11ème rapport du COR : remettre le débat sur le financement des retraites sur ses pieds (CGT)

 

 

Le 11ème rapport du Conseil d’orientation des retraites sur les perspectives financières des retraites 2020, 2040 et 2060 incite à remettre le débat sur le financement des retraites sur ses pieds. 

Sans surprise, il fait apparaître, selon les hypothèses, un besoin de financement compris entre 20,8 et 24,9 Mds € en 2020, soit environ un point de PIB. Cela confirme l’appréciation portée par la CGT que la réforme de 2010 n’a pas permis, malgré les sacrifices imposés, de résoudre le problème du financement des retraites, faute d’apporter les ressources nécessaires.

L’analyse du rapport montre que le déficit à l’horizon 2020 s’explique essentiellement par les conséquences de la crise sur le financement des retraites. En premier lieu, le chômage se maintiendrait à un niveau élevé sur l’ensemble de la décennie (il s’établirait à 7,3% en 2020), tandis que les gains de productivité seraient insuffisants, du fait de la faiblesse des investissements. C’est l’emprise de la logique financière qui déstabilise les retraites en plombant l’activité. Dans les 10 ans à venir, seul un partage des richesses plus favorable aux salariés permettra de financer les retraites.

L’utilisation par le COR d’hypothèses macroéconomiques contrastées (taux de chômage de 4,5% ou 7% ; productivité s’échelonnant de 1% à 2%)  permet de montrer que les conditions de financement des retraites dépendent d’abord du niveau de la croissance. Avec un taux de chômage de 4,5% et une productivité de 2%, les retraites seraient excédentaires de 93 Mds € en 2060, tandis qu’elles seraient déficitaires de 105 Mds € avec un taux de chômage de 7% et une productivité de 1%, le PIB s’élevant à 5.400 Mds € environ dans le premier cas, et de 3.600 Mds € dans le second.

Ce sont donc bien les conditions économiques et non la démographie, qui sont le premier facteur déterminant l’équilibre financier des retraites, les perspectives démographiques s’améliorant progressivement du fait du niveau relativement élevé de la natalité. 

Parallèlement, le rapport montre que les réformes successives conduisent à une dégradation importante du pouvoir d’achat des retraites par rapport aux salaires, conséquence des réformes successives depuis la réforme Balladur de 1993.

La question principale est d’affecter des ressources nouvelles au financement des retraites, ce qui passe par une réforme ambitieuse du financement de ces dernières. La CGT a fait des propositions précises en ce sens, en particulier la modulation des cotisations dites « patronales », la mise à contribution des revenus financiers des entreprises, et la soumission à cotisations sociales de l’épargne salariale et de l’ensemble des primes.

Il montre également que les revendications de la CGT (retour à la retraite à 60 ans pour tous, pension représentant au moins 75% des revenus d’activité, indexation des pensions sur les salaires) n’ont rien d’irréaliste.

Montreuil, le 19 décembre 2012

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 16:01

                                                                         MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 par Al Faraby

"Mercredi 19 décembre, l’ONU a demandé instamment aux Israéliens de renoncer à leurs projets de nouvelles colonies réaffirmant que ces initiatives sont illégales et menacent le processus de paix avec les Palestiniens"[...]

 
"jeudi 20 décembre, le gouvernement israélien a donné son feu vert à la phase initiale d’un projet prévoyant la création d’une colonie de 6 000 logements dans le Gush Etziond à l’ouest de la ville palestinienne de Bethléem"

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 15:58

                                                                           MARE NOSTRUM-copie-1

 

Flag-map of Syria Le Parti communiste syrien livre son analyse de la situation en Syrie et appelle au renforcement de la résistance contre l'agression impérialiste

Communiqué du Parti communiste syrien

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


Le Comité central du Parti communiste syrien a organisé une session élargie ce 5 décembre, présidée par le secrétaire-général Ammar Bagdache, auquel se sont joints les membres du Comité central, membres de la commission de contrôle et les secrétaires fédéraux. La session a commencé par une minute de silence en hommage à la mémoire du camarade Wissal Farha Bagdache, président du parti, et de deuil pour les martyrs morts pour la patrie.

