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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 10:40

                                                                    LAICITE

 

 

 

107 ans après la promulgation de la loi de 1905, où en est-on sur la laïcité ? – 2
Mercredi 5 décembre 2012
Par Bernard Teper
Co-animateur du Réseau Education Populaire.
Auteur avec Michel Zerbato de « Néolibéralisme et crise de la dette ».
Auteur avec Catherine Jousse et Christophe Prudhomme « Contre les prédateurs de la santé ».
http://wwww.reseaueducationpopulaire.info

Sur le chapitre de la laïcité scolaire, il ne suffira pas d’un peu de courage mais il faudra beaucoup de détermination et de ténacité car les enjeux sont considérables. Si on ajoute aux 7 milliards d’euros versés par l’Etat les fonds provenant des collectivités locales, ce sont près de 10 milliards que les citoyens français consacrent chaque année à l’enseignement privé.
Depuis plus de trente ans, l’école subit les assauts de trois ennemis :

  • le néolibéralisme qui vise à  soumettre l’école à l’entreprise et à organiser la privatisation des profits et la socialisation des pertes, alors que la promesse de la République sociale est que l’école transmette des savoirs ordonnés pour libérer le futur citoyen des chaînes de l’obscurantisme,
  • le communautarisme qui vise à soumettre l’école aux dogmes ethniques, religieux et économiques de la société civile alors que la promesse de la République     sociale est que la transmission des savoirs ordonnés s’effectue hors de la pression de ces dogmes,
  •  le pédagogisme qui vise à soumettre l’école aux aux rapports sociaux de la société civile, alors que la promesse de la République sociale induit que la liberté pédagogique soit dans l’école le pendant de la liberté de prescription du médecin (de ce point de vue, les pédagogistes ont transformé les programmes pour éviter que les savoirs puissent être utilisés de façon critique).

De ce triple assaut pour soumettre l’école à la société civile principalement marchande, l’attaque contre le principe de laïcité est la matrice idéologique. Ces attaques s’amplifient de jour en jour pour refaire de l’école privée confessionnelle l’école de la bourgeoisie. Alors que la scolarisation d’un enfant en école privée coûte en fonctionnement plus cher au contribuable que celle d’un enfant de l’école publique, alors qu’affaiblir, l’école publique rencontre la concurrence déloyale du privé, quels que soient les gouvernements depuis plus de trente ans, quelque 140.000 élèves par cohorte sortent du système d’enseignement sans diplômes et sans qualification.
La logique néolibérale s’est alliée avec la logique cléricale. Même dans les rangs de la gauche, une partie de ceux qui continuent à se battre pour la laïcité institutionnelle estiment qu’il ne faut pas toucher à la « paix scolaire » existante, quitte à sacrifier quelques centaines de milliers d’élèves !

Comment renverser cette situation insupportable ?

