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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 08:57

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Indexons la revalorisation du SMIC sur celle des salaires des patrons du CAC 40 !

 

Michel Sapin, le ministre du Travail, l'a annoncé. Il n'y aura pas de coup de pouce pour le SMIC autre que la revalorisation automatique de 0,3% du 1er janvier. C'est une déception et un mauvais service rendu à l'économie du pays qui nous conduit inéluctablement à  la récession. Pierre Moscovici vient d'ailleurs de l'avouer en baissant les prévisions de croissance pour 2013.

Les faits sont têtus, la stagnation des salaires étouffe l'économie. Cette tendance se vérifie dans tous les pays qui font le choix de l'austérité et du gel des salaires. Tous, sans exception, voient leurs perspectives de croissance et de développement s'assombrir. Il est temps de changer de logique.

Pourquoi ne pas indexer le Smic sur l'augmentation des salaires des patrons du CAC 40?  Soit 5% de plus pour cette année. Pourquoi ce qui est possible pour un grand patron ne pourrait pas l'être pour un smicard ?

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 08:33

 

Michel STEFANI michel stefani

L’Assemblée de Corse doit adopter une délibération finalisant un vote antérieur obtenu le 27 mai 2010 sur une motion de Corsica Libera amendée par le Front de gauche afin « que soient mis en œuvre les moyens juridiques nécessaires pour définir un cadre statutaire à la langue corse fondé sur le principe de co-officialité ».

Certains s’étonnent et nous interrogent sur ce choix politique d’une co-officialité non discriminatoire en faveur d’un bilinguisme assumé et expliquent que nous serions dans la confusion au prétexte que co-officialité et bilinguisme ne veulent pas dire la même chose.

Du point de vue du vocabulaire c’est incontestable mais pour ce qui est du concept c’est différent. Les 34 élus qui ont voté cette motion amendée se sont prononcés en faveur : « d’un cadre statutaire pour la langue corse fondé sur le principe de co-officialité » et pas pour autre chose.

Aussi, nous nous sommes permis de transmettre à chaque groupe pour information la brochure intitulée : « pour une politique démocratique de la langue » rédigée par Jean Baptiste Marcellesi sociolinguiste mondialement reconnu et éditée par Terre Corse.

Lui-même prenait soin de démontrer que ce sujet ne pouvait être laissé entre les seules mains des juristes et des sociolinguistes et qu’il fallait que les principaux intéressés s’en saisissent. C’est l’esprit avec lequel, pour notre part, nous travaillons à cet objectif qui s’impose de fait et semble accepté de tous : sauver la langue corse.

Par cet amendement nous avons voulu réaffirmer une position claire y compris dans ses implications constitutionnelles et plus largement dans une politique de promotion des langues de France sans avoir la prétention de rédiger le texte de loi qui le permettrait. Il en est de même pour la ratification de la Charte des langues régionales, en faveur de laquelle nous nous prononçons, défendue par François Hollande candidat à la présidence de la République. Dans tous les cas une réforme de la constitution est nécessaire.

Au mois de septembre la ministre de la culture, en répondant à une question écrite du parlementaire communiste, Jean Jacques Candelier, a donc annoncé que le gouvernement relancerait la procédure de ratification de la Charte des langues régionales. Le 15 novembre elle l’a confirmé et le 4 décembre la Commission des lois de l’Assemblée nationale a débattu des implications constitutionnelles de cette ratification.

Ce processus devrait aboutir en mars, et nous pensons qu’il y a un réel intérêt à y inscrire les travaux de l’Assemblée de Corse car notre langue est selon nous constitutive du patrimoine linguistique de la France avec l’ensemble des langues régionales dévalorisées.

Il n’est nullement question de mettre le doigt dans un engrenage fédéraliste et encore moins de prendre une revanche sur l’histoire pour imposer en sens inverse une minoration de la langue la plus repandue, le français.

En revanche il faut, augmenter le nombre de locuteurs de corse en sachant que l’usage de la langue ne se décrète pas, il faut aussi que cela corresponde à une réalité sociale et économique, à un territoire à son histoire comme à son avenir. Dans La liberté de l'esprit, Paul Valery montrait comment la « baisse de la valeur esprit » était induite par un état de l'économie politique.

Le monde entier connaît une crise sans précédent et la révolution informationnelle ne cesse de s’étendre. Les bouleversements sont d’une telle ampleur qu’il n'est plus possible de parler d’art et de culture, de science et d'éducation sans en prendre la mesure.