 

Pendant la discussion sur la situation politique, le comité central s'est concentré sur l'évolution de la situation intérieure dans le pays, où les affrontements armés ne cessent de s'intensifier entre les forces gouvernementales qui défendent une approche nationale Syrienne opposée aux plans belliqueux et expansionnistes de l'impérialisme et du sionisme, et de l'autre côté les forces rebelles dont la force de frappe est constituée par des groupes terroristes loyaux à l'impérialisme et aux régimes réactionnaires arabes, qui veulent détruire la Syrie perçue comme une forteresse des forces de libération dans le monde arabe, et comme un point de repère important de la lutte internationale de libération anti-impérialiste.

 

En dépit de l'expansion de l'insurrection et de son intensification, ils n'ont pas atteint leurs objectifs : renverser le régime par la destruction de la capacité de combat de l'armée Syrienne, qui fait face courageusement aux attaques répétées des rebelles sur la capitale Damas, et Alep a résisté avec ténacité, orgueil, levant haut le drapeau de la dignité nationale. L'hostilité des masses Syriennes vis-à-vis des rebelles se renforce, au fur et à mesure que leur visage barbare se révèle au grand jour, avec les crimes commis contre les civils, en particulier dans les régions qui refusent de les rejoindre. Pour ce qui des méthodes de combat concrètes des rebelles, les opérations terroristes visant les quartiers et les cibles civils sont toujours plus nombreuses, renforçant d'autant plus la haine du peuple à leur égard.

 

Le Comité central estime qu'il n'est pas possible que l'insurrection ait pu prendre une telle ampleur, sans le soutien massif que reçoivent les rebelles des États impérialistes et des régimes arabes réactionnaires, en particulier des États du Golfe et de la Turquie d'Erdogan qui est le poste avancé de l'OTAN dans la région, acteur d'un travail incessant contre la Syrie, une œuvre qui n'a rien à voir avec les normes du droit international, et ne peut qu'être qualifié d'actes d'agression. Une des dernières manifestations de l'orientation belliciste de la Turquie, le déploiement du système de missiles Patriot sur son territoire.

 

La Turquie appuie également de façon éhontée les opérations depuis son territoire contre la Syrie, mais elle participe concrètement à ces opérations, comme cela s'est déroulé dans la ville de Ras al-Ain. Tout le monde sait que la Turquie soutient les bases de rebelles armés sur son territoire, tout comme la présence du centre Atlantique de renseignement, qui dirige et coordonne les efforts des rebelles se trouvant en Turquie.

 

Le Comité central a estimé que la première tâche des communistes, comme de tous les patriotes, est de défendre l'indépendance nationale de la Syrie et de défendre l'intégrité du territoire national, face à la conspiration impérialiste, sioniste, des régimes arabes réactionnaires et de s'opposer aux agissements criminels des ennemis de la patrie, des exécutants des volontés du colonisateur.

 

Pendant la discussion sur la situation socio-économique, les camarades présents ont fait écho des difficultés des masses vis-à-vis de la détérioration de leur condition de vie provoquée par la chute du pouvoir d'achat des familles syriennes, et la vague de hausse des prix conduisant à une dégradation dramatique des conditions de vie. La réunion a rapporté les nombreuses difficultés que rencontrent la production nationale et les producteurs. Le Comité central a jugé qu'une bonne part de la situation est due au siège imposé à la Syrie et aux actes de sabotage. Mais tant que le gouvernement ne prendra pas d'actions claires pour faire face à cette situation, ne s'éloignera pas de son approche économique libérale, qui a contribué finalement à créer les conditions de la crise que connaît actuellement la Syrie.

 

Ce qu'il faut désormais, c'est renforcer le contrôle étatique sur les secteurs stratégiques de l'économie nationale, accroître son rôle en particulier dans le secteur commercial lié aux produits de base, restaurer ses positions dans le commerce extérieur, tout particulièrement pour ce qui est des matières premières stratégiques nécessaires pour assurer la continuité de la production et satisfaire les besoins des citoyens. Le Comité central a estimé que tout ce qui était avancé par certains dignitaires gouvernementales pour renvoyer à demain cette question, renvoyer le choix d'une politique économique alternative à après la crise, ne fait que prolonger la crise avec ses conséquences prévisibles.

 

Il est devenu clair que après que les puissances coloniales ne sont pas parvenus à remporter une victoire militaire rapide sur la Syrie, elles cherchent à mener une guerre d'usure contre elle, pour faire en sorte que la Syrie qui sorte de la crise soit incapable de s'opposer aux plans expansionnistes de l'impérialisme et du sionisme dans la région.