Oui, on peut prendre le contre-pied du plan banlieue Sarkozy-Amara destiné à financer le privé confessionnel contre l’école publique ?
Oui, on peut annuler les accords Chirac-Jospin-Kouchner avec le Vatican, donnant à l’église le droit de collation des grades ?
Oui, il faut annuler l’ensemble des lois qui dénaturent la loi de 1905 (de la loi d’Astier jusqu’à la sinistre loi Carle de Sarkozy qui oblige les municipalités à financer la scolarité dans les écoles privées confessionnelles hors de la commune de résidence) en passant par les lois Debré-Guermeur et consorts.
Oui, le financement public des structures d’accueil de la petite enfance à caractère confessionnel doit être combattu.
Oui, il faut supprimer l’ensemble des cadeaux fiscaux aux structures confessionnelles principalement catholiques qui aident à organiser la « concurrence libre et faussée » contre l’école publique.
Oui, il faut en finir avec la double peine infligée aux couches populaires (ouvriers-employés aujourd’hui représentant 53 % de la population française) victimes de la gentrification et de la politique du logement au service de la propriété lucrative qui les contraint à quitter les villes-centres et mêmes les banlieues pour les zones périurbaines et rurales éloignées et démunies d’écoles de proximité, tout comme de services publics, de santé et de protection sociale, etc.
Oui, il faut en finir avec la ghettoïsation sociale qui met en difficulté l’école de la République sociale !
Oui, il faut revenir au principe « fonds publics uniquement pour l’école publique », comme il faut en finir avec le financement par la Sécurité sociale des cliniques privées à but lucratif pour les actionnaires !
L’argent public ne doit pas être utilisé pour financer les églises ! Nous devons reprendre la bataille du Serment de Vincennes de 1960 pour la laïcité scolaire et ne pas accepter la trahison des organisations se disant laïques et sociales qui y ont participé et estiment à présent que trop d’eau a coulé sous les ponts ! Pour la période récente, une seule voix dans le champ politique s’est élevée clairement en faveur de l’école laïque, celle du Parti de gauche.
Nous devons donc rappeler à ceux qui n’en ont pas été acteurs dans quel contexte politique l’école privée sous contrat a été instaurée et comment aux dangers du cléricalisme ceux de la marchandisation se sont renforcés dans un combat inégal au détriment de l’école de la nation. La « refondation » de l’école de la République ne doit-elle pas commencer aujourd’hui par l’application des principes républicains fondamentaux, c’est-à-dire la laïcité, gage d’égalité et de justice ?

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 10:33

                                                              LAICITE

 

  107 ans après la promulgation de la loi de 1905, où en est-on sur la laïcité ? 
Mercredi 5 décembre 2012
Par Bernard Teper
Co-animateur du Réseau Education Populaire.
Auteur avec Michel Zerbato de « Néolibéralisme et crise de la dette ».
Auteur avec Catherine Jousse et Christophe Prudhomme « Contre les prédateurs de la santé ».
http://wwww.reseaueducationpopulaire.info
 

Rappelons d’abord que d’importantes dérogations à la loi promulguée le 9 décembre 1905 subsistent dans cinq départements français, en Alsace-Moselle, en Guyane et à Mayotte. Pire, la proposition du candidat Hollande de constitutionnaliser les principes édictés dans les deux premiers articles de la loi de 1905 (très bien !) s’est assortie de celle d’en faire autant du concordat de 1801 d’Alsace-Moselle (enfer et damnation !)… Nous militerons pour la première proposition mais contre la seconde : rendez-vous est déjà pris par Respublica avec le site http://www.laicite-sans-exceptions.fr/ et sa pétition !
Concernant la Guyane, aujourd’hui département français, elle n’est régie ni par la loi de1905, ni par le concordat de 1801, mais par une ordonnance royale de Charles X (un des rois les plus réactionnaires de l’histoire de France) qui ne reconnaissait alors que le culte catholique. Question à Mme Taubira, aujourd’hui ministre de la Justice : êtes-vous favorable à faire entrer la Guyane dans le droit commun ?
En Alsace-Moselle, il n’y a pas de séparation entre l’Église et l’État : non seulement les dignitaires religieux des quatre cultes reconnus (catholique, juif et deux cultes protestants) sont des fonctionnaires (la haute hiérarchie émarge au statut de la haute fonction publique !), non seulement ceux-ci viennent faire leur catéchisme dans les écoles publiques (il faut que les parents demandent une dérogation, et donc acceptent de se marginaliser, pour que leur enfant puisse ne pas y aller), mais la critique des religions est interdite. Il n’y a donc pas de liberté de conscience.
Question à Mme Taubira et à MM. Hollande, Ayrault et Valls : Pensez-vous replacer l’Alsace-Moselle dans le droit commun et y supprimer l’ensemble des dérogations du Concordat de 1801 ?