La Corse n’est ni la Catalogne ni même la l’Alsace et si la France n’est pas l’Espagne elle a néanmoins accepté l’enseignement bilingue à parité horaire de l’alsacien. Depuis longtemps nous nous sommes défaits de la référence au modèle précisément pour appréhender au mieux la réalité sans nous désintéresser de ce qui se fait ailleurs.

Par conséquent, nous considérons que nous devons en premier lieu convaincre et pas contraindre celles et ceux qui ont choisi de vivre sur cette terre pour construire ensemble, quelles que soient leurs origines, un destin commun.

C’est pourquoi nous nous opposons à cette approche absurde de la revanche des girondins sur les jacobins qui nous éloigne de l’objectif essentiel tendant à établir le cadre législatif nécessaire pour permettre, au-delà de ce qui est fait aujourd’hui par l’Etat, l’usage le plus large de notre langue.

La place accordée à la langue dans la société est, en effet, un enjeu essentiel. Une double dimension apparaît, touchant à la sphère publique et à l'individu, lui-même au cœur de celle-ci, en tant que citoyen. La langue, instrument de communication avec les autres est en même temps, dans une certaine mesure, le révélateur de son identité souvent complexe.

Ce paradoxe souligne le caractère aberrant de la logique marchande qui pousse à la standardisation linguistique et culturelle quand la prise en compte de la diversité est constitutive de richesse intellectuelle, collective et personnelle. D’où l'affirmation : « langues communes oui langue unique non », car, effectivement, le plurilinguisme est un avantage pour l'épanouissement de l'individu.

Par contre, le sentiment de perte d'appartenance sociale et la frustration de ceux qui n'ont pas accès à la formation, à l'information et aux échanges, se conjuguent et trouvent dans l’expression politique de division et de stigmatisation de communautés entières, un exutoire dangereux.

La précarité, l’isolement individuel conduisent au rejet et au repli face à un système qui broie les hommes, leur statut social, leurs origines. Le passé et les valeurs ancestrales deviennent, parfois à tort, de nouvelles références pour des rapports sociaux, dans certains cas non laïcs, fondés sur une conception ethnique voire communautariste.

En ce sens, on ne peut prétendre qu’il soit urgent de s’attaquer à la fracture sociale, pour la réduire, et ignorer la dimension économique, la démographie, la diversité sociale et culturelle, l’histoire du territoire sur lequel elle se développe. Aujourd'hui le bilinguisme doit s'inscrire dans un projet sociétal dont la caractéristique essentielle serait l'ouverture face à ces risques terribles.

Par l’affirmation, d’un bilinguisme assumé et respectueux de notre diversité comme de notre histoire, d’une co-officialité dont le champ d’application serait définie après une véritable et large concertation pour écarter toute forme de discrimination, il s’agit de poser dans la sérénité les conditions d’un processus démocratique pour préserver et promouvoir la langue corse sans dresser de murs entre celles et ceux qui parlent ou ne parlent pas le corse.

En conséquence, nous rejetons l'idée de la sélection à l'embauche par la maîtrise de la langue pour « corsiser » l'emploi. Nous pensons particulièrement au respect des règles établies avec le code du travail, les statuts de la fonction publique d’état et territoriale, les statuts des agents des entreprises nationales et les conventions collectives.

Dans le prolongement de la proposition de loi 2321 des députés communistes, déposée en 1984, à travers les travaux de Jean Baptiste Marcellesi, nous avons proposé en 1985, la co-officialité dans le but de sauver le corse en préservant le bilinguisme franco corse précisément parce que depuis l'édit de Viller Cotterets les langues de France ont été occultées par une politique d'uniformisation au bénéfice du français.

Ainsi valorisé, l’identique est devenu facteur de dépossessions à plus forte raison quand la volonté politique signifie : « même langue et mêmes façons de penser » sur fonds de rentabilité et de productivité capitalistes. En même temps nous ne pouvons pas ignorer que le français a été la langue de la promotion sociale. C’est ce mouvement contradictoire qui fonde notre réflexion.

De fait, la langue minorée est aussi celle du peuple et son usage est resté limité malgré les dispositions prises ces dernières années pour l’enseignement du Corse. La République une et indivisible, l'unité de la Nation ont souvent été les arguments développés pour justifier une politique fondée avant tout sur des enjeux économiques et des données démographiques.