 

D'où l'importance du Front social et économique, l'importance de suivre une autre politique économique qui protège et renforce la production nationale, réponde aux intérêts des masses qui sont le pilier de la résistance nationale syrienne, et cela ne passe que par un changement de cap radical dans les orientations sociales et économiques du gouvernement, et une rupture avec le libéralisme économique sous toutes ses formes.

 

Le Comité central a noté qu'il y avait une condamnation de plus en plus forte, à l'échelle mondiale, des actions perpétrées par l'impérialisme international et ses fidèles serviteurs contre la Syrie, une de ses manifestations les plus patentes a été le communiqué de solidarité avec la Syrie publié par les partis communistes et ouvriers participant à la 14ème Rencontre internationale. Le rejet de l'intervention militaire directe contre la Syrie progresse également au niveau des États, et même des centres impérialistes. C'est également le cercle de ceux comprenant les risques découlant des conséquences de la crise syrienne qui s'élargit.

 

Cette situation renforce la furie des régimes arabes réactionnaires contre la Syrie. Ces régimes réalisent que leur existence serait menacée en cas d'échec des plans contre la Syrie. Cela conduit à alimenter la fièvre belliciste de ces régimes et leur soutien à toutes les opérations bellicistes et subversives visant la Syrie, en pleine coopération avec la Turquie et ses dirigeants réactionnaires.

 

Le Parti communiste syrien confirme, comme il l'avait déjà fait auparavant, que la résistance n'est pas seulement un devoir mais qu'elle est possible. Toutes les preuves sont là au niveau national, régional et international pour le confirmer. La chose importante désormais est de soutenir, renforcer tout ce qui va dans le sens d'une mobilisation des masses, d'un renforcement de la capacité combattante de l'armée syrienne et du maintien de la production nationale.

Le Comité central s'est arrêté sur la participation de notre parti à la rencontre des partis et coalitions nationales, insistant sur l'importance de l'alliance de toutes les forces nationales et de leur unité tout particulièrement dans les circonstances difficiles que rencontre notre pays. L'unité du Front national est un devoir face aux forces réactionnaires.

 

La scène politique arabe nous montre la face sombre et le contenu obscurantiste des forces réactionnaires, qui s'opposent aux concepts de démocratie et de progrès, et aux questions de civilisation et humanistes. C'est ce que nous prouvent les événements en Tunisie et en Libye, et en particulier la situation en Égypte, où les masses résistent aux tentatives d'imposer un régime dictatorial et obscurantiste tout aussi fidèle à l'impérialisme que ces prédécesseurs. Les évolutions rapides des événements dans le monde arabe laissent présager de sérieux changements de cap dans la voie suivie par le mouvement de libération nationale arabe.

 

Le Comité central affiche sa solidarité avec tous ceux épris de liberté dans le monde arabe qui rejettent la tutelle coloniale et les autorités réactionnaires sous toutes les formes, pointe le risque représenté par les forces réactionnaires.

 

Durant la discussion de la situation internationale, le Comité central a poursuivi l'analyse du parti sur l'escalade actuelle de contradictions impérialistes, en particulier dans les circonstances de la crise structurelle vécue dans les centres impérialistes et l'aiguisement du conflit en leur sein entre travail et capital, ainsi que la renaissance d'un mouvement de libération nationale globale dans la résistance aux politiques de paupérisation et aux tentatives d'imposer une domination absolue du capital financier global.

 

Le Comité central a envoyé ses salutations à toutes les forces progressistes et anti-impérialistes dans le monde, tout particulièrement aux partis communistes en première ligne de la lutte contre le pouvoir du capital. Soulignant que la lutte des communistes syriens pour renforcer la résistance nationale syrienne est également une tâche internationale, celle de renforcer le front mondial anti-impérialiste.

 

Le Comité central a également écouté le rapport des activités consacrées au centième anniversaire de la naissance du camarade Khalid Bagdache, dirigeant historique des communistes syriens, qui a maintenu les organisations du parti dans tout le pays dans des conditions difficiles, qui s'est concentré sur les aspects de la lutte de classe, nationale et internationale, du Parti communiste syrien.