Sur le délit de blasphème

Voici ce que répondait le ministère de l’Intérieur et de l’aménagement du territoire (JO Sénat du 01/06/2006 - page 1538) au parlementaire de droite Masson : « Par décret du 25 novembre 1919, ont été maintenues à titre provisoire en Alsace-Moselle les dispositions du code pénal local relatives à la protection des cultes (article 166 relatif au blasphème et article 167relatif au trouble à l’exercice des cultes). L’article 166 dispose que « celui qui aura causé un scandale en blasphémant publiquement contre Dieu par des propos outrageants, ou aura publiquement outragé un des cultes chrétiens ou une communauté religieuse établie sur le territoire de la Confédération et reconnue comme corporation, ou les institutions ou cérémonies de ces cultes, ou qui, dans une église ou un autre lieu consacré à des assemblées religieuses, aura commis des actes injurieux et scandaleux, sera puni d’un emprisonnement de trois ans au plus ». Cette disposition a trouvé application en 1954, lorsque le tribunal correctionnel de Strasbourg a condamné sur le double fondement des articles 166 et 167 du code pénal local des perturbateurs d’un office religieux à la cathédrale de Strasbourg. Cette décision n’a été que partiellement confirmée en appel, seule l’incrimination relative au trouble à l’exercice d’un culte prévu à l’article 167 du code pénal local ayant été retenue (CA Colmar ; 19 nov. 1954, Perdurer et Sobolev). Plus récemment, la Cour de cassation a confirmé en 1999, une condamnation prononcée par la cour d’appel de Colmar sur le fondement de l’article 167, en rejetant l’argument soulevé par les parties selon lequel cette disposition du code pénal allemand n’était pas accessible aux personnes poursuivies dans la mesure où le texte était rédigé en allemand (Mass. 30 nov. 1999, Fromage et autres), et en réaffirmant que la disposition dont il s’agit a été maintenue dans les départements d’Alsace et de Moselle. Ces jurisprudences confirment donc le maintien en vigueur de ces dispositions de droit pénal local, dont la mise en œuvre et la détermination du champ d’application, notamment quant à son extension aux cultes non reconnus, relèvent de la compétence exclusive de l’autorité judiciaire. »
Il est à noter que le député de droite Roubaud déposait en 2006 une proposition de loi pour le rétablissement du blasphème dans toute la France…
Rappelons que la définition du blasphème entre dans le droit français au XIIIe siècle avec la définition donnée par Thomas d’Aquin, que la répression devient féroce avec le « bon » roi Louis IX dit Saint-Louis. Que les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 suppriment la notion de blasphème du droit français, tant qu’il n’y a ni abus ni trouble à l’ordre public. Mais qu’elle est réinstaurée sous la Restauration; à nouveau abrogée dans les années 1830 et supprimée définitivement du droit français par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Néanmoins, la « provocation aux crimes et délits » reste sanctionnée (art. 23), de même que l’apologie de crimes contre l’Humanité ou l’incitation à la haine ou à la violence en raison de la religion (art. 24), ou la diffamation contre un groupe religieux (art. 32). D’autre part, des éléments blasphématoires sont interdits dans les publications destinées à la jeunesse (art. 14).Or, le rattachement de l’Alsace et la Moselle à la France en 1918 a réintroduit la notion de blasphème sur son territoire, via l’incorporation de l’article 166 du code pénal allemand.
Toujours applicables (et d’ailleurs utilisés il y a quelques années à l’encontre de militants d’Act-Up) les articles 166 et 167 du code pénal local punissent le blasphème et l’entrave à l’exercice des cultes de 3 ans d’emprisonnement au maximum.
Question annexe à Mme Taubira et à MM. Hollande, Ayrault et Valls : Etes-vous prêts à supprimer ce droit rétrograde?
Il est possible qu’un gouvernement qui se veut attaché à la laïcité au point de vouloir enseigner la « morale laïque » à l’école renonce finalement à l’absurdité de vouloir constitutionnaliser un principe et son contraire, mais il y a fort à parier que sur la suppression des principales dispositions du Concordat il se borne à engager une concertation interminable avec les représentants locaux de la société civile et des cultes. Il est pourtant un point sur lequel aucun aménagement institutionnel ou financier n’est requis; c’est bien la suppression du délit de blasphème. Il n’en coûterait qu’un peu de courage