Or, nous voyons aujourd’hui que les exigences capitalistes d'un monde sans entrave pour la spéculation financière menacent les Etats. Ce n’est pas le cas de la diversité linguistique. Nous en avons eu l’exemple avec la ratification du traité Merkel Sarkozy qui consacre l’abandon de souveraineté budgétaire au bénéfice de la Commission non élue de l’UE.

La société est donc transformée pour l'adapter à ces règles de la mondialisation capitaliste imposées à l'homme, au mépris de son propre avenir et de son environnement, en vantant les mérites d'un individualisme forcené pour mieux détruire les principes de solidarité donc du vivre mieux ensemble.

Et s’il faut revenir quelques années en arrière pour convaincre de la validité de notre démarche, nous retiendrons qu’en 2008 la discussion à l’Assemblée nationale, ouverte sur la question des langues régionales et la modification de la Constitution, s’était conclue à la demande du gouvernement par le refus d'une loi offrant un cadre juridique plus fiable que la loi Deixonne de 1951.

On se souviendra également du refus de Jacques Chirac de ratifier la Charte des langues régionales, pourtant signée par la France en 1999, au motif que le Conseil constitutionnel jugeait plusieurs clauses contraires à la Constitution.

Sur le plan des principes, c’est intéressant de le rappeler, le Conseil constitutionnel a estimé que la Charte conférait des droits spécifiques et imprescriptibles à des groupes de locuteurs, à l’intérieur de territoires, ce qui portait atteinte aux principes constitutionnels d’indivisibilité de la République, d’égalité devant la loi et d’unicité du peuple français.

Pour ce qui nous concerne nous ne pensons pas qu'un peuple existe parce que sa langue existe. C’est aussi faux que d'affirmer le contraire. Devant l'Assemblée de Corse Paul Bungelmi insistait en 1983 sur la nécessité de « prendre en compte le fonds commun à l'identité corse et la diversité et surtout admettre le caractère évolutif de l'homme en qui le nouveau et la tradition se mélangent dans un mouvement qui fait que l'identité culturelle se crée toujours au présent ».

La France, précisément parce qu'elle est celle des Lumières, se doit à la fois de préserver son exception culturelle et de consacrer les moyens, humains techniques et financiers, nécessaires à une réelle promotion des langues et cultures régionales.

Après la politique de suppression massive de postes dans l'Education Nationale, menée ces dernières années, il faut inverser la tendance, modifier la Constitution et adopter une loi pour donner un statut aux langues et aux cultures de France favorisant à long terme leur promotion et leur plein épanouissement.

Beaucoup l’ont dit, cette revitalisation constitue un apport aux rapports sociaux et à l'essor culturel qu’il faut évaluer pour définir au mieux l'engagement de l'Etat. À défaut, l’avenir resterait incertain et à terme la part du patrimoine national que le corse, comme les autres langues de France constituent, serait définitivement perdue.

Définie dans un cadre national de responsabilité publique, cette politique serait d'autant plus efficace qu'elle afficherait une ambition décentralisatrice forte donnant aux régions la capacité d'adapter les objectifs communs aux particularités de chacune d'elle.

L'enjeu, c'est effectivement, à nos yeux, de fonder, dans la reconnaissance et la connaissance de l’autre, une société généreuse, solidaire conjuguant la citoyenneté, l'épanouissement de la personne et la dignité humaine. Le ciment de l’unité nationale se trouvera ainsi dans le respect des valeurs et des principes de la République.

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 08:14

                                                                              

 

 Source:Alger Républicain  ALGER REPUBLICAIN

Hollande va-t-il lever le voile sur
l’affaire Audin ?
lundi 17 décembre 2012

Josette Audin

 

Josette Audin

Plus de cinquante-cinq ans après l’assassinat de Maurice Audin, dont on n’a jamais retrouvé le corps, le chef de l’État va-t- il faire ce geste qu’aucun de ses prédécesseurs n’a su faire, en reconnaissant officiellement que le jeune mathématicien communiste est mort sous la torture ? , Pour Josette Audin, la veuve de Maurice Audin, dans un entretien à lire ci-dessous  : "Il faut une condamnation de ce qui a été fait au nom de la France en Algérie".

Qui était Maurice Audin ?

Josette Audin. Qui était Maurice Audin  ? C’était mon mari… Nous vivions à Alger. Il était mathématicien à la faculté d’Alger. Nous avions trois enfants. Il était engagé auprès des Algériens dans 
la lutte pour l’indépendance.