 

Le Comité central a également discuté de certaines questions d'organisation et a pris les décisions nécessaires et les recommandations dans ce domaine. Le Comité central a salué les activités des organisations du parti et la lutte des camarades communistes côte à côte avec tous les patriotes pour la défense de la patrie, de sa souveraineté et de sa dignité

 

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 15:24

                                                                               ASSEMBLEE-CORSE.jpgV.BIANCARELLI                            Intervention de Viviane Biancarelli

 

 

Rapport sur le statut de la langue LINGUA VIVACorse

Session plénière du 13/12/12.

 

« Nous ne considérons pas en termes d’opposition les deux langues, les deux cultures, qui nous habitent, ou plutôt qui se fondent en nous dans une culture à double appartenance :la culture française et la culture Corse ; c’est aussi cela l’identité Corse à notre époque.   Quelle que soit notre appréciation, notre tendance, notre philosophie, nous ne pouvons échapper à cette réalité que pour notre part, nous acceptons comme un privilège, en n’imaginant pas qu’on puisse un jour effacer l’une ou l’autre, et nous ne considérons pas en termes d’opposition la langue française et la langue corse , menacée de disparition. Nous somme dans ce combat avec conviction, avec passion…

Il nous faut prendre en compte le fond commun à l’identité corse et la diversité, et surtout admettre le caractère évolutif de l’homme en qui le nouveau et la tradition se mélangent dans un mouvement qui fait que l’identité culturelle se crée toujours au présent. »

Monsieur le Conseiller Exécutif, chers collègues, ces mots sont ceux que notre regretté camarade Paul Bungelmi a prononcé en 1983 devant cette Assemblée.

Ce propos illustre la conception que nous avons du bilinguisme et de la co-officialité, qu‘en précurseurs, nous défendons, faut-il le rappeler, depuis les années 80.

 

Et si nous aimons notre langue et notre culture, notre conviction ne s’est pas moins forgée sur une base scientifique : la socio linguistique ; avec notamment, les travaux de J.B. Marcellesi, demeurant incontournables à ce jour.

Notre conception de la co-officialité ne subordonne aucune langue à une autre, tant pour nous, le bilinguisme est une chance, un atout indéniable pour une société ; une richesse qu’il faut sauvegarder.

C’est en respectant chacune de ses langues que la société Corse parviendra à promouvoir celle des deux qui est le plus en danger.

 

Vous l’avez compris, pour nous, la co-officialité et le bilinguisme ne menacent en rien l’unité de la République ; les conflits qui traversent les sociétés ne sont historiquement jamais d’ordre linguistique mais toujours politiques ou sociaux. Bien sûr, l’obtention d’un tel statut, ainsi que la ratification de la Charte des Langues Minoritaires, mais surtout son application dans ses propositions hautes, conduirait à une reformulation de la culture nationale, que non seulement nous ne craignons pas, mais que nous appelons de nos vœux. J’en veux pour preuve les différentes propositions de lois élaborées en ce sens par les députés communistes depuis 1949.

Notre conception de la question dépasse bien entendu les frontières de notre île pour s’étendre à l’ensemble des langues et cultures de France, prenant en compte leur spécificité et leur degré de revendication en la matière.

Le problème de la langue, de sa survie et/ou de son devenir, ne peut être distrait des autres problèmes, économiques, sociaux, culturels politiques qui affectent la situation actuelle de la Corse et de sa population, les travailleurs et les sans-travail, la jeunesse en premier lieu. Pour autant le combat pour la survie de la langue ne saurait être relégué à un quelconque arrière-plan des préoccupations.

La ré-acquisition du bilinguisme par la société Corse est un projet ambitieux et d’une importance cruciale, nous le mesurons tous. Il suscite tant d’espoir qu’on ne doit pas risquer d’essuyer un rejet de la part de l’Etat, ou de la population, parce que sa conception et son esprit, alimenteraient des craintes.

C’est l’adhésion populaire qu’il nous faut obtenir pour sa réussite, allant la chercher au cœur même de la démocratie, de l’indispensable débat public, seul en mesure de susciter la prise de conscience de la nécessité impérieuse de l’apprentissage, de la connaissance, de la maitrise et donc de la pratique courante et naturelle de la langue.

Alors, Monsieur le Conseiller Exécutif,

Je ferais plusieurs observations concernant le document que vous soumettez au débat aujourd’hui.

La première relève de la méthode :

Vous le savez, je vous ai fait plusieurs fois la remarque : nous regrettons qu’il n’y ait pas eu un débat public organisé en amont.