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 10:27

 

 




Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse et chancelier des Universités, a décidé d'interdire le meeting "Palestine vaincra" qui devait se tenir dans une amphi de la Faculté du Mirail samedi prochain, invoquant "le risque de trouble manifeste à l'ordre public". Le président de l'Université Jean-Michel Minovez a fait savoir au recteur sa désapprobation. Il indique dans un courrier que France 3 Midi-Pyrénées s'est procuré : "En tant que défenseur de la liberté d'opinion et d'expression, j'ai autorisé la tenue de ce meeting au sein de l'université car je considère que celle-ci doit être un lieu d'échange où toutes les opinions doivent pouvoir s'exprimer librement, dans le respect de la légalité républicaine et dans le cadre de la réglementation universitaire". 



Plusieurs associations ou partis politiques (dont les "jeunes populaires" de l'UMP) avaient protesté contre l'organisation samedi 8 décembre dans les murs de l'Université Toulouse-Le Mirail d'un meeting "Palestine vaincra". Le collectif "coup pour coup 31", organisateur de l'événement, avait fait part de son indignation face à ses critiques et en appelait à la liberté d'expression.
 
Le Crif, par la voix de sa président à Toulouse Nicole Yardéni, avait demandé et obtenu du président de l'Université, l'installation d'un stand pour permettre de débattre et d'échanger des points de vue, forcément très différents, comme nous le relations dès mercredi.


L’UNIVERSITE DOIT ETRE UN LIEU D’ECHANGE OU TOUTES LES OPINIONS DOIVENT POUVOIR S’EXPRIMER LIBREMENT, DANS LE RESPECT DE LA LEGALITE REPUBLICAINE ET DANS LE CADRE DE LA REGLEMENTATION UNIVERSITAIRE
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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 10:17

                                                                    

 

Les Pays-Bas vont envoyer deux batteries de missiles Patriot à la frontière turco-syrienne

vendredi 7 décembre 2012, par La Rédaction

Les Pays-Bas ont décidé vendredi d’envoyer "à court terme" en Turquie à la frontière syrienne deux batteries de missiles Patriot accompagnés de 360 soldats au maximum pour les opérer, a rapporté l’agence de presse néerlandaise ANP, citant le ministre néerlandais des Affaires étrangères Frans Timmermans.
L’endroit précis du déploiement de ces batteries doit encore être déterminé en concertation avec Ankara, mais également avec les Etats-Unis et l’Allemagne, les deux autres membres de l’Otan disposant de tels missiles, a rapporté la même source.
La Turquie avait demandé le 21 novembre le déploiement de missiles de défense anti-aérienne Patriot, capables de détruire en vol d’éventuels missiles en provenance de la Syrie, par des pays membres de l’Alliance.
Sans surprise, l’Otan avait donné son feu vert mardi à cette demande, assurant avoir l’accord de Washington, Berlin et La Haye, et il revenait alors aux trois pays de l’Otan possédant des Patriot de décider du nombre de batteries, de la date et de la durée de leur déploiement.
Le gouvernement allemand avait approuvé jeudi l’envoi de deux batteries de missiles Patriot en Turquie et prévoit de déployer jusqu’à 400 soldats de la Bundeswehr.
L’armée allemande étant sous le contrôle de la chambre basse du Parlement, l’intervention doit encore recevoir l’aval des députés. Le vote, espéré entre le 12 et le 14 décembre, ne devrait être qu’une formalité.

(07 Décembre 2012 - Avec les agences de presse)

source "Assawra"

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 10:14

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Communiqué du Parti communiste brésilien (PCB)

 

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

Le monde des arts et du travail ont perdu une légende, l'architecte et communiste Oscar Niemeyer. Une très grande figure qui a marqué le XX siècle par son art et sa science, mais aussi par ses idées pour lesquelles il luttait avec conviction.