Pourquoi le jeune intellectuel européen qu’il était s’est-il engagé pour l’Algérie algérienne  ?

Josette Audin. Nous étions membres du Parti communiste algérien, 
qui luttait pour l’indépendance, aux côtés de ce peuple. Nous 
ne supportions pas le racisme, 
la façon dont les Algériens étaient traités, ou plutôt maltraités.

Comment s’est passé l’enlèvement 
de Maurice Audin par 
les parachutistes à votre domicile  ?

Josette Audin. Ce jour-là, des pieds-noirs ultras avaient manifesté 
toute la journée. Il y avait eu 
des ratonnades monstrueuses dans toute la ville. À la fin de cette journée, il était tard, aux alentours de 23 heures, alors que nous étions sur le point d’aller nous coucher, des parachutistes sont venus tambouriner à la porte. C’était Maurice qui était recherché, 
pas ceux qui se livraient à la chasse aux Algériens et venaient 
de commettre des meurtres. Lorsque les autorités vous signifient que Maurice Audin s’est «  évadé  », les croyez-vous  ?

Josette Audin. Évidemment non. Tout le monde savait que ces prétendues évasions étaient en fait des exécutions. C’était connu de tout le monde, pas seulement des familles algériennes dont un membre avait subi ce sort. La plupart des pieds-noirs savaient et s’en réjouissaient.

Il y a eu, tout au long de la guerre d’Algérie, des milliers de Maurice Audin. En quoi cette affaire illustre-t-elle la violence inouïe déployée 
alors par la France coloniale  ?

Josette Audin. Cette affaire a eu un grand retentissement en France comme, auparavant, l’assassinat 
de l’avocat Ali Boumendjel. Maurice était européen, il avait 
des connaissances en France, 
dans le domaine des mathématiques. Un comité Audin a été créé, 
avec Pierre Vidal-Naquet, Laurent Schwartz et d’autres intellectuels qui ont tout de suite exigé la vérité. Ils n’ont pas lâché, ils ont dénoncé sans relâche la torture. Je pense 
que l’action de ces gens en France au sujet de l’Algérie a peut-être 
aidé par la suite à accélérer 
le processus de paix.

De quelle façon la vérité peut-elle être connue, plus d’un demi-siècle après ce crime  ?

Josette Audin. Dans la lettre que 
j’ai adressée en août au président de la République, je ne demande pas seulement la vérité. Bien sûr, 
je voudrais qu’on connaisse 
la vérité, c’est évident, même si 
je suis de plus en plus sceptique 
sur le fait qu’on l’obtienne vraiment un jour. Ce que je demande au président Hollande, c’est une condamnation 
de ce qui a été fait au nom 
de la France en Algérie. Je ne demande pas qu’il s’excuse  : 
il s’est produit en Algérie des choses qui ne sont pas excusables. Je demande une reconnaissance et une condamnation. On peut condamner l’usage de la torture. On dit toujours que la France est 
le pays des droits de l’homme. Mais comment continuer à se qualifier ainsi, quand ces droits de l’homme ont été piétinés, sans que leur violation ait été condamnée  ?

Comment jugez-vous le récent hommage officiel rendu à Fréjus 
au général Bigeard, symbole 
de l’institutionnalisation de la torture durant la guerre d’Algérie  ?

Josette Audin. Cet hommage 
est scandaleux. Le ministre de 
la Défense aurait pu se dispenser d’aller jeter des fleurs à ce militaire, qui a peut-être fait de belles choses lorsqu’il s’agissait de libérer 
la France, mais qui a pratiqué la torture en Indochine puis en Algérie. Le glorifier est scandaleux.

Pourquoi la France a-t-elle tant de mal à reconnaître officiellement ces crimes de guerre  ?

Josette Audin. Je ne l’explique pas, je ne le comprends pas. À de nombreuses occasions, nous avons demandé cette reconnaissance 
et cette condamnation officielles de la torture, des crimes de guerre. Sans jamais être entendus.