Une concertation préalable, large, ouverte à l’ensemble des acteurs de la société Corse, aurait sans doute permis de parvenir à un consensus sociétal réaliste, sans pour autant amoindrir l’ambition et la portée d’un tel projet ayant pour objectif, je le rappelle, la sauvegarde de la langue par la généralisation du bilinguisme.

Vous avez choisi avec sincérité, j’en conviens, une autre méthode qui nous conduit aujourd’hui à débattre, à s’opposer, ici entre nous, et dans la société, sur des aspects du texte qui font aujourd’hui obstacle, nous en sommes convaincus, à la réussite de l’objectif visé.

Ce projet de statut confond selon nous deux niveaux distincts, à savoir : le statut de la langue lui-même et les modalités de mise en œuvre de la co-officialité qui quant à elles suscitent un certain nombre de craintes, voire pour certains, le rejet.

Pour la clarté des débats et l’efficacité de nos travaux, il serait souhaitable, selon nous, de séparer ces deux niveaux. Il serait de bonne méthode de les traiter successivement.

Car en définitive, ce document traite moins de la co-officialité entre la langue corse et la langue française, que des renforcements des prérogatives de notre Assemblée.

En l’état, certains aspects du texte ne sont pas acceptables selon nous, notamment ceux qui touchent à l’enseignement et au statut des enseignants.

Faut-il rappeler que la question  du mode de nomination des enseignants, autrefois directement soumise à l’autorité du politique, a fait l’objet d’une grande bataille en France et que ce que vous nous proposez constituerait une régression et une remise en cause fondamentale du principe arraché de haute lutte par le camp progressiste sur ce point.

Il en va de même pour les programmes scolaires.

Bien sûr qu’il faut enseigner l’histoire et la géographie de la Corse ! Faut-il pour autant soumettre les programmes à l’approbation de notre Assemblée? Quelle société voulons-nous ? Les programmes scolaires doivent-ils être soumis à l’approbation directe d’une assemblée qui peut changer de coloration politique (c’est le principe même de la démocratie) et donc orienter à son gré les contenus? Quelles garanties pouvons-nous proposer ?

Si comme vous le soulignez, il y a un hiatus entre service de l’Etat et la CTC, trouvons les moyens de le dépasser en précisant et en augmentant le rôle de la CTC. Ne facilitons pas le désengagement de l’Etat, qui doit fournir les moyens de la mise en œuvre de notre politique en la matière. Votre rapport rend seul responsable la CTC. Alors même que nous proposons un statut de co-officialité nous dispenserions l’État de son devoir de mobiliser les moyens en ce sens.

L’essentiel de vos préconisations concerne l’enseignement, or en l’état actuel, ni la rue, ni la famille, ni l’école, prises isolément ne sont en mesure, loin s’en faut, d’assumer une telle charge. De plus il nous semble important de rester vigilant quant à une certaine décentralisation néolibérale et bureaucratique, qui vise à accélérer le transfert des charges sur les collectivités locales et les familles.

Aujourd’hui s’impose le recours à une multiplicité de démarches et de moyens divers dont il convient d’assurer la convergence, les interrelations et interactions indispensables.

La question de la langue, de la culture Corse est mieux ressentie dans les milieux où la culture en général revêt un caractère d’importance.

La conscience de l’importance de l’apprentissage et de la pratique courante de notre langue recule parce que l’importance de la culture en général recule dans les valeurs de la société, et c’est aussi contre cela qu’il faut lutter.

Les progrès de la co-officialité dépendent des progrès de l’alphabétisation dans son ensemble.

 

Le statut que vous proposez n’aborde pas la question des moyens financiers nécessaires à la mise en œuvre des mesures que vous préconisez. Il s’agit là encore, sans aucun doute, d’un effet du décalage de niveaux dont je parlais au début de mon propos.

La question des moyens est une question d’importance, car tout projet aussi pertinent soit-il, est inefficace si les moyens nécessaires à sa mise en œuvre sont insuffisants.

Et pour exemple, prenons la Charte de la Langue Corse que toutes les communes de Corse n’ont pas signée car, dans un contexte économique où la mode est plus à l’économie, voire à l’austérité, qu’à la dépense, le coût il de leur mise en œuvre leur revient.