 

L'architecte communiste, avec sa patte personnelle, a fait entrer le Brésil dans la modernité du monde. Son œuvre a marqué l’architecture en Europe, en Afrique, en Asie, au Liban et en Amérique. Son génie s'est diffusé sur tout le territoire brésilien par des œuvres qui reflètent les courbes, la lumière et la douceur de la liberté matérialisées dans des édifices bâtis par les travailleurs, pour lesquels il s'est battu toute sa vie. En imaginant Brasilia, Niemeyer affirmait qu'il ne suffisait pas de créer une ville, il fallait changer le système qui éloignait les travailleurs de son œuvre.

 

Mais l'homme, le militant communiste, était à la hauteur de son œuvre. Il est entré au Parti en 1945, a lutté contre la répression de la dictature militaire, et a été poussé à l'exil en France. Il a lutté là-bas dans le Parti des fusillés, de ceux qui ont résisté héroïquement au nazisme, le Parti communiste français historique, construisant le siège du PCF.

 

Il a toujours pris le parti du progrès de l'humanité. Il a soutenu la révolution bolchévique et l'Etat ouvrier en URSS, il a toujours été au côté de Cuba socialiste, et lorsque la révolution démocratique et socialiste a vaincu l'oppression en Algérie, c'est là que le militant communiste brésilien a construit des universités et édifices dans les intérêts des travailleurs.

 

Niemeyer a été au côté des géants du XXème siècle : il a été l'ami de communistes, Fidel Castro, Pablo Neruda, Luis Carlos Prestes, Jorge Amado, Jean-Paul Sartre et José Saramago. Il a soutenu toutes les luttes des travailleurs de son temps, militant toujours solidaire, à l'attitude digne, n'ayant nul cesse de lutter pour le socialisme.

 

Quand notre Parti a été attaqué par les liquidateurs, au IX ème congrès de 1991, il était présent en plénière, dans le public de l'Université d’État de Rio de Janeiro pour nous dire : « Tant qu'il y aura misère et oppression, être communiste restera notre parti-pris ».

 

Après la rupture avec les liquidateurs, qui ont tourné le dos à l'histoire, en 1992, Oscar Niemeyer a été élu président d'honneur du PCB.

 

Sa lutte, son histoire, son engagement pour le marxisme et le socialisme, tout comme son art et sa science ont laissé une trace indélébile dans la mémoire de notre temps.

 

Le camarade Oscar Niemeyer répond présent !

Oscar Niemeyer, une légende communiste dans l'histoire
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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 10:02

 

                                                                          cartecommunes

 

archive: attentat contre un une villa en Corse

 - le 8 Décembre 2012

 

Corse: nuit bleue contre des résidences secondaires

 

 

Une vingtaine d'attentats à l'explosif ont visé des résidences secondaires en Corse, du nord au sud de l'île, dans la nuit de vendredi à samedi, quelques heures après un nouvel assassinat.

Les services de la préfecture ont enregistré au milieu de la nuit 24 déflagrations. Dans le Sud, deux bâtisses ont été détruites à Coggia, à 35 Km d'Ajaccio, une à Bonifacio, une à Sartène et deux à Coti Chiavari, sur la rive Sud du golfe d'Ajaccio. En Haute-Corse, trois maisons ont été visées à Calvi et une à Oletta, à 20 Km de Bastia. D'autre attentats ont notamment été signalés à Tomino et semble-t-il aussi à Centuri et à Sisco [Cap Corse NDLR], à Furiani et à Santa-Maria-Poggio, toujours aux alentours de Bastia.

Aucune inscription ou de sigle FLNC (Front de libération national de la Corse) n'a été découverte pour l'heure sur les murs des résidences. Aucune victime n'était à déplorer aux alentours de minuit. Le bilan de ce qui semble être une "nuit bleue", du nom d'opérations communes menées par les clandestins, pourrait évoluer. Cette série d'attentats a été commise la veille de la "festa di a nazione" du 8 décembre, la "fête de la nation" qui réunit toute la famille nationaliste.