 

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 17:18

 

                                                    

                                                         Communiqué du PCFpcf.jpg                                                             Hollande à Alger

« Reconnaître enfin la réalité du colonialisme et des crimes d'État »

 

François Hollande se rend demain à Alger. Il est vraiment temps de construire une relation franco-algérienne d'égalité et de maturité. 50 ans après l'indépendance de l'Algérie, l'avenir commun a besoin d'un regard français exigeant et lucide sur la vérité de son propre passé colonial, mais aussi sur l'intérêt des deux pays à tisser les liens nécessaires d'un véritable partenariat humain, social, culturel, politique, économique… La visite de François Hollande à Alger doit être l'occasion de refonder le rapport entre la France et l'Algérie et pour cela de reconnaître enfin la réalité du colonialisme et des crimes d'État qui l'ont caractérisé.

 

L'État français, par la voix de ses plus hauts dirigeants, n'a jamais eu le courage d'assumer clairement, pour la dignité de la France, une aussi lourde histoire. François Hollande doit le faire maintenant. C'est à lui de tendre la main et de prononcer solennellement les mots pour cela. Au cours de cette visite d'État il doit montrer la hauteur de vue qui s'impose pour reconnaître la blessure historique infligée à la nation algérienne par 130 ans de domination et de violence coloniale et par 8 ans de répression et de guerre. Un geste de cette portée montrerait une volonté de faire reculer tous ceux qui, dans notre pays, instrumentalisent le passé colonial pour nourrir le racisme, les haines et les idéologies les plus réactionnaires. Cela grandirait la France, et sa voix dans le monde n'en serait que plus respectée.

Une nouvelle période de l'histoire franco-algérienne doit s'ouvrir pour permettre de régler l'ensemble des questions bilatérales mais aussi pour chercher des convergences face aux crises et aux problèmes des relations internationales et régionales que ce soit au Sahara occidental ou au Mali.

 

 

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 15:52

                                                                                 pclogo-copie-1.jpg                                                                      

                                                                            

 

 

 

                                                                                       

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 15:33

                                                                                                                                  

  MAURICETHOREZjpg.jpg"QUE LES BOUCHES S'OUVRENT..."   Soviet---Hammer-02.gif

                   (Maurice Thorez)

  •  

  

 

  Les communistes veulent rallumer les étoiles

 

 

Les adhérents du Parti communiste français étaient appelés aux urnes ce 14 et 15 décembre 2012 afin de déterminer leur base commune de discussion pour leur 36ème congrès, qui se tiendra du 7 au 10 février 2013 à Aubervilliers. Dans un processus de travail qui commence à prendre son essor, 54,19% des inscrits se sont déplacés pour départager les quatre propositions qui étaient en débat.

 

Le texte proposé par le Conseil national du PCF, « Il est grand temps de rallumer les étoiles - Humanifeste du Parti communiste à l'aube du siècle qui vient », a été adopté à 73,15% des suffrages exprimés. Le texte alternatif numéro 1, « Unir les communistes pour un PCF de combat, marxiste, populaire et rassembleur » a obtenu 11,08% ; le texte alternatif numéro 2, « Combattre l'austérité, en finir avec le capitalisme », a obtenu 9,95% : et le texte alternatif numéro 3, « Un parti résolument communiste dans l'affrontement de classe ni abandon ni effacement », a obtenu 5,82%.

 

Ce résultat marque une forte volonté des communistes de poursuivre et amplifier la dynamique engagée depuis leur dernier congrès. Il témoigne également du souffle et de l'ambition par lesquels ils veulent nourrir leur combat face à la crise et au capitalisme, dans une Révolution citoyenne plus que jamais nécessaire.

Le texte adopté est désormais le bien commun de l'ensemble des communistes. Mais ce vote est loin de clore les débats. Il ouvre une nouvelle phase de notre réflexion qui doit nous permettre d'approfondir et de préciser nos analyses comme nos orientations. Qui doit nous permettre également nous rassembler plus encore. Dans les semaines qui viennent, nous appelons les communistes à poursuivre le travail engagé afin d'enrichir cette base commune et de faire de notre congrès un évènement politique retentissant pour notre peuple.