Pour finir, nous souhaitons qu’un accord soit possible sur ce qui, pour nous, sont les points essentiels du statut de la langue, à savoir : la place du corse dans les médias et dans la société civile, dans les services publics, et bien entendu, sa place et son rôle dans l’enseignement, sur lesquels nous sommes prêts à avancer pour que la co-officialité soit effective.

Si nous sommes d’accord ici sur ces points, nous serons en mesure de formuler une synthèse la plus large possible, rendant notre démarche crédible au regard de l’Etat.

Si nous y parvenons, il serait dommage d’échouer en raison de divergences portant sur des aspects dont le caractère indispensable n’a pas été démontré pour la mise en œuvre de la co-officialité, pour atteindre le bilinguisme. Nos travaux doivent donc se poursuivre pour que nous trouvions ensemble mais aussi avec l’ensemble des composantes de la société, qu’il faut gagner à cette cause, un chemin praticable vers le bilinguisme.

  

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 15:14

source:D.Bucchini

 

 

Le Front de Gauche a condamné vendredi "le rachat d'une partie du Groupe Hersant Média (GHM) par l'affairiste Bernard Tapie, associé au propriétaire Philippe Hersant", dénonçant une "situation totalement immorale".
"Hier en faillite personnelle, Tapie peut se permettre aujourd'hui d'investir dans le rachat de La Provence, Nice-Matin, Var-Matin, Corse-Matin et des quotidiens ultramarins du groupe F...rance-Antilles, grâce à l'argent généreusement accordé par Nicolas Sarkozy et Christine Lagarde à la suite de l'imbroglio de la vente d'Adidas par le Crédit lyonnais", écrit le Front de gauche dans un communiqué.
"Cette situation totalement immorale est une insulte à la démocratie. De plus, que les journaux du sud de la France soient laissés à Philippe Hersant, celui-là même qui les a mis en difficulté est choquant", ajoute le communiqué.
"Plus grave, l'opération a été approuvée par le Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) et donc avec l'aval des plus hautes autorités de l'Etat", selon le FG.
Pour le Front de Gauche, "cette décision confirme une fois de plus l'errance du pouvoir politique du Gouvernement et son allégeance aux puissances d'argent quelles qu'elles soient".
Le Front de Gauche "exige des explications du Gouvernement: comment et pourquoi a-t-il pu autoriser l'opération menée par le tandem sulfureux Tapie - Hersant (ce dernier exilé en Suisse)? "
"Croit-il vraiment que le redressement industriel se fera avec des patrons qui se sont illustrés par des milliers de licenciements là où ils ont sévi depuis trente ans ?", interroge le FG
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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 19:25

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Déclaration du Parti Communiste Syrien
Promouvoir et renforcer toutes les activités de résistance

A la suite des travaux de sa session du 5 décembre 2012, le comité central du Parti communiste Syrien a publié la déclaration suivante, traduite de l’Arabe par la rédaction du Lien, journal du PADS (communistes algériens) :

Le Comité central du Parti communiste syrien a tenu une réunion élargie, présidée par son secrétaire général le camarade Ammar Bagdash, le 5 décembre 2012. Outre les membres du Comité central, ont assisté à la réunion les membres de la commission de contrôle du parti et les secrétariats des comités de zones. La réunion a débuté par une minute de silence pour rendre un hommage à la mémoire de la camarade Wissal Farha Bagdash, dirigeante du parti, et en signe de deuil pour les martyrs de la nation.

Lors de l’examen de la situation politique, le comité central a mis l’accent sur l’évolution de la situation intérieure du pays. Les affrontements armés s’étendent entre les forces gouvernementales, qui combattent pour la voie nationale syrienne, se dressent contre les plans agressifs et expansionnistes de l’impérialisme et du sionisme, contre les forces rebelles composées de franges terroristes inféodées à l’impérialisme et aux organisations réactionnaires arabes, lesquelles visent à détruire la Syrie, en tant que forteresse des hommes libres dans le monde arabe, et en tant que poste important de la lutte libératrice mondiale anti-impérialiste.