Celle-ci appelle de ses voeux un "règlement politique de la question corse" avec un changement de la constitution entérinant la co-officialité de la langue corse et la reconnaissance du statut de résident afin de limiter les dérives spéculatives immobilières.

Les derniers attentats commis dans le cadre d'une nuit bleue avaient visé des enseignes de la grande distribution dans la nuit du 9 septembre. Sept supermarchés avaient été plastiqués, dont une grande majorité de grandes surfaces Leclerc. La série avait été revendiquée par le FLNC une semaine plus tard pour dénoncer le coût de la vie en Corse. Depuis le 1er janvier, on dénombre 55 attentats dans l'île.

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 09:44

                                                                   MARE NOSTRUM-copie-1

 

                                                                                 Animation2 PCL

 

                           

 

Les initiatives se multiplient pour défendre le régime confessionnel
Mais comment défendre la patrie ?

lundi 3 décembre 2012, par ماري ناصيف – الدبس

Beaucoup de bruit, mais aucune trace de farine… Tel est notre problème avec la classe dominante, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du gouvernement. En effet, toutes les parties qui constituent cette classe et qui n’ont pas manqué d’utiliser la corruption sous toutes ses formes ou, même, de recourir à leur arme de prédilection, la guerre civile, nous parlent, depuis quelque temps, de sagesse et nous bombardent d’un flux d’initiatives dont le but, nous disent-ils, est de sortir le pays de l’impasse dans laquelle ils sont coincés, et nous avec eux. Surtout qu’ils ont réussi l’exploit de transformer la situation intérieure en une guerre civile latente, passible d’exploser à tout moment.
Il nous faudra ajouter, en ce qui concerne ces soi-disant initiatives, vendues assez cher au marché de la politique libanaise, qu’elles ont pour point de départ, directement ou indirectement, la crise syrienne. Et, comme cette crise présente beaucoup de complications, non seulement à cause de la guerre intestine qui s’y déroule mais aussi parce que ceux qui en tirent les ficelles sur le plan international ne sont pas pressés d’y mettre un terme final, le Liban et son peuple doivent s’attendre à de nouvelles explosions semblables à celles qu’ils ont endurées à la suite de l’assassinat du général Wissam Al Haçan. C’est peut-être pour cette raison que le député Walid Joumblatt a appelé au respect des accords passés entre les Libanais (entendre « les leaders des confessions libanaises ») et à éviter de s’immiscer dans les affaires intérieures syriennes.