 

Pierre Dharréville, membre du Conseil national du PCF, responsable de la commission du texte,

 

 

Résultats vote base commune 36ème Congrès:
  ATTENTION: Dans l'énoncé des résultats de la Fédé de Haute-Corse, le camarade responsable à l'organisation a modifié le numéro des textes proposés aux camarades par commodité: Le N°1 est le texte  de la direction du Parti("Rallumer les étoiles"), le N° 2:« Unir les communistes pour un PCF de combat, marxiste, populaire et rassembleur », le N° 3:« Combattre l'austérité, en finir avec le capitalisme », le N° 4« Un parti résolument communiste dans l'affrontement de classe ni abandon ni effacement »
 

H

aute Corse

     
         
 

Inscrits  410

  

Admis à voter : Cotisants 150

 

 

 

 

 

  Votants  92

 

 

Exprimés  89

         
  Texte 1 73    
  Texte 2  5    
  Texte 3  3    
  texte 4  8    
  Refus de vote 2    
  Abstention 1
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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 17:00

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Crossing lines, ou comment se vendre à l’occupant
Bernard GENSANE

Je le dis très tranquillement comme je le pense : si les nazis avaient gagné, les successeurs de Clouzot et de Pierre Frenay (qui nous gratifièrent pendant la guerre de l’extraordinaire Corbeau, tourné dans des studios nazis – pardon allemands) joueraient pour la télévision en allemand.

Il se prépare actuellement à Paris une série policière où, nous dit Le Monde, « la langue de Molière est proscrite ». Cette série s’appelle Crossing Lines. Je n’en connais pas l’argument, mais comme je sais que la langue anglaise est parfois prodigieusement imprécise, je me permets de signaler que ce titre peut se traduire des manières suivantes (liste non exhaustive) :

Changer de ligne
Croiser des fils
Des lignes cruciformes
Des lignes qui se croisent
Des lignes transversales
Des lignes entrecroisées
La traversée des lignes

Une petite suggestion en passant : la forme en ing en anglais étant un peu n’importe quoi, on peut s’amuser cinq bonnes minutes en traduisant fucking machines.

La vedette de la série est française : il s’agit de Marc (Lucien) Lavoine, qui porte un nom qui fleure bon le terroir. Il donne – en anglais – la réplique à Donald Sutherland. Une fois qu’il a fini de tourner, il se double en français. Les autres acteurs, d’origine multiple et variée (j’espère qu’il y a parmi eux des Tchèques et des Hongrois que l’on peut payer à la sauce Bolkenstein), jouent également en anglais.

Parler dans la langue de l’autre, c’est penser comme l’autre, selon ses schémas. Jouer dans la langue de l’autre, c’est jouer comme l’autre, selon sa culture, sa langue, ses habitus. C’est être un autre.

Bien sûr, les producteurs se justifient sans problème : si l’on veut concurrencer les blockbusters (dans la langue de Molière : films à grand succès) étatsuniens (pardon : US), il faut tourner en anglais pour appâter les distributeurs internationaux. Ce qu’ont toujours fait, c’est bien connu, Truffaut, Manoel de Oliveira ou Fellini. Il vaut mieux effectivement, au XXIe siècle, tourner un gros caca en anglais qu’un bon film en italien ou en français.

Une question toute bête : pourquoi faut-il concurrencer les blockbusters US ? Qu’on les laisse vivre leur vie, qu’ils soient bons ou mauvais, et qu’on nous laisse vivre la nôtre. Passent actuellement sur nos écrans de télévision Borgen, une série danoise très innovante qui a été tournée en danois, et Les Revenants, une série française très prenante, très originale, coécrite par Emmanuel Carrère, tournée en français. Remercions l’auteur de L’Adversaire de ne pas s’être prostitué en écrivant dans la langue de Wall Street et de la CIA ! Les Danois ont produit en 2007 une fort bonne série policière sous le titre Forbrydelsen, un mot qui signifie « le crime ». Jouée en Danois. Arte, la grande chaîne culturelle, nous l’a présentée sous le titre « The Killing » ! Cette série était d’ailleurs tellement bonne qu’une chaîne étatsunienne l’a adaptée (pardon : en a fait un remake) de manière assez banale. Preuve qu’on peut être une nation de cinq millions d’habitants et s’exporter en restant soi-même.

TF1 devrait bientôt programmer Jo, une série conçue par René Balcer, brillant réalisateur et producteur canadien (New York police judiciaire). L’acteur principal, Jean Reno, joue en anglais, avec, selon les chargés de com’, un accent « presque parfait » (son accent est effectivement très bon). L’action se passe à Paris, avec des panneaux de signalisation en anglais (Eiffel Tower ? Magdalena Church ? Counterscarp Street ? The Father The Chair ?).

Vive le Danemark libre !