Malgré son ampleur et son intensification l’insurrection n’a pas atteint ses objectifs visant la chute du régime avec la destruction de la capacité de combat de l’armée de la République arabe syrienne qui courageusement a contenu les assauts répétés des rebelles sur la capitale Damas. Également Alep reste ferme et lève haut la bannière de la fierté nationale. Bien plus, le mépris des masses populaires Syriennes pour les rebelles est né et a grandi. Ces rebelles ont dévoilé de plus en plus clairement leur agressif et sauvage visage au cours des crimes qu’ils ont commis contre la population civile, en particulier dans les zones qui refusent de se placer sous leur giron. En raison de cet obstacle salutaire des masses populaires les forces rebelles armées terroristes multiplient leurs opérations en ciblant les rassemblements des habitants et des objectifs civils. Ce qui renforce la haine du peuple envers ces forces rebelles de façon exponentielle.

Le Comité central estime qu’il n’aurait pas été possible à l’insurrection de parvenir à un niveau important sans le grand soutien qu’elle reçoit des États impérialistes et des régimes réactionnaires des pays arabes, du Golfe, de la Turquie « erdoganienne », ce poste avancé de l’OTAN dans la région, qui sans cesse attaque la Syrie. On ne saurait qualifier ces forces comme garantes du droit international, mais plutôt comme fomentatrices d’actes d’agression. La dernière illustration de l’orientation turque est le déploiement actuel du système de missiles « Patriote » de l’OTAN sur son territoire.

La Turquie soutient également sans vergogne des opérations militaires émanant de son territoire contre la Syrie, et même en y participant, comme cela s’est produit dans la ville de Ras al-Ain. Il est connu de tous que la Turquie héberge sur son territoire des bases de rebelles armés, et est la principale base de renseignement de l’OTAN, qui dirige et coordonne les activités des rebelles en Turquie.

Le Comité central a estimé que le devoir fondamental des communistes, comme de tous les patriotes, réside dans la défense de l’indépendance nationale de la Syrie et la défense de l’unité du territoire national, face aux complots réactionnaires arabes, sionistes, impérialistes. Il est aussi de s’opposer aux actes criminels commis par les ennemis de la patrie, et les exécutants de la volonté des colonisateurs.

En examinant la situation socio-économique, les membres du comité central ont souligné au cours de la réunion la souffrance de la masse de la population, et la détérioration des conditions de vie, causées par la baisse du pouvoir d’achat des familles, la vague de la hausse des prix et la raréfaction des denrées de première nécessité qui constituent la base de la vie quotidienne. Ont également été évoquées les difficultés rencontrées par la production nationale et les producteurs. Le Comité central estime qu’une grande partie de cette situation est due à l’état de siège imposé à la Syrie et à des actes de sabotage. Mais pour remédier à cette situation, du côté gouvernemental n’ont pas été entreprises les actions nécessaires, comme n’a pas été réalisée l’exigence nationale de rupture avec la voie économique libérale. Ce qui a contribué grandement à créer les conditions de la crise traversée par la Syrie actuellement.

Ce qu’il faut maintenant, c’est resserrer le contrôle de l’Etat sur les articulations de base de l’économie nationale, d’accroître leur rôle particulier dans le commerce intérieur de l’alimentation, et de cette façon rétablir ses positions dans le commerce extérieur des biens stratégiques nécessaires au maintien de la production et à la satisfaction des besoins de la population. Le Comité central estime que le report du choix politique d’une alternative économique après la crise, préconisé par certains responsables économiques gouvernementaux, n’aboutira qu’à provoquer l’extension de la durée de cette crise et à augmenter la probabilité de conséquences futures difficiles. D’autant plus qu’il est devenu évident qu’après l’échec des puissances coloniales à remporter une rapide victoire militaire sur la Syrie, tout est mis en œuvre dans tous les domaines pour que la Syrie sorte agenouillée de sa crise actuelle, épuisée, incapable de s’opposer efficacement aux visées expansionnistes de l’impérialisme et du sionisme dans la région.

D’où l’importance du front économique social, et toute l’importance de suivre une politique économique qui protège la production nationale et la renforce, et qui réponde aux intérêts des masses populaires. C’est la condition première d’une posture digne de notre pays, mais cela ne peut être atteint que grâce à un tournant radical dans les orientations économiques et sociales, et l’éloignement définitif du libéralisme économique sous toutes ses formes.