La « Table du dialogue »… et le conflit réel

Cependant, cet appel comme tous ceux lancés dans le but de retourner à la table du dialogue interconfessionnel ou, même au sein du parlement, ne dépasse pas le fait d’être des vœux pieux. Parce que ceux qui sont derrière savent bien que de tels vœux ne peuvent se réaliser ; et cela pour des raisons multiples créés par eux et dont la plus importante réside dans l’essence même du régime confessionnel et, aussi, dans son fonctionnement.
En premier lieu le droit de veto accordé aux leaders des confessions (les émirs des taifas) et la répartition du pouvoir entre eux, à commencer par les statuts personnels qu’ils régissent afin de mieux diviser les Libanais sur tous les plans de leur vie personnelle, familiale et sociale, mais aussi sur le plan du pouvoir politique et de tous les privilèges qui en découlent ainsi que des appels demandant publiquement des tutelles multinationales sur le pays.
Et, si nous voulons traduire tout cela plus clairement, nous dirons que les positions prises tant par le gouvernement (dominé par le groupe dit du 8 mars) que par l’opposition (dite du 14 mars) en ce qui concerne la crise syrienne n’ont aucun trait avec la volonté de prémunir le Liban des dangers de guerre confessionnelle (entre sunnites et chiites). Elles constituent, plutôt, des positions attentistes et circonstancielles visant à geler la situation en attendant que se précisent les projets conçus, ça et là, contre la Syrie et son peuple mai aussi contre le peuple palestinien dans les territoires occupés et à l’extérieur. Il faudrait préciser que la politique du gouvernement libanais, saluée par certains gouvernements (européens en particulier) n’a pas pris en considération la nécessite de sauvegarder, ni aujourd’hui ni dans le futur proche ou lointain, l’unité nationale menacée… bien au contraire ; les parties en présence tentent de préparer le terrain qui pourrait leur être propice. Pour ce faire, elles tentent de mettre la main sur le plus grand nombre d’atouts (confessionnels et régionaux) et de profiter des failles contenues dans l’Accord de Taëf (1990).
Parmi ces failles, citons celle concernant la nouvelle répartition des parts du pouvoir politique entre les émirs des trois grandes confessions du pays (les maronites, les sunnites et les chiites). En effet, l’Accord de Taëf avait mis au point une nouvelle formule confessionnelle bipartite (sunnite-maronite au lieu de maronite-sunnite). Ce qui fait que le conflit que le Liban vit toujours est basé, pour les uns (la bourgeoisie d’origine maronite), sur la volonté de récupérer les privilèges perdus tandis que d’autres tentent soit d’agrandir leur part (la bourgeoisie d’origine chiite) ou de garder la situation telle qu’elle est actuellement (la bourgeoisie d’origine sunnite).

Le régime confessionnel s’est effondré

Et ses composantes tentent d’entrainer le pays dans leur chute Sur les bases de ce qui précède, nous dirons que la « Table du dialogue » entre les différentes factions de la bourgeoisie libanaise, couronnées d’auréoles confessionnelles, n’a pas fait avancer les choses, et l’insistance du président de la République à les réunir ne pourra pas prémunir le pays contre les vents étrangers, tant ceux venant du Golfe que ceux soufflant é partir des deux frontières, syrienne et israélienne.
Le régime confessionnel libanais est dans le coma ; et il n’est plus possible à la bourgeoisie libanaise de le ressusciter par le biais de nouvelles ou d’anciennes lois électorales basées sur des quotas confessionnels, même si tout l’argent produit par le Golfe arabique et aussi par le Golfe persique est mis à sa disposition.
Le régime à caractère confessionnel, établi par la bourgeoisie libanaise, est à deux doigts du gouffre. Et la bourgeoisie tente d’entrainer le pays à sa suite, suivant le célèbre mot de Louis XIV « Après moi, le déluge »… Parce que cette bourgeoisie continue, malgré toutes les menaces qui pèsent sur la paix civile, à suivre la voie menant à l’exacerbation des affrontements confessionnels et religieux, mais aussi au blocage de toute reforme nouvelle. Et, puisque la situation est très critique, tant sur le plan intérieur que régional, et que la classe dominante se trouve désormais dans l’impossibilité de réorganiser sa maison, cela veut dire que la guerre civile va, à nouveau, frapper à notre porte si nous n’y prenons pas garde, en utilisant tous les obstacles politiques et sociaux qui se trouvent entre nos mains. Et, c’est là que réside la complémentarité entre le rôle des forces politique de gauche et des forces syndicales démocratiques qui occupent actuellement la rue afin de défendre les droits des salariés, mais aussi de préserver le secteur public menacé.

Comment faire face à l’été brûlant qui se profile ?