PS : la bande-annonce (pardon le teaser) se veut "américaine". Elle est grotesque (http://www.rue89.com/rue89-culture/zapnet/2012/12/11/pourquo...)

http://bernard-gensane.over-blog.com/

URL de cet article 18638
http://www.legrandsoir.info/crossing-lines-ou-comment-se-vendre-a-l-occupant.html
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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 16:54

                                                                           

  CERVEAU.gif

 

La situation en Syrie et la déclaration intersyndicale CGT-FSU-Solidaires
« L’ennemi principal est dans ton propre pays » (Karl Liebknecht, août 1914)
Georges GASTAUD

Il ne s’agit pas de s’aligner sur le « régime » Assad, comme ils disent, car le choix d’un régime relève de chaque peuple en vertu du « droit des nations à disposer d’elles-mêmes » constamment défendu par Marx et par Lénine, sans parler de Robespierre, de Jaurès ou de Ho Chi Minh. Il s’agit, pour nous Français, qui sommes les citoyens d’un pays dominé par l’impérialisme, de nous souvenir que l’impérialisme n’a pas qualité pour « libérer » des peuples et qu’il est au contraire l’ennemi principal de tous les peuples, y compris du nôtre : car « un peuple qui en opprime d’autres ne saurait être libre » (Marx). Qui croit sérieusement que Sarkozy ait voulu « libérer » le peuple libyen et non pas saisir l’occasion d’une guerre civile en Libye pour engager la recolonisation de l’Afrique avec les autres prédateurs du capital anglais et américain ? Maintenant c’est carrément l’impérialisme allemand « décomplexé » qui entre dans la danse au Proche-Orient en envoyant ses fusées « Patriot » en Turquie, et cela malgré l’opposition des progressistes allemands.

Au nom de quel « droit » Hollande a-t-il « reconnu » le conseil syrien comme représentant officiel de la Syrie ? Depuis quand, juridiquement parlant, un pays s’arroge-t-il le droit de dire QUI est légitime pour en gouverner un autre ? Il est évident que si ce « droit d’ingérence » cher au belliciste en chef BHL était universalisé, il mettrait aussitôt la planète à feu et à sang ; mais qu’on se rassure, il ne marche que du fort au faible car que dirait-on si le Tchad ou Cuba avait « reconnu » Al Gore et non Bush quand ce dernier a été « élu » dans les conditions frauduleuses que l’on sait ? Tout progressiste doit donc choisir, au niveau des principes, entre le « droit d’ingérence » NÉCESSAIREMENT IMPÉRIALISTE DANS LES CONDITIONS ACTUELLES et l’ensemble « droit des nations à disposer d’elles-même » + solidarité internationale DE PEUPLE A PEUPLE, avec les forces d’un autre pays. La ligne rouge c’est que des progressistes de nos pays impérialistes n’en appellent jamais à leurs propres gouvernants (c’est-à-dire à ceux qui mènent la guerre de classe contre nous ici) pour apporter la « paix » dans des pays qui, comme par hasard, firent partie de l’ancien empire colonial français ! Car cela revient à demander au loup d’aller arbitrer un différend entre les moutons d’un même troupeau.

Demain ce sera au tour de l’Iran, puis à terme des « BRIC », Russie et Chine, qui sont DÉJÀ dans le collimateur des re-colonisateurs occidentaux de la planète : il suffit de regarder une carte pour voir comment la tenaille de l’OTAN se resserre autour de la Russie, des pays Baltes à l’Asie centrale en passant par la Turquie, le Japon et la Corée du nord fermant le ban à l’est. Et là encore, la question n’est pas « pour ou contre Poutine » - tout communiste ne peut que combattre son régime contre-révolutionnaire – mais pour ou contre le repartage du monde par les impérialistes. Quant au peuple russe, l’histoire a montré qu’il est capable de s’émanciper par lui-même d’une dictature capitaliste.

Il est grave que des syndicalistes – non pas parce qu’ils sont bêtes ou méchants, mais parce que des décennies d’attaque contre le marxisme ont remplacé les critères de classe par des critères pseudo-humanitaires (forcément à géométrie variable : qui tient les médias définit le bon et le méchant tout à loisir…) – se portent à la tête de cette croisade, alors même que le pouvoir qu’ils appellent à intervenir à Damas démolit ICI ET MAINTENANT nos salaires, nos pensions, nos statuts, notre souveraineté nationale et notre industrie, en un mot notre pays qu’il est absurde de confondre avec son oligarchie destructrice. Le meilleur service à rendre aux opprimés du Sud, ce n’est pas de leur envoyer des « forces Licorne », c’est encore et toujours de renverser ICI nos propres capitalistes fauteurs de guerre.