Le Comité central observe une augmentation sensible des dénonciations et des critiques sur la scène internationale devant les hostilités perpétrées par l’impérialisme et les forces qui lui sont inféodées, liguées contre la Syrie. Une des manifestations évidentes de solidarité avec la Syrie est ce communiqué publié par les partis communistes et ouvriers qui ont participé à leur 14ème rencontre internationale. Ce rejet de toute intervention militaire contre la Syrie se développe également de plus en plus au sein des États impérialistes. Un nombre croissant de personnes est sensible aux risques et aux conséquences de l’aggravation de la crise syrienne dans le monde entier.

Cette situation augmente l’agressivité des régimes arabes réactionnaires contre la Syrie. Ces systèmes réalisent que leur existence serait menacée en cas d’échec des complots contre la Syrie. Ils multiplient les aides et soutiens de toutes les opérations agressives et subversives contre la Syrie avant qu’il ne soit trop tard pour eux, en coordination avec la Turquie et ses dirigeants réactionnaires.

Le Parti communiste syrien réaffirme, il l’a déjà souligné, que la résistance n’est pas seulement un devoir mais surtout qu’elle est aussi possible. Tous les éléments de preuve sur la scène nationale, régionale et internationale le confirment. L’important maintenant est de promouvoir et de renforcer toutes les activités de résistance pouvant faire avancer le cours des événements dans cette voie, et au premier plan la mobilisation unie des masses populaires, et la capacité de combat de l’armée arabe syrienne, ainsi que le soutien de la production nationale.

Le Comité central de notre parti s’est exprimé à la rencontre des partis et forces nationales, en insistant sur l’importance de l’alliance de toutes les forces nationales et de l’unité des rangs, notamment dans les circonstances difficiles auxquelles fait face notre pays. L’unité du Front national est un devoir face à l’unité des forces réactionnaires.

Et sur la scène arabe apparait clairement le visage hideux des forces réactionnaires et obscurantistes, déguisées derrière un manteau religieux. Elles sont les ennemies héréditaires mortelles du concept de démocratie ou de progrès, de civilisation ou de fraternité. Ceci est clairement démontré par les événements en Tunisie et en Libye, et notamment au travers de la situation égyptienne, où de larges masses du peuple tentent de résister à une tentative d’imposer un régime autoritaire et obscurantiste, tout aussi inféodé -voir plus- aux puissances impérialistes que les régimes évincés. L’évolution rapide des événements dans le monde arabe annonce de graves entraves sur le chemin du mouvement de libération national arabe.

Le Comité central déclare sa solidarité avec tous les hommes libres dans le monde Arabe, qui rejettent la domination coloniale et les régimes réactionnaires, sous quelque couleur qu’ils se présentent, et le danger des forces obscurantistes.

Lors de l’examen de la situation internationale, le Comité central a réaffirmé, dans la continuité de ses déclarations récentes, l’exacerbation des contradictions contemporaines de l’impérialisme, dans les circonstances actuelles de la crise structurelle vécue par les centres impérialistes, des confrontations intenses entre le travail et le capital, et des réels frémissements au sein du mouvement de libération nationale mondial dans son combat face à la paupérisation, et les tentatives d’imposer l’hégémonie absolue du capital financier mondial.

Le Comité central a rendu un hommage à toutes les forces progressistes et anti-impérialistes dans le monde, en particulier les partis communistes, qui sont à l’avant-garde de la lutte contre la domination du capital, réaffirmant que la lutte des communistes syriens pour que la nation syrienne fasse front et tienne debout, est également importante pour le renforcement international du front mondial contre l’impérialisme.

Le comité central a ensuite écouté le rapport sur les activités dédiées au centenaire de la naissance du camarade Khaled Bagdash, leader historique des communistes syriens, qui ont été réalisées par les organisations du parti à travers le pays, malgré les conditions difficiles, et qui ont mis en avant les aspects de la lutte du parti communiste syrien, de son combat de classe, national et international.

Le Comité central a également discuté des questions d’organisation et a pris les décisions et recommandations nécessaires dans ce domaine. Le Comité a félicité l’activité des organisations du parti et la lutte des camarades communistes au coude à coude avec leurs frères dans le combat pour la défense de la patrie, pour la souveraineté et la dignité.

Le comité central élargi a achevé ainsi ses travaux.

Damas le 05/12/2012

Le Comité central du Parti communiste syrien


Publié sur le site du lien, journal du PADS

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 09:05

 

 

 

 

                                                                        le-capitalisme-et-l-arbre.jpg

                                                             (source: Cathy Apourceau)

 

 

                                                                                   

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