De plus, quand nous parlons de guerre civile, nous ne pouvons pas oublier qu’en plus des éléments intérieurs, Israël est là, tout prêt à se venger des défaites infligées par la Résistance patriotique libanaise depuis 1982. Sans oublier que le projet avancé par Netanyahu et ayant pour titre « Israël, Etat des Juifs du monde » passe par les 450 000 refugiés palestiniens résidant au Liban et auxquels Israël refuse le droit au retour.
Toute cette analyse nous amène à réitérer ce que nous avions déjà dit et redit : l’été prochain ne manquera pas d’être chaud politiquement et militairement, à cause du recoupement entre des éléments régionaux et internationaux qui doivent se dérouler à partir de 2013 et jusqu’en 2014, à commencer par les élections israéliennes et aussi le retrait des troupes de l’OTAN hors de l’Afghanistan, mais surtout de la fin du mandat de Bachar Assad en Syrie.
Voila pourquoi la situation libanaise, déjà fragile, peut subir de nouveaux séismes imprévisibles mais violents et destructeurs. Et, si nous nous basons sur les expériences du passé, tant proche que lointain, nous pouvons dire que la bourgeoisie libanaise ne manquera pas de recourir une fois de plus à la tutelle de l’étranger, pensant qu’ainsi elle pourrait préserver ses intérêts et ses privilèges et s’octroyer un nouveau rôle.
D’où la nécessite de prendre les rennes en main, afin de consolider la paix civile et de garantir la souveraineté et l’indépendance de la patrie.

Marie Nassif-Debs
Article paru en arabe dans la revue « An Nidaa »
(Numéro du 30 Novembre 2012)

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 16:46

                                                                             MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

                                                                           Le  Caire

vendredi 7 décembre 2012

Le Caire, Egypte, 06 dec 2012 (Photograph : Hassan Ammar/AP)

 Un manifestant: Sur son front est écrit: Musulmans et Chrétiens, main dans la main.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 15:10

 

 

 Un FORUM CITOYEN est organisé à  Ajaccio le 14 décembre prochain, avec Pierre LAURENT, secrétaire National  et Marie-George BUFFET, députée. Cette initiative aura lieu au Palais des Congrès d'Ajaccio.

 Dans le contexte que connaît la Corse, après les annonces gouvernementales, il permettra d'affirmer l'engagement national de notre parti et la solidarité de tous les communistes dans l'action contre le crime organisé et la dérive affairiste et maffieuse.

 Au - delà, comme nous l'avons indiqué aux ministres, il s'agit d'affirmer la nécessité de rompre avec  la politique de la droite et de répondre à la fois aux attentes sociales et démocratiques  des Corses;

En ce sens, nous entendons contribuer au nécessaire sursaut citoyen.

 

 Pour le déplacement en bus, il faut nous prévenir avant le mercredi 12 décembre 12 H(0495316001) pour commander le car en fonction du nombre de passager(e)s.

Le départ de Bastia est fixé à 14 H 30(office du tourisme, place Saint-Nicolas), le retour à 20H 15, au départ d'Ajaccio, pour une arrivée sur Bastia à 23 H.

La participation est de 10 E.

                                                     Michel Stefani

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 14:47

                                                             

  MAURICETHOREZjpg.jpg"QUE LES BOUCHES S'OUVRENT..."   Soviet---Hammer-02.gif

                   (Maurice Thorez)

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La Base commune de discussion du 306 ème Congrès du PCF va être choisie par les communistes entre quatre textes:

 

1) Il est grand temps de rallumer les étoiles, humanifeste du Parti Communiste Français à l'aube du siècle qui vient", projet de base commune présenté par le Conseil National du PCF,

 

2) Unir les communistes pour un PCF de combat, marxiste, populaire et rassembleur.

 

3)Combattre l'austérité, en finir avec le capitalisme,

 

4)Un parti résolument ciommuniste dans l'affrontement de classe, ni abandon, ni effacement.

 

 

  Le Conseil National du Parti va faire  parvenir séparément  aux camarades ces éléments de réflexion.

Les opérations de  vote-physique- auront  lieu  entre le 13 et 15 décembre prochains dans les locaux de la fédération :

Le jeudi 13, le vote pourra s’effectuer de 15 à 19 H,  et le vendredi 13 de 10H à 13 H.

On pourra aussi voter par correspondance en adressant son choix avant les dates indiquées ci-dessus à la Fédération, 11, Boulevard César Campinchi, 20200 Bastia.

 

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