Car la guerre est la politique (nationale), donc la lutte des classes INTERNES, continuée par d’autres moyens, et il est SUICIDAIRE pour des progressistes de demander aux loups qui nous dévorent ICI d’aller délivrer la veuve et l’orphelin AILLEURS. Quand ils se seront gavés là-bas, ils reviendront encore plus forts nous dévorer vivants ici !

Alors que se profile un nouveau cycle de guerres impérialistes qui, crise mondiale du capitalisme et faillite de la zone euro aidant, pourraient aisément dégénérer en conflits mondiaux, les communistes, les syndicalistes de lutte et les vrais patriotes républicains, doivent se souvenir du mot d’ordre de Karl Liebknecht en août 1914 : « l’ennemi principal est dans ton propre pays ».

Fraternel salut, et dialoguons dans le respect des personnes et des arguments.

Georges Gastaud

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 10:08

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  Le vice-président syrien : "Ni le régime, ni les rebelles en mesure de l’emporter"

dimanche 16 décembre 2012, par As asawra

Le vice-président syrien Farouk al-Chareh a affirmé au quotidien libanais al-Akhbar qu’aucun des belligérants ne pouvait l’emporter, appelant à un "règlement historique" après 21 mois de violences en Syrie, selon les extraits d’un entretien qui sera publié lundi.
"Aucune rébellion ne peut mettre un terme à la bataille militairement. Tout comme (les opérations) des forces de sécurité et des unités de l’armée ne mettront pas un terme à la bataille" non plus, a affirmé M. Chareh, interviewé à Damas il y a deux jours selon le quotidien.
"Certes, il est du devoir de l’Etat de protéger ses citoyens, mais il y a une différence (entre cela et) la poursuite d’une solution sécuritaire à la crise, il ne faut pas confondre les deux", a-t-il insisté.
M. Chareh, proposé en octobre par Ankara, fervent soutien des rebelles, pour remplacer Bachar al-Assad à la tête d’un gouvernement de transition en Syrie, a appelé de ses voeux un accord "historique" entre les parties.
"La solution doit être syrienne mais passer par un règlement historique incluant les principaux pays de la région et les Etats membres du Conseil de sécurité", a-t-il précisé.
"Ce règlement doit garantir en premier lieu l’arrêt de toutes les formes de violence et la formation d’un gouvernement d’union nationale avec de larges pouvoirs", a-t-il poursuivi, estimant que "chaque jour qui passe éloigne un peu plus la solution, militairement et politiquement".
"Nous devons défendre l’existence de la Syrie et pas mener une bataille pour un homme ou pour un régime", a-t-il encore déclaré.
"Les forces de l’opposition, armées, civiles ou affiliées à l’étranger, ne peuvent se dire unique représentant légitime du peuple syrien", a jugé M. Chareh.
De même que "le pouvoir actuel, avec son armée qui a son idéologie, ainsi que ses partis politiques, Baas en tête, ne peut créer seul le changement sans la participation de nouveaux (venus)", a-t-il poursuivi.
Selon Al-Akhbar, M. Chareh, vice-président depuis 2006 et personnalité sunnite la plus en vue au sein du pouvoir alaouite (branche du chiisme) contesté, n’a pas fait de déclarations publiques depuis juillet 2011.
Des informations faisant état de sa défection en août avaient été démenties par le régime, mais selon des personnalités de l’opposition, il serait en résidence surveillée.
Agé de 73 ans, celui qui fut pendant 22 ans chef de la diplomatie syrienne avant de devenir vice-président, a proposé dès le début en mars 2011 de la crise de servir de médiateur, déchiré entre sa loyauté envers le régime et son attachement à sa région natale Deraa (sud), berceau de la contestation.
Cherchant toujours à mettre fin à l’effusion du sang, il a, au nom du régime, organisé une réunion en juillet 2011 sur le dialogue national, mais celle-ci a fait long feu et la répression a repris.
Sa réticence à soutenir la guerre totale contre les contestataires a poussé la Ligue arabe à le qualifier "d’homme de consensus" et à proposer en janvier 2012 qu’il dirige la période de transition en Syrie vers un Etat démocratique, à la place du chef de l’Etat.

(16 Décembre 2012 - Avec les agences de presse)

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 09:57

 

 

 